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France : Un bureau de l’Agence congolaise pour l’emploi (Acpe) Paris-Europe pour faciliter le recrutement de la diaspora congolaise

Conscient de l’importance de la diaspora congolaise dans le développement national et dans l’esprit de la politique d’inclusion, le gouvernement congolais considère que sa diaspora est un élément important qui ne peut être ignoré dans le développement socio-économique du pays. C’est pourquoi, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a effectué une visite sur l’ancien site de l’Ambassade du Congo en France pour voir l’évolution des travaux du futur bureau de l’Agence congolaise pour l’emploi (Acpe) Paris-Europe dédiée à faciliter le recrutement de la diaspora congolaise qui aspire à mettre ses compétences au service du pays dans divers domaines. Ce bureau est le cadre d’orientation définissant la manière dont le gouvernement souhaite voir la diaspora congolaise contribuer et s’intégrer au développement national du pays. C’est une révolution !

Ce bureau servira de lien entre les entreprises basées en République du Congo et les Congolais de France et d’Europe à la recherche d’opportunités professionnelles dans leur pays d’origine.

Il s’adresse particulièrement à la diaspora congolaise en Europe, qui souhaite contribuer dans des secteurs tels que la médecine, les technologies de l’information et de la communication, et l’industrie pétrolière.

L’implantation de ce bureau à Paris découle des résultats du premier Forum européen de recrutement de la diaspora congolaise, qui s’est tenu du 9 au 10 novembre 2021 à Issy-les-Moulineaux, en France.

L’événement visait à informer la diaspora des évolutions en matière d’emploi au Congo, à faciliter la mise en relation des Congolais de l’étranger avec les entreprises locales et à peaufiner son rôle dans le développement du pays natal.

Les communautés congolaises ont la bonne volonté de participer au développement de leur pays mais elles ont un grand défi de coordination. Celle-ci est mise à mal par le manque du personnel pour s’en occuper.

En effet,  le personnel de l’Ambassade est très peu nombreux alors que nous avons plusieurs pays à contrôler.

Désormais, il est question de maintenir cette dynamique participative et de franche collaboration entre Congolais de tous bords vivant loin des frontières nationales et le gouvernement pour développer le pays et faire face à la crise financière qui phagocyte le Congo. Une volonté du gouvernement congolais qui prend ici le contre-pied d’une certaine opinion qui tend à vouloir confiner le rôle de la diaspora uniquement dans le champ politique.

La diaspora congolaise de France a toujours été l’épine dorsale du pays à travers les nombreux cadres qu’elle fournit ou encore les nombreux projets qu’elle entreprend.

Plusieurs membres de la diaspora ont la volonté de mettre leur énergie, leurs compétences et leurs ressources au service du développement du Congo.

On prend souvent des cas isolés pour jeter l’anathème sur toute la communauté expatriée en occultant ses apports au pays. Cette vision de stigmatisation est contreproductive à la longue en semant les grains pour décourager les bonnes initiatives.

La diaspora congolaise si elle est organisée et soutenue peut être source de créativité et de richesses pour le pays beaucoup plus que l’aide internationale dont nous sommes tributaires tout le temps.

Un gouvernement quel qu’il soit qui n’intègre pas la composante diaspora dans sa politique commet immanquablement une erreur.

Elle constitue, à cet égard, une potentielle mine de compétences de standard international. Une mine exploitable d’une manière soit ponctuelle soit permanente à la faveur du retour au pays natal de ces hommes et de ces femmes qui demeurent sensibles à l’appel de leurs racines.

C’est dire l’importance de la création de ce bureau de l’Agence congolaise pour l’emploi (Acpe).

Lors de cette visite, le Premier ministre était accompagné du ministre de la Jeunesse et des sports, de l’éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi, Hugues Ngouélondélé, ainsi que de l’ambassadeur du Congo en France, Rodolphe Adada.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-18 11:11:41

Congo – Vatican : Le Pape exhorte les évêques du Congo à l’unité et à la communion avec l'Église universelle

Les évêques de la Conférence épiscopale du Congo sont à Rome dans le cadre de la visite Ad Limina. Après avoir visité les différents dicastères de la Curie romaine, ils ont été reçus ce vendredi matin par le Pape François, une occasion fraternelle de partage sur la vie de l’Église du Congo.

Mgr Bienvenu Manamika, archevêque de Brazzaville et président de la Conférence épiscopale du Congo, a dégagé le but de cette visite.

Le Pape François a reçu ce vendredi au palais apostolique, les évêques de la Conférence épiscopale du Congo à l’issue de leur visite Ad Limina apostolorum. Quel est le but et l’importance de cette visite?

Cette visite est presque une visite ordinaire pour l'Église en ce sens que le Saint-Siège a voulu que chaque 5 ans, les évêques du monde entier, mais partant de leur diocèse, à travers les Conférences épiscopales, puissent visiter le siège de Pierre. Mais malheureusement, ce qui s'est passé, c'est qu'avec le Covid, la Conférence des évêques du Congo-Brazzaville, qui a été ici en 2015, a dû traîner les pas. Tout a été bouleversé et nous venons huit ans après. Mais nous ne sommes pas les seuls. L’objectif, c'est le renforcement de la communion avec le siège de Pierre représenté par le Pape et présentement, c'est le Pape François. Alors, nous venons pour lui exprimer justement cette communion entre lui et nous, mais à travers lui, c'est l'unité de l'Église, donc la communion avec l'Église universelle.

En parlant du Pape, vous avez été reçu ce matin par lui. Que peut-on savoir de votre entretien.

Commençons par dire que la rencontre avec le Pape a été une rencontre très fraternelle, très cordiale. Et je ne vais pas vous le cacher, nous avons fait plus d'une heure trente minutes où il a été à notre disposition, il a été à notre écoute et tout en nous donnant quelques conseils, il y a eu des échanges. C'était très fraternel!

Nous avons fait le tour de plusieurs questions, partant du fonctionnement de nos diocèses jusqu'aux questions d'actualité. Nous avons touché la question de la justice, de la paix dans le monde, des conflits actuels parce que ces conflits sont d'actualité, préoccupent le Pape et doivent préoccuper les évêques pour que nous puissions comprendre que ce ne sont pas ces conflits qui vont donner la vie aux hommes, mais c'est plutôt la négociation objective sur une table ou autour de ces thèmes qui préoccupent l'homme.

Et avec le Pape, il a été aussi question des jeunes qui doivent être au cœur de notre éducation, une éducation non seulement spirituelle, mais également scientifique, culturelle. Les évêques doivent s'impliquer, dit le Pape. Il nous a aussi rappelé quelques priorités. Eh bien, l'évêque doit avoir entre autres quatre priorités. D'abord, la communion avec son Dieu. Il est évêque, mais il doit repartir à la source, et ce retour à la source doit être continuel dans ce sens que l'évêque doit être un homme de prière, aller toujours se plonger dans le cœur de Dieu pour pouvoir retrouver de la force.

Deuxièmement, il a insisté sur l'unité, l'unité au sein de l'épiscopat. Il arrive parfois des divergences, il arrive parfois des divisions et le Saint-Père nous rappelle que nous devons être "UN", quels que soient nos points de vue. Et troisièmement, il y a la communauté et l'attention au clergé. Nous devons faire attention au clergé pour pouvoir l'aider à être solide sur le terrain de la pastorale, être équilibré. Et enfin, il a insisté sur la collaboration, une collaboration juste avec les laïcs, pour éviter un certain infantilisme, un certain cléricalisme, mais une collaboration juste parce que l'Église, ce sont les évêques avec les membres qui sont non seulement le clergé, non seulement les consacrés, mais également les fidèles. C'est cet ensemble qui fait l'Église, Corps du Christ.

Quelle serait votre nouvelle orientation apostolique après avoir abordé tant de sujets avec le Pape et retournant comme un missionnaire envoyé?

Je ne parlerais peut-être pas d'orientation apostolique. L'orientation que nous avons, c'est l'orientation de toujours. Il y a un magistère, il y a les Saintes Ecritures, il y a la théologie qui interprète ces Saintes Ecritures, la doctrine sociale de l'Église. Cette rencontre vient simplement booster ce qui existe déjà. Et s'il y a eu négligence quelque part, il faut maintenant qu'il y ait un sursaut pour essayer de dépoussiérer ce que les uns ou les autres ont enterré quelque part. L'Église est riche en cette matière.

En dehors de votre rencontre avec le Pape vous aviez parcouru les différents dicastères de la Curie romaine. Qu'est-ce qu'on peut savoir de ces différentes rencontre.

Vous pouvez être sûr que nous avons parcouru, ou encore, nous avons été reçus par plus de 14 dicastères. Il y a aussi eu les tribunaux de la route romaine et de la signature apostolique. Nous avons été reçus aussi à l'Académie pontificale des sciences sociales. Et en dehors de ces académies, de ces tribunaux et dicastères, nous avons été reçus aussi à la commission pontificale pour la tutelle des mineurs et c'est très important les questions des mineurs aujourd'hui. Et enfin, avant le Pape justement, nous avons été reçus à la Secrétairerie d'État.

Il a été question, premièrement de notre fonctionnement : comment nous fonctionnons sur le terrain, comment nous faisons, pas par rapport aux dicastères, mais par rapport aux différents thèmes qui nous sont donnés. Par exemple, pour les tribunaux, il nous a été rappelé que dans chaque diocèse, il devrait avoir un tribunal ecclésiastique, mais qui ne concerne pas que les clercs, les consacrés, pas seulement le personnel ecclésiastique, mais le personnel ecclésial. Donc tous ceux qui travaillent dans l'Église. Il ne s'agit pas de poursuivre des gens, mais lorsqu'il y a des problèmes, que nous soyons capables de les résoudre à travers ces procédures qui peuvent être judiciaires ou encore administratives. Et s'il ne peut pas avoir des tribunaux ecclésiastiques dans chaque diocèse, le souhait serait d'avoir des tribunaux interdiocésains. Et là encore, s'ils n'ont pas assez de personnel, on pourrait aussi en arriver à un tribunal national.

Il a été aussi question de l'éducation catholique. Il y a, au Congo, l'Université catholique qui, avec l'aide du gouvernement, est en train de prendre racine, et avec le soutien, l'aide du Saint-Siège, cette collaboration à travers l'accord cadre qui est déjà en place. Il est question d'enraciner tout cela dans l'optique d'une éducation qui est catholique, qui relève l'homme. Il ne s'agit pas seulement de donner la science pour la science, mais il s'agit d'éduquer l'homme dans son intégralité. Autrement dit, l'homme et tout l'homme. Nous avons été aussi à la cause des saints. Nous avons parcouru plusieurs dicastères. Et nous avons rendu compte de notre fonctionnement. Nous avons eu des observations, nous avons été conseillés et c'est justement ce tout qui va permettre de faire une visibilité à travers notre marche à venir.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Vatican News

Créé le 2023-11-18 09:37:26

Les USA félicitent le Congo pour sa participation à la formation sur les entretiens avancés destiné aux enquêteurs des forces de l'ordre au Botswana

Avec le soutien des États-Unis, une délégation congolaise composée du magistrat Christian Moufouta, Juge à la première chambre civile et à la troisième chambre pénale, du Commandant territorial de la police judiciaire de la région de la Cuvette, Guy Blaise Flavia Dzoubalet, du Second Lieutenant Rodheine Atta, Commandant de la Brigade Territoriale de Ouenze, et du Sous-lieutenant Stevy Presly Moundoko MBecket Lingothe, Officier en service à la section de recherche judiciaire de la région de gendarmerie de Ouesso, a pris part, du 13 au 17 novembre 2023, à l'Académie internationale d'application de la loi à Gaborone, au Botswana, à un programme de formation sur les entretiens avancés destiné aux enquêteurs des forces de l'ordre.

Ce programme a été conçu pour améliorer les compétences des professionnels des forces de l'ordre lorsqu'ils mènent des entretiens avec des victimes, des témoins et des suspects.

Un sujet d'une grande importance pour les Etats-Unis et le Congo.

La Cheffe de Mission Adjointe, Bisola Ojikutu a félicité la délégation congolaise, lors d’une réunion à l’Ambassade des Etats-Unis au Congo, pour sa participation à ce grand rendez-vous du donner et du recevoir.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-17 20:51:13

Dolisie peine à préserver la propreté de ses cours d’eau

De nombreux dépôts sauvages composés de pneus, ferrailles, plastiques, déchets verts ou matériaux inertes sont constatés le long des torrents et rivières de la capitale de l’or vert. Ces incivilités ne sont pas sans conséquences pour l’environnement et la sécurité des biens et des personnes.

Les cours d'eau qui traversent la troisième ville du Congo convoient des tonnes de déchets et empoisonnent les riverains.

Paddy, Pinharet, Mellet et autres cours d'eau, qui servent à évacuer les eaux de pluie, ne jouent plus ce rôle du fait qu'ils servent de dépotoirs sauvages de la part des populations.

Le service municipal de ramassage de déchets ne fonctionne presque plus.

Ainsi, à chaque pluie, la circulation devient difficile, les parcelles deviennent des piscines d'eau. Ce phénomène est devenu presque récurent dans plusieurs quartiers de la ville préfecture du Niari (sud).

Les couches sont si épaisses qu'on croirait pouvoir marcher dessus. Mais le patchwork fétide de bouteilles en plastiques, d'emballages de plats à emporter et de sacs en plastique ne forme qu'une couche poreuse flottant sur les eaux sales de ces cours d’eau lourdement pollués.

Décharges à ciel ouvert

Les autorités municipales accusent les habitants de se servir de ces cours d’eau comme décharges à ciel ouvert. Ce qui ne console guère les familles pauvres qui vivent dans des cahutes faites de bric et de broc, dans une atmosphère propice à la propagation de maladies évitables comme le choléra et la fièvre typhoïde.

En plus de la crainte des infections, les habitants doivent vivre avec une puanteur constante.

Les efforts pour trouver une solution à un problème qui ne cesse de s’aggraver ont été́ nombreux, inventifs,  mais insuffisants.

S’il n’est pas trop tard pour y remédier, le temps des demi-mesures est, en revanche, révolu.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-17 16:24:33

Réseaux sociaux : Les gendarmes du Kouilou tenus d’améliorer leur comportement sous peine de sanctions disciplinaires

Trop c’est trop ! Il était temps de tirer les choses au clair face à certains débordements. Twitter, WhatsApp, Facebook, Tik Tok… Sur les réseaux sociaux, s’afficher en tant que gendarme dans le département du Kouilou n’est pas toujours vu d’un très bon œil par les hiérarchies. Ils ont été mis en garde contre certaines pratiques par le commandant de la région de gendarmerie du Kouilou, Albert Matsounga. Il a rappelé à ceux exerçant dans sa zone de compétence, que désormais, plus personne ne devrait publier quoi que ce soit en uniforme sur les réseaux sociaux, et ceux qui le feront seront sévèrement sanctionnés sans pitié et remords.

Le commandement de la gendarmerie nationale a décidé d’interdire aux gendarmes de se faire des photos en tenue et les mettre sur des réseaux sociaux. En cas d’inobservation de ces instructions, l’auteur s’exposera à des sanctions.

«Le commandement de la gendarmerie nationale a rappelé que désormais, plus personne ne devrait publier quoi que ce soit en uniforme dans les réseaux sociaux, et ceux qui essayeront de le faire seront sévèrement sanctionnés », a déclaré le commandant de la région de gendarmerie du Kouilou, Albert Matsounga lors de la cérémonie de fin de stage de la treizième promotion des gendarmes.

«D'ailleurs parmi nous, il y en a qui ont déjà été sanctionnés pour avoir été trouvés en flagrant délit de publication de photos dans les réseaux sociaux. Donc, encore une fois, je voudrais insister là-dessus, plus de photos sauf de manière officielle, que vous soyez seul ou en groupe, vous ne publiez rien, sans en avoir reçu l’autorisation de la hiérarchie », a-t-il ajouté.

Le commandement de la gendarmerie nationale entend sensibiliser les gendarmes et surtout leur rappeler l’obligation du devoir de réserve et d’exemplarité vis-à-vis de la profession.

Le devoir de réserve en question

Ces recommandations partent d’un manque de discernement dans l’utilisation des réseaux sociaux, et d’une mauvaise maîtrise des paramètres de sécurité et de confidentialité.

Les hiérarchies font ainsi face à des jeunes fonctionnaires ayant l’habitude de partager leur vie sur les réseaux sociaux et semblent parfois avoir du mal à séparer le professionnel du personnel.

Le métier de gendarme impose une rigueur jusque sur les réseaux sociaux pour éviter tout dérapage qui pourrait porter atteinte à la déontologie imposée par l'uniforme ou à la sécurité des agents.

Les réseaux sociaux, y compris les comptes privés, sont une vitrine pour le grand public.

Beaucoup partagent leur joie de porter l'uniforme, ou d’être dans un débit de boisson, dans un restaurant… il y a une éducation à faire d'autant que les conséquences sont lourdes en cas de sanction.

Et une sanction comme des jours d'arrêt, c'est une tache sur le CV.

Germaine Mapanga / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-17 15:31:33

CONGO-GOUVERNANCE PUBLIQUE : La CNTR prend la résolution de poursuivre les enquêtes menées

Convoquée par décision n° 009/CNTR/B-P du 11 octobre, du président de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publique (CNTR), la quatrième (4e) session ordinaire administrative a clôt ses travaux, le 16 nombre à Brazzaville. Cette cérémonie de clôture a été présidée par le président de la CNTR, Joseph Mana Fouafoua, entouré d’Albert Ontsaka, Vice-président et d’Alphonse Oko, Rapporteur-trésorier. Ladite session ayant examiné plusieurs rapports d’enquêtes, et a, adopté plusieurs résolutions sur la gestion et la bonne gouvernance de l’administration publique.

Pendant les 10 jours de travaux avec, la Commission nationale de transparence et de responsabilité a examiné puis adopté certaines résolutions, dont, celles portant mission sur la mobilisation des ressources du projet de la Caisse d’Assurance Maladie (CAMU) de 2019 à 2022 ; et celle portant mission d’information sur la gestion financière de Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS).

A propos, la 4e session ordinaire a suggéré de mettre en cohérence les informations collectées et approfondir l’analyse de ces informations en vue d’en déceler les principales insuffisances ; veiller à la pertinence des recommandations conformément au relevé des conclusions.

S’agissant de la gestion du CNTS, la commission s’est résolue de se doter d’un modèle standard de présentation des rapports de mission d’enquête ; de poursuivre la mission d’enquête sur la gestion financière du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) et toutes celles en cours de réalisation puis d’enjoindre les administrations à mettre à la disposition des enquêteurs de la CNTR les informations souhaitées et nécessaires.

Clôturant les travaux de cette 4e session ordinaire, le président de la CNTR, Joseph Mana Fouafoua a rappelé les deux rapports à caractères exclusivement social, examinés avec minutie lors de cette session, à savoir : le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) et la Caisse d’Assurance Maladie Universelle CAMU).

« Le sang n’est pas un produit industriel qui peut être fabriqué dans une usine ou acheté dans une officine. Le sang est prélevé sur les humains volontaires pour être transfusé non sans qualification ou traitement préalable, sur d’autres humains dont le besoin de santé est avéré. Pour ce faire, l’Etat congolais a créé une entité publique dénommée CNTS. Il se trouve que les disfonctionnements dans l’organisation administrative et financière du CNTS sont à l’origine des nombreuses ruptures observées en produits sanguins et autres réactifs, ce qui entraine hélas de nombreuses pertes en vies humaines dans nos établissements hospitaliers », a-t-il souligné avec regrets.

Néanmoins, des résolutions prises par la CNTR fait naitre un brin d’espoir et d’optimisme sur l’amélioration des performances du CNTS, en concertation avec les autorités du département ministériel en charge de cette question.

En ce qui concerne la CAMU, Caisse d’Assurance Maladie Universelle, le système de solidarité maladie universelle au Congo a été consacré à partir de la promulgation de la loi 37-2014, du 27 juin 2014, instituant le régime d’assurance maladie universelle.

« Par la suite, le gouvernement de la république a mis en place des mécanismes destinées à la mobilisation des fonds devant permettre de soutenir le régime d’assurance maladie. La loi a prévu plusieurs sources de d’alimentation de la CAMU, dont les contribuables et les dotations budgétaires de l’Etat. La CAMU dispose donc de fonds comptabilisés dans les comptes du Trésor public », a rappelé Joseph Mana Fouafoua.

Afin de consolider les assises de la CNTR et, conformément aux conclusions du séminaire sur l’appropriation de la loi n°10-2017 du 9 mars 2017, portant code relatif à la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques, Monsieur Mana Fouafoua a émis un souhait.

« Nous allons nous atteler à l’élaboration du plan stratégique pluriannuel de la CNTR pour lequel la session inaugurale aura lieu le mardi 21 novembre courant, avec la participation des institutions nationales, des administrations publiques et des partenaires au développement. Ce plan stratégique servira de marqueur pour la CNTR sur la période de 2024 à 2028 et permettra de renseigner chaque année sur l’état de la transparence dans la gestion des finances publiques dans notre pays. C’est un challenge et nous devons le relever pour continuer à bénéficier de la confiance placée en nous et nous réjouir de ce que nous aurions contribué résolument à l’amélioration de la gouvernance des finances publiques de notre pays », a-t-il conclu en clôturant les travaux de la 4e session ordinaire administrative.

Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-17 14:15:43

RDC – Élections présidentielles : Félix Tshisekedi candidat à sa propre succession

Près de 44 millions d’électeurs sont appelés pour l’élection présidentielle de 2023 en RDC, qui aura lieu le 20 décembre 2023 afin d'élire pour cinq ans le président de la République démocratique du Congo. Les élections législatives et provinciales auront lieu simultanément.

Le 26 novembre 2022, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avait fixé la date du scrutin présidentiel au 20 décembre 2023.

Le 20 octobre 2023, la commission électorale a validé les candidatures de 26 candidats à l'élection, parmi lesquelles : Moïse Katumbi, Tony Cassius Bolamba, Denis Mukwege prix Nobel de la paix 2018 pour son action en faveur des femmes violées, Félix Tshisekedi (président sortant), Martin Fayulu, Matata Ponyo Mapon ou encore Adolphe Muzito.

La liste de 26 candidats publiée par la CENI reste provisoire, puisqu’elle doit encore être examinée par la Cour constitutionnelle.

C’est le samedi 18 novembre que la liste définitive des candidats sera publiée. Cette publication marquera l’ouverture officielle de la campagne électorale.

Pour le dernier discours de son quinquennat sur l’état de la Nation, le Président Félix Tshisekedi a choisi de s’attarder sur l’état sécuritaire de son pays. Il s’est exprimé le 14 novembre.

La sécurité sera donc un thème majeur de l’élection présidentielle à venir.

Rappelons que cette élection aura lieu dans un contexte de sécurité très inquiétant, dans un pays “où de nombreuses provinces sont en proie à des périodes difficiles”.

La région du Nord-Kivu reste marquée par l’activisme meurtrier du groupe armé M23, causant le déplacement interne de plus de 2,4 millions de personnes, dont 1,6 million autour de la ville de Goma, selon les chiffres officiels congolais.

En outre, la province de Maï-Ndombe, dans le sud-ouest du pays, connaît depuis août 2022 un conflit intercommunautaire qui pourrait se propager à d’autres régions.

La province de la Tshopo, dans le nord du pays, a également enregistré des tueries intercommunautaires, semblables à celles observées à Maï-Ndombe.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-17 11:57:43

Congo – Téléphonie : Des antennes GSM jusque sur les toits des maisons d’habitation

Les champs électromagnétiques produits par les antennes de téléphonie mobile sont classés par l’OMS et le Centre international de Recherche sur le Cancer dans la catégorie des cancérogènes possibles pour l’homme. Or au Congo, les antennes relais, principales sources d’émissions électromagnétiques, sont souvent placées dans des zones densément peuplées, voir sur des toits des maisons d’habitation ou des cour de récréation des écoles. Face au potentiel danger de santé publique, le moment est peut-être venu pour le législateur, de réglementer ce secteur, par principe de précaution.

Rue Mayama, non loin du salon « Pauline coiffure » dans l’arrondissement 4 Moungali à Brazzaville, une maison R+1 sort de l’ordinaire. Sur son toit est érigée une antenne GSM.

Outre que cette maison est implantée dans un quartier résidentiel, la hauteur de l’antenne interroge sur la densité du rayonnement en onde électromagnétiques dont sont inondés les voisins et surtout las habitants du logement.

Si le cas de cette maison semble des plus criards, il n’est pas exclu de voir que des cours de récréations de certaines écoles ont dans un coin, un espace grillagé, loué par une société de téléphonie, qui y a implanté une antenne, dont le fonctionnement est assuré par un groupe électrogène qui tourne presque 24 heures sur 24.

Pour les riverains, personne ne se préoccupe ni de la hauteur des pylônes, ni des potentiels rayonnements, encore que par méconnaissances, personne n’ose établir de relation de cause à effet sur l’inconfort ressenti, notamment dans le bourdonnement d’oreilles ou les effets larsen constatés, encore moins des maux de tête le cas échéant.

Même le médecin vu en consultation, n’ose établir la relation environnementale du patient, faute d’y penser simplement, car tout semble naturel. Pourtant…

Les téléphones portables sont des transmetteurs de radiofréquences de faible énergie, opérant à des fréquences situées entre 450 et 2700 MHz, l’émission maximale se situant entre 0,1 et 2 watts. L’appareil ne transmet de l’énergie que lorsqu’il est allumé. Cependant, les ondes électromagnétiques sont permanentes, pour pouvoir recevoir et émettre, depuis son téléphone.

Même si l'expertise nationale ne conclut pas à l'existence de risques sanitaires liés à une exposition aux champs électromagnétiques émis par les antennes-relais de téléphonie mobile, des études fiables démontrent qu’ils seraient dangereux pour la santé.

Dans de nombreuses communes et villes occidentales, en dehors du fait que l’implantation des antennes de téléphonie est très réglementée, l’édification de nouvelles antennes requiert l’approbation du conseil municipal et de nombreuses communes s’y opposent ou soumettent les sociétés de téléphonie à un cahier de charge drastique qui garantit le principe de précaution sur les effets desdites antennes, quand bien même installées en zones inhabitées.

Alors que l’on est sans réelle certitude de l’effet inoffensif du rayonnement électromagnétique sur les enfants, certaines écoles pourtant publiques des villes congolaises ont dans un coin de leur cour un espace mis en location pour une antenne de téléphonie.

Même des particuliers ont mis en location un coin de leur parcelle où se dresse une antenne.

Mal de tête, fatigue, épuisement du système nerveux, douleurs musculaires et même cancer, sont quelques-uns des effets supposés des ondes électromagnétiques sur le corps humain.

Par principe de précaution, le gouvernement, l’Assemblée nationale et le Sénat se devraient de se saisir de la question avant que les effets supposés ou avérés ne se manifestent auprès des populations.

Toutes les sociétés de téléphonie mobile exerçant au Congo sont étrangères. Le paradoxe est que dans leurs pays d’origine, jamais, elles se permettraient les légèretés affichées au Congo, dans l’érection des antennes relais.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-16 20:59:15

Denis Sassou N’Guesso a remercié son homologue de Guinée-Bissau Embalo pour son invitation

« Je suis heureux de fouler à nouveau la terre hospitalière de Guinée-Bissau. Je remercie le Président Embalo pour son invitation. Le Congo et la Guinée Bissau sont deux pays frères qui partagent de liens solides d’amitié et de coopération », a écrit le numéro un congolais sur son compte Twitter.

Le Président de la République du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-N’Guesso, est arrivé mercredi 15 novembre 2023, pour prendre part aux festivités marquant la célébration du 50e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau.

Initialement prévue le 24 septembre dernier, la cérémonie aura lieu en différé ce jeudi 16 novembre 2023.

Colonie portugaise depuis 1879, la Guinée-Bissau accède à l'indépendance le 10 septembre 1974, après 13 années de guerre civile.

Cette reconnaissance par le Portugal survient environ un an après la proclamation unilatérale de l'indépendance par le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), dirigé par Luis Cabral.

Il exercera un contrôle absolu sur le pays qui adopte un modèle de développement socialiste.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-16 09:49:56

Congo : Les Forces Armées recrutent 1500 jeunes

Sans conteste, le Ministère congolais de la Défense est l’un des principaux recruteurs de l’État. Le secteur de la défense-sécurité ne connaît pas la crise : qu’il s’agisse de l’armée de Terre, l’armée de l’Air, la Marine, tous recrutent, selon un communiqué du Ministère de la Défense dont une copie est parvenue à notre rédaction ce jeudi matin.

Pour cette année, les forces armées congolaises organisent le recrutement de 1500 jeunes gens des deux sexes, de nationalité congolaise.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-16 09:14:28

Congo – Obsèques : La République a rendu hommage à Henri Lopes

Décédé le 2 novembre 2023 à Suresnes en France, l’écrivain et homme politique congolais Henri Lopes a été inhumé le 14 novembre au cimetière du Montparnasse à Paris, après la messe d’absoute en l’Église Saint François Xavier. Représentant le Président Denis Sassou N’Guesso aux obsèques, le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso a accompagné l’illustre disparu jusqu’à sa dernière demeure.

Un hommage solennel, que celui rendu à Henri Lopes. Digne, plein d’amour, mais également chargé d’une vive émotion au travers des témoignages.

En ce 14 novembre, le cortège funéraire, aux sons d’un chant de la chorale congolaise de Paris, est arrivé peu avant 15 h à l’Église Saint-François Xavier, située dans le septième arrondissement de Paris, aussi remplie qu’à l’heure de l’affluence des fêtes de la nativité ou de la fête pascale, pour rendre un dernier hommage à l'écrivain, homme politique congolais, Henri Lopes, décédé douze jours auparavant à l'hôpital de Suresnes.

Le silence absolu établi, Mgr Éric Seviguidi, assisté par Mgr Hervé Itoua, évêque émérite de Ouesso, a débuté l’office par ces mots d’accueil : « Nous sommes réunis autour de l’illustre écrivain, politicien et diplomate, Henri Lopes. Originaire du Congo Brazzaville, il est né dans l’autre Congo, soulignant déjà dès sa naissance que les frontières ne devraient jamais nous séparer, et encore moins nous diviser ».

Et de constater que « cet homme brillant nous a quittés ; il est pourtant évident que c’est lui qui nous rassemble : du Congo, de la République démocratique du Congo, des différents pays d’Afrique, de différentes régions de France, de l’Unesco, du Canada et d’ailleurs ».

Dans l’église, autour de son épouse Christine Lopes et des enfants Lopes, se sont côtoyés près d’Anatole Collinet Makosso, dans le carré constitué pour la circonstance, les ministres Jean-Claude Gakosso, Jean Baptiste Ondaye, Hugues Ngouélondélé, Édith Delphine Emmanuel, Jean Luc Mouthou et Ludovic Ngatsé ; la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay ; Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie; les ambassadeurs congolais de l’espace Schengen; l’ancien ambassadeur de France au Congo, Jean-Pierre Vidon; Hébert Kakoula Kady, président de l'Association des anciens ministres de la République du Congo; les anciens ministres Pierre Damien Boussoukou Boumba et Maxime Ndebeka; Jean-Paul Pigasse, directeur général des Dépêches de Brazzaville ; les écrivains et artistes Gabriel Okoundji, Emmanuel Dongala et Loko Massengo.

Au cours de son homélie, Mgr Éric Seviguidi a commencé par la devise des moines trappistes "Momento mori" littéralement "souvenez-vous que vous mourrez". De ce point de vue, Henri Lopes confiait à propos de la mort : « Ce dont j’ai peur, c’est du passage de la vie à la mort parce que, arrivé au grand âge qui est le mien, on sait que c’est une question très proche. Donc, on s’arme pour ne plus avoir peur. Mais on se demande, au moment du passage, quelle tête on va faire ! ».

Une semaine environ avant le passage, il a annoncé à son épouse Christine Lopes, à ses filles et à son fils, qu’il sentait qu’il allait bientôt partir. Et, à chacun, ces mots qui étaient certainement pour lui les plus importants : "Je t’aime". « Il quitte ce monde le visage serein, tandis que tous pleurent autour de lui », a constaté l’archevêque, se rassurant que, fort heureusement, bien qu’il quitte ce monde, sa mort n’est pas comparable à une bibliothèque qui brûle.

En dernière partie de la messe, le cœur lourd de douleur, mais aussi rempli de beaux souvenirs, de tout ce qu’il y a eu de vrai, de beau, de grand dans la vie d’Henri Lopes, les petits-fils, les enfants, Christine Lopes, une des collaboratrices à l’Unesco et Jean-Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, ont tour à tour pris la parole.

Les trémolos de la peine dans la voix, Thomas Lopes a décrit son père comme un amoureux du travail, qualité qu’il a transmise à tous ses enfants. Avec beaucoup d’émotion, un de ses petits-fils l’a présenté comme étant un Être assidu, sérieux, avec le sens de l'analyse, sachant surmonter les épreuves. « C'était un artiste, un penseur, avec une dose de féminisme en avance sur son temps pour appliquer la parité du genre dans le travail », a renchéri sa directrice des arts lors de son passage à l’Unesco.

Pour sa veuve, « tu es arrivé par amour, tu as vécu dans l’amour, tu repars dans l’amour absolu, inconditionnel … », « Le Congo t’habite. Le Congo est présent à travers son président, Denis Sassou N'Guesso, ton ami, ton frère, à travers la première dame, ton amie, ta sœur Antoinette Sassou N'Guesso, à travers son gouvernement, le Premier ministre, ses ministres, à travers ton neveu Hugues Ngouélondélé …» et, terminant son éloge à son mari en lingala : « Kende na kimia moninga na nga / pars en paix mon ami ; kende bolingo na nga / vas mon amour, mboka na yo Congo eza ko zela yo / ton pays le Congo t’attend ; zonga na mabele ya ba koko na yo / retourne vers la terre de tes ancêtres ».

Des paroles fort significatives et empreintes de symboles entendues jusqu’aux Pays millénaires de la Nkéni, et, avec eux, le village Ossio ainsi que la cité de Gamboma, dans le département des Plateaux.

Dans son éloge funèbre, le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, au nom du gouvernement de la République, du président et du Premier ministre, chef du gouvernement, a retracé le parcours d’Henri Lopes depuis la période où il était membre de la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (cette FEANF fameuse qui fut en réalité le creuset des premières élites africaines) en passant par son œuvre littéraire portant la trace indélébile de ce goût du monde et de ses métamorphoses perpétuelles. « Ecrivain à la plume féconde, orateur à la verve inspirée des grands orateurs antiques, auteur de poésies, de nouvelles, de romans, d’essais et de mémoires ».

« Mais, Henri Lopes fut aussi un acteur politique de premier plan dans les années révolutionnaires que connut le Congo, sous le régime de la République populaire », ce grand homme auquel la République du Congo; son président, Denis Sassou N'Guesso; et son Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, présent à cette cérémonie, tenaient à rendre un hommage solennel. Jean Claude Gakosso a terminé son éloge en ces termes : « Je suis persuadé que ses œuvres témoigneront à tout jamais de la richesse de son talent et de la puissance de son génie ».

Au tour de Mgr Éric Seviguidi maintenant, après avoir donné la bénédiction, de prononcer la prière concluant la liturgie des funérailles : « Allez dans la paix du Christ ! ».

Pendant la procession de sortie, tandis que le cercueil en bois clair d’Henri Lopes est transporté vers la sortie de Saint-François Xavier, la chorale entonne une chanson d’adieu, avant que les agents des Pompes funèbres ne prennent le relais pour la direction du cimetière du Montparnasse où Henri Lopes, chaleureux homme aimé de tous, reposera pour l’éternité.

C'est au cimetière du Montparnasse à Paris qu'Henri Lopes a définitivement rangé sa plume. Une plume dont l'Oeuvre survivra par delà les générations. Cette Oeuvre, Sublimes Messages tracés en lettres d'Amour, pour ce Congo et cette Humanité qu'il a tant aimés et pour lesquels il aura donné un sens à sa vie.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville et Marie Alfred Ngoma/Adiac

Créé le 2023-11-15 14:49:35

« Qui d’entre nous délire ? », le nouveau livre de Charlemagne Simplice Moukouta disponible sur le marché des œuvres de l’esprit

Faites place nette sur les étagères de vos bibliothèques à « Qui d’entre nous délire ? », le nouveau livre de Charlemagne Simplice Moukouta, originaire du Congo-Brazzaville. Incapable de reposer une fois ouvert. On lit une page, puis deux, puis un chapitre et sans s’en rendre compte, on a (déjà) dévoré le livre de 104 pages paru aux Editions Panthéon le 7 novembre 2023. Très vite, un besoin irrépressible de connaître la suite vous envahit.

Selon Charlemagne Simplice Moukouta , la littérature médicale considère le « délire » comme un discours en décalage avec la réalité et un symptôme majeur de maladies psychiatriques. Pourtant, malgré leur incohérence, certains discours peuvent structurer la vie des individus. Alors, qui délire ? Qui est raisonnable ?

Avec ces histoires mi-loufoques, mi-dramatiques, l'auteur sonde les interactions sociales et les temporalités mouvantes afin de tenter d'appréhender l'énigme du délire. La fiction devient alors le médium idéal pour retranscrire ces singulières variations de l'esprit.

L’auteur invite d’ailleurs tous les férus du livre à une séance dédicace suivi d’un pot d’amitié samedi 25 novembre 2023 de10h00 à 12h00, dans la Salle AD-PEP’80, au 256 rue Saint Honoré à Amiens, une commune française, préfecture du département de la Somme en région Hauts-de-France.

On rappelle que Charlemagne Simplice Moukouta est Docteur en Psychopathologie et psychologie clinique, Maître de conférences, habilité à diriger les recherches (HDR) en Psychopathologie clinique et Psychologie interculturelle à l'université de Picardie Jules Verne à Amiens.

Il exerce également dans le service de Psychogériatrie de l'établissement public de Santé mentale de la Somme.

Charlemagne Simplice Moukouta est auteur de plusieurs ouvrages et articles dans le domaine de la psychopathologie et de la santé mentale.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-15 14:30:24

Cherté de la vie au Congo : Le gazole atteint désormais 625 F CFA par litre

Le gouvernement congolais a annoncé, samedi dernier, une augmentation significative du prix du gazole, portant le tarif à 625 F CFA par litre au grand dam de la population et principalement des transporteurs.

Cette hausse de 25% intervient après des discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC), approuvée en janvier 2022.

Cette décision, selon le gouvernement de la République du Congo, pays producteur de pétrole, découle des recommandations du Fmi visant à réduire ou éliminer les subventions des produits pétroliers et de l’énergie, évaluées à 300 milliards de francs CFA.

Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, avait le 21 juin dernier, expliqué que cette mesure était nécessaire pour rétablir les équilibres macroéconomiques de notre pays.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-15 13:55:54

Denis Sassou-NGuesso invité aux festivités marquant le 50e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau

La célébration du 50e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau, initialement prévue le 24 septembre dernier, aura lieu en différé ce jeudi 16 novembre 2023. Et le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, sera parmi ses homologues présents à Bissau.

Le numéro un congolais est attendu ce mercredi 15 novembre, à Bissau pour exprimer non seulement la solidarité de son pays envers la Guinée-Bissau, mais a contribué aussi à renforcer les liens diplomatiques et économiques entre les deux pays.

Colonie portugaise depuis 1879, la Guinée-Bissau accède à l'indépendance le 10 septembre 1974, après 13 années de guerre civile.

Cette reconnaissance par le Portugal survient environ un an après la proclamation unilatérale de l'indépendance par le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), dirigé par Luis Cabral.

Il exercera un contrôle absolu sur le pays qui adopte un modèle de développement socialiste.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-15 13:32:51

Ouverture de la première édition du Salon de l’Innovation de la Technologie et de l’Entrepreneuriat au Congo (SITEC)

Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Économie numérique, a procédé, ce mardi 14 novembre 2023 à Brazzaville, à l'ouverture de la première édition du Salon de l’Innovation, de la Technologie et de l’Entrepreneuriat au Congo (SITEC). Un salon qui se veut la plus importante rencontre nationale dédiée aux startups et acteurs du numérique.

« Je vous encourage à saisir cette opportunité et à investir dans les technologies innovantes, les terrains sont fertiles pour la créativité et l'initiative des jeunes. Le e-business, troisième pilier de notre stratégie nationale de développement de l'économie numérique vision digitale 2025, est un levier pour vous motiver davantage. Mais aussi, la loi n° 71 - 2022 du 16 aout 2022 portant attribution du label startup du numérique et de l’innovation technologique en République du Congo, à l’avantage de vous accompagner.  En mettant l'accent sur les technologies émergentes, les outils numériques adaptés et  l'entrepreunariat, trois piliers indissociables, le SITEC, j'en suis persuadé, ce à la lecture des thématiques à l'ordre du jour, aidera à comprendre que leur connaissance et leur appropriation serviront de socle au développement de notre secteur promis à un bel avenir », a déclaré Léon Juste Ibombo.

Le salon dont les bénéficiaires sont essentiellement des acteurs locaux, va mettre l’accent sur la formation, l’accompagnement des acteurs du numérique. Des espaces seront réservés aussi pour l’exposition des produits ou solutions développées par les entreprises.

Le programme du salon qui baisse son rideau ce  jeudi 16 novembre, prévoit des rencontres riches en partage sur les problématiques liées à l’innovation, à la technologie et à l’entrepreneuriat numérique. Mieux, des ateliers et formations sont animés par des experts en matière de marketing digital, la gestion de projet, propriété intellectuelle et le financement des entreprises.

À cela il faut ajouter une série de panels sur l’intelligence artificielle, la blockchain, la transition numérique, y compris l’entrepreneuriat.

Les organisateurs du Sitec peuvent compter sur l’expérience et la base des données de la fondation BantuHub, qui a pu former et accompagner environ 10 mille personnes aux métiers du numérique au cours des dernières années à travers le pays, selon le président de la fondation, Vérone Mankou.

Ils peuvent également compter sur le soutien de leurs partenaires, à l’instar du Fonds national d'appui à l'employabilité et à l'apprentissage, de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques ainsi que des ministères sectoriels comme celui des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-15 11:59:45

Congo : Bientôt une Caisse d’Assurance Maladie

Remise officielle lundi 13 novembre 2023 à Brazzaville, des Conduites thérapeutiques recommandées et du Rapport de l’évaluation générale des formations sanitaires par le « Projet Kobikisa » au ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Moukoki, qui lui, les a transmis au ministre d’Etat, ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, Firmin Ayessa, en vue de la mise en œuvre de la Caisse d’Assurance Maladie Universelle (CAMU), en présence de la ministre des Affaires Sociales et de l’Action Humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou Kimbatsa, des représentants des institutions internationales et des experts.

Elaborés par 56 experts du « Projet Kobikisa », les documents qui contiennent les Conduits thérapeutiques recommandées et le Rapport de l’évaluation générale des formations sanitaires avec le financement de la Banque mondiale à hauteur de 26 millions de Francs CFA.

«Lesdits documents retracent les modalités d’accompagnement de l’opérationnalisation et la mise à exécution de la Caisse d’Assurance Maladie Universelle (CAMU). Documents qui révèlent que la CAMU obéit à trois critères : le sens de la responsabilité ; l’universalité des soins et l’innovation », a expliqué le professeur Ikouélé.

Il doit être renouvelé tous les quatre (4) ans, étant donné qu’en matière de médecine, il y a toujours des innovations. Dans ce document de plus de mille (1.000) pages, il est prévu, entre autres : l’amélioration de la qualité des services ; le renforcement du cadre juridique et le suivi de l’application de tous les critères énoncé.

Selon le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Moukoki, la CAMU, qui priorise la santé de la mère et de l’enfant, couvre 80% des maladies prévalentes et graves dans notre pays, la République du Congo.

Le gouvernement de la République, qui a choisi la santé comme priorité et la mise en œuvre de la CAMU est plus qu’indispensable. Il s’agit d’offrir des soins de santé de qualité pour tous et par tous. La mise en place de la Caisse d’Assurance Maladie Universelle est un des piliers de la couverture sanitaire universelle.

Dans le processus de localisation de la Caisse d’Assurance Maladie Universelle, le Ministère de la santé et de la Population a la responsabilité d’améliorer le cadre réglementaire, les plateaux techniques de formation sanitaire, pour les rendre éligible et surtout, garantir l’équilibre et la fiabilité de ladite Caisse.

Par conséquent, le travail de l’élaboration des documents, qui a duré plus de cinq ans, cinq années de dure labeur, de façon prudente et progressive, constitue un véritable soulagement pour le gouvernement de la République.

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale s’est satisfait de l’aboutissement de ce Projet salvateur pour notre pays.

«Comme dit l’adage, l’homme patient mange toujours les fruits murs et tout vient à point nommé à qui sait attendre. C’est vrai que nous avons attendu ces documents fondamentaux avec beaucoup d’impatience, je voudrai en toute sincérité, M. le ministre de la Santé cher collègue vous remercier infiniment. Je vous adresse mes remerciement les plus profonds, les plus ardent pour avoir su mobiliser vos équipes, les experts pour qu’ils nous produisent ce travail de qualité », s’est exprimé Firmin Ayessa.

Il sied de signaler que le lancement technique de l’enrôlement biométrique des assurés, amorcé le 9 novembre 2023, connaîtra son couronnement par le lancement officiel dans quelques jours, sous le haut patronage du Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

L’ouverture des droits d’accès aux soins de santé interviendra progressivement au fil des enrôlements dans le respect de la période légale.

Si en amont, la gestion des cotisants et des assurés peut être considéré à juste titre comme le premier métier de la CAMU, à travers les opérations d’immatriculation, d’affiliation, de déclaration et contrôle des cotisants, ainsi que des recouvrement des cotisations, en aval, la gestion des prestataires des soins de santé en est le pendant à travers le conventionnement des formations sanitaires, le contrôle et paiement des actes.

Etant entendu que la CAMU a pour objectif : « Assuré sans exclusion ». Les soins de santé du citoyen lambda sont désormais pris en charge par cette structure santé.

Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-15 11:13:43

Gabon – Institutions : La durée de la transition fixée à deux ans

Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) créé par les militaires au lendemain du coup d’État du 30 août dernier a annoncé lundi dans un communiqué, le chronogramme indicatif de la transition politique au Gabon. Cette transition prendra fin en août 2025 à l’issue des élections.

« Août 2025 : élections et fin de la transition », a annoncé en direct sur la télévision d'État, Gabon Première, le porte-parole du pouvoir militaire en égrenant un "chronogramme officiel de la transition adopté en Conseil des ministres", mais qui demeure "indicatif".

Les principales étapes de ce chronogramme sont, l’organisation d’un dialogue national inclusif en avril 2024, présidé par l’Archevêque de Libreville, Monseigneur Jean-Patrick Iba-Ba.

En juin 2024, le Parlement actuel sera transformé en Assemblée constituante. Sa mission sera de rédiger la future Constitution qui sera adoptée par référendum fin 2024.

La refonte du système électoral très décrié ces dernières années, interviendra début 2025.

Le Code électoral et la liste électorale seront dépoussiérés entre mars et avril 2025.

En juillet, les cartes d’électeurs seront distribuées pour les élections prévues le mois suivant.

Le CTRI prévient toutefois que ce chronogramme est indicatif. C’est le dialogue national inclusif qui aura le dernier mot.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-14 16:15:28

Congo – Alcoolisme : Des ventes promotionnelles de boissons alcoolisées toujours pratiquées au mépris de textes règlementaires

La vente des boissons alcoolisées est soumise à une règlementation bien définie et une codification de prix régie par des textes légaux. Pourtant, il n’est désormais pas exclu de trouver des débits de boissons proposant une vente promotionnelle de boisons alcoolisées. Une pratique qui incite à une alcoolisation à outrance.

Au Congo, la vente des boissons alcoolisées est soumise à des règles qui, même si elles ne sont pas appliquées de façon drastique, trottent tout au moins dans la conscience des tenanciers des bars et autres débits de boissons. Pourtant certains d’entre eux n’hésitent pas à proposer des boissons en promotion. 4 bières pour le prix de 3.

Cette politique de marketing donne au consommateur l'impression d'avoir fait une économie sur la quantité du produit acquis et pousse davantage à la consommation, avec le sentiment d'y gagner.

Cette pratique relayée parfois par la publicité, pousse de nombreuses personnes à s'adonner à l'alcool à peu de frais pensent-elles, et aucune mention n'est hélas faite de ce que « l'abus d'alcool est dangereux pour la santé ».

De nombreux jeunes, voire des adolescents sombrent hélas dans l’initiation précoce à l'alcool qui prend des proportions inquiétantes.

Les ivresses, conséquence la plus visible de l’alcoolisation, semblent en augmentation chez les jeunes adolescents. Consommer l'alcool est même devenu un critère « d'affirmation » ou de « maturité ».

Les conséquences de cette précocité sont graves. À court terme, les adolescents alcoolisés sont plus victimes d’accidents. Ils sont également plus vulnérables aux violences sexuelles, comme victimes mais aussi comme auteur.

Les comportements sexuels à risques, les viols, voire la pratique précoce des prostituées pour les garçons ou de la prostitution pour les filles s'invitent parfois sans protection systématique.

À moyens et longs termes, la précocité de contact avec l’alcool est associée à une plus grande dépendance vis-à-vis de l’alcool à l’âge adulte, déstructurant la cellule familiale. Violences conjugales, ébriété chronique pouvant avoir des conséquences sur la progéniture. Ne disait-on pas « les enfants d'un alcoolique naissent tarés » ?

Quand on ajoute aux raisons évoquées, le manque de réglementation drastique dans la vente, voire la consommation d'alcool, avec parfois des établissements scolaires qui jouxtent des débits de boissons où les élèves même en tenue peuvent s'attabler et consommer, l’adolescent est livré à une situation de véritable tourmente.

La consommation ''immodérée'' d'alcool dans la société congolaise sera, si l'on n'y prend garde, non seulement un problème de santé publique, mais aussi un problème sociétal aux conséquences dévastatrices.

Il y a quelques années, une circulaire du ministre Silou proscrivait la vente promotionnelle de boissons alcoolisées. Reste à savoir si cette note est toujours respectée par les vendeurs de boissons, qui comme par défi, ne se cachent pas pour afficher leur promotion.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-14 11:35:59

Brazzaville : Le ministre d’Etat Pierre Mabiala lance les journées portes ouvertes sur l’action sociale

Les journées portes ouvertes, lancées le 13 novembre à Brazzaville par le ministre d’Etat Pierre Mabiala au nom du Premier ministre, visent à vulgariser les programmes, prestations et services mis en œuvre en matière d’action sociale.

«Les présentes journées ont pour objectifs de promouvoir les services et prestations que le gouvernement met en œuvre ; instaurer un lien étroit avec le public au sens large, les bénéficiaires et les partenaires techniques et financiers », a expliqué la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

Elle a, par ailleurs, indiqué que les visiteurs pourront rencontrer directement les professionnels de l’action sociale pour éclairer leur lanterne, notamment sur les différents métiers du secteur. Une manière sans nul doute de susciter les vocations.

Cette première expérience des journées portes ouvertes mettra un accent particulier sur l’insertion socioéconomique des bénéficiaires du projet Telema qui s’exécute dans vingt-une circonscriptions d’action sociale dans le cadre d’une approche innovante en matière d’insertion socioéconomique des personnes vulnérables.

Ces journées portes ouvertes seront ainsi ponctuées d’exposition-vente des produits, de diverses natures, fabriqués par les bénéficiaires des projets Telema et Lisungi.

 Ces journées portes ouvertes sur l’action sociale lancées le 13 novembre prendront fin le 17 du même mois.

Jarele SIKA / source : Adiac

Créé le 2023-11-13 21:21:49

Mossendjo : Connexion de l'hôpital de base et la morgue municipale à une centrale solaire de 40 KVA pour palier à la difficulté de l'énergie thermique

Ça y est, c'est fait ! La connexion de l'hôpital de base de Mossendjo dans le département du Niari (sud) et la morgue municipale à une centrale solaire de 40 KVA pour palier à la difficulté de l'énergie thermique et l'arrimage de la ville aux nouvelles technologies devient effective grâce au dévouement du député-maire de la ville de Mossendjo, François Ndouna.

On rappelle qu’à Mossendjo, depuis 2010, l’hôpital de base est au bord du gouffre.

Une importante panne de courant touche l’établissement depuis plusieurs années. Plusieurs services sont impactés, principalement le plateau technique d’imagerie, le bloc opératoire, la salle d’accouchement…

Les murs décapés, les lits avec des matelas délabrés et sans draps, la pharmacie de l’hôpital de base de Mossendjo est fermée depuis 2010. Un seul médecin vole au secours de tous les malades et de tous les services avec quelques infirmières bénévoles.

Les appareils du laboratoire du deuxième grand organisme hospitalier du département du Niari sont hors service. Pas d’oxygène indispensable pour notamment les malades souffrant de broncho-pneumopathie chronique.

Beaucoup de personnel hospitalier dénonce le manque de moyens à l’hôpital. Ils ont raison. Mais le manque de moyens n’est que la partie émergée de l’iceberg : sans modification profonde de l’organisation des hôpitaux, nous n’arriverons pas à faire évoluer dans le bon sens notre système de santé au Congo-Brazzaville.

Consciente du problème, la direction affirme avoir pris les mesures nécessaires pour informer tous ceux qui ont la moindre parcelle d’autorité dans le domaine de la santé dans le département du Niari et au Congo.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-11-13 11:20:53

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