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Le magasin Techno, spécialisé dans la vente des téléphones portables et autres accessoires, léchées par les flammes. C’est le bilan de l’incendie d’une rare violence qui s’est produit ce vendredi 2 février 2024 à Oyo dans la Cuvette (nord).
Malgré leur courage, leur dextérité ainsi que leur bravoure, les populations n’ont pas réussi à venir à bout du brasier ou à circonscrire le feu et de protéger les maisons mitoyennes.
Les flammes se sont rapidement propagées sur les habitations, malgré l’élan de solidarité manifeste des riverains qui se sont mobilisés pour éteindre le feu, parfois avec des moyens rudimentaires, comme des sceaux d’eau. Sans succès !
Quelques riverains ont fait preuve de courage et ont pu sauver quelques marchandises. Malheureusement, le feu n’a pas cessé de brûler.
Le bilan quant à lui est lourd en termes de dégâts matériels. Les causes de l’incendie n’ont clairement pas été établies.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-02-02 17:05:37
Le sujet pour la sécurité routière – vraiment crucial, celui-ci – mériterait davantage d’attention et de financements de la part du gouvernement : l’entretien de nos routes. Il est urgent d'agir. Longue de plus de 200 km de Dolisie dans le département du Niari (sud), la route menant à Divenié est complètement délabrée. Elle est jonchée des bourbiers en saison de pluie et de cratère en saison sèche, rendant plus que pénible la circulation pour quelques rares automobilistes qui s’y aventurent.
Au Congo-Brazzaville, la route est utilisée lors de 90 % des déplacements de voyageurs et de marchandises. Le réseau routier joue donc un rôle essentiel dans l’économie du pays. Mais l'entretien n'est pas toujours au rendez-vous.
De sa qualité dépend aussi la sécurité des usagers, qu’ils se déplacent sur deux ou quatre roues.
Un réel danger qui serait impliqué dans 60% des accidents de la route sur le tronçon Dolisie-Divenié, fortement dégradé.
Les usagers mettent plus de 6 heures de temps pour parcourir cette distance. C’est impossible pour un véhicule de rouler à 40km par heure en moyenne. Sur ce tronçon, plusieurs véhicules sont en panne de suspension (amortisseurs, pneus, ressort hélicoïdal cassé,…).
Au regard de cette situation, il est temps que l’État envisage des travaux d’urgence pour réhabiliter cette route car elle est à l’agonie.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-02-02 16:15:06
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a tenu son Conseil d’Administration, le 30 janvier 2024, dans la salle de Conférence de son siège à Brazzaville, en sessions ordinaires bilancielle et budgétaire. Les travaux ont été présidés par l’Administrateur Jean Jacques Samba, par délégation du président du Conseil d’Administration par intérim. Le Conseil d’Administration a adopté le budget de la CNSS, exercice 2024 à plus de 96 milliards. Ce budget adopté connait une augmentation de 9,85% par rapport à celle de l’année passée (2023).
Au cours des travaux, le Conseil a examiné respectivement, les différents points inscrits à l’ordre du jour des sessions, tant bilancielle que budgétaire. Ainsi, le procès-verbal de la session bilancielle de l’exercice 2023, soumis à cet effet au Conseil, a été adopté avec amendement. « Suivant la présentation faite par l’agence comptable, les états financiers arrêtés au 31 décembre 2021 sont la synthèse des opérations financières et comptables de la CNSS. Ils sont établis par référence aux principes, règles et méthodes comptables édictées par l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) et conformément aux normes et principes du plan comptable de la Conférence Internationale de Prévoyance Sociale (CIPRES) applicable aux Organisations de Prévoyance Sociale (OPS). Les états financiers arrêtés au 31 décembre 2021 s’équilibrent à l’actif et au passif à 378.581.118.897 francs CFA, contre 393.666.688.298 francs CFA en 2020, et sont répartis ainsi qu’il suit : Branche des prestations familiales (PF) 30.143.125.580 francs CFA ; Branche des accidents du travail et maladies professionnelles (ATMP) 4.467.646.434 francs CFA ; Branche des pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès (PVID) 27.360.484.898 francs CFA », a signifié F. Karl Mpouelet Mboungou, Directeur des Etudes et de la Communication de la CNSS.
Par ailleurs, le Conseil a été informé de l’existence des créances que la caisse n’a pas recouvrer, ce malgré tous les efforts déployés. Certaines entreprises sont fermées, d’autres liquidées.
En outre, la session budgétaire a planché sur le rapport d’activité 2023 ; de l’examen et adoption du plan d’action et du projet de budget exercice« Le Conseil a examiné le rapport d’activités du Directeur Général qui retrace toutes les activités engagées avec amendement, en notant entre autres : le renforcement des mécanismes du recouvrement des cotisations sociales ; la poursuite de la politique de proximité par l’achèvement des travaux de l’agence d’Oyo, de l’avancement des travaux du siège de la direction départementale de la Cuvette-Ouest à Ewo ; la finalisation des états financiers 2021 ; la réforme du système d’information et en ce qui concerne les activités courantes : la formation du personnel ; la gestion des immeubles de rapport ; la gestion du recouvrement des cotisations sociales ; la gestion des prestations sociales et la gestion de l’action sanitaire et sociale », a confirmé F. Karl Mpouelet Mboungou.
Sur le plan international, la CNSS a participé à plusieurs réunions : les 34e et 35e sessions du Conseil des ministres des pays membres de la CIPRES, tenues respectivement à Genève (Suisse) au mois de juin et à Ouagadougou (Burkina-Faso) en décembre ; le forum régional de la sécurité sociale pour l’Afrique à Abidjan en Côte-d’Ivoire, organisé par l’Association Internationale de Sécurité Sociale (AISS) du 17 au 19 mai.
Le directeur général a également présenté le plan d’actions exercice 2024 de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale. « Ce plan d’actions soumis à l’examen et à l’adoption des administrateurs capitalise les acquis de 2023 et met en exergue les ambitions de la direction générale pour l’année 2024. Il est bâti autour des axes prioritaires suivants : le renforcement de la gouvernance en vue d’améliorer les méthodes et les règles de gestion ; l’amélioration de la gestion financière et comptable, pour rentabiliser les ressources financières de la Caisse ; l’optimisation du recouvrement afin de pourvoir la Caisse en ressources financières et l’amélioration de la gestion des risques professionnels en vue de promouvoir la prévention des risques. Après échange, le plan d’action 2024 a été adopté… Le projet de budget exercice 2024 présenté par le Directeur Général est arrêté en équilibre, en emploi et en ressources, à la somme de quatre-vingt-treize milliards six cent vingt millions neuf cent soixante-quinze mille cent vingt-neuf (96.620.974.129) francs CFA. Il connait une augmentation de 9,85% par rapport au budget de l’exercice 2023 »,a rappelé M. F. Karl Mpouelet Mboungou.
Ainsi dans le compte-rendu du Conseil d’Administration, le Directeur des Etudes et de la Communication a dévoilé que les ressources principales sont constituées des cotisations sociales, elles représentent 93,39% des ressources totales de la Caisse.
Au titre des dépenses, les prestations sociales représentent 79,01%, des dépenses de fonctionnement 17,47% et les dépenses d’investissement 3,56% du budget global.
En ce qui concerne le point d’information sur la revendication des syndicats d’entreprise relative à la revalorisation de la valeur du point indiciaire, il convient de souligner que la valeur indiciaire d la convention collective des banques et assurance à laquelle appartient la Caisse est passée de 700 F.CFA à 805 F.CFA ; alors qu’au niveau de la CNSS, le point d’indice est de 300 F.CFA. De même, les avantages accordés au personnel par la convention collective du 1er janvier 1991 ont été réduits pour certains ou supprimés pour d’autres par le protocole d’accord du 3 septembre 2001.
Fort de cela, les syndicats de la CNSS ont sollicité auprès de la Direction Générale le réajustement de valeur du point d’indice.
En définitive, au terme des deux sessions, plusieurs délibérations ont été prises.
Au titre de la session bilancielle, dont, les délibérations : portant adoption du procès-verbal de la session bilancielle du 25 janvier 2023 ; portant adoption des états financiers arrêtés au 31 décembre 2021 ; prenant acte du rapport de gestion exercice 2021 et la délibération autorisant l’admission en non-valeur des créances irrécouvrables.
Au titre de la session budgétaire : délibération portant adoption du procès-verbal de la session budgétaire du 25 janvier 2023 ; délibération portant adoption du budget de la CNSS exercice 2024 ; délibération autorisant le directeur général à procéder aux négociations avec les syndicats d’entreprise sur un accord d’établissement de la Caisse conformément à la réglementation en vigueur.
Clôturant les sessions bilancielle et budgétaire de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale, l’Administrateur Jean Jacques Samba, a souligné la volonté, la perspicacité et le sens de l’amélioration qui a animé les administrateurs, tout au long du Conseil d’Administration. « Au cours de ces travaux, les administrateurs ont examiné, débattu, des différents dossiers que leur a soumis la Direction Générale de la Caisse. Au terme des longs débats et des fructueux amendements, ces dossiers ont été adoptés, grâce à la lucidité des membres du Conseil d’Administration, qui sont très conscient des enjeux du moment et de cette étape cruciale de notre Caisse après des terribles années de Covid 19, qui a carrément affecté notre économie, qui a détruit des nombreuses entreprises, sachant également que, les ressources de la Caisse proviennent des cotisations des entreprises, dont une partie est prélevée sur les travailleurs » ; s’est-il exclamé.
Il a également adressé des vives félicitations aux administrateurs « pour, la lucidité, observée au cours des travaux et pour leur sens de responsabilité patriotique et nationaliste. Sachant que notre Caisse est une institution essentielle, pour une couche importante de notre population, à savoir, les retraités, qui ont été hier sur le front de l’économie, qui ont participé par leur contribution, au développement de notre pays, à la création de la richesse. Pour cela, nous avons un devoir à leur égard, à travers l’efficacité de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) », a renchéri l’Administrateur Jean Jacques Samba.
Ce Conseil d’Administration est une sorte de balise pour les activités diverses de cette année 2024, afin de soulager un tant soit peu, les problèmes et difficultés vécus par les pensionnés de la Caisse.
Valda SAINT VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-02-02 15:27:05
La Confédération syndicale des Travailleurs du Congo (CSTC) a organisé, mercredi 31 janvier 2024 à son nouveau siège sis Boulevard Alfred Raoul à Brazzaville une cérémonie présentation des vœux de nouvel an au président de la Confédération, le camarade Elault Bello Bellard. L’occasion était toute indiquée aux fédérations syndicales professionnelles, venues des départements de la République.
Parmi les fédérations syndicales professionnelles présentes à ladite cérémonie, figuraient : Fesytraac ; Fesybtp ; fesyaarst ; Fenasas ; Fenatref ; Fanapostel ; Fenco ; Fesytrabac; Fesytrac ; Fesytramag ; Fesyptc et Fesytrim.
La première allocution a été le message des fédérations syndicales professionnelles, lu par le camarade Ngatsé. « L’avènement qui nous réunit ce jour, dans ce cadre appartenant à notre organisation syndicale CSTC est désormais rentré dans nos habitudes. L’année dernière, il a été organisé dans une bonne ambiance sans avoir l’idée que nous serions capables de le soutenir puis le pérenniser. Il s’agit évidemment de la cérémonie de présentation des vœux à notre leader, le président de la CSTC, le camarade Elault Bello Bellard et aux membres de son Secrétariat confédéral », a-t-il déclaré.
Parlant des actions menées par le président de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Congo a salué la détermination et l’engagement dont il fait montre. « Si en 2023, votre action a été marquée par vos interventions dans tout type de règlement de conflit, tant dans les administrations publiques que privées, dans vos participations aux séminaires, ateliers et autres forums nationaux et internationaux, dans les préparatifs des élections professionnelles, nous vous le reconnaissons et vous encourageons à perpétuer cette dynamique au cours de cette nouvelle année 2024. Toutefois, le souhaite des fédérations, des comités départementaux et leurs bases respectives serait que votre vision soit aussi portée avec plus d’enthousiasme au plan interne au sujet du bon fonctionnement du Secrétariat confédéral et de la Commission confédérale de Contrôle et d’évaluation, qui sont respectivement les organes moteurs du Bureau confédéral et du conseil confédéral », a-t-il tenu à rappeler.
Dans son mot, le président de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Congo (CSTC) a d’emblée évoqué les difficultés rencontrées en 2023, au nombre desquelles, la tenue des sessions inaugurales du Bureau confédéral et du conseil confédéral. Au cours de ces grand-messes, les différents programmes ont été adoptés. L’exécution de ces programmes est en cours avec des axes très pertinents. « En dépit de leurs réalisations difficiles, il y a que nous affrontons beaucoup de problèmes. Ceux liés aux règlement des situations d’avancement des travailleurs, les problèmes liés aux négociations issues des grèves, ceux des questions de participation de façon méthodique aux conventions, les problèmes de structuration et de restructuration des fédérations ou encore, les difficultés de relancer les structures syndicales dissoutes, inopérantes et des problèmes de signature des accords, et vous vous en doutez, nous nous sommes beaucoup heurtés aux problèmes de règlement de conflits », a relevé le président Elault Bello Bellard.
Il a en outre rassuré sa base que la CSTC est un esprit, qui contre vents et marrées continue son chemin pour la lutte syndicale au Congo. La CSTC se projette de toujours demeurer leader dans le domaine syndical.

La CSTC est une réelle plateforme syndicale dans notre pays, qui cesse de toujours porter la pierre à l’édifice pour le bien-être dans le monde du travail. Contribuer à l’épanouissement efficace et qualitatif du mode de vie des travailleurs congolais pour un développement certain du pays.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-02-02 15:05:13
L’âge est juste un chiffre. Pourtant en les accumulant, ces chiffres qui s’additionnent en cette date cyclique de la naissance, renvoient à l’ère du temps qui passe. Ce temps qui vous procure cette joie arrosée de ce noble sentiment, expression de cet instant qui vous murit. Et de vous dire : « Celui dont l’âme est heureuse, ne ressent pas le poids des ans ». Un sentiment ressenti par Jean Jacques Jarele Sika en ce mercredi 31 janvier, son jour anniversaire.

Avec 55 piges au compteur, car né le 31 janvier 1969, Jean Jacques Jarele Sika, a toujours nourri son désir de croquer la vie à pleines dents.

Pour lui, ce ne sont pas les années qui comptent dans sa vie, mais la vie dans ses années.

Qu’il s’agisse de ses années d’écoles, en passant par celles des études qui ont dessiné son orientation professionnelle, à l’exercice du métier de journaliste qu’il a choisi, poussé par cette vocation née du bouillonnement de son âme altière, Jean Jacques Jarele Sika a toujours été égal a lui-même et fier de l’être.

D’un relationnel au contact facile, Jarele est toujours là pour les autres, avec les autres, pensant parfois trop peu à lui-même, comme pour mieux savourer chaque instant de vie, nourri par ce sentiment altruiste qui en lui rappelle toujours, qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.

Peut-être ces qualités intrinsèques le destinaient-elles déjà à son métier, dont le relationnel, pas toujours pour garnir son carnet d’adresse, est un facteur bonifiant, sa formation n’ayant fait que parachever de tailler un bijou qui reluisait déjà à l’état brut.

Presse écrite, radio, télévision, web-journalisme, Jean Jacques Jarele Sika, est en immersion dans son monde, avec les siens, sa famille des médias qui compte tout autant que sa famille biologique.

Depuis août dernier d’autres traits sont venus illuminer son visage et son cœur, quand en homme de Principes sur lesquels se fonde le Devoir, Jean Jacques Jarele Sika a convolé en justes noces avec Rose Nzila, désormais son épouse.

Traduire la solennité de son amour comme une marque d’engagement, un acte de dignité pour Jean Jacques Jarele, qui a toujours trouvé en l’autre, les fondements même de la beauté de la vie.


Joyeux anniversaire Jarele, toi qui au sein de la rédaction des Échos du Congo-Brazzaville, te singularise toujours par ton assiduité à la tâche, en donnant le meilleur de toi-même.

Le journaliste-animateur exhorte sa communauté : «Ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est difficile qui est le chemin. Alors soyez heureux et serein au fond de votre être, il existe toujours un chemin de lumière quelque part. Et gardons toujours un carreau cassé dans nos univers bien feutrés pour entendre les plaintes qui viennent du dehors ».

Jean-Jacques Jarele SIKA s'épanouit devant un micro, une caméra et une plume et reste présent pour ses fans et pour leur plus grand plaisir.

À l’unisson, toute l’équipe te souhaite un joyeux anniversaire.

Oui, un an de plus. Un an qui vient encore bonifier les qualités de l’homme, l’époux, le frère, l’ami, le collègue de travail que tu es.

De quoi paraphraser de façon somme toute personnelle Apollinaire : « Les jours s’en vont, tu demeures ».

Joyeux anniversaire Jarele.
Benoît BIKINDOU/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-31 15:58:38
L’artiste congolais de renommée internationale, Casimir Zao donnera un concert caritatif le 24 février 2024 à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, la capitale Congolaise.

Avant tout, c'est l'humour qui caractérise le style de Zao. Mais plus qu'un simple amuseur, Zao est un révélateur des maux et des problèmes de son continent. Par le biais du rire et de l'ironie, il fait passer un message politisé et profondément ancré dans son époque.
C'est le 24 mars 1953 que naît Casimir Zoba à Goma Tsé-Tsé. La musique fait partie de son enfance puisque son père est un grand amateur de sanza, sorte de petit piano à touches métalliques.
Comme de nombreux enfants en Afrique, Casimir fait son éducation musicale dans les chorales religieuses et les ballets traditionnels dès l'âge de 12 ans. C'est une révélation puisqu'au lycée, il devient membre de plusieurs groupes et ensembles dont les Adhérents ou les Gloria.
Son enthousiasme pour la musique est tel que ses parents trouvent que les études y perdent un peu.
De 1973 à 1975, Casimir dit Zao chante dans la très chrétienne chorale de l'Eglise des Trois Martyrs, histoire de le remettre un peu dans le droit chemin.
« La guerre, ce n’est pas bon. Avec elle, tout le monde est cadavéré. » Ainsi chantait Zao en 1984, dans « Ancien Combattant », un air devenu culte, qui aurait pu servir d’hymne au mouvement altermondialiste.
Sorti chez Mélodie, cet album antimilitariste, avec ses chansons à textes et son « humour noir », connaît un accueil inédit. Le public occidental, réputé réfractaire aux rythmes enlevés du soukouss ou de la rumba, se laisse séduire.
Zao voyage beaucoup et vend des disques. Son spectacle est accueilli avec bienveillance dans tout l’espace francophone. La presse fait de lui une sorte d’icône, entre Brassens, Fela et Salvador.
Plusieurs années après, le chanteur a-t-il pour autant profiter de ses lauriers ? Pas si sûr.
Aujourd’hui installé à Brazzaville, il estime avoir été « pressé comme un citron et volé par ses producteurs et amis ».
Très amer à propos de ce qu’il considère, à raison, comme « un gâchis », Zao n’a pas pour autant perdu son enthousiasme et sa voix, malgré ses soucis de santé.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-31 10:04:52
Depuis plusieurs décennies, l’axe reliant Moungoundou-Nord et Mayoko dans le département du Niari (sud), reste un véritable chemin de croix pour les automobilistes. Le tronçon long de 90 km est un bourbier infernal rendant parfois même impuissants les meilleurs véhicules tout terrain. Pour les habitants de la contrée, il ne s’agit plus « du jamais vu », mais du « venez-voir ». À la moindre goutte de pluie tombée, la route est une véritable patinoire. Même à vitesse réduite.
Pluies et routes peu commodes ne font pas bon ménage au Congo-Brazzaville. Dernier exemple en date, l’axe routier Moungoundou-Nord- Mayoko, complètement impraticable en raison d’une forte présence d’eau sur cette voie terrestre. Les images se passent de commentaires. Un véritable handicap pour les automobilistes qui ont dû suspendre leurs activités, le temps que les eaux diminuent.

Une situation, encore plus chaotique en saison de pluie, car la formation de plusieurs torrents de boue rend les pneus inutilisables.
Les populations de la contrée semblent être livrées à elles-mêmes. Ces dernières fustigent un abandon total, et interpellent les autorités quant à la gestion d’une route parmi les plus indignes de la République congolaise en général et du département du Niari en particulier.
Les nids de poules ont vite fait de se transformer en rivières à la suite des récentes fortes pluies.

Pour l’heure, les populations subissent le caprice de dame pluie. Difficile de s’imaginer l’axe routier Moungoundou-Nord-Mayoko opérationnel à toute épreuve.
Vivement une prise de conscience des autorités locales et départementales qui connaissent les urgences et les enjeux qui y sont liés.
Récemment, Anicet Ndoumangoyi, le député de l'Union pour la reconstruction et le développement du Congo (URDC/ Parti du centre de Luc Daniel Adamo Mateta), a fait don de 2500 litres de gasoil pour l'entretien de la route de Moungoundou-Nord qui ressemble aujourd’hui à une piste d’éléphants.

Tous ont salué le geste du jeune député qui a mobilisé beaucoup d’argent ayant servi à l’achat du gasoil pour l’entretien de cette route, très vitale, pour redonner de l’attractivité à Moungoundou-Nord, où vivent plus de 2000 habitants.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-31 09:26:21
C'est une bien triste nouvelle qui assombrit la vie du célèbre animateur de radio Congo. Ce mardi 30 janvier 2024, Valda Saint Val le frangin s'est emparé des réseaux sociaux pour annoncer la mort de sa mère Albertine Kongo (mâ ngudi), 94 ans, à Loutété, dans un message bouleversant. Un crève-cœur pour les familles cruellement éprouvées.
Valda Saint Val le frangin était très proche de sa maman.
Pour le moment, très touché par la disparition de sa génitrice, à qui il doit énormément, le célèbre animateur de radio Congo, le correspondant des Echos du Congo-Brazzaville, n’arrive pas à retenir ses larmes.
Un deuil qui ne sera pas sans conséquences car sa mère était sa première conseillère.
Les Echos du Congo Brazzaville présentent ses condoléances les plus attristées au frangin de tous.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-30 21:23:14
Sous la coordination de l’honorable Abel Joël Owassa, député de la 1re circonscription électorale d’Owando, chef-lieu du département de la Cuvette, la Dynamique Owando Pluriel a organisé, le 26 janvier 2024, à Brazzaville, une cérémonie de présentation des vœux de nouvel an aux membres de la Dynamique, résidents dans la ville capitale. A cette occasion, il a été question de faire la restitution de la mission effectuée à Owando, du 14 au 18 janvier 2024.
Dans son mot de circonstance, Abel Owassa a d’abord fait un bref aperçu sur l’historique du projet, qui devient un bel exemple d’initiative de cohésion et d’action des filles et fis de la Cuvette, que les autres départements devaient suivre.

L’honorable coordonnateur a donné un satisfecit à la Direction générale de la formation qualifiante et de l’emploi pour l’accompagnement ; il a également exhorté les frères et sœurs d’Owando, à une adhésion massive et effective à la structure.
Paraphrasant le Président de la République, Chef de l’Etat, le coordonnateur a usé d’une métaphore : « Nous venons de visiter nos nasses et nos filets. Ils sont bien disposés, pour nous permettre dans les tous prochains jours, de réaliser une bonne saison de pêche », a témoigné l’honorable coordonnateur Abel Joël Owassa.
Le Directeur général de la formation qualifiante et de l’emploi, Léonard Auxence Okombi, prenant la parole et profitant de l’occasion, a fait le point de la mission sur la première évolution des activités de la Dynamique Owando Pluriel, dont les résultats sont jusqu’à ce jour satisfaisants, pour la circonstance, 34 sites de formation et d’apprentissage ont été visités. A cet effet, il a fait quelques suggestions, pour améliorer les performances dans la réalisation des projets dans cet effort communautaire. Ceci est un véritable élément de plaidoyer pour les partenaires.

« Sur 349 apprenants affectés dans les centres et ateliers, 23 ont abandonné. Ce qui nous donne un taux de décrochage de 7%. Mais, il y a quelques raisons que nous pouvons vous indiquer à propos : nous avons noté une forte motivation des jeunes. Formation-production dans un esprit école-entreprise, pour permettre aux jeunes de générer déjà des revenus et amorcer le processus de leur autonomisation. L’objectif ou l’idéal cette initiative de la Dynamique est d’éradiquer la mentalité d’éternel assisté, qui ne se content que des dons. Afin de permettre aux jeunes de développer l’esprit entrepreneurial », a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, Léonard Auxence Okombi a émis le vœu de négocier pour le même projet, la négociation des cours d’alphabétisation aux jeunes, pour une meilleure maîtrise de leur domaine d’apprentissage. Une évaluation est prévue à la fin de chaque cycle de formation.
Pour cette première phase, un budget de 115.278.500 F.CFA a été alloué, sur 285.600.000 F.CFA du budget prévisionnel. En conséquence, un appel de fonds a été lancé séance tenante, et un montant de 5.203.500 F.CFA fut collecté. Une invite à la participation permanente a été lancée dans la collecte des fonds.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-29 21:58:32
La RD Congo est venue à bout de l'Égypte à l'usure. Au bout des prolongations (1-1) et d'une séance de tirs au but à rallonge (8-7), durant laquelle les gardiens se sont présentés au point de penalty, les Léopards l'ont emporté à San Pedro pour décrocher leur ticket pour les quarts.
Les Léopards avaient bien lancé les débats avec l’ouverture du score en première période. Alors que Yoane Wissa a vu son centre contré par Ahmed Hegazy, Meschack Elia a fait se lever le stade de San Pedro d'une tête plongeante de près (37e). Contre toute attente, la RDC, considérée comme outsider pour ce huitième de finale, est passée devant.
L'Égypte, qui doit composer avec des absents de marque, dont la star Mohamed Salah, le gardien Mohamed El Shenawy et le milieu Emam Ashour est touchée, mais pas coulée. Le Nantais Mostafa Mohamed profite d’un penalty pour signer son quatrième but dans la compétition (45e +1) et égaliser. Une faute du Stéphanois Dylan Batubinsika dans sa surface, qui a défendu avec un coup de coude dans le visage du capitaine égyptien Ahmed Hegazy, a permis aux Pharaons de remettre les pendules à l’heure.
Le temps réglementaire n'a pas suffi pas aux Congolais pour conclure les débats, alors que les Pharaons avaient été réduits à dix à la 96e minute.
Le suspense a duré très longtemps à San Pedro, jusqu'à la délivrance tardive.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-29 12:57:07
Dimanche 28 janvier 2024 à 15 heures, malgré le froid hivernal, dix (10) jeunes de la paroisse de Béthisy Saint Pierre ont reçu, dans une ambiance bon enfant, à l'église Saint-Rémi à Orrouy, une commune rurale française située dans le département de l’Oise en région Hauts-de-France, le sacrement de la Confirmation, don de l’Esprit Saint pour une vie pleine et entière, adulte, de baptisés. Par l’imposition des mains et la chrismation (avec le saint chrême), ils ont reçu avec une force nouvelle l’Esprit aux 7 dons (la sagesse, l’intelligence, la science, la force, le conseil, la piété et la crainte).
Dans la joie de la lecture des lettres reçues des jeunes et la joie de cette célébration, l’évêque Mgr Jacques Benoit-Gonnin les a exhortés à mettre toute leur vie à la suite du Christ et à être des témoins dans le monde, répondant aux défis actuels, sous le regard admirateur de l'abbé Flamant.
Il leur a rappelé aussi que le secret d’une vie à la suite du Christ, c’est la prière.

Les familles, les parrains et marraines étaient heureux de voir ce jour attendu enfin arrivé et de voir leurs enfants recevoir la Confirmation.
La célébration, joyeuse, belle et priante, a permis à chacun de vivre un moment de grâce.

Pour Lhyne et Jaden Mouandza qui ont grandi avec la présence de l’amour de Dieu à leurs côtés, accepter Jésus, le partager aux autres et témoigner sa grandeur et son amour incommensurables est ce qui fait leur joie.

La patience finit par être récompensée. Et Mgr Jacques Benoit-Gonnin souhaite voir ces jeunes venir boire à la source d’eau vive par l’eucharistie chaque dimanche à la paroisse de Béthisy Saint Pierre avant de rendre grâce pour la persévérance des accompagnateurs qui ont persévéré pour accompagner ces jeunes.
On rappelle que la Confirmation est le sacrement qui donne l’Esprit Saint pour nous enraciner plus profondément dans notre vie d’enfant de Dieu, nous unir plus fermement au Christ, rendre plus solide notre lien à l’Eglise, nous associer davantage à sa mission et nous aider à rendre témoignage de la foi chrétienne par nos paroles et nos actions.
Jarele SIKA / Envoyé spécial des Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-29 11:37:23
Au Gabon, un projet d’ordonnance adopté en Conseil des ministres autorise les officiers supérieurs et les généraux de l’armée de devenir polygames s’ils le souhaitent. De l’autorisation de la polygamie pour certains à l’octroi de plusieurs primes, une manière pour le général polygame au pouvoir de garder la main sur ses contingents ?
Le Code de la famille gabonaise autorise un homme à épouser jusqu’à cinq femmes.
Jusqu’à aujourd’hui, les militaires ne disposaient pas de ce droit.
Ce cadeau des autorités de la transition aux militaires ne fait pas l’unanimité.
D’aucuns accusent les militaires de machisme. D’autres, en revanche, applaudissent.
Le président de la Transition partage deux foyers. Zita Oligui occupe toujours le domicile de fonction du patron de la garde républicaine qu’occupait son époux avant le coup d’Etat, tandis que la seconde, Avome Oligui, réside dans les appartements de la Cité de la Démocratie.
C’est la première fois au Gabon qu’un Président de la République assume sa polygamie au sommet de l’Etat, contrairement par exemple à Omar Bongo qui préférait multiplier les maîtresses à souhait plutôt que de convoler en juste noce en prenant une seconde épouse.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-26 15:40:14
Célébration de la 5e édition, de la journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante, le 24 janvier 2024, dans la salle de conférence du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza à Brazzaville, sous le thème : « L’Africanité globale pour une humanité réconciliée », sous le patronage de Mme Lydie Pongault, ministre de l’Industrie Culturelle, du Tourisme, Artistique et des Loisirs de la République du Congo, qui avait à ses côtés, la ministre de la Culture et du Patrimoine Kathungu Furaha, de la République Démocratique du Congo, la cérémonie a eu lieu en présence du ministre délégué, chargé à la décentralisation, Juste Désiré Mondélé, du député-maire, président du Conseil départemental de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, des Représentants du Système des Nations-Unies et d’autres autorités politico-administratives.

Dans son allocution et en qualité de premier citoyen de la ville capitale, Dieudonné Bantsimba a, comme l’exige notre tradition africaine, adressé la bienvenue aux participants venus à Brazzaville, ville créative de l’Unesco puis, il leur a souhaité un bon déroulement de cette retrouvaille, la 5e du genre.
« La célébration de la journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante nous donne aujourd’hui l’opportunité de célébrer, de partager et de promouvoir notre riche patrimoine culturel, mais surtout de la préservation de nos langues et de nos traditions qui sont actuellement menacés par la mondialisation. Dans la mesure où, le monde devient un vaste village planétaire », a déclaré Dieudonné Bantsimba.

La ministre de la Culture et du Patrimoine de la République Démocratique du Congo, Kathungu Furaha pour sa part, a favorablement et positivement apprécié le fait que les deux capitales les plus rapprochées au monde soient désignées de Brazzaville et Kinshasa comme capitale africaine de la culture 2024-2025.
Elle a dit en substance que « cette désignation de nos deux villes capitales respectives comme capitale africaine de la culture est un choix judicieux. Puisque, non seulement, ce sont les deux capitales les plus proches du monde, voisines et sœurs, mais elles partagent également plusieurs valeurs artistiques, culturelles et patrimoniales (en musique, nous avons la Rumba, sur le plan linguistique, nous avons des peuples des deux rives du fleuve commun, le fleuve Congo, où nous avons certaines langues communes), a déclaré Catherine Kathungu Furaha.

Par ailleurs, Mme Lydie Pongault, ministre de l’Industrie Culturelle, du Tourisme, Artistique et des Loisirs de la République du Congo, prenant la parole, a de façon solennelle, demandé à la jeune génération, de maintenir ce lien culturel basique. « Qu’elle s’approprie efficacement et résolument à notre culture, aux travers de notre traditions orales, nos arts, nos rituels, nos connaissances, nos pratiques concernant nos univers, la culture africaine à laquelle nous nous réclamons », a-t-elle précisé.
Outre les discours, les participants ont vécu le dévoilement et la présentation du logo Brazza-Kin, symbolisant cette capitale de la culture 2024-2025.
En effet, Brazza-Kin sont les diminutifs de Brazzaville et Kinshasa, le deux capitales des deux Congo, caractérisée par leur rapprochement. Ce logo représente la carte de l’Afrique sur fond tricolore : le bleu représente l’eau, le majestueux fleuve Congo ; le vert, la forêt, l’écosystème et l’orange, les riches su sous-sol, les potentialités et ressources minières. Brazzaville et Kinshasa, deux capitales légendaires du fait de leur histoire musicale commune, ont été choisies par l’Unesco comme capitale africaine de la culture (2024-2025).
Ensuite, les participants ont suivi deux conférences avec les enseignants-chercheurs, les professeurs Goma Thété et Joseph Zidi, tous deux enseignants de l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville.
Une pièce de théâtre sur le panafricanisme a été présentée par la Troupe de l’Amitié afin de lier l’utile à l’agréable.

Les participants ont ensuite effectué une visite guidée à travers quelques sites touristiques, tel que la stèle de Victor Schœlcher, l’un des pionniers de l’abolition de l’esclavage. Cette stèle est située en face de l’ex-UAPT à Bacongo.
Cette journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante a été une occasion de lancer un appel à la mutualisation des efforts pour une réelle promotion de la culture africaine, notre patrimoine inaliénable.
Il sied de signaler que, c’est à l’occasion de la 40e Session de la conférence générale de l’Unesco que fut instituée la journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-26 14:59:26
Les travaux de la réunion extraordinaire du Réseau des Institutions Nationales anticorruption d’Afrique Centrale (RINAC), ouverts le 22 janvier 2024, ont été clos le 24 janvier dernier par M. Nestor Mbou, président de la Commission Nationale de Lutte Contre la Corruption et l’enrichissement illicite de la République Gabonaise, président du RINAC, avec à ses côté, Emmanuel Ondongo Ollita, président de la HALC du Congo. A l’issue des travaux, les participants ont adopté les statuts, le règlement-intérieur et financier, le code d’éthique et de déontologie pour rendre opérationnel le Réseau.

Selon Victor Mbou, « l’adoption des textes fondateurs du RINAC en terre congolaise, est l’étape préalable à celle qui sera consacrée à son opérationnalisation dans un futur proche. La prochaine étape c’est la mise en place des organes du Réseau, la désignation et l’installation de ses dirigeants qui se fera à Libreville », a-t-il précisé.
C’est dans ce sens qu’en matière de recommandations, les pays membres de la RINAC, notamment le Gabon, les deux Congo, le Cameroun, la Centrafrique, la Guinée équatoriale, le Burundi, l’Angola, Sao-Tomé & Principe ainsi que le Tchad ont appelé à accélérer le processus d’installation de ce réseau.

Outil capital, qui veillera, contrôlera puis luttera de façon significative contre ce fléau, la corruption, qui constitue un obstacle au développement de nos fragiles Etats.
En même temps, le président de la Haute autorité de lutte contre la corruption de la République du Congo, Emmanuel Ollita Ondongo, a encensé les multiples et pénibles efforts des pays de la sous- région qui ont permis de doter le RINAC d’un aussi précieux et important cadre juridique.
« De réels engagements de la part de l’ensemble des parties prenantes sont requis et constitueront la clé de succès du Réseau des institutions nationales anti-corruption d’Afrique centrale. La lutte contre la corruption contribuera, entre autres, à promouvoir un environnement sain en matière d’affaires dans la sous-région », a-t-il expliqué.
La lutte contre la corruption étant une bataille qui nécessité beau de synergie, de vigilance et d’abnégation, à défaut de faire table rase au phénomène, il est impérieux que les pouvoirs publics affiche une volonté et une détermination de fer pour essayer, tant soit peu, à promouvoir les quelques instruments juridiques légaux qui concourt à cette lutte. C’est à travers les structures anticorruptions que les différents Etats d’Afrique centrale, de manière collective, devraient assembler les efforts, dans l’unité d’action, dans une coopération totale les uns, les autres pour mettre fin à la corruption.
La réunion de Brazzaville est donc une étape capitale, pour un début d’engagement collectif des Etats membres dans le domaine de lutte contre la corruption de la sous-région.
A cet effet, les participants ont pris une motion lue pendant la cérémonie de clôture du RINAC.
VALDA SAINT VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-26 14:41:46
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Anatole Collinet Makosso a procédé, jeudi 25 janvier 2024 au Palais des congrès de Brazzaville, à l’ouverture des travaux des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche. Les assises qui se déroulent sous l’égide du Haut- Commissariat à l’organisation des états généraux de l’Education nationale, de la formation et de la recherche prendront fin le 29 janvier prochain. Elles constituent un véritable diagnostic pour le système éducatif du Congo, afin de trouver des solutions idoines, salvatrices et pérennes pour bien soigner le secteur.

Les délégués (participants) venus de tous les départements du pays vont ainsi plancher sur les maux et/ou problèmes qui minent réellement l’école congolaise.

En effet, ayant analysé minutieusement le système éducatif lors des dernières consultations nationales, les acteurs de l’éducation se sont résolus et se préparent à des grandes et profondes réflexions, qui aboutiront assurément sur des propositions fortes.

De facto, ils s’engagent d’emblée à mettre en œuvre les recommandations pour redresser les défaillances ou lacunes du système éducatif en améliorant la qualité de l’enseignement.

Le Haut-Commissaire à l’organisation des états généraux de l’Education Nationale, de la Formation et de la Recherche a, dans son discours relevé le travail préparatoire effectué en amont, lors des consultations nationales.
"Parmi d’innombrables questions soulevées figurent la nécessité d’identifier coûte que coûte, la recherche scientifique et d’améliorer de façon pragmatique l’adéquation entre la formation et l’emploi, gage du succès dans toute éducation. Des changements concrets, tels que, le lancement du statut d’étudiant entrepreneur, sont déjà amorcés en attendant les conclusions de ces assises présentes", a souligné Hello Matson Mampouya.
Le Premier Ministre quant à lui, dans un langage franc et rassurant, a donné sa parole d’honneur, a fait une sorte de préméditation : « Voir éclore de vos réflexion et analyses, des propositions innovantes, pertinentes et opérationnelles, tout à la fois financières, humaines, organisationnelles et infrastructurelles pour l’édification d’un système éducatif crédible et efficace , conformément au thème consensuel retenu, à savoir : "Engageons-nous fermement pour la transformation de l’éducation nationale, la formation et la recherche, en vue du progrès, d’un avenir meilleur de la jeunesse et du développement durable du Congo ", a démontré Anatole Collinet Makosso.

C’est un véritable challenge engagé par les acteurs de l’éducation et les experts en la matière, pour trouver des solutions adéquates à cet épineux problème qui ronge l’école dans notre pays. Ne dit-on pas que : « Aux grands maux, les grands remèdes ».
Signalons en définitive le partenariat des organismes et institutions tels que : l’Unesco, l’Unicef, la Banque mondiale, l’AIF, etc.
Les travaux des Etats Généraux de l’Education Nationale, de la Formation et de la Recherche seront clôt, le lundi 29 janvier 2024, toujours au Palais des congrès.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-26 14:24:57
Nommé par décret N° 2024- 4 du 9 janvier 2024 par le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, l’administrateur-maire du premier arrondissement Mouana-Nto à Nkayi dans le département de la Bouenza (sud), Marcel Kibouanga a officiellement pris ses fonctions, mercredi 24 janvier 2024, à l’issue de la cérémonie de passation de charges avec l’administrateur-maire sortant, Mbossa Elenga.
La cérémonie de passation de services entre les administrateurs- maires sortant et entrant s’est déroulée en toute sobriété, en présence du Secrétaire général du département de la Bouenza, Enock Nazaire Ebatasse Bissa et autres autorités administratives de la ville sucrière.
Le nouvel administrateur-maire Marcel Kibouanga s’est engagé à faire de la transparence sa boussole pour que les ressources du premier arrondissement Mouana-Nto à Nkayi soient utilisées de manière efficiente et transparente.
Il entend également insuffler une dynamique participative des différents acteurs de Mouana-Nto dans la prise de décisions inhérentes à la bonne gestion de cet arrondissement.
''L'ouvrier'' Marcel est donc attendu au pied du mur de la maison Mouana-Nto, lui qui a promis mettre l’intérêt général des habitants en avant.
En somme, c’est un rassembleur qui dirigera désormais Mouana-Nto. Marcel Kibouanga, ancien Secrétaire général de la ville de Mouyondzi dans la Bouenza et ancien Sous-préfet de Kakamoeka dans le Kouilou, a assuré qu'il n'y aurait "pas de chasse aux sorcières" à la Mairie du premier arrondissement Mouana-Nto de Nkayi.
Ce moment de la passation des pouvoirs relève du symbolique. Mais c’est aussi un instant solennel dans la vie d’une commune.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-25 22:09:30
Le pasteur Pierre Kasongo Kasambakana, allias pasteur Kas de l’église primitive a été transféré à la prison centrale de Makala, le mardi 23 janvier. Avant son transfert, le pasteur Kas avait passé 48 heures de détention au cachot du Parquet Général près la cour d’appel de Gombe à Kinshasa.
Après son refus de répondre à l’appel de la justice, suite à deux mandats de comparution non honorés, l’officier du ministère public près le Tribunal de paix de Muanda avait lancé, un mandat d’amener contre le pasteur Pierre Kasongo dit « pasteur Kas » de l’église Primitive.
Le pasteur Pierre Kasambakana Kasongo qui avait rejoint Kinshasa avec son épouse, la présumée Meda Mabiala y a été arrêté le samedi 20 janvier et gardé deux jours durant, au cachot du Parquet Général près la cour d’appel de Gombe, avant de rejoindre le Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK) ex prison centrale de Makala où il attendra son procès, car la justice trouve très grave les faits qui lui sont reprochés et pour lesquels ils devrait rester en détention.
Le pasteur Pierre Kasambakana Kasongo est accusé de viol sur mineure et mariage forcé dans son église, après la publication le 8 janvier dernier sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant ce pasteur en train de célébrer son mariage avec une fille mineure, sa douzième épouse Meda Mabiala, à Moanda dans la province du Kongo-Central.

Le père biologique de la jeune fille également poursuivi pour proxénétisme et usage de faux, car ayant cédé sa fille mineure au pasteur Kas contre le payement d’une dot, a aussi été incarcéré au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa, l’ex prison centrale de Makala.
Les images du mariage, célébré avec faste, avaient suscité l’indignation. Plusieurs personnes, critiquaient le pasteur Pierre Kasambakana Kasongo sur les réseaux sociaux, non pour sa polygamie très réputée qui l’a conduit à son 17ème mariage, mais plutôt pour avoir osé épouser une fille présumée mineure.
Le pasteur Pierre Kasambakana Kasongo est connu pour ses doctrines encourageant la polygamie. Fondant ses convictions sur la Bible, le chef spirituel souligne que Dieu lui-même est décrit comme polygame, tout comme son fils Jésus, qui aurait eu plusieurs compagnes. Il soutient également que les auteurs de la Bible, livre sacré des Chrétiens, étaient eux-mêmes polygames de la Genèse à l’Apocalypse.
Comptant sur son carnet d’adresse et son réseau d’influence constitués de certains de ses adeptes bien placés, tant dans la haute administration que dans le milieu politique, le pasteur Kas pensait se soustraire à l’action de la justice. C’était sans compter sur les investigations de cette même justice qui a mis à jour l’âge réel de la victime, à travers les documents scolaires et médicaux, que le père de la fille n’avait pas eu le temps de falsifier.
Le brevet de cycle terminal d'éducation de base relève que Meda Mabiala, la présumée épouse du pasteur Kas est née le 29 septembre 2009. Elle aura 15 ans le 29 septembre 2024. Ce qui indique qu'à la date de son mariage, elle était âgée de 14 ans et 3 mois.
Le père qui a avoué sa méprise au juge, pensant « accomplir un acte sacré, d'action de grâce, en obéissant à la volonté de l’homme de Dieu ».
Reste à savoir, pour le pasteur Kasongo et son pseudo beau-père, prétendant faire la volonté de Dieu, si depuis leur prison, comme pour Paul et Silas dans Actes 16 :26, les portes de la prison s’ouvriront et leurs chaines se détacheront.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-25 19:41:34
Un mois après son adoption dans la douleur à l’Assemblée nationale, les "Sages" du Conseil constitutionnel ont rendu leur copie ce jeudi 25 janvier 2024 à 16h30. Ils ont censuré très largement la loi immigration, dont de nombreuses mesures de durcissement adoptées en décembre dernier sous la pression de la droite, un développement majeur dans ce feuilleton qui a fait tanguer la majorité. Un véritable camouflet pour le gouvernement et une excellente nouvelle pour la démocratie et la République française.
La loi immigration, totalement amputée par la censure du Conseil constitutionnel. Durcissement de l'accès aux prestations sociales pour les étrangers, quotas migratoires annuels, resserrement des critères du regroupement familial, "caution retour" étudiante... La plupart des mesures irritantes pour le camp présidentiel n'ont pas passé le filtre des neuf juges saisis sur ce texte décrié, voté fin 2023 avec l'appui du Rassemblement national.
Très controversée, la mesure allongeant la durée de résidence exigée pour que des non-Européens en situation régulière puissent bénéficier de certaines prestations sociales (APL, allocations familiales...) a ainsi été totalement censurée.
Idem pour le resserrement des critères du regroupement familial (avec une durée de résidence requise passant de 18 à 24 mois), l'instauration d'une "caution retour" pour les étudiants étrangers ou la fin de l'automaticité du droit du sol pour les enfants d'étrangers nés en France.
L'instauration de quotas migratoires annuels déterminés par le Parlement après un débat obligatoire, elle, a été jugée inconstitutionnelle, ce qui fera jurisprudence.
Le projet de loi conserve néanmoins la structure initialement souhaitée par le gouvernement, avec un large volet de simplification des procédures pour expulser les étrangers délinquants, l'un des objectifs du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Sans surprise, l'article sur les régularisations de travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension, qui avait cristallisé les débats de l'automne, est bien validé par les Sages.
La décision du Conseil constitutionnel, scrutée par les associations de défense des sans-papiers comme par toutes les forces politiques du pays, rebat assez largement les cartes, avant la promulgation du texte par Emmanuel Macron.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-25 16:54:03
Inès Néfer Bertille Ingani, ministre de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Économie informelle, a soumis à l’examen du Conseil des ministres réuni mercredi 24 janvier à Brazzaville, un projet de décret portant approbation des statuts du centre Mouebara pour l’accueil et la réhabilitation des femmes et filles victimes de violences.
Ce centre, institué par la loi n°1-2023 du 21 février 2023, doit permettre la prise en charge des femmes et filles victimes de violences.
Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts du centre Mouebara pour l’accueil et la réhabilitation des femmes et filles victimes de violences.
Le parlement congolais a adopté en 2022, la loi sur la lutte contre les violences faites aux femmes, défendu à l’époque par la ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Inès Bertille Nefer Ingani.

Cette loi compte soixante-dix-sept articles et est initiée pour combattre toute sorte de violences perpétrées à l’égard des femmes et des filles. Ces violences sont diverses et concernent les viols sexuels, les menaces ou agressions verbales, ou encore les mauvais traitements infligés aux veuves.
Ladite loi réprimande surtout les cas où les femmes sont dépossédées du patrimoine (mobilier ou actifs financiers) laissé par leurs défunts époux.
En ce qui concerne les sanctions, la loi prévoit des amendes corsées et des sanctions disciplinaires sévères allant jusqu’à vingt ans de prison ferme, à l’encontre de tous ceux ou celles qui tomberont dans les différentes formes de violences à l’endroit des femmes et filles.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-25 13:17:47
La ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a lancé le 23 janvier à Brazzaville, l’atelier de contextualisation du Cadre national de financement intégré (Cnfi) visant à mobiliser les ressources nécessaires pour concrétiser les projets du Plan national de développement (Pnd) 2022-2026 et atteindre les Objectifs de développement durable (Odd) d’ici 2030.
Cet atelier qui se tient du 23 au 26 janvier avec l’appui du Pnud, a pour but d’identifier, d’examiner et d’intégrer de nouvelles sources et outils de financement dans la stratégie de financement du Pnd en suivant l’approche Cnfi afin de renforcer la mobilisation des ressources publiques et privées nécessaires au financement des stratégies nationales de développement du Congo et des Odd.
Soulignant les défis rencontrés dans la mise en œuvre des 27 programmes qui couvrent 343 projets du Pnd en cours, la ministre Ebouka-Babackas a fait savoir que l’adoption du Cnfi va permettre de combler son retard dans l’exploration des sources de financement. Elle a insisté sur la nécessité d’accélérer le développement en augmentant les investissements dans des secteurs à effets multiplicateurs, favorisant la diversification économique, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté.
Intervenant à cette occasion, la représentante résidente du Pnud, Mme Adama-Dian Barry a indiqué que le document d’évaluation du financement du développement (Dfa), en examen a révélé des niches fiscales au Congo, allant de la fiscalité numérique à l’exploitation minière, forestière, des hydrocarbures à l’économie bleue.


Cette évaluation a permis de proposer une stratégie de financement national intégrée pour exploiter ces opportunités, incluant des investissements innovants. Par ailleurs, le Pnud qui a réaffirmé son soutien au Congo pour ce cadre de gouvernance, a informé les participants sur un logiciel de financement intégré des investissements en préparation afin de renforcer cette initiative, démontrant un engagement continu envers le bien-être des populations d’ici à 2030.
Pour le coordonnateur résident du système des nations unies, Chris Mburu, la position du Congo à 52% d’indice de mise en œuvre des Odd, inférieur à la moyenne de l’Afrique subsaharienne de 66%, souligne l’urgence de mobiliser des financements spécifiques. Selon lui, l’essor de l’économie bleue et le développement de la Carte de l’investissement dans le cadre du Cnfi ouvriront de nouvelles opportunités.
À l’instar du Congo, 35 autres pays sont actuellement en passe de finaliser leur propre cas de financement intégré, conformément aux recommandations de la conférence de Addis- Abeba sur le financement du développement.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-01-25 11:42:54