Congo - Éliminatoires Coupe du monde : Le ministre Hugues Ngouélondélé déclare le forfait du Congo contre le Niger

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hugues Ngouélondélé, a officiellement annoncé le forfait des Diables rouges pour le match comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 contre le Mena du Niger.

En raison du retard pris pour la mise en conformité de la pelouse synthétique du Stade Alphonse Massamba-Débat, les rencontres de l’équipe nationale des Diables Rouges avaient été délocalisées, pour se jouer à Kinshasa en RDC.

Entretemps, les autorités congolaises ont refait la pelouse en un temps record. Le certificat y afférent qui a été délivré au stade Massamba-Débat lui donne le droit d’abriter les rencontres internationales.

Mais le rétropédalage du Niger dont l’équipe se trouve présentement à Kinshasa a réduit à néant les efforts du gouvernement congolais, lequel tenait à tout prix que le match se joue sur la nouvelle pelouse du stade Alphonse- Massamba-Débat.

« Nous avons bien voulu négocier avec la fédération du Niger pour délocaliser le match de Kinshasa à Brazzaville. Elle nous a dit que cette décision devrait être prise par la haute hiérarchie. Le président de la République m’a mis en mission au Niger. J’ai été reçu le 3 juin par le Premier ministre de ce pays et le président de la République du Niger », a expliqué le ministre des Sports.

« Le président de la République du Niger a donné son accord, rassurant son homologue congolais que les instructions seront données pour que le match se joue finalement à Brazzaville. Malheureusement, ce matin par Whatsapp, j’ai reçu un message du ministre des Affaires étrangères du Niger qui me dit que, contrairement à ce que le président a annoncé hier, l’équipe du Niger ne viendra pas jouer à Brazzaville. Il maintenait l’équipe à Kinshasa. J’en ai rendu compte au président de la République et la décision qui s’ensuit est que l’équipe nationale du Congo n’ira pas non plus jouer à Kinshasa. Nous acceptons le forfait », a déclaré Hugues Ngouélondélé.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville