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Le bookmaker fiable 1xBet a organisé une cérémonie de remise de super prix musicaux de la promotion fascinante qui a été organisée avec l'ambassadeur de la marque, Tidiane Mario https://1xbet.cg/fr/bonus/rules/tidiane-mario. La promotion a concerné les joueurs du Congo Brazzaville qui étaient abonnés aux pages officielles du meilleur site de paris sportifs sur Instagram et Facebook, et qui suivaient le chanteur populaire.
À partir du 3 octobre, les participants devaient s'inscrire sur la plateforme 1xBet en utilisant le code promo 1XTIDIANE, déposer un montant de 3 000 francs et préciser leur identifiant dans les commentaires sur la page de promotion. Le 10 octobre, le bookmaker et le chanteur populaire Tidiane Mario ont sélectionné les gagnants qui ont remporté une enceinte portable JBL FLIP 5, deux paires d'écouteurs Forever BTH -700 et cinq codes promo d'un montant de 6 000 XAF. Ces prix sont un beau cadeau pour les amateurs de paris sportifs et les fans du talentueux musicien, qui a sorti avec Djf un nouveau single “Tous les jours”. Les gagnants pourront désormais écouter leur artiste préféré à l’aide de nouveaux gadgets !
La remise des prix s'est déroulée dans deux boutiques à Brazzaville, Ave des Trois Martyrs et Rond Point Bifouiti. On servait aux invités des rafraîchissements et des friandises.
OKOKO OBOROKAMBI Franchy et SOLA Dège sont devenus les heureux propriétaires des enceintes JBL FLIP5 et les casques Forever BTH -700 sont remis à Ronnie Colman et Geordon Perelle.
Les gagnants sont ravis de recevoir leurs prix et espèrent apprécier très prochainement la musique de Tidiane en live lors de son prochain concert.
D'autres surprises attendent les joueurs de 1xBet de la République du Congo. Le meilleur site de paris sportifs apprécie ses clients et est prêt à les surprendre avec de nouvelles promotions intéressantes. Ne t’inquiète pas si tu n'as pas gagné cette fois-ci. Suis les annonces du bookmaker et sois le premier à apprendre sur les offres !
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-27 20:05:57
Un journaliste franco -congolais présent à Brazzaville depuis lundi soir pour la couverture médiatique du sommet des trois bassins dans la capitale congolaise, a eu la désagréable surprise de découvrir un « gros » hameçon dans le paquet (liboké) des silures qui lui avait été servi à Moungali. Des découvertes dégoûtantes dans des aliments, ce n’est hélas pas rare. Et tout le monde peut y être confronté.
Comble de l’horreur, Benoît n’avait pas encore terminé son repas lorsqu’il a fait cette découverte.

Il a aperçu un hameçon noir entre deux morceaux de silure. « J’ai d’abord pensé à une arête noircie. Mais je l’ai saisi… Aucun doute, c’était un hameçon », se rappelle le journaliste franco-congolais, encore dégoûté de sa découverte.
L’envoyé spécial des Echos du Congo-Brazzaville, présent sur les lieux, en a profité pour immortaliser le moment en prenant quelques photos et le poster sur Twitter, accompagnant le cliché d’un commentaire ironique, pointant le fait que l’on " mettait désormais des hameçons dans les paquets des silures ou mabokés à Brazzaville".

Un paquet de liboké, est un plat et un mode de préparation de la nourriture au Congo-Brazzaville. Il s'agit d'une préparation mise en papillote faite de feuilles de manioc, et mise à la cuisson soit en un four, soit directement sur une grille mise au-dessus d'un foyer.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Envoyé spécial des Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-26 09:42:16
Le Congo est une terre de légendes car les grands évènements de portée internationale qui s’y déroulent ont toujours marqué de façon pérenne la mémoire collective, tant de par les conclusions qui en ont toujours résulté que de par l’environnement dans lequel ils se sont déroulés. Le sommet des Trois Bassins qui se tient dans la capitale congolaise du 26 au 28 octobre n’échappe pas à cette tradition brazzavilloise, emprunte de créativité et d’hospitalité, à l’instar de l’aéroport de Maya-Maya, principale porte d’entrée dans le pays, dont le visage plonge désormais les voyageurs embarquant ou débarquant, dans la fièvre de l’évènement.
En débarquant du régulier de la compagnie Air France qui vient de se poser à Brazzaville en ce lundi 23 octobre, nous sommes loin de nous imaginer qu’au sortir de la passerelle télescopique pour emprunter le couloir donnant accès aux contrôles aux frontières le décor des lieux a changé et a fait place nette aux « habits du sommet ».

Tous les voyageurs qui y ont été confrontés, ont laisser échapper ce waouh d’admiration, tant le décor est à l’évidence féérique, à travers ces plantes de toutes essences, épousant la mystique même de la forêt tropicale et embaumant de ses senteurs apaisantes comme un baume dissipant le stress du long voyage dont on sort.

Pour le reporter en mission à Brazzaville pour couvrir l’évènement, là déjà commence son reportage.
Pour les voyageurs anonymes le culte du beau sorti des entrailles de la forêt, suscite simplement l’admiration, renvoyant à ce que sur son complément nominal, la capitale congolaise est aussi appelée ‘’Brazza-la-verte’’. Beaucoup ont tenu à immortaliser l’instant en photo.

Pour les participants au sommet, le décor plonge déjà dans la fièvre de l'évènement. Ceux-ci sont pris en charge par les équipes du comité d’organisation déployés dans l’aéroport. Les hôtesses reconnaissables à leur tenue de femme congolaise ‘’authentique’’ renseignent et orientent.

Rien n’est laissé au hasard, car après qu’ils aient présenté leur accréditation au sommet, la prise en main des participants est assurée par lesdites hôtesses qui récupèrent les passeports et assurent les formalités de polices, les données anthropométriques figurant déjà dans la base des données.

Un gain de temps, mais surtout l’expression d’une organisation qui force l’admiration.
Envoyé spécial à Brazzaville: Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-24 09:28:59
Il semblerait que les prévisionnistes ne se soient pas trompés et que la pluie promise ait lavé les rues de la capitale au besoin. Jusqu’à présent, aucune rue ou maison n’a été inondée. L’eau lave la ville capitale de ses polluants à deux jours du sommet des trois bassins de biodiversité et des forêts tropicales, prévu du 26 au 28 octobre à Brazzaville.
En raison de la pluie persistante à Brazzaville ce mardi matin, les rues sont actuellement plus difficiles à franchir.

Le trafic a un peu ralenti, mais il bouge, les transports publics bougent aussi comme d'habitude.
Ne prenez pas de risques lorsque vous conduisez dans des zones de rues bloquées.

S'il y a des doutes quant à la capacité de la voiture à surmonter en toute sécurité la zone inondée, il est préférable de choisir un itinéraire environnant plus sûr.
Plusieurs artères de la ville capitale subissent des travaux de réfection pour rendre la circulation fluide.
C’est le challenge que s’est donné les autorités congolaises à l’occasion du sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux du monde (Congo, Amazonie et Bornéo Mékong).
Brazzaville est prête à accueillir les parties prenantes à l’initiative visant à établir une gouvernance sud-sud pour les régions forestières.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Envoyé spécial au sommet des 3 bassins à Brazzaville.
Créé le 2023-10-24 08:46:52
« J’ai procédé, ce Lundi 23 octobre 2023, à l’inauguration des tours jumelles de Mpila à Brazzaville. Ces tours qui apportent une touche de modernité à notre ville capitale, constituent également un motif de fierté pour ses habitants. Elles traduisent notre volonté inébranlable de moderniser notre pays », a écrit le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso sur son compte Twitter.

Elles sont désormais opérationnelles. Les tours jumelles de Mpila ont été inaugurées lundi, 23 octobre 2023 par le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, au cours d’une cérémonie solennelle et grandiose.
Les tours jumelle de Mplia prônent le mélange parfait de la science et de l'art, d'une qualité presque envoûtante, moulées en joyaux cristallins qui subliment, aujourd'hui les berges du majestueux fleuve Congo.
Les tours de Mpila ouvrent une nouvelle page de modernisation de la vie de Brazzaville. De leurs 135, 80 mètres d’ultime hauteur, après la tour Imob Business Tower en Angola qui toise le ciel à 145 mètres de hauteur et détient le record du point culminant de l’Afrique centrale. Les tours jumelles de Mpila offrent une vue inédite de l'architecture moderne.
Les deux tours sont séparées de 45 mètres d’une structure en béton armé de la haute résistance, constituées de plus de 120 colonnes et autres pièces en béton armé, judicieusement et rationnellement agencées, puis dimensionnées pour contenir tout type de sollicitation.
Les assises des deux tours sur une profondeur de 33 mètres d’encrage, au moyen de 431 pieux forés en béton armé de 80 cm de diamètre pour assurer l'équilibre statique et de se prémunir des inclinaisons accidentelles dues au tassement différentiel.
L’ossature des bâtiments, articulée sur 31 niveaux dont un sous-sol de 3 040 mètres carrés dédiés aux locaux techniques est composé de poteaux, poutres et dalles en béton armé et un tronc commun de solidarisation sur quatre niveaux. Le tout surmonté de 26 étages destinés principalement aux espaces à usage de bureaux, d'une part et, d’hôtellerie, d'autre part, offrant un poids total nominal de 237 000 tonnes, pour une surface bâtie de 120 100 mètres carrés.
Vu de l'extérieur, les deux tours, bien que présentant une physionomie gémellaire, offre une certaine asymétrie en matière de distribution. Car l'une est composée uniquement des espaces bureaux, tandis que l'autre est consacrée aux activités d'hôtellerie et d'hébergement.
Les deux bâtiments comptent aussi, au niveau du hall, un salon présidentiel, un night-club karaoké, une cafétéria, des locaux techniques, des points d'accès aux dix escaliers de service et aux plateformes des vingt-huit ascenseurs, des salles de réunion, de fitness, de santé, de beauté, de sport, les salles de conférences, des boutiques et autres.
L'aile de la tour hôtel est composée de 114 chambres standard, 40 suites ministérielles, 8 suites présidentielles avec des chambres attenantes, 48 appartements, soit au total 217 logements, couronné au sommet par un restaurant tournant, le 5e en Afrique.
Après des événements malheureux survenus à Mpila en mars de 2012, la volonté étatique est née, celle de donner à ce quartier sa noble beauté au fil du temps.
Il y avait au Congo, la tour Nambemba avec ses 106 mètres, comme le plus long immeuble du pays. A ses côtés, se plaçait, la tour Mayombe à Pointe-Noire avec 82,64 mètres. Le siège du port autonome de Pointe-Noire boucle la marche avec 74 mètres de haut.

Dorénavant, le classement n’est plus le même : les tours jumelles de Mpila à Brazzaville, fruit de la coopération sino-congolaise, avec 135 mètres de haut, ont détrôné la tour Nabemba.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Envoyé spécial au sommet des 3 bassins à Brazzaville.
Créé le 2023-10-24 07:32:32
Rongé sérieusement par la rouille, le pont suspendu de la rivière Léhala dans le district de Mayoko (sud), nécessite des travaux d’urgence. Actuellement la stabilité́ de l’ouvrage n’est plus garantie.
Pour les experts qui tirent la sonnette d’alarme, des travaux doivent être effectués sans plus attendre afin de mettre l’ouvrage en sécurité́.

Les habitants du village Léhala dans le Niari pointent un défaut d'entretien général de l'ouvrage, notamment les équipements et éléments de protection, d’appuis et portant sur la stabilité de l’ouvrage.
Les pathologies affectant le pont ont notamment atteint un stade très avancé. Pas mieux pour les charpentes métalliques avec de nombreux foisonnements et une détérioration mécanique importante de la boulonnerie et de certaines éclisses. Ces failles sont en cours d’évolution rapide.
L’intervention d’un géotechnicien à courte échéance est également jugée nécessaire pour établir un diagnostic de la stabilité́ du pont et des risques de glissement de terrain et de leur gravité auxquels peut être soumis l’ouvrage.
Hors de portée pour les finances de la ville de Mayoko et du département du Niari, c’est normalement le CFCO, qui exploite cette ligne ferroviaire Dolisie-Mbinda, qui doit piloter la maitrise d’ouvrage pour la réalisation d’une étude approfondie puis des travaux.
Ce n’est pas le seul pont métallique suspendu dans le département du Niari et sur la ligne ferroviaire Dolisie-Mbinda, construite de 1959 à 1962 (285 km).
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-24 06:26:31
La plateforme Brazzaville International leadership Youth Forum (BILYF) a organisé dimanche 22 octobre 2023 une séance de plantation des arbres d’espèce Acacia le long de la corniche à Mpissa, dans le 2e arrondissement de Brazzaville, Bacongo. Ceci en prélude à la tenue du Sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux. 1250 plants ont ainsi été plantés au bord du majestueux fleuve Congo. Jeunes filles et jeunes garçons de la ville capitale se sont mobilisés pour le succès de cette opération dans la ville capitale, qui abritera du 26 au 28 octobre ledit Sommet.
Dans le souci de la préservation de la nature et de la lutte contre les changements climatiques, l’association BILYF a procédé à cette activité salvatrice et bénéfique pour le bien-être des habitants de la planète, menacée par ce dérèglement du climat.
C’est sur la thématique « Plantons un arbre pour la planète » que cette jeunesse Brazzavilloise a répondu présent à l’opération de planting d’arbres. Manifestant ainsi leur volonté et leur engagement afin de sauver la planète.

A l’initiative de Précieux Massouemé, président de la plateforme BILYF (Brazzaville International Leadership Youth Forum), ce planting est le bienvenu pour sa plateforme, qui n’a non seulement l’ambition des débats sur l’avenir de notre jeunesse, mais également, la réalisation des grandes actions pour accompagner les pouvoirs publics.
« Nous avons voulu marquer une empreinte indélébile aux yeux du monde puisque la couche d’ozone est détruite, il nous faut créer les conditions idoines pour amortir cette onde de choc, causée par la destruction de cette couche d’ozone, en plantant les arbres. Nous devons donc planter pour préserver notre environnement », a-t-il souligné.

Ce geste qui contribue à la sauvegarde et à la préservation de l’environnement est plus que le bienvenu, afin de fortifier le sol du bord du fleuve puis endiguer les érosions qui constituent un casse-tête dans les milieux urbains et interurbains.
Au total, 1250 plants d’espèce Acacia SP ont été plantés par les membres de la plateforme BILYF avec pour slogan : ’’par les jeunes, pour les jeunes et avec les jeunes’’.
VALDA SAINT-VAL / Correspondant à Brazzaville
Créé le 2023-10-24 06:10:41
Au cœur des enjeux de la sauvegarde de la planète par la recherche des solutions aux défis qui s’y rattachent, le « Sommet des trois bassins forestiers, Congo, Amazonie et Bornéo-Mékong » qui se tient à Brazzaville du 26 au 28 octobre 2023, est s’il est encore besoin de le rappeler, un espoir de taille pour sauver l’humanité du péril climatique dont les ravages se font jour à travers la planète.

Collant à la philosophie générale de ce grand évènement dont les fondements reposent sur le substrat de la vision écologique de Denis Sassou N’Guesso, l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya acte sa participation à cette grand-messe du climat, par un ouvrage qui se veut contributif, tant il est à tous points, didactique, de par les thématiques abordées à travers les différents chapitres du livre.
Validé par d’éminentes personnalités rompues aux questions d’écologie et d’environnement, qui l’ont préfacé ou postfacé, ce livre se veut un outil engageant, qui met en lumière l’Action éclairée du Président du Congo, dans le combat pour la sauvegarde des écosystèmes. En somme, une diplomatie verte.

Face au péril climatique induit en partie par l’action de l’Homme et dont les conséquences sont de plus en plus dramatiques, en illustrent les destructions chaque jours plus prononcées à travers les différents continents, l’ouvrage de Michel Innocent Peya relaie de façon magistrale, les thématiques qui épousent le sommet de Brazzaville.
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Envoyé spécial Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-24 04:48:49
Le quartier Mpila-Chacona, dans le 6e arrondissement, Talangaï (Brazzaville), sera à l'honneur ce lundi 23 octobre 2023 à 11 heures, à l'occasion de l'inauguration des tours jumelles implantées au bord du majestueux fleuve Congo, par le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Les tours jumelles, appelées à devenir le nouvel emblème du Congo-Brazzaville, récemment ébranlé par une crise financière et sanitaire.
Ces tours jumelles qui dominent Brazzaville ont tant fait couler d'encre au moment de sa construction, révélant ainsi le Congo-Brazzaville aux yeux de la sous-région Afrique centrale par l'audace de sa créativité en matière de nouvelle structure et d’innovation architecturale.
Aucun séjour au Congo ne sera donc complet si vous n‘effectuez pas au moins une visite à ces célèbres icones de Brazzaville, les emblématiques tours jumelles à la hauteur vertigineuse.
Les deux tours jumelles de trente étages chacune, représentent l’un des fleurons de la coopération Sino-congolaise.
Bâti sur une superficie au sol de 121.800 m2, l’ouvrage qui offre une vue panoramique sur le fleuve Congo, présente des caractéristiques techniques peu spéciales.
Cet immeuble offre sur chacune des Tours, un niveau spécial, réservé aux infrastructures, avec quatre niveaux, reliant les deux tours via un appendice.
Dans la première Tour, vingt-cinq étages seront réservés exclusivement aux bureaux. Dans la seconde Tour, par contre, vingt-cinq niveaux abriteront un hôtel 5 étoiles, d’une capacité d’accueil de 349 chambres, parmi lesquelles 20 suites présidentielles ; 105 suites ministérielles et 249 chambres standards. Selon la répartition technique faite, le quatorzième étage de chacune de ces immeubles sera réservé à l’abri, en cas d’incendie. Le 30e niveau de chaque immeuble, sera lui, affecté aux locaux techniques. Ce centre d'affaires est déjà courtisé par de nombreux partenaires.
Cette inauguration survient alors que Brazzaville se prépare à abriter le sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux du monde (Congo, Amazonie et Bornéo Mékong) du 26 au 28 octobre 2023.
Le Sommet aura notamment pour objectif la mise en place d’une coopération Sud – Sud autour de ces trois grands bassins d’écosystèmes mondiaux, pour leur préservation et restauration.
Jean-Jacques Jarele SIKA / envoyé spécial à Brazzaville
Créé le 2023-10-22 18:33:02
Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso a regagné Brazzaville, ce dimanche 22 octobre 2023. Le chef de l’Etat rentre de Beijing (ou Pékin) en Chine, où il a pris part au 3e Forum de l’Initiative la Ceinture et la Route (ICR).
Les dirigeants de divers pays aux systèmes et aux convictions politiques différents se sont rencontrés pour parler de prospérité et de développement commun à l'occasion du Forum de la Ceinture et la Route pour la coopération internationale, qui s'est tenu cette semaine à Beijing, la capitale chinoise.

Dix ans après son lancement, l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) est désormais mieux comprise qu'à ses débuts. Comme les faits l'ont montré, elle ne constitue pas un outil d'extension de l'influence géopolitique chinoise, mais bien une plateforme de coopération.
Les engagements solides pris par la Chine durant le forum ont le potentiel de favoriser le développement mondial et la construction d'un avenir partagé pour l'ensemble de l'humanité.
Dans le cadre de l'ICR, la Chine a signé plus de 230 accords de coopération avec plus de 150 pays et 30 organisations internationales. Ces accords ont donné naissance à plusieurs projets phare et à de nombreux projets de plus petite envergure mais tout aussi significatifs, souligne un livre blanc publié par le gouvernement chinois, intitulé "L'initiative la Ceinture et la Route : un pilier clé de la communauté mondiale d'avenir partagé".

Mercredi dernier, le Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a déclaré que « tous les projets de coopération liés à l'ICR, qu'il s'agisse de chemins de fer, de routes, de réservoirs, de mécanisation agricole ou de pose de câbles optiques, sont cruciaux pour le développement de l'Afrique et aideront l'Union Africaine (UA) à atteindre les objectifs de son Agenda 2063 ».
D'ici à 2030, les investissements liés à l'ICR pourraient sortir 7,6 millions de personnes de l'extrême pauvreté et 32 millions de la pauvreté modérée, selon une estimation de la Banque mondiale.
L'ICR est devenue une plateforme essentielle pour la coopération mutuellement profitable, et constitue pour les pays du monde entier une importante occasion de parvenir à un développement commun.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-22 17:37:52
Le quotidien peut parfois nous faire oublier de cultiver la complicité et l’amour avec notre partenaire. Il existe de petites choses simples et efficaces que nous pouvons faire dès le matin pour renforcer notre connexion. Ces gestes attentionnés peuvent contribuer à maintenir une relation épanouissante. Voici donc 10 petites choses à faire le matin avec votre partenaire pour entretenir la flamme.
Un réveil en douceur avec un moment de tendresse
Au lieu de se précipiter hors du lit dès que le réveil sonne, prenez le temps de vous réveiller ensemble en douceur. Un sourire complice, un échange de regards chargé d’affection, un tendre bisou ou encore des mots doux pour commencer la journée du bon pied.
Nul besoin de faire l’amour. Prenez simplement le temps de vous embrasser avec douceur, de vous donner la main le matin ou simplement de vous blottir l’un contre l’autre. Ces gestes de tendresse renforcent la proximité émotionnelle et la complicité entre vous. C’est un rappel subtil et précieux de l’amour partagé.
Un petit-déjeuner en amoureux
Rien de tel qu’un petit-déjeuner en amoureux pour démarrer la journée du bon pied et raviver la flamme entre vous. Prenez donc le temps de partager un petit-déjeuner, même s’il est simple. Préparez un café ou un thé pour votre partenaire et profitez de ce moment privilégié pour discuter.
Vous partagez des regards complices et des sourires taquins qui en disent long sur votre complicité. Les conversations légères et les rires partagés se mêlent aux doux murmures du matin, créant un moment chaleureux. Un petit-déjeuner avec votre partenaire est ainsi une déclaration d’amour silencieuse qui rappelle à quel point les petits moments du quotidien peuvent être les plus précieux.
Des compliments sincères de bon matin
Commencer la journée en échangeant des compliments sincères avec votre partenaire peut être la bouffée d’air frais dont vous avez besoin pour égayer sa/votre matinée. Les compliments sont comme des rayons de soleil, ils illuminent instantanément l’atmosphère.
Ils ne sont pas seulement des mots, mais une déclaration d’amour et d’appréciation qui renforce le lien qui vous unit. Alors, pourquoi ne pas prendre l’habitude d’échanger ces petits trésors d’affection dès le matin, pour maintenir la flamme de votre relation toujours allumée ?
Communiquer encore et toujours
Communiquer est la règle d’or qui tisse des liens profonds et durables. Prendre le temps de se parler, d’échanger des mots doux ou encore sur des projets futurs dès le matin est ainsi très bénéfique dans une relation.
Les mots sont comme des petits trésors que vous offrez l’un à l’autre, des caresses verbales qui éveillent cette étincelle qui fait battre votre duo en harmonie. Cette communication ouverte vous permet de mieux vous soutenir mutuellement. Alors, savourez ce doux partage !
S’encourager et se motiver mutuellement
Chaque matin, une belle occasion se présente à vous : celle de vous encourager et de vous motiver mutuellement. Prendre le temps de vous exprimer des paroles bienveillantes et de vous soutenir est un moyen puissant de renforcer le lien qui vous unit. C’est comme si chaque mot d’encouragement était une étincelle qui alimente le feu de votre relation, faisant briller votre amour avec une intensité nouvelle.
Un mot d’encouragement ou de motivation est une source de soutien précieuse pour l’autre. Alors, réveillez-vous chaque matin avec l’intention d’encourager votre partenaire !
Rire ensemble
Partager un rire complice dès le matin peut être le meilleur moyen de démarrer la journée du bon pied. Rire ensemble crée en effet une connexion spéciale entre vous et votre partenaire, renforçant le lien qui vous unit. Cela peut être une blague spontanée, une anecdote amusante ou même un sourire espiègle échangé de bon matin.
Le rire est une potion magique qui dissipe les tensions et apporte une légèreté bienvenue au quotidien. Nourrissez la flamme de votre amour avec cette dose quotidienne de bonne humeur. Un bon fou rire est une véritable bouffée d’oxygène pour le couple !
Lui laisser des petits messages dans la maison
Pour égayer les matins et laisser une empreinte d’affection dans votre maison, une idée simple et touchante consiste à laisser des petits messages à votre partenaire. Glissez un mot doux sur le miroir de la salle de bain, écrivez un petit mot sur un post-it que vous collez sur le réfrigérateur, ou encore déposez un message tendre sur l’oreiller.
Les mots ont un pouvoir incroyable pour transmettre vos sentiments et renforcer vos liens. C’est une manière délicate de commencer la journée en répandant un peu d’amour et de complicité dans votre cocon.
Faire des surprises et cadeaux
Surprenez votre partenaire de temps en temps avec un cadeau inattendu ! Glisser des surprises dans votre routine matinale peut être en effet une façon de commencer chaque journée avec une touche de magie. Que ce soit un petit-déjeuner surprise au lit, un simple geste inattendu ou un cadeau matériel, ces attentions spéciales montrent à quel point vous tenez à votre partenaire et à votre relation.
Les surprises et les cadeaux n’ont pas besoin d’être grandioses, simplement remplis d’amour et de sincérité. Cela montre que même dans le rythme effréné de la vie, vous prenez le temps de cultiver votre lien.
Exprimer sa gratitude envers son/sa partenaire
Prendre un moment chaque matin pour exprimer sa gratitude envers son/sa partenaire est un acte d’amour qui peut avoir un impact profond sur votre relation. Dire « merci » pour les petites choses, pour les moments partagés et pour la présence de l’autre dans votre vie renforce non seulement la connexion émotionnelle entre vous deux, mais crée également un climat d’appréciation mutuelle.
C’est un moyen de rappeler à quel point vous valorisez et chérissez la personne qui partage votre quotidien. Prenez donc ce temps chaque matin pour cultiver une relation nourrie par l’amour et la gratitude.
Envoyer des messages doux dans la journée
Enfin, sachez qu’envoyer des messages doux tout au long de la journée est un moyen charmant de maintenir une connexion avec votre partenaire.
Qu’il s’agisse d’un simple « Je pense à toi » ou d’un message plus détaillé ou même hot, ces petits mots doux peuvent instantanément égayer la journée de votre partenaire. Ces messages sont comme des caresses virtuelles qui feront briller le cœur de votre partenaire à chaque lecture. Osez lui rappeler par message combien vous l’aimez !
En mettant en pratique ces petites choses le matin, vous contribuez ainsi à entretenir la flamme de l’amour. Ces gestes d’attention et d’affection sont essentiels pour cultiver une relation solide et épanouissante.
Alors, n’oubliez pas de prendre le temps dès le matin de montrer à votre partenaire à quel point il ou elle compte pour vous.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2023-10-22 11:53:36
Dans la cuisine, la salle de bains, sous l’évier, sur la terrasse et dans le petit jardin. Chez Mme Makita Pahou, bouteilles, bidons et seaux s’entassent. Cela fait plusieurs années que cette habitante du quartier Diata dans le 2e arrondissement de Brazzaville, ne compte plus sur son robinet. « Dans mon quartier, il n’y a pas d’eau courante depuis plusieurs années. Avant, j’en avais au moins deux ou trois nuits par semaine. Là, plus rien », affirme-t-elle.
Sous un soleil de plomb, Massengo trône devant une bonne douzaine de bidons multicolores, qui contenaient autrefois de l’huile de cuisine. C’est lui qui est chargé de les remplir d’eau et de les transporter sur son chariot (Pousse-pousse) pour les livrer à Diata ou à Batignolles.
Les « pousses-pousseurs » peinent terriblement. Ils peuvent transporter des chargements pesant jusqu’à 1 tonne. La météo n’est pas toujours clémente, aussi doivent-ils braver toutes les intempéries : la pluie, le soleil, le vent. Ils circulent sur toutes sortes de voies : grands boulevards, rues larges, étroites, défoncées et cabossées, présentant parfois de grandes crevasses d’eau ressemblant à de petits lacs en pleine agglomération urbaine (j’exagère à peine!), et divers sentiers etc...

« Lorsque tu me donnes ton bidon de 25 litres pour aller te chercher de l’eau, c’est 100 F CFA et le transport c’est 100 FCF aussi » déclare Massengo.
Massengo et Roger, vivent d’emplois informels qui génèrent de faibles revenus.
Mme Makita Pahou a besoin chaque jour d’au moins 24 bidons pour faire la vaisselle, le ménage, la cuisine, et le débarbouillage de toute la famille.
Massengo, tuyau à la main, remplit ses bidons nonchalamment. De part et d'autre d'un petit kiosque bleu du quartier Plateaux des 15 ans, les bidons jaunes entassés forment un véritable mur.
Au quartier Diata comme dans de nombreux autres de Brazzaville, l'eau a disparu : plus rien ne coule du robinet et les puits sont vides. Des coupures planifiées, auxquelles s’ajoutent les coupures inopinées.
Dans d'autres quartiers plus éloignés que la société ne parvient plus à alimenter, les bidons d'eau peuvent se vendre à 200 francs. Plus on s'éloigne des quartiers avec eau, plus le coût augmente.
Les brazzavillois sont nombreux à vivre au rythme des coupures d’eau, résultat d’un système de distribution vétuste, non entretenu depuis un demi-siècle. Face à une situation qui s’éternise, les habitants résignés élaborent leurs propres solutions.
Brazzaville, avec ses 1 696 392 d’habitants, met au défi les services publics, notamment dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. Malgré l’extension progressive du réseau d’eau potable, dans les quartiers les plus défavorisés, les habitants ont recours à des puits.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-22 10:13:10
Les vendeurs ambulants sur les artères de Brazzaville, cette activité s’intensifie dans une ville où le taux de chômage est en constante croissance. Dans cette ville fascinante, chaotique et envoutante à la fois, chacun essaie de vivre ou de survivre en pratiquant « l’article 15 » synonyme de débrouillardise.
Des véhicules klaxonnent. D’autres roulent au ralenti. Le trafic est dense. Des vendeurs ambulants se frayent des passages entre les véhicules. Ils bravent les risques dans cette ville à la circulation dense, au risque de leurs vies. Il faut vendre d’abord.
Les véhicules sont bloqués dans la circulation, c’est le moment de trouver quelques rares clients et espérer faire des bonnes affaires.
Alice, 30 ans, s’est lancée dans le commerce pour éviter la prostitution. Elle vend dans les rues de Brazzaville.

« Beaucoup de ma génération sont devenues des prostituées par manque d’orientation. J’ai décidé de suivre une voie noble et de gagner ma vie honnêtement pour ne pas manquer de quoi manger », confie-t-elle avant d’interrompre pour discuter avec une cliente au quartier Batignolles.
Non loin, Rodrigue, un jeune homme dans la vingtaine, a des sachets de chips à base de banane plantain qu’il vend aussi sur les rues de Brazzaville : « Dans ce pays, que tu aies un diplôme ou pas, il n’y a pas de travail. Je préfère vendre les chips pour avoir un peu d’argent ».
A Brazzaville, le travail de vendeur ambulant rime avec rapidité, surtout sur les boulevards. Pour tenir durant toute la journée, il faut aussi de l’endurance physique. Il faut donc manger à la sueur de son front.

A Brazzaville principalement, dans les grandes artères de la ville et même dans les marchés, la vente des fruits et légumes est parmi les activités exercées par certaines jeunes filles congolaises.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-22 08:56:50
Suite aux changements intervenus dans la hiérarchie des Forces Armées de la République démocratique du Congo, le colonel Eddy Kapend naguère accusé d’avoir trempé dans l’assassinat du président Laurent Désiré Kabila, radié de l’armée et condamné à mort en 2003 avec le grade de colonel, a été réhabilité dans l’armée et nommé général.
Quelques officiers supérieurs ont été élevés en grade et promus à des hautes fonctions au sein des Forces Armées de la RDC.
Les ordonnances annonçant les changements ont été lues à la Télévision nationale congolaise (RTNC), dans la nuit du jeudi au vendredi 20 octobre.
Eddy Kapend ex aide de camp de Laurent Désiré Kabila qui, jusque-là vivait en retrait de la vie militaire, a réintégré l'armée. Il a été promu à titre exceptionnel, au grade de général d’armée des Fardc et commandant de la vingt-deuxième région militaire (Haut-Katanga).
Sur le terrain, le général Eddy Kapend né au Katanga en 1960, prend la relève du général Smith Kihanga Mutara, qui a été rappelé à Kinshasa.

Cette nomination signe le retour de cet ancien officier qui avait été arrêté, jugé et condamné pour l’assassinat de feu le Président Laurent-Désiré Kabila.

Suite à sa condamnation, Eddy Kapend avait été radié des effectifs des Fardc.

En 2021, il faisait partie des détenus qui ont bénéficié de la grâce présidentielle du Président Félix-Antoine Tshisekedi.
Eddy Kapend était sorti de la prison centrale de Makala le 8 janvier 2021, après 20 ans de détention.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-21 19:08:13
La cérémonie de la 7e édition de la foire aux plants a été lancée ce 20 octobre 2023 à l’esplanade du Ministère de l’économie Forestière par la ministre de tutelle, Rosalie Matondo, en présence de ces collègues membres du gouvernement, Hugues Ngouélondélé et Jacqueline Lydia Mikolo, du Conseiller du chef de l’Etat, du Coordonnateur du PRONAR (Programme National d’Afforestation et de Reboisement), François Mankessi, des parlementaires , des corps diplomatiques, représentants les institutions internationales, des directeurs généraux des plantations forestières, des cadres du Ministère et des horticulteurs congolais, venus exposer puis présenter leurs pépinières et les différents produits de leurs activités.

Cette 7e édition a retenu cette année en plus de Brazzaville, les localités de Pointe-Noire, Dolisie et Oyo, sous le thème : « Le futur de la planète, c’est planter. La foire aux plants est là pour vous ».
Ladite foire aux plants, qui commence le 20 octobre prendra fin et fermera ces portes le 30 novembre prochain.

Dans son speech, le coordonnateur du PRONAR, le docteur François Mankessi a fait la présentation technique de la 7e foire aux plants et a aussi décortiqué la thématique de l’édition actuelle. « Un thème qui met l’accent sur la préoccupation mondiale actuelle, qui est celle de la survie de notre planète. Cela fait exactement 7 ans, Mme la ministre de l’économie forestière, depuis que cette ingénieuse idée qui traversait votre pensée, fut traduite en acte salutaire, aussi bien pour les pépiniéristes que pour les planteurs. Cette idée est bien sûr, le rapprochement de producteurs de plants, des acteurs, pour parfaire, l’organisation de la journée nationale de l’arbre, ceci bien évidemment, aux fins de concrétiser la mise en œuvre de la vision écologique prônée par Son Excellent Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat », a-t-il rappelé en substance.
En outre, Monsieur François Mankessi a fait savoir que les expositions ventes constituent la substance même de la foire aux plants. Elles concernent une large gamme d’espèces forestières, fruitières, ornementales, potagères, médicinales, des produits forestiers non ligneux tels que le miel, le gnetum africanum ou coco ; des produits agroalimentaires tels que les jus de corossol, de tondolo, de banane, de mangue, de citron, etc.

« La particularité de cette édition est qu’elle accueille six (6) exposants de plus, par rapport à l’année ou à l’édition précédente. Et nous avons reçu en ce lieu que 14 pépiniéristes et des entreprises de transformation des produits agroalimentaires. Cette année est la toute première où nous recevons deux pépinières industrielles privées : la pépinière forestière Bakasi de la société Total, la plus grande actuellement de notre pays avec une capacité de production de 5, 5 millions de plants par cycle de production et la pépinière de Dieu le veut de la société Plantation forestière Batéké Brazzaville, qui a une capacité de production d’un million de plants par cycle de production », a-t-il ajouté.
Mme la ministre de l’économie forestière, Rosalie Matondo quant à elle, dans son mot d’ouverture de cette 7e édition consécutive, a tenu à remercier tous ceux et toutes celles qui ont bien voulu répondre à cette invitation. « C’est un réel plaisir de vous voir à cette foire aux plants. Votre présence en ce lieu témoigne, de la synergie gagnante qui nous guide, pour promouvoir une émergence de l’économie verte dans notre pays. Pour célébrer la beauté de la nature et l’importance de l’arbre dans nos vies et pour la préservation de notre planète », a-t-elle souligné.
« La 7e édition de la foire aux plants que nous lançons ce jour, s’ouvre dans un contexte particulier, caractérisé par la tenue à Brazzaville dans quelques jour, du Sommet des trois Bassins forestiers du monde, qui marquera un tournant dans les mains de conjugaison d’efforts pour sauvegarder les poumons de la planète », a renchéri Mme la ministre de l’économie forestière, Rosalie Matondo.

Il est à noter que cette 7e édition de la foire aux plants, connait quelques particularités qui : se célèbre sous le signe de la maturité de l’horticulteur congolais, en permettant aux acheteurs, l’identification facile des espèces et en améliorant l’emballage des plants ; une diversité de plants sera mise en vente par les promoteurs des pépinières à savoir, des plants forestiers exotiques et local, les plants fruitiers marcottés et greffés tout comme des pieds francs ainsi que ceux des espèces ornementales, fourragères et médicinales ; le réseautage concrétisé des pépinières ; un record sur le nombre d’exposants qui est passé à 20 pour cette présente édition ; l’introduction de nouveau porte-greffe comme, le bigaradier du Maroc, le citrange carrizo et citrange troyer de la France, pour la multiplication par voie végétale des citrus sp ; de nouvelles variétés d’avocatier comme : la variété AS, en provenance du Kenya et la variété Cornichon (avocat sans noyau).
Ainsi, sont présentées à la 7e édition, une soixantaine de diversité d’espèces réparties comme suit : fruitière (31) ; aromatique (2) ; forestière (4) ; médicinale (8) ; ornementale (3) ; plante forestière non ligneux (6) et potagère (13).

Au total, 179.857 plants divers sont mis en vente pour cette 7e édition. Parmi les espèces, on peut citer, entre autres : Acacia sp ; Citrodora ; Aloé vera ; Artemisia ; Anacardier ; Aubergine ; Avocatier ; bananier ; Baobab ; Barbadinier ; Basilique ; Bégonia ; Cacaoyer ; Cerisier ; Citronnelle nain ; Citronnelle ; Citronnier ; Cocotier ; Colatier ; Corossolier ; Douce Amère ; Figuier ; Fraisier ; Fruit de la passion ; Gombo ; Goyavier ; Palmier à huile ; Mandarinier ; Menthe,….

En conséquence, plus de 3 mois et demi durant, les horticulteurs congolais mettront à la disposition des populations et des visiteurs, divers plants mis en vente. Ce, prélude à la journée nationale de l’arbre, qui se célèbre le 6 novembre de chaque année. Action salvatrice et bénéfique pour la préservation de la nature et pour lutter efficacement contre les changements climatiques, cheval de bataille du Président de la République, chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso. Qui depuis, a toujours fait de la protection de la nature son crédo majeur.
Il sied de souligner que cette foire aux plants, la 7e consécutive, s’achèvera dans les quatre localités retenues pour cette année, et la cérémonie de clôture se fera assurément toujours par Mme la ministre de l’économie forestière, Rosalie Matondo, le 30 novembre 2023.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-21 18:12:51
La date de sa sortie n’est pas encore dévoilée. Mais l’artiste monumental, Achille Mouebo, a donné une confirmation pour la sortie incessante de son nouveau single intitulé « Station-Service ».
Achille Mouebo a partagé l’affiche du single sur ses différents réseaux sociaux mettant la lumière dans les cœurs de ses fans congolais et africains : « Mes très chers fans, voici l’affiche du nouveau single baptisé (Station-Service) qui arrive, partagez massivement ».
Achille Mouebo est né en 1971 à Pointe-Noire. Il a débuté une carrière musicale en 1990 en puisant son inspiration dans la tradition kuni, une ethnie du département du Niari dont il est originaire, et dans des sources diverses englobant Francis Cabrel, Tracy Chapman, Johnny Hallyday ou Lucky Dube.
En 1996, il crée le groupe Achille Mouebo avec lequel il tourne dans les régions du Congo. Son genre musical qualifié de "Rock-Folk-Zouk" par les chroniqueurs culturels congolais lui permettent de passer au CCF de Brazzaville (1997) et de Pointe-Noire (1999).
Achille Mouebo a enregistré son premier album "Fillation" en 2002 au Cameroun.
Le protégé de Jacky Rapon est incontestablement un garçon de talent, avec un style très particulier.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-21 08:54:26
Le président de la Transition au Niger, Abdourahamane Tiani, est à la recherche de nouveaux soutiens financiers pour son pays. Confronté à un isolement sans précédent, du fait des lourdes sanctions imposées par la CEDEAO depuis août dernier, et de la suspension de l’aide occidentale au développement suite au renversement de l’ancien président, Mohamed Bazoum, et à la récente classification par les Américains de son acte comme étant un coup d’état, le Niger se trouve asphyxié de toutes parts. Il faut chercher des axes de respiration.
Après s’être rapproché de Bamako et Ouagadougou, toutes les deux aussi sous le coup d’un blocus économique, Niamey veut se rapprocher de Malabo, et a, de ce fait, sollicité le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, dans un courrier adressé à l’occasion du 55e anniversaire de l’indépendance de son pays. Cette initiative traduit la volonté du régime militaire nigérien, de s’allier avec tout autre dirigeant en délicatesse avec l’Occident. En effet, les litiges fonciers opposant Malabo à Paris sont devenus tel que le chef d’Etat équatoguinéen n’a pas reçu d’invitation pour le Sommet pour le nouveau pacte financier mondial organisé en France en juin dernier, alors que plusieurs de ses homologues africains l’ont été.
Ce boycott avait créé la surprise dans la presse et les milieux africains, notamment, à cause de l’influence évidente dont jouit le président, Obiang Nguema, en Afrique. Cet épisode n’a, en tout cas, pas échappé à Abdourahamane Tiani, qui, à cette période, officiait toujours sous l’aile du président, Mohamed Bazoum, mais, avait certainement déjà ficelé tous les contours de son putsch, et savait vers qui solliciter un appui le moment venu. C’est bien la raison pour laquelle Malabo a été l’une des premières capitales africaines à recevoir la visite officielle d’Ali Lamine Mahamane Zeine, juste après avoir été nommé premier ministre chef du gouvernement nigérien de transition.

Le général-président, Abdourahamane Tiani, reconnaît en Teodoro Obiang Nguema Mbasogo la capacité à protéger l’intégrité de son territoire national, ce dernier ayant échappé à une tentative de coup d’état en 2004 orchestrée par des puissances étrangères. Ce qui intéresse par dessus tout le dirigeant nigérien, c’est de savoir comment l’homme fort de Malabo fait pour gouverner sereinement dans un pays aussi riche que le sien, malgré toutes les convoitises qu’il ne cesse d’attiser. La question du développement des échanges commerciaux viendra en second lieu.
Paul-Patrick Tédga
Créé le 2023-10-20 21:08:08
Transformer Brazzaville en une ville belle et attrayante, c’est le challenge que s’est donné les autorités congolaises à l’occasion du sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux du monde (Congo, Amazonie et Bornéo Mékong). A cet effet, plusieurs artères subissent des travaux de réfection pour rendre la circulation fluide. Les épaves de véhicules abandonnés sur les trottoirs depuis plusieurs mois ont été tous jetés, alors que des maisons des fortunes et des boxes de commerce construits non loin de la route, sur l’emprise du domaine public ont été rasés malgré les jérémiades des familles et des opérateurs économiques.

Sur le boulevard Denis Sassou N’Guesso qui traverse tout le centre-ville, dans le périmètre compris entre le rond-point de la grande poste et la place dite « Congo-Pharmacie » des engins de construction sont en mouvement depuis des jours. Ils réaménagent ce tronçon.

Sur la même artère et sur l’avenue adjacente Amilcar Cabral, des équipes d’ouvriers refont les trottoirs ou mettent une nouvelle couche de peinture sur les édifices.

Plus loin, l’avenue de l’Union africaine, qui manque d'éclairage en temps normal, attend ses nouveaux lampadaires.
Partout, des ouvriers sont à pieds d’œuvre pour apporter une touche de gaieté dans la capitale congolaise.

Ces travaux ont pour objectif de non seulement donner un nouvel éclat à la ville, mais aussi d’émerveiller les citadins et touristes de passage à Brazzaville. Une transformation qui ne laisse pas les compatriotes indifférents.
C’est le prix à payer pour donner à Brazzaville une image reluisante au cours de cette grand-messe, où sont attendus plus de 1 500 participants.
Les hôtels ont fait le plein.
Le Congo, initiateur de l’alliance entre les Trois Bassins accueillera à Brazzaville du 26 au 28 octobre le Sommet de Trois Bassins : Amazonie – Congo – Bornéo Mékong Asie du Sud-Est.
Le Sommet aura notamment pour objectif la mise en place d’une coopération Sud – Sud autour de ces trois grands bassins d’écosystèmes mondiaux, pour leur préservation et restauration.
Il sera structuré en trois sessions : une session technique, le 26 octobre, une session ministérielle le 27 octobre et une session dite, de haut-niveau, le 28 octobre.
A ce sommet les présidents des Etats concernés sont invités, pour lui donner un retentissement important. Les participants viseront la mise en place d'une coopération scientifique et technique, d'une gouvernance mondiale pour gérer les défis environnementaux et d'une stratégie commune pour financer les programmes.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-20 15:59:23
Alors que se profile le premier sommet des trois bassins forestiers tropicaux qui se tiendra sous peu à Brazzaville, l’Institution française publique de recherche (l'IRD) lance la plateforme "ClimaSuds". Celle-ci a pour but de développer les connaissances sur les impacts du changement climatique dans les pays du Sud.
La nouvelle plateforme centralise les données climatiques sur l'Afrique, l'Amérique du Sud et l'Asie du Sud-Est pour permettre d’analyser les impacts du changement climatique. Selon les concepteurs, il s’agit d’un véritable outil d’aide à la décision dans des domaines stratégiques comme l’agriculture, la gestion de l'eau ou encore la biodiversité.
Pour comprendre le réchauffement climatique, anticiper ses conséquences sur les aléas et atténuer les menaces sociales qu’il génère, des données climatiques appropriées et des outils informatifs sont indispensables. Cette information scientifique, nécessaire à la prise de décision politique, est insuffisante et difficilement accessible dans les pays du Sud.
Pour répondre à cet enjeu, l’IRD a développé, avec ses partenaires et grâce à la participation de plus de 35 scientifiques, une plateforme numérique en ligne qui centralise des données climatiques pour les pays du Sud.
ClimatSuds permet d'accéder et d'analyser des données complètes relatives au changement climatique. La plateforme agrège des informations diverses, par exemple des modèles de climat, des données terrain, des indices climatiques (sécheresse, incendies, inondations, etc.) et des indicateurs d’impacts adaptés pour les secteurs socio-économiques.
Dans un contexte où les enjeux climatiques occupent une place centrale sur la scène internationale, et dans la perspective de la COP 28 qui aura lieu du 30 novembre au 12 décembre 2023, ce nouvel outil met à disposition des données climatiques précieuses pour les scientifiques et décideurs des pays du Sud.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du CONGO-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2023-10-20 15:52:18
Les malades mentaux vivent dans l’extrême détresse. Quasiment rejetés de tous ils déambulent à travers les rues et avenues des villes congolaises, fouillant poubelles et immondices, à la recherche de quoi se nourrir. Parfois ces fous, ainsi qu’on les nomme sont victimes des agressions de toutes sortes et même sexuelles pour les femmes qui bien souvent se retrouvent enceintes des inconnus. Cette situation interpelle autant les parents des malades, les citoyens que les pouvoirs publics.
« Missontsa qui nous soignait était décédé. Depuis, nous sommes des enfants orphelins et n’avons plus personnes pour s’occuper de nous. Nos parents nous ont abandonnés (yanbirika) et nous dormons dans les rues.
Même l’État nous a méprisés (niékona) parce que nous ne sommes pas rentables. Une personne dite folle, (lawouki) quel bénéfice (ndandou) peut-elle procurer ?
Nous, nous sommes malades. Mais, beaucoup de ceux qui nous rejettent et nous méprisent sont fous, car ils ont perdu toute humanité (tchimountou), pour nous venir en aide.
J’ai juste dis ce que je vois. Chacun de nous attends le jour que Dieu lui a réservé.
Tu peux tomber sur un homme au bon cœur (mounfwa tchari) qui peut t’acheter à manger. Auquel cas tu fouilles les poubelles. Mais, c’est de plus en plus difficile d’y trouver de quoi manger. C’est à travers cela que nous sentons que la disette (moundjala) sévit dans le pays.
Ne tiens pas compte de ce que j’ai dit. Ce sont les propos d’un fou (lawouki).
Tu peux me prendre en photo. Que tu prennes mon ombre (tchïni) pour en faire la magie ou que tu l’envoies en Europe, quelle importance pour moi. Je suis déjà mort. Je n’attends que de décomposer ( bolâ ).
Mais sachez que ce qu’est devenu quelqu’un, quelqu’un d’autre peut également le devenir. Jamais je ne savais qu’un jour je serai fou, dormant à même la rue. Issu d’une famille (kanda) sans argent, il n’y eût personne pour me soigner. Peut-être que j’allais guérir. J’avais juste déclaré souffrir des maux de tête (moutou). Puis j’entendais des voix. On a essayé de me soigner, mais ça demandait beaucoup d’argent, jusqu’au moment ou j’étais devenu fou.
Au début, mes frères venait me donner à manger. Ils pleuraient la plupart du temps. Depuis, ils ont cessé de veiller sur moi. J’ai compris que pour eux, comme pour mes parents, je suis considéré comme mort.»

Ces propos tenus en lari par un malade mental, la quarantaine, croisé aux abords d’un pont de Moungali à Brazzaville, à qui je demandais la permission de le prendre en photo, m’ont ému jusqu’aux larmes, moi qui envisageait d’écrire un article sur la situation des malades mentaux que je croisais de ci de là, à travers la ville.
Sans me regarder un seul instant, l’homme avait déversé son discours aux propos bien lucides, au point que je m’étais demandé, qui de lui et de cette société qui lui était indifférente est bien fou ?
Combien sont-ils ces malades vis-à-vis desquels notre société s’est simplement détournée, sinon débarrassée, avec la belle excuse, qu’ils sont fous ?
Convaincus qu’il n’y plus rien à faire, de nombreuses familles ont vite fait de baisser les bras, face à la cherté des soins.
D’autres ont stigmatisé le malade, rendu responsable de ce qui lui arrive, suite à certaines pratiques inavouées.
D’autres encore se sont convaincus du fait accompli, par obscurantisme, plutôt de d’engager des soins pour le malade.
« Nous sommes les enfants orphelins de Missontsa ». Ce rappel comparatif fait par un malade, montre combien la prise en charge des personnes souffrant de maladie mentale est quasi inexistante. Leur internement remonte du temps du médecin colonel Durant Abel Missontsa qui avait fait de cette catégorie de malades une affaire personnelle.
Désormais, l’asile psychiatrique dit « cabanon » où ils étaient systématiquement internés, ne paye pas de mine. Médecins et malades sont abandonnés.

Fini également le temps où les services de l’État dit de «Protection civile » recueillaient les malades mentaux à travers les villes, pour leur internement à l’asile, en vue d’une offre de soins entièrement à la charge de l’État.
Même quand ils n’avaient pas recouvré la santé, ces malades préféraient y rester, parce qu’il y avait au moins de quoi manger. Et puis, cet internement préservait les autres citoyens de la dangerosité de certains malades.
L’OMS rappelle que la plupart des individus présentant des troubles mentaux n’ont pas accès à des soins efficaces. Nombre d’entre eux sont également victimes de stigmatisation ou de discrimination et subissent des violations de leurs droits.
Dans le cas du Congo, cette pathologie se devrait d’être déclarée cause nationale par les pouvoirs publics pour placer les malades souvent abandonnés, sur le chemin de la guérison, pourquoi pas.
« Ce qu’est devenu quelqu’un, quelqu’un d’autre peut également le devenir ». Ces mots du malade mental de Moungali devrait résonner en chacun de nous.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-19 14:04:59