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Fally Ipupa, ce chanteur engagé dans la cause humanitaire en RDC ce dimanche sur radio Congo à travers Les News de Paris

En RDC, la liste est tellement longue qu'on ne cite ici que quelques noms d'artistes engagés pour la bonne cause. En premier lieu, Fally Ipupa, auteur-compositeur-interprète, danseur, producteur congolais, né le 14 décembre 1977 à Kinshasa. Ce dimanche 13 octobre 2024, à 8h00, sur radio Congo-Brazzaville, à travers l’émission Les News de Paris, l’artiste engagé auprès des Nations unies et avec l'Unicef pour l'éducation et contre la malnutrition, ambassadeur de la Monusco, la Mission des Nations unies en RDC, contre l'enrôlement d'enfants soldats, nous parlera de ses actions philanthropiques menées par sa fondation, qui œuvre depuis plusieurs années pour améliorer les conditions de vie des populations défavorisées en République démocratique du Congo.

Dans cet épisode captivant de votre émission Les News de Paris sur radio Congo-Brazzaville, Jean-Jacques Jarele SIKA, vous invite à plonger dans l'univers fascinant de Fally Ipupa dont le parcours est une véritable leçon de vie.

Et quoi de mieux qu'une histoire inspirante pour vous motiver ? Il se lève aujourd’hui comme un phare d’espoir, illuminant l’est de la RDC.

Fally Ipupa réaffirme son engagement social et son désir de contribuer au développement de son pays, au-delà de sa carrière musicale.

Un rendez-vous radiophonique à ne rater sous aucun prétexte !

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-12 14:57:27

La Turquie et le Congo renforcent leur coopération tournée vers l'avenir

La Turquie se dit prête à renforcer ses liens avec le Congo-Brazzaville. Le ministre congolais de la Coopération internationale et du partenariat public privé, Denis Christel Sassou Nguesso, s'est entretenu vendredi 11 octobre 2024, à Brazzaville, avec l’ambassadeur de la Turquie en République du Congo, Hilmi Ege Türemen. Dans le fil de cette offensive diplomatique, la Turquie semble décidée à resserrer et d’approfondir sa coopération bilatérale avec le Congo, avec en toile de fond, la préparation de la quatrième session de la commission mixte de coopération commerciale et technique prévue à Ankara les 13 et 14 novembre 2024.

La Turquie est disposée à insuffler un nouvel élan à la coopération bilatérale avec le Congo-Brazzaville. Un point important a été fait, lors de cette rencontre entre Denis Christel Sassou Nguesso et Hilmi Ege Türemen, sur les relations commerciales entre les deux pays et les activités des entreprises turques en République du Congo.

Dans ce contexte, le diplomate turc a présenté un compte rendu détaillé de sa récente mission à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, et a mis en lumière les opportunités et les défis actuels de la coopération économique.

L’ambassadeur de Turquie au Congo, Hilmi Ege Türemen, a visité, le 8 octobre dernier,  les  installations du Port autonome de Pointe-Noire (Papn) afin de s’enquérir  de l’évolution des travaux de modernisation conformément à la convention ayant concédée le quai Ouest à la société Turque Albayrak (Alport).

Cette convention, signée en janvier dernier avec le Papn, pour la construction d’un quai moderne de drainage, va renforcer la coopération économique entre la Turquie et le Congo.

La Turquie et le Congo, face aux difficultés et aux défis, ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer et de diversifier davantage la coopération bilatérale.

Denis Christel Sassou Nguesso et Hilmi Ege Türemen ont exprimé leur engagement à explorer de nouvelles pistes de collaboration en vue du développement économique et social des deux pays.

Cette rencontre préfigure ainsi une intensification des échanges et des partenariats entre le Congo et la Turquie dans les mois à venir.

Tout en mettant l'accent sur le bénéfice mutuel et la coopération mutuellement bénéfique, la coopération économique et commerciale entre la Turquie et le Congo-Brazzaville continue de se développer, élargissant le "gâteau" de la coopération.

Ces dernières années, les relations entre la Turquie et le Congo-Brazzaville ont atteint de nouveaux sommets, et les deux pays ne cessent de faire de nouveaux progrès dans la coopération.

La Turquie a participé entre autres, au développement du Congo avec la réhabilitation de l'hôtel Radisson de Brazzaville, la construction du Centre des conférences internationales de Kintelé et l'ouverture du consulat honoraire de la Turquie à Pointe-Noire.

Les produits manufacturés, les produits agricoles, les véhicules, les appareils électroménagers constituent l'essentiel de ces exportations tout comme les pâtes alimentaires, les matériaux de construction, les meubles, les objets plastiques vendus au Congo.

« À bon vin, point d'enseigne » dit l'adage, et la Turquie semble l'avoir démontré aux congolais qui jusque là étaient peu enclin à se tourner du coté de l'Asie-mineure en matière de réalisations d'infrastructures.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-12 08:32:42

Dolisie : Fermeture de la morgue pendant la grève illimitée des agents municipaux à partir de mardi prochain

Un appel à la grève des agents municipaux de Dolisie, la capitale départementale du Niari (sud) a été lancé ce vendredi pour mardi prochain.

À ce titre, et compte tenu du nombre important de grévistes, la morgue municipale de la capitale de l’or vert sera hermétiquement fermée jusqu’à nouvel ordre.

Les grévistes en colère refusent d’assurer le "service minimum" et optent pour la paralysie totale de tous les services et prestations de la Mairie de Dolisie, la troisième ville du pays.

Les agents municipaux de Dolisie revendiquent les arriérés de salaire qui s'accumulent jusqu'à soixante seize (76) mois, de 2016 à 2024.

A trois jours de la grève générale illimitée, tout le monde s’y prépare. Les syndicalistes promettent une mobilisation forte et sur un temps long.

Une nouvelle grève à venir aux dépens des usagers, qui en cette période vont devoir s'adapter.

Pour éviter de laisser trop de familles cruellement éprouvées sur le carreau dans ces situations, plusieurs dolisiens plaident pour un service minimum. Cela éviterait selon eux, « d'infliger un certain nombre de contraintes à nos concitoyens (...) qui doivent inhumer leurs parents décédés et transférés en chambre mortuaire » de la ville.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-11 20:23:44

Éliminatoires CAN 2025: l’Afrique du Sud humilie le Congo (5-0)

L’Afrique du Sud s’est largement imposé conte le Congo-Brazzaville, lors de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2025, (5-0).

L’Afrique du Sud, demi-finaliste de la dernière CAN en Côte d’Ivoire, n’a pas fait dans la dentelle face au Congo ce vendredi 11 octobre 2024 pour le compte de la troisième journée des éliminatoires.

Les Sud-Africains ont inscrit cinq buts, dont un doublé de Teboho Mokoena.

Bathusi Jurry Aubaas, Lyle Foster et Iqraam Rayners ont aussi brillé dans cette rencontre à sens unique (5-0).

L’Afrique du Sud condamne les Diables Rouges du Congo-Brazzaville à un triple effort à la reprise. Les poulains d’Isaac Ngata doivent retrousser les manches à la reprise le 15 octobre prochain à Brazzaville.

L’Afrique du Sud et l'Ouganda restent en tête du groupe K.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-11 19:36:53

Angélou Chevauchet rend hommage à Michel Boyibanda : « C’est l’un des doyens qui ont balisé le chemin des musiciens congolais »

Michel Boyibanda « Vieux Bobo » est mort mercredi 9 octobre 2024, à l’âge de 81 ans, à Brazzaville, laissant derrière lui une empreinte indélébile dans le cœur des Congolais et dans l'Histoire de la musique congolaise et africaine. Depuis l'annonce de son décès, une véritable pluie d'hommages s'abat dans les médias. Angélou Chevauchet, Gan’Cach, l’une des plus belles voix de la musique congolaise de ces trente dernières années, a fait honneur à sa mémoire.

Amis, proches et famille se succèdent dans les éditions spéciales des chaînes télé et radio pour honorer la mémoire de Michel Boyibanda. Angélou Chevauchet, Gan’Cach, a tenu à lui adresser quelques mots.

« Puisse l'âme de " vieux Bobo " grand frère de " son ", reposer en paix », nous a confié Angelou Chevauchet, incontestablement l’une des voix irrésistibles de la musique congolaise. Pour s’en convaincre, il faut écouter « Ziana », son plus grand succès…

« Merci infiniment d'avoir fait partie des doyens qui ont balisé le chemin des musiciens congolais en particulier », a-t-il ajouté.

Michel Boyidanda s’est éteint le mercredi 9 octobre à Brazzaville. Il luttait contre la maladie depuis de nombreuses années, quasiment abandonné à lui-même, en dépit de nombreux appels de détresse qu’il ne cessait de lancer. L’artiste Michel Boyibanda, « vieux Bobo » pour les intimes, n’a pu se remettre d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC) qui l’avait frappé depuis 2015.

Cet artiste musicien disposant de potentialités indéniables, a bercé le cœur des mélomanes de la rumba, à travers ses œuvres musicales. Il a eu la chance d’exprimer ses talents d’artiste musicien à l’époque où le secteur ne regorgeait que d’artistes musiciens rompus, disposant de talents artistiques innés, non corrompus, ni moins falsifiés ou favorisés par les atouts environnementaux.

Dans le cercle fermé des artistes musiciens des deux rives, Michel Boyibanda a réussi à se frayer un chemin et marquer de son empreinte la Rumba par ses chansons inspirées des faits de société et d’autres où il ne manquait de prodiguer des conseils à ses mélomanes ou même à ceux qui étaient épris de passion pour les chefs-d ’œuvres musicaux.

Gardons-le dans nos cœurs, comme nous chérissons notre jeunesse. « Vieux Bobo » a été courageux jusqu'au bout. Malheureusement, il y a des combats qu'aucun homme, aussi fort soit-il, ne peut gagner.

Souvenons-nous des grands moments qu'il nous a offerts.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-11 11:29:08

Gabon – Projet Taxi Gab+ : 417 véhicules remis aux différents bénéficiaires

Le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a présidé mercredi 9 octobre à la base aérienne 01 de Libreville, la cérémonie de remise officielle des premiers véhicules du projet Taxi Gab+. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre d’une promesse faite en juin dernier lors de sa tournée républicaine à Ndjolé, marque une étape importante dans la modernisation du secteur des transports au Gabon.

Le projet Taxi Gab+ s’inscrit dans une volonté de moderniser le secteur des transports et de créer des opportunités d’emploi pour la jeunesse gabonaise. Lancé il y a un mois, il répond aux difficultés rencontrées dans un secteur longtemps marginalisé.

Sur près de 1500 candidatures reçues, 417 ont été retenues par le Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE) selon des critères stricts : pièces d’identité, acte de naissance, permis de conduire de catégorie C, B ou E, et une caution de 1 100 000 francs CFA pour couvrir d’éventuels imprévus.

Avec un objectif de 2 000 taxis mis en circulation chaque année, Taxi Gab+ contribue à la relance économique du pays en offrant des emplois et en stimulant la filière automobile.

Ces nouveaux taxis, équipés de capteurs, caméras et systèmes GPS pour garantir sécurité et efficacité, sont intégrés à la plateforme Akanda Bizz. L’application mobile facilite la mise en relation entre clients et chauffeurs, réduit les temps d’attente et propose une utilisation gratuite pour les usagers.

Outre l’amélioration de l’offre de transport, Taxi Gab+ vise à alléger les coûts pour les usagers. Les chauffeurs ne sont pas autorisés à augmenter les tarifs, garantissant ainsi un service accessible à tous.

Le ministre des Transports gabonais a appelé les investisseurs et les hommes d’affaires à s’impliquer davantage dans le développement du projet.

Avant la remise officielle des clés, l’aumônier de la Présidence de la République gabonaise a béni les véhicules.

Les bénéficiaires ont exprimé leur gratitude envers les autorités pour cette opportunité, s’engageant à exercer leur métier avec sérieux et responsabilité.

Cette cérémonie marque une étape importante dans la modernisation du secteur des transports au Gabon.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-11 11:22:45

Mort de Michel Boyibanda « vieux Bobo » : l'hommage de Ouabari-Mariotti

Michel Boyibanda était à vous, il était à son public et au Congo-Brazzaville. Parce que « Vieux Bobo » était beaucoup plus qu'un chanteur, c'était la vie. Décédé le mercredi 9 octobre 2024 à l’âge de 81 ans à Brazzaville, l’ancien ministre de la justice, garde des sceaux et membre de l’Upads, le parti créé par le Professeur Pascal Lissouba, a rendu un vibrant hommage au chanteur qui était une part de nous-mêmes, une part du pays, dans un communiqué dont une copie est parvenue ce vendredi matin à notre rédaction parisienne.

« Michel Boyibanda, Je l'aimais et l'admirais. Il avait une place spéciale dans mon coeur. Le célèbre et talentueux artiste musicien congolais, Michel Boyibanda, de son nom de spectacle "Vieux Bobo", s'est éteint, à 86 ans, le 9 octobre 2024, au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville où il était admis, cinq jours auparavant. Il était souffrant.

L'annonce du décès de Michel Boyibanda a déclenché des émotions et des réactions intenses. Tellement il était apprécié et admiré de l'univers musical africain, particulièrement congolais. Des hommages rendus à l'artiste se sont multipliés sur les réseaux sociaux et dans des médias. Parents, proches, amis, confrères musiciens, connaissances et autres mélomanes qui avaient croisé sa route s'en sont fait l'écho. Des hommages, chacun selon sa sensibilité, sa culture, son rapport avec la musique, par des mots particuliers pour Michel Boyibanda.

Un Michel Boyibanda dont la carrière musicale a été si riche, avec des oeuvres qui tendent à forger, sur les deux rives du puissant fleuve Congo, une société qui peine toujours à se construire sur des valeurs qui grandissent et élèvent les Congolais, les mettant à l'abri d'une litanie de fléaux qui tirent leurs deux pays vers le bas. Avec son oreille sensible au rythme, Michel Boyibanda savait se renouveler et chercher de l'inspiration pour créer de nouveaux morceaux, ne trahissant jamais le style de sa chanson, toujours portée vers le civisme.

Le temps qu'à duré sa maladie, Michel Boyibanda avait toujours ses chansons les plus emblématiques sur les lèvres. Il n'arrêtait pas les fredonner. Dans le jardin secret de sa tête, un répertoire de titres non connus qu'il n'a jamais pu livrer au public, n'en ayant plus eu ni les moyens nécessaires, ni les aptitudes.

Figure majeure, parmi d'autres artistes musiciens des deux Congo, Michel Boyibanda se disait si fier de perpétuer son héritage musical dans des formations dont le chanteur auteur compositeur qu'il a été a fait, selon les périodes, les beaux jours. C'est le cas des orchestres Negro Band, Bantou de la Capitale, Ok Jazz, Les Trois Frères, Rumbayas, Ebuka Système. Une véritable migration d'orchestre à orchestre qu'aura effectuée Michel Boyibanda. Phénomène courant dans les milieux artistiques congolais. Michel Boyibanda s'était résolu de s'y faire pour deux deux motifs majeurs. D'abord, s'imprégner, sans complexe, des styles musicaux qui avaient cours, sur les deux rives du Congo. Ensuite, donner la preuve de sa facilité d'adaptation dans les orchestres, même étrangers, qu'il voulait bien intégrer.

Chanteur, auteur compositeur, Michel Boyibanda se distinguait également par son élégante, remuante et dansante gestuelle, sur scène, devant le micro. Faire de la musique était pour Michel Boyibanda une passion. Il s'était délesté des professions qu'il avait tentées d'exercer, au profit de la chanson. Les Présidents Marien Ngouabi, Jacques Joachim Yhombi Opango, Denis Sassou-N’Guesso, Omar Bongo Ondimba et Mobutu qui l'aimaient bien, ont dansé à sa musique.

Six jours avant le décès de Michel Boyibanda, Moutouari Kosmos, Simon Mangouani, son collègue de l'Orchestre Bantou de la Capitale et moi l'avions de justesse manqué à son domicile de Tala Ngai, sans nous rendre compte de son hospitalisation. Tous les trois, nous voudrions, en tête à tête, formuler à Michel Boyibanda notre solidarité et notre soutien. Je désirais, par ailleurs, pour ce qui me concerne, renouveler à Michel Boyibanda mon amitié, l'ayant fréquenté à un moment de ma vie par le biais de mes relations avec l'ancien Ministre congolais des Affaires Etrangères, M. Pierre Nzé, fils de la région de la Sangha, comme lui. Un rapprochement d'avec Michel Boyibanda dont, déjà, je trouvais déterminante pour sa carrière, sa stature internationale et le savoir-faire. En imposaient sa notoriété et la qualité de ses chansons dont je me procurais les disques qui resonnaient dans les bars dancings de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Kinshasa, Yaoundé, Douala, Libreville et d'autres villes africaines.

A l'instar d'autres artistes, Michel Boyibanda cultivait l'humilité et le bon sens relationnel. A la fois, pour travailler avec d'autres confrères de l'orchestre, mais aussi pour être en contact avec le public qu'il tenait à conquérir pour garantir sa réputation et jouer la carte de l'artiste qui compte au sein des formations où il se produisait.

Que Michel Boyibanda repose en paix. Il nous aura légué des chansons fétiches. Sont de celles-là, "Masuwa enani, Ma fille vient voir, Ameublement, Okomi na Mbemba, Nzete esolola na moto te, Ata na Yebi, Zando Ya Tipo Tipo, Selenga, Samba toko samba" . Des titres que nous écouterons à jamais et qui ne sont pas prêts de faner. Michel Boyibanda demeurant dans la mémoire des amateurs de la rumba, comme l'un des meilleurs chanteurs congolais dans la lignée des Moutouari Kosmos, Tabu Ley, Youlou Mabiala, Josky Kiambukuta, Pamelo Munka, Joseph Kabassele, Ndombe Opetum, Ntessa Dalienst, Locko Massengo, Théo Blaise Nkounkou, Nyboma, Nyanzi Gaulard, Sam Mangwana, Mbilia Bel, Moulamba Moujos, Edo Nganga, Célestin Nkouka, Simon Mangouani et autre Lambert Kababo. Des célébrités pour celles qui nous ont quittés que Michel Boyibanda rejoint, par sa disparition, là bas, à l'Eternel Infini.

A la famille de Michel Boyibanda, particulièrement Mme Boyibanda et ses enfants, j'exprime mes condoléances les plus attristées, en ces circonstances d'intense douleur pour elle, suite à la perte de Michel Boyibanda. Puisse Mme Boyibanda dont la forme suscite quelques inquiétudes recouvrer l'état de complet bien être physique, mental et social.

Que les artistes musiciens des deux Congo, trouvent ici ma solidarité agissante. Pour les Ministères de la Culture des deux Congo est venue l'occasion de magnifier l'imprescriptible obligation de la reconnaissance de la patrie à l'endroit de Michel Boyibanda. Et, il est devenu plus qu'urgent, pour la République du Congo, de penser à la création d'un Musée National. Seul outil, à même d'immortaliser, entre autres, les traces et les itinéraires, voire le patrimoine culturel de ces légendaires figures congolaises que sont les artistes qui, pour la plupart, dans l'oubli, disparaissent, les unes après les autres. Des artistes qui, au demeurant, ne laissent à la postérité, en dehors de quelques supports médiatiques, que des sépultures que les herbes envahissantes finissent par avaler, faute d'une politique rigoureuse d'entretien des cimetières publiques et privés ».

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-11 08:25:50

Cameroun : Le gouvernement interdit les débats dans les médias sur l'état de santé de Paul Biya

« Tout débat sur l'état de santé du Président de la République, Paul Biya, est désormais formellement interdit » a donc indiqué Paul Atanga Nji, le ministre de l'Administration territoriale, dans un communiqué diffusé jeudi 10 octobre 2024.

Pour le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, signataire du communiqué, « les débats sur l'état de santé du Président Paul Biya relèvent de la sécurité nationale ». Par conséquent, le ministre instruit « les gouverneurs (...) de créer des cellules chargées de suivre et d'enregistrer toutes les émissions et débats dans les médias privés et d'identifier les auteurs des commentaires tendancieux ».

Une décision qui n'a pas tardé à faire réagir, autant dans les milieux de la presse que politiques. Une mesure qui porte un sérieux coup de canif à la liberté d'expression et à la démocratie camerounaise.

Pour Bouba Ngomena, présentateur de Canal presse sur Canal 2 international, la sortie du ministre camerounais, outre les périls qu'elle fait peser sur la liberté d'expression, laisse à penser que le ministre de l'Administration territoriale veut se substituer au ministère de la Communication et au Conseil national de la communication.

On rappelle que l'absence prolongée du Président camerounais de 91 ans, qui n'a fait aucune apparition publique depuis début septembre 2024, a suscité des inquiétudes, des questions puis des rumeurs alarmantes.

Le Président Paul Biya est absent du Cameroun depuis plus d’un mois, et sa dernière apparition publique remonte au 4e sommet du Forum sur la coopération sino-africaine, qui s’est tenu du 4 au 6 septembre 2024 en Chine. À l’Assemblée générale des Nations unies à New York, et même au dernier sommet de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), qui s’est tenu du 4 au 5 octobre en France, le “père”, ainsi qu’on l’appelle au pays, était aux abonnés absents.

Le lieu exact où se trouve le chef de l’État camerounais reste aujourd’hui un mystère. Malgré la pression exercée par la classe politique et la diaspora pour percer ce secret si bien gardé, rien ne filtre. Et les supputations vont bon train, notamment sur les réseaux sociaux, où on le dit tantôt en Suisse, tantôt dans un hôpital en France.

Les sources officielles tentent de tempérer les choses en relevant que le Président est “au repos”.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-11 06:32:39

Elimin. CAN 2025 : la RDC chicotte la Tanzanie (1-0) et consolide sa place de leader du groupe H

Les Léopards de la République démocratique du Congo (RDC) ont chicoté les Taïfa stars tanzaniens (1-0) lors de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025 jeudi 10 octobre 2024, au stade des Martyrs de Kinshasa.

C'est sur un but contre son camp de Clément Mzize, suite à un ballon repris de la tête par Chancel Mbemba sur corner, que les Léopards ont ouvert le score à la 53ᵉ minute.

Malgré une réaction des Taifa Stars, les Congolais ont su préserver leur avantage et signer une troisième victoire consécutive dans ces éliminatoires.

Cette victoire permet aux Congolais, avec 9 points sur 9, de consolider leur position de leader du groupe H et de se rapprocher à grands pas de la phase finale.

Le match retour face à la Tanzanie est prévu le 15 octobre prochain à Dar es Salaam.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-11 05:58:17

RDC : Le couple présidentiel s’est entretenu avec les parents d’Alexandra Diengo Lumbayi, jeune étudiante congolaise retrouvée morte au Canada

Le couple présidentiel s’est entretenu, ce jeudi à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, avec les parents d’Alexandra Diengo Lumbayi, jeune étudiante congolaise retrouvée morte au Quebec au Canada.

Pour Mme Yelu Mulop, coordonnatrice du service spécialisé de la Présidence de la République en charge de la jeunesse, lutte contre les violences et la traite des personnes, « le Président Félix Tshisekedi s’est engagé à soutenir la famille, en attendant le dénouement des enquêtes en cours ».

On rappelle qu’Alexandra Martine Diengo Lumbayi, une étudiante, âgée de 21 ans, n’avait plus donné signe de vie depuis le mercredi 2 octobre dernier. Originaire de la République démocratique du Congo (RDC), elle était partie étudier au Canada. Sa mère, inquiète de ne plus avoir de nouvelles, avait lancé un appel sur les réseaux sociaux pour retrouver sa fille. Le corps de la jeune femme a finalement été retrouvé mardi 8 octobre 2024, flottant dans la marina de l’île de Saint-Quentin à Trois-Rivières.

Les policiers sont intervenus mardi matin sur les lieux après qu’un témoin en kayak a déclaré avoir aperçu un corps flotter sur l’eau de la rivière Saint-Maurice.

Des analyses sur le corps, en état de décomposition avancé, ont permis de confirmer l’identité de la victime.

Par ailleurs, la police précise que les circonstances de la mort d’Alexandra demeurent floues et une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette tragédie.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-10 20:21:21

Match Afrique du Sud-Congo / Les Diables Rouges déjà dans les airs pour Johannesburg

L’avion affrété pour la délégation de l’équipe nationale a finalement quitté Brazzaville ce jeudi dans la matinée pour Johannesburg en Afrique du Sud. Elle affronte les Bafana-Bafana dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2025.

Il s’agit du premier acte de la double confrontation. Le Congo est en Afrique du Sud avec un handicap. L’effectif est décimé par plusieurs blessures. Ils sont 4 à déclarer forfait et seront absents de la liste.

Les Diables Rouges du Congo-Brazzaville comptent 3 points en deux sorties. Ils doivent remporter la rencontre pour caresser le rêve marocain.

On rappelle que le Congo a disparu de toutes les tablettes et seuls ses arbitres appelés de ci de là, sur les terrains du continent, renvoient l’image que le football s’y pratique encore.

À propos justement des éliminations congolaises, ce qui choque c’est surtout la manière. Même lors des rencontres livrées à domicile, les équipes congolaises ne payent pas de mine, sans réel « fighting spirit », même quand il s’agit de défendre le drapeau national.

Dire que seuls les supporters y croient vraiment, des supporters hélas désabusés.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-10 19:59:17

Congo : 73 ans après, l’école de peinture de Poto-Poto vient enfin de se doter d’une plateforme digitale pour la vente des œuvres picturales

C’est un véritable ouf de soulagement ! Après avoir survécu à des pluies diluviennes ainsi qu'au Covid-19, l’école des peintres de Poto-Poto, un des sites les plus visités au Congo-Brazzaville, vient de se doter d’une plateforme en ligne : www.ecoledepeinture.cg, pour permettre aux artistes peintres d’exposer et de vendre leurs œuvres en ligne au pays et très loin des frontières nationales.

Avec cette plateforme, nos valeureux ambassadeurs des arts plastiques peuvent désormais saisir les belles opportunités qu’offre le E-commerce, car la plateforme informationnelle et transactionnelle qui est mise à leur disposition, représente un gain de temps pour la promotion de leurs œuvres d’art auprès du grand public.

Une meilleure opportunité pour les artistes peintres qui pourront désormais exposer et exporter leurs œuvres au Congo et au delà des frontières nationales.

Fondée en 1951 par le peintre français Pierre LODS, l’École de peinture de Poto-Poto, la première en Afrique subsaharienne, est une institution mythique qui a permis la connaissance et la reconnaissance du travail acharné des artistes peintres congolais.

En 73 ans, l’école a formé plusieurs milliers d’artistes qui ont fait et font de grandes œuvres.

L'école compte parmi ses anciens des peintres de réputation internationale comme Marcel Gotène, François Thango, François Iloki, Philippe Ouassa, Jacques Zigoma, André M'Bon ou encore Michel Hengo… Certains se sont installés à l’étranger.

Cette école dont l’histoire est liée à celle du Congo-Brazzaville constitue un précieux héritage culturel qui devrait être conservé avec jalousie.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-10 17:30:19

PCT France - Maison Magenta : « L’Ultima Ratio » (Tribune libre de Ludovic KOKOLO & Gabriel EBENGUE)

La Maison Magenta-Paris – en souvenir des réunions des années 1990 – s’est appropriée cette locution, « l’Ultima Ratio » – le dernier argument – pour apporter une réflexion stratégique tendant, d’une part, à éclairer les acteurs politiques congolais sur un pacte entre toutes les organisations politiques faisant partie de l’Arc Constitutionnel, c'est-à-dire représentées au parlement national ; et, d’ autre part, pour impulser une dynamique de diversité créatrice, une espèce « d’aggiornamento » jusqu’aux prochaines élections présidentielles afin de sortir du flottement, de la stagnation ambiante ou de la léthargie !

« L’Ultima Ratio », c’est cette locution qui consiste en une action devant être mise en œuvre en dernier ressort, lorsque toutes les options ont été épuisées. Partant du constat selon lequel tout a été tenté, sans résultats probants, nous proposons cette formule qui invite à un compromis national sur les Accords internationaux entre le Congo-Brazzaville et le Rwanda, à une démarche structurante établissant une Sécurité sociale universelle au Congo-Brazzaville, à une intégration constitutionnelle de la Diaspora congolaise à la construction nationale et le respect stricto sensu de l’Etat de droit, à une confortation de la place du Congo- Brazzaville dans le Bassin du Congo en qualité d’épicentre de toutes les questions liées à l’environnement et à l’écologie en Afrique, à l’apport d’une dynamique appropriée pour les emplois-jeunes au Congo dès 2025.

Selon Socrate, dans un régime démocratique, il n’y a qu’une règle : « Celui qui paraît sage et bon, exerce l’autorité et le pouvoir ! » Ce précepte est complété par la pensée Platonicienne qui parle de « la politique ‘naturelle’ fondée sur l’ordre social, en particulier la législation qui doit considérer le caractère des citoyens qui forment une communauté ! »

Pourquoi disons-nous cela ?

Premièrement,

Pour le compromis national sur les Accords de coopération internationale entre le Congo-Brazzaville et la République du Rwanda, il s’agit d’établir un consensus national sur la base d’un « Getlman’s Agreement » entre la Majorité Présidentielle et les partis représentés au parlement, en privilégiant le respect des lois et principes fondamentaux de la République contenus dans la Constitution de 2015, du règlement amiable des faits et actes incriminés, de la sauvegarde de l’Unité Nationale et du Vivre-ensemble, de la Consolidation de la Paix Nationale en ces temps troublés au niveau régional, continental et planétaire, de l’érection d’un Accord trans partisan dans un esprit républicain au profit de la Nation, etc.

Deuxièmement,

Concocter une démarche structurante qui permette la construction d’une Architecture spécifique et globale d’une Sécurité sociale universelle au Congo-Brazzaville fondée sur une super structure constituée en combinat d’institutions sociales intégrées. En l’espèce, il s’agit de concevoir l’une des dynamiques sans précédent au Congo tendant à régler l’une des priorités des priorités : la résolution de la problématique de la fracture sociale.

L’adoption d’une loi créant la Sécurité sociale à la hâte en 2023 est insuffisante, il convient donc de mettre en place un acte structurant pour un management global de politique sociale qui prend les objectifs à atteindre, à savoir la création d’infrastructures appropriées, la méthodologie à surseoir, les sources de financement et, surtout, la formation d’agents et cadres de la Sécurité sociale au Congo.

Troisièmement,

L’intégration constitutionnelle de la Diaspora congolaise est plus que jamais opportune ! La République est dans l’obligation de constituer une passerelle entre la Nation et sa Diaspora. Contrairement aux pourfendeurs de la question, la Diaspora est un atout pour le pays et le Gouvernement en place. Elle est une valeur ajoutée.

En matière de stratégie politique, elle est au cœur du baromètre de la démocratie représentative, de l’Etat de droit, de l’indivisibilité de la République et de la Bonne Gouvernance... Fruit d’une transformation sociale et de l’évolution sociopolitique, son organisation permettrait de réduire les espaces laissés aux apprentis sorciers et fossoyeurs de la République ! L’administration déconcentrée de la Diaspora créerait un cadre juridique de représentation des Congolais de l’étranger.

Quatrièmement,

La confortation de la place du Congo-Brazzaville, en ossature incontournable du Bassin du Congo, devrait être une priorité de tous les Gouvernements de la République, l’objectif étant de faire de notre pays l’épicentre de la Transition Ecologique & du Développement Durable en Afrique, afin de préserver son statut de plaque tournante de l’Action Climat au niveau continental !

La diversité créatrice, l’innovation permanente, les débats novateurs associés à la réflexion et l’action peuvent en constituer des suppôts méthodologiques… Moult projets sont à envisager tant sur le plan de la ‘ capacity building ‘ que dans le cadre de la résilience et du ‘ soft power ‘ ! Il convient de prôner la sagesse éthique en diplomatie par l’encouragement du rapprochement entre le Congo-Brazzaville et le Congo-Démocratique. Concocter une stratégie d’Alliance Environnementale entre les deux pays pour arracher l’organisation de la Cop 31 en 2026 auprès des Nations Unies ; initier le concept de l’exception environnementale par la diplomatie de rapprochement à somme positive entre le Congo Démocratique et le Rwanda au profit du Bassin du Congo, voilà des idées novatrices qui nous paraissent salutaires.

Cinquièmement,

La problématique de l’emploi des jeunes proposé par le Président de la République pour l’année 2024 constituait tout aussi un objectif salutaire ! A-t-il été atteint, cet objectif, au moment où 2024 arrive à son terme ?

En politique pour s’avancer, faut-il le rappeler, on doit fixer un cap !!! « Année 2024 au profit de la jeunesse !» Celle-ci suppose un management programmatique par le biais d’une loi d’orientation qui associe tous les secteurs vivifiants de l’Etat. La matière d’œuvre administrative existe déjà, les capitaux sont accessibles, ainsi que les ressources humaines. Il aurait suffi d’une attitude volontariste et d’une dynamique sans faille et une méthodologie éclairée pour que le slogan ne reste pas à l’état de… slogan.

En conclusion,

L’Ultima Ratio est plus que jamais une démarche obligée pour sortir de l’immobilisme rampant, pour prôner un compromis national et salvateur sous la forme d’un « Patriot Act », pour aller vers une nouvelle incarnation gouvernementale, relançant de fait le processus de construction nationale à l’arrêt, pour agir dans l’exemplarité et l’abnégation à l’instar de son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Infatigable Bâtisseur et pacificateur éclairé du Congo et du continent africain, pour encourager les citoyennes et citoyens de faire don de soi pour le pays, pour lutter et éradiquer les actes antivaleurs posés par les véreux irresponsables au sein de notre Administration, pour s’atteler aux préoccupations de l’emploi des jeunes, pour bâtir une société solidaire fondée sur une rétribution équitable par une structuration d’une Sécurité sociale universelle, pour conforter la place du Congo-Brazzaville dans le Bassin du Congo en contribuant avec parcimonie à la lutte contre le réchauffement climatique et la consolidation de la paix en Afrique Centrale ainsi qu’à travers tout le continent africain, pour associer la Diaspora aux défis actuels de la construction du Congo dans le respect des principes fondamentaux de la Constitution de 2015. La construction d’une Nation est un processus permanent et continu ! À cet effet, nous devons faire la politique en associant le concept à l’affect et au vécu !!!

Ludovic KOKOLO & Gabriel EBENGUE

Créé le 2024-10-10 15:31:05

Paris : Une véritable cure de jouvence pour l’Ambassade de la RDC en France

L’Ambassade de la République démocratique du Congo (RDC) en France fait peau neuve. Le Président de la RDC, Félix Tshisekedi, veut offrir les meilleurs services à ses ressortissants et un soutien accru pour renforcer la coopération entre la RDC et la France. Que le congolais de France qui n’a pas apprécié les travaux réalisés, nous jette sa carte de séjour ou son passeport !

La RDC a célébré en juin dernier, le 64e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. C'est donc une excellente opportunité de rénover ses Ambassades à l'étranger.

Cette rénovation entreprise à Paris en France, vise à rendre les locaux plus modernes et professionnels, afin de mieux servir la grande diaspora congolaise de France et d'accueillir les amis de la RDC.

Elle vise également à faire de la Maison commune des Congolais de France, un espace durable et évolutif, propice au bien-être de ses employés et partenaires, et où les citoyens congolais et français peuvent être servis de manière professionnelle.

En moins de trois mois, des travaux de remplacement des sols et plafonds ont été effectués.

Des murs ont été démolis, et des fenêtres à double vitrage ont été installées, en plus d'une nouvelle salle de réunion aux normes modernes...

Plusieurs Congolais de France interrogés, sont extrêmement satisfaits du résultat obtenu surtout en matière de décoration.

Les salles de travail sont spacieuses et bien aérées. On peut remarquer la photo du Président de la RDC, Félix Tshisekedi sur le mur.

Des objets souvenirs des relations entre les deux pays ainsi que des œuvres d'art illustrant la coopération amicale bilatérale, arborant les couleurs des drapeaux nationaux de la RDC et de la France sont judicieusement disposés dans les salles et les couloirs.

La Diaspora congolaise de France qui avait du mal a apprécié leur Maison commune il y a quelques années, doit pouvoir se consoler.

C'est du moins le pari de Son Excellence Monsieur l’ambassadeur de la RDC à Paris et à Monaco, Emile Ngoy Kasongo, qui, arrivé depuis août 2023, est décidé d’écrire, et de la plus belle manière, une nouvelle page pour restructurer le bâtiment et délivrer les passeports aux Congolais de France en peu de temps. Véritable challenge !

On rappelle que L'Ambassade de la RDC en France a connu une ambiance particulière, le samedi 5 octobre dernier, à la suite de la visite surprise qu'avait effectuée le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi à quelques heures de son retour à Kinshasa après sa participation au XIXe sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

En compagnie de l’ambassadeur de la RDC en France, Émile Ngoy Kasongo, le Président de la République démocratique du Congo a effectué le tour du propriétaire de cet établissement situé au 32 de la rue Cour Albert 1er dans le huitième arrondissement en plein cœur de la ville lumière.

Félix-Antoine Tshisekedi a visité tous les compartiments complètement rénovés sur financement du gouvernement congolais. Il a notamment apprécié la qualité des travaux de rénovation effectués dans cette chancellerie ainsi que les conditions de travail des diplomates congolais en poste.

Le Président Félix Tshisekedi, qui n'a pas manqué d'extérioriser son admiration devant la qualité de l'œuvre architecturale qui sollicitait sa vue, a fait part de sa détermination à mettre toutes les représentations diplomatiques congolaises à l'étranger aux mêmes diapasons en termes de conditions de travail.

Il sied de préciser que cette action s’inscrit dans le cadre de la politique gouvernementale de redynamisation de toutes les représentations diplomatiques de la RDC à l’étranger.

La Chine, les USA, l’Afrique du Sud, le Kenya, le Botswana et d’autres sont déjà dotés des chancelleries avec des sièges dignes de la RDC.

C’est depuis janvier 2024 que le numéro un congolais avait annoncé, au cours d’une réunion avec les ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires, à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, le lancement d’un programme à trois volets axé sur la réhabilitation des sièges des représentations diplomatiques de la RDC à l´étranger.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-10 14:28:53

Cathédrale Sacré Cœur de Brazzaville : Monseigneur Bienvenue Manamika a ordonné six Diacres, un signe d’espoir pour l’église catholique du Congo

Le dimanche 06 octobre dernier, sur l’esplanade de la Cathédrale Sacré Cœur de la capitale congolaise, Monseigneur Bienvenue Manamika, Archevêque Métropolitain de Brazzaville, a ordonné six (06) Diacres (Gédéon Nzingoula Malhela, Prince Cair Kivouama, Disein Diakomana, Charlemagne Jer mianzokona Bouzingou, Orphée Tsoumbou et Merveilles Zola Nganaam), à l’occasion de l’ouverture de l’année pastorale 2024-2025. Un signe d’espoir pour l’église catholique du Congo.

 

La Cathédrale Sacré Cœur de Brazzaville est comble en ce dimanche ensoleillé de la capitale congolaise. L'édifice de plusieurs places déborde de fidèles. «Aujourd'hui est jour de liesse. Leur ordination est une grande jubilation», entonne l'assemblée.

Six séminaristes sont ordonnés au diaconat - premier degré dans le cursus d’un futur prêtre.

Ce dimanche matin, la célébration, présidée par Monseigneur Bienvenue Manamika, Archevêque Métropolitain de Brazzaville, marque un signe d’espoir pour l’église catholique du Congo, car « Dieu est à l’origine de toute vocation du prophète. Et lorsque Dieu nous choisit pour porter sa parole, rien ne peut nous faire peur car cette parole que nous portons n’est pas nôtre, elle est la parole de Dieu. » (Ez. 2, 2-5).

Monseigneur Bienvenue Manamika, Archevêque Métropolitain de Brazzaville, a demandé aux fidèles de s’ouvrir à la grâce du Seigneur et d’éviter toute résistance à l’annonce de sa parole.

Il a enfin expliqué à l’assistance le rôle du diacre ou du prêtre dans la communauté.

Devant Dieu et devant les hommes, les six  nouveaux Diacres ont pris l’engagement entre autres, de servir le peuple de Dieu et d’annoncer l’Évangile du Christ, de garder la pureté et l’intégralité du dépôt de la foi selon la tradition reçue des apôtres, de construire le corps du Christ qui est l’Église…

Les frères nouvellement ordonnés Diacres étaient allongés sur le sol alors que l’assemblée chantait la litanie des saints.

Ce rite signifie l’abandon à Dieu en imitant Jésus-Christ, mort et ressuscité et la confiance dans la communion des saints.

Parlant du rite essentiel de l’ordination : l’Archevêque Métropolitain de Brazzaville a imposé les mains sur les têtes des nouveaux Diacres avant de proclamer la longue prière d’ordination qui redit le sens de l’épiscopat et demande à Dieu la grâce pour celui qui la reçoit. C’est par ce rite (imposition des mains et prière d’ordination) qui fait l’ordination, qu’est transmise la charge que Jésus a confiée aux Apôtres. C’est le geste le plus ancien dans l’Église. Déjà saint Paul pratiquait ainsi, comme il le rappelle dans sa lettre à Timothée : « Ne néglige pas le don de la grâce en toi, qui t’a été donné au moyen d’une parole prophétique, quand le collège des Anciens a imposé les mains sur toi. » (1 Tm 4, 14).

Un tonnerre d'applaudissements avait retenti de longues minutes. Un moment très fort,  selon les fidèles présents, malgré le soleil de plomb.

«C'était très émouvant», raconte une fidèle.

En vue de lier l’utile à l’agréable, un repas fraternel a été partagé aux invités à la Paroisse Saint-Esprit de Moungali à 14h30, afin de pérenniser cette ambiance bon enfant. Le régal des mets congolais est intervenu au dernier moment à la grande satisfaction des invités. Les boissons gazeuses aussi.

Chacun a donc eu sa part dans le verre et dans l’assiette.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-10 12:39:02

CFCO : A Dolisie, des grévistes sont descendus sur la voie causant le retard du train Mbinda ... des usagers exaspérés

Quelques dizaines de salariés du chemin de fer Congo-Océan (CFCO), en grève depuis le 30 septembre dernier, ont donné le ton mercredi en bloquant, en début de matinée, la voie ferrée Dolisie-Mbinda.

Les cheminots en grève accumulent à ce jour plus de quarante (40) mois d’arriérés de salaires et commencent à désespérer quant à leur avenir et celui de leurs familles.

A cet effet, les partenaires sociaux ont exigé l’engagement visant à garantir le paiement effectif des salaires du mois de juillet 2024 avant la sus- citée, estimant que chaque employé mérite d’être rémunéré en temps et en heure, surtout en cette période importante pour les familles.

Le CFCO, Chemin de Fer Congo-Océan avait toujours été considéré comme l’épine dorsale de l’économie congolaise, jusqu’à ce que les évènements socio politiques qu’a connu le pays, ne le plongent au creux de la vague, un gouffre duquel il peine à se relever, malgré les différents plans de relance.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-10 10:02:48

Congo – Musique : Michel Boyibanda s’en est allé

L’artiste musicien, Michel Boyibanda aura marqué la rumba congolaise à travers ses œuvres musicales inspirées qui survivent au temps qui passe. « Vieux Bobo » a perpétué l’authenticité de la musique congolaise des deux rives, dans son essence même, sans troquer les valeurs de cette musique inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Michel Boyidanda s’est éteint le mercredi 9 octobre à Brazzaville.

Il luttait contre la maladie depuis de nombreuses années, quasiment abandonné à lui-même, en dépit de nombreux appels de détresse qu’il ne cessait de lancer. L’artiste Michel Boyibanda, « vieux Bobo » pour les intimes, n’a pu se remettre d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC) qui l’avait frappé depuis 2015. 

Cet artiste musicien disposant de potentialités indéniables, a bercé le cœur des mélomanes de la rumba, à travers ses œuvres musicales. Il a eu la chance d’exprimer ses talents d’artiste musicien à l’époque où le secteur ne regorgeait que d’artistes musiciens rompus, disposant de talents artistiques innés, non corrompus, ni moins falsifiés ou favorisés par les atouts environnementaux.

Dans le cercle fermé des artistes musiciens des deux rives, Michel Boyibanda a réussi à se frayer un chemin et marquer de son empreinte la Rumba par ses chansons inspirées des faits de société et d’autres où il ne manquait de prodiguer des conseils à ses mélomanes ou même à ceux qui étaient épris de passion pour les chefs-d ’œuvres musicaux.

Artiste dans l’âme, Vieux Bobo n’a eu de cesse au firmament de sa carrière musicale, d’être sollicité à maintes reprises pour des prestations au domicile privé du défunt Président Mobutu Sese Seko, en compagnie de l’orchestre « Ok Jazz » de Luambo Makiadi.

Le maréchal du Zaïre, actuel République du Congo (RDC) adulait la chanson de Michel Boyibanda « Nzete esolola na moto te ». D’ailleurs dans l’une de ses interviews, Vieux Bobo avait fait cette confidence. On ne saurait parler de la chronique de la rumba congolaise sans mentionner « Vieux Bobo » et son riche répertoire. « Bolingo na kozonga ou Miso na nzela, « Nzete esolola na moto te, Ata na Yebi, Diallo, Nana, Selenga, Masuwa Enani, Essous ayambi ngai, Mbinzo», sont autant de belles œuvres qui couronnent son immense carrière.

Michel Boyibanda, « vieux Bobo » ou « Michot », a à peine 18 ans, quand il déjà, il excelle dans la musique.

En novembre 1958, il crée avec Franklin Boukaka et Jean Mukuna l’orchestre Negro Band. En 1963, Michel Boyibanda intègre Les Bantous de la capitale.

En 1964, il intègre l’orchestre Ok Jazz jusqu’en 1968, période où il s’en ira avec quelques membres de cet ensemble pour la création de l’orchestre Révolution. Il va réintégrer l’Ok Jazz l’année d’après jusqu’en 1977 après avoir fait partie de l’Orchestre national du Zaïre pour participer au Festac 77, au Nigeria.

La même année, Vieux Bobo rejoint Les Bantous de la capitale pendant un laps de temps avant de fonder, avec Youlou Mabiala et Loko Massengo, l’orchestre Les trois frères en 1978.

Après cela, il fonde avec Loko Massengo l’orchestre Rumbayas avant de monter l’orchestre Ebuka système.

En juin 2010, avec Max Masengo, il va renaître de ses cendres le groupe musical « le Negro band » pour une courte durée.

Auteur-compositeur et chanteur de talent, Vieux Bobo a embelli par l’élégance de sa voix plusieurs chansons d’autres artistes.

Depuis l’attaque de l’AVC subi en 2015, son état de santé n’avait cessé de se dégrader.

Michel Boyibanda est né le 22 février 1943, à Makouango, une petite localité du district de Pikounda dans la Sangha, au nord-Congo. Il s’est éteint mercredi 9 octobre à Brazzaville, à l’âge de 81 ans.

Adieu l'artiste!

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Avec la gracieuse autorisation de Vox-Congo

Créé le 2024-10-10 08:23:23

Gabon : un digne repos éternel pour Joseph Tengue, icone du département de Lekoko durant les premières années de la très longue aventure de l’exploitation du manganèse

Le village Lemanassa situé dans le département de Lékoko au sud du Gabon et à 18 km de la frontière éponyme avec le Congo-Brazzaville, a connu récemment, une ambiance digne des grands moments du pays. Alors qu’on annonçait une inauguration, tous les fils et toutes les filles de la contrée et une forte délégation du Congo-Brazzaville, se sont rendus dans ce petit havre de paix pour la présentation officielle du mausolée Joseph Tengue qui a marqué, et de la plus belle manière, la vie des habitants de Lemanassa pendant plus de vingt ans.

Le nom de Joseph Tengue, né vers 1915 à Lemanassa, reste donc dans la mémoire collective et individuelle d’un village, d’un clan au-delà des frontières étatiques, voir du Gabon.

L'installation du village Lemanassa sur son site actuel est consécutive à la découverte des premiers indices de manganèse de Moanda en 1944 par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Les indices étant promoteurs, la compagnie minière de l'Ogooué, Comilog S.A. est créée en 1953.

En 1953, c'est le début des travaux de construction d'un certain nombre d'infrastructures dont les usines, les ateliers, la route Moanda-M'binda qui va serpenter le téléphérique sur 76 Kms destiné à l'évacuation du manganèse sur Pointe-Noire au Congo avant le chargement des bateaux pour les pays importateurs.

Certains jeunes de ce hameau, entre autres, Jérôme Mosso, Isidore Maledi, Camille Makamba, Pierre Mebegha, Jacques Boundou, Gilbert Iyeye, Georges Mouroumbi et Michel Ikamba sont recrutés par la Comilog et, c'est le dernier cité, qui est à l'origine de l'implantation actuelle du village.

En effet, Michel Ikamba eu égard à sa connaissance de la région, est engagé au service Prospection. Informé de la construction de la voie ferrée de la Comilog au Congo qui devait partir de Mont Belo pour M'binda, c'est lui qui "met le piquet" au premier vieux village en 1955.

C'est ici que l'Église Évangélique du Sud-Est Gabon, ancêtre de l'Église de l'Alliance Chrétienne et Missionnaire du Gabon, implante, en 1962, la première et unique école de son ordre dans la région comprise entre Moanda et Lékoko et, avec pour premier maître, Amvene Koung Daniel, un Fang qui venait directement de Mitzic en passant par Ndende et Dolisie.

L'arrivée de cette église répond à une préoccupation. Devancés dans la région par leurs concurrents traditionnels, les protestants voulaient, par cet acte, s'installer, eux aussi dans la zone pour s'y installer.

Pour preuve, les 97% de la population de ce hameau ont opté pour la nouvelle église et son école a attiré les élèves des villages voisins dont Koumbi, Mipoundi, Mamidi originel et Mandoundji.

Cette année coïncide avec l'érection de la frontière de Lékoko qui s'est déplacée de la rive droite de ce cours d'eau à son emplacement actuel.

Cette barrière, érigée suite au différend Congo-Gabon consécutif à un match de football joué dans le cadre de la coupe des Tropiques, est venue bouleverser à jamais les relations familiales et culturelles non seulement entre les deux pays, mais surtout entre les familles désormais séparées par le fait historique et politique.

Suite à une réunion des sages, en 1966, une décision collective est prise pour changer de site de village afin de se rapprocher de la zone la plus fertile et où la collectivité rurale de Moanda, pour le compte de Bakoumba, était en train de créer une route devant relier Lemanassa à Dienga.

Ce projet n'est pas allé à son terme du fait que cette route devant longer la frontière Congo-Gabon, pourrait, à terme, provoquer des frictions entre les deux pays, selon M. Mangoumbou qui supervisait les travaux et sur les instructions d'un conseiller français.

Lemanassa est le symbole de la bravoure et de la non soumission d'un village face à la brutalité coloniale.

En effet, c'est pour avoir refusé de payer l'impôt que l'administration en question en utilisant son bras séculier le chef de Terre, Loba, exterminé vers 1930, la population de Koumou. C'est profitant d'une forte pluie qui provoqua la montée des eaux de la rivière Lekedi que, nuitamment, les miliciens défoncent les portes des maisons en tuant hommes et femmes.

Mais Mayimba, qui reçut un coup de baïonnette au ventre, réussit à s'enfuir en forêt. C'est avec le temps que le village s'est reconstitué et Mayimba, le rescapé, fut surnommé Tihe le mande, ce qui signifie le reste de l'impôt. D'où le nom Lemanassa.

Ce rappel historique est appuyé par un aspect culturel dont le vecteur est un homme : Joseph Tengue.

Né vers 1915 à Lemanassa, Joseph Tengue est des clans Ngala de par son père et Ipéna de par sa mère qui est de l'ethnie Tsengi (société de lignée matrilinéaire).

C'est tôt qu'il apprend, aux côtés de ses parents, à attraper la machette (chasse, pêche, travaux champêtres,...). Comme les enfants garçons de son âge (14-17 ans), il passe avec succès l'épreuve de la circoncision.

Sous la protection de son père Lekossa, homme très influent dans le milieu ésotérique, il est initié aux rites du terroir dont le Mengale et le Ngoyi avant le Njobi d'extraction lointaine et moins apprécié.

Marié selon la coutume tsengi à Philomene Mbouachèlè du clan Mesanga, le couple n'a pas eu d'enfants, mais a gardé, protégé et envoyé à l'école neveux, nièces, petites filles et petits-fils dont le Général Marcel Mayimba qu'il prédisait être "commande", c'est-à-dire préfet ou gouverneur.

C'est son père qui, conscient de son rang au sein du clan fondateur du village, le Chundi ou Ipena, et de sa maîtrise de certaines pratiques, l'amène à embrasser le délicat et ingrat domaine de la gestion des hommes.

Discret et très réservé, beaucoup craignaient qu'il puisse conduire la barque dès 1958 quand il succède à Magnangagni.

Mais, c'est à l'épreuve des faits qu'il parvient à faire changer d'avis les sceptiques. Doté d'un caractère solide à toute épreuve, il n'est pas le genre à se laisser emporter par les émotions et les crises. Aussi, parvient-il, à l'épreuve des faits et entourer de certains notables, à régler les différents conflits qui lui étaient soumis.

Mais l'arrivée de l'administration moderne dont la gendarmerie de Lékoko paraît avoir porté un coup à son autorité car, le fait pour lui de satisfaire aux demandes (de vivres en nature tels les moutons, volaille et autres) de cette dernière le faisait passer pour l"homme de l'administration" pour la population devenue de plus en plus frondeuse.

Conscient du poids de la charge depuis la fin des années cinquante et des séquelles de l'intervention chirurgicale qu'il vient de subir à l'hôpital comilog de Bakoumba avec le docteur Eugène Duval, Tengue songe à passer le flambeau.

Entre Michel Ikamba reconnu pour son caractère grincheux, peu enclin à accéder aux différentes sollicitations de l'administration, c'est pour Jérôme Mosso qu'il opte avant de passer l'arme à gauche en 1985.

Si le décès de Tengue a failli compromettre l'avenir de tout un village, Tengue a marqué la vie des habitants de Lemanassa pendant plus de vingt années. Son nom reste dans la mémoire collective et individuelle d'un village, d'un clan au-delà des frontières étatiques, voire du pays. D'où l'érection de ce mausolée.

Aussi, encouragée par le pragmatisme et le patriotisme du Président de la Transition, Président de la République Chef de l'État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, la population de Lemanassa sollicite humblement l'inscription de cet édifice, sa modernisation, des aides et son inscription au registre du patrimoine national car il fait partie de notre histoire commune.

Cet aperçu pourrait être approfondi et exploité par les étudiants dans le cadre de leurs recherches universitaires dont l'objectif est de contribuer à la mise en place d'une monographie des villages et des personnages du Gabon.

Lemanassa, situé dans une zone frontière stratégique aux potentialités minières immenses, devrait bénéficier d'un certain nombre de franchises (douanières et en termes d'Emi-Immi ). Il présente tous les atouts pour participer au développement du pays.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-10 07:34:14

Canada : Disparue depuis une semaine, l’étudiante Alexandra originaire de la RDC a finalement été retrouvée morte

Alexandra Martine Diengo Lumbayi, une étudiante, âgée de 21 ans, n’avait plus donné de signe de vie depuis le mercredi 2 octobre. Originaire de la République démocratique du Congo, elle était partie étudier au Canada. Sa mère, inquiète de ne plus avoir de nouvelles, avait lancé un appel sur les réseaux sociaux pour retrouver sa fille. Le corps de la jeune femme a finalement été retrouvé mardi 8 octobre, flottant dans la marina de l’île de Saint-Quentin à Trois-Rivières.

Les policiers sont intervenus mardi matin sur les lieux après qu’un témoin en kayak a déclaré avoir aperçu un corps flotter sur l’eau de la rivière Saint-Maurice.

Des analyses sur le corps, en état de décomposition avancé, ont permis de confirmer l’identité de la victime.

Par ailleurs, la police précise que les circonstances de la mort d’Alexandra demeurent floues et une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette tragédie.

Dans une vidéo devenue virale sur TikTok, la maman de l’étudiante Roseline Ndjondo, qui habite Kinshasa en République démocratique du Congo, lançait un appel à l’aide pour tenter de retrouver sa fille, partie étudier à l’étranger.

Un élan de solidarité s’était alors formé parmi les étudiants et au sein de la communauté congolaise au Canada.

Selon le récit de la mère de l’étudiante, l’un des deux colocataires d’Alexandra l’aurait déposé sur l’île de Saint-Quentin vers 15 h 30 mercredi 2 octobre.

Depuis, la jeune femme ne serait jamais retournée à son domicile et n’aurait plus donné de nouvelles.

Toujours selon le témoignage de la mère de la victime, les policiers auraient précisé que le téléphone d’Alexandra a arrêté d’émettre le jour de sa disparition.

Des recherches avaient été menées en fin de semaine pour retrouver la jeune congolaise selon Radio Canada.

Dimanche, des plongeurs étaient venus assister les enquêteurs de la police de Trois-Rivières pour lancer des recherches dans l’eau.

Un hélicoptère avait également survolé l’île, mais n’avait pas permis de localiser l’étudiante.

Alexandra était une jeune femme pleine de promesses, engagée dans ses études. Sa disparition a suscité une vague de solidarité au sein de la communauté estudiantine, qui s’est mobilisée pour faire avancer les recherches.

Des images de caméras de surveillance montrant la jeune femme sur l’île ont été diffusées, témoignant de l’angoisse collective qui a entouré sa disparition.

Cette tragédie nous rappelle à quel point il est important d’être attentifs et solidaires dans notre entourage.

La vie d’Alexandra dont l’avenir a été tragiquement interrompu, a profondément marqué de nombreuses personnes. Sa mémoire vivra à travers les témoignages de ceux qui l’ont connue.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-09 17:34:53

Cameroun – Présidence : La rumeur enfle dans le peuple et sur les réseaux sociaux face à l’absence de nouvelles sur le Président Paul Biya

Mais où est donc passé le Président Paul Biya ? C’est la question que de nombreux Camerounais se posent face à l’absence prolongée du Président. Et sur les réseaux sociaux, les rumeurs les plus folles sont distillées, toutes aussi invraisemblables, les unes que les autres.

Le Président Paul Biya est absent du Cameroun depuis plus d’un mois, et sa dernière apparition publique remonte au 4e sommet du Forum sur la coopération sino-africaine, qui s’est tenu du 4 au 6 septembre 2024 en Chine.

À l’Assemblée générale des Nations unies à New York, et même au dernier sommet de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), qui s’est tenu du 4 au 5 octobre en France, le “père”, ainsi qu’on l’appelle au pays, était aux abonnés absents.

Le lieu exact où se trouve le chef de l’État camerounais reste aujourd’hui un mystère.

Malgré la pression exercée par la classe politique et la diaspora pour percer ce secret si bien gardé, rien ne filtre.

Et les supputations vont bon train, notamment sur les réseaux sociaux, où on le dit tantôt en Suisse, tantôt dans un hôpital en France.

Mais, depuis quelque temps, de folles rumeurs, des plus alarmistes, prennent de plus en plus d’ampleur sur le continent, sur fond de fake news.

Les sources officielles tentent de tempérer les choses en relevant que le Président est “au repos”.

« Le gouvernement de la République affirme sans ambages » que les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux et dans les médias sur l’état du président, relèvent du fantasme et de la pure imagination de leurs auteurs. Au demeurant le chef de l’Etat se porte bien et rejoindra le Cameroun dans les tout prochains jours », souligne le communiqué signé par le porte-parole du gouvernement.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-09 16:26:11

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