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La FECOPAM et la société Minga Technologie offrent des kits scolaires aux élèves de l’école primaire de Mayoko poste

L’accès à l’éducation est à la base de toutes les opportunités et de toutes les perspectives pour un avenir meilleur. Sensibles à ce fait, la Fédération des Coopératives des Pays de Mayoko (FECOPAM) et la société Minga Technologie ont procédé à la distribution gracieuse des kits scolaires aux élèves de l’école primaire de Mayoko poste dans le département du Niari (sud).

Cette action à forte tonalité sociale visait à aider dans la mesure du possible les parents d’élèves asphyxiés par l’achat des fournitures scolaires et permettre aux enfants bénéficiaires d’entamer leur année scolaire dans de meilleures conditions.

En effet, du fait des différentes crises sanitaires et économiques, nombreuses familles peinent à assumer les coûts de la scolarité de leurs enfants.

La rentrée scolaire 2023-2024 ayant été lancée officiellement le 2 octobre dernier sur toute l’étendue du territoire national.

Les apprenants ont reçu des kits scolaires complets, composés essentiellement de livres, cahiers, stylos, crayons, ardoises, gommes, tailles crayons, éponges, règles, compas, craies et équerres. Les livres resteront à l’école pour être utilisés par tous les écoliers, indique-t-on.

Pour les donateurs, cette initiative cadre avec la politique de « partage et solidarité » prônée par le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-04 20:50:56

Hygiène alimentaire au Congo : Les consommateurs de plus en plus exposés au marché de 45 km à Ignié

Malgré le déploiement de la poussière au marché de 45 km à Ignié, dans le département du Pool, de nombreux commerçants spécialisés dans la vente des aliments dans la rue continuent de mener leurs activités. Ceci sans se soucier des conditions d’hygiène qui exposent leurs clients à de nombreuses maladies. Nuage de poussière soulevé par des véhicules de passage, les mouches, la boue après chaque pluie diluvienne, aucun décideur au Congo-Brazzaville n’a pas encore pris conscience de la gravité des plaintes, l’étendue et la complexité des risques encourus aux conséquences innombrables sur la santé des consommateurs congolais.

Ces denrées alimentaires bien prisées par les congolais et vendues à même le sol au marché de 45 km, qui sont entre autres les légumes, les avocats, les tomates, les piments, les mangues, les fruits à pain…, causent des ennuis de santé aux acheteurs malheureux qui peuvent dans leur choix croiser un germe microbien. Ces aliments sont facilement en contact avec certains parasites dangereux pour la santé humaine. Et par malchance, l'acheteur qui les consomme peut aussi facilement être contaminé.

A première vue, tout acheteur de ces aliments ne mesure pas toujours le risque qu'il prend en allant les consommer, mais ne se rendra compte qu'après certains diagnostics dès qu'il tombe malade. Le plus souvent, on est surpris par certains symptômes fréquents, à savoir les crampes d'estomac, les fièvres intermittentes, les diarrhées, les nausées, les vomissements et autres.

Ces agissements interpellent les agents des services d'hygiène générale et surtout les responsables des comités de marché, car que ce soit au marché de 45 km à Ignié, ou encore à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Mossendjo et Owando, cette pratique se passe au su et au vu de tous.

Ce phénomène interpelle à la fois aussi la population elle-même, les autorités et les associations de défense des droits des consommateurs. D'où la nécessité des grandes campagnes de sensibilisation de la population entendue ici vendeurs et acheteurs sur les méfaits de ces agissements qui semblent prendre une ampleur dangereuse dans les différentes villes du pays.

Cette pratique pose là, un réel problème d'hygiène alimentaire, car l'aliment vendu à même le sol est déjà, que l'on veuille ou non, souillé par des germes microbiens.

Ces aliments vendus par terre ouvrent la porte à plusieurs pathologies dont les plus récurrentes sont : le choléra, la typhoïde, les amibes et vers intestinaux, les maladies pulmonaires, etc.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photo : Rose SIKA

Créé le 2023-12-04 12:01:26

Guyane : Le maire de Grand-Santi Félix Dada se positionne sur l’ordonnance du Sénat coutumier

Monsieur Félix Dada, maire de Grand-Santi, dans une interview exclusive accordée aux Echos du Congo-Brazzaville, se positionne sur l’évolution statutaire en Guyane et sur l’ordonnance du Sénat coutumier qui va se mettre en place au sein de la communauté Guyanaise.

Pouvez-vous nous parler de vos origines ?

Je suis bushinenge et fier de l’être. En quelques mots, concernant mon peuple je peux vous dire qu’au sein de la communauté des bushinenge, il y a des ethnies est la mienne se nomme N’Djuka. Aussi, je suis en accord avec cette classification.

Que pensez-vous de la place de chaque ethnie au Sénat coutumier ?

Il est important que je dise que je ne m’oppose surtout pas au fait que les alukus soient dominants dans ce conseil car il s’agit d’une action consultative, qui n’empêchera en aucun cas le développement économique et social de Grand-Santi, ni de Maripasoula, Papaichton, ou encore Apatou, communes dans lesquelles on retrouve un grand nombre de bushinenge. Cependant, pour le Sénat coutumier, il faudra juste trouver le bon équilibre.

Quels sont vos souhaits face à l’ordonnance du Sénat ?

Me concernant, j’ai demandé que soit mentionné notre volonté de nous unir sur l’ordonnance du Sénat coutumier. L’Assemblée aussi souhaite corriger un certain nombre de choses. Pour ma part, je n’ai pas d’opposition avec la création d’un collectif guyanais où l’on retrouvera différentes ethnies. En effet, je connais parfaitement mes terres. Personnellement je suis allé au collège à Maripasoula et je n’ai jamais eu de problèmes avec les Aluku, d’ailleurs tous les ans, j’y retourne environ quatre ou cinq fois. Et je me positionne en tant qu’allier, en accord avec toutes les ethnies Guyanaises.

Que manque-t-il au peuple Guyanais pour qu’il puisse se développer positivement ?

La réalité incontestable est que nous devons nous unir, pour construire le peuple Guyanais de demain. Donc créer le Sénat coutumier si c’est créer quelque chose qui nous rassemble, pour moi c’est une bonne chose, par contre si c’est pour nous diviser ce n’est vraiment pas intéressant. En effet nous avons aucunement besoin de séparation ou de « batailles ». Là intervient nos rôles de conciliateurs. Nous, hommes et femmes politiques, devons véhiculer un vrai message pacifique en disant : « Les alukus sont arrivés en Guyane avant les N’Djuka, cette réalité on ne va pas l’effacer, et elle ne va pas nous empêcher de vivre ensemble ».Nous sommes tous entrés à l’époque au Surinam par les Néerlandais qui nous ont amenés sur notre terre actuelle. A cette époque quand nous nous sommes réfugiés dans la forêt nous n’étions toujours pas en république. En 1975, le Surinam est devenu un pays. Mais tout ceux qui sont partis du Surinam pour aller dans la forêt n’ont pas acquis automatiquement la nationalité Surinamienne. Sauf, ceux restés dans le pays dernièrement cité. Nous sommes des noirs marrons à la base et c’est ce que je retiens.

On peut entendre une volonté d’unité, y’a-t-il aussi un désir de connaître la source ?

Remémorons-nous un peu l’histoire. Le peuple bushinenge a été enlevé d’Afrique, mais nous ne savons pas exactement de quel pays nous venons, donc par exemple moi aujourd’hui, je ne peux pas dire : « je ne suis pas aluku, je ne suis pas saramaka, car en réalité, quand mes ancêtres sont venus, je ne sais pas quel bateau les a emmenés, quel mélange il y a eu lorsque nous sommes partis d’Afrique ». Mais avec le temps les choses se sont éclaircis. On nous a dit que nous étions N’Djuka. Ceux qui étaient sur le haut Maroni, du côté de Papaichton, Maripasoula portent le nom d’alukus. Nous sommes tous bushinenge, et ce n’est pas la peine de nous diviser, car je pense qu’on peut vivre ensemble, et de toute façon jusqu’à maintenant c’est ce qui se passait. Les N’Djuka sont restés majoritairement sur le Tapamahoni ; Je suis née à Grand Santi sur la rivière Lawa donc même si les alukus sont arrivés avant les N’Djuka sur nos terres, par la suite, avec le temps il y a eu réconciliation. Mais sachez qu’il y a des N’Djuka sur le Tapamahoni en grande majorité car le Grand Pays se trouve là-bas. Avec le temps une commune s’est créée et 90% de la population est N’Djuka. Cette dernière vit sur la même rive que les aluku et moi je comprends qu’il y a des liens très forts entre aluka et Djuka parce que comment se fait-il que ces deux sous-groupes se soient installés sur la rive Lawa particulièrement à Grand-Santi, Apagui, c’est surement qu’à l’origine ils venaient de pays d’Afrique proches.

Qu’attendez-vous de la nouvelle gouvernance ?

Il en ressort de notre responsabilité de comprendre que quand les autorités ont créé le grand conseil coutumier des businenges et des amérindiens, l’Etat l’a mis en place, mais n’a incontestablement pas mis les bons moyens permettant un bon fonctionnement de ce conseil. De plus Il n’y avait même pas de budget car on nous consultait que de temps en temps. Et ceci représentait un vrai problème pour nous les bushinenge. La nouvelle gouvernance va créer deux sénats : Un pour les amérindiens et un autre pour les bushinenge. Et ça fait déjà une division car nous étions ensemble et là il se peut qu’il y ait deux ordonnances, ce qui présuppose que nous ne nous entendons pas avec les amérindiens, mais ceci est faux.

En plus ce Sénat sera consultatif car il y aura un Sénat pour les bushinenge dans lequel prendront place des aluku donc ce sera par exemple sous l’autorité du Grand Man aluku, et on retrouvera aussi, un ou deux capitaines N’djuka, saramaka, pamaka. Donc qu’est-ce que cela change concrètement ? C’est juste une formulation, juste quelque chose de consultatif.

Que retenir de ce collectif qui va voir le jour ?

En somme, ce qu’il faut garder en mémoire, c’est que nous devons créer un peuple, on ne peut pas créer plusieurs peuples si on veut aboutir au statut d’une communauté guyanaise, aussi, nous sommes particuliers, par conséquent nous devons avoir un statut du même ordre. Et moi je pense que c’est une richesse pour nous mais aussi pour la France. Dans cette configuration de création d’un peuple unique avec plusieurs tribus dans lesquelles on retrouve différentes traditions coutumières, je pense que ça peut être une richesse pour la France et pour nous, créer un modèle Guyanais. C’est-à-dire que lorsque les gens viendront en Guyane, ils sauront qu’ils peuvent rencontrer les N’Djukas, les saramakas, les paramakas, les alukus, qui ont un intérêt commun qui est « le vivre ensemble ». Il faut faire évoluer les choses car il ne faut pas oublier qu’on est juste de passage sur cette Terre. Nous ne sommes pas éternelles.

Et pour ma part, je ne suis pas rentrée en politique pour des conflits mais pour faire avancer mon peuple.

En définitive, ce collectif ne devrait pas nous séparer. Comme je l’ai déjà dit en préambule ça ne va pas constituer un frein pour le développement économique, ni social. Quand on arrivera à la fin du processus à obtenir ce statut, au moment où l’Etat fera des projets sur le territoire, il faudra nous consulter. En effet, il sera nécessaire de faire appel à cette expertise consultative mais ce ne sera pas une instance décisionnelle car nous aurons notre mot à dire.

Enfin, le plus important pour conclure est de retenir que ce statut ne devra pas nous diviser, mais bien plus, nous unir.

Propos recueillis par Doris Mandouélé Sociologue/Ecrivaine

Créé le 2023-12-04 11:28:23

VIH-SIDA : 140 000 personnes infectées au Congo-Brazzaville, des chiffres qui font froid dans le dos !

C’est une statistique qui donne des larmes aux yeux ! Les chiffres révélés lors de la célébration, vendredi dernier, de la Journée mondiale de lutte contre le sida sur le thème « Confier le leadership aux communautés », font état de 140 000 personnes touchées au Congo par le VIH, soit un taux de prévalence estimé à 4,1%. Et, seulement 24% des personnes atteintes de la maladie connaissent leur état sérologique. Beaucoup se cachent, par peur ou par honte. Certaines sont même rejetées par leurs proches, exclues de leur communauté. "Il ne faut surtout pas baisser la garde", a insisté le Programme national de lutte contre le sida (PNLS).

Pour renforcer la sensibilisation, une marche a été organisée dans la matinée du 2 décembre dans la capitale. Les associations de lutte contre le sida, les cadres et agents des administrations publiques et diverses catégories socio-professionnelles y ont pris part.

A cette occasion, la directrice du PNLS, le Dr Cécile Laure Mapapa, a appelé les communautés à s’impliquer davantage dans la lutte contre le VIH.

Les différents messages véhiculés lors de cette marche de sensibilisation appellent à bannir les comportements discriminatoires pour adopter ceux protecteurs vis-à-vis des porteurs du virus.

Pour sa part, le conseiller à la santé du ministre de la Santé et de la Population, Jean Claude Mobousse, a indiqué que l'ambition du gouvernement est d'accélérer le processus de planification au cours de l'année 2024 pour lutter efficacement contre cette pandémie.

Bien que des progrès considérables aient été accomplis pour mettre fin au sida, menace pour la santé publique, l’épidémie de VIH n’est pas terminée et les jeunes demeurent excessivement vulnérables.

La connaissance approfondie du VIH chez les jeunes demeure beaucoup trop faible, seulement un sur trois en ayant une connaissance précise.

L’engagement pris par le gouvernement en vue d’atteindre les objectifs 90-90-90 et de mettre fin au SIDA d’ici 2030 a permis d'élaborer des plans. Parmi ceux-ci, le plan d’accélération de l’atteinte des cibles vers 90-90-90 pour la période 2019-2020, le cadre stratégique national de lutte contre le SIDA et les infections sexuellement transmissibles 2019-2020 et le plan stratégique national de prévention du VIH chez les adolescents et jeunes pour la période 2020-2024.

Le Congo devrait comme les autres pays poursuivre l’accélération de la prévention du VIH, le dépistage et le traitement afin de mettre un terme à l’épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030 et garantir que les générations à venir naîtront sans VIH.

Au Congo-Brazzaville, la prise en charge des patients atteints du VIH dans différentes structures sanitaires du pays est gratuite.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-04 10:51:12

Congo – Drame d’Ornano : Les premières sanctions administratives sont tombées au sein des Forces Armées où des officiers dorment déjà en prison

Recevant les familles des disparus du Stade d'Ornano, le Président Denis Sassou N’Guesso avait évoqué la nécessité de la prise des sanctions administratives, avant les conclusions judiciaires et les conséquences qui en découleront. Désormais, des officiers de la chaine de commandement des Forces Armées Congolaises liée au drame du Stade Ornano sont sous le coup de l’incarcération administrative, ou de la suspension de fonctions, en attendant la traduction devant le tribunal militaire ou civil.

Les Colonels Dickens Saturnin Samba et Claver Désiré Minengue, respectivement Chef d’État-major de la zone de défense numéro 9 Brazzaville, et le chef de corps de la DDPS( bataillon de Sports Ornano) ont été placés en cellule au camp du 15 Août dans une procédure administrative en lien avec le drame du stade Ornano.

Le commandant de zone militaire de Brazzaville quant à lui est suspendu alors que le commandant de la police militaire a rejoint les deux colonels en cellule.

L’incarcération administrative d’un militaire est une mesure disciplinaire qui peut être prise à l’encontre d’un militaire en service actif. Cette mesure qui est utilisée pour maintenir la discipline et l’ordre dans les forces armées, peut être utilisée pour des infractions plus graves, telles que des actes de violence, des abus de pouvoir, ou des violations des droits de l’homme.

L’incarcération administrative peut courir sur une période allant jusqu’à 30 jours, après quoi le militaire doit être libéré ou traduit devant un tribunal militaire ou civil.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-03 23:56:07

« Au Congo : Souvenirs de la Mission Marchand de Loango à Brazzaville », le livre du Colonel Baratier réédité par les Editions Paari

L’ouvrage du Colonel Baratier Au Congo : « Souvenirs de la mission Marchand » que Paari réédite aujourd’hui constitue un témoignage majeur sur la pénétration française au Congo. Si Pierre Savorgnan de Brazza a fondé, à la faveur des traités Makoko, le Congo français, il restait à procéder à l’occupation du territoire afin que la fondation de la colonie française du Congo devienne une réalité. Telle était l’une des tâches assignées à la mission Marchand dont Baratier était membre. Car si cette mission, dont la dénomination officielle était la Mission Congo-Nil (1896-1897), visait à étendre l’influence française dans les régions comprises entre le Congo et le Nil, sa réussite dépendait de la pacification de la région du Bas-Congo en proie à la résistance contre la pénétration coloniale française.

Il fallait mettre un terme à la résistance dans cette région qui rendait difficile le portage des marchandises sur la route Loango-Brazzaville.

Ce sont les conditions de l’élimination de la résistance des Sundi et, par conséquent, de l’occupation du territoire du Bas-Congo que relate Baratier dans ses Souvenirs.

L’héroïque bataille de Mabiala Ma Nganga, traqué en plein sommeil le 23 octobre 1896, au cours d’un combat asymétrique – seul contre tous –, montre la terreur d’un affrontement qui avait décapité un verrou essentiel de la résistance des Sundi (Kongo) contre la colonisation française.

« … Avec la mort de Mabiala Ma Nganga, l’occupation du territoire du Bas-Congo peut s’opérer désormais en toute quiétude, et va même s’accélérer avec la recrudescence des caravanes qui passent à Comba… ».

Dans un essai qui précède les Souvenirs de Baratier, Charles Thomas Kounkou donne à comprendre l’invention du Congo français par l’évocation d’une part, de la fondation de la colonie française du Congo à travers l’histoire des trois missions de Pierre Savorgnan de Brazza au Congo. Et d’autre part, de l’occupation du territoire de la colonie du Congo qui s’accompagne chez Baratier de la détermination du peuplement et de la répartition des populations congolaises dans le Bas-Congo à la fin du dix-neuvième siècle.

A paraître à compter du 20/12/2023 sur www.paari-editeur.com

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-03 20:21:33

Congo – Marché de Noël à Brazzaville : Les femmes entrepreneuses à l’honneur

Le marché dit de Noël a été ouvert le 28 novembre dernier à Brazzaville, par le ministre d’État, ministre du commerce, de l’approvisionnement et de la consommation, Claude Alphonse Silou. À l’approche des fêtes de fin d’année et du nouvel an, ce marché vise à promouvoir les produits made in Congo et soutenir les artisans, notamment les femmes entrepreneuses.

Lancé en présence de l’ambassadeur des USA au Congo, Eugène Young, partenaires de cette activité et de la ministre des Pme et de l’artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, ce marché qui se déroule du 29 novembre au 12 décembre au sein de l’ambassade des USA au Congo, est placé sous le thème « valoriser la production locale, c’est poser les jalons d’une croissance économique locale ».

Plusieurs artisans locaux y exposent des produits cosmétiques, des bijoux, des chaussures ou des jus naturels.

Lors du lancement dudit marché, le ministre Silou a au nom du gouvernement congolais, remercié le gouvernement américain de l’opportunité offerte aux pays africains en créant un débouché à travers la loi African growth and opportunity act (Agoa).Une loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique.

Cette loi est promulguée par les États Unis en 2000. Une opportunité offerte au pays éligibles, ceux de l’Afrique subsaharienne, d’exporter leur produit sur le marché américain sans droit de douane. Pour le ministre d’État Claude Alphonse Silou, cette édition vient consolider les liens de coopération économiques et commerciales entre les deux pays et renforce une coopération dans le cadre de l’Agoa.

L’ambassadeur des USA au Congo a pour sa part salué les progrès réalisés par les femmes entrepreneures depuis la première édition. « Vous avez créé des clubs d’entrepreneures pour vous améliorer, partager vos expériences et apprendre les unes des autres. Vous travaillez avec les femmes entrepreneurs et artisanes des pays voisins et d’ailleurs et vous avez augmenté votre production pour les marchés locaux et extérieurs. Certaines d’entre vous ont continué à se rendre aux États-Unis et dans d’autres parties du monde pour participer à des foires, apprendre et partager leurs expériences », a-t-il dit.

Ce marché est ouvert sur le parking de l’ambassade des USA au Congo, attenant à la Maternité Blanche Gomez.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-03 09:08:16

Congo – Cop 28 : Denis Sassou N’Guesso réaffirme la nécessité de solidarité et d’équité de tous les pays pour la sauvegarde de la planète

Le Président Denis Sassou-N’Guesso a pris la parole à la tribune de la Cop 28, le 1er décembre à Dubaï au Emirats arabes unis. Dans son message, le Président congolais a entre autres sujets, réaffirmé avec force l’engagement du Congo à participer à l’effort collectif de lutter contre les changements climatiques.

« C’est le juste effort de solidarité et d’équité qui incombe à tous les pays, appelés à œuvrer ensemble pour une planète terre plus sûre, à l’abri des menaces et autres effets néfastes des changements climatiques », a rappelé le Président congolais, à l’occasion de la 28e Conférence des parties à la convention – cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (Cop28).

Poursuivant son propos, Denis Sassou N’Guesso a indiqué que le devoir de solidarité, à travers les demandes de compensations financières, suite aux renoncements volontaires de certains pays à des projets de développement susceptibles de détruire les écosystèmes en présence, appelle et mérite toute l’attention de la communauté internationale.

Pour lui, après l’Accord de Paris les efforts ont abouti à la reconnaissance internationale du rôle des forêts du Bassin du Congo dans la régulation du climat mondial comme l’un des derniers poumons verts de la planète.

« Préoccupé par la recherche des ressources durables pour financer la gestion des écosystèmes forestiers et la préservation de sa biodiversité, nous avons initié l’idée de la création du fonds bleue pour le Bassin du Congo dans le but de concilier la lutte contre les changements climatiques et le développement économique », a-t-il poursuivi.

Rappelant les efforts consentis pendant plus d’une décennie en sa qualité de président de la commission climat du Bassin du Congo dans la préservation des forêts, il a lancé l’Initiative de la « Décennie mondiale de l’afforestation » à l’occasion de la COP27 en Egypte.

« Dans le même registre, mon pays a abrité, en octobre dernier à Brazzaville, le deuxième sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux, Amazonie – Bornéo-Mékong – Congo, bassins qui apportent d’une même voix, ici à la COP28, leur réponse concertée à l’insécurité climatique », a affirmé le Président congolais.

Il a expliqué que ce sommet a permis à plus de 3.000 participants du monde entier, d’adopter une déclaration finale qui constitue désormais la feuille de route dédiée à la mise en place d’un cadre commun de coopération entre les pays concernés.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source : ACI

Créé le 2023-12-02 21:58:16

Congo – Développement local : Lancement de l'étude de faisabilité du programme accéléré du développement communautaire

L'étude de faisabilité du programme accéléré du développement communautaire (PADC) est au menu d'un atelier qui s’est tenu à Brazzaville le 1er décembre 2023. À travers ce programme, le Congo vise à doter les communautés rurales et périurbaines en infrastructures socio-économiques de base, notamment des installations de santé, d'éducation et d'eau ainsi qu’en moyens de production et de valorisation des filières économiques porteuses dans l'industrie agricole, pastorale, halieutique, forestières et minières.

Organisé conjointement par le ministère délégué à la décentralisation et au développement local en partenariat avec le Programme des nations unies pour le développement, cet atelier vise trois principaux objectifs ; sensibiliser les organes de l'État, les autorités locales, partenaires techniques et financiers, le secteur privé et la population sur la nouvelle dynamique de développement axé sur les priorités locales et l'engagement de l'État ; harmoniser la compréhension des acteurs et décideurs sur la problématique du développement communautaire au Congo ; convenir de la stratégie et des synergies pour l'opérationnalisation à court terme.

Pour la représentante résidente du PNUD, Adama Diane Barry, cette étude est un outil pertinent pour la formulation d'un état des lieux chiffré des besoins prioritaires de développement des localités.

Les collectes inclusives et participatives des besoins prioritaires de développement des localités à travers des ateliers consultatifs vont se déployer sur toute l'étendue du territoire national a-t-elle dit, à travers ce programme dont les principaux bénéficiaires seront les femmes et les jeunes.

Juste Désiré Mondélé, le ministre délégué à la décentralisation et au développement local, a confié qu’il s’agira de définir le chronogramme de pilotage des activités à mener, donner une estimation chiffrée du programme, d’anticiper les risques et contraintes, d’identifiera les besoins réels des communautés de base.

En marge de cet atelier, un protocole d'accord a été signé entre le Conseil départemental de la Likouala via le directeur de cabinet du président du conseil départemental de la Likouala Guillaume Ewamela et le PNUD.

Ce protocole prévoit l'accélération du développement de l'agriculture, l'électrification dudit département, l’aménagement des pistes agricoles, la construction des structures scolaires et des logements des enseignants.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-02 12:11:26

Djambala : Trois individus présumés voleurs de câbles électriques et plusieurs autres matériels à l’hôpital et au stade interpellés

Trois individus présumés voleurs de câbles électriques et plusieurs autres matériels à l’hôpital et au stade de Djambala dans le département des Plateaux ont été interpellés par la Police.

Les présumés voleurs ont été présentés au procureur général de la République près le Tribunal de Grande Instance de Djambala Bernardet Hoswold Ndinga qui a assisté à la reconstitution des faits.

«Le stade est à moitié désossé, c’est déplorable. En réalité il n’y a plus rien, c’est inadmissible, les auteurs de ces actes seront punis conformément à la loi », a-t-il déclaré.

L’enquête se poursuit ont indiqué les forces de police.

Les auteurs de ces forfaits arrêtés, ont été placés sous mandat de d’amener.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-01 19:13:04

Académie française : Emmanuel Dongala a reçu le Grand Prix Hervé Deluen 2023

Pour l’ensemble de son œuvre, l’écrivain congolais, Emmanuel Dongala, s’est vu décerner le Grand Prix Hervé Deluen 2023 à l’occasion de la séance annuelle des prix de l'Académie française.

L’écrivain congolais est auteur de plusieurs romans dont la plupart sont des ouvrages imprimés et publiés par une maison d’édition en langue française.

Parmi ceux-là, Photo de groupe au bord du fleuve ; Le Feu des origines ; La Sonate à Bridgetower et Johnny chien méchant (Le Serpent à plumes, 2002), roman adapté au cinéma par Jean-Stéphane Sauvaire sous le titre Johnny Mad Dog.

L’ensemble de son œuvre est distingué par l’Académie française qui, par son Grand-Prix créé en 2007, récompense « toute personne ou toute institution qui contribue efficacement à la défense et à la promotion du français comme langue internationale » et octroie au lauréat la somme de 25 000 €.

Né en 1941 d’un père congolais et d’une mère centrafricaine, Emmanuel Dongala a quitté le Congo au moment de la guerre civile de 1997. Il a longtemps enseigné la chimie et la littérature à Bard College at Simon's Rock, aux Etats- Unis.

Il vit actuellement entre ce pays et la France.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-12-01 16:33:34

Ali Bongo aurait accumulé trois mois d’arriérés de factures d’électricité, ses comptes bancaires seraient gelés

Pour certains de ses proches, l’ancien chef de l’État gabonais, Ali Bongo, est en prison. Il vit toujours dans sa luxueuse résidence de La Sablière, avec ses fils Bilal et Jalil, mais sa liberté serait restreinte. Selon plusieurs sources, « il y a des chars autour de sa résidence. Ses sorties dans le jardin sont limitées. Un garde républicain est constamment là pour écouter ses propos. Il n’est pas du tout libre et ne peut pas voir sa femme et son fils emprisonnés ».

Côté matériel, là encore une bonne source explique qu’il n’a pas accès au téléphone, ses comptes bancaires seraient gelés, il ne toucherait pas sa retraite et son statut d’ancien chef d’État ne serait pas appliqué. Il aurait accumulé trois mois d’arriérés de factures d’électricité.

« Il ne peut pas payer, car ses chèques sont refusés. On a peur d’une coupure », confie son entourage.

Seul un cercle très restreint de collaborateurs serait présent autour de lui.

« Les militaires fouillent à l’entrée et la sortie. Le cuisinier principal est parti, car il ne supportait plus de travailler dans ces conditions. Sa famille et notamment sa mère doivent lui amener à manger », indique une bonne source.

Aujourd'hui, dans le privé, très peu de gens ont accès à lui et toute rencontre doit recevoir l’aval de l’armée.

Aucun responsable de son parti, le PDG, n’est par ailleurs venu à La Sablière.

Ali Bongo est diminué depuis un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2018, mais sa santé reste toutefois bonne. Un kinésithérapeute vient d’ailleurs régulièrement pour sa rééducation.

Ali Bongo serait « touché » par la situation, même s’il reste fort mentalement. « Il ne comprend pas cette violence contre lui. L’armée lui a proposé de s’exiler il y a environ un mois. Un avion était prêt, mais il a refusé de quitter le Gabon. Preuve de sa solidité. Il ne veut pas partir sans sa femme et son fils. Il affirme qu’ils n’ont rien fait et qu’il est prêt à prendre ses responsabilités », indique un proche des Bongo, ajoutant que le nouveau pouvoir cherche à tout mettre sur le dos de Sylvia et Noureddin Bongo.

«Les militaires disent qu’ils dirigeaient, usurpaient sa signature, mais aucune décision n’était prise sans l’aval d’Ali qui était en pleine possession de ses moyens malgré son handicap physique », précise cette source.

En tout cas, aujourd’hui, une source judiciaire explique qu’aucune procédure ne vise pour l’instant l'ex-chef de l'État.

Selon le président de l’Assemblée nationale, « seule une juridiction spécialisée d’exception peut juger un ancien président. Il ne peut pas passer devant un tribunal ordinaire. Si les autorités judiciaires estiment qu’il faut ouvrir une enquête, je ne peux pas empêcher la justice de faire son travail », indique Jean-François Ndongou.

Même si Ali Bongo n’est pas inquiété par la justice, sa famille n’est pas sereine. Certains proches craignent même que l’ex-président gabonais soit victime d'un nouvel AVC.

Trois mois jour pour jour depuis le coup d’État au Gabon, l’ex-première dame Sylvia Bongo est en détention tout comme son fils Noureddin. Mais l’ancien chef de l’État, Ali Bongo, est toujours dans sa résidence. Le nouveau pouvoir a déclaré qu’il avait été mis à la retraite, qu’il était libre de ses mouvements et notamment pouvait partir à l’étranger se faire soigner à tout moment.

Mais son entourage dément et dénonce une détention qui ne dit pas son nom.

Jarele SIKA / Source : Rfi

Créé le 2023-12-01 15:35:25

Le Fespam concourt à l’union des peuples pour l’expression des cultures et la sauvegarde de leur identité (Denis Sassou-N’Guesso)

Depuis sa création en 1996, le Fespam (Festival panafricain de musique) a tenu bon, en dépit d’une histoire jalonnée de ratés et d’une avalanche de critiques brocardant sa « désorganisation ». Depuis 1996, l’événement a même fini par s’imposer comme le rendez-vous incontournable des virtuoses de la musique africaine. Qui oserait aujourd’hui en contester l’existence et le remettre en question ? Certainement pas les congolais et leur Président. Pour Denis Sassou-N’Guesso, « La 11e édition du Festival panafricain de musique, lancée en avril 2023, a rassemblé les artistes musiciens d’Afrique et ceux de la diaspora. Ce rendez-vous concourt à l’union des peuples pour l’expression des cultures et la sauvegarde de leur identité ».

Cette déclaration a été faite lors de son discours sur l'état de la nation devant le Parlement réuni en congrès mardi 28 novembre 2023 à Brazzaville.

Depuis dix ans, la capitale du Congo a organisé les quatre éditions du festival, dont la dernière, qui s’est déroulée tout récemment, entre le 9 et le 16 juillet dernier.

A travers une programmation riche et variée, la onzième édition du Fespam a fait vibrer Brazzaville et ses environs aux rythmes endiablés des sonorités venant des différents coins de l’Afrique.

Au menu des spectacles, des symposiums et un marché de la musique africaine sous le regard admirateur de Hugues Gervais Ondaye, commissaire général du Fespam qui a également rendu un vibrant hommage au Président Denis Sassou-N’Guesso, pour son engagement en faveur de la relance de ce grand rendez-vous scientifique et culturel du continent.

Le tout pour un coût total estimé à 2 milliards de FCFA dont la moitié consacrée à l'acquisition du nouveau pack technique.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-30 22:25:24

Veillée funéraire de Madame Madeleine Ndokolo vendredi 1er décembre à Lisses

Suite au décès de leur Maman, Madame Madeleine NDOKOLO née YOUNGUI le samedi 25 novembre 2023 à 3h00 du matin à l'hôpital de Corbeil-Essonnes (France), à l'âge de 90 ans, les enfants NDOKOLO et FAMILLES annoncent la tenue de la veillée funéraire le vendredi 1er décembre 2023 à partir de 20h00 dans la salle "Le Diadème", 22 rue du bel air 91090 Lisses (Non loin de IĶÉA VILLABÉ).

Pour s'y rendre :

En voiture : par l'autoroute A6 Direction Lyon, Sortie LISSES VILLABÉ, suivre LISSES...

En transport en commun : RER D au départ de la Gare d'Évry-Courcouronnes ou VILLABÉ prendre le bus 415 et descendre à l'arrêt de bus...

Demeurons en union de prières.

Que son âme repose en paix.

Contacts :

Antonin : 06 18 37 62 69

Antonine : 07 81 79 90 16

Claude : 06 99 48 13 26

Christian : 06 46 42 11 99

Créé le 2023-11-30 21:01:49

Denis Sassou-N’Guesso est arrivé à Dubaï pour prendre part à la Cop 28

Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, grand pionnier de la lutte contre le réchauffement climatique, est arrivé ce jeudi 30 novembre 2023 à Dubaï pour représenter son pays à la conférence des Nations Unies sur le climat. Objectif de ce nouveau sommet, faire aboutir un accord international visant à baisser les émissions des gaz à effet de serre responsable de la hausse des températures et aider les pays vulnérables à faire face au changement climatique.

Tandis que le monde s’effrite et s’approche peut-être d’une rupture, les négociations patinent autour des compensations financières devant aider les pays les moins riches à faire face au changement climatique, le déplacement du leader écolo-visionnaire pour paraphraser l’écrivain-chercheur congolais, le Docteur Michel Innocent Peya, Ambassadeur des Droits et Devoirs de l’humanité et de l'Environnement, n’est pas tout à fait une surprise.

Denis Sassou-N’Guesso dont le pays a abrité du 26 au 28 octobre dernier le deuxième sommet des trois bassins tropicaux forestiers du monde, est au centre de cette problématique, car il est en droit d’assumer sa responsabilité face aux générations futures, en leur léguant une Nature viable, reposant sur des préceptes qui confèrent un sens à la vie.

Dans ce grand élan de l’évidence et du concret d’une Nature qui se saurait se nourrir des promesses, et même d’un avenir qui ne devrait à tout le moins être sacrifié au présent, Denis Sassou-N’Guesso s’est de tout temps inscrit en véritable rempart.

La conférence de l'ONU sur le climat, qui se tient à partir de ce jeudi 30 novembre et jusqu'au mardi 12 décembre aux Émirats arabes unis, devrait réunir un record de plus de 70.000 participants, selon la présidence émiratie, dont le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso.

Elle prépare de multiples annonces d'engagements volontaires de pays et/ou d'entreprises, souvent à horizon 2030 : tripler la capacité des renouvelables dans le monde, doubler l'amélioration de l'efficacité énergétique, doubler la production d'hydrogène...

Ces engagements n'auront pas la même valeur d'obligation que le texte officiel qui devra être adopté à la fin des deux semaines, et qui prendra la forme du "bilan mondial" de l'accord de Paris.

La COP28 sera présidée par le Sultan Al Jaber, patron de la compagnie pétrolière émiratie Adnoc, un choix critiqué par les défenseurs de l'environnement, mais défendu par d'autres qui y voient l'occasion de parler concrètement de la transition énergétique dans la principale région productrice de pétrole.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-30 15:58:25

Brazzaville : Jessie la Blanche est ingé son, une exception dans la musique congolaise

Ingénieure du son depuis plus d’une année, sur la table de mixage du studio d’enregistrement Pro News au plateau des 15 ans à Brazzaville, Jessie la Blanche, étudiante en 3e année de comptabilité, est l'une des rares femmes à avoir brisé le plafond de verre dans ce métier. Une exception engagée pour l'égalité et plus de parité.

Arrivée dans la production des œuvres phonographiques "par passion et conviction", elle a su, sans grande difficulté, tirer son épingle du jeu et faire sa place dans la grande famille qu'est la musique congolaise.

Un métier qui correspond parfaitement à son envie de créativité.

Mais n'allez pas croire que ce poste n'est qu'une affaire de technique. Jessie la Blanche explique qu'il s'agit d'un travail qui demande beaucoup de concentration et qui est très privilégié car elle la seule personne à entendre tout ce qu'il se passe vraiment dans un studio d’enregistrement, c'est un poste génial, complètement magique et hyper artistique parce que c’est elle qui fait la couleur des voix, qui contrôle l'intensité des sons.

Ajoutez à cela une bonne dose de diplomatie et vous aurez une petite idée de quel genre de personnalités peut prétendre à cette fonction unique où les femmes congolaises sont, comme partout ailleurs, sous-représentées.

Au Congo-Brazzaville, être une femme (et qui plus est, jeune) dans la musique peut être compliqué. Les femmes ingé son ne courent pas les studios d’enregistrement ou les plateaux de tournage et il n'est pas rare qu'en la voyant, on ne pense pas tout de suite que Jessie la Blanche puisse être à l'un des postes clés de la production des œuvres phonographiques.

Un exemple à suivre dans un pays où la pauvreté à un visage féminin.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-30 15:16:51

Le ministre d’Etat Pierre Mabiala reçoit la sénatrice Samantha Cazebonne pour parler de l’amitié franco-congolaise

Le ministre d’Etat, des Affaires foncières, du Domaine public et des Relations avec le Parlement, Pierre Mabiala, a reçu en audience ce jeudi à Brazzaville, la sénatrice des Français de l’étranger, Samantha Cazebonne. Au menu des échanges fructueux, la coopération avec le Sénat.

«Nous avons échangé sur l’amitié franco-congolaise. J’ai présenté nos condoléances par rapport au drame qu’a connu le Congo. Nous avons évoqué plusieurs sujets d’actualité entre le Congo et la France ainsi que de notre attachement mutuel », a déclaré la sénatrice des Français de l’étranger, Samantha Cazebonne.

Samantha Cazebonne a exprimé  également sa gratitude envers le ministre d’Etat, des Affaires foncières, du Domaine public et des Relations avec le Parlement, Pierre Mabiala pour son accueil chaleureux et a souligné l’importance des échanges qui se sont déroulés dans un esprit de haut niveau.

Cette rencontre entre Pierre Mabiala et Samantha Cazebonne marque une étape significative dans le renforcement des relations parlementaires entre la France et le Congo, et laisse entrevoir une collaboration fructueuse à l’avenir.

A Brazzaville, la sénatrice Samantha Cazebonne séjournera jusqu'au 3 décembre prochain et s’entretiendra avec les différentes composantes de la présence française, notamment avec les lycées, l’Institut français, France volontaire, des projets liés au service de coopération et d’action culturelle.

« L’amitié franco-congolaise réciproque et mutuelle me semble importante et je le réaffirme personnellement. Je suis investie, pour ma part, dans le développement des écoles françaises. Demain, je serai au lycée français dont de nombreux pays font confiance », a-t-elle ajouté.

L’engagement de la France à renforcer la coopération parlementaire avec le Congo ne souffre d'aucune ambiguïté.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-30 14:31:49

Kevin Mbouande pose ses valises à Paris pour un show époustouflant attendu avec impatience par ses nombreux fans

Deux jours avant la date, les réseaux sociaux sont en ébullition. Il y a les fans qui s’absentent des plateformes pour ne pas être spoliés sur le déroulé du concert, ou ceux qui apprennent par cœur un passage de « tonton partout partout » extrait de l’album Kanga nzoto pour montrer que Paris est le meilleur public. Bref, tout le monde se prépare à vivre un grand moment. Et Kevin Mbouande le sait. Le Metatron et son orchestre Patrouille des stars seront en concert le vendredi 1er décembre prochain à 18 heures au Palace de Villiers (12 bis av. des entrepreneurs, 95400 Villiers-le-Bel).

Le groupe Patrouille des stars du Congo-Brazzaville pose ses valises au Palace de Villiers à Villiers-le-Bel, une commune française située à l'extrémité sud-est du Val-d'Oise en région Île-de-France, pour un concert événement qu’il ne faudra pas rater sous aucun prétexte.

A seulement 12 km de Paris, cet espace de réceptions modulable de 1500 m² pouvant accueillir plus de 1500 personnes, sera le lieu unique pour célébrer le plus beau moment de votre vie.

Cet espace ultra chic aux couleurs chaudes et modernes, cette oasis de luxe dans un décor de magie, sera parfaitement adapté pour accueillir Kevin Mbouande et son mythique groupe Patrouille des stars.

Ceux ayant déjà eu la chance de voir Kevin Mbouande le Metatron en live le savent. L’artiste est en effet connu pour ses performances scéniques enflammées.

Sa voix est un véritable instrument de séduction !

Tous les férus des belles sonorités congolaises doivent impérativement être en possession d'un billet, y compris les enfants quel que soit leur âge.

Et on appréciera un autre Kevin Mbouande le Metatron, qui, comme un bon vin, se bonifie en vieillissant.

Une belle manière aussi pour chasser le stress parisien, mais aussi pour rompre, en dépit du froid hivernal, avec le traditionnel « métro, boulot, dodo », une expression inventée en 1968 par Pierre Béarn et censée représenter le rythme quotidien des parisiens.

Le concert que va donner Kevin Mbouande et son orchestre Patrouille des stars au Palace de Villiers en région parisienne est organisé par l’association Mwinda développement (AMD) en partenariat avec Eveil d’Afrique.

Un événement musical qui s’annonce déjà hors du temps !

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photo : Eloge TESSOUA

Créé le 2023-11-29 22:14:23

Divenié : L’administrateur-maire Emile Mabioko Boukala lance les travaux de réhabilitation de la voirie urbaine

Pour qu’une ville soit vivante et attractive, il faut bâtir, rénover, équiper, embellir, sans se contenter des acquis. L’administrateur-maire de la Communauté urbaine de Divenié dans le département du Niari (sud) doit aux divenoises et aux divenois d’améliorer leur cadre et leurs opportunités de vie. Et c’est ce qu’ils appellent de leurs vœux ! Emile Mabioko Boukala est on ne peut plus fier d’accueillir des bulldozers et niveleuses de l’entreprise Asia pour niveler toutes les artères de la ville. Une opération qu’il veut pérenne pour garder en état de propreté son environnement après les importantes inondations qui ont touché Divenié du 21 au 23 novembre 2023.

Difficile de circuler en ce moment à Divenié entre les différents chantiers et bruits des engins.

Des bulldozers et niveleuses de l’entreprise Asia à Divenié, il y a bien longtemps que ces engins avaient disparus du paysage de la ville.

Depuis quelques jours, ils sont arrivés en cette période de saison de pluies, pour répondre à ce que l’administrateur-maire Emile Mabioko Boukala considère comme la première préoccupation des populations : les travaux d'assainissement de la Communauté urbaine de Divenié.

«Comme chacun a pu le constater, la ville connaît actuellement de nombreux travaux de réhabilitation de la voirie urbaine. Je suis très fier, c’est un honneur pour notre ville. Je peux vous garantir que nos habitants sont aussi fiers que moi pour ces travaux d’assainissement », a déclaré l’administrateur-maire de la Communauté urbaine de Divenié.

Émile Mabioko Boukala, rompu à la tâche, a adhéré au principe sacro-saint du Président congolais, Denis Sassou N’Guesso : « Faire beaucoup avec peu ».

Il remercie particulièrement le Président de la République Denis Sassou-N’Guesso, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, le ministre de l'Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou ainsi que le Préfet du Niari M. Gilbert Mouanda-Mouanda, pour leur soutien constant et sans faille à la population de Divenié.

Emile Mabioko Boukala, très déterminé pour améliorer les conditions de vie des divenois, encourage les bonnes volontés pour leur appui. Il exhorte, en même temps, ses administrés et la population à continuer à soutenir l’entreprise Asia afin que l’exécution de ces travaux de grande envergure se fasse dans le délai convenu.

Tous les quartiers inaccessibles de Divenié seront désenclavés, selon les consignes édictées par le jeune administrateur-maire.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-29 10:46:11

Denis Sassou-N’Guesso dénonce une tentative de déstabilisation du Congo par le biais des réseaux sociaux

Le Président de la République a mis en garde contre une contre-révolution visant à déstabiliser son pays, havre de paix, par le biais des réseaux sociaux. A la faveur d’un discours qu’il a prononcé ce mardi 28 novembre 2023, sur l'état de la nation devant le Parlement réuni en congrès à Brazzaville, Denis Sassou-N’Guesso incite les congolais à mieux nous organiser pour une riposte efficace aux assauts récurrents de la désinformation.

«Il y a pour notre pays, en matière de communication, la nécessité de se placer au diapason des récentes évolutions technologiques. Le passage de l’analogique au numérique permettra au Congo de se hisser au niveau des enjeux et des défis en présence. Les tentatives de déstabilisation de notre pays par le biais des réseaux sociaux doivent nous inciter à mieux nous organiser pour une riposte efficace aux assauts récurrents de la désinformation », a lâché le Président congolais.

En janvier 2018, Denis Sassou-N’Guesso avait déploré la mauvaise utilisation des réseaux sociaux par les congolais.

«Les réseaux sociaux constituent actuellement un lieu de refuge du mensonge, devenant ainsi un réel danger en matière de communication », avait déclaré le Président de la République dans son discours tenant lieu de réponse au message des forces vives de la nation, à l’occasion de l’échange de vœux de Nouvel An.

En février 2017, le ministre congolais des Postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo avait menacé, sur la télévision nationale, de filtrer ou de couper totalement les réseaux sociaux au Congo-Brazzaville parmi lesquels les plus célèbres : Facebook, Whatsapp, Twitter, Skype, Google+…

«Les réseaux sociaux représentent un risque de propagation de fausses informations, d’incitation à la haine et à la violence. Ils vont même jusqu’à menacer la paix et la sécurité nationale. Dans notre pays, la diffusion de fausses informations dans les réseaux sociaux, risque de nous obliger à prendre des mesures pour restreindre leurs usages. Autant les réseaux sociaux permettent le développement économique, culturel, social, autant ils peuvent devenir un instrument de destruction. Donc ne soyons pas complice des actes de déstabilisation de notre pays », avait déclaré, d'un ton grave, le ministre Léon Juste Ibombo sur Télé Congo.

Depuis ces derniers temps, une vaste campagne de diffamation orchestrée par des congolais, hostiles au pouvoir de Brazzaville et friands du « buzz », inonde les réseaux sociaux.

Certaines informations sont parfois sans fondement réel.

Des informations qui ont juste une très bonne place dans la corbeille des ragots. La rumeur tout simplement.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-28 22:12:01

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