Rodolphe Adada tend la main aux artistes congolais de France

Ce n’est pas tous les jours qu’un ambassadeur s’engage en faveur des questions culturelles, le but de tout développement en fin de compte, car aucune nation ne peut se développer sans les normes de sa culture, disait Emmanuel Kant,  philosophe allemand. Vendredi 31 mai 2024, l’ambassadeur du Congo en France, Son Excellence Rodolphe Adada a réaffirmé sa ferme volonté à soutenir les artistes congolais de France et des différents pays de sa juridiction. Une bonne nouvelle pour un secteur longtemps délaissé par les politiques publiques.

«J’ai toujours dit que l’Ambassade du Congo en France est la Maison commune de tous les Congolais. Tous ceux qui veulent travailler avec nous sur différents projets, trouverons toujours une porte largement ouverte ici », a déclaré le diplomate congolais, lors de la conférence de presse relative aux préparatifs de la célébration des 25 ans de carrière musicale de l’artiste-musicien, compositeur et trompettiste de renom, Ya Tatchi, le premier trompettiste congolais qui a su se démarquer en leader sur la scène internationale.

Derrière cette volonté et cette détermination de Rodolphe Adada, la reconnaissance est surtout symbolique. Car les artistes congolais, mal-aimés de la modernité, ont été pendant des décennies les oubliés de l’action économique et de la politique culturelle.

Sociétés d’auteurs inexistantes ou inefficaces, piratage... Le manque à gagner est important pour les artistes congolais, qui peinent à profiter de leur succès.

Depuis plusieurs années, ils manifestent toujours leur inquiétude devant la dégradation de leurs conditions de travail et de vie.

Les points de cristallisation restent la perception de leurs droits, d’une part, et l’accompagnement social quasi inexistant, d’autre part.

On dit des ambassadeurs qu’ils assument la plénitude des pouvoirs de l’État à leur poste. Ils sont nommés en conseil des ministres et sont responsables de tout ce qui intéresse le Congo-Brazzaville dans le pays d’accueil.

En plus de représenter le pays, leur mission comporte 3 axes principaux : protéger les Congolais et Congolaises, établis ou de passage dans le pays, soutenir les intérêts commerciaux, économiques et financiers, promouvoir les intérêts culturels, scientifiques et encourager les relations bilatérales, amicales, politiques …

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville