Total : 11254 résultats trouvés.
Page 58 sur 563
Plusieurs coups de feu ont retenti ce jeudi 24 octobre 2024, entre 5h et 5h30, dans l'enceinte du centre de détention de Texaco la Tsiémé où sont gardés des "Bébés noirs".
Selon nos confrères du Journal d'investigation et d'information générale (Le Troubadour de Brazzaville), il s'agissait d'une tentative d'évasion stoppée par des agents de sécurité.
Cette fois-ci aucun "Bébé noir" n'a pu se faire la belle alors que le 29 juillet dernier, aux environs de 2h du matin, une dizaine d'entre eux avait réussi à s'échapper après avoir défoncé la grille d'une cellule.
Sur la vingtaine d’individus impliqués, une dizaine a pu être rattrapée par les autorités.
En août dernier, le procureur de la République, André Oko Ngakala, a effectué une visite au site de Texaco la Tsiémé, où sont actuellement détenus plusieurs « bébés noirs » arrêtés dans le cadre de l’opération « Coup de poing ». Lors de cette visite, il a appelé les forces de l’ordre à la pérennisation de cette opération pour assurer la sécurité et la quiétude des habitants de Brazzaville.
Lancée le 14 mai 2024 par le Commandement de la région de Gendarmerie et le Commandement territorial de la police de Brazzaville, cette opération vise à rétablir l’ordre public et à permettre aux citoyens de vaquer à leurs occupations en toute sécurité.
Cette opération a conduit à l’arrestation de plus de 300 personnes, désormais placées en détention dans un site particulier à Texaco la Tsiémé.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-24 12:04:12
L'ex- ministre du Tourisme et des Loisirs, a publié, pour la première fois depuis son départ du gouvernement en 2022, un message sur Twitter... pour soutenir le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, dans un contexte où l’État connaît de grandes tensions de trésorerie et le front social en ébullition depuis maintenant plusieurs semaines. L’éducation, la santé, les transports en commun et bien d’autres secteurs connaissent des tensions avec des grèves annoncées ou en cours.
« Dans les moments difficiles, tout homme à la conscience honnête devrait être capable de reconnaître le travail herculéen d'un véritable maître à bord: celui qui, face aux nombreux aléas contextuels dans le parcours, a réussi, jusqu'ici, à maintenir l'équilibre entre logique et créativité. Dans ces moments d'impitoyables incertitudes, il faut être capable de voir, au delà de la réputation, de l'homme, taxée à tort et à travers, pour trouver le sublime dans le prétendu mal, malgré les faiblesses si fortement déclamées, supposées ou avérées. Pour ma part, je crois effectivement que Denis Sassou-N’Guesso est et restera l'homme des situations difficiles. Comme face à chaque épreuve que notre pays a eu la peine de traverser », a écrit la deuxième questeure de l’Assemblée nationale.
« Pour cette fois, je reste convaincue qu'il appliquera les volets adéquats pour assurer un atterrissage dont seul le temps en déterminera la satisfaction pour tous. Pour peu que je réclame ma qualité première de citoye(ne), le droit d’y énoncer mon avis suffit pour réitérer toute ma conviction et ma loyauté envers l'homme. Cela dit, je renouvelle mon soutien au Président de la République », a martelé la jeune femme politique congolaise, née le 8 octobre 1983 à Dolisie, au sud-est du Congo, dans le Département du Niari (Sud).
Destinée Hermela Doukaga reste, selon elle, attachée à la politique de Denis Sassou-N’Guesso, donc solidaire à la plénitude de ses initiatives visant à sortir notre pays de l'ornière. D'où l'occasion d'inviter ses concitoyens à la résilience, à l'optimisme et à la lucidité; à ne pas se laisser aller au piège du défaitisme, car nous sortirons de l'impasse actuelle, comme par le passé.
« Contrairement à toutes les prédictions eschatologiques du moment sur notre pays, le Président Denis Sassou-N’Guesso est à la manœuvre et jamais n'abdiquera. J'y crois fermement, sans réserve aucune. Il nous faut donc garder la foi, resserrer nos meilleures intentions autour du Président de la République, il est le seul capable de nous redonner une nouvelle espérance », a précisé Destinée Hermela Doukaga.
On rappelle que les ministres et autres fonctionnaires du Congo-Brazzaville ne pourront plus voyager à l'étranger jusqu'à la fin de l'année pour cause de restrictions budgétaires, a annoncé le gouvernement la semaine dernière.
« Les missions à l'étranger des membres du gouvernement, des hauts fonctionnaires et autres agents de l'Etat, financées par le budget général de l'Etat, sont suspendues jusqu'à la fin de l'année 2024 », précise une circulaire signée par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.
« Une exception est faite aux missions impliquant le président de la République », ajoute toutefois ce texte dont Les Echos du Congo-Brazzaville ont obtenu copie.
Pour les autres, « les participations en visioconférence » sont privilégiées.
Selon une source gouvernementale, « la mesure vise à réduire le train de vie de l'Etat qui connaît de grandes tensions de trésorerie ».
Ces dernières années, le Congo-Brazzaville a revu le budget de l'Etat à la baisse, à près de 4 milliards d'euros pour l'année 2024 contre plus de 6 milliards en 2020.
Cette chute budgétaire est un indicateur flagrant de la situation financière critique du pays.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-23 17:07:12
S’exprimant, lors d’une interview en marge du 16e sommet des BRICS qui s’est tenu à Kazan en Russie, du 22 au 24 octobre 2024, le ministre congolais de la Coopération internationale et du partenariat public privé, Denis Christel Sassou Nguesso, a hautement apprécié la coopération des BRICS.
« C’est un nouveau mécanisme de coopération, de développement des Etats qui contrebalance le modèle occidental ou européen (…) », a déclaré Denis Christel Sassou Nguesso.
Il a également appelé les pays BRICS à soutenir les efforts d’industrialisation de l’Afrique, notamment par le développement des infrastructures et les petites entreprises.
Les Brics représentent près de la moitié de la population mondiale et près du tiers du PIB de la planète.
Comptant quatre membres (Brésil, Russie, Inde, Chine) à sa création en 2006 et ayant intégré l'Afrique du Sud en 2010, les Brics (les initiales de ces Etats en anglais) ont été rejoints cette année par l'Ethiopie, l'Iran, l'Egypte et les Emirats arabes unis.
Moscou préside actuellement l’organisation.
Plus de 30 pays, dont la Turquie, membre de l’OTAN, ont demandé à y adhérer, révèlent enfin des responsables russes.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-23 13:28:23
L’« Agritech », le secteur de l’innovation digitale spécialisée dans l’agriculture, se développe pour aider à répondre aux défis d’un secteur qui doit devenir plus durable et compétitif demain. Ce projet admirablement et intelligemment conçu par l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et de l’Innovation (ANVRI), une entité sous la tutelle du Ministère congolais de l’Enseignement Supérieur suite à une analyse du secteur agricole congolais, a été lancé le 30 juillet dernier à la cité scientifique de Brazzaville, ex-Orstom. C’est à la fois un enjeu de souveraineté alimentaire mais également industrielle pour créer sur notre territoire des emplois et des débouchés. Un lieu devenu incontournable de la capitale, à visiter pour admirer cette parcelle expérimentale agricole intelligente de 1 000 m², dédiée à la recherche agronomique et équipée de technologies innovantes notamment, une application Android pour le contrôle des jardins, l’identification des plantes et le diagnostic des maladies des cultures, ainsi qu’une application pour le contrôle anti-intrusion et l’arrosage des cultures. Et l’administrateur du site d’informations en ligne, Les Echos du Congo-Brazzaville, Marcel Mouandza, en séjour au Congo (sur la photo à droite), n'a pas dérogé à la règle, sous le regard admirateur de Patrick Obel Okeli, directeur général de l’Anvri.

«C’était très impressionnant, plus encore que ce à quoi je m’attendais. Sur les sillons de six mètres, bien espacés, les plants, des légumes essentiellement, sont arrosés à partir d’une application, pour réduire le travail de l’homme. J’ai eu des étoiles dans les yeux, et je remercie vivement M. Patrick Obel Okeli, directeur général de l’Anvri pour cette visite guidée de cette serre automatique et intelligente », nous a confié l’administrateur du site d’informations en ligne, Les Echos du Congo-Brazzaville, Marcel Mouandza.

« Le dérèglement climatique nous force à innover dans les domaines du maraîchage, des polycultures et de l'arboriculture fruitière. Et pour accélérer le développement de l’innovation agricole dans notre pays, ce projet commun doit être partagé par tous afin de booster le secteur agricole au Congo-Brazzaville », a-t-il ajouté.

« Vivement, que ce projet offre aux étudiants, aux élèves et aux passionnés du secteur agricole, l’opportunité d’apprendre les techniques de pointe pour dynamiser l’agriculture dans le pays », a conclu M. Marcel Mouandza à l’issue de sa visite pédagogique.

En lançant sa campagne électorale pour la présidentielle le 5 mars 2021, le candidat Denis Sassou-N'Guesso, devant une grappe de militants rassemblée au rond-point Lumumba dans le 1er arrondissement en plein cœur de Pointe-Noire, avait promis faire la promotion de l'agriculture à l'échelle nationale en revenant et en insistant sur la dépendance du pays vis-à-vis de l'extérieur en matière de denrées alimentaires qui devra être corrigée car le Congo importe chaque année plus de 700 milliards C.F.A de produits alimentaires.

Au Congo-Brazzaville, la rente pétrolière a tendance à baisser. Dans ce contexte, Denis Sassou-N’Guesso entend faire passer le message de la diversification de l’économie pour sortir du tout-pétrole.

L’agriculture pourrait être une solution idoine, mais ce secteur a été délaissé pendant des années et le pays importe plus de la moitié de l’alimentation de ses habitants.

Quelle incongruité que de faire ses emplettes dans les grandes enseignes du Congo-Brazzaville sans les produits du terroir.
Pourquoi les rayons sont-ils encore dépourvus des aliments made in Congo ? Très belle question pour parler comme l’autre.

On retrouve à foison la bouffe qui vient de loin, de très loin même. Sur les étals des commerçants, les fruits et légumes sont pour la plupart importés de l'étranger, "même les safous", pour paraphraser le Président congolais, Denis Sassou-N'Guesso lors de ses différents meetings de campagne électorale en mars 2021.
Et pourtant les conditions climatiques sont très favorables au développement de l’activité agricole au Congo. Le climat chaud et humide où alternent saisons sèches et saisons des pluies offre au pays un fort potentiel agricole.
Mais l’agriculture congolaise est encore de type traditionnel, avec des moyens de production peu performants.

Aujourd’hui, au Congo, 70% des actifs agricoles ou les producteurs sont représentés par des femmes.
Pour inverser cette tendance afin d’accroitre la production locale et tendre vers l’autosuffisance alimentaire, l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation (Anvri) propose des solutions basées sur les nouvelles technologies à travers le projet Agritech.

Un projet fédérateur et à très forte vocation pédagogique « Agritech », qui vient donc pour promouvoir la culture scientifique et éveiller l’intérêt des jeunes pour ce domaine. Il soutient également la recherche et le développement, offre un accompagnement technico-économique et juridique aux porteurs de projets innovants, et forme les jeunes dans la conception et la mise en œuvre de solutions technologiques agricoles.
Mais ce projet « Agritech » veut aller plus loin. Et mettre à contribution les nouvelles technologies dans cette recherche de productivité. L’Anvri a développé une application — qui n’a pas encore été baptisée — et qui permet par exemple d’analyser précisément le comportement des sols.

Le Congo-Brazzaville dispose de 10 millions de terres arables. À peine 3% sont officiellement exploitées. Mais ses importations de denrées alimentaires sont estimées officiellement à 700 milliards de francs CFA par an.
Dopons notre agriculture. C’est une véritable mine d’emplois de nature à atténuer cette déferlante qu’est le chômage. C’est aussi un véritable atout en ces temps de diversification de l’économie nationale.
C’est une question de souveraineté. D’indépendance. D’orgueil national et de lutte contre la vie chère.
Et comme le disait le Président Marien Ngouabi dans les années 70 : « citadins et paysans, la main dans la main, transformons nos campagnes, en de cités rurales agréables pour tous ».
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-23 12:06:14
Son Excellence Mgr. Ernest KOMBO, Évêque du Diocèse d’Owando est mort le 22 octobre 2008, à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce de Paris en France, à l’âge de 67 ans. Premier Jésuite congolais, il avait intégré la Compagnie de Jésus en 1965 et était ordonné prêtre en 1973. En décembre 1983, il fut nommé Évêque du Diocèse de Nkayi. Depuis 1990, il était Évêque d’Owando, jusqu’à sa mort, en 2008. Mgr. Ernest KOMBO était Président de la Conférence des Évêques du Congo de 2003 à 2006. Il avait été élu Président de la Conférence Nationale Souveraine de la République du Congo, en 1991 et du Conseil Supérieur de la République (Parlement de transition), de 1991 à 1992.
En cette date qui marque les 22 ans de sa disparition, nous avons visité deux poèmes publiés par Jean Eugène Louziéni Darlou, tirés de son recueil « Congolaisement poétique »




« En bon citoyen et patriote, Mgr. Ernest KOMBO a toujours voulu donner le meilleur de lui-même, pour la construction d’un Congo uni et démocratique. La précieuse contribution qu’il a apportée aux travaux de la Conférence Nationale et du conseil Suprême de la république, dont il a assumé la présidence, témoigne de l’ardeur et de la noblesse de son amour pour son pays et de son engagement pour l’avènement d’un État de droit en république du Congo. »
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-22 19:30:22
La nouvelle Constitution Gabonaise élaborée suivant les recommandations du Dialogue national inclusif (DNI) convoqué en avril dernier par le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, intègre une disposition interdisant formellement la promotion de l’homosexualité au Gabon. Une disposition intangible qui pourrait exposer à la destitution par l’Assemblée nationale, le futur Président de la République en cas de violation flagrante. La révision de celle-ci sera considérée comme une haute trahison. Pas d’orientation sexuelle.
Dans la mouture définitive en passe d’être publiée dans le journal officiel avant que le référendum ne vienne l’entériner le 16 nombre prochain par un »oui » probable selon les intentions de vote, l’article 169 dispose que : « ne peuvent faire l’objet d’aucune révision : la forme républicaine et décentralisée de l’Etat ; le caractère pluraliste de la démocratie ; la séparation des pouvoirs ; le nombre des mandats présidentiels ; le mode d’élection au suffrage universel direct du Président de la République ; la définition du mariage comme l’union entre deux personnes de sexe opposé ; le nombre de mandats des membres de la Cour Constitutionnelle ; l’amnistie des acteurs des évènements allant du 29 août 2023 à l’investiture du Président de la Transition ».
On rappelle que le 29 juin 2020, le Sénat avait voté la suppression de la disposition du Code pénal qui criminalisait l'homosexualité, suite à un vote de l’Assemblée nationale le 23 juin.
Aucune loi au Gabon ne mentionnait explicitement l'homosexualité avant qu'un amendement au code pénal ne soit voté par le Sénat interdisant les « relations sexuelles entre personnes de même sexe ».
« 48 députés avaient voté pour la dépénalisation, 24 contre, et 25 se sont abstenus ».
Cette proposition de loi était portée par le Premier ministre d’Ali Bongo Ondimba, Julien Nkoghe Bekale.
Depuis juillet 2019, les rapports entre personnes du même sexe étaient passibles de 6 mois de prison maximum et d'une amende de 5 millions de francs CFA.
En Afrique subsaharienne, l'homosexualité est largement criminalisée, plus de la moitié de ses pays interdisent ou répriment les rapports homosexuels, parfois de la peine de mort.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-22 13:35:58
Lundi 21 octobre 2024, pour la première fois de l’Histoire de la France, une femme noire, Nadège Abomangoli (LFI), née le 15 septembre 1975 à Brazzaville au Congo, préside une séance de l’Assemblée Nationale en tant que vice-président de l’Assemblée. Il aura fallu attendre à peine 235 ans. Cette première, à l'occasion de l'examen du projet de budget 2025, a été saluée par de nombreux élus.
« Je suis très heureux de parler sous vos auspices », a salué Eric Coquerel, applaudi dans l'hémicycle.
« Fierté immense », a écrit sur son compte X, Clémence Guetté, également vice-présidente de l'Assemblée.

« Il aura fallu attendre à peine 235 ans » après la Révolution française pour voir « une femme noire [présider] une séance », a noté son collègue Sébastien Delogu, député des Bouches-du-Rhône.
Les députés français ont entamé lundi l’examen de la partie « recettes » du budget de l’État pour 2025, qui prévoit 60 milliards d’économies, avec pour horizon une adoption sans vote via l’article 49.3 de la Constitution, faute de majorité pour le gouvernement à l’Assemblée.
Le démarrage de ces discussions budgétaires lance pour de bon les semaines les plus importantes du jeune gouvernement du Premier ministre Michel Barnier, soutenu par une fragile majorité Les Républicains-macronie et toujours sous la menace d’une censure du Rassemblement national.
À peine 48 heures après son rejet en commission des Finances, le texte revient dans sa version initiale en séance publique, comme d’habitude pour les textes budgétaires. Un mal pour un bien pour le gouvernement, qui a vu sa copie largement réécrite en commission.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-22 09:40:04
La communauté Ngunza-Matsouaniste du Congo-Brazzaville a procédé, le 20 octobre 2024, à la dédicace du ’’Kimoko’’ de Bifouiti et au bureau qui va le conduire, situé au numéro 2161 de la rue Bakembo, dans le premier arrondissement de la capitale, Makélékélé. L’événement a été placé sous le patronnage de son chef spirituel, « Ngudi nganga, Mbuta Massengo Mbemba Anicet ». En présence d’un invité d’honneur, l’honorable Joseph Dadys Badiabio, député de Makélékélé II, président du Parti UDH-Yuki et de toute la communauté Ngunza, présente à Brazzaville.
La fête a été grandiose pour les adeptes de Matsoua, Kivukissi, autrement dit, le sauveur Matsoua. C’est par le rituel du feu que le culte de dédicacé a commencé. Le feu, signe de la lumière, qui doit être attisé par les hommes ; ce feu qui repose sur 3 piliers, symbole de l’unité et de l’amour. Amour du prochain dans sa totalité.
Ce feu doit faire qui demeurera allumé pour illuminer les consciences des hommes et des femmes qui ont choisi comme guide spirituel, André Grénard Matsoua.

Dans son sermon, le dirigeant a parlé de la liberté et de l’indépendance. C’est dans la liberté et l’indépendance que l’être humain se procure la maturité spirituelle, qui engendre à son tour l’autonomie et/ou l’indépendance matérielle. 5 commandements ont été remis au nouveau chef du Kimoko afin qu’il exerce avec clairvoyance et dévouement. 3 pouvoirs constituent le socle de l’existence à savoir : spirituel, scientifique et politique.
« La liberté, c’est accompagner l’acte volontaire, et même lorsque l’action est empêchée, il nous reste le sentiment que c’est nous qui décidons de la direction de notre volonté. Chacune et chacun doit faire preuve de discernement. L’enseignement de Mfumu Kimbangu tournait autour de la dénonciation des sévices infligés aux peuples opprimés, à la lutte pour leur libération sur le plan spirituel », a évoqué le célébrant du double culte.

Aussi, a-t-il prôné l’émancipation de la femme et la mise en valeur de nos principes fondateurs des sociétés traditionnelles, donc le culte de nos ancêtres.
Prêchant la parole des Saintes écritures, Mbaloula Roland Wilfrid a, dans son exhortation pris l’images des abeilles. Celles-ci, qui vivent en groupe et travaillent aussi en groupe, produisent du miel. Ce miel succulent et plein de saveur devrait être le modèle parfait des Ngunza-Matsouanistes. Aliment à plusieurs vitamines, le miel est en substance le nutriment qui doit donner vie et continuité dans l’existence de tout homme. Susciter le vivre-ensemble dans l’amour fraternel et le bon voisinage. Le partage et l’assistance mutuelle pour pérenniser l’œuvre de Matsoua et continuer à vulgariser ses enseignements.

Réagissant à l’issue de cette double célébration, l’honorable Badiabio a exprimé sa satisfaction sur les enseignement reçus. « Un message de paix, d’amour et de vivre-ensemble, comme en politique, nous tous, nous défendons et vulgarisons les mêmes idéaux. En fait, nous menons un même combat, celui des valeurs morales et citoyennes. N’y a pas d’incompatibilité quand on est chrétien et faire de la politique. Bien au contraire ! Quand vous allez à l’Eglise, nous avez des messages qui ont tendance à l’apaisement. Et c’est ce qu’on recherche en politique », s’est-il exprimé.
L’édification de ce Kimoko de Bifouiti, c'est-à-dire dudit Temple, a coûté une bagatelle de cinq (5) millions de Francs CFA.
VALDA SAINT-VAL /Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-22 07:19:37
Dans le cadre de l’amélioration des services de santé de qualité, l’Observatoire Congolais des droits des consommateurs en partenariat avec l’Ambassade de France au Congo a procèdé à une restructuration des Comité de Santé afin d’améliorer l’accès des populations aux services de santé de qualité. L’assemblée générale pour la restructuration des Comités de Santé Jean Taty, Ngassa et Terinkyo, a eu lieu au Centre de Santé Intégré de Mayoma-Ngassa, à Makélékélé-Brazzaville.
Présidée par l’administrateur maire du premier arrondissement de la capitale, Edgar Bassoukissa, l’assemblée générale de restructuration sa connu la présence du représentant M. Fulgence Mahindou, Secrétaire chargé aux Programmes de l’Observatoire Congolais des droits des consommateurs, de Mme Bassissila Lypsia, Médecin-cheffe du District sanitaire de Makélékélé et des représentants de la communauté.
La mise en place des organes de gestion des Comité de Santé à travers l’assemblée générale consiste à favoriser la communauté de la circonscription, d’accéder à des soins de santé adéquate et de qualité nécessaire.
« L’assemblée générale est l’une des activités du projet de restructuration des Comités de Santé pour l’amélioration de l’accès des populations aux services de santé de qualité. Ce projet piloté par l’Observatoire Congolais des droits des consommateurs a pour objectif, de contribuer à la restructuration des Comités de Santé pour l’amélioration de l’accès de la population aux services de santé de qualité », a rappelé en substance, Monsieur Fulgence Mahindou.
Entièrement financé par l’Ambassade de France, à hauteur de 26.232.915 francs CFA, représentant 76% du budget total à travers le dispositif ’’Kotonga'' pour une durée de 18 mois. Pour sa mise en œuvre et son exécution, le projet bénéficie de l’appui technique de la direction départementale des Soins et Services de Santé.
Le Secrétaire chargé aux Programmes de l’Observatoire Congolais des droits des consommateurs a, en outre fait remarquer que, « la revue du secteur de santé réalisée en 2018 avait identifié entre autres faiblesse, la faible participation de la société civile et des communautés au fonctionnement du système sanitaire ».
« Le système de santé de notre pays prévoit une participation de la communauté à la gestion des Centres de Santé Intégré (CSI). Cette participation a été institutionnalisée par la création des Comités de santé à travers le décret n° 2020-553 du 15 octobre 2020 portant attributions, organisation et fonctionnement des organes de gestions des centres de santé intégrés et des postes de santé », a rappelé le Secrétaire chargé aux Programmes de l’Observatoire Congolais des droits des consommateurs, Fulgence Mahindou.

« Ce projet permettra d’appuyer la restructuration et la formation de 12 Comités de santé rattachés dans 5 districts sanitaire. Dans le district sanitaire de l’arrondissement 1 Makélékélé, 3 CoSa ont été identifiés grâce à l’appui de la direction départementale des soins de santé », a-t-il révélé.
Clôturant les travaux, l’administrateur maire a remercié et exhorté les nouveaux bureaux à relever les défis qui se présentent à eux.
A noter que l’Observatoire Congolais des droits des consommateurs est une association qui œuvre depuis 2014 dans la défense des droits des consommateurs. Elle défend les droits des consommateurs en ce qui concerne les biens et les services.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-21 23:10:21
Le Ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public a organisé ; le 15 octobre 2024 au grand hôtel de Kintélé, la Journée du contrôleur budgétaire, sous le thème : « Contrôle budgétaire performant : enjeux et perspectives ». Cet atelier a pour objectif d’améliorer les compétences des contrôleurs budgétaires de diverses administrations du Congo. Près de sept cents (700) contrôleurs et partenaires administratifs ont participé à l’assimilation de la promotion des enjeux actuels, notamment, la gestion accès sur les résultats (GAR) et le budget programme.
Le ministre du Budget, des Comptes Publics et du Portefeuille public, Ludovic Ngatsé, ouvrant les travaux de la journée du contrôleur budgétaire, a donné la quintessence de ladite journée, qui a pour but de raffermir les connaissances sur la bonne pratique sur les missions assignées aux contrôleurs budgétaire. C’est dans la lignée des réformes de la gouvernance publique engagée par la République, sous la tutelle du Ministère en charge du Budget depuis plus d’une dizaine d’années.
En effet, l’objectif visé pour cette journée est assurément l’amélioration des compétences des contrôleurs budgétaires. Des contrôleurs budgétaires venus de diverses administrations et de certains partenaires, qui ont été édifiés sur les missions d’un contrôleur budgétaires, des notions pratique telles que : l’éthique et la déontologie professionnelle et la chaine des dépenses.

« Vous venez au nom de l’Etat pour garantir la régularité de la dépense publique. Je sais que ce travail est très difficile, vous êtes souvent mis devant des responsables ordonnateurs qui ont beaucoup de pouvoir, qui vous menacent très souvent même ! Et, j’avoue que votre position n’est pas facile. Mais, je veux simplement vous dire que, vous avez le soutien de tout le gouvernement, pas seulement du Ministère en charge des Comptes Publics, des hautes autorités à savoir, le Président lui-même et le Premier Ministre, pour que, par votre contrôle, par votre œil, les dépenses qui sont exécutées dans le cadre de la mise en œuvre du budget, concourt à la réalisation et à l’atteinte des objectifs de la politique du Président à savoir : un meilleur rendement dans la dépense, pour un meilleur service rendu aux citoyens », a-t-il révélé.
« Je sais que ce n’est pas facile, mais avec le concours de la direction Générale du Contrôle Budgétaire, votre directeur général, vous devrez faire au mieux, pour vous assurer que, le budget de l’Erat est exécuté en suivant les règles qui sont prescrites dans la loi organique », a néanmoins rassuré le ministre Ludovic Ngatsé.
Il a exhorté les contrôleurs sur la bonne marche de leur département, afin de faire au mieux pour que la dépense publique ait son sens, qu’elle soit régulière et qu’elle contribue à l’amélioration et à la réalisation des politiques publiques, soit politique d’enseignement, de défense, de santé, qui sont nécessaire pour que l’action publique donne des résultats escomptés.
Pour Léopold Molomba, directeur général du contrôle budgétaire, « il faut se donner le visa sur les dépenses de l'État avant qu’on les paye au trésor, mais si nous sommes dans les antivaleurs, vous êtes sûr que cette mission-là l'État le peuple congolais peut attendre quelque chose de bien pour nous ? C'est pourquoi on est venu ici pour éveiller la conscience du contrôleur budgétaire par rapport au défi et aux enjeux qui les attendent. Désormais un accent particulier est mis sur la promotion de la transparence financière et du contrôle budgétaire performant, en vue d'atteindre des objectifs sociaux et économiques. Il faut qu’on se comprenne avec tous nos partenaires stratégiques. La nouvelle gestion publique veut que l'administration considère ces partenaires comme les clients et qu'il soit en mesure de leur donner satisfaction », a-t-il témoigné.

Lors de cette journée, 3 panels ont été constitués avec pour sous-thèmes : « Historique, mission et organisation de la DGCB ; Forces-Faiblesses et Opportunités-Menaces », développé par M. Léopold Molomba, Directeur général du contrôle budgétaire, M. Yannick Claude Bouity, DCIC, M. Sylvère Ulrich Samba, DCBQD ; « Ethique et déontologie du contrôleur budgétaire », exposé par M. Gabriel Moussiengué, Inspecteur général des services administratifs ; « Rôle du contrôleur budgétaire en mode Budget programme », par Mme Nawrez Ben Ticha, Expert technique international.
A l’issue de cette journée des recommandations ont été formulées, à savoir : formation ; manuel de procédure ; information exhaustive de la chaine de la dépense et l’indépendance du contrôleur budgétaire.

En rappel, la journée du contrôleur budgétaire consiste de vulgariser les missions du contrôleur budgétaire, conformément au décret n°2023-1561 du 15 septembre 2023 portant attribution et organisation de la Direction Générale du Contrôle Budgétaire avec l’appui des techniciens nationaux et les experts internationaux. Il a été question de prendre connaissance des mission et modalités du contrôle budgétaire afin de se conformer davantage à la règlementation en vigueur.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-21 22:38:44
Le Congo-Brazzaville est bien représenté au niveau des étudiants étrangers en France. Selon les données de campus France pour l’année scolaire 2022-2023, 7483 étudiants congolais sont allés étudier en France, soit une augmentation de 9% par rapport à l’année passée.
On retrouve six pays africains dans le top 10 des pays les plus représentés sur les bancs des universités françaises. Le Maghreb monopolise les premières places, avec en tête le Maroc : les étudiants marocains étaient plus de 40 000 dans l’enseignement supérieur l'année dernière, représentant à eux-seuls plus de 10 % de la totalité des étudiants étrangers en France.
L’Algérie suit derrière, avec 31 000 représentants. Le Sénégal lui se classe cinquième, suivi de la Tunisie. Viennent ensuite la Côte d’Ivoire, en huitième place, et le Cameroun qui ferme ce top 10.
On rappelle que Campus France Congo a organisé du 18 au 19 octobre à Pointe Noire, la capitale économique du pays, la 9e édition du Forum des études et de l’orientation, afin d’aider les futurs bacheliers, les étudiants à faire un bon choix de filière au Congo et en France.

Ce forum a marqué le début de l’année académique pour les élèves et étudiants congolais et a lancé en même temps la campagne débutée le 1er octobre pour l’année universitaire 2025.
A l’ouverture de cette édition, la consule générale de France à Pointe-Noire, Véronique Wagner, a dit aux participants que le choix d’un établissement est nécessaire pour une bonne orientation scolaire en France. Au-delà du choix de la filière, le choix de l’établissement est aussi important pour ne pas se voir refusé le visa.
Elle a également indiqué qu’avant d’aller étudier en France, il faut obtenir le Bac dans un établissement que la France reconnaît, consulter les anciens, les parents et campus France, car la prise en compte de tous ces éléments fera que l’élève parte étudier en France dans de bonnes conditions.
A propos des écoles reconnues au Congo-Brazzaville, Mme Wagner a cité l’Université Marien Ngouabi et Dénis Sassou-N’Guesso à Brazzaville ainsi que l’Institut Ucac-Icam à Pointe-Noire.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-21 20:38:42
Absent depuis début septembre de la scène publique, le Président Paul Biya a fait son retour au Cameroun, lundi. Après une série de rumeurs alarmantes sur son état de santé, le gouvernement camerounais avait assuré que le Président se portait bien.
Le président camerounais, Paul Biya, est arrivé, lundi 21 octobre peu avant 19 heures, à l'aéroport international de Yaoundé.
Cette arrivée a été vécue en direct à la télévision à travers le pays et même au-delà, la télévision d'État CRTV l’ayant retransmise en direct.
Après l'atterrissage de l'avion présidentiel, le Président Paul Biya a été filmé saluant les dignitaires venus l'accueillir au pied de la passerelle, son épouse Chantal à proximité de lui.
Des militants en liesse habillés de tenues décorées du portrait présidentiel sont venus saluer son arrivée à l'aéroport.
Ce direct vaut tous les démentis et rabat le caquet à ceux qui donnaient le Président Paul Biya pour mort.
Le cortège présidentiel a rapidement quitté l'aéroport pour se rendre au palais présidentiel, avec des militants massés tout au long de l'itinéraire, selon la CTRV qui a dédié une émission spéciale au retour du chef de l'État absent de la scène publique depuis son départ de Pékin début septembre.
"Aujourd'hui le président est en chemin, cela va mettre fin aux spéculations", avait déclaré la présentatrice de la CRTV en lançant l'émission spéciale.
Des affiches souhaitant la bienvenue au Président Paul Biya avaient fait leur apparition lundi dans les rues de la capitale camerounaise.
"Son retour met fin au tribunal des réseaux sociaux" a commenté un journaliste assurant le direct.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-21 20:15:39
Prélude au congrès de la CAF, Jean-Guy Blaise Mayolas président de la FECOFOOT et président en exercice de l'UNIFFAC a présidé la réunion de cette union dimanche. Le président de la CAF, le Dr. Patrice Motsepe, a assisté à la réunion.
Le président Mayolas et les associations membres de l'UNIFFAC ont remercié le président de la CAF pour leur nouveau siège à Libreville, soulignant cette réalisation comme une étape importante.

Une série de réunions des syndicats zonaux se sont tenues du 20 au 21 octobre, y compris des sessions pour la COSAFA, la WAFU A et B, l’UNIFFAC, la CECAFA et l’UNAF ainsi que la réunion du Comité exécutif de la CAF garantissant que tous sont activement impliqués dans les délibérations pré-congrès.
La 46ème assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (Caf), se tient mardi à Addis-Abeba, en Ethiopie.
L’ordre du jour de la journée du congrès comprendra des discussions clés sur l’avenir du football africain, suivies d’une conférence de presse avec le président de la CAF, le Dr Patrice Motsepe.
L’Éthiopie, connue pour son riche patrimoine culturel et son amour du sport, a toujours été un acteur clé dans le développement du football sur le continent.
La nation est fière d’avoir accueilli des événements sportifs importants et les visiteurs de la capitale, Addis-Abeba y découvrent une hospitalité chaleureuse, des monuments historiques et une ville qui est un melting-pot de l’unité africaine.
C’est la deuxième fois que l’Ethiopie accueille cet évènement, après celui de 2017.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-21 19:46:24
À travers son combat et ses œuvres caritatives et sociales, Madame Chimène Massounga Nzamba, présidente de la Fédération des habitants du 2e arrondissement de Ntoum (FHAN 2), une charmante commune à 50 kilomètres de la capitale gabonaise, devient une véritable source d’inspiration pour de nombreuses générations, parce qu’elle a le sens de l’engagement dans la collectivité, qui n’est autre que le prolongement d’une éducation ancestrale dispensée aux petites filles gabonaises. C’est en tout cas l’impulsion qu’elle veut donner, depuis plusieurs années, pour apporter l’aide nécessaire aux plus fragiles et réunir des jeunes sur un terrain de sport afin de transmettre, et de la plus belle manière, des valeurs de respect, de tolérance et de coopération. Un événement sportif a été goupillé en août dernier et il a connu un franc succès !
La commune de Ntoum, bien qu’éloignée du tumulte de Libreville, est un véritable paradis terrestre. Les rues tranquilles, les pharmacies, l’église Saint-Thomas et les supermarchés composent le visage accueillant de cette ville de plus de 10.000 habitants. Le restaurant-hôtel Santa Barbara ajoute une touche de sophistication, tandis que le marché municipal et l’usine de ciment reflètent l’activité économique de la contrée.
Mais pourquoi découvrir Ntoum plutôt qu’une autre agglomération au Gabon ?
Il faut dire que cette commune possède une histoire qui est propre et des personnages qui continuent a forgé sa réputation et a contribué à sa renommée.
Et Madame Chimène Massounga Nzamba mérite d’être citée !

Cette splendide et ravissante dame au grand cœur est à l'origine de la Fédération des habitants du 2e arrondissement de Ntoum (FHAN 2), pour aider les plus démunis. Comme quoi, « le bien ne se dit pas. Le bien se fait », pour paraphraser Gino Bartali, coureur cycliste italien, double vainqueur du Tour de France, qui a risqué sa carrière et sa vie, pour sauver des juifs italiens de la déportation.
Elle compte à son actif plusieurs œuvres caritatives et sociales dans le 2e arrondissement du chef-lieu du département du Komo-Mondah. Une expérience humaine très intense saluée par les habitants du 2e arrondissement de Ntoum.

L'univers sportif, avec ses héros, ses victoires et ses défaites, a toujours captivé l'attention du grand public. Mais au-delà du spectacle et de la performance, de plus en plus des hommes et des femmes utilisent leur influence pour faire bouger les lignes. Le sport étant un formidable vecteur de changement social.
Et Madame Chimène Massounga Nzamba s’est engagée en août dernier avec sa Fédération des habitants du 2e arrondissement de Ntoum (FHAN 2). Et son engagement a fait la différence.
Une première édition qui fut un coup de maître au regard du thème du tournoi : « Jeunesse active pour un développement communautaire ».

Durant près d’un mois, les jeunes se sont familiarisés avec la pratique du sport en s’adonnant à des activités saines. Plusieurs équipes ont pris part à cette première édition. La finale du tournoi de football s’est jouée, le 25 août dernier, au stade de la localité en présence des autorités locales ainsi que nombreux supports et sympathisants des équipes engagées.

Le PK18 est à inscrit son nom en qualité de premier vainqueur de cette première édition du tournoi « Jeunesse active pour un développement communautaire sain » en battant l’équipe de Village Économique de Nkok (2-0).
L’altruisme et la générosité de Chimène Massounga Nzamba envers les siens
Chimène Massounga Nzamba a une fois de plus ouvert son cœur à ses jeunes « frères et sœurs », à travers diverses donations favorablement accueillies par les bénéficiaires.
Des gestes de charité qui lui valent désormais d’être surnommée la « Mère Teresa du 2e arrondissement de Ntoum ».
Avec son Comité exécutif, elle a également procédé à la distribution gracieuse de kits scolaires à plusieurs jeunes de la contrée en prévision à la rentrée scolaire 2024-2025.

Et lorsqu’on lui demande pourquoi elle fait tout cela, avec peu de moyens, Chimène Massounga Nzamba répond avec un sourire ravageur : « Nous voyons le Christ dans les malades et dans ceux qui souffrent. Nous le voyons dans les pauvres ». L’Évangile dit : « J’avais faim, et tu m’as donné de la nourriture ; J’avais soif, et tu m’as donné à boire… », « c’est l’essence même d’être membre de la Fédération des habitants du 2e arrondissement de Ntoum (FHAN 2) ».
Un exemple à suivre au Gabon, dans un contexte où le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), prône le changement des mentalités, le patriotisme et le vivre-ensemble pour un véritable « essor vers la félicité ».
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-21 16:56:09
En dépit des efforts déployés par les Occidentaux pour l’isoler, la Russie ne manque pas d’alliés. Tel est le message que le Président Vladimir Poutine veut adresser à « l’Occident collectif » alors qu’il accueille, du 22 au 24 octobre 2024, à Kazan, la ville multiethnique des bords de la Volga, un important sommet des BRICS. Parmi ses invités de marque, le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, qui a quitté Brazzaville, dimanche 20 octobre 2024, pour Kazan en Russie.
Le président russe, Vladimir Poutine, réunira du 22 au 24 octobre 2024 une vingtaine de dirigeants étrangers dont son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso.
Le Président Poutine a toujours salué la contribution du Président Sassou-N’Guesso au développement des relations russo-congolaises et l'a toujours remercié pour son travail commun sur la scène internationale.
D’ailleurs il avait déjà remis à son homologue congolais une distinction d'honneur pour sa contribution au développement et au renforcement des relations entre la Russie et le Congo dans les domaines de l'économie, de la finance, de la défense et de la sécurité.
La Russie est un partenaire historique du Congo. La coopération entre les deux pays est marquée par des œuvres de développement dans divers domaines.
Ce sommet d’alliés et de partenaires doit démontrer la puissance de la Russie et l’échec des efforts que les Occidentaux ont déployés pour l’isoler depuis l’invasion de l’Ukraine.
Pour les Occidentaux, la Russie est au contraire dans une logique de domination de ses voisins. Elle chercherait à imposer une loi du plus fort à l’échelle internationale.
Aux cinq Etats fondateurs – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud –, se sont ajoutés l’Iran, l’Egypte, l’Ethiopie et les Emirats arabes unis.
Le groupe jouit d’un attrait sans précédent depuis son expansion, au sommet de Johannesburg en août 2023, une dynamique qui se renforce.
Trente pays ont depuis fait acte de candidature, dont la Thaïlande et la Malaisie, gage futur d’une ouverture vers l’Asie du Sud-Est. Sans compter les demandes d’adhésion de la Turquie, de l’Azerbaïdjan, de Cuba et de bien d’autres.
« Les portes sont ouvertes, nous n’excluons personne », a déclaré M. Poutine lors d’un forum économique à Moscou, vendredi 18 octobre dernier.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-21 12:45:51
Les usagers de cette route, longue de sept (07) kilomètres, reliant le Congo-Brazzaville et le Gabon, souhaitent une accélération des travaux de réhabilitation afin d’éviter une dégradation avancée. L’état de ce tronçon Mbinda-Lékoko préoccupe tous notamment, la population et les commerçants de l’ex cité Comilog surtout en cette saison des pluies. En conséquence, ils vivent le calvaire au quotidien. Certains parmi eux passent le plus clair de leur temps à exprimer leur ras-le-bol.
Pour assurer son désenclavement intérieur et extérieur, la ville de Mbinda dans le Niari (sud) doit combler son déficit en matière de routes, surtout pour ce corridor vital, par lequel transitent plus de 80 % des marchandises qui entrent à Mbinda, Mayoko, Vouka, Moungoundou-Sud, Moungoundou-Nord, Mossendjo. Il est dans un piteux état aujourd’hui, ce qui n’est pas sans impact sur l’activité économique qui tourne de plus en plus au ralenti dans la contrée.

Cette route vitale relie le Congo Brazzaville et le Gabon.
Plusieurs produits agricoles du Congo (manioc, banane, arachide, fruits et légumes) transitent par cette route pour être déversés sur les marchés de Bakoumba, Moanda, Franceville, Mounana... Les congolais importent du Gabon des produits manufacturés comme l’huile de palme du groupe Olam, du pétrole, du savon et autres biens industriels.
Ce corridor doit faire partie des infrastructures à réaliser dans le cadre de l’intégration régionale en Afrique centrale pour fluidifier les échanges commerciaux et la libre circulation entre le Congo-Brazzaville et le Gabon.

On rappelle qu’un bout de frontière congolo-gabonaise se trouve bien à Lékoko à 7km de la ville de Mbinda dans le Niari. Plaque tournante des échanges commerciaux entre le Congo et le Gabon, symbole de l’intégration régionale.
Les villes frontières ont ceci d’intéressant qu’elles sont tout à la fois des lieux d’attente, de passage, d’échanges et de trafics. Mbinda ne déroge pas à la règle depuis des années.
Les mardis et samedis, le marché de la frontière vous accueille dans une joyeuse affluence des gabonais de la province du Haut-Ogooué et notamment, des villes de Bakoumba, Moanda, Mounana, Franceville…venus se disputer les produits vivriers de Mbinda et ses environs (gibiers, légumes, maniocs, bananes, vin de palme, arachides, fruits, poissons fumés…).
À 8 heures, c’est l’ouverture officielle des frontières. C’est le début d’une animation et d’un brassage de populations qui se poursuivra bien après leur fermeture, à 17 heures.
Juste à côté, un bar dancing fait du tapage. La musique diffusée par les restaurants n’est pas source de désagréments pour les gendarmes ou gardes-frontières. Il n'y a pas de conflits ici parce que ce sont des gens qui se voient régulièrement.
Ici, chacun cherche à s'approprier des cageots les plus fournis, les plus volumineux. C'est le lieu de discussions et de négociations interminables. Des revendeurs qui vous présentent les vertus de leurs marchandises, vous vantent leurs fraicheurs et leur grosseur, vous déconseillant par cette voie d'aller vers le voisin. Tout ceci se passe dans une ambiance folle, éclats de rire, klaxon de camions et motos...
C'est ainsi que la vie s'y coule à la frontière de Lékoko dans une ambiance bon enfant en attendant une autre journée, pour que ça recommence encore, pourvu que la route soit bonne et praticable en toutes saisons.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-21 11:55:54
Bonne nouvelle ! Les Congolais plus heureux aujourd'hui. La ligne haute tension Mindouli-Tsiélampo a été remise sous tension, selon un communiqué de la société Energie Electrique du Congo (E2C) dont une copie est parvenue ce lundi matin à notre rédaction.
Cette avancée marque une étape importante dans les efforts constants de la E2C pour renforcer et stabiliser le réseau électrique national.
« Après une brève période d’observation technique, la mise sous tension sera étendue jusqu’au poste de Loudima, où le couplage avec les centrales de Moukoukoulou et de la CEC sera effectué. Cette interconnexion permettra une reprise progressive des charges qui avaient été délestées à Brazzaville, grâce aux turbines de la CEC », précise le même communiqué.
« Nous tenons à remercier tous nos partenaires et nos équipes techniques pour leur engagement sans faille, ainsi que vous, chers consommateurs, pour votre patience et votre compréhension durant cette période. Soyez assurés que nous restons déterminés à améliorer la qualité de service et la stabilité de la fourniture d’électricité à travers tout le pays », souligne la même source.
On rappelle qu’un acte de sabotage sur un pylône électrique a entraîné une perturbation de l’alimentation électrique au centre-ville de Brazzaville. Ce pylône alimentait une puissance de 20 mégawatts en provenance du centre de dispatching.
Cet incident a affecté environ 500 clients au centre-ville, subissant désormais des délestages rotatifs pour compenser la perte de 20 mégawatts. L’incident équivaut à la panne de plus d’une quarantaine de transformateurs de 630 kVA.
Cet acte de vandalisme résulte du démantèlement des pylônes que des tiers emportent en coupant les cornières de soutien.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-21 10:04:53
L’explosion survenue au sous-sol de l'hôtel Radisson Blu ce dimanche 20 octobre 2024 à 6h45, a fait un mort, un technicien, Léger Lounkeba, père de 6 enfants. Ce dernier avait pris son service la veille à 22h et devait sortir ce matin.
Selon plusieurs sources concordantes, une chaudière accusait quelques défaillances techniques au sous-sol de l'hôtel Radisson Blu depuis plusieurs jours et que le directeur, malgré les appels incessants des techniciens, se serait refusé d'entreprendre des travaux de réparation.
Le personnel, en colère et très remonté à la suite du décès de leur collègue, exige actuellement le départ manu militari de leur directeur général.
Mais à ce stade, il est encore trop tôt pour estimer le temps nécessaire à la sécurisation des lieux.
L'hôtel cherche à reloger ses clients dans les autres établissements de la capitale congolaise.
Les portes de l’hôtel Radisson blu seront fermées jusqu'à ce que les dégâts soient réparés.

Le Radisson Blu est idéalement situé, sur les bords du fleuve Congo, dans le quartier d’affaires au centre de Brazzaville qui accueille des centaines d’hommes et femmes d’affaires en déplacement.
Il propose 178 chambres, y compris des suites présidentielles et un appartement penthouse. Le Radisson Blu dispose également d’une gamme de services de restauration sur place, que ce soit pour un repas complet ou une boisson rafraîchissante dans son bar à jus.
Idéal pour les séjours en famille et les voyages d’affaires, l’hôtel dispose aussi d’une piscine pour enfants dans le centre de bien-être, où vos enfants pourront s’amuser pendant que vous profitez du sauna et du centre de fitness.
Vous trouverez également des boutiques, une discothèque, un salon de beauté, une marina et plus de 2 600 mètres carrés d’espace pour les réunions.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-20 14:37:12
À l’intérieur comme à l'extérieur, l’état de vétusté de cet édifice public participe à la dégradation de l’image de la capitale de l’or vert. On aperçoit même des hautes herbes à plusieurs endroits. Sans oublier la peinture qui se décolle des murs. Le Buffet de la Gare, situé en plein centre-ville de la capitale départementale du Niari (sud), à un jet de pierre de la grande gare CFCO, a perdu de son charme et ne donne plus à la troisième ville du pays et ses environs une image respectable.
Ce patrimoine du Conseil municipal de Dolisie est en état de décrépitude très avancé depuis de nombreuses années, sous l’œil impuissant des pouvoirs publics.
Il n’est pas rare de voir des murs défraîchis, des plafonds éventrés, des vestiaires hors d’usage, l’absence de climatisation et bien d’autres. Tout ou presque est délabré.
Qu’est-ce qui, dans un cas comme celui-ci, empêche une ville touristique comme Dolisie d’agir pour que le domaine public ne soit pas défiguré par un bâtiment en ruine ?
La renaissance du Buffet de la Gare est liée à celle du CFCO.
Placé en face de la gare ferroviaire, la clientèle du Buffet de la Gare était constituée en majorité des voyageurs en attente des trains voyageurs à destination de Brazzaville, Pointe-Noire ou Mbinda.
Quelques opérateurs économiques ont géré la structure, malheureusement, tous ont mis la clé sous le paillasson, puisque tournant à perte : la ville de Dolisie vit grâce aux fonctionnaires, qui sont devenus très prudents en ce qui concerne les dépenses festives.
Et c'est le cas aussi du Grand Hôtel de la ville.

On rappelle que le Buffet de la Gare de Dolisie fut, à une époque donnée, un mini complexe hôtelier accompagné d’un restaurant dancing-bar qui a été inauguré en 1966 par le maire de la ville de l’époque, M. Bikoumou.
Il doit sa célébrité tant au niveau national et international grâce aux multiples productions musicales livrées par des grands artistes musiciens africains de l’époque (Franco, Tabu Ley, Papa Wemba...).
Le Buffet de la Gare, cet endroit touristique et historique de la ville de Dolisie, était d’abord un jardin public avant d’être transformé en une source lucrative.
Ce patrimoine est notre héritage commun, ce qui nous relie à l'histoire de Dolisie et que nous devons transmettre aux générations futures. Mais aujourd’hui notre héritage commun est menacé et l’heure est à la mobilisation et à la prise de conscience collective.
Les élus et leaders associatifs de Dolisie doivent se réapproprier ce combat utile pour tous afin que perdure la transmission d’un héritage commun qui rassemble et réconcilie, car sauver ce patrimoine, c'est nous sauver nous-mêmes.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-20 13:57:35
Faut-il aboyer comme un chien devant des caravanes qui passent ? Faudrait-il au contraire se taire et ne rien relever malgré l’énormité rendue banale de la chose ? On ne sait que faire, les yeux humides et les trémolos dans la voix, face à cette maternité en lambeaux et dégradante de l’hôpital général Adolphe Cissé à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Des lits avec des matelas délabrés et sans draps. Le bâtiment présente un état d’abandon sans précédent. Décrépitude des murs, plafond éventré, murs obscurées, présence des Blattaria, communément appelés cafards, blattes ou encore cancrelats, l’édifice laisse penser à une maison hantée. Tout ou presque est délabré.
Aucun médecin ni infirmier ne saurait valablement ignorer cette situation.
Que penser si les médecins hospitaliers refusent de reconnaître le caractère anormal de la situation en matière de matelas et draps à la maternité de l’hôpital général Adolphe Cissé et de rechercher une solution adaptée au problème constaté ?
Mais surtout, pour quelle raison le deuxième centre hospitalier du pays ne dispose-t-il pas de lits, des matelas et draps à visage humain ?
Depuis quand ces matelas sans draps ont été imposés sans alternative ?
Sans doute, des problèmes d'ordre budgétaire se trouvent derrière cette situation, qui nécessiterait un examen détaillé, par une inspection accompagnée de spécialistes indépendants des hôpitaux et du monde politique.
Et, encore une fois, nous n’avons d’autre ressort que d’alerter l’opinion et ceux qui ont une moindre parcelle d’autorité dans le domaine de la santé au Congo-Brazzaville devant cette dérive pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-20 12:35:02