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Congo : Un mort et plusieurs blessés graves dans un violent accident de la route à Pointe-Noire

Un grave accident de circulation s’est produit ce dimanche matin sur l’avenue Charles de Gaulle, occasionnant 01 mort sur place.

L’accident en question découle d’une collision entre un véhicule de marque Toyoya et un taxi.

Le violent choc a occasionné également des blessés graves qui sont actuellement, renseigne-t-on, en soins intensifs à l’hôpital général Adolphe Cissé.

Cette grande avenue qui va de la gare centrale de Pointe-Noire jusqu’au rond point Lumumba étant en bon état, les automobilistes roulent à vive allure et sans pitié des piétons qui traversent pour aller ou quitter l’hôpital général Adolphe Cissé.

Ce grave accident sur cette avenue n’est pas le premier du genre à Pointe-Noire, où l’excès de vitesse est de plus en plus critiqué par les piétons.

Pour le moment, les raisons de cet accident ne sont pas encore connues.

L’avenue a été coupée à la circulation durant l’intervention des secours et les constatations effectuées sur place par les policiers qui devront déterminer les circonstances précises du drame.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-20 11:52:59

Congo : Le gouvernement à la recherche du matériel et équipements pour l’exécution des travaux urgents de réparation de la ligne électronique 220 KV Mindouli-Tsiélampo

Suite aux dommages que subissent la société Energie Electrique du Congo (E2C), sur les pylônes tombés, privant la ville de Brazzaville d’électricité, le ministre congolais de l’énergie et de l’hydraulique, Emile Ouosso, sollicite l’appui temporaire des chefs d’entreprises des branches commerce, industrie, bâtiments et travaux publics, pour la mise à disposition du matériel et équipements devant servir à l’exécution des travaux urgents de réparation de la ligne électronique 220 KV Mindouli-Tsiélampo, selon un communiqué de l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (l’UNOC), signé le 17 octobre, par le Dr Jean Daniel Ovaga, président du conseil d’administration, président exécutif national de l’UNOC et dont une copie est parvenue ce dimanche à notre rédaction.

Tout chef d’entreprise des secteurs sus-évoqués désireux y contribuer, sont priés de contacter le directeur général adjoint de E2C, Just Roger Gando, via 06.432.48 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., précise le même communiqué, pour débarrasser Brazzaville du calvaire des coupures intempestives d’électricité.

On rappelle qu’un acte de sabotage sur un pylône électrique a entraîné une perturbation de l’alimentation électrique au centre-ville de Brazzaville.

Selon le directeur d’exploitation Brazzaville de la société Energie Electrique du Congo (E2C), Roland Darius Ikieri, ce pylône alimentait une puissance de 20 mégawatts en provenance du centre de dispatching.

Cet incident a affecté environ 500 clients au centre-ville, subissant désormais des délestages rotatifs pour compenser la perte de 20 mégawatts.

L’incident équivaut à la panne de plus d’une quarantaine de transformateurs de 630 kVA.

Cet acte de vandalisme résulte du démantèlement des pylônes que des tiers emportent en coupant les cornières de soutien.

La société E2C a déjà pris des mesures pour pallier la situation.

Face aux difficultés liées au terrain et aux risques d’érosion, la société a commandé 30 kilomètres de câble haute tension (30 000 volts) pour créer une nouvelle ligne passant par le viaduc.

Cette perturbation intervient dans un contexte de défis récurrents liés à la maintenance du réseau électrique congolais, face aux actes de vandalisme que les responsables d’E2C déplorent à plusieurs reprises.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-20 09:55:37

PRIMUD 2024 à Abidjan : Afara tsena, Extra Musica nouvel horizon et Paterne Maestro sont nominés

À l'occasion de la 9e édition des Prix Internationaux de la Musique Urbaine et Coupé Décalé (PRIMUD), lancée depuis le 13 octobre dernier, Afara tsena, Extra Musica nouvel horizon et Paterne Maestro du Congo-Brazzaville sont nominés. La cérémonie est prévue pour le 10 novembre 2024 au parc des expositions à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

Pour rappel, Les Prix international des Musiques Urbaines et Coupé-Décalé (PRIMUD) ont été créés par le boss Molare pour honorer les artistes ivoiriens et africains leur offrant une plateforme exceptionnelle pour briller et être reconnus à leur juste valeur.

La dernière édition a été remportée par le rappeur Didi B qui succédait à KS Bloom une année plus tôt.

Le lancement se fait en général dans le mois d’octobre avant la grande finale en novembre.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-19 20:18:25

FILAB 2024 : Le médecin-écrivain Thierry-Paul Ifoundza satisfait de l’expérience « Ça a été un moment important pour moi » !

La deuxième édition du FILAB – L’Ivre du Livre (Festival International du Livre et des Arts assimilés du Bénin) s’est tenu du 10 au 12 octobre derniers à Cotonou, à la Bibliothèque Excellence de Godomey. Thierry-Paul Ifoundza, médecin-écrivain d’origine congolaise, a été l’un des invités de cet événement incontournable.

Impressions.

Les Échos du Congo-Brazzaville : Pourquoi le FILAB a-t-il été si important pour vous ?

Thierry-Paul Ifoundza : Certes toute rencontre avec les lecteurs est un moment narcissique pour tout écrivain ! Mais ce moment-là est si important pour nombre d’écrivains non-connus. Personnellement, le FILAB m'a permis de m'introduire dans le milieu littéraire africain et de tisser des liens avec d’autres écrivains d'expression française. Une véritable immersion dans la culture africaine en général et béninoise en particulier. Avec mes confrères africains, nous avons pu confronter nos points de vue sur les problématiques liées à la chaîne du livre en Afrique et de la contribution du livre dans l'économie culturelle en Afrique.

LECB : Vous étiez le seul Congolais à cet événement, alors qu’au Congo la production littéraire est foisonnante et jouit d’un engouement sans tâches ! Comment expliquez-vous ce contraste ?

TPI : C’est vrai que j’ai été quelque peu crispé de l’absence des Congolais. Et pourtant, le Congo-Brazzaville est plein d'hommes et de femmes de culture, d'écrivains et d'artistes de qualité. J'ai néanmoins découvert, en parcourant la liste des invités, les noms d’écrivains congolais qui devaient venir du Congo. Mais apparemment, ils ont eu des empêchements de dernière minute. Sans préjuger de rien, je pense que l’absence de nos compatriotes à cet événement de portée africaine est peut-être liée à la crise socio-économique que traverse notre pays. Le domaine de la culture n'étant pas épargné, puisque le Congolais est plus préoccupé aujourd'hui par son quotidien que par des problématiques de réflexion sociétale ou littéraire.

LECB : Quels ont été les moments qui vous ont le plus marqué lors de cette deuxième édition du FILAB-L’Ivre du Livre ?

TPI : Ces moments cruciaux sont nombreux. Premièrement, c'est la rencontre avec les autres confrères écrivains, ce qui nécessairement induit le partage d'expériences. Deuxièmement, la présence des écoliers et des étudiants, qui reflète la vision de cette édition et des organisateurs, c’est-à-dire inciter à la lecture et susciter des vocations. Le FILAB est donc tourné vers l'avenir. Troisièmement, la dédicace du roman « Fils de Prélat » d'Armand Claude ABANDA, sur fond d’interventions des griots et des conteuses ; les dédicaces de Gaston ZOSSOU, d'Adélaïde FASSINOU, des interventions des auteurs gabonais – le Gabon était le pays invité d'honneur. Quatrièmement, la dédicace de mes ouvrages et mes échanges avec le public sur mes écrits. Beaucoup m’ont posé des questions sur ma dernière publication, « Cher Burkina », un récit aux accents d’Essai.

LECB : Dans l'ensemble, comment jugez-vous la santé des lettres africaines ?

TPI : L'Afrique est un vieux continent avec ses traditions et ses rites ancestraux. Il ne fait aucun doute, d'après les travaux d'éminents savants comme Cheikh Anta DIOP, que l'Afrique est le berceau de l'humanité. Par conséquent, les écrivains et artistes africains doivent être les maîtres de leurs narratifs. Mieux encore, beaucoup désormais arrivent à publier des romans dans leurs langues nationales. La littérature africaine actuelle, qui est basée sur l'expression française, est certes liée à l'histoire ! Mais le retour aux langues africaines doit être encouragé, par le biais des concours, comme l'ont exprimé certains orateurs dont le président du FILAB2024, Ezin KOMI, lui-même auteur. Je dirai que la littérature africaine ne se porte pas mal au vu de l'engouement que j'ai ressenti au FILAB2024. Pour l’illustrer, il suffit de s’imprégner des noms africains susceptibles de remporter les Prix littéraires de l’automne en France

LECB : Votre roman, « Lumières de Saint-Avold », va bientôt paraître. On vous sent brûler d’impatience...

TPI : Effectivement j'attends avec impatience la parution de mon premier roman. « Lumières de Saint-Avold » marquera un tournant décisif dans mon cheminement littéraire. Il s'agit d'un autre type d'écriture avec ses règles qui lui sont propres. Je ne sais pas comment il sera accueilli par les lecteurs avides de lecture ! Quoi qu’il en soit, je suis sûr que les questionnements philosophiques, les histoires d'amour ou les anecdotes qui parcourent mon roman, trouveront grâces à leurs yeux.

Propos recueillis par la Rédaction/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-19 20:09:29

17 orpailleurs clandestins originaires de la RDC et du Congo-Brazzaville au gnouf au Gabon

Au Gabon, 17 orpailleurs clandestins, originaires de la RDC et du Congo-Brazzaville ont été appréhendés récemment au cours de l’opération Moukongo 2 dans le massif forestier de Biloungou, dans la province de l’Ogooué-Lolo. Ils avaient élu domicile dans cette partie du pays pour piller l’or qui s’y trouve. Ces orpailleurs clandestins sont désormais entre les mains de la justice gabonaise et devront répondre de leurs actes.

Récemment, 17 orpailleurs clandestins, originaires de la RDC et du Congo-Brazzaville ont été appréhendés par un détachement constitué de forces de défense de la Garde républicaine, la gendarmerie et des forces armées, associée à des éléments des Parcs nationaux, dans le massif forestier de Biloungou, dans la province de l’Ogooué-Lolo.

Ces orpailleurs avaient à leur possession des armes à feu et des munitions, et ils se sont installés dans cette partie du pays pour piller l’or qui s’y trouve.

«C’est l’appât du gain qui les attire. Mais nul n’est censé ignorer la loi. Que celui qui veut s’adonner à l’exploitation de nos ressources se rende dans les départements ministériels concernés, et il aura toutes les informations lui permettant d’être en conformité avec la loi», a fait savoir le chef d’état-major général des forces armées, Jean-Bedel Boucka, sur les antennes de Gabon télévision.

Selon lui, ces personnes sont entrées sur le territoire national en empruntant des pistes de fortune forestières, avant de s’établir sur les différents sites qu’ils exploitaient.

Pour les autorités, cette violation de la loi ne peut rester impunie, car il y va aussi de la sécurisation des frontières et, partant, du pays.

«Toutes les personnes interpellées tombent sous le coup de la loi et elles seront présentées aux instances judiciaires habilitées. Et les procédures en la manière seront engagées contre eux. Les forces armées, en collaboration avec les autres entités de Forces de défense et de sécurité, ne ménageront aucun effort pour juguler ce phénomène au bénéfice des populations», souligne le général des forces armées.

Ces orpailleurs devront répondre de leurs actes devant la justice gabonaise afin de servir d’exemple aux autres personnes qui s’aventureraient dans cette pratique.

Le Gabon n’en est pas à sa première initiative de lutte contre les orpailleurs clandestins. Les incidents de ce genre y sont régulièrement signalés.

Dans une zone où la frontière est plus imaginaire que bornée, un chasseur poursuivant son gibier qu'il a blessé, calibre 12 en bandoulière, a vite fait de se retrouver dans un autre pays.

Et l’armée gabonaise n’y va pas de main morte, avec parfois de décès, coté congolais.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-19 19:42:39

Congo : Denis Sassou-N’Guesso a regagné Brazzaville vendredi

Le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso a regagné Brazzaville, vendredi 18 octobre 2024 en soirée, après avoir pris part au 25e sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), couplé au 41e anniversaire de cette institution régionale.

Lors de cet événement, qui coïncidait avec le 41e anniversaire de cette institution, il a été évoqué les grands enjeux socio-politiques, économiques et environnementaux du moment ainsi que les succès et les défis de la CEEAC.

Pour le reste, le renforcement de l’intégration régionale et l’amélioration des infrastructures de transport et de communication entre les pays membres ont également dominé les discussions.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-19 19:14:24

Congo - Côte d’Ivoire : La deuxième édition du Forum économique prévue en novembre

La deuxième édition du Forum économique, culturel et touristique entre le Congo et la Côte d’Ivoire se tiendra, le 4 novembre prochain à Brazzaville. L’annonce en a été faite par l’ambassadrice de Côte d’Ivoire au Congo, Touré Maman Kone, le 18 octobre à Brazzaville, au cours de l’audience que lui a accordée le ministre de la Coopération internationale et du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso.

Cette rencontre fait suite à la signature récente d’une convention visant à renforcer la protection des populations. Il est désormais acté et finalisé, la deuxième édition du Forum économique, culturel et touristique entre le Congo et la Côte d’Ivoire se tiendra bien le 4 novembre prochain à Brazzaville.

Lors de cette journée institutionnelle, il sera présenté six panels axés sur les ressources halieutiques, le commerce extérieur, l’agriculture et le tourisme.

Ce rendez-vous économique, a indiqué la diplomate ivoirienne, devrait consolider davantage les relations entre les deux pays, unis par des liens historiques et culturels profonds.

Aussi, Touré Maman Kone a-t-elle remercié le ministre congolais Denis Christel Sassou Nguesso, pour son soutien continu et son implication dans le succès de la première édition du forum ayant permis d’intensifier les échanges commerciaux entre les deux pays.

N’en déplaise à ceux qui mettent des œillères pour s’affranchir des réalités pourtant palpables à travers lesquelles le département de la Coopération internationale et du partenariat public-privé pose les pierres les unes après les autres, pour bâtir un édifice de première expérience, l’ambassadrice Touré Maman Kone a dressé un tableau qui augure de bons auspices.

« Les échanges sont passés de 15 milliards de Fcfa en 2022 à 42 milliards de Fcfa en début de 2024 », a-t-elle indiqué, soulignant les avancées majeures dans la coopération bilatérale entre la République du Congo et la Côte d’Ivoire. Touré Maman Kone a révélé qu’à ce jour, 46 accords ont été signés, incluant celui conclu récemment en Côte d’ivoire.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-19 18:06:31

Kellé : Imbroglio autour du terrain où sera construit le futur lycée général, le « Ndjobi » risque de freiner le projet

Le gouvernement congolais projette la construction d’un nouveau lycée d’enseignement général dans la ville de Kéllé, qui sera le troisième du département de la Cuvette-Ouest, après ceux d’Ewo et d’Itoumbi. Une modification du plan local d’urbanisme étant nécessaire, une concertation publique vient d’être menée. Elle permet d’en savoir plus sur le futur établissement et son lieu d’implantation. Mais l’endroit retenu qui aurait été imposé par l’autorité municipale, serait une forêt sacrée qui abrite le « Ndjobi », une secte initiatique dont la dangerosité est bien connue dans le terroir, a souligné le conseiller départemental, Richard Ossa, le 17 octobre à Brazzaville, lors d’un point de presse.

Le projet est pourtant bien accueilli par la population de Kellé, mais le choix du site ravive actuellement une vive tension dans la ville.

En effet, d’après le conseiller Richard Ossa, le terrain qui avait été choisi par tous et dûment concédé par les propriétaires terriens est situé sur une savane à l’entrée de la ville.

Mais, à l’insu de tout le monde, a précisé le conseiller Richard Ossa, le sous-préfet de la localité a usé de son statut pour imposer la construction de l’édifice sur un autre site situé un peu plus loin de la ville, en pleine forêt. Cette forêt que la majorité estime inappropriée, est en plus la secte traditionnelle « Ndjobi ».

Et d’après les rites liés à ce puissant fétiche, lorsqu’il est implanté dans une forêt ou un endroit quelconque, toute cette zone est strictement interdite à quiconque qui n’est pas un « initié ». Tout récidiviste risque sa vie.

L'originalité du « Ndjobi » réside dans son ambivalence : il est à la fois dangereux et salutaire, et ésotérique. Malgré sa multifonctionnalité et son efficacité affirmée, sa perception est très contrastée dans l'opinion publique. Il est, pour certains, une association de sorciers, et une société initiatique pour d'autres.

La création et l'essor du « Ndjobi » au Congo mettent en évidence la dynamique de l'inventivité sociale dans le domaine magico-religieux observée depuis des décennies.

Pour une très bonne sérénité dans la réalisation du projet sur ce site, les autorités départementales doivent discuter avec les sages et notables de la ville de Kellé et payer également pour le cérémonial de retrait du « Ndjobi » à cet endroit, un « désenvoutement » en somme, pour « décolérer » les « puissants » esprits du fétiche.

Il y a de quoi dire que l’entreprise adjudicataire sera sous les tirs croisés du fétiche dont les esprits en colère vont libérer les génies, ce qui n’est pas pour faire avancer les travaux de construction de ce futur temple du savoir.

C’est aussi cela, l’Afrique mystique, qui contraste d’avec le rationnel.

« Alors que le site a été retenu par tous, le maire de Kéllé en complicité avec son parrain a usé de son autorité pour manipuler une frange d’illégaux pour les présenter comme propriétaires terriens après les avoir délivré illégalement des actes fonciers pour délocaliser le projet dans cette forêt sacrée. Nous savons pourtant que seul le ministère des Affaires foncières est habilité à reconnaitre les propriétaires fonciers et a le pouvoir de leur délivrer les actes subséquents. Tous les propriétaires fonciers à qui le maire a délivré des attestations et permis d’occupé sont des faussaires. En tant qu’élu local, j’appelle l’administration à trancher sur le désordre qui se fait à Kéllé pour prévenir le pire », a précisé Richard Ossa.

Pour mettre un terme au climat délétère qui prévaut actuellement à Kéllé autour de cette affaire, le préfet de la Cuvette-Ouest, Baron Frédéric Bouzock, a convoqué en urgence les protagonistes à Ewo.

La rencontre se tiendra très prochainement.

Germaine MAPANGA / Source Adiac

Créé le 2024-10-18 21:21:17

Le Congo et la Hongrie s’engagent à relancer leur coopération bilatérale

Le ministre congolais de la Coopération internationale et du partenariat public privé, Denis Christel Sassou Nguesso et le consul honoraire de la Hongrie au Congo, Michel Ferdinand Gollo, ont convenu ce vendredi 18 octobre à Brazzaville, de relancer et d'approfondir la coopération Congo-Hongrie.

« Lors de notre échange, nous avons principalement discuté de la relance de la coopération bilatérale. Nous avons rappelé l'existence d'un accord de coopération historique, signé en 1973 et ratifié en 1975, qui constitue une base solide pour le renforcement des liens entre le Congo et la Hongrie », a écrit Denis Christel Sassou Nguesso », sur son compte X.

« Cet accord, qui témoigne de la longévité de nos relations diplomatiques, nécessite une actualisation pour répondre aux défis et opportunités actuels », -a-t-il ajouté.

Parmi les secteurs d’intérêt, la protection de l’environnement occupe une place prépondérante, notamment avec le rôle clé que joue le Congo dans la protection du bassin du Congo et de ses forêts.

A cet effet, la Hongrie s’est engagé à développer des initiatives conjointes pour promouvoir la durabilité environnementale et protéger les peuples autochtones.

Les deux parties ont convenu aussi de l'importance de maintenir un contact régulier pour explorer les voies et moyens de relancer et d'optimiser cette coopération bilatérale.

Cette volonté partagée ouvre la voie à de nouvelles opportunités dans plusieurs domaines d'intérêt commun.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-18 20:11:08

Après la greffe du rein, la médecine sénégalaise vient de réussir une nouvelle prouesse : sa première greffe de cornée

Ça y est, le Sénégal a procédé jeudi à sa première transplantation oculaire. Cheikh Khadim Ndoyem, ophtalmologiste, et le Dr Awa Diama Thiam ont réalisé la greffe de cornée. Une prouesse réalisée à la clinique Swiss Visio de Mbour, une ville animée et un important port de pêche, à 80 km au sud de Dakar, sur la Petite-Côte du Sénégal.

Cette prouesse a été saluée par le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.

« Félicitations aux Docteurs Cheikh Khadim Ndoye et Awa Diama Thiam pour la première greffe de cornée réalisée au Sénégal, sous l'encadrement et la supervision des Professeurs André Mermoud et Dr Hammer. Cette avancée, réalisée au sein de la clinique Swiss Visio de Saly Portudal et alliant expertise locale et formation internationale, est un grand pas pour la santé oculaire dans notre pays », a écrit Bassirou Diomaye Faye sur son compte X.

La clinique Swiss Visio de Mbour, érigée sur une superficie impressionnante de 3 000 mètres carrés, représente un investissement substantiel de 3,5 milliards de F CFA. Cette infrastructure de pointe est dédiée à l’amélioration de la santé oculaire des populations et à la réduction de la prévalence de la cécité dans la région.

Le Centre International d’Ophtalmologie Swiss Visio Sénégal vise à traiter près de 50 000 patients par an, avec des interventions de chirurgie oculaire pour environ 6 000 patients. Ces interventions, qui incluent le traitement du glaucome, de la cataracte pédiatrique, ainsi que des greffes de cornée et de rétine, représentent un espoir pour de nombreux patients souffrant de problèmes oculaires graves.

En offrant des soins spécialisés de haute qualité, le Centre International d’Ophtalmologie Swiss Visio Sénégal ouvre la voie, et depuis mars dernier, à un avenir plus lumineux pour la santé oculaire au Sénégal et dans toute la sous-région.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la région africaine enregistre une diminution des pertes de vision dues à la carence en vitamine A, à l'onchocercose et au trachome, mais les nouveaux défis en matière de santé oculaire sont de plus en plus nombreux.

Un aveugle sur six dans le monde vit en Afrique, ainsi que 26 millions d'autres personnes aux prises avec un certain degré de déficience visuelle, a indiqué l'OMS dans un rapport publié la semaine dernière.

Les statistiques montrent que seulement 14 % des personnes qui ont besoin d'une opération de la cataracte la subissent, tandis que plus de 80 % des personnes atteintes de myopie ne reçoivent aucun traitement.

En outre, seuls 12 % des Africains qui ont besoin de lunettes ou d'une intervention chirurgicale pour remédier à une vision floue reçoivent les soins nécessaires, ce qui représente un coût économique considérable pour les pays.

«Le coût global des erreurs de réfraction non corrigées et de la cataracte est estimé à 14,3 milliards de dollars par an », a déclaré l'OMS.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-18 15:07:43

Faux ! Clotaire Kimbolo, alias Kim Douley n’est pas mort

La rumeur largement diffusée sur les réseaux sociaux affirmant la mort de ce grand chanteur, ancien leader du groupe de Moungali "Les Anges" ayant fait prévaloir ses droits à la retraite en tant que cheminot, est fausse. Il s’agit d’une fake news.

Après vérification, il s’avère que Clotaire Kimbolo est en pleine forme et séjourne actuellement en Côte d'Ivoire. Il est donc bien en vie.

Auteur compositeur, interprète, Kim Clotaire douley, de son vrai nom Kimbolo Nganaouandi Clotaire est un artiste de référence de la musique congolaise.

L’artiste congolais de renom commence à chanter dès l’âge de 13 ans. Sa conquête du public débute en 1963 avec un groupe religieux dénommé " les pattes tendres " qui deviendront en 1965 les Anges qu'il crée avec son aîné Gérard Kimbolo.

A l’âge de 14 ans, Kim commence à suivre Franklin Boukaka, Gérard Madiata, Georges Brassens, Moustaki, Tino Rossi, Duke Ellington etc. Conducteur de train depuis 1970, il a retrouvé la musique en conduisant le train. Le rythme des roues des trains qu’il confondait à la batterie, au son du moteur, pour lui, la guitare, le klaxon, c’est le saxophone.

Clotaire Kimbolo a participé à l'apogée des Anges et de l'orchestre le Peuple du trio (Cepakos) composé de Célestin Nkouka, Pamelo Mounk'a, Kosmos Mountouari.

Kim Clotaire Douley interprète en plusieurs langues : Français, Anglais, Portugais, Chinois, Allemand, Espagnol, Russe, Coréen, Japonais, Arabe, et plusieurs langues Africaines.

Il compte plus d’une centaine de spectacles en « one man show » avec plusieurs orchestres, dont le ballet national, ballet théâtre Lemba de Michel Rafa, en France mais aussi au niveau national.

Kim Clotaire Douley a un répertoire riche avec des chansons qui éduquent comme : vie alambiquée ; vive l’école ; vouloir égale pouvoir ; Ntokama ; Nbe Ndemé Fanta ; Lubewa ; Tokobé ; Congo océan ; l’union ; Nga wala possa ; etc.

L’artiste est marié à Kassy Perpetue « la vieille des vieilles », une chanteuse ivoirienne qui est la première artiste à avoir sorti un disque vinyle en 1975 en côte d’ivoire.

Que retenir ?

Clotaire Kimbolo est bien vivant, et la publication évoquant sa mort par les « snipers du net » est une fausse nouvelle.

Ce n'est pas la première fois qu'un artiste congolais est donné pour mort à travers les réseaux sociaux.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-18 13:37:12

Denis Christel Sassou Nguesso, le chemin de Rome

Le ministre congolais de la Coopération internationale et du partenariat public privé, Denis Christel Sassou Nguesso, a reçu à son cabinet de travail, ce vendredi 18 octobre 2024 à Brazzaville, une délégation du Réseau des experts européens pour le développement économique et social (REEDES), conduite par son président, Alessio Sanguinet. Une rencontre qui s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Congo et les partenaires européens pour le développement.

Au cours de cet entretien, le Président du REEDES a présenté au ministre congolais de la Coopération internationale et du partenariat public privé, les perspectives de développement de projets au Congo-Brazzaville.

La délégation reçue comprenait également l'ambassadeur du Congo en Côte d'Ivoire, ce qui a permis de mettre en lumière les succès du REEDES dans ce pays frère, notamment dans les secteurs de la santé et de l'éducation.

Notons que ce réseau a reçu la permission d'installer son bureau à Brazzaville, grâce à un arrêté de siège.

Le Président du REEDES a par ailleurs saisi l’occasion de cette rencontre pour inviter le ministre Denis Christel Sassou Nguesso, à participer au forum que son organisation a prévu tenir en fin janvier 2025 à Rome en Italie.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-18 12:35:49

Denis Sassou-N’Guesso est arrivé en Guinée équatoriale pour prendre part au 25e Sommet de la CEEAC

Arrivé, jeudi 17 octobre 2024, en Guinée Équatoriale, le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, prend part au 25e sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), couplé au 41e anniversaire de cette institution régionale, qui s’ouvre ce vendredi 18 octobre 2024 à Malabo.

Ce rendez-vous fait suite à plusieurs semaines de réunions préparatoires et vise à renforcer la coopération régionale dans divers domaines.

Les travaux du sommet annoncent des discussions sur des questions pour l'avenir économique et politique de la région.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-18 11:46:46

La deuxième session ordinaire du Comité national de Coordination de la Coopération Internationale s'achève sur une note positive

Raviver l’espoir et l’optimisme. C’est la mission que s’était fixée la deuxième session ordinaire du Comité national de Coordination de la Coopération Internationale. Et c’était, pour le ministre congolais de la Coopération internationale et du partenariat public privé, Denis Christel Sassou Nguesso, qui a clôturé ses assises, l’occasion de féliciter les membres du comité pour leur travail acharné avant de souligner l'importance de maintenir ces efforts au-delà de la session et de tirer parti de la dynamique lancée lors de cette session, qui s'est déroulée sur plusieurs jours, pour stimuler les progrès dans les mois à venir.

Le but de cette session était de permettre au comité d’examiner en profondeur la teneur des accords de coopération en préparation pour les prochaines grandes sessions de la commission mixte.

Faisant le diagnostic maux qui entravent le fonctionnement efficient de cette coopération, les experts  à la 2e  session  du comité  de coopération internationale, ont proposé au terme des travaux les actions à mener pour la dynamiser davantage, afin de la rendre plus rentable  au processus du développement du pays, a indiqué le rapporteur Aimé Christian Kayath.

Il  a fait savoir que toutes actions ont été consignées dans une feuille de route, dans la mise en œuvre  pourra faire l’objet de la prochaine session du comité prévue au cours de la première quinzaine du mois de décembre. Cette session sera consacrée à l’évaluation annuelle de l’œuvre de la coopération accomplie durant l’année 2024 et à la formulation des perspectives de 2025, a ajouté Aimé Christian Kayath.

Denis Christel Sassou Nguesso a insisté sur la nécessité d'être pleinement préparés pour les prochaines échéances diplomatiques, en particulier les commissions mixtes, avec des réponses précises et crédibles.

Autre appel urgent de Denis Christel Sassou Nguesso lors de cette session qui a permis de traiter des sujets essentiels pour la coopération internationale du Congo : l'importance cruciale du suivi et de l'évaluation des engagements pris, afin d'assurer le succès de toutes les actions en matière de coopération internationale.

Pour mémoire, les participants à cette session ont travaillé sur plusieurs dossiers prioritaires, notamment la préparation des commissions mixtes avec la Turquie, la Namibie, l'Algérie et l'Afrique du Sud.

La tenue de la session des experts pour la commission mixte avec le Maroc, ainsi que des projets d'accords avec la Russie, figuraient également à l'ordre du jour des travaux.

Le ministre congolais de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso a insisté, le 15 octobre dernier à Brazzaville, sur l’importance de faire évoluer les accords signés entre les États en projets concrets pour le bien-être des concitoyens.

« A l’issue de la présente session, il nous faut définir un mécanisme nouveau pour que les accords de coopération signés lors de nos commissions mixtes ne restent pas de simples engagements entre les États, comme c’est le cas actuellement, mais que le gouvernement désormais puisse les transformer afin qu’ils deviennent des projets concrets pour le bien-être de nos concitoyens », a-t- il insisté à l’ouverture des travaux de la 2e session ordinaire du comité de coordination de la coopération internationale.

Il a souligné  également que les engagements actuels restent souvent théoriques.

Denis Christel Sassou Nguesso, a invité les participants à trouver des solutions afin que ces accords ne soient plus dormants. Il les a exhortés aussi à accompagner de façon efficiente les départements ministériels pour que les accords signés puissent être transformés en projet.

« Les accords sont reconduits chaque deux ans mais malheureusement, il n’y a jamais de projet, que ce soit de la part du pays hôte ou de la partie congolaise. Certains ministres se posent même la question de savoir, pourquoi nos différents secteurs ne développent pas des projets. Il faudrait aussi accompagner le ministère en charge de la Coopération internationale en cela et que le ministre sente une vraie impulsion », a-t-il précisé.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-18 10:36:33

Impôt : ce qui va changer pour votre budget au 1er janvier 2025 pour les particuliers au Congo-Brazzaville

Comme de coutume, une farandole de nouveautés s’invite le Jour de l’an. Pour 2025, et à partir du 1er janvier, chaque congolais devra à l’Etat 100 FCFA par mois directement collectés sur son crédit de téléphone portable. 1200 FCFA par an et par citoyen, soit environ 6 milliards de FCFA par an. C’est la taxe de solidarité nationale (TSN). Elle fait partie des mesures annoncées dans le budget prévisionnel 2025 de l’Etat. Un projet de loi de finances (PLF) qui doit encore être adopté par le Parlement.

On rappelle qu’au Congo-Brazzaville, tous les ministres sont privés de voyages à l’étranger, jusqu’à fin 2024, par souci d’économie, selon une circulaire signée le 14 octobre dernier par le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso.

La circulaire du chef du gouvernement fait suite aux instructions données par le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso.

Outre les ministres, les hauts fonctionnaires et les autres agents de l’État sont concernés par la mesure.

Une exception cependant, la circulaire ne concerne pas les « missions impliquant le Président de la République. »

La mesure vise à réduire le train de vie de l'État qui connaît de grandes tensions de trésorerie, se caractérisant par une gestion complexe des arriérés intérieurs et extérieurs avec une accumulation d’arriérés intérieurs et extérieurs, notamment ceux liés à la dette de marché des titres de la CEMAC.

La suspension des missions à l’étranger pour les ministres, hauts fonctionnaires et agents de l’État s’inscrit bien en droite ligne de ces efforts qui doivent être consentis à tous les niveaux.

Même si cela pourrait ne représenter pour certains que des économies de bouts de chandelle, il est à noter que les missions à l’étranger représentent un crédit significatif que le trésor public met à disposition de l’exécutif. Entendu qu’outre les frais de voyage, les frais de mission à l‘étranger répondent à un barème. Pour certains pays, ces frais sont indexés en devises.

Sans doute cette mesure en appellera-t-elle d’autres au plan national, car la réduction du train de vie de l’État implique aussi un réel toilettage pour certaines niches fiscales qui apparaissent superflues et ne contribuent pas véritablement à l’amélioration des services publics et à relancer l’économie de certains secteurs, tout en améliorant la qualité de vie des citoyens.

De nombreuses sociétés minières ou forestières ayant bénéficié de ces dispositions, en échange de l’entretien des routes secondaires ou de la construction des écoles ou centres de santé, n’ont jamais honoré des engagements dument spécifiés et contenus dans un cahier de charges. Ces sociétés de gavent du beurre et de l’argent du beurre en toute impunité, alors que dans le même temps, l’État est obligé de réaliser ce pourquoi ces sociétés bénéficient de certaines dispositions particulières.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-18 09:17:35

Denis Sassou-N’Guesso s’est entretenu avec Umaru Sissoco Embalo avant de se rendre à Malabo

Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso s’est entretenu, ce jeudi 17 octobre 2024 à Brazzaville, avec son homologue bissau guinéen, Umaru Sissoco Embalo, avant de se rendre à Malabo, en Guinée équatoriale, où il prendra part au sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC.

Les deux dirigeants ont toujours manifesté leur volonté de dynamiser, de diversifier et de renforcer davantage les relations entre les deux pays.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-17 20:38:37

Congo : « Tu n’as pas intérêt à tomber en panne d’essence à Mossendjo », aucune station-service n’existe dans la ville !

Remplir son réservoir d’essence à Mossendjo, la deuxième ville du département du Niari (sud)? Une mission de plus en plus difficile. Mieux vaut ne pas se retrouver sur la réserve à Mossendjo sans une adresse de pompe à essence en tête et pour cause, la commune qui connaît une croissance démographique remarquable (13.005 habitants), n’en compte plus depuis plusieurs décennies.

Si la tendance est globale dans la région (Makabana, Mossendjo, Mayoko, Mbinda), Dolisie, est la seule ville dans le département du Niari,  à avoir gagné quelques adresses.

Mais dans certaines zones rurales, trouver une pompe devient de plus en plus difficile.

Dans les années 80- 90, Mossendjo comptait deux stations-services de la société Hydro Congo.

En août 2002, les autorités congolaises ont décidé de dissoudre la société d’Etat chargée de la distribution des hydrocarbures, Hydro Congo, franchissant ainsi un pas important dans le processus de privatisation du secteur pétrolier. Elle comptait 720 employés et commercialisait chaque année 300.000 tonnes d’hydrocarbures pour un chiffre d’affaires de 10 milliards de Fcfa.

Plusieurs stations-services traditionnelles, celles que l’on trouvait en  campagne, ont baissé le rideau. A Mossendjo aussi.

Pour l’instant, personne ne peut prédire l’issue de cette situation. Les automobilistes de la ville de Mossendjo vont se ravitailler à Dolisie (186,78 km).

A noter qu’à Mossendjo, plusieurs jeunes étranglés par le chômage, se sont engagés dans la débrouillardise, notamment les « khadafi ». Leur raison sociale ? Vendre dans les rues les carburants et autres produits sur les étagères en bois ou à même le sol : essence, mazout ou gazole, la graisse, du pétrole et l’huile pour moteurs dans des bidons en plastiques de 25L, 10L, 5L, 1L.

Pas un coin de Mossendjo sans Kadhafi (carrefour Chamoukoualé, marché Makoulou-Ngoulou...). Un métier à haut risque parce que ces compatriotes ne disposent ni d’équipements de protection individuelle (EPI), ni d’autorisation pour exercer ce métier en plein air.

Pour la petite histoire, ce nom tire son origine du feu président de la Lybie, Mohamed Kadhafi, parce qu’à une certaine époque la Lybie fut le premier pays africain producteur du pétrole.

Malgré qu’ils soient souvent accusés de vendre des produits de mauvaise qualité, mélangée avec de l’eau, les Kadhafi rendent des bons et loyaux services à la population.

Les statistiques sur le nombre des « kadhafi » au Congo-Brazzaville ne sont pas disponibles.

Mais où est-ce qu’ils s’approvisionnent en carburants ?

Selon notre source, avec l'actuelle pénurie de carburant, des pompistes véreux, en complicité avec certains conducteurs de camion-citerne détournent les produits pour les faire revendre par les « Kadhafi », avec une plus-value qui procure à toute la bande des dividendes confortables.

Ainsi, frères, sœurs ou femmes de pompistes se sont transformés en « Kadhafi » jamais à sec, alors que le produit manque dans les stations-services où les personnes en quête de carburant blanchissent des nuits ou attendent de nombreuses heures, dans des files interminables avant d'être servis.

Parfois, après la rupture du stock, c'est le pompiste qui renseigne les automobilistes sur l'endroit où ils peuvent trouver un « Kadhafi » proposant un bon produit, celui sans additifs quelconques.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-17 18:34:04

Congo : Ça tangue à l’UPADS !

Pascal Tsaty-Mabiala fut élu premier secrétaire de l’UPADS, lors du congrès unitaire extraordinaire tenu du 7 au 9 juin 2013, au Palais des congrès de Brazzaville, pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois, suivant les textes fondamentaux. Depuis là, sa durée à la tête du premier parti de l’opposition congolaise, cristallise les tensions au sein du parti fondé par le prof Pascal Lissouba entre frondeurs et réformateurs. Les menaces de défection et les courants se multiplient pour secouer le cocotier. À peine le congrès de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale a été fixé au deuxième semestre 2025, par le Conseil national du parti à l’issue de sa quatrième session ordinaire qui s'est clôturée dimanche 7 avril 2024, à Brazzaville, le courant dénommé « La renaissance panafricaine » a appelé, au cours d’une conférence de presse animée le 15 octobre à Brazzaville, à l'organisation coûte que coûte de ces assises avant la fin de l’année en cours. L’UPADS serait-il arrivé au bout du chemin ?

Pour le courant dénommé « La renaissance panafricaine », il est imprudent de tenir le congrès extraordinaire à quelques mois de l’élection présidentielle de 2026.

« Si le parti adhère à cette démarche, nous allons retomber dans les erreurs de 2021 où notre parti n’avait pas de candidat à cette échéance politique capitale. Notre formation politique n’aura pas de temps suffisant pour se préparer à affronter cette consultation électorale. Nous devons éviter de décevoir encore une fois de plus notre base déjà fragilisée par plusieurs déchirements internes », a déclaré le membre du bureau exécutif national des femmes de l’UPADS et coordonnatrice dudit courant, Rosine Pulchérie Andrée Gouama.

Selon Rosine Pulchérie Andrée Gouama, le premier secrétaire actuel, Pascal Tsaty Mabiala, ayant totalisé onze ans à la tête du parti, est en flagrante violation de l’article 40 des statuts qui dispose que le premier secrétaire est élu pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois.

« Il est en train de faire traîner les choses pour s’éterniser au pouvoir. Le conseil national du parti n’a pu organiser les congrès ordinaires en 2017 et 2021 pour des raisons inavouées laissant ainsi le mandat du premier secrétaire courir dans l’illégalité totale. Il est temps d’arrêter cette course pour sauver le parti. C’est la mission de notre courant », a martelé Rosine Pulchérie Andrée Gouama.

Pour la coordinatrice de « La renaissance panafricaine », l’UPADS dispose actuellement de deux statuts et de trois listes des membres du conseil national.

« Il y a des statuts issus du congrès de 2013 et ceux falsifiés par une frange des membres du conseil national sous la direction du premier secrétaire. Il en est de même des listes des membres du conseil national », a précisé Mme Rosine Pulchérie Andrée Gouama.

Selon elle, il est temps que les membres de l’Upads se réveillent de leur torpeur pour « ramener à la vie » leur formation politique dont les organes intermédiaires et de base ne fonctionnent plus correctement depuis que le premier secrétaire n’avait pas expliqué clairement aux militants les raisons de son retrait à l’élection présidentielle de 2021.

En avril dernier, pourtant, l’UPADS avait tenté de faire bonne figure.

Après sa quatrième session ordinaire à Brazzaville, la direction du parti avait adopté un "appel à l'unité et au combat" avant d’annoncer la tenue du congrès pour le deuxième semestre 2025. Le Parti du Professeur Pascal Lissouba essayait donc d'apparaître en rang serré derrière son premier secrétaire, loin des passions tristes et des surenchères inutiles.

De bonnes résolutions qui n'ont pas fait long feu. En réalité, le parti est loin d'être en ordre de marche.

La preuve, Rosine Pulchérie Andrée Gouama, a souligné qu’il est temps que les membres de l’UPADS se réveillent de leur torpeur pour « ramener à la vie » leur formation politique dont les organes intermédiaires et de base ne fonctionnent plus correctement depuis que le premier secrétaire n’avait pas expliqué clairement aux militants les raisons de son retrait à l’élection présidentielle de 2021.

Depuis quelques années déjà, des sons discordants sont notés au sein de l’UPADS, où certains militants réclament une clarification de la ligne politique du Parti.

Si ces humeurs ont toujours été gérées en interne, la dernière sortie de la fédération UPADS de Pointe-Noire est apparue comme une véritable fronde, vis-à-vis des instances dirigeantes du parti.

En septembre dernier, des membres influents de l’UPADS, menés par Martin Koumba, membre du Conseil National de l’UPADS, ont décidé de porter plainte contre leur leader Pascal Tsaty Mabiala. Cette plainte, déposée devant les instances judiciaires, accuse le député de Loudima de plusieurs délits, graves menaces, usurpation de titre, faux et usage de faux, refus de reconnaître les différents courants qui s'expriment au sein du parti...

Plusieurs fois reporté depuis 2017, le congrès de l’UPADS aura lieu au deuxième semestre 2025.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-16 16:27:54

Les USA rassurent de la disponibilité des efforts pour appuyer le Congo dans la lutte contre les érosions et les inondations

Le ministre d'Etat, ministre de l'Aménagement du territoire, des infrastructures et de l'entretien routier, Jean-Jacques Bouya, s'est entretenu mardi 15 octobre 2024, à Brazzaville, avec l’ambassadeur des USA au Congo, Son Excellence Eugene Young.

« A travers nos échanges, j'ai noté la disponibilité des USA à accompagner le Congo dans la lutte contre les érosions et les inondations, en ce début de la saison des pluies », a écrit Jean-Jacques Bouya sur sa page Facebook.

« Le diplomate américain n’a pas aussi manqué de manifester l’intérêt des multinationales américaines dans le cadre des projets structurants au Congo », a-t-il précisé.

On rappelle que l’expansion urbanistique non concertée de nos villes entraîne des problèmes d’érosion, dus pour leur plus grande part à l’élimination du couvert végétal qui fixe les sols.

La loi de finance 2023 avait prévu 1,800 milliards de francs CFA pour les traitements des érosions.

Pour l’année 2024, le budget de l’Etat a prévu 2,500 milliards de francs CFA pour venir à bout des érosions qui menacent la population.

Malgré les travaux pharaoniques entrepris par le gouvernement congolais pour lutter contre ce phénomène, il ne cesse de prendre de l’ampleur.

Traversé par l'Equateur et situé en Afrique centrale, le Congo connaît une des pluviométries les plus importantes du monde.

A Brazzaville tout comme à Pointe-Noire, il pleut comme si le ciel se vidait de toute son eau. Ces pluies intempestives accroissent le phénomène de l'érosion des sols menaçant des habitations, des quartiers, des canalisations, etc.

En dépit de l'urbanisation sauvage qui a conduit à l’installation des populations sur des zones inconstructibles, le manque de canalisations conséquentes et le mauvais drainage des eaux de pluie restent les principales causes des érosions.

En cela, certaines sociétés de travaux publics ne sont pas exemptes de tout reproche. Des morts et plusieurs sinistrés sont souvent enregistrés dans les deux plus grandes villes du pays.

L'Etat semble renvoyer la recherche de la solution aux seuls maires de Brazzaville et Pointe-Noire qui n'ont pas les finances qu'il faut afin d'arrêter le phénomène.

A chaque fois que la pluie tombe, on se reprend tout de même à espérer, tout en regardant le ciel, car c'est de là que vient toujours la menace de la « Bombe N », pour emprunter le titre de l’un des ouvrages de l’écrivain et chercheur congolais, le Docteur Michel Innocent Peya.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-16 11:22:51

Congo : Denis Christel Sassou Nguesso veut aller plus vite sur la concrétisation des accords signés

C’est dans ce contexte où le Congo-Brazzaville est résolument engagé pour la diversification de son économie afin de la rendre plus robuste aux chocs exogènes et moins sujette aux intempéries des ressources primaires et pétrolières, que le ministre congolais de la Coopération internationale et du partenariat public privé, Denis Christel Sassou Nguesso, a encouragé ses collaborateurs à veiller à ce que les accords signés se traduisent par des projets concrets, pour permettre à ce pays dépendant à plus de 80 % de ses recettes issues de l'or noir de connaître son essor.

« J’ai encouragé mes collaborateurs à veiller à ce que les accords signés se traduisent par des projets concrets », a déclaré Denis Christel Sassou Nguesso, lors de deuxième session ordinaire du Comité de Coordination de la Coopération Internationale à Brazzaville.

« A l’issu de la présente session, il nous faut définir un mécanisme nouveau pour que les accords de coopération signés lors de nos commissions mixtes ne restent pas de simples engagements entre les États, comme c’est le cas actuellement, mais que le gouvernement désormais puisse les transformer afin qu’ils deviennent des projets concrets pour le bien-être de nos concitoyens », a-t-il ajouté.

« Les accords sont reconduits chaque deux ans mais malheureusement, il n’y a jamais de projet, que ce soit de la part du pays hôte ou de la partie congolaise. Certains ministres se posent même la question de savoir, pourquoi nos différents secteurs ne développent pas des projets. Il faudrait aussi accompagner le ministère en charge de la Coopération internationale en cela et que le ministre sente une vraie impulsion », a précisé Denis Christel Sassou Nguesso.

Lors de cette réunion qui a réuni l'ensemble des directeurs de la Coopération de différents Ministères ainsi que les membres de son cabinet au Ministère de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso a mis en avant plusieurs dossiers prioritaires de coopération bilatérale notamment, les préparatifs de la quatrième session de la commission mixte Congo-Turquie, prévue pour les 13 et 14 novembre 2024 à Ankara.

Il a également souligné l'importance de finaliser rapidement les accords sur la non double imposition ainsi que sur la promotion et la protection réciproque des investissements avec la Turquie.

Denis Christel Sassou Nguesso a abordé aussi la coopération avec la Russie, le Maroc et l’Algérie, en appelant à des actions concrètes pour faire avancer ces partenariats, avant d’insisté sur la nécessité de conclure l'accord sur la non double imposition avec la Russie et de relancer la session ministérielle de la commission mixte avec le Maroc.

Enfin, il a donné des instructions à ses collaborateurs pour accélérer les préparatifs de la commission mixte avec la Namibie, après plusieurs reports.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-16 10:02:00

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