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Le Tribunal de Grande Instance d’Owando dans le département de la Cuvette, a rendu son verdict, le 03 octobre 2024, condamnant les sieurs Jean Henri Oyela et Prospère Epandezé à douze (12) mois de prison ferme, assortie de deux cent mille (200.000) F.CFA d'amendes chacun. Ces deux malfrats verseront solidairement à l’Etat congolais une somme de deux millions (2.000.000) F.CFA des dommages et intérêts.
En rappel, Jean Henri Oyela et Prospère Epandezé avaient été interpellés, le 10 août dernier à Owando. Ces individus avaient été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux gros sacs contenant une importante quantité d'écailles et des griffes de pangolin géant, espèce animale intégralement protégée par la loi.
L’interpellation de ces deux délinquants fauniques avait été réalisée par les éléments de la Région de Gendarmerie de la Cuvette avec l’appui des agents de la Direction départementale de l’Economie Forestière de ce département et celui du Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF). Ces derniers, revenaient de Ouesso avec ces produits de faune dont l’objectif était de chercher des clients en vue de les revendre à Owando.

Jean Henri Oyela et Prospère Epandezé ont comparu au cours des audiences qui se sont tenues les 22 août et 19 septembre derniers au Tribunal de Grande Instance d’Owando. Audiences au cours desquelles, ils ont reconnu les faits qui leur ont été reprochés, à savoir : détention, circulation et tentative de commercialisation de deux gros sacs d'écailles et griffes de pangolin géant, espèce animale intégralement protégée. Ils ont, pour ces motifs, écopés douze mois de prison ferme avec des fortes amendes et des dommages et intérêts à l’issue de l’audience de ce 03 octobre 2024.
Le pangolin géant est parmi les espèces animales en voie d’extinction à travers le monde. Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces fauniques. Conscient de ce fait, le Congo depuis un certain temps s’est engagé à protéger ses espèces animales en voie d’extinction. Un travail est régulièrement accompli par les autorités dans ce sens et les contrevenants à la loi sont sanctionnés.
Signalons que le 25 août dernier, toujours à Owando, un présumé trafiquant a été pris par les mêmes services avec une peau de panthère, espèce animale intégralement protégée. Ce dernier cherchait à la revendre. Le procès portant sur cette affaire est aussi en cours au Tribunal de Grande Instance de cette même localité.
Rappelons que la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées dans son article 27 stipule que : « l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts ; pour les besoins de la recherche scientifique ».
Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF)
Créé le 2024-10-09 16:02:48
Nestor Makoundzi-Wolo est né de l'union conjugale de Joseph Wolo et de Marie Nkebani Mbika. Nestor Makoundzi Wolo, ’’Tonton Ness’’ pour les intimes, est arrivé sur la terre des hommes le 29 juillet 1948 à Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza. Il y fit son cycle primaire puis le collège. Au primaire, il fréquenta l’école catholique Saint-Michel de Madingou poste puis le C.E.G de Madingou. Après son Brevet d’Etude Moyenne Générale (BEMG), il alla poursuivre ses études au Séminaire de Loango où il obtint son Baccalauréat. N’ayant pas voulu poursuivre des études religieuses, qui pouvaient faire de lui un clergé, refusant d’aller au grand séminaire, il s’inscrivit au Centre d’études Supérieures de Brazzaville (CESB), actuelle Université Marien Ngouabi. Nestor Makoundzi Wolo s'envolera en France notamment à l'université Bordeaux 1, faculté de droit, des sciences sociales et politiques pour poursuivre ses études supérieures en droit.
C'est le 22 juin 1977 à Bordeaux que ce doctorant en droit présentera et soutiendra publiquement devant un jury composé de cinq membres, sa thèse de Doctorat d'État en droit sur le thème : Reconnaissance d'État et Reconnaissance de gouvernement dans les relations interafricaines (Tome 1 et 2) avec mention très honorable.
Profitant ainsi de son parcours estudiantin avant de faire son entrée dans la vie active, Nestor Makoundzi Wolo se marie officiellement avec Alphonsine Otela, personnel des services de santé. De cette union conjugale naîtront quatre enfants dont trois filles et un garçon : Makoundzi Olga Mireille Nelly, Makoundzi Wolo Nkebani Marie Christelle, Makoundzi Wolo Armel et Makoundzi Wolo Otela Josiane, la benjamine de la famille.
De retour au Congo-Brazzaville après avoir soutenu avec brio sa thèse de Doctorat d'État à Bordeaux à l'âge de 29 ans, il sera ainsi intégré et nommé par décret numéro 77/582/ du 16/11/77 dans le statut de l'Université Marien NGOUABI en qualité de Maître-Assistant.
Président de la commission de rédaction de la Constitution congolaise du 15 mars 1992, Nestor Makoundzi Wolo fut chargé, avec d'autres juristes africains par le comité de libération de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) pour rédiger le projet de Constitution de la Namibie Indépendante.
De son séjour universitaire à la Faculté de droit du Congo Brazzaville, Nestor Makoundzi Wolo a enseigné des écrivains de référence, des hautes personnalités, des avocats, des huissiers, des Notaires ainsi que bon nombre d’anciens et actuels ministres de la République. Les noms de l'écrivain Alain Mabanckou, le Professeur Placide Moudoudou, le Docteur Miguel Bimbou, l'actuel Président de la Commission de l'Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, les Maîtres Christian Yaba Ngo Libengue, Thierry Koumba, Anicet Goma, les ministres d'État Pierre Mabiala, l'ancien Ministre Hellot Matson Mampouya, les députés Fernand Sabaye et autres, en sont une illustration pertinente à ce sujet.
Adepte incontournable de la culture générale et du travail bien fait, Nestor Makoundzi Wolo avait également des compétences dans des disciplines comme le droit international, le droit public, le droit de la mer, le droit de l'intégration économique et le droit administratif matière à laquelle il a écrit maints articles.
En étroite collaboration avec Albertine Lipou Massala (Magistrate) et Madame Julienne Ondziel (Avocate) et la commission internationale des juristes et de la fédération des juristes africains, il avait publié en 1988, un article scientifique sur le thème : La réceptivité du droit en milieu rural : Cas du Congo.
Professionnellement, « cette bibliothèque ambulante » comme l'appelaient souvent ses amis du quartier Moungali, a assumé les fonctions suivantes : Directeur de l'INSSEJAG ; Doyen de la Faculté de droit de l'Université Marien Ngouabi ; Suppléant siégeant (circonscription électorale unique de Madingou) à l'Assemblée nationale dans la législature allant de 1993 à 1997 ; Membre du Conseil Constitutionnel ; Consultant au PNUD (Réaliser les études relatives au premier rapport international sur le développement humain de la République du Congo) ; Membre du Comité de rédaction du Rapport synthétique final sur le développement humain de la République du Congo, dans le cadre du Projet PRC/2000/551-PNUD, promouvoir le développement humain et lutter contre la pauvreté en République du Congo ; Consultant au Comité International de la Croix-Rouge (CICR) pour effectuer une étude exhaustive sur l'état des lieux de la mise en œuvre du droit international humanitaire en République du Congo. Études ayant permis aux services consultatifs du CICR à Genève de rédiger un rapport à ce sujet ; Consultant national juriste à (FAO), dans le cadre du projet FAOTCP/PRC/8925 ’’Législation de la faune’’.
Voici un témoignage de l'un de ses anciens voisins de Moungali, Celmond Koumba : « J'avais fait la connaissance du Professeur Nestor Makoundzi Wolo en 1977 quand il était rentré au pays. Lui et moi avions vécu à Moungali notamment dans la rue Zanaga. C'est quelqu'un qui était très ouvert et très sensible aux problèmes des autres. Les jeunes du quartier qui étaient pour les uns au Lycée et à pour les autres à l'Université, ne cessaient d'apprendre à ses côtés. Dans la rue Zanaga où il a vécu avant de rejoindre son domicile de fonctions à l'ENS (Ecole Normale Supérieure) de l’Université Marien Ngouabi, il avait pour compagnons Edmond Koumba, un des Inspecteurs des lycées à la retraite, Édouard Nkouari, Magistrat à la retraite et feu Professeur Alfred Makoundzi qui vient de nous quitter ».
Malade, le Professeur Nestor Makoundzi Wolo sera évacué à Paris pour des raisons sanitaires en début du mois de juillet 2002. Au moment où sa famille, ses amis et connaissances croyaient qu'il devrait recouvrer sa santé après ce séjour sanitaire en France, la nature en a décidé autrement le 31 juillet 2002. Le Professeur Makoundzi Wolo nous a quittés à l'âge de 54 ans et repose au cimetière familial de Mbimba, au quartier Dakar à Madingou-poste. Honneur et gloire à cet éminent homme de droit et intellectuel émérite. Paix à son âme ! Gloire éternelle !
VALDA SAINT-VAL/ Source : Le courrier du Congo
Créé le 2024-10-09 15:31:56
La joie a inondée les habitants de Moungpundou-Nord dans le Niari (sud). Le fils de la localité, Anicet Ndoumangoyi, député de l'Union pour la reconstruction et le développement du Congo (URDC/ Parti du centre de Luc Daniel Adamo Mateta), a séjourné récemment dans la localité. Et celui qui a placé son mandat sous le signe du Social, n’est pas venu les mains vides. Dans les bagages du représentant des populations de Moungoundou-Nord à l’Assemblée nationale, et qui compte à son actif plusieurs œuvres caritatives et sociales dans sa circonscription électorale, des kits sportifs remis à la commission d’organisation du tournoi de football. L’objectif est de maintenir la paix, la cohésion sociale et l’unité des jeunes de la contrée, pour cette année « 2024, Année de la Jeunesse », qui ne doit pas être ramenée à la dimension d’un simple slogan.

Pour une première, l’organisation de l’édition inaugurale du tournoi de football à Moungoundou-Nord, du 29 août au 6 septembre 2024, a rempli les objectifs qu’il s’est assigné, avec notamment la présence effective de quatre équipes des jeunes : Binaso, Séisme, Marseille et ASR de Doumani.
Séisme au pinacle
Le match d’ouverture du tournoi de football « paix et unité des jeunes de Moungoundou-Nord » a opposé Séisme contre Binaso, zéro but partout. ASR de Doumani a déclaré son forfait face à Marseille.
La finale a opposé Séisme contre Binaso.

Dès l’entame et quasiment au cours de toute la première moitié de la rencontre, Séisme a fait montre de maîtrise dans la possession, les mouvements du bloc équipe et la circulation du ballon, stimulée aussi par le 12e homme, ses supporters, qui n’a de cesse de scander des chants de motivation. Binaso a eu du mal pour rentrer dans le jeu et trouver ses repères dans ces 45 premières minutes.
Plusieurs occasions de but s’offrent à la formation de Séisme, mais les attaquants brillent hélas par un manque de réalisme rédhibitoire. Ils réussiront malgré tout par trouver la faille et à concrétiser deux occasions de but.
Plus rien ne se passera après les deux buts de Séisme, en dépit de la réaction et des incursions répétées de Binaso dans la défense adversaire.
Le gardien de Séisme, se montrera impérial dans ses cages, qu’il gardera inviolées jusqu’au coup de sifflet final du Directeur du jeu. Deux buts à zéro (2-0) à l’issue de cette finale qui aura donc sacré Séisme.

L’organisation impeccable avait prévu des médailles, des trophées et des enveloppes pour le champion (Séisme), ainsi que les trois autres équipes qui se sont hissées sur le podium, aux 2e, 3e et 4e places.

Les jeunes de tout bord plotique n’ont cessé de vanter les mérites, les prouesses, la générosité, les réalisations et dons de l'élu de Moungoundou-Nord, très altruiste et qui jouit d’une popularité sans précédent.

Anicet Ndoumangoyi était accompagné de son collègue député (PCT) de Mbinda, Pierre Mouandza.

Anicet Ndoumangoyi sur le terrain pour une revue de ses chantiers
Outre l’organisation du tournoi de football « paix et unité des jeunes de Moungoundou-Nord » qui a connu un franc succès, l’honorable Anicet Ndoumangoyi est descendu également sur le terrain pour toucher du doigt l’effectivité de la mise en œuvre des chantiers annoncés dont certains ont déjà été lancés pour améliorer les conditions de vie des populations de sa circonscription électorale.
Au village Poungou, la visite d’inspection du chantier en cours a conduit Anicet Ndoumangoyi et sa délégation au Centre de santé intégré (CSI) de ce village centre.
Le député de Moungoundou-Nord a constaté l’évolution des travaux qui ont atteint un niveau de réalisation de 99%.

Après le CSI de Poungou, Anicet Ndoumangoyi s’est rendu à Ngoubou Ngoubou pour visiter l’école primaire de ce village dont les travaux sont déjà terminés et au-delà, un contact direct avec les populations.
Par cette politique sociale, le député Anicet Ndoumangoyi souhaite participer au developpement de l’éducation et de la formation, car selon lui, le renforcement de l’école primaire de Ngoubou-Ngoubou, constitue la matrice de l’institution scolaire.
Fils du village et représentant du peuple de ce regroupement des villages en particulier et du district de Moungoundou-Nord en général, l’honorable député a fait preuve de générosité traduisant en acte la politique de partage lancée pendant la campagne des elections législatives, en construisant totalement le bureau qui commençait déjà à tomber en désuétude et les sanitaires de l'école primaire de Ngoubou-Ngoubou.
Tout ceci n’est que la suite des actions et de la charité emblématique d’Anicet Ndoumangoyi au profit des populations de Moungoundou-Nord.

Avec Anicet Ndoumangoyi, les travaux de modernisation sont loin de s’achever à Moungoundou-Nord. Ils se poursuivent par pallier pour redonner l’espoir à Moungoundou-Nord, où vivent plus de 2000 habitants.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-08 19:57:25
Plus d'une semaine après le début de la nouvelle pénurie de carburant, les Congolais semblent plus qu'agacés et malheureusement cela risque de durer voire de s'aggraver après la grève des cheminots depuis le 30 septembre dernier. Ils accumulent à ce jour plus de trente (30) mois d’arriérés de salaires et commencent à désespérer quant à leur avenir et celui de leurs familles. Le résultat est forcément très mauvais, puisque ces derniers bloquent les approvisionnements ce qui crée donc cette nouvelle pénurie.
Depuis plusieurs semaines, Brazzaville, la capitale congolaise, connait une nouvelle vague de pénurie de carburant.

Et les nouvelles ne sont pas bonnes puisque la situation ne semble pas vouloir s'arranger, de quoi faire perdre la patience de certains automobilistes.

Une pénurie d’essence, c’est avant tout la paralysie de la circulation. Combien de voitures avait-on vu garées le long des voies de circulation, faute de carburant ?

Délaissant leurs véhicules, les congolais, armés de leurs bidons ou jerricans, faisaient de l’auto-stop pour envahir les rares stations-services où ils pouvaient encore trouver quelques gouttes du précieux liquide.

Des longues files d'attente au moins 100 mètres de part et d'autre des avenues dans toutes les stations d'essence de la ville capitale.

Un fait curieux, les pompistes font la surenchère ! Ils préfèrent vendre le carburant dans les bidons, au lieu de servir les véhicules. Ce, comme la nature à horreur du vide, bien, moyennant quelque chose, un pourboire bien évidemment !

Des conducteurs jugent la situation paradoxale parce que le pays fait partie des quatre premiers producteurs de l’or noir au sud du Sahara.

En effet, si seulement 5 % des stations-service étaient en difficulté la semaine dernière, ce chiffre est désormais passé à 12 % ce mardi.

Mais cela ne devrait pas empirer. En effet, le gouvernement prévoit un retour à la normale sous peu.

Vivement que le chemin de fer soit opérationnel le plus rapidement possible pour relancer le trafic des trains marchandises entre Pointe-Noire et Brazzaville pour éviter entre autres, l'augmentation du prix de la course de taxi dans la ville capitale.

En attendant, les Congolais souffrent et les contrebandiers (les Kadhafi) sourient.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Crédit photos : Valda Saint Val et Rose SIKA
Créé le 2024-10-08 16:24:02
Les populations des pays de Mayoko dans le Niari (sud) soupçonnent les entreprises chinoises et les pilleurs de l’or, originaires de la République démocratique du Congo (RDC), d’avoir délibérément pollué la rivière Louessé et ses différents affluents où l’odeur de poissons en décomposition sature l’atmosphère. Les pécheurs exerçant le long des rivières leschanga, bakondi, lipia, miponga, lehala, bichida, baguiema, mbinda, mireke, yordane, mandodo… se plaignent de la rareté des poissons.

« Tout est mort, du plus petit au plus gros poisson. Normalement pendant la saison sèche, nous avions les poissons d’eau douce à foison, mais cette fois-ci, il n’y a pas une bonne production. Nous partons très loin et revenons parfois avec rien, en regrettant nos efforts», nous a confié Véronique, une habitante du village Lehala, à un jet de pierre de Mayoko.
Pour elle, en dépit du changement climatique, la raison de cette rareté, se justifie par la présence massive des ressortissants de la RDC qui exploitent illicitement l’or dans les forêts des pays de Mayoko (Moungoundou-Nord, Mayoko, Mbinda, Vouka, Moungoundou-sud) et celle de quelques entreprises chinoises qui ont pignon sur rue dans la contrée.

Le poisson ne se fait plus voir. C’est difficile car nombreux vives de la pêche, et il y aura beaucoup de délinquants.
Les pilleurs de l’or opèrent tranquillement dans les pays de Mayoko. Pour extraire la pierre précieuse, ils creusent un peu partout dans les forêts laissant derrière un véritable désastre écologique.

A l’entrée de chaque site, le visiteur est tout de suite attiré par des digues en argile contenant de l’eau usée. Ce sont des endroits insalubres avec des dunes de sable, de la poussière, des puits de 45 à 80 mètres de profondeur avec d’autres passages plus longs et plus profonds, des flaques d’eau souterraines.

Plus grave, ils versent du mercure pour nettoyer les pierres précieuses. Résultat : quasiment tous les cours d’eau des environs sont pollués au mercure.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-07 13:31:45
Réaffirmer au sein de la force publique le sens du devoir et de l’engagement pour lesquels les hommes et les femmes servent sous les drapeaux, parfois jusqu’au sacrifice de leur vie, tel a toujours été le rôle cardinal des adresses du Président Denis SASSOU N’GUESSO, Chef Suprême des Armées, à l’endroit de la troupe. Cet engagement qui consiste en la défense de la patrie et partant de la population, commande de tisser un véritable lien fusionnel entre la force publique et la population.

Ces prescrits du Chef Suprême des Armées sont relayés par le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin MBOULOU, au sein des forces de police et de gendarmerie.

Forte de ces instructions, la Direction Générale de Finances et de l’Équipement que dirige le colonel major Michel Innocent PEYA, a initié une activité ô combien salutaire, tant pour les hommes sous son commandement que pour la population, celle du dépistage de certaines pathologies dites sournoises.

Ce dépistage n’est autre qu’un bilan médical, comme tout autre, réalisé au sein du centre national de transfusion sanguine avec pour but, de connaitre le statut médical du soldat qui bénéficiera désormais d’un meilleur suivi au sein de l’unité de soutien médical, ''suivi et soins du soldat à domicile''.
Le don de sang qui a été réalisé au sein de de l’unité de soutien médical, suivi et soins du soldat à domicile, permettra de fournir en quantité, la banque de sang en ce produit si précieux pour les malades.

La bonne santé corrobore la question de l’opérationnalité des hommes, afin de maintenir un esprit sain dans un corps sain, apte à rendre à la hauteur des sollicitations et des missions.

C’est pourquoi, la DGFE, sous la direction du colonel major Michel Innocent PEYA, a réhabilité dans son rayon d’action, ‘’ l’unité de soutien médical, suivi est soins du soldat à domicile.

Cette unité promeut l’action sociale des hommes et de leurs supérieurs, ce en prenant en compte les spécificités en matière de santé, afin que celle-ci soit préservée autant que possible.

Aussi, sous sa direction, des moyens mobiles, notamment des ambulances devant se mouvoir jusqu’à leur domicile, quand les circonstances l’exigent, ont été acquises.

Pour les hommes et les femmes de la DGFE qui ont participé avec vivacité à la collecte, en donnant un peu de leur sang pour sauver des vies, cette opération s’est révélée être un geste de haute portée, du don de soi. Une autre façon de ‘’donner son sang’’, à l’instar du don de sa vie, le sacrifice suprême que les hommes et les femmes de la force publique sont prêts à consentir et pour lequel ils s’engagent à servir la Nation.

Le don de sang qui a focalisé cette activité, permet de sauver des vies et il n’existe à ce jour aucun produit capable de se substituer au sang humain.

Les produits sanguins sont notamment utilisés en obstétrique, par exemple lors d’accouchements difficiles, lors d’interventions chirurgicales, ou encore pour certaines maladies du sang, comme la drépanocytose ou les cancers.

Au Congo, comme dans plusieurs pays du monde, il arrive des moments où les banques de sang sont quasiment en rupture de produits. De nombreux décès pourtant évitables, sont régulièrement enregistrés, du fait de la carence en sang, faute de donneurs. Aussi, il est désormais fait obligation, pour chaque malade dont la pathologie nécessite des transfusions sanguines, de présenter deux ou trois personnes devant restituer le sang reçu.
C’est pourquoi l’action initiée par la Direction Générale des Finances et de l’Équipement que dirige le commissaire, colonel major Michel Innocent PEYA, vient tant soi peu soulager un manque chronique en produits sanguins et redonner espoir à des malades dans la détresse, se sentant irrémédiablement perdus, faute de sang.

Pour les hommes et les femmes de la DGFE qui s’y sont attelés, il va de soi, de relever que donner son sang est un acte noble dont la portée pour celui qui le reçoit témoigne du sens d’un amour véritable, offert sans contrepartie.

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Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-07 12:30:26
Le Président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso préside ce lundi 7 octobre 2024, une réunion du conseil des ministres au palais du peuple à Brazzaville, annonce un communiqué de la présidence congolaise.
Même si l'ordre du jour n'a pas été spécifié, il est à noter que cette réunion du conseil des ministres se tient dans un contexte où le front social est en ébullition depuis maintenant plusieurs semaines.
L’éducation, la santé, les transports en commun et bien d’autres secteurs connaissent des tensions avec des grèves annoncées ou en cours.
Il faut cependant relever que la source des mouvements d’humeur diffère d’un front à un autre, même si tous les membres appartenant à ces entités se heurtent à la dureté du quotidien.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-07 11:26:17
Le sélectionneur national des Diables Rouges seniors, Isaac Ngata a dévoilé sa liste des 24 joueurs convoqués et qui prendront part aux matchs du 11 et du 15 octobre 2024 face aux Bafana Bafana.
Créé le 2024-10-07 09:03:09
Une délégation de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), conduite par le spécialiste de l’éducation, Kamwa NDjatang, a fait don d’équipements professionnels d’une valeur de plus d’un million de dollars américain, à la radio communautaire de Kinkala (RCK), émettant sur la fréquence 101 MHZ, dans le département du Pool.
Ce don composé entre autres, de deux climatiseurs, deux ordinateurs de bureau, deux onduleurs de 500w, deux chaises de bureau, une table de mixage, un émetteur radio de 500w et un stabilisateur plus élévateur de courant électrique, a été réceptionné par la mairesse de la ville de Kinkala, Edwige Ndebeka Biyengui, en présence du député de cette commune, des chefs des quartiers, des représentants des confessions religieuses, des agents de la radio…

Après la signature des documents de remise des équipements entre le spécialiste de l’éducation, Kamwa NDjatang et la Mairie de Kinkala, une visite guidée du local a définitivement mis fin à la cérémonie qui s’est déroulée à l’esplanade de l’hôtel de ville de cette commune rurale de près de 20 000 habitants, où tous les Ministères sont représentés.

Fermée l’an dernier par manque de matériel, la radio communautaire de Kinkala fait partie des expériences novatrices menées conjointement avec le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) à travers ses institutions comme l’Unesco.
Elle a été créée le 19 septembre 2008 et émet 4h par jour.

La RCK sera opérationnelle d’ici la fin du mois pour le grand bonheur des auditeurs impatients.
Cette station locale va bien au-delà de la transmission de l’information. Elle permet également le maintien de la diversité culturelle et de la propriété intellectuelle locale.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-06 21:00:46
Le ministre congolais de la Jeunesse et des Sports, Hugues Ngouélondélé, a rendu visite, à l'hôpital Simone Veil de la ville de Troyes, à 190 kilomètres de Paris, à l’ancien Diable Rouge du Congo, Jean-Jacques Ndomba surnommé « Géomètre », malade.
Cette visite intervient après sa mission de travail à la Francophonie en tant que président en exercice de la conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES).
Un geste de solidarité salué par toute la diaspora congolaise de france.
Cela fait en effet plusieurs mois que la santé de Jean-Jacques Ndomba, âgé de 70 ans, l'a éloigné de ses proches. Face à cela, les congolais et les férus du football sont fébriles.
Né vers 1954, Jean-Jacques Ndomba a débuté dans l’équipe de l’Etoile du Congo de Brazzaville avec laquelle il a remporté les titres nationaux en 1978, 1979 et 1980.
Il a ensuite poursuivi sa brillante carrière en France à partir de 1981 (Marseille, Le Puy, Lyon et Niort).
Il fut demi-finaliste de la Coupe d’Afrique des nations de football 1974. Le « Géomètre », a également participé à la Coupe d’Afrique des nations de football 1978 et à la Coupe d’Afrique des nations de football 1992 avec les Diables Rouges du Congo-Brazzaville.
En mars 2022, l’ancien milieu de terrain de l’Olympique lyonnais (1986 – 1988) avait promis mettre son expertise au service du développement du football congolais qui est sur une série noire.
Il s’est toujours montré affecté par les contreperformances de la sélection nationale de football et de nos différents clubs qui ont du mal à se faire une place parmi les meilleures équipes du continent.
Jea-Jacques Ndomba avait même proposé la révision des statuts de la fédération congolaise de football (Fecofoot) afin de permettre aux anciens joueurs vivant au pays et à l’étranger de contribuer au progrès de ce sport roi au Congo.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-06 20:07:02
La réception définitive du fleuron s'est récemment effectuée par la délégation du Ministère congolais de l'Enseignement Technique Professionnel conduite par son directeur général, Christophe Lia. Reste l'ouverture de ce plus grand établissement public de l'Enseignement technique et professionnel. Deux cycles sont prévus, le cycle secondaire avec un bac professionnel et le Cycle supérieur pour l’obtention d’un Brevet de technicien supérieur (BTS).
La réalisation de ce projet ressort des conclusions du projet de décret portant institution, organisation et statut de l’institut professionnel et technologique d’Oyo par le gouvernement, lors du Conseil des ministres du 15 février dernier à Brazzaville.
Cet institut aura pour vocation de renforcer l’employabilité des jeunes, lesquels seront formés en différentes filières à savoir, génie civil et rural, électrotechnique, mécanique générale, mécanique automobile, maintenance industrielle, réseaux et télécommunications, informatique industrielle, informatique et métiers du numérique, transport et logistique, hôtellerie et tourisme.
L’implantation de cette école est saluée par tous, au regard du manque auquel elle vient répondre dans la partie septentrionale du Congo, précisément dans le département de la Cuvette qui est un creuset des cadres et élites au niveau national.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-06 19:07:15
Le sourire est une expression du visage témoignant en général de la sympathie. Il est bien souvent la vitrine de nos émotions. Le sourire invite aux échanges, à la communication, à la sympathie, à une main tendue envers son prochain, à une promesse d'amitié ou plus. Un sourire ne laisse jamais indifférent. En Afrique du Sud, le sourire d’une petite fille de 5 ans prise en photo avec son sachet de pain en évidence, n’a pas laissé indifférent. Relayée sur les réseaux sociaux, ce sourire a fait d’elle l’ambassadrice de la marque.
La petite de cinq ans vit en Afrique du Sud. Elle est fille d'une mère célibataire. Un matin, sa mère l'a envoyée acheter du pain.
Sur le chemin du retour, un inconnu l'a prise en photo. La photo est devenue virale sur les réseaux sociaux, capturant sa joie pure.
Sous la pression publique, l'entreprise de pain Albany a fait d'elle l'ambassadrice de la marque. Sa photo est désormais sur des panneaux publicitaires faisant la promotion du pain dans toute l'Afrique du Sud.

En échange, le duo mère-fille a reçu une maison de deux pièces et l'entreprise couvrira les frais d'éducation de la fille jusqu'à l'obtention de son diplôme.
C'est une histoire réconfortante sur la façon dont un simple moment de joie capturé dans une photo peut changer la vie d'une personne pour le mieux.
Dire que la petite fille doit cela à son sourire innocent. Ce sourire qui ne coûte rien, surtout le sourire d'un enfant. Un simple sourire qui parfois apporte la joie pure.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-06 18:15:35
Le Président français n'a pas mâché ses mots. Interrogé dans une émission spéciale sur la Francophonie diffusée samedi sur France Inter, Emmanuel Macron a livré un plaidoyer pour l’immigration. Et répondu à distance à son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a estimé qu’elle n’était « pas une chance » et une bonne chose pour la France.
C’est «résolument en contradiction (...) avec la réalité», a dit le président de la République française.
«On peut décider qu'on aurait beaucoup mieux fait de la physique nucléaire sans la polonaise Marie Curie (...), que l'on aurait pu danser beaucoup mieux sans Charles Aznavour, etc.», a-t-il argué.
«Les binationaux sont des millions dans notre pays, les Français issus de l'immigration au moins autant, ceux qui sont issus d'immigration au moins autant. C’est notre richesse, c'est une force», a dit le président.
«La difficulté du moment, c'est comment on arrive à lutter contre les trafiquants d'êtres humains, ces filières d'immigration clandestine.» Pour le chef de l'État, qui faisait notamment référence au droit d'asile, il faut que «le pays qui accueille garde son hospitalité et que ceux qui sont accueillis (soient) bien accueillis, c'est-à-dire qu'ils (puissent) avoir des conditions matérielles, éducatives qui font qu'ils peuvent bâtir leur vie».
«Est-ce que l'immigration c'est mauvais ? La réponse est non. Ça dépend. Est-ce que l'immigration du continent africain, elle est mauvaise en général ? En vrai, pas totalement», a résumé Emmanuel Macron, dont les propos ont été enregistrés le 1er octobre dernier.
«Le continent africain, honte à nous, touche aujourd'hui plus par les retours privés des immigrés en Europe que par l'aide publique au développement des Européens», a-t-il souligné.
«Tout cela est beaucoup plus complexe qu'on ne veut le dire», a encore fait observer le président, en notant la «tension éthique et politique» permanente sur le sujet.
On rappelle que le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a fait de la lutte contre l’immigration illégale sa priorité, a annoncé récemment son intention de rétablir un délit de séjour irrégulier, d'étendre le délai en centre de rétention des étrangers en situation irrégulière jusqu'à sept mois ou encore de renforcer les contrôles aux frontières, «notamment sur des points névralgiques».
Le nouveau locataire de la place Beauvau a aussi annoncé vouloir diminuer les droits sociaux des migrants afin «d'être moins attractif».
Des mesures qui semblent répondre à la volonté du Premier ministre français, Michel Barnier de «maîtriser» l'immigration, même si le successeur de Gabriel Attal est resté plus vague lors de son discours de politique générale mardi dernier.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-06 17:25:13
La consolidation de la paix et l’assise du Projet d’appui à la promotion des moyens de subsistance durable (PASD) dans le Département du Pool, offrent des réalités dont les résultats sont palpables. Les actions de réinsertion qui se réalisent sur le terrain, notamment sur le volet agricole se révèlent être véritablement génératrices de revenus. À Goma Tsé-tsé, les groupements ‘’ Ntsamina’’ et ‘’Le beau temps’’ sont pleinement investis au maraichage. Cependant l’écoulement de leur production pose souvent problème, la route carrossable s’étant fortement dégradée et le chemin de fer n’offrant pas de réelles garanties d’acheminement dans les délais, des produits périssables vers Brazzaville.
Dans le cadre du programme de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR), la mise en œuvre du Projet d’appui à la promotion des moyens de subsistance durable (PASD) a constitué un véritable tournant dans le processus de consolidation de la paix et à la promotion de la création d’emplois.

En effet, sous l’égide du Haut-commissariat à la réinsertion des ex combattants et le soutien des partenaires, ce projet a permis d’explorer une expérience inédite ayant débouché sur la formalisation et le financement de 194 groupements basés sur 2029 ménages et 120 groupements mixtes, composés essentiellement de jeunes et femmes, dans le district de Goma tsé-tsé, la commune de Kinkala, le district de Kinkala, le district de Mindouli et la commune Urbaine de Mindouli.

Le financement de ces groupements s’est fait sur la base des plans d’affaires dûment validés et dont les principales activités retenues ont porté sur le maraîchage, la culture du manioc, la pisciculture, l’élevage porcin, l’aviculture, le commerce, l’artisanat et la pêche.

Ces groupements, soutenus par le Haut-Commissariat à la réinsertion des ex combattants, à travers les projets sous tutelle, contribuent en partie au ravitaillement des marchés de Brazzaville.

À Goma Tsé-tsé, les groupements ‘’ Ntsamina’’ et ‘’Le beau temps’’ que nous avons visité, sont sortis de la phase expérimentale pour un agrandissement exponentiel des exploitations.

Confortés par la forte demande en produits, ces groupements investis dans le maraichage sont en plein essor.

Afin de produire dans la durée et de disposer de ressources financières conséquentes en permanence, les exploitants ont adapté les essences à cultiver en fonction des saisons et ce en des quantités imposantes, l’espace à disposition permettant une expansion des exploitations.

Si la forte production maraichère est favorisée par la réceptivité du marché - Brazzaville n’étant qu’à une trentaine de kilomètres - pour ces groupements, la principale difficulté réside en l’écoulement de leur production, la route Goma Tsé-tsé - Brazzaville qui s’est fortement ravinée, étant devenue impraticables, même pour les véhicules tous-terrains.

Désormais, il faut passer par Ngampoko, pour arriver à Goma Tsé-tsé, un détour qui a une forte incidence sur le porte-monnaie.

Quant au transport par la voie ferrée qui était au long des ans le principal moyens pour rallier Goma Tsé-tsé, celui-ci est quasi inexistant. Seuls les souvenirs habitent encore la mémoire.

Le CFCO n’existe plus qu’à travers ses rails usés qui traversent la contrée.

Le passage du train est tellement aléatoire qu’il vaudrait mieux ne pas l’attendre, surtout quand on a des produits périssables à acheminer. Ils seront bons pour la poubelle, avant de n’être arrivés à destination.

Dire que 32 kilomètres séparent Goma Tsé-tsé de Brazzaville. 32 kilomètres que certains parcourent à pied, longeant les rails, plutôt que d’attendre un train qui peut-être n’arrivera pas.

Aussi, les groupements et autres populations de Goma Tsé-tsé, en appellent-ils aux pouvoir publics, afin de résoudre le problème de l’accessibilité à Goma Tsétsé, une localité qui en outre, reçoit régulièrement des pèlerins qui se rendent à la paroisse où officiait naguère monseigneur Roch Auguste Nkounkou.

De bon augure pour redonner à Goma Tsé-tsé la vie qui y revient timidement, à travers la réactivation des ses viviers de production agricole.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-06 17:05:13
Une route en mauvais état peut endommager les véhicules ou être à l'origine d'accidents de la circulation dans le pire des cas. Les images de l’accident qui s’est produit ce dimanche à 10 heures au village Ditsandou, dans le département du Niari (sud), sont impressionnantes : des sacs de maniocs sont étalés sur des dizaines de mètres. Difficile de savoir ce qui a provoqué l’accident, mais le camion s’est retrouvé couché sur le flanc sur la chaussée.
D’après les témoins, le chauffeur de ce camion, de marque MAN, qui roulait dans le sens Ngongo-Nyanga, a perdu le contrôle de son véhicule qui s’est renversé.
Les personnes présentes sur la scène se sont précipitées pour secourir le conducteur.
Heureusement, le conducteur, seul dans le véhicule, est sorti sain et sauf.
Au moment de l’accident, ce véhicule, en provenance de Makabana, transportait des sacs de maniocs, dont plusieurs sont sortis de la benne, avant de s’étaler sur la chaussée sur plusieurs dizaines de mètres.

Dans le top 3 des routes les plus dégradées du département du Niari figure le tronçon Ngongo- Nyanga. Le comble, c’est que les dernières pluies n’ont pas du tout arrangé les choses. Le passage des véhicules gros porteurs a déformé le visage de cette partie de la voie.
Le sous-développement du réseau routier du Niari impacte les secteurs de l’agriculture et de l’élevage, du commerce, ainsi que de l’industrie et du tourisme. En permettant l’évacuation des produits agricoles, le secteur routier est également un moyen de transport obligé des productions à venir, ainsi que de lutte contre la pauvreté et l’exode rural.
Ainsi, en zone forestière, la route est perçue comme une incontournable nécessité quotidienne (se soigner, aller au marché, accéder au train...), familiale et culturelle.
En attendant que les travaux de rénovation ne prennent en compte cette voie, la souffrance des usagers a encore de beaux jours devant elle.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-06 14:38:01
Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi n'est jamais aussi bon que lorsqu'il fait du Félix Tshisekedi. Il a boycotté le huis clos des dirigeants samedi concernant la crise qui paralyse l'est de la RDC. Le numéro un congolais n’a pas apprécié que son homologue français, Emmanuel Macron, ne mentionne pas le conflit dans l'est de la RDC la veille lors de son discours à Villers-Cotterêts, au moment où il évoquait les crises que traverse le monde. M. Tshisekedi n'a pas non plus participé au déjeuner offert par Louise Mushikiwabo, la secrétaire générale de l'OIF, samedi midi. L'image de l'humiliation du Président Macron restera. L'histoire dira si nous n'avons pas assisté là, en ce début d'octobre 2024, d’un bras de fer entre les deux dirigeants.
Après avoir claqué la porte du sommet de la Francophonie, déçu par le discours de Macron, le Chef de l’État est rentré au pays plus tôt que prévu. Félix Tshisekedi est arrivé samedi soir à Kinshasa.

Le XIXe sommet de la Francophonie est terminé. Après Villers-Cotterêts vendredi, les membres de l'OIF étaient réunis samedi 5 octobre 2024 sous la nef du Grand Palais, à Paris.

État des lieux de l'organisation et tables rondes le matin. Entretiens bilatéraux aussi, concernant l'Afrique notamment. Puis un huis clos l'après-midi sans le Président Félix Tshisekedi.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-06 12:31:55
Joseph Mabi dont la relation avec les élèves maîtres reste intacte et son amour à servir loyalement son pays n’a pas diminué d’une once, a été reconduit à la tête de l’École Normale d'Instituteurs (ENI) de Dolisie (sud), selon la Note de Service portant nomination des directeurs, chefs d’établissement de l’enseignement professionnel au titre de l’année scolaire 2024-2025, signée le 13 septembre dernier, par le ministre congolais de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé.
Une ascension remarquée pour ce philosophe et conseiller socio-culturel du Préfet du Niari. Reconnu pour son travail de qualité, toujours au plus près des besoins des élèves maîtres, et très social, sociable et socialisable, Joseph Mabi est maintenu directeur de l’École Normale d'Instituteurs (ENI) de la capitale de l’or vert, cette école fondatrice de l'avenir de notre République qui a vu passer des générations de futurs enseignants.

Joseph Mabi a pris la direction de l’École Normale d'Instituteurs (ENI), école qui relève du Ministère de l’enseignement technique et professionnel, installée dans le département du Niari (sud), le 20 septembre 2021.

On rappelle qu’à l'issue de la 25e session ordinaire du conseil national de l'enseignement technique et professionnel tenue du 27 au 29 septembre 2022, le travail abattu par les responsables de l’École Normale d'Instituteurs de Dolisie, a été couronné par un prix d'excellence décerné par le ministre congolais de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Ghislain Thierry Maguessa Ebome, après un résultat de 100% au certificat de fin de formation des études des écoles normales (CFEEN), 100% en classe de passage et après avoir mis fin aux pratiques rétrogrades de fuite de matières de favoritisme de corruption et autres antivaleurs.
Un prix d’excellence amplement mérité au regard des efforts fournis depuis que Joseph Mabi est à la tête de l’ENI.

L’École Normale d'Instituteurs de Dolisie assure depuis plus quarante-quatre ans, la formation des instituteurs du préscolaire et du primaire et délivre, en 2 ans de formation, un certificat de fin de formation des études des écoles normales (CFEEN).
L’admission à l'ENI de Dolisie se fait par concours avec le baccalauréat comme niveau requis à l’entrée.
L’ENI a été construite en 1977 pour résoudre le problème de manque criard d’effectifs d’enseignants qui faisait défaut au Congo-Brazzaville.
Depuis 2016, le déficit en personnel enseignant est chiffré à 20 000.
Deux facteurs principaux expliquent ce chiffre colossal : les départs massifs à la retraite, plus de mille enseignants, sans compensation de recrutement à la Fonction publique pendant de nombreuses années et l’augmentation vertigineuse de la population scolaire.
Jean-Jacques DOUNDA/ Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-05 10:59:47
Le Président français, Emmanuel Macron a présidé, vendredi 4 octobre 2024, la cérémonie d'ouverture du XIXe sommet de la Francophonie, au château de Villers-Cotterêts, en Picardie, à environ 70 kilomètres au nord-est de Paris.
Après Erevan puis Djerba, les membres de l'OIF sont réunis en France, où se trouve le siège de l'organisation, pour la première fois depuis 33 ans.
Ce XIXe sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie, institution qui regroupe 88 États et gouvernements membres, se déroule cette fois sur fond de tensions mondiales multiples.
L'occasion pour les dirigeants présents d'échanger sur la crise en cours au Proche-Orient, mais également sur les conflits armés en Afrique. Une délégation du Liban, membre de l'OIF, devait rencontrer les cadres de l'organisation.
Vingt-neuf chefs d'État et de gouvernement ont été accueillis par Emmanuel Macron et la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, à Villers-Cotterêts, pour le lancement du XIXe sommet de l'institution.

Les 88 membres de l’Organisation internationale de la Francophonie sont venus célébrer la langue française à Villers-Cotterêts, lieu de naissance d'Alexandre Dumas, qui abrite désormais la Cité internationale de la langue française, inaugurée par Emmanuel Macron l'an passé dans le château de François Ier.
C'est ici, en Picardie, que le roi de France a signé, en 1539, l'ordonnance imposant le français comme la langue d'usage, en lieu et place du latin, dans les actes de l'administration et de la justice.
Les membres de l'OIF souhaitaient cette année évoquer, pour leur rendez-vous bisannuel, les évolutions de la langue française à l'ère du numérique, le thème de cette édition.
Le Congo-Brazzaville a été représenté par le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, qui a réaffirmé l’engagement du Congo-Brazzaville à soutenir les initiatives de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) visant à encourager les jeunes à entreprendre et à innover, tout en préservant et valorisant la langue française comme outil de développement.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-05 09:41:51
Garantir aux policiers un cadre de travail convenable et aux normes, tel est l'objectif du patron de la police, le général de police de 1ère classe, André Fils Obami Itou. Afin de s’assurer de l’effectivité des travaux et surtout de leur bonne marche, le commandant des Forces de police a poursuivi vendredi, la visite des chantiers engagés dans les différents commissariats centraux de police de Brazzaville.

Le Commandant des Forces de Police, le général de police de 1ère classe, André Fils Obami Itou, était au commissariat central de police du Plateaux "La coupole" vendredi.
Dans ce commissariat qui refait peau neuve, le général André Fils Obami Itou s'est rendu compte de l'état d'avancement des travaux.

Ici, pour ces locaux qui ont connu un agrandissement, les ouvriers sont à pied d’œuvre et s’activent au crépissage des façades et des murs intérieurs, avant de passer à la pose des ouvertures, l’application de la peinture et enfin procéder à l’ameublement.

Cette reconfiguration du commissariat dit de la Coupole, est un gage de confort des conditions de travail pour les policiers, mais aussi de réception des usagers.

Face à toutes ces avancées qui répondent tant aux délais, à la qualité du travail, qu’au respect des normes, le Commandant des Forces de Police n'a pas manqué de dire sa satisfaction.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-05 09:40:02
Le rétablissement de l’air conditionné dans l’aérogare se déroule bien, selon le ministre de l'Aménagement, de l'Equipement du Territoire et des Grands Travaux, Jean-Jacques Bouya qui a effectué une visite de chantier, vendredi après-midi, au centre de maintenance des aéronefs en construction dans l'enceinte de l'aéroport international Maya-Maya de Brazzaville.
« L’ambassadrice de Chine au Congo et mon collègue en charge des transports et de l’aviation civile et moi-même avons pris la température du chantier dont les travaux se déroulent bien », a-t-il déclaré.
« Les travaux incluant la bretelle de passage et l’aire de stationnement des aéronefs, le renforcement du tarmac au niveau du pavillon présidentiel et le rétablissement de l’air conditionné dans l’aérogare, se déroulent bien », a-t-il ajouté.
On rappelle que depuis plus d’un an, la climatisation centrale n'arrose plus l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville. Tout le système est hors-service. Les passagers sont assaillis par une chaleur torride qui monte crescendo de la journée sous les regards impuissants du personnel de la société AERCO.
La tuyauterie qui alimente le système de refroidissement est corrodée voir même percée.
La mauvaise eau des trois forages de Maya-Maya serait à l’origine de cette panne technique qui suscite jérémiades et grincements de dents du côté des passagers qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Un plan d’action a été engagé pour décanter la situation.
Dans la salle d’embarquement par exemple, des armoires de climatisation ont été placées pour atténuer le mal.
Coût de l’opération, 150 millions de FCFA pour soulager temps soit peu le personnel et les passagers de ce bijou architectural inauguré par le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, le 11 août 2010.
La réparation de la climatisation centrale se faisant attendre, 4 gros ventilateurs de marque ''Marshall'' ont été disposés de part et d'autre du tapis à bagages.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-05 09:08:17