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Grave erreur puisqu'un véhicule remorque qui arrivait à toute vitesse n'a pu éviter le bus de la société Océan du Nord, violemment percuté à Malélé. Le bus, immatriculé 280 LE6, en provenance de Pointe-Noire pour Loutété, avait 52 passagers à bord. Le bilan fait état d’un mort et de plusieurs blessés dont un grave, selon un communiqué de la société Océan du Nord dont une copie est parvenue ce dimanche soir à notre rédaction.


Selon le même communiqué, tous les blessés ont été immédiatement transportés à l’hôpital général de Ngoyo et sont pris en charge.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-12 21:39:15
Rodolphe Adada, ambassadeur de la République du Congo en France, a eu l'honneur de participer à la cérémonie marquant le 105e anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918. Un moment empreint de solennité, au cours duquel il a rendu hommage aux sacrifices consentis pour la paix et la liberté.
Le diplomate congolais a pris part à cette cérémonie aux côtés de la Secrétaire d'État française, Chrysoula Zacharopoulou et de ses collègues du Royaume-Uni, d'Arménie, de la Principauté d'Andorre, de Madagascar, Djibouti, du Qatar, d’Arabie Saoudite et de la République du Gabon...
Le Président français, Emmanuel Macron a présidé samedi la cérémonie du 105e anniversaire de l’armistice du 11 novembre. Dépôt de gerbe, Marseillaise, serrages de main... le Président français a rendu hommage aux soldats morts pour la France durant la première guerre mondiale.
La cérémonie s’est poursuivie dans la soirée avec un spectacle de lumière sur l’Arc de triomphe.
Cette cérémonie a une résonance particulière cette année puisqu’elle commémore le centenaire du premier allumage de la Flamme du Soldat Inconnu en 1923.
Le 11 novembre 1918, à 5 h 15, la France et l’Allemagne signent l’Armistice qui met fin aux hostilités de la Première Guerre mondiale. Ce dénouement a mis du temps à se dessiner, même dans les dernières heures du conflit.
Après l’échec de leur contre-offensive estivale, les Allemands ont compris, dès le mois de juillet 1918, l’imminence de leur défaite. La déroute de leurs principaux alliés, l’Empire ottoman, l’Empire austro-hongrois et le royaume de Bulgarie, ne laisse bientôt plus de place au doute : l’armistice est inévitable. Pour ne rien arranger, l’Allemagne bascule dans l’anarchie et la guerre civile. L’Empereur Guillaume II se résout ainsi à abdiquer le 9 novembre 1918, tandis que la République de Weimar est proclamée le même jour. Ces événements ne facilitent pas la tâche de la délégation allemande, sommée de négocier à Compiègne dans cet environnement politique fluctuant.
Après quatre jours de discussion, un accord d’armistice est finalement obtenu le 11 novembre 1918, à 5 h 15 du matin. Le maréchal Foch choisit ensuite une heure symbolique pour entériner la fin des hostilités sur toute la ligne de front : ce sera à 11 heures, le 11e jour du 11e mois de l’année. Le soldat de première classe Augustin Trébuchon, agent de liaison pendant le conflit, est ainsi tué à 10 h 45 alors qu’il porte un ultime message à son capitaine. Soit 15 minutes avant le cessez-le-feu. Ce berger de Lozère avait pourtant survécu aux pires batailles. Il demeure à jamais la dernière victime française de la Première Guerre mondiale.
Conclu pour 36 jours, l'Armistice sera renouvelé plusieurs fois jusqu’à la signature du traité de Versailles, le 28 juin 1919. Le terrible bilan de la Grande Guerre se chiffre à près de 10 millions de morts et disparus (1,4 million pour la France) et plus de 20 millions de blessés (quatre millions en France).
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-12 15:32:56
Présentation et dédicace du livre co-écrit par Auguste Iloki, Valencia Engamba Iloki et Raïssa Kartelle Iloki s’est déroulée, le 10 novembre 2023 dans la salle internationale des Congrès du Palais des Congrès de Brazzaville. Cette cérémonie, qui a bénéficié de la modération du doyen honoraire de la Faculté de droit de l’Université Marien Ngouabi, le professeur Godefroy Moyen, a été marquée par une partie scientifique, qui a consisté à découvrir l’ouvrage, à travers, les critiques et les participants sur les débats, puis la partie vente et dédicace dudit ouvrage, vendu à 35.000 Francs CFA. En présence du président du Sénat, Pierre Ngolo, de son homologue de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, en présence aussi bien des hommes et femmes de culture, que des praticiens du droit.

A travers son mot de présentation, Auguste Iloki a d’emblée relaté les conditions dans lesquelles est né cet ouvrage. D’un simple article d’une quarantaine de pages, proposé par le professeur André Patient Bokiba, qui a suggéré l’idée novatrice de produire un article sur l’évolution de la justice congolaise de 1960 à 2010, à Auguste Iloki. L’idée a muri et s’est finalement concrétisée puis réalisée avec la publication dudit ouvrage. Divisé en cinq (5) parties, délimitée en périodes, l’auteur et ses co- autrices font un témoignage considérable de l’évolution de la justice congolaise, au fil des temps, en se basant, notamment de l’évolution de notre société (la société congolaise, bien évidemment) avec les turpitudes de différents évènements socio-politiques et/ou culturels vécues.

Dès les années soixante (60), on avait les tribunaux populaires des communes, aujourd’hui, nous parlons les tribunaux de grandes instances. Ainsi, dans l’instance de la justice, nous sommes passés du pouvoir judiciaire de l’élection des membres de la Cour Suprême à la nomination de ces membres.
Toutes les réformes judiciaires sont intervenus selon l’évolution de la société, étant donné que la justice est conçue et mise en œuvre par des hommes, selon la société dans laquelle on se trouve.

« Cet ouvrage aborde les questions liées à l’histoire vécue du pays. Tout citoyen a le droit et le devoir de connaitre l’histoire de son pays. Ainsi, 63 ans après, pour l’intérêt de consigner notre justice de faire un état des lieux, pour savoir demain ce qu’on pourra faire, en ce qui concerne la justice congolaise et qui s’y réfère pour d’autres éventuelles réformes », a renchéri Valencia Engamba Iloki, l’une des co- autrices.
La quatrième (4e) page de couverture est explicite sur la thématique abordée dans l’ouvrage et stipule que : « Notoirement facteur primordiale de régulation sociale, la justice joue ce rôle depuis des temps immémoriaux. Les auteurs ont choisi de limiter la revue du système judiciaire moderne congolais à la période de 1960 à 2023 marquant les six dernières décennies postindépendance. Ils procèdent à des analyses de plusieurs domaines clés de la justice, suivant les périodes d’élaboration des réformes générées par des courants de pensées adaptés à l’époque concernée. Des difficultés inhérentes à la mise en œuvre des législations nouvelles ne sont pas occultées. Il en découle des suggestions permettant d’éviter des échecs de codification aux fins d’adaptation du dispositif aux contingences nationales. Le bilan révèle tant des progrès et réalisations que des défis majeurs à relever, de même que des obstacles à surmonter, pour garantir l’efficacité du système judiciaire, le respect des droits de l’homme, la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie ».

Co-publié par Auguste Iloki, docteur d’Etat en droit, auteur de plusieurs ouvrages ; Valencia Engamba Iloki, magistrate, autrice d’ouvrages et Raïssa Kartelle Iloki, juriste, manager financier, spécialisée en fiscalité, droit des affaires, conseil et gestion d’entreprise, le livre « La justice au Congo : Bilan global soixantenaire », avec le sous-titre : ’’La genèse et l’évolution de la justice de droit commun’’ est un ouvrage qui fait la description historique et scientifique de l’évolution de la justice congolaise dès les premières heures de l’indépendance, c’est-à-dire de 1960, à nos jours. Cet ouvrage, paru aux éditions l’Harmattan France, à Paris en 2023 compte 428 pages et est déjà disponible en libraire.
Valda Saint Val /Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-11 17:32:41
Une femme habitant le quartier Loandjili à Pointe-Noire, a émasculé son mari, dans un accès de jalousie. Vidé de son sang, l’homme est décédé de sa blessure.
Un agent Eni-sécurité est décédé jeudi soir au quartier Loandjili à Pointe-Noire, dans la zone de l’hôpital de Loandjili. L’homme a été victime de sa femme qui dans un accès de jalousie, lui a entièrement sectionné le sexe. Une émasculation qui lui a été fatale.
Une image violente, qui fait froid dans le dos, mais que nous avons choisi de diffuser sans la flouter, ce dans un but pédagogique, pour faire saisir l'étendue de la cruauté.

La femme qui soupçonnait son mari d’entretenir des relations extra conjugales, menaçait de lui « faire mal ». Des propos que l’homme mettait à l’actif de la jalousie maladive de son épouse.
Pourtant, en ce jeudi soir, profitant de ce que l'homme est entrée au domicile conjugal dans un état d’ébriété, elle est passée à l’acte, exécutant une action sans doute programmée à l’avance et dont elle attendait l’occasion permissive.
Pensant priver ses rivales de l’objet de leur convoitise et empêcher son époux de les fréquenter dorénavant, elle a coupé le sexe de son mari. L’homme est décédé après s’être vidé de son sang, du fait de sa blessure.
Désormais, c’est derrière les barreaux que l’épouse « jalouse et maladivement possessive » va méditer son acte.
Crime crapuleux ou crime passionnel, voila un débat en perspective, mais qui n’occultera pas le fait qu’une femme jalouse a tué son mari.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-11 12:26:55
À la veille de la COP28 pour le Climat, le Président du Congo, Denis Sassou N’Guesso, s'exprime sur l'urgence climatique et sur la nécessité de réformer les institutions internationales, afin de renforcer la voix de l'Afrique dans le concert des nations.
À l'issue du Sommet des trois Bassins dédié à la protection des forêts tropicales des bassins du Congo, d'Amazonie et de l'Asie du Sud-Est, quel est le message que vous souhaitez porter lors de la COP28 de Dubaï ?
Nous n'avons jamais cessé et nous ne cesserons jamais d'alerter l'opinion internationale sur les conséquences du dérèglement climatique. Il faut agir plus vite ! Dans ce combat, nous avons toujours porté l'accent sur la responsabilité historique des pays industrialisés qui doivent faire face à leurs responsabilités.
Les pays africains payent le plus lourd tribut climatique alors qu'ils ne sont responsables que de 4 % des émissions de gaz à effet de serre. Dans un contexte mondial troublé par la Covid 19, puis par la guerre en Ukraine, les pays développés doivent aider les pays en développement, pour accompagner leur transition climatique qui exige des moyens considérables dont ils sont dépourvus. Tel est le principal message que je porterai lors de la prochaine COP28 pour le Climat. Au lendemain du Sommet des trois Bassins, les pays du Sud sont déterminés à se rendre à Dubaï pour parler d'une seule voix.
En 2017, vous lanciez l'initiative du Fonds Bleu, avec le Roi Mohammed VI du Maroc. De quelle façon ce projet a-t-il évolué ?
Effectivement, le Fonds bleu a été formalisé au Congo, à Oyo, en 2017. Un mémorandum d'entente y a été signé par plus d'une dizaine d'États pour financer des projets de lutte contre le dérèglement climatique. C'est le principal instrument financier de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC, NDLR). L'étude de préfiguration du fonds a été réalisée ainsi que l'appel à projets. Ces projets ont été identifiés et maintenant, nous attendons les investisseurs qui traînent le pas (...).
Globalement, les engagements financiers promis par les pays riches ne sont pas tenus. Si l'on s'en tient aux informations d'organisations internationales indépendantes comme Oxfam, les aides réellement attribuées sont nettement inférieures aux chiffres publiés. Par ailleurs, ces fonds se présentent essentiellement sous forme de prêts, ce qui alourdit encore un peu plus le poids de la dette sur les pays africains.
Précisément, de quelle façon abordez-vous la question de la dette climatique ?
J'observe un certain nombre de contradictions des pays occidentaux sur le sujet de la dette climatique. Je m'interroge en particulier sur l'inadéquation des moyens financiers engagés, avec l'étendue des objectifs climatiques fixés. Il suffit de comparer leur difficulté à mobiliser les 100 milliards de dollars pour aider les pays du Sud à lutter contre le réchauffement climatique, avec la facilité qu'ils ont eue à débloquer des montants astronomiques en un temps record pour le conflit russo-ukrainien.
En septembre dernier, lors du Sommet États-Unis - Afrique, l'Union africaine obtenait un siège au G20. Dans quelle mesure, cela favorisera-t-il le poids de l'Afrique dans le débat mondial ?
Nous réclamions ce siège depuis des années. Il devrait être officialisé l'année prochaine. C'est un premier pas vers une meilleure considération du continent africain par les institutions internationales. Avec ce siège, nous ne serons plus de simples invités aux débats, mais des participants à part entière. Cela permettra à l'Afrique de s'exprimer sans laisser d'autres acteurs le faire à sa place. De toute façon, il n'est plus possible d'ignorer un continent qui abritera plus de 2 milliards d'habitants d'ici 2050.
Notre continent est jeune et notre jeunesse est de plus en plus éduquée. Notre voix dans le concert des nations doit se faire entendre. C'est le message que j'ai porté en septembre auprès de Joe Biden aux États-Unis, en juillet à Saint-Pétersbourg auprès de Vladimir Poutine, et en Chine auprès de Xi Jinping en août dernier (...).
Les rapports de force évoluent, en matière de géopolitique. La montée en puissance des BRICS illustre bien ce phénomène. Les institutions internationales, en particulier le Conseil de sécurité des Nations unies, doivent suivre cette évolution pour une meilleure représentativité des pays du Sud. Actuellement, le Conseil de sécurité est dans l'impossibilité de gérer des crises comme celles qui se déroulent en Ukraine où à Gaza. Ces institutions nées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale sont peut-être devenues obsolètes et doivent être réformées.
Jarele SIKA / Source : LA TRIBUNE AFRIQUE
Créé le 2023-11-10 12:55:19
La Fédération congolaise de football (Fécofoot) lance le championnat national direct Ligue 1 ce samedi 11 novembre 2023.
L’annonce a été faite le 08 novembre dernier à Brazzaville par le président de la Fédération, Jean Guy Blaise Mayolas.
Jean Guy Blaise Mayolas a rassuré les clubs que les négociations sont très avancées avec les sponsors ayant manifesté leur volonté de soutenir le championnat national. Avec les arbitres et les commissaires des matches, le président de la Fécofoot a insisté sur le respect du code d’éthique, notamment l’honnêteté et l’intégrité dans la prise des décisions pour convaincre le nouveau partenaire sur le réel niveau de l’arbitrage congolais.
Selon lui, les clubs doivent avoir un compte bancaire et se faire immatriculer à la Caisse nationale de la sécurité sociale pour assurer une meilleure reconversion à ceux qui raccrocheraient prématurément les crampons à cause d’une grave blessure.
« Nous devons faire en sorte que les footballeurs vivent de leur métier », a-t-il insisté.
La Ligue nationale de football n’organisera plus le championnat seule, elle recevra l’appui d’un nouveau partenaire du nom de Avas Sport Evens.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-10 10:49:18
Avec ce nouveau projet d’extension du Viaduc, les tours jumelles de Mplia qui prônent le mélange parfait de la science et de l'art, d'une qualité presque envoûtante, moulées en joyaux cristallins qui subliment, aujourd'hui les berges du majestueux fleuve Congo, vont bénéficier d’une accessibilité améliorée. Cette extension permettra aux résidents et aux visiteurs de se déplacer plus facilement entre la commune de Kintélé et le quartier Mpila, à Talangaï, dans le 6ème arrondissement de Brazzaville créant ainsi une synergie urbaine renforcée.
Selon une source proche du ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du territoire, Jean Jacques Bouya, l’extension du Viaduc jusqu’à Mpila permettra à ce quartier en croissance, de devenir un véritable centre urbain dynamique.
L’accès amélioré aux tours jumelles, qui abritent diverses entreprises et services, pourrait stimuler le développement économique.
Elles sont désormais opérationnelles. Les tours jumelles de Mpila ont été inaugurées lundi, 23 octobre 2023 par le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, au cours d’une cérémonie solennelle et grandiose.
Les tours de Mpila ouvrent une nouvelle page de modernisation de la vie de Brazzaville. De leurs 135, 80 mètres d’ultime hauteur, après la tour Imob Business Tower en Angola qui toise le ciel à 145 mètres de hauteur et détient le record du point culminant de l’Afrique centrale. Les tours jumelles de Mpila offrent une vue inédite de l'architecture moderne.
Les deux tours sont séparées de 45 mètres d’une structure en béton armé de la haute résistance, constituées de plus de 120 colonnes et autres pièces en béton armé, judicieusement et rationnellement agencées, puis dimensionnées pour contenir tout type de sollicitation.
Les assises des deux tours sur une profondeur de 33 mètres d’encrage, au moyen de 431 pieux forés en béton armé de 80 cm de diamètre pour assurer l'équilibre statique et de se prémunir des inclinaisons accidentelles dues au tassement différentiel.
L’ossature des bâtiments, articulée sur 31 niveaux dont un sous-sol de 3 040 mètres carrés dédiés aux locaux techniques est composé de poteaux, poutres et dalles en béton armé et un tronc commun de solidarisation sur quatre niveaux. Le tout surmonté de 26 étages destinés principalement aux espaces à usage de bureaux, d'une part et, d’hôtellerie, d'autre part, offrant un poids total nominal de 237 000 tonnes, pour une surface bâtie de 120 100 mètres carrés.
Vu de l'extérieur, les deux tours, bien que présentant une physionomie gémellaire, offre une certaine asymétrie en matière de distribution. Car l'une est composée uniquement des espaces bureaux, tandis que l'autre est consacrée aux activités d'hôtellerie et d'hébergement.
Les deux bâtiments comptent aussi, au niveau du hall, un salon présidentiel, un night-club karaoké, une cafétéria, des locaux techniques, des points d'accès aux dix escaliers de service et aux plateformes des vingt-huit ascenseurs, des salles de réunion, de fitness, de santé, de beauté, de sport, les salles de conférences, des boutiques et autres.
L'aile de la tour hôtel est composée de 114 chambres standard, 40 suites ministérielles, 8 suites présidentielles avec des chambres attenantes, 48 appartements, soit au total 217 logements, couronné au sommet par un restaurant tournant, le 5e en Afrique.
Après des événements malheureux survenus à Mpila en mars de 2012, la volonté étatique est née, celle de donner à ce quartier sa noble beauté au fil du temps.
Il y avait au Congo, la tour Nambemba avec ses 106 mètres, comme le plus long immeuble du pays. A ses côtés, se plaçait, la tour Mayombe à Pointe-Noire avec 82,64 mètres. Le siège du port autonome de Pointe-Noire boucle la marche avec 74 mètres de haut.
Dorénavant, le classement n’est plus le même : les tours jumelles de Mpila à Brazzaville, fruit de la coopération sino-congolaise, avec 135 mètres de haut, ont détrôné la tour Nabemba.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-10 10:13:36
Les dernières intempéries, à Pointe-Noire, ont fait plus de dégâts chez les morts que chez les vivants. Le cimetière municipal de Vindoulou, situé dans le quatrième arrondissement Loandjili, a été tellement submergé par les eaux que les tombes se sont affaissées et plusieurs linceuls sont remontés à la surface. Une scène chaotique. Cela a fait dire à un des habitants du quartier : « ici à Vindoulou, les vivants n’ont pas l’esprit tranquille et les morts ne reposent pas en paix, à cause des inondations ».
« L’inondation d’une partie de ce lieu sacré de repos éternel est systématique, lors de chaque forte averse. Toutes les sépultures sont sous l’eau», révèle un riverain indigné par cette révoltante situation.
Au niveau de cette partie du cimetière, il n’y a pas que le problème des inondations qui dérange les habitants que nous avons rencontrés, mais également l’absence totale d’entretien, des herbes folles dépassant un mètre de hauteur et qui couvrent une bonne partie de la superficie du site, au point où dans certains endroits, les tombes n’apparaissent pas.

«Ce ne sont pourtant pas les chômeurs qui manquent dans notre commune, il suffit de recruter quelques-uns pour nettoyer le cimetière, au lieu de le laisser dans cette situation qui ne fait honneur à personne, surtout pas aux responsables de la commune», indique un jeune homme.
Le quartier Vindoulou où est érigé le site d’inhumation manque de canalisations. Les eaux de pluie convergent alors vers le cimetière qui se trouve inondé par endroit. La légère pente qui le sépare de la route nationale n°1, sans collecteurs d’eau, facilite le ruissellement des eaux ede pluie en direction du cimetière et accentue les inondations. Difficile d’y accéder toutes les fois qu’il pleut.
En dehors des tombes menacées de disparition, il y a aussi le fait que les eaux qui prennent de la hauteur le long de la devanture de ce cimetière vont progressivement ronger la fondation du mur de clôture qui pourrait s’écrouler puisque ces inondations dans ce cimetière ne datent pas d'aujourd'hui.
En attendant l’éveil de certaines consciences, les eaux des pluies continueront d’avancer vers le cimetière, jusqu’à engloutir les tombes une par une.
Rappellons que le cimetière de Vindoulou a été mis en service, depuis quelques années déjà, après la fermeture de celui de Mongo-Kamba dans lequel les jardins poussent sur les tombes qui parfois serven' bbbbb t de repos aux passants ou commençants exerçant à proximité.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-10 09:46:15
Expérience fabuleuse et unique, la chasse aux filets à Mayoko dans le département du Niari (sud), servant à piéger les gazelles, porcs épics, antilopes, gros rats… mobilise toujours hommes, enfants et chiens car la chasse aux filets réclame rabatteurs.
Chaque famille emporte avec elle son filet en bandoulière fabriqué à partir de fibres provenant d’une liane trouvée en forêt, son chien avec grelot au cou, son coupe-coupe sans oublier un fusil de chasse.
En fonction de la saison, la chasse aux filets peut se dérouler quotidiennement aux alentours des villages, mais aussi parfois beaucoup plus loin.
Le départ à la chasse est souvent précédé par une longue discussion durant laquelle les chasseurs choisissent un secteur ainsi que les membres de l’expédition.
La position et l’avis de tout le monde est pris en compte même des enfants.

Une fois dans la forêt, les familles se dispersent en demi-cercle en attachant leurs filets à des buissons. Tout en continuant à former ce demi-cercle, au signal du chef de l'équipe, les chasseurs lancent les chiens à l'assaut et les enfants se mettent à crier et à frapper le sol à l’aide de branches d’arbres, faisant ainsi fuir toutes sortes de petites antilopes locales qu’ils finissent par récupérer dans leurs filets. Lorsqu’un animal est capturé, il est tué d’un coup à la tête.
Le gibier est ensuite partagé entre les différentes familles. Celle qui a capturé l’animal reçoit une plus grande portion.
Et Dieu sait si la forêt du district de Mayoko est généreuse pour qui sait voir.
C’est un vaste hypermarché totalement gratuit, avec que des produits bio.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-10 09:35:05
L’ambassadeur des USA au Congo, Eugene Young a rencontré, mercredi 8 novembre 2023 à Oyo (nord), le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Au cours de cette entrevue, ils ont échangé sur des sujets tels que les enjeux climatiques et environnementaux, notamment du sommet des trois bassins organisé à Brazzaville, et l’augmentation de l’aide américaine dédiée à la préservation du Bassin du Congo, portée à plus de 50 millions de dollars cette année, soit environ 30 milliards de FCFA.
«Nous sommes venus annoncer notre nouvelle contribution pour la protection du Bassin du Congo avec 50 millions de dollars cette année. Au sommet des trois bassins forestiers, notre délégation a été conduite par l’envoyé spécial des Etats-Unis pour le climat, Richard Duke. C’était quelque chose de très important pour notre délégation et j’ai exprimé notre satisfaction au Président », a déclaré le diplomate américain à la presse nationale.
Lors du deuxième sommet des trois bassins forestiers tropicaux, tenu du 26 au 28 octobre à Brazzaville, Richard Duke, l'envoyé spécial adjoint des États-Unis pour le climat, avait prononcé un discours à l’ouverture, soulignant l'engagement de son pays envers la protection du Bassin du Congo et la lutte contre le changement climatique.
Selon lui, depuis 1995, les États-Unis ont investi près de 700 millions de dollars dans le Bassin du Congo pour gérer, conserver et protéger de manière durable les écosystèmes forestiers tropicaux uniques.
Dans un message adressé au Président Denis Sassou N’Guesso à l’occasion du 63e anniversaire de l’indépendance de la République du Congo, le Président américain Joe Biden a réaffirmé son engagement à promouvoir la stabilité régionale, la santé mondiale, la sécurité maritime et le changement climatique.
Pour Joe Biden, la forêt du Bassin du Congo et ses tourbières sont essentielles pour l’avenir de notre planète, et les États-Unis restent déterminés à collaborer avec la République du Congo pour préserver cet écosystème crucial.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-10 09:25:27
Le Président Félix Tshisekedi a inauguré le mercredi 8 novembre à Kinshasa, une statue à l’effigie du chanteur congolais Papa Wemba, né Shungu Wembadio, décédé en avril 2016. Dans une ambiance empreinte de nostalgie et de célébration, la capitale de la République Démocratique du Congo a rendu un vibrant hommage à l’une de ses icônes culturelles les plus chères.
L’œuvre d’art trône désormais fièrement au quartier Matonge, un carrefour de la vie culturelle kinoise, au croisement des avenues du Stade et Oshwe.
L’événement, qui a eu lieu en présence d’une foule considérable, a été marqué par des moments forts, notamment la bénédiction de la statue par l’Abbé Yves Koko.
Dans son allocution, l’homme de foi a souligné l’importance de cette statue qui « rendra Papa Wemba davantage immortel ». Il a également exprimé sa gratitude envers le Président Tshisekedi pour cet hommage significatif.

La veuve de l’artiste, Mme Marie Rose Luzolo, connue sous le nom d'Amazone, était présente, partageant ce moment de reconnaissance avec d’autres artistes et membres de l’association Bana Kin.
L’émotion était palpable parmi les participants, dont beaucoup ont été touchés par la musique et l’héritage culturel de Papa Wemba.
La statue, qui capture l’essence et le charisme du chanteur, est devenue instantanément un nouveau repère pour le quartier Matonge, connu pour son effervescence artistique et sa contribution à la musique congolaise. Elle sert non seulement de mémorial à Papa Wemba mais aussi de source d’inspiration pour les générations actuelles et futures d’artistes congolais.

Le Président Tshisekedi, en dévoilant la statue, a rendu hommage à l’artiste pour son rôle dans la promotion de la culture congolaise à travers le monde. « Papa Wemba a été un ambassadeur de notre identité culturelle, et il continue de vivre à travers sa musique et maintenant à travers cette statue », a-t-il déclaré.
La cérémonie s’est déroulée dans une atmosphère festive, avec des chants et des danses, rappelant les concerts mémorables de Papa Wemba. L’endroit où se dresse la statue se dévoile désormais comme un lieu de pèlerinage pour les fans et un symbole de la richesse culturelle de la RDC.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-09 20:45:30
Décédé le 2 novembre 2023 à Suresnes en France, l'ancien ambassadeur du Congo en France, l'écrivain Henri Lopes sera inhumé le mardi 14 novembre 2023 au cimetière du Montparnasse à Paris, selon le programme publié par la famille. Le Premier Ministre, Chef de gouvernement, Anatole Collinet Makosso effectuera le déplacement de Paris pour assister aux obsèques de l’illustre disparu.

Henri Lopes est né le 12 septembre 1937 à Maluku, de l'autre côté du fleuve, au Congo Kinshasa. Il est décédé le 2 novembre 2023 à l’hôpital Foch de Suresnes en France, à l’âge de 86 ans.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-09 14:38:51
La majorité de droite au Sénat a voté mardi cet amendement lors de l’examen du projet de loi Immigration et intégration. C’est désormais la fin des allocations familiales et des APL pour les étrangers en France depuis moins de 5 ans. En séance, Gérald Darmanin, le ministre français de l’Intérieur, a décidé de ne pas s’opposer à cette disposition, qui doit encore passer l’étape de l’Assemblée.
Ce vote ne signifie pas pour autant que la disposition sera maintenue dans sa version finale. Les députés auront encore tout loisir de revenir dessus lorsque le texte arrivera à l’Assemblée.
Les sénateurs ont également supprimé l’automaticité de l’accès à la nationalité à leur majorité pour les jeunes nés en France de parents étrangers.
C’est une disposition que le gouvernement n’avait pas pensée dans la première mouture de son projet de loi sur l’immigration, mais qu’il n’a pas combattue sur le fond devant le Sénat, mercredi 8 novembre 2023.
Dominé par la droite et le centre, le Palais du Luxembourg a finalement entériné une modification substantielle du droit du sol, introduite en commission des lois quelques mois plus tôt.
Le Sénat a voté la suppression de cette automaticité, en exigeant des jeunes qu’ils demandent à devenir Français pour être naturalisés.
« Tout enfant né en France de parents étrangers peut, à partir de l’âge de 16 ans et jusqu’à l’âge de 18 ans, acquérir la nationalité française à condition qu’il en manifeste la volonté », ont adopté les sénateurs, sur proposition de la sénatrice (Les Républicains, LR) des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer. Et ils ajoutent qu’un jeune ne peut acquérir la nationalité « s’il a été condamné à une peine égale ou supérieure à six mois d’emprisonnement ».
Elus de gauche, associations et syndicats dénoncent une « rupture avec la tradition républicaine ».
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-09 09:11:23
Le Bureau du Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF) au Congo, a organisé, mercredi 8 novembre 2023 à son siège D-34 rue Lucien Fourneau à Brazzaville, un atelier intitulée « Médias et droits de l’enfant », repartie en plusieurs modules dont le premier a été : « Les droits de l’enfant : réalité universelle », s’est déroulé en présence de M. Mbon Olomi Guejith, chef de Bureau planification à la Direction des Etudes et de la Planification (D.E.P) du Ministère de la Communication et des Médias, représentant le D.E.P, de Gauthier Ferran, Responsable Communication et Partenariats à l’UNICEF, de Stevie Ruchelle Sianard-Bidjoua, la chargée de la Communication, de M. Achille Olloy, de M. Roméo Mbengou, juriste et des participants des différents médias d’Etats, privés et en lignes de la capitale congolaise.
Cet atelier de formation des professionnels des médias à la promotion des droits de l’enfant, a donné l’opportunité d’une discussion sur les droits des enfants, le rôle des médias pour la réalisation de ces droits et les mécanismes à mettre en place dans le pays pour sensibiliser et agir en faveur de ces enfants. Un haut lieu de débats et d’échanges sur les objectifs et les résultats attendus de la série de formation. Un véritable moment de connaissance ce cet être humain, qu’est l’enfant, dans toutes ces dimensions et sa profondeur : un contenu qui englobe tous les aspects de la vie de l’enfant au Congo ; la situation de l’enfant au Congo ; les fondements juridiques des droits de l’enfant et la législation congolaise sur le droit de la presse au sujet des enfants.

De façon générale, un enfant est une personne de moins de 18 ans, l’UNICEF admet que cette notion de l’enfant arrive à l’âge de 24 ans. Tous les enfants, garçons ou filles ont ces droits, peu importe qui ils sont, où ils vivent, la langue qu’ils parlent, leur religion, ce qu’ils pensent, à quoi ils ressemblent, s’ils ont un handicap, s’ils sont riches ou pauvres, qui sont leurs parents ou leur famille et ce que ces derniers pensent ou font. Aucun enfant ne doit être traité injustement pour quelque raison que ce soit. Il bénéficie des mêmes droits que tout autre être humain vivant sur terre, sans exception aucune.

Stevie Ruchelle Sianard-Bidjoua dans son exposé a fait une présentation de la Convention relative aux droits de l’enfant. La Convention relative aux droits de l’enfant est un accord important signé par des pays qui ont promis de protéger les droits de l’enfant. Cette Convention explique qui sont les enfants, quels sont les responsables des gouvernements (c’est-à-dire les dirigeants du pays) en ce qui les concerne. Tous ces droits sont liés entre eux, sont aussi important les uns les autres et ne peuvent être retirés aux enfants. Ainsi, parmi les droits primordiaux, on peut citer : droit à la vie ; droit à une identité ; droit à l’éducation ; droit à la nationalité ; droit à la santé ; droit aux soins ; droit aux loisirs ; droit à la protection ; etc.
En effet, les fondements juridiques des droits de l’enfant reposent sur le droit : international ; régional et national. Cette présentation se base sur la Convention internationale des droits de l’enfant, la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant et le droit national congolais.
La Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) est un traité international adopté par l’Assemblée générale des Nations-Unies, le 20 novembre 1989 et entrée en vigueur en 1990 ; ratifiée par 197 états, sauf les USA (signée mais pas ratifiée), compte 54 articles et énonce les droits fondamentaux de l’enfant : loi commune de l’humanité pour tout ce qui a trait aux droits de l’enfant.
Les quatre principes fondamentaux de la CIDE (la priorité est donnée à l’intérêt supérieur de l’enfant) : la non-discrimination entre tous les enfants ; le droit à la vie, à la survie et au développement et le respect des opinions de l’enfant.

« Dans quelques jours, nous allons célébrer la journée mondiale de l’enfant, le 20 novembre précisément. Cette journée, c’est de rappeler, on va continuer chaque année, qu’on doit appliquer des droits pour nos enfants. Ces droits sont importants, ils doivent être respectés dans n’importe quel pays, dans n’importe quelle situation, n’importe quel contexte pour chaque enfant. Et pour nous, c’est une journée essentielle pour l’UNICEF, pour avoir dans cet interstice entre le Sommet des trois Bassins, où on a essayé de faire monter la voix des enfants. Vous savez, les changements climatiques, c’est pas qu’une question de l’affaire d’adultes, c’est le futur des enfants. On a des jeunes ici au Congo, qui savent ce qu’ils veulent, qui voudraient bien que les choses devraient changer pour que la question de l’environnement, d’avoir une éducation sur les changements climatiques, qu’ils prennent en compte sur les aspects climatiques. On a été mobilisé pour les appuyer, je pense que c’est une graine qui a été semée, et on va voir ce que ça va donner. Donc, c’est une période assez particulière pour l’UNICEF, afin d’avancer cette question des droits des enfants, sur les aspects du changement climatique, sur les aspects de leur protection. A propos, on a entendu des histoires où on a vu que la protection, le respect des enfants étaient bafoués d’une façon dramatique. Et ça, on a la chance, aux travers de notre rôle, de nos métiers, de pouvoir faire une différence. Cette formation est la toute première, et on a prévu quatre (4) autres formations, qui garderaient le caractère interactif pour une meilleure et large perception de ces droits de l’enfant », a affirmé Gauthier Ferran.
Pour sa part, le représentant du Ministère de la Communication et des Médias, M. Mbon a émis une intention bénéfique en ce qui concerne la formation des professionnels des médias.
« L’Eta doit également accompagner des telles initiatives, dans le cadre de la formation permanente et continue des journalistes, afin d’aider les professionnels des médias à s’approprier de certaines notions basiques sur la vie et les droits de l’enfant », a-t-il vivement souhaité.
Par conséquent, cet atelier de formation a eu pour objectif de renforcer les capacités des acteurs des médias dans la promotion des droits de l’enfant ; spécifiquement, pour informer les acteurs des médias sur les lois régissant les droits de l’enfant et encourager les acteurs des médias à utiliser et vulgariser l’information reçue dans leurs organes (structures).
Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-09 08:36:07
Au terme de la visite des zones agricoles protégées (ZAP), ce mercredi 8 novembre 2023, dans le département de la Cuvette (nord), le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, se dit satisfait de l’adhésion massive des populations rurales à son mot d’ordre sur l’autosuffisance alimentaire et la production pour que les Congolais ne dépendent pas d'autres peuples en ce qui concerne leur alimentation.
En lançant sa campagne électorale pour la présidentielle le 5 mars 2021, le candidat Denis Sassou N'Guesso, devant une grappe de militants rassemblée au rond-point Lumumba dans le 1er arrondissement en plein cœur de Pointe-Noire, avait promis faire la promotion de l'agriculture à l'échelle nationale en revenant et en insistant sur la dépendance du pays vis-à-vis de l'extérieur en matière de denrées alimentaires qui devra être corrigée car le Congo importe chaque année plus de 700 milliards C.F.A de produits alimentaires. C’est énormissime !
Au Congo-Brazzaville, la rente pétrolière a tendance à baisser. Dans ce contexte, Denis Sassou N’Guesso entend faire passer le message de la diversification de l’économie pour sortir du tout-pétrole. L’agriculture pourrait être une solution idoine, mais ce secteur a été délaissé pendant des années et le pays importe plus de la moitié de l’alimentation de ses habitants.
Les conditions climatiques sont très favorables au développement de l’activité agricole au Congo. Le climat chaud et humide où alternent saisons sèches et saisons des pluies offre au pays un fort potentiel agricole.
Tout pousse. Jetez une graine, le lendemain vous aurez un fruit.
En septembre 2019, Denis Sassou N’Guesso, a relevé, lors du Conseil des ministres, que notre pays, qui dispose d’environ 10 millions d’hectares de terres fertiles et bénéficie de conditions climatiques et géographiques pourtant favorables, n’exploite ces atouts que pour une part très insuffisante.
Aujourd’hui, sur les étals des commerçants, les fruits et légumes sont pour la plupart importés de l'étranger.
Afin de remédier à cet état de fait, le chef de l’Etat avait invité le gouvernement à soumettre à l’examen et adoption du Conseil des ministres, et ce dans les meilleurs délais, un plan de relance globale de l’agriculture congolaise.
Les problèmes que rencontre le Congo dans le domaine agricole sont ceux de nombreux pays africains. Ces pays sont victimes d’une faible productivité et de l’insuffisante compétitivité de leur agriculture.
Faute de pouvoir résister à la concurrence des importations de produits agro-alimentaires en provenance des pays où l’agriculture est déjà grandement moto-mécanisée, de nombreux paysans quittent leurs villages d’origine et migrent vers les villes.
Certes, nos agricultures souffrent de devoir être pratiquées dans des conditions agro-écologiques très contraignantes ; mais les solutions techniques ne manquent pas cependant pour les surmonter avec succès et les paysanneries ont déjà maintes fois fait preuve d’un grand savoir-faire en la matière.
Contrairement à une idée encore très largement partagée, ce n’est pas nécessairement en ayant recours à son tour à la motorisation de leur agriculture que les paysans africains pourront facilement combler leur retard de productivité. Le risque est en effet de substituer purement et simplement des machines à la main-d’œuvre sans que celle-ci ne puisse trouver du travail rémunérateur.
Le plus important serait plutôt de faire en sorte que nos paysans aient les moyens et l’intérêt de réorienter à leur profit les cycles biochimiques de l’eau, du carbone, de l’azote et de maints éléments minéraux, dans le cadre de systèmes de culture et d’élevage étroitement associés et respectueux des grands équilibres écologiques.
Notre pays doit viser la sécurité nutritionnelle et l’autosuffisance alimentaire.
En février 2023, Denis Sassou N’Guesso a instruit le gouvernement, lors du Conseil des Ministres au Palais du Peuple, de procéder à l’entretien des pistes agricoles et rurales, voies de communication absolument essentielles à l’intérieur de notre pays.
Pour ce faire, le gouvernement doit étudier les modalités d’abondement (une aide financière complémentaire) du Fonds routier.
Partout, les paysans congolais peinent à évacuer leurs produits agricoles vers les centres de consommation. Cette situation est due au mauvais état des routes de desserte agricole.
Le gouvernement doit donc mettre en place les moyens pour encourager les grands investissements et pour aider les petits producteurs car le problème est d’abord celui de l’encadrement et du financement. Il faut favoriser un accès aux entrants, aux marchés et aux technologies.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-08 23:11:33
Sous le patronage du ministre d'État Pierre Mabiala, chargé des Affaires foncières et du domaine public, une cérémonie portant affectation de terrain pour utilité publique, a eu lieu le 08 novembre à Brazzaville. Le Ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo ainsi que le Ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Denis Cristel Sassou Nguesso ont pris part à cette cérémonie à laquelle étaient également conviés quelques membres du Haut commandement militaire.
Par cette remise de documents au Ministre Charles Richard Mondjo, le Ministre Pierre Mabiala a officialisé l'affectation au ministère de la Défense nationale d'un terrain d'une superficie de 4 hectares.

Les procédures de concession de l’espace où devra être implantée l’usine de fabrication des uniformes sont conformes au code du domaine public de l’Etat, aux principes généraux du domaine foncier, à l’aménagement du territoire, aux règles d’occupation des terres et d’attribution des terrains et au code d’urbanisme.
« La confection des uniformes a été décidée et l’acte de la concession avait été examiné et approuvé en conseil des ministres. Le président de la République et le Premier ministre avaient aussi acquiescé cette libéralité par un décret d’affectation. Deux procès-verbaux ont été signés et remis respectivement aux ministres, l’un pour le ministère de la Défense nationale et l’autre pour le ministère de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé », a déclaré le ministre d’Etat, Pierre Mabiala.
Sur ce terrain, sera érigée une unité de production de tenues des forces publiques. Cette unité sera développée par la société Afritex.

Le ministre Denis Christel Sassou Nguesso, a indiqué que « ce projet est à la fois le fruit d'une collaboration interministérielle et d'un partenariat public-privé.

Il reflète la détermination du gouvernement à doter nos forces du respect et de la dignité qu'elles méritent, par des tenues confectionnées sur notre terre, gage de qualité et de fierté nationale ».

Le ministre a par ailleurs précisé que cette unité confectionnera des tenues pour les forces armées, la gendarmerie nationale, la police et les forces paramilitaires notamment les unités des Eaux et forêts. Cette unité devrait être opérationnelle dans un délai d'un an.

Le ministre de la Défense Charles Richard Mondjo a exprimé sa satisfaction pour cette l'initiative qui va contribuer à améliorer la présentation des forces de l'ordre à travers des uniformes adéquats, reflétant ainsi une image rassurante et professionnelle devant le peuple congolais.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-08 23:02:49
Bruno Fuchs, député MODEM du Haut Rhin, a partagé à la rédaction des Echos du Congo-Brazzaville, son avis sur la Françafrique suite au vote par la Commission des Affaires Étrangères d’un rapport de mission d’information parlementaire sur les relations entre la France et l’Afrique.
Le député établie les responsabilités, pointe l’attitude paternaliste de la France et fait des propositions pour avancer vers des relations seines entre la France et l’Afrique dans un monde globalisé. Lecteur !
L’état des relations entre la France et l’Afrique fait suite à 30 ans de politique non maîtrisée nous conduisant progressivement à subir les événements, à être « en réaction ».
Depuis 20 ans les Présidents successifs ont annoncé vouloir mettre un terme à la « France-Afrique » sans y parvenir. C’est paradoxalement aujourd’hui alors que nous n’avons jamais été contesté avec autant de véhémence que nous avons le plus de chance d’y arriver.
Mais pour cela il faut complètement changer notre logiciel.
Globalement, les Français sont plutôt aimés en Afrique, et nous aurions tort de penser que les africains ne veulent plus de la France, en revanche, il est évident qu’ils veulent d’une France autrement, qu’ils demandent une autre politique à la France, d’autres attitudes des français.
Et de fait, un fossé semble s’être creusé entre la France et l’Afrique.
D’un côté, nous avons ne nombreux avantages comparatifs et nous apportons bien plus que les Chinois, Russes, ou Américains en matière de santé, de préservation de la biodiversité, de défense de la parité ou de la promotion de l’entrepreneuriat africain. Et depuis 2017, sous l’impulsion du Président Macron, nous avons amorcé un travail sur le passé, doublé le montant de notre aide au développement, entrepris un processus de restitution d’œuvres d’art, ou encore marqué une forte évolution du Franc CFA.
De l’autre côté, tout une série de pratiques n’ont pas évolué et donnent l’impression que la France n’a pas pris la juste mesure d’une très rapide évolution de l’Afrique, ou des Afriques devrions nous dire.
S’il ne faut pas dramatiser et généraliser l’expression du désenchantement, en Afrique non francophone ce sujet n’existe pas et notre image est globalement très bonne, il nous faut agir d’urgence pour éviter un risque de contagion et de perte de confiance vis à vis de l’influence de la France.
Aujourd’hui, 33 ans après le discours de La Baule de François Mitterrand, les Africains ne savent plus ce que fait la France en Afrique, pour quoi elle est là, quels intérêts elle défend.
Il est vrai que dans certaines situations nous donnons l’impression de défendre la démocratie, dans d’autre de défendre nos intérêts, dans d’autres de vouloir sauver le monde.
De poids deux mesures, agenda caché, nos positions sèment le doute et la confusion.
Première priorité, il nous faut redéfinir une offre stratégique qui permette une lecture claire partagée et sans ambiguïté de notre action.
Il nous faudra supprimer tous les « irritants » sans lesquels la relation ne pourra pas retrouver la confiance : politique des visas, attitudes paternalistes, double standard, ou encore solder notre passé si difficile à dépasser d’un côté comme de l’autre.
Enfin il nous faudra transformer notre organisation pour répondre mieux aux besoins.
Voilà l’ambition avec laquelle Bruno Fuchs, Député Modem du Haut-Rhin et Délégué général de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie, a co-rapporté avec Michèle Tabarot, Députée Les Républicains des Alpes Maritimes , cette mission d’information sur les relations entre la France et l’Afrique pour le compte de la Commission des Affaires Étrangères.
PRINCIPALES RECOMMANDATIONS PRÉCONISÉES PAR BRUNO FUCHS
Ces mesures ne sont pas exhaustives et appellent à une mise en œuvre dont le détail est précisé en fin de rapport.
A/ Retrouver de la cohérence et de la lisibilité dans notre action
1. Proposer une offre stratégique claire et ambitieuse
• Mieux piloter les politiques publiques en créant un grand Ministère des Partenariats et de l’Afrique
• Impliquer les citoyens dans le débat sur l’Afrique et de fait associer étroitement le parlement
B/ La France « autrement » : en finir avec les irritants
• Arrêter le double-standard et clarifier la doctrine de conditionnalité démocratique de la France
• Changer radicalement de politique de délivrance des visas tout en conservant la maitrise des flux et Restaurer la pleine compétence du Ministères des Affaires Étrangères sur cette question
• Achever la réforme du Franc CFA
• Éradiquer les comportements paternalistes et condescendants que nous maintenons exclusivement avec l’Afrique francophone
C) Mieux piloter notre action, la rendre plus efficace
• Faire de l’Aide au développement le ressort de notre stratégie d’influence
• Assumer clairement le pilotage politique de l’AFD, qui passe donc sous tutelle du Ministère des Partenariats et de l’Afrique
• Changer le nom de l’AFD : appelée « France Partenariats »
9) Faire des ambassadeurs de vrais « chefs de file », ayant réelle et totale autorité sur l’ensemble des prérogatives et compétences (Consulat, AFD, DG trésor, BPi France etc) pouvant recruter et composer lui-même ses équipes rapprochées et les évaluant.
10) Nommer plus de diplomates afro-descendants
11) Miser sur le développement économique et sur les investissements
12) Déployer une stratégie performante de communication et de lutte contre la désinformation.
Bruno Fuchs, Député Modem du Haut-Rhin
Créé le 2023-11-08 21:38:44
Des scanners à rayon X sont opérationnels au port autonome de Pointe-Noire. Dénommé Full et Fast scanning, ils vont permettre de regarder le contenu d’un conteneur sans nécessairement l’ouvrir. C’est le résultat de la convention signée entre le ministère en charge de l’Economie et la société Global Access Congo pour une durée de 15 ans.
Si l’ancien scanner prend 5 à 7 minutes pour le traitement d’un conteneur sur un total de 150 le jour, le full scanning de la société Global Access Congo dorénavant opérationnel au port autonome de Pointe-Noire, n’en fait que deux secondes pour scanner avec une capacité de 150 conteneurs par heure.
Au passage d’un conteneur, un autre service dit d’analyse installé en dehors du port, reçoit aussitôt les images pour en déduire en moins de 30 secondes, tout le contenu.
Au nombre de deux, ces scanners fixes et mobiles ont été visités le 2 novembre 2023, par la délégation composée des syndicats patronaux, la chambre de commerce de Brazzaville, le secrétaire permanent du conseil national de concertation, facilitateur du dialogue entre les secteurs Public-Privé.
Bien qu’ils soient installés selon la convention signée entre la société Global Access et le gouvernement congolais pour une durée de 15 ans, ces scanners full et fast présentent des avantages significatifs.
L'œuvre de la société Global Access apporte selon les témoignages, la sécurité, fiabilité, et raccourci le temps de sortie de conteneurs.
Elle est également un gagne-pain pour de nombreux Congolais employés de la société.
Après avoir effectué un tour d’horizon dans le champ d’action de Global Access afin de s’en rassurer de la sécurité, fiabilité, le patronat congolais qui, au travers des plaidoyers auprès des autorités compétentes, milite pour l’opérationnalisation de ce scanner au port autonome de Pointe-Noire.
A noter que l'opérationnalisation de ce scanner qui entre autres favorise l'accroissement des recettes douanières, pourrait améliorer le positionnement du Congo dans le classement Doing Business.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-08 12:24:09
Le Président togolais, Faure Gnassingbé est arrivé, mardi 7 novembre 2023, à Oyo dans le département de la Cuvette (nord), pour une visite de travail.
Il a été accueilli à sa descente d’avion, à l’aéroport international d’Ollombo, par son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.
Les présidents Denis Sassou-N’Guesso et Faure Faure Essozimna Gnassingbé ont eu un premier échange au salon présidentiel de l’aéroport, avant de les poursuivre en tête-à-tête à Ngolodoua et à Oyo.
Aucune déclaration n’a été faite à l’issue de cette série d’entretiens entre les deux chefs d’Etat.
Néanmoins, les discussions entre les Présidents congolais et togolais renseignent sur l’excellence des relations d’amitié et de coopération existant aussi bien entre les deux pays qu’entre les deux chefs d’Etat.
Ainsi, il n’est pas exclu que les deux hommes d’Etat aient abordé des questions relatives à la coopération bilatérale, sans oublier de nombreuses questions d’actualité sur les plans continental et international.
Le président Denis Sassou-N’Guesso n’a pas manqué de faire le point à son hôte sur la tenue réussie et les conclusions du 2e sommet des trois Bassins forestiers tropicaux, organisé à Kintélé du 26 au 28 octobre dernier. Le togolais n’ayant été présent à ce rendez-vous ‘’historique’’ dont l’objectif a été, pour ces les pays de ces trois bassins de parler d’une seule voix lors de la COP 28, prévue à Dubaï, à la fin de ce mois de novembre.
Les deux Présidents ont, probablement, évoqué la situation politique et sécuritaire sur le continent ainsi que les questions internationales d’intérêt commun. Les derniers développements de l’actualité dans le monde n’ont, certainement pas, laissé indifférents ces deux dirigeants qui sont attachés à la paix.
L’excellence des relations d’amitié et de coopération entre le Congo et le Togo donne à chacune des rencontres des deux chefs d’Etat, l’occasion de les marquer du sceau de leur engagement à les redynamiser dans l’intérêt mutuel des peuples congolais et togolais.
Il faut préciser que cette visite officielle du Président togolais à Oyo n’est pas une première.
La dernière visite du Président Faure Gnassingbé à Oyo remonte au mois de novembre 2021.
Les deux Chefs d’Etat avaient visité le Musée Kiebe-Kiebe inauguré officiellement le 9 mars 2017 au village Ngolodoua (nord) par le numéro un congolais en présence de l’ex président malien de 1992 à 2002 et président de la Commission de l’Union africaine jusqu’en 2008, Alpha Oumar Konaré.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-08 10:58:00
Il se tient à Brazzaville du 7 au 16 novembre 2023, la 4e session ordinaire de la Commission Nationale de Transparence et de Responsabilité dans la Gestion des Finances Publiques (CNTR). La cérémonie d’ouverture, qui s’est déroulée ce jour 7 novembre, dans la salle de conférence de Mikhaël’s hôtel de Brazzaville, a été présidée par M. Joseph Mana Fouafoua, président de la CNTR, en présence de son vice-président, Ontsouka, du Rapporteur-trésorier, Alphonse Oko, des commissaires puis d’autres membres de l’institution.
Réunit au mois d’août dernier en session extraordinaire, ce, en vue d’examiner des questions urgentes liées à son fonctionnement, la Commission Nationale de Transparence et de Responsabilité dans la Gestion des Finances Public (CNTR), conformément aux dispositions des textes règlementaires en sa 4e session ordinaire dite administrative.
Prenant en premier la parole, le Rapporteur-Trésorier, Alphonse Oko a tenu à rappeler une des dispositions du règlement intérieur et la situation de récession économique dans laquelle se trouve le Congo, notre pays.
« Conformément à son règlement intérieur, la CNTR tient chaque année deux (2) sessions ordinaires. Cette session, qui s'ouvre ce jour 7 novembre 2023, la quatrième du genre, se tient dans un contexte économique et social national marqué par : le redressement de la situation économique ; la poursuite des négociations avec le Fonds monétaire international(FMI) devant aboutir à des facilités budgétaires et le basculement progressif de nos administrations publiques du budget dit de moyens vers le budget-programme. Les ressources publiques étant limitées, leur utilisation efficiente est une condition nécessaire à la réussite de l’action publique. Cette réussite exige une obligation de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques », a souligné le Rapporteur-trésorier.
« Huit (8) points figurent à l'ordre du jour de cette 4e session ordinaire, dite administrative, de la CNTR, qui s'ouvre ce jour, à savoir : Vérification des présences ; Examen et adoption du projet l'ordre du jour ; Examen et adoption du projet de calendrier de déroulement des travaux ; Répartition des affaires par groupe de travail ; Examen et adoption du projet de rapport de la 1ère session extraordinaire du 8 août 2023 ; Compte rendu des activités du bureau pendant l'intersession ; Examen des rapports de mission des sous-commissions techniques : Mission d'enquête sur la mobilisation des ressources de la caisse d'assurance maladie universelle (CAMU) de 2019 à 2022 ; Mission d'information sur la gestion financière du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) et Examen et adoption du rapport du groupe de travail chargé de la relecture du règlement intérieur de la CNTR », a ajouté et précisé Alphonse Oko.
Alors que de son côté, le président Joseph Mana Fouafoua a interpelé les membres de la CNTR et à attirer leur attention sur les résultats de ces enquêtes : « Au moment où nous nous réunissons, nous devrions avoir en conscience que le parlement de notre pays est en session dite budgétaire en vue d'examiner entre autres dossiers, la loi de règlement de l'exercice 2022 accompagnée du rapport de la Cour des Comptes et de Discipline Budgétaire, le projet de loi de finances 2024 et divers autres documents à caractères économiques et financiers d’importance qui intéressent au plus haut point de notre institution. Nous aurons à nous prononcer sur les rapports de missions d'enquêtes suivantes : Ressources destinées au fonctionnement du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) ; Mobilisation des ressources de la Caisse d'Assurance Maladie Universelle (CAMU ; je vous convie en conséquence une fois encore à plus d'abnégation et de clairvoyance dans l'analyse des dossiers soumis à votre examen », a exhorté Joseph Mana Fouafoua.
Outre les deux dossiers évoqué par le président, il est utile de poursuivre les investigations sur la question des ressources relatives à la lutte contre le corona virus COVID-19, par l'audition de certaines personnes impliquées dans la chaine des recettes et dépenses.
Cependant, l'on ne saurait ignorer la responsabilité individuelle des personnes responsabilisées pour la gestion des finances publiques dans cette affaire. A ce propos, le rapport définitif de la CNTR est bouclé et sera soumis pour avis contradictoire aux départements ministériels visés, et ce, avant publication. De même, une mission d'information a été diligentée auprès de la Direction (ACI). Les premiers constats sont tels qu'il est nécessaire de procéder à un audit approfondi de la chaine des dépenses et recettes de cette agence dont la transparence la responsabilité et la redevabilité sont mises à mal. Là encore, nous envisageons d'en parler avec le ministre de tutelle avant d'aller plus loin.
Par ailleurs, la CNTR est actuellement en mission pour contrôler la gestion financière de la Caisse de Retraite des Fonctionnaires d'une part, d'autre part des collectivités locales décentralisées de notre pays et d'une autre part, du Fonds National pour l'Employabilité et l'Apprentissage (FONEA) ainsi que le Fonds National pour la Promotion et le Développement des Activités Physiques et Sportives. Les rapports de ces missions en cours seront présentés à la prochaine session ordinaire budgétaire de mars avril 2024.
Pour rendre ses actions plus visiblisibles, la CNTR compte sur l'accompagnement multiforme des institutions de la République, des partenaires au développement, de la presse, de la société civile et de la population toute entière. Elle est ainsi dotée d’un web : www.cntr.cg, d’un numéro vert : 47.48 et d'une adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., pour interagir avec toutes les composantes sociales afin de garantir meilleure transparence dans la gestion des finances publiques de notre pays non sans perdre de vue le basculement imminent de la gestion du budget de l'état du mode des moyens à celui de mode des résultats. Au demeurant, cette importante réforme devrait conforter et inciter à s’impliquer davantage dans l'application rigoureuse du code de transparence dans toute la sphère nationale. Joseph Mana Fouafoua, a également félicité le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence M. Denis Sassou Nguesso et le gouvernement pour l'organisation réussie du Sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux de la planète, tenu du 26 au 28 octobre derniers, à Kintélé.
« Nous pouvons nous réjouir des principaux objectifs qui visent à construire une coalition mondiale pour accélérer la transition énergétique et renforcer la collaboration entre ces trois bassins forestiers reconnus comme des grands poumons de la planète. C'est là, un réel motif de fierté pour notre pays », a conclu le président de la CNTR.
A noter que la Commission Nationale de Transparence et de Responsabilité dans la Gestion des Finances Publiques a été créée pour contribuer à l’amélioration de la bonne gouvernance des finances publiques en République du Congo.
Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-08 10:25:31