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Les sociétés de monopole qui fournissent l’eau et l’électricité au Congo, ont ceci en commun, qu’elles exigent de leurs clients, une pénalité de retard quand la facture n’est pas réglée à terme échu. Cette pénalité est définie comme un frais engagé à partir du jour de dépassement de la date de règlement. Ce qui n’est nullement le cas, car la pénalité de retard qui se voudrait une mesure dissuasive visant à encourager le respect des délais de paiement, alourdi bien au contraire la facture qui finalement devient difficile à payer. Daniel Mboungou Mayengué, enseignant et homme des médias à la retraite, interpelle les sociétés auteurs de cette pratique, ainsi que les pouvoirs publics, face à une pénalité qui pénalise davantage le citoyen pourtant désireux de s’acquitter de ses factures, mais dont la modicité des moyens ne permet pas de le faire dans les contraintes de temps édictées par le fournisseur de service. Voici son texte intégral.
« Il y a quelques mois, j'ai félicité l'Energie Électrique du Congo à travers la Page Officielle Facebook de son Ministère de tutelle pour le changement positif que j'ai constaté ces derniers temps dans la fourniture de l'électricité à Brazzaville.
Mais aujourd'hui, je déplore une mauvaise pratique qui s'est installée au sein de cette entreprise.
Ce matin, vers 8h, je suis moi-même allé payer ma facture d'électricité, mais j'ai été "choqué", comme dirait mon confrère Adrien Wayi, lorsque la caissière m'a exigé le paiement d'une pénalité de 5.000frs, à cause d'un retard d'un ou de deux jours. Je lui ai dit que "Je ne payerai pas cette pénalité parce que c'est une très mauvaise pratique au détriment des clients de l'EEC que nous sommes.
Je lui ai dit "Lorsque vous payez les frais de scolarité de vos enfants avec un retard, l'école vous exige t-elle le paiement de pénalités?
Et lorsque vous vous réabonnez à Canal Horizon avec un retard vous exige t-on le paiement de pénalités?"
Ce que j'ai aimé chez cette caissière, c'est qu'elle restée calme, sans mot dire, face à un client visiblement fâché. Mais peut -être se disait-elle en son for intérieur "Ce client a raison".
Réfléchissons ensemble un instant. L'EEC n'est pas un bailleur de fonds pour agir de la sorte.
Que deviendrait ce pays si tous les fournisseurs de services faisaient à leurs clients ce que L'EEC fait aux siens ?
Que deviendraient les locataires, par exemple, si les propriétaires des maisons en location copiaient le mauvais exemple de l'EEC?
Au nom des clients de l'EEC, je lance un appel au gouvernement du Premier Ministre Anatole Collinet Makosso afin de mettre purement et simplement fin à cette pratique, car c'est un très mauvais exemple que les autres fournisseurs de services pourraient suivre à travers tout le pays.
Les souffrances financières des populations devraient être soulagées et non exacerbée. »
Rappelons que la mesure reprend une disposition légale et contractuelle du code du commerce français. Elle est restée en l’état et jamais le législateur congolais n’y a apporté de modification, en fonction des réalités locales et du coût de la vie.
Peut-être est-il temps pour le gouvernement, les députés et sénateurs congolais de se pencher sur cette question, pour le bien-être des congolais, obligés parfois de dépenser en pénalités, des sommes qui auraient pu servir à des dépenses vitales.
Texte reproduit avec la gracieuse autorisation de Daniel Mboungou Mayengué (Le chapô et les commentaires sont de la rédaction)
Créé le 2023-10-19 11:09:37
Ne Muanda Nsemi, député honoraire et leader du mouvement Politico-religieux Bundu Dia Mayala, est décédé mercredi 18 octobre 2023 à Kinshasa, de suite d’une longue maladie.
La République Démocratique du Congo est en deuil. Zacharie Badiengila plus connu sous le nom de Ne Muanda Nsemi, figure emblématique du mouvement politico-religieux Bundu Dia Mayala, est décédé mercredi 18 octobre 2023 à Kinshasa.
Ne Muanda Nsemi occupait le poste de député honoraire. Il souffrait depuis plusieurs mois d’une longue maladie, selon ses proches.
Sous le leadership de Ne Muanda Nsemi pendant des décennies, le Bundu Dia Mayala s’est imposé comme une organisation religieuse en RDC, défendant notamment les valeurs traditionnelles du peuple Kongo.
Né en 1946 dans la province du Kongo Central, Ne Muanda Nsemi avait fondé le Bundu Dia Mayala en 1970, prônant un discours patriotique et nationaliste.
Le mouvement a connu son apogée dans les années 1980-90, ralliant des milliers de membres à travers le pays.
Ne Muanda Nsemi siégeait également à l’Assemblée nationale de la RDC. Ses prises de parole étaient une véritable école.

Plus récemment, Ne Muanda Nsemi avait décidé de rejoindre la plateforme politique de la majorité présidentielle, Union Sacrée de la Nation.
Depuis de nombreux mois des rumeurs circulaient sur son état de santé qui s’était dégradée. Il est décédé le mercredi 18 octobre 2023 à Kinshasa. Il était âgé de 77 ans.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-18 16:47:09
La Chine qui est devenue la première puissance économique mondiale est surtout un pays dont l'ouverture sur le monde se manifeste par des projets publics et privés de très grande envergure. Partout dans le monde, les entreprises chinoises opérant dans de nombreux domaines sont devenues des symboles de cette ouverture économique de la Chine. Mardi 17 octobre 2023, à Pékin, le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso et les investisseurs chinois, ont fait le point sur la coopération bilatérale, dans le cadre du partenariat stratégique global, avant de se projeter vers l'avenir. Une seule consigne, accélérer le développement de l’économie congolaise pour booster la croissance et créer des emplois pour les jeunes congolais étranglés par le chômage.
Denis Sassou N’Guesso s'est entretenu, tour à tour, avec les patrons des entreprises Exim Bank, CRBC, Huawei, China State Engineering Corporation, CRCC et CAD Fund (fonds d'investissement sino-africain).

Parmi les sujets discutés figuraient, entre autres : le financement des projets terminés et en cours (avec Exim Bank), la réalisation du pont sur la Sangha et l'extension du viaduc jusqu'aux Tours jumelles (avec CRBC), la mise en œuvre de la troisième phase du projet de couverture nationale en télécommunications (avec Huawei).
La réparation de la Route nationale N°2 a figuré parmi les sujets abordés avec l'entreprise China State Engineering.
Le projet de réhabilitation de notre chemin de fer a également été au menu des échanges, cette fois-ci avec China Railway Construction Corporation (CRCC).
Le Président Denis Sassou N’Guesso a demandé que ce dernier soit accéléré en vue de la bonne marche de l'économie congolaise.

Le vieillissement des infrastructures et les investissements trop faibles inquiètent les congolais qui se déplacent au quotidien sur la ligne Pointe-Noire - Brazzaville longue de 510 km. Les boulons, les rails du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) ne sont plus sous surveillance renforcée après plusieurs déraillements. Tous les bâtiments sont quasiment en ruines et très délabrés. Des agents travaillent dans des conditions difficiles.
Et le numéro un congolais ne veut plus attendre et laisser le CFCO continuer à se dégrader.
Pour Denis Sassou N’Guesso, la réhabilitation de la ligne Pointe-Noire-Brazzaville est une plus value importante pour l'économie nationale.
La réhabilitation du chemin de fer Congo-océan (CFCO), c’est donc le projet prioritaire du Chef de l’Etat en Chine.
Enfin, le Président de la République a reçu une société qui s'intéresse à l'exploitation dans le domaine des potasses dans notre pays afin de discuter de la mise en œuvre de cet ambitieux projet.
Il sied de noter que ces rencontres, qui ont donné lieu à des discussions très fructueuses, se sont tenues en marge du troisième forum de "la Ceinture et la Route" pour la coopération internationale auquel prend part le Chef de l'État congolais, à l'invitation de son homologue chinois.
Un bon signe pour les rélations entre Pékin et Brazzaville. Et une victoire de plus pour Denis Sassou N'Guesso qui met depuis longtemps sa diplomatie au service du développement de son pays.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-18 15:22:10
Le Rotary Club Brazzaville Libota a procédé samedi 14 octobre 2023, à la remise officielle du mur de clôture érigé dans l’enceinte de l’école primaire Rigobert Ngouolali, afin de séparer le préscolaire du primaire avant de faire don de quelques matériaux didactiques de première nécessité tels : des boîtes de craies et des petites chaises pour enfants du jardin.
La cérémonie a eu lieu en présence de la directrice de Cabinet, Mme Régine Tchicaya Oboa, représentant le ministre de tutelle, de Mme l’administrateur-Maire du 9e arrondissement, Victorine Ida Gampolo, de la présidente du Rotary Club Brazzaville Libota, Mme Yvette Ambendet, de l’élu local de la circonscription, Parfait Romuald Iloki, du DDEPPSA, Alain Claude Dangouama, du Directeur des Examens et Concours de l’enseignement général, Damien Madiki, de Mme l’inspectrice, cheffe de la circonscription scolaire de Djiri, du président de l’APEEC de l’arrondissement 9 Djiri, de quelques parents d’élèves puis, des élèves rassemblés.

Après l’opération de salubrité et la réfection E des latérites organisée la veille de la rentrée scolaire, le Rotary Club Brazzaville Libota a, une fois encore, volé au secours de l’école congolaise et des élèves de la place en procédant à la remise aux autorités ministérielles et scolaires d’un mur de clôture construit dans l’enceinte de l’école, pour séparer la maternelle et le primaire. L’Association a également repeint les salles de classes, pour la propreté et la beauté de l’environnement d’apprentissage.

Prenant la parole en premier, le représentant de l’APEEC de Djiri a remercié les donateurs de ce geste combien louable, pour les jeunes enfants de cette école, qui désormais, apprendrons dans les conditions meilleurs, paisibles et adéquates.

Ensuite, Mme l’Inspectrice, la cheffe de cette circonscription scolaire a au nom de sa circonscription rendu hommage à la volonté et à l’attention du Club Rotary Libota pour cette œuvre caritative à l’endroit de dette école de sa circonscription. « Je remercie le Rotary Club Brazzaville Libota pour cette donation à l’endroit du système éducatif congolais. Et puis, nous émettons le souhait de vous encourager dans cette lancée », a-t-elle formulé.
Enfin pour sa part, Mme Yvette Ambendet, au nom du Rotary Club Brazzaville Libota, a de prime abord émis la gratitude envers les donateurs et partenaires : AOGC et les Assurances Générales du Congo, pour la réalisation de cette action. « L’eau et l’assainissement, l’alphabétisation et l’éducation de base font partie des sept (7) axes stratégiques du Rotary international. Notre action au profit de cette école s’exprime dans ces actes. Le Rotary Club Brazzaville Libota à travers cette action a voulu apporter de l’eau pour permettre aux élèves de s’abreuver régulièrement sur place », a-t-elle précisé.

Outre le mur et le point d’eau Rotary Club Brazzaville Libota a également aménagé un air de jeu pour les enfants du préscolaire, et a aussi installé un portail métallique pour la sécurisation des lieux.
L’entretien et la bonne tenue des ouvrages est de mise pour les bonnes conditions d’apprentissage des enfants.
Par ailleurs, pour expliquer le sens de cette réalisation, donc de cette donation, la représentante du Rotary Brazzaville Libota a signifié le but de ladite action. « Cette cérémonie concerne la livraison du premier module d’un projet pluriannuel, qui se poursuivra dans les jours avenirs. Ce faisant, le Rotary Club Brazzaville Libota s’inscrit dans l’idéal du Rotary qui est de servir d’abord. Notre objectif est de : Renforcer les capacités des collectivités à proposer une éducation de base ; réduire les inégalités entre les, en matière d’éducation ; améliorer l’alphabétisation des enfants et les adultes », a souligné Mme Yvette Ambendet.
Rappelons que, tous ces travaux ont été réalisés sur fonds propres, avec l’appui des partenaires, AOGC et AGC. Ont ainsi coûté une bagatelle de 10.000 dollars, soit près de six (6.000.000) de Francs CFA. « Quand on aime, on ne calcule pas », dit l’adage.
Malgré le peu de moyens dont ils disposent, les hommes et les femmes du Rotary, grâce à l’appui de leurs partenaires sont plus qu’engagés que déterminés pour créer l’espoir et améliorer les conditions de vie dans les collectivités.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-18 13:57:20
Pour cette rentrée scolaire 2023-2024, le CEG Pierre Lountala de la capitale de l’or vert accueille un nouveau Directeur en la personne de Ludovic Maxime Maboulou. Après quelques années de chef d’établissement à Kimongo, le natif d’Ivarou et ancien élève du lycée de Mossendjo surnommé dans les années 90, de « Village Abandonné » par son premier proviseur Pierre Djestone Nkou, connaît bien la ville préfecture du Niari (sud).
Ludovic Maxime Maboulou, rompu à la tâche, a adhéré au principe du Président congolais, Denis Sassou N’Guesso : ''faire beaucoup avec peu''.
Il remercie particulièrement le Ministre congolais de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou pour cette mutation.
Après avoir pris ses repères depuis quelques jours, il aborde sereinement cette rentrée scolaire et se dit confiant pour améliorer le niveau des élèves et inscrire le CEG Pierre Lountala sur la liste des meilleurs établissements scolaires du Niari et du Congo.
Le collège Pierre Lountala a été créé en 1987 sur initiative de la population de Dolisie. Il était constitué au début d’un bâtiment comportant 4 salles de classe et un bloc administratif.
Quelques années après, l’Etat a poursuivi son aménagement. Il totalise aujourd’hui 8 salles de classe, pour 16 classes pédagogiques.
Le nombre d’élèves est en forte augmentation passant de 1 901 élèves pour l’année scolaire 2013-2014 à 2 639 inscrits au 31 décembre 2015.
Depuis 2013, ce collège est le plus fréquenté de Dolisie et ceci malgré l’insuffisance des infrastructures.
Au regard des statistiques, l’ajout d’un bâtiment de 3 salles de classe réduira les effectifs des élèves par classe de 119 à 86, la norme étant de 47 élèves ; les classes pédagogiques passeront de 16 à 22. La situation sera améliorée mais restera critique.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-17 14:33:05
« Les meilleures choses qui arrivent dans le monde de l’entreprise ne sont pas le résultat du travail d’un seul homme. C’est le travail de toute une équipe », disait Steve Jobs. Tous les touristes et congolais de France sont unanimes aujourd’hui, les conditions d’accueil se sont globalement améliorées à l’Ambassade du Congo à Paris. Tout est réglé comme sur du papier à musique. Les gendarmes à l’entrée sont très courtois et derrière tous les guichets, le personnel est souriant et rapide dans le traitement des dossiers. L’instruction des demandes de visa n’est pas lente et nombre de visas sont délivrés avant la date prévue du voyage. Finies donc les longues files d’attente devant l’Ambassade dès 6h du matin !
«J’y suis allée ce matin à 9h30 et je suis passée quasiment à l’heure exacte de mon rendez vous. Ça m’a pris 10min entre les gendarmes qui sont à l’accueil et le guichet qui récupère les passeports pour les visas pour le Congo », nous a confié Jean Marc de nationalité française, sachant que l’enregistrement des dossiers de demande de visa et le paiement se font désormais en ligne sur le site de l’Ambassade du Congo en France (https://ambacongofr.org).
Les enrôlements en vue de l’obtention de passeport biométrique CEMAC se font du lundi au vendredi sur rendez-vous. Sauf les jours fériés. Les cartes consulaires sont délivrées le même jour aux congolais de France.
Dans la salle d’attente, tout le monde est assis sur une chaise, les informations sont données en français facile et un espace est prévu pour téléphoner ou répondre au téléphone.
Un environnement très propre qui force respect et admiration.
Il est très facile aujourd’hui pour les demandeurs d’accéder à une information fiable sur la procédure ou la liste des pièces à fournir, et même d’approcher les agents consulaires, ce qui entraîne un fort sentiment de compréhension.

L'information relative aux conditions d'obtention des visas est dans la plupart des cas disponible sur des panneaux d'affichage disposés à l’Ambassade du Congo en France (37 bis rue Paul Valery 75116 Paris) ou sur son site Internet officiel- les demandeurs se devant de les recopier.
On rappelle qu’en France, on voit encore devant certains consulats à Paris, des files d’attente démesurées où le dossier des demandeurs est examiné parfois à même le trottoir car la plupart des requérants ne sont pas autorisés à entrer à l’intérieur du consulat.
Selon la nationalité du requérant, son statut ou les pratiques de tel ou tel consulat qui effectue des vérifications plus ou moins poussées, l’instruction des demandes de visa peut être très lente et nombre de visas sont délivrés après la date prévue du voyage.
Surtout, il est très difficile pour les demandeurs d’accéder à une information fiable sur la procédure ou la liste des pièces à fournir, et même d’approcher les agents consulaires.
Les décisions de rejet prennent la forme de refus oraux parfois accompagnés d’un coup de tampon sur le passeport mentionnant « visa refusé », ou encore de réponses écrites laconiques ou enfin d’absence de réponse signifiant un refus implicite sans information sur les raisons ayant motivé le refus.
Des pratiques que les services consulaires de l'Ambassade du Congo en France ont depuis, gommé de leur registre.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-17 12:42:07
Le CEG Michel Moussosso de Mayanga a ouvert ses portes au titre de l’année scolaire 2023-2024. Cet établissement d’enseignement général est une réponse des autorités aux doléances de nombreux parents habitants le quartier et dont les enfants étaient obligés de parcourir de longues distances à grands frais, pour leur scolarité.
Bâti sur un coin des cinq hectares du terrain offert par les descendants de feu le chef de terre Michel Moussosso dont cette école immortalise le nom, le deuxième collège d’enseignement général de Mayanga à Poto-poto Djoué dans l’arrondissement 8 Madibou reçoit depuis le 16 octobre, les premiers de ses 781 apprenants attendus.
Constitué pour l’instant d’un long et unique bâtiment abritant le bloc administratif et les six salles pédagogiques, soit 3 pour la vague A et trois autres pour la vague B, le collège d’enseignement général Michel Moussosso a démarré ses activités par une levée de couleurs à laquelle a participé le ministre de tutelle, Jean Luc Mouthou.
Face aux apprenants et personnel de l’école, chef du quartier, des habitants de la zone, présent après la montée des couleurs et l’exécution de l’hymne national, le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire secondaire et de l’alphabétisation a d’abord, « rendu hommage au président de la République qui a permis » la réalisation par le gouvernement de ce projet qui est appelé à s’agrandir. L’objectif étant de résorber le problème de pléthore du seul collège de Mayanga et de rapprocher davantage l’école des apprenants.

Avant de visiter les salles et bureau tous équipés Jean Luc Mouthou a souhaité la bienvenue à la toute première génération des élèves. Il leur a conseillée de savoir tirer profit des nouvelles structures pour bien préparer l’avenir.
Comme dans les salles de classe, il a appelé les élèves à « nourrir des ambitions et savoir ce qu’on veut. L’école permet de devenir et d’obtenir tout ce qu’on veut…Il faut travailler d’arrache-pied et durement », a conseillé le pédagogue aux enfants.

Jean Luc Mouthou a par ailleurs rassuré la communauté éducative de la poursuite des efforts consentis pour enrichir le site des nouveaux édifices et commodités scolaires ainsi que pour la mise en service, la poursuite des travaux ou le démarrage de la construction des structures analogues dans les autres localités du pays.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville /Source Brazza Net
Créé le 2023-10-17 11:59:55
Le rapport d’octobre 2023 du Fonds Monétaire international sur l’Afrique subsaharienne relève qu’au sortir de la pandémie de COVID-19, les pays ont subi le ralentissement de l’économie mondiale, une inflation planétaire, un renchérissement des emprunts et une crise du coût de la vie. Dans bien des cas, l’inflation demeure trop forte, les coûts de l’emprunt restent élevés, les pressions sur les taux de change persistent et l’instabilité politique continue de soulever des inquiétudes. Pour assurer que le rebond qui se profile soit davantage qu’une embellie passagère, il importe que les autorités se gardent d’assouplir prématurément leurs politiques de stabilisation, tout en mettant en œuvre des réformes qui permettront à la fois de récupérer le terrain perdu après quatre ans de crise et de créer des marges de manœuvre supplémentaires pour répondre de toute urgence aux besoins de développement de la région.
L’Afrique subsaharienne a tissé des liens économiques généralement bénéfiques avec la Chine au cours des 20 dernières années. La Chine est devenue son premier partenaire commercial, un bailleur de fonds de premier plan et une source considérable d’investissements directs étrangers (IDE).
Toutefois, ce soutien de la Chine à l’Afrique a également été critiqué. La Chine a récemment réduit ses activités de financement en Afrique subsaharienne, dans un contexte où sa croissance ralentit et son appétit pour le risque diminue.
Ce ralentissement prévu de la croissance de la Chine à l’avenir risque de pénaliser ses partenaires commerciaux d’Afrique à moyen terme, en raison essentiellement d’une baisse des échanges commerciaux.
Les pays d’Afrique subsaharienne doivent donc impérativement renforcer leur résilience et mettre en œuvre des réformes structurelles pour favoriser la diversification de leur économie, approfondir les échanges intrarégionaux, améliorer leur compétitivité et dynamiser l’activité intérieure.
Les dilemmes de l’endettement en Afrique subsaharienne : principes et arbitrages en cas de restructuration de dette
La dette publique a considérablement augmenté ces 10 dernières années en Afrique subsaharienne. Les programmes budgétaires et d’investissements publics menés par les pays pour répondre aux besoins de développement, les dérapages budgétaires et les chocs successifs, notamment la pandémie de COVID-19, les phénomènes climatiques et les catastrophes naturelles, ainsi que la hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires, des carburants et des engrais après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ont fait augmenter la dette.
Plus récemment, le financement sur le marché s’est tari ou considérablement renchéri pour de nombreux pays de la région, car les pays avancés ont relevé les taux d’intérêt afin de lutter contre l’inflation et les investisseurs internationaux sont devenus moins enclins à prendre des risques.
Les flux de financement public ont également tendance à diminuer par rapport à la taille des économies et aux besoins de financement des pays. Les possibilités de refinancer la dette arrivant à échéance se sont nettement réduites, plaçant les pays devant des choix stratégiques difficiles.
Dans ce contexte, l’éventualité d’une restructuration de la dette a concentré l’attention de certains pays confrontés à la gestion de la vulnérabilité de leur dette et aux risques qui pèsent sur sa viabilité.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville : Source FMI/Média
Créé le 2023-10-17 10:56:58
Le 15 octobre 1987, le capitaine Thomas Sankara, président de la jeune République du Burkina Faso, était assassiné. En ce 36ème anniversaire de sa mort, le film documentaire intitulé « Les Orphelins de Sankara » a été remis au goût du jour.
Les Orphelins de Sankara est un film documentaire sur 600 jeunes orphelins et ruraux du Burkina Faso. En 1986, les six cents enfants orphelins et ruraux du Burkina-Faso âgés entre 12 et 15 ans, sont envoyés à Cuba sur décision de Thomas Sankara, avec la mission d’apprendre un métier et revenir développer leur pays en pleine révolution.

Lorsque Thomas Sankara est assassiné en 1987, le régime de Blaise Compaoré suspend sa part dans la contribution aux frais de scolarité des élèves. Fidel Castro décide de les laisser poursuivre leur formation.
De retour au Burkina Faso, après leur formation, plusieurs parmi eux ont eu des difficultés à s'intégrer. Ils sont quasiment abandonnés et leurs diplômes ne sont pas reconnus.
Mais surtout, la mort de Thomas Sankara qui était un père pour eux, a bouleversé leur vie. Pire, le régime de Blaise Compaoré a peur de ces jeunes en qui l’idéal de Thomas Sankara est bien vivant. Bien plus, ils viennent de Cuba.

Ceux qui sont recrutés, sont envoyés bien loin des centres urbains où ils ne peuvent pas faire fructifier leurs idées révolutionnaires.

Dans ce documentaire émouvant signé Aurore Berger, paru en 2020, les « orphelins de Sankara» honorent leur père spirituel.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-16 13:43:30
Le Président Denis Sassou-N’Guesso est arrivé à Pékin. Dans la capitale chinoise, le chef de l’État congolais prendra part au forum Chine-Afrique, à l’occasion du 10eme anniversaire de l’initiative la Ceinture et la Route.
À quelques mois du 60ème anniversaire de l’établissement des relations entre le Congo et la Chine qui remonte à 1964, le Président Denis Sassou N’Guesso effectue une visite de travail en République populaire de Chine.

À cette occasion, Denis Sassou N’Guesso prendra part, du 17 au 18 octobre, au forum Chine-Afrique, à l’occasion du 10eme anniversaire de l’initiative la Ceinture et la Route, destiné à renforcer la coopération entre la Chine et le reste du monde, notamment l’Afrique, dont la plupart des pays ont signé des partenariats stratégiques avec le gouvernement chinois, à l’instar du Congo.
Plusieurs autres dirigeants africains sont également attendus dans la capitale chinoise.

Les Nouvelles de routes de la soie (projet dont l'appellation officielle est «La Ceinture et la Route» sont un ambitieux projet lancé sous l'impulsion du Président chinois Xi Jinping il y a dix ans. Il vise à améliorer les liaisons commerciales entre l'Asie, l'Europe, l'Afrique et même au-delà par la construction de ports, de voies ferrées, d'aéroports ou de parcs industriels.
Dans cette initiative, le Congo occupe une place de choix et les Présidents Denis Sassou N’Guesso et Xi Jinping souhaitent placer la coopération entre les deux pays sur un pilier supérieur. Un approfondissement de la coopération, qui traduit les bonnes relations qui existent entre la Chine et le Congo.
Le Congo et la chine ont établi leurs relations en 1964. Ils en célèbreront le 60ème anniversaire en 2024. Ces relations sont bénéfiques pour les peuples des deux pays.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-16 12:02:13
À l’issue de la visite de travail de la présidente du conseil des ministres de la République italienne, Giorgia Meloni au Congo, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso et la présidente du conseil des ministres de la République italienne, ont évoqué le 13 octobre à Brazzaville, un nouveau paradigme de relations basées sur la coopération gagnant-gagnant entre d’une part leurs deux pays et, d’autre part, l’Afrique et l’Europe.
Les deux personnalités se sont exprimées au cours d’une conférence de presse conjointe.

Le chef de l’État congolais a estimé que la visite de la cheffe du gouvernement italien au Congo était « un signe de grande amitié, de volonté politique d’établir avec notre pays des relations de confiance et de coopération sérieuses ».
« Nous avons compris qu’il est nécessaire que dans cette coopération quelque chose change dans la démarche. Et qu’il était nécessaire que des partenaires européens comprennent que l’Afrique a un potentiel humain, des ressources naturelles. Elle peut aller au développement dans une coopération gagnant-gagnant », a-t-il déclaré.
Pour Denis Sassou N'Guesso, le continent africain possède le potentiel qu’il faut pour maintenir ses ressortissants sur son sol « au lieu qu’ils aillent en aventure pour aller au fond de la méditerranée ou envahir l’Europe ».
Le Congo et l’Italie entretiennent d’étroites relations de coopération datant de plusieurs années. Les deux pays développent des projets d’intérêt commun à travers la compagnie pétrolière italienne Eni qui opère en terre congolaise depuis des décennies. Ils ont mis sur pied une centrale électrique à gaz qui fournit actuellement plus de la moitié de l’électricité consommée au Congo.

« Nous avons développé des projets de coopération entre nos deux pays de par le passé. Nous voulons désormais adopter une approche qui ne soit pas prédatrice et paternaliste. Nous souhaitons adopter un modèle où les entreprises se développent, que ce soit un modèle gagnant-gagnant. La société Eni nous a donné un exemple excellent en investissant, tout en développant le territoire où elle est installée », a indiqué Giorgia Meloni.
En dehors de l’exploitation pétrolière, le Congo et l’Italie envisagent également de développer les projets dans le domaine du gaz. « Pour l’avenir nous avons des projets toujours avec Eni. Par exemple, l’importation du gaz liquéfié. Nous allons importer seulement l’excédent du gaz produit par le Congo… Nous sommes convaincus que ce partenariat doit se concentrer aussi sur la formation. Nous souhaiterions que ce modèle soit ensuite exporté vers d’autres pays africains et pourquoi pas européens », a fait savoir la cheffe du gouvernement italien.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2023-10-14 18:01:48
Une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux et relayée par certains médias en ligne, rend responsable la police congolaise du décès d’un jeune enfant, dans la nuit du 12 octobre. Notre confrère « Le Troubadour de Brazzaville » qui a enquêté, apporte davantage de précisions dans cette affaire pour laquelle, vue la gravité des accusations, la justice s’est autosaisie.
Selon l’auteur de la vidéo, des agents de police auraient interpellé de nuit, un couple se rendant à l’hôpital avec son enfant malade et l’aurait gardé au commissariat. Une perte de temps qui aurait été fatale au bébé, selon le commentaire à charge qui incrimine la police.
Il est à préciser que le drame s'est produit à Pointe-Noire.
Pour notre confrère « Le Troubadour de Brazzaville », contrairement à ce qui est affirmé dans la vidéo, cette histoire commence jeudi 12 octobre à 2 heures du matin, quand réalisant un contrôle de routine, les policiers en patrouille se sont rendus compte qu’un homme ressemblant à un criminel recherché par la police était au volant d’un véhicule.
À l’intérieur dudit véhicule se trouvait une femme et un enfant malade.

La police a procédé à la vérification de l’identité du chauffeur et constaté qu’il s’agissait bien de l’individu recherché.
Le chef d'équipe a fait alors conduire le bébé et la maman à l’hôpital, dans un véhicule de police puis interpellé, le délinquant qui a été conduit avec son véhicule au commissariat.
Surprise: au matin, la police a été accusée d’être à l’origine de la mort de l'enfant qui souffrait depuis des mois. Deux fois de suite, celui-ci avait déjà été admis dans le même cabinet médical.

Interrogé, le responsable de cet établissement sanitaire a confié que l'enfant souffrait d'une anémie sévère et qu'il avait toujours demandé aux parents de le conduire dans un grand centre. En vain.
Au regard de la gravité des accusations et afin de démêler le vrai du faux, un procureur de Pointe-Noire vient de s'autosaisir de l’affaire.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-14 12:52:32
De plus en plus de sièges des arrondissements des villes congolaises ouvrent leur espace à des séances de prières, des cultes ou encore des concerts de musique religieuse. À Brazzaville, les sièges d’arrondissement de Moungali et de Ouenzé excellent dans cette pratique. Si la dérive est perçue par les uns et les autres comme une action sociale de la mairie ou du maire principal ordonnateur, à l’égard des citoyens, elle sape hélas les fondements mêmes de l’assise républicaine, la laïcité de l’État.
Les valeurs religieuses sont bien ancrées dans la société congolaise. L’État permet à chacun de pratiquer sa religion et d’user de ses croyances, dans le strict respect du cadre garanti par la loi.
Si les relations entre les Églises et l’État restent harmonieuses, il y a qu’au plan institutionnel, une séparation existe entre ces deux institutions et l’on ne saurait tolérer un mélange de genres.
En droit, la laïcité est le « principe de séparation dans l’État, de la société civile et de la société religieuse ». Elle implique l’impartialité ou la neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses ».
Le mot laïcité désigne par extension le caractère des « institutions, publiques ou privées, qui sont indépendantes du clergé et des Églises ».
La laïcité garantit la liberté de conscience. Cela veut dire que chacun a le droit de posséder ses croyances ou ses convictions ainsi que de les exprimer dans les limites du respect de l’ordre public.
Chacun a le droit d’avoir sa religion, de la changer ou de ne pas en avoir. Nul ne peut être contraint au respect de dogmes ou prescriptions religieuses.
La laïcité n’est pas une opinion parmi tant d’autres mais le principe qui permet d’en avoir.
La laïcité implique la séparation de l’Etat et des organisations religieuses.
De cette séparation résulte la neutralité de l’État, des collectivités territoriales.
La République laïque impose ainsi l’égalité des citoyens face à l’administration et aux services publics, quelles que soient leurs convictions ou croyances.
C’est à dire que dans un lieu laïc, tel le siège d’un arrondissement ainsi que ses dépendances, le siège de la préfecture ou sous-préfecture et des services publics telles les écoles et autres centres hospitaliers, toute activité à caractère non laïc, tels les prières, les cultes, les rites ou autres concerts religieux y sont interdits. Cela vaut pour tout le monde sans exception.

Devant l’État tous les citoyens sont égaux, sans distinctions. L’aménagement d’une exception à la règle de laïcité signifierait qu’il faut rendre disponible les lieux à tous types de mouvements religieux et croyances quelconques qui en feraient la demande.
Un féticheur en manque d’espace de consultation y trouverait gracieusement un local.
Le vendredi par exemple, les musulmans viendraient avec leurs tapis de prière et investiraient la cours de la mairie. Le maire serait en droit de l’accepter, au nom de l’équité, car leur demande de jouir des lieux, préalablement formulée se devrait d’être acceptée, comme celle des autres églises de réveil qui ont pris possession des lieux.
Quelle pagaille résulterait donc de ce laisser-aller. Alors, il serait peut-être temps de refermer « la boîte de Pandore ».
Il est vrai que les Églises et l’État Congolais entretiennent d'excellentes relations. Les fréquences et échanges réguliers témoignent bien de la vivacité et du dynamisme desdites relations.
Chaque fois que l’État s’est trouvé en capacité d’aider les Églises qui en ont fait la demande, il y a toujours répondu, dans le strict respect des principes.
Plusieurs actions à l’endroit de l’Église Catholique par exemple, témoignent de l’excellence de ces relations, parmi lesquelles l’érection du clocher et la réhabilitation de la toiture de la Basilique Sainte-Anne du Congo.

On peut également citer la construction du siège de l’ACERAC (Association de la conférence épiscopale de la région d’Afrique Centrale), la finalisation des travaux de la paroisse de Madibou et bien d’’autres.

Sensible à ces demandes formulées dans un cadre bien précis, le Président Denis Sassou N’Guesso a toujours résolu de mettre un terme à la détresse des paroissiens tout en restant dans le rôle qui est le sien.

L’appel à la générosité résonne bien dans la Bible : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ». Le président congolais, s’inscrit dans l’optique de cette parole éternelle, tout en garantissant la laïcité de l'État dont il est le garant.
Aux maires et autres administrateurs territoriaux de suivre l'exemple, dans la gestion de l'espace laïc dont ils ont autorité.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-14 08:44:20
A l’invitation de son homologue chinois, Xi Jinping, le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso est attendu à Beijing, pour prendre part, au 10e anniversaire de l’initiative la Ceinture et la Route. Le chef de l’Etat quitte Brazzaville, ce Samedi 14 octobre 2023.
Lancée en 2013 par la Chine, l’initiative de « La Ceinture et la Route » est une plateforme de coopération internationale dont l’objectif est de renforcer les liens économiques, diplomatiques, politiques et culturels entre les pays.
Principalement axée sur la construction d’infrastructures routières, maritimes et ferroviaires, « La Ceinture et la Route » a, en dix ans d’existence, façonné positivement le paysage socioéconomique de la plupart des pays qui y ont adhéré dès les premières heures.
Ambitieux programme d'investissement et d'infrastructures, « La Ceinture et la Route » rassemble de nos jours plus de 150 pays membres et 30 organisations internationales.
Au cours de cette décennie, la Chine a donné, à travers « La Ceinture et la Route », l’exemple d’une coopération exemplaire aussi bien en Asie, en Afrique, en Europe qu’en Amérique du Nord.
En Afrique de l’Est, notamment en Ethiopie, à Djibouti, au Kenya, en Tanzanie et en Zambie, des projets d’envergure ont considérablement amélioré la connectivité et les conditions de vie des populations. Le chemin de fer Mombassa-Nairobi, la capitale kényane, a littéralement réduit les distances entre les deux localités et a créé de nombreuses opportunités d’emplois le long de la ligne ferroviaire.
En outre, cette infrastructure a été construite en prenant compte la préservation de la faune sauvage, puisque le biotope des animaux sauvages a été protégé. La ligne de chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti, construite par la Chine dans le cadre de « La Ceinture et la Route », a rapproché les peuples éthiopien et djiboutien, a renforcé les liens économiques entre les deux pays et a apporté un souffle dynamique au marché de l’emploi.
S’appuyant sur le constat réaliste que « l’insuffisance des infrastructures est le principal obstacle au développement de l’Afrique », la Chine, en tant que partenaire idéale du continent, a œuvré à lever ce handicap en multipliant les projets d’infrastructures par le biais de « La Ceinture et la Route » sur le continent durant la décennie.
Conçue également comme « un catalyseur de l’intégration et de la compétitivité économique régionales de l’Afrique », « La Ceinture et la Route » intègre également des initiatives dans les secteurs de l’agriculture sur le continent africain.
La construction d’infrastructures doit être accompagnée par le développement de tous les secteurs d’activités. À travers la voie maritime, « La Ceinture et la Route » a créé un corridor qui relie différents ports sur le continent africain.
À titre d’exemple, à partir de Djibouti, la Route de la Soie maritime travaille à connecter des ports au Soudan, en Mauritanie, au Sénégal, au Ghana, au Nigeria, en Gambie, en Guinée, à Sao Tomé-et-Principe, au Cameroun, en Angola et en Namibie. L’industrialisation de l’Afrique est également au cœur des ambitions de « La Ceinture et la Route ».
Que ce soit en Ethiopie, au Kenya ou encore au Nigeria, des projets manufacturiers ont vu le jour ou sont en train d’être mis en place pour non seulement soutenir les chaines de valeur en Afrique, mais aussi pour soutenir les politiques de l’emploi.
Le développement du numérique en Afrique figure également au rang des priorités de « La Ceinture et la Route ». Des géants chinois du numérique conduisent de grands projets d’infrastructures dans plusieurs pays d’Afrique.
Dans ce nouveau chapitre qui s’ouvre pour « La Ceinture et la Route », l’accent devrait davantage être mis sur la communication pour une meilleure appropriation de ses objectifs qui reposent avant tout sur le rapprochement des peuples.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-13 20:36:22
Fondateur en 1991 de l’hebdomadaire satirique, « La Rumeur » devenu « La Rue Meurt », dont il était le directeur de publication et qui a arrêté de paraître depuis les années 2010, Jean-Claude Zounga-Mbongolo, journaliste et écrivain, est décédé dans la matinée du jeudi 12 octobre 2023, chez lui, au Quartier Mpissa, dans le deuxième arrondissement Bacongo, à Brazzaville, à la suite d’une longue maladie consécutive à des A.v.c (Accidents vasculaires cérébraux).
Pour de nombreux congolais des années 1991, au moment de cette floraison de journaux nés à la faveur du libéralisme politique et de la conférence nationale, Jean Claude Mbongolo est celui qui avait donné à tous l’envie d’acheter un journal, comme on achète du pain.
S’appuyant sur une titraille percutante sur fond d’illustrations satiriques, dans un style qui frisait le langage de « monsieur-tout-le-monde », celui de la rue, sans compter que « petit David » qui était toujours présent dans le secret de certains évènements, achevait de pimenter les informations données et surtout de susciter de l’engouement pour celles-ci.

Jean Claude Zounga-Mbongolo avait réinventé le récit journalistique en se libérant de la rigueur dans la collecte de l’information ainsi que des traitements d’usage, au point que même les ragots de rues prenaient un caractère informationnel.
Son journal battait les records de tirages au point que plusieurs numéros furent réédités.
Un succès qu’encourageaient la jeune démocratie congolaise naissante et surtout les lecteurs qui attendaient de savoir ce que dirait La Rumeur sur tel ou tel autre point qui alimentait l’univers politique. Surtout que « Petit David » était toujours là, bien dissimulé pour voir et ensuite rendre compte, donnant à chaque fois l’impression d’une vérité aux preuves irréfutables.
De source proche de la famille, Jean-Claude s’est levé le jeudi matin, comme normalement. Vers 10h, il s’est mis au salon pour regarder la télévision, puis il s’est effondré, probablement victime d’un nouveau coup d’A.v.c.
Transporté d’urgence au C.h.u de Brazzaville, les médecins n’ont fait que constater son décès. Le corps a été déposé à la morgue municipale de Brazzaville.
Toutes nos condoléances à la famille !
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-13 15:05:07
Le ministre congolais de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé a entamé sa visite de travail au Japon par une plongée dans la frénésie urbaine de Tokyo, une ville radicalement transformée par quelques années de modernisation à marche forcée. Une ville en constante évolution. Le rythme ne s’arrête jamais. Un nouveau bâtiment vient d’être terminé et inauguré qu’une ancienne construction voisine est déjà démolie pour laisser place à un nouvel édifice, plus grand, plus moderne, plus pratique, et souvent au design plus élaboré. C'est donc à ce prodigieux développement économique que, Denis Christel Sassou N’Guesso a eu l'occasion de participer jeudi 12 octobre 2023, à une série de rencontres bilatérales importantes.
Pour son premier déplacement officiel au Japon, le ministre Denis Christel Sassou N’Guesso peut être satisfait.
Dans un premier temps, il a eu une réunion avec le vice-ministre parlementaire japonais de l'agriculture, au cours de laquelle il a partagé avec luxe et détails la vision du Congo-Brazzaville pour le secteur agricole.
«J'ai souligné que l'agriculture est un pilier fondamental de notre plan national de développement. Au cours de notre discussion, nous avons exprimé notre détermination à renforcer la coopération entre nos deux pays, avec un accent particulier sur le renforcement de la formation technique dans le secteur agricole », a écrit Denis Christel Sassou N’Guesso sur son compte Twitter.

Ensuite, Il a eu une rencontre importante avec les dirigeants du groupe Toyota, qui est très présent en République du Congo à travers des entreprises comme CFAO.
« Au cours de notre échange, Toyota a fait valoir l'étendue de son expertise et j'ai encouragé le groupe à augmenter ses investissements au Congo », a précisé le ministre congolais de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé.
Plus tard dans la journée, Denis Christel Sassou N’Guesso a eu une réunion de travail avec l'agence para-gouvernementale JETRO, qui promeut les investissements japonais à l'étranger.

« La JETRO nous a invités à participer au forum multilatéral prévu en marge la TICAD en 2025. Nous avons également envisagé l'organisation d'un forum bilatéral entre le Congo et le Japon », a déclaré Denis Christel Sassou N’Guesso.
En outre, il a tenu une réunion avec le groupe Marubeni pour discuter de leur projet de production de méthanol au Congo.
Cette rencontre fait suite à la visite d'une délégation de Marubeni à Brazzaville il y a environ un an et qui avait permis de faire avancer ce projet dont le déploiement se fera au sein de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Enfin, Denis Christel Sassou N’Guesso a eu une séance de travail avec le fonds japonais pour la coopération internationale (JBIC), au cours de laquelle ils ont exploré les possibilités de collaboration, en mettant l'accent sur des domaines tels que les énergies fossiles, les énergies renouvelables, la production d'électricité et l'industrie manufacturière.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-13 04:17:19
Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 11 octobre 2023 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat. Douze (12) affaires étaient inscrites à son ordre du jour, notamment quatre (4) projets de décret au titre du ministère de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier, dont voici les conclusions.
« Invité par le président de la République à prendre la parole, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, au nom de M. Jean-Jacques Bouya, ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier, en mission a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres quatre (4) projets de décret.
Dans la perspective d’accroitre l’efficacité dans la gestion de la commande publique par l’amélioration de l’environnement juridique et du climat des affaires, le Conseil des ministres a résolu de procéder à quelques retouches du Code des marchés publics ainsi que de ses textes d’application. Il s’agit entre autres d’intégrer le bicéphalisme de l’exécutif, notamment de la fonction de Premier ministre, dans les modalités d’approbation des marchés publics et d’adapter les mécanismes du code des marchés publics avec ceux du cadre légal des partenariats public-privé.
Il convient de noter que le basculement imminent aux mécanismes du budget programme entraine les nécessités suivantes :
-Redéfinir, d’une part, la notion de « grands travaux » en la recentrant sur les seuls marchés de travaux d’infrastructures publiques ayant trait à l’aménagement et à l’équipement du territoire national, à l’exclusion des marchés de fournitures de services ou de prestations intellectuelles, sauf s’ils sont liés au marché de travaux. Cette nouvelle définition a pour effet de modifier en conséquence les domaines d’intervention de la Délégation générale aux grands travaux ;
-D’affirmer et de renforcer, d’autre part, dans le Code des marchés publics, les principes directeurs de la commande publique impliquant la liberté d’accès à la commande publique, l’égalité de traitement des candidats et la transparence des procédures tout en encadrant les relations entre le maitre d’ouvrage et le maitre d’ouvrage délégué, pour une meilleure garantie d’une disponibilité plus grande du budget dans le cadre du budget programme.
Cette revue globale du système de passation des marchés a amené le Conseil des ministres à examiner quatre (4) textes importants, soit :
-Un projet de décret modifiant et complétant certaines dispositions du décret n°2009-156 du 20 mai 2009 portant code des marchés publics, qui redéfinit la notion de grands travaux, recadre les relations entre maitre d’ouvrage et maitre d’ouvrage délégué et prends en compte les objectifs de développement durable à travers ses dimensions économique, sociale et environnementale ;
-Un projet de décret modifiant et complétant certaines dispositions du décret n°2009-160 du 20 mai 2009 fixant les modalités d’approbation des marchés publics, avec l’extension à la compétence d’approbation des marchés publics au Premier ministre, chef du gouvernement ;
-Un projet de décret modifiant et complétant certaines dispositions du décret n°2011-843 du 31 décembre 2011 modifiant et complétant certaines dispositions du décret n°2009-162 du 20 mai 2009 fixant les seuils de passation, de contrôle et d’approbation des marchés publics, lequel réhausse le seuil de délégation de maitrise d’ouvrage à deux milliards (2 000 000 000) de frs CFA, fixe le seuil d’approbation des marchés publics par le Premier ministre et encadre l’allègement du contrôle a priori de la Direction générale du contrôle des marchés publics pour les marchés dont le montant est inférieur au seuil de contrôle a priori ;
-Un projet de décret modifiant et complétant certaines dispositions du décret n°2022-11 du 18 mars 2022 portant réorganisation de la Délégation générale aux grands travaux, lequel redéfinit la notion de « grands travaux » et le champ d’intervention de la Délégation générale aux grands travaux.
Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté les quatre projets de décret soumis à sa réflexion. »
Synthèse de Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-12 19:52:32
Depuis quelques temps, aux produits électroménagers d’occasion importés d’Europe dits « bilokos », se sont ajoutés des jouets pour enfants. Si beaucoup de parents ainsi que leurs mômes y trouvent leur compte, le problème de l’asepsie desdits jouets se pose, quand on sait que de nombreuses maladies infantiles sommeillent dans les jouets, qui, non nettoyés, sont souvent des vecteurs de réinfection.
Importerait-on des maladies infantiles, à travers les jouets de secondes mains ramenés d’Europe ? Rien n’est moins sûr.
Pourtant, face à une importation de jouets usagés qui fait effet de mode, il convient de réguler la pratique en termes de règles d’hygiène et de sécurité, quand on sait que de nombreuses pathologies infantiles sont souvent logées dans les jouets.

En France, face aux risques de contaminations résultant des échanges de jouets, les services à l’enfance recommandent pour les peluches synthétiques, un entretien au minimum hebdomadaire : lavage en machine à laver à 40°C.
Pour les jouets immergeables, un entretien deux fois par semaine : trempage de 15 minutes dans une solution de détergent désinfectant compatible avec l’usage alimentaire puis rinçage et séchage. Les petits jouets à surface rigide peuvent être passés au lave-vaisselle.
Pour les jouets non immergeables, l’entretien quotidien : essuyage avec une lingette à usage unique ou un chiffon réutilisable changé quotidiennement imprégné d’une solution de détergent désinfectant compatible avec l’usage alimentaire, avec un temps de contact de 15 minutes, puis rinçage avec un chiffon propre mouillé et séchage.
Ces services prescrivent 4 règles à ne pas négliger.
1. Éliminer les jouets difficiles à entretenir.
2. Laver sans délai les jouets ou peluches présentant une souillure visible.
3. Éviter de partager les jouets portés à la bouche tant que ces derniers n’ont pas été lavés et désinfectés.
4. Augmenter la fréquence d’entretien des jouets en cas d’épidémie.
Au regard de ces précautions, il va s’en dire que l’importation des jouets usagés pose un véritable problème sanitaire car personne ne connait la santé de l’enfant auquel avait initialement appartenu tel ou tel autre jouet.

Et quand on sait que les enfants sont une population fragile et à risques, il y a de quoi s’interroger si les parents qui s’en procurent font une bonne affaire ou qu’ils exposent leurs enfants à des inconnues sanitaires.
Sans aller jusqu’à l’interdiction de cette activité, à l’approche des fêtes de Noël, période par excellence des jouets, il convient de prendre des mesures préventives, sur ces produits, parfois hors de prix, à neuf, mais que peuvent s’offrir en secondes mains, des enfants auxquels ils procurent un grand plaisir.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-12 08:12:17
« Malewa », « Kanguéla ngaï » « Ndzenga » « Tapis rouge » ou « Coupé-coupé », les termes ne manquent pas pour désigner ces aliments prêts à être consommés, vendus aux abords des rues congolaises. Ces aliments font la joie de nombreux consommateurs qui y trouvent leur compte, tant en terme de prix, que dans la dispense de l’action de faire soi-même sa cuisine et de gagner du temps au moment de se restaurer. Pourtant, de plus en plus, ces aliments posent un véritable problème d’hygiène, qui lui-même induit un fléau de santé publique, tant les maladies générées par certains de ces aliments, se propagent comme une trainée de poudre. Peut-être est-il temps pour les autorités, de veiller à la sécurité alimentaire de tous les produits, en dehors de ceux importés, soumis à des contrôles récurrents.
La vente des aliments cuits, proposés aux abords des rues et avenues congolaises interroge sur la légèreté avec laquelle ceux-ci sont présentés aux acheteurs. Sans compter que personne n’est en droit de garantir le degré d’asepsie de leur confection, laissé à la seule conscience des vendeurs. Reste à savoir s’ils disposent d’un certificat médical autorisant à cette activité.
Des vendeurs qui pourtant ne s’embarrassent point des conditions convenables de présentation des aliments. Ceux-ci ne sont bien souvent pas couverts et donc livrés tant aux mouches et autres insectes en divagation, qu’au dépôt de poussière sur laquelle ont séché des crachats sains ou contaminés et autres dépôts, soulevée par les voitures et même les passants qui traînent le pied.

L’environnement immédiat du chaland ou du barbecue, lui non plus laisse interrogateur sur l’hygiène élémentaire devant entourer les biens de consommation, surtout ceux qui sont consommés en l’état.
Il n’est pas exclus que les victuailles soient vendues aux abords des caniveaux ouverts.
Outre les odeurs nauséabondes qui s’en dégagent, les vapeurs qui émanent des caniveaux charrient divers éléments microscopiques, libérés par le compostage des immondices.

Ces bactéries et autres microbes se déposent allègrement sur cette nourriture ainsi offerte à toutes les souillures.
Si la menace paraît souvent sournoise, la nutrition et la sécurité alimentaire sont inextricablement liées. Les aliments insalubres créent un cercle vicieux de maladies et de malnutrition.
Les maladies d’origine alimentaire sont généralement infectieuses ou toxiques par nature et provoquées par des bactéries, des virus, des parasites ou des substances chimiques qui pénètrent dans l’organisme par le biais d’aliments ou d’eau contaminée.
Les agents pathogènes d’origine alimentaire peuvent provoquer des diarrhées graves ou des infections débilitantes, dont la méningite.

La contamination chimique peut entraîner un empoisonnement grave ou des maladies à long terme comme le cancer.
Les maladies d’origine alimentaire risquent de conduire à une incapacité durable, voire à la mort.
La Salmonella, Campylobacter et l’Escherichia coli entérohémorragique figurent parmi les agents pathogènes d’origine alimentaire les plus courants qui touchent des millions de personnes chaque année et s’accompagnent de conséquences graves, voire mortelles.
Fièvre, maux de tête, nausées, vomissements, douleurs abdominales et diarrhée en sont les symptômes. Les flambées de salmonellose sont notamment provoquées par les œufs, la volaille et autres produits d’origine animale souillés.
Sans compter que l’infection à Listeria entraîne des fausses couches chez les femmes enceintes ou le décès des nouveau-nés.
Au Congo, le terme fièvre typhoïde est désormais courant et beaucoup n’osent même pas s’interroger sur le terreau sur lequel elle prolifère.
Le fardeau des maladies d’origine alimentaire pour la santé publique, le bien-être et l’économie a souvent été sous-estimé du fait de la sous-notification et de la difficulté pour établir des liens de cause à effet entre la contamination des aliments et la maladie ou la mort qu’elles provoquent.
Il est temps pour les pouvoir publics, d’ouvrir les yeux sur ces aliments ainsi que les conditions de leur présentation et leur conservation. Les services d’hygiène qui se sont longtemps débarrassés de cette mission fondamentale de leur raison d’être, sont appelés à s’en réinvestir, pour le bien-être des populations.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-12 07:41:30
Présidée par le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou, la sous-commission Sécurité et Défense du sommet des trois bassins qui est déjà à pieds d'œuvre, a fait un point d’étape sur ses missions, à quelques deux semaines du début de l’évènement.
Du 26 au 28 octobre 2023, Brazzaville sera la capitale planétaire de l’écologie, à l’occasion du sommet des trois Bassins de l’Amazonie, du Bornéo-Mékong et du Congo.
De nombreux chefs d’État et de gouvernement, des personnalités du monde scientifique et associatif ainsi que des journalistes venus des quatre coins du monde se donneront rendez-vous dans la capitale congolaise, au chevet de la planète.
Le succès de cet évènement dépend en partie à la sous-commission Sécurité et Défense, qui a entre autres missions, celle de garantir la sécurité des participants et des biens.
À travers les hommes déployés, cette sous-commission veillera également à la sécurisation du matériel et des infrastructures ainsi qu’à tant d’autres missions relevant des aspects stratégiques, parmi lesquelles la protection des hautes personnalités ainsi que des participants au sommet.
L’enjeu est de taille et la sous-commission Défense et de Sécurité entend jouer sa partition à la perfection, pour la réussite de l’évènement.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-12 07:30:23