L’Ambassade du Congo en France a accueilli les férus de la musique congolaise ce vendredi 31 mai 2024 à 18h00. Une grande première qui met en lumière Ya Tatchi, le premier trompettiste congolais qui a su se démarquer en leader sur la scène internationale. Ce lieu exceptionnel a invité le public parisien à une immersion culturelle unique dans le cadre des préparatifs de la célébration des 25 ans de carrière musicale de l’artiste-musicien, compositeur et trompettiste de renom, Muan Ndjindji, auteur de quatre albums – le dernier-né, « Lorsqu’on est content », sorti en 2022 – depuis le début de sa carrière à Pointe-Noire.
La conférence de presse de Ya Tatchi a été rehaussée par la présence de l’ambassadeur du Congo en France, Son Excellence Rodolphe Adada, déterminé à soutenir les artistes congolais de France, suivie d’un concert de Jazz et d’une collation.
De son vrai nom Tatih Patrick Renaud, Ya Tatchi est originaire de Pointe-Noire (capitale économique de la République du Congo).
Après ses études universitaires, il a choisi la musique qu’il avait commencée depuis l’âge de neuf ans. C’est à Pointe-Noire qu’il s’est perfectionné en jouant dans des orchestres de variétés et à plusieurs ateliers de jazz qu’organisait le CCF (centre culturel français).
Dans l’histoire de la musique congolaise Ya Tatchi est le premier trompettiste qui se démarque en leader dans une échelle internationale.
De tournée en tournée, il est le premier trompettiste congolais à prendre cette initiative. Après plusieurs années dans les cabarets en Afrique et en Europe; avec ses talents de compositeur, d’arrangeur, de chanteur, de trompettiste et de danseur ; il s'est lancé dans la production de ses albums.
En dehors des qualités de musicien, Ya Tatchi est aussi opérateur culturel avec le célèbre festival « la fête à ndjindji » dont il est l'organisateur et le créateur.
Il fait une musique métissée jazzy avec des colorations africaines et latino. Ya Tatchi chante en vili, en lingala, en anglais, en français, en italien, en romanche et en suisse allemand.
Jean-Jacques Jarele SIKA/ Les Echos du Congo-Brazzaville