Des journalistes des Dépêches de Brazzaville ont entamé une grève ce jeudi matin suite aux retards de paiement des salaires.
C’est une grille hermétiquement cadenassée où est accroché, à l'entrée principale de l'Agence d'information d'Afrique centrale-ADIAC- Les Dépêches de Brazzaville, un message écrit sur un bout de carton : « Grève aux Dépêches de BZV. 4 mois sans salaire ».
Face à ce qui était devenu un véritable trouble à l’ordre public, la police est intervenue même au siège situé au 84 boulevard Denis Sassou-N'Guesso, afin de rétablir l'ordre.
La direction de l’entreprise n’aurait apparemment pas rompu le dialogue avec le personnel.
Un service minimum assurera la permanence pour maintenir l’activité.
Certains d’entre vous comprennent la réaction des salariés des Dépêches de Brazzaville. C’est le cas de Sylvain, qui nous écrit de Brazzaville : « je vous envoie par ce message tout mon soutien aux grévistes, des obstinés, des amoureux d’un journalisme libre et de qualité ».
Les Dépêches de Brazzaville, dont la première édition remonte à août 1998, est l’unique quotidien du Congo depuis 2007. L’édition Kinshasa, lancée en 2008 est devenue un des 3 quotidiens les plus lus dans la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).
Vendu à plus de 25 000 exemplaires chaque jour à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Kinshasa, le journal est aussi téléchargeable depuis le site internet.
Les Dépêches de Brazzaville apportent une information pluraliste et de qualité aux Congolais des deux rives et de la diaspora par une large politique de diffusion.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville