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Le district de Mossaka, situé dans le département de la Cuvette (au Nord du Congo-Brazzaville), a été victime des grandes inondations qu’a connu le pays dans un passé récent. La localité a souffert de plusieurs maux, notamment, les maladies hydriques ou diarrhéiques, la pollution des eaux, le manque d’infrastructures scolaires et sanitaires, qui ont causé une véritable catastrophe humanitaire. L’UNICEF, organisme onusien, qui est dévolu à la cause et à la protection de l’enfant n’a ménagé aucun effort pour subvenir à la rescousse des populations sinistrées dans la communauté urbaine puis dans le district de Mossaka, à travers les villages, Bonga, Likenzé et Konda. Cette deuxième étape du périple s’est déroulée du 3 au 7 février 2025.
Dans la poursuite de la réponse aux résultats et du constat des projets réalisés par l’UNICEF après le sinistre causé par les inondations, afin d’apporter quelques solutions idoines aux populations sinistrées, l’UNICEF a mené des actions ou des opérations d’assistance et de soutien à la population désemparée et démunie.

Lors de cette deuxième étape après Makotimpoko, la mission conjointe entre l’UNICEF et les médias est arrivée à Mossaka, le 3 février et a fait la ronde des 8 quartier de la Communauté urbaine de Mossaka.
Dans cette Commune, l’UNICEF a réhabilité un puits amélioré avec système mécanique manuel, dans l’enceinte de l’hôpital de base de Mossaka. Il a aussi installé une unité de chlore pour le traitement de l’eau, une fabrique des produits appelés Aquatabs, des comprimés qui traitent l’eau : 1 comprimé dans 10 litres d’eau, qu’on boit, 30 minutes après.

M. Eric Théogène Mbouloukoué, assistant sanitaire et Surveillant général dudit hôpital, très satisfait de cet apport de l’UNICEF, en ce qui concerne l’eau potable exprime sa grande satisfaction et remercie l’acte posé.
« En tout cas, grande est ma joie depuis que vous êtes venus nous doter de cet instrument d’adduction d’eau. Une eau très potable qui soulage les internes de l’hôpital, nous même, le personnel sanitaire, et même les habitants de cette localité. Ils viennent de partout, parfois de très loin, pour venir se servir de cette eau potable », a-t-il confié à la délégation onusienne.
En plus du puits amélioré, qu’on peut appeler forage, l’hôpital a été doté d’une unité de fabrique des Aquatabs, des comprimés pour traiter l’eau.

Comme partout ailleurs, la délégation de l’UNICEF a visité des écoles où ils ont partagé des kits scolaires (Sacs bleus, des cahiers et bics...).
Il faut signaler que Mossaka compte 13 écoles primaires publiques pour 79 enseignants communautaires.
Dans le village Bonga, situé à 15 kilomètres de Mossaka centre, sur la rive droite de la rivière Sangha, axe Likouala-Mossaka, a une école primaire, qui n’a que deux enseignants communautaires et 81 élèves. Outre les grandes inondations, ce village a connu une autre inondation en fin de l’année dernière.
« Lors de cette dernière inondation, les populations ont connu des épidémies et diverses maladies : palu ; diarrhée ; anémie, transfusion sanguine difficile ; tension artérielle ; gastrite ou estomac. Ayant engendré des besoins tels que, manque de médicaments et des soins appropriés. Pour une population d’environ 300 personnes, le village a besoin d’un hôpital », a révélé l’infirmier Mpaka Botsili.

Et puis, remontant la Sangha sur la rive gauche à 25 kilomètre de Mossaka-centre, le village Likenzé lui, est doté d’une école primaire et les élèves ont bénéficié d’un espace ami jeune, endroit approprié pour l’occupation des jeunes gens qui, après le traumatisme vécu pendant les inondations, ont plus que besoin de l’évasion, des moments ludiques pour leur épanouissement psychique et psychologique.

Konda fut le dernier village visité, le 6 février 2025 par la délégation onusienne. La localité a une école primaire avec 243 élèves pour 3 enseignants dont 2 communautaires. L’UNICEF avait offert 100 kits scolaires aux enfants du primaire. M. Bila Ngatsala Kevin est directeur depuis 3 ans. Il y a également un collège avec 220 élèves. On y trouve un centre de santé intégré. Un puits amélioré mécanique manuel fonctionne à merveille, pour le bonheur des populations villageoises et des pêcheurs, qui autrefois, ne s’abreuvaient qu’à l’eau de la rivière.

« Pendant cette période d’inondation, nous étions comme des prisonniers chez nous-même ! Manger, dormir, se soigner, aller à l’école pour nos enfants, était difficile. Des maisons se sont écroulées par le fait des montées des eaux. Il y a un bébé qui en est mort. Son papa, revenu de pêche toute la nuit se reposant, la maman, sortie, allant chercher à manger, l’enfant s’est réveillé et est tombé dans l’eau, pendant que le papa dormait profondément. Au retour de la maman, elle constata que l’enfant n’y était plus. Le papa se réveillant en sursaut, malheureusement, après un temps de recherche, on retrouva le bébé déjà mort. Trop tard », a relaté avec vive émotion, le chef du village Serge Ngambomi.
Le chef du village Konda réclame la sollicitude des autorités de la République afin que ceux-ci leur construisent une digue.
A l’UNICEF, Serge Ngambomi dit sa reconnaissance et ses remerciements pour leur assistance permanent. « Il est toujours venu à notre secours, toutefois, lorsque nous sommes en difficulté. C’est un vrai partenaire qui mérite notre bénédiction. Que les mânes des ancêtres puissent leur accorder plus de volonté et de moyens », a-t-il imploré.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-11 09:24:01
«La bière est la preuve indéniable que Dieu nous aime et veut nous voir heureux », disait De Benjamin Franklin. Au Congo-Brazzaville, la promotion des bières a vraiment gagné du terrain. Naguère proscrit, voire réprimé, l'alcoolisme juvénile a tendance à se vulgariser. Jeunes désœuvrés ou scolarisés se livrent désormais à la consommation d'alcool dans l'indifférence de tous. Et les dangers sont énormes. Face à cette situation très inquiétante, le Ministère congolais du Commerce s'en va en guerre contre ces promotions qu'il vient d'interdire dans une circulaire dont une copie est parvenue ce mardi 11 février 2025 à notre rédaction, afin de mettre un terme à la consommation immodérée d'alcool.

Au Congo-Brazzaville la prévalence de la consommation d'alcool est estimée à 61% chez les jeunes adultes et à un peu plus de 25% chez l'adolescent.
Cette initiation précoce à l'alcool prend des proportions inquiétantes. Les ivresses, conséquence la plus visible de l’alcoolisation, semblent en augmentation chez les jeunes adolescents.
Consommer l'alcool est même devenu un critère « d'affirmation » ou de « maturité ». Et on s'en vante. « Je suis well ». « Nous avons baillé sans blague, la bouteille s'est renversée » ...
La démission de la cellule familiale avec des parents qui eux-mêmes vont chercher régulièrement l'oubli au fond d'un verre ou reviennent si souvent saouls à la maison et se vantent auprès de leur progéniture d'avoir passé une bonne journée ou une bonne soirée, le rôle de la publicité de plus en plus agressive, vantant les effets « bienfaisants » de l'alcool et les « prouesses » qu'il génère dans les activités du quotidien, tout cela fini par pousser l'adolescent à sauter le pas.
Quand on ajoute aux raisons évoquées, le manque de réglementation drastique dans la vente, voire la consommation d'alcool, avec parfois des établissements scolaires qui jouxtent des débits de boisson où les élèves même en tenue peuvent s'attabler et consommer, l’adolescent est livré à une situation de véritable tourmente.
Où sont passés les textes tel « la loi Portelat » qui régissait le cadre comportemental des jeunes et adolescents.
Il est vrai, « autres temps, autres mœurs », mais telle que se délite la société juvénile congolaise aujourd’hui, on a l'impression que quelque chose nous échappe.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-11 07:32:49
Le meeting du « Patriarche » était initialement prévu pour le 5 février, date à laquelle le Président Denis Sassou-N’Guesso, pour qui le concept est dédié, accédait pour la première fois à la magistrature suprême. Le rassemblement a été renvoyé au 9 février à l’issue d’un accord avec le Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir) qui avait organisé à cette date, son meeting en salle au Palais des congrès. Au finish, le grand rassemblement a été interdit par une note du préfet de Brazzaville, Pierre Cébert Ibocko-Onanga, évoquant les questions de paix et de sécurité dans la capitale congolaise.
« Monsieur le coordonnateur général, j’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre datée du 29 janvier 2025, relative à la demande d’organiser une manifestation publique. Cependant, la concomitance de vos deux demandes pour votre manifestation du 9 février 2025, engageant une association et un cartel de partis politiques, m’amène à prendre des mesures conservatoires pour la préservation de la paix dans le département de Brazzaville. Pour ce faire, je suis au regret de ne pouvoir donner une suite favorable à ces deux demandes. Je vous prie, monsieur le coordonnateur, d'agréer l’expression de mes salutations distinguées », relève la note du préfet de Brazzaville, Pierre Cébert Ibocko-Onanga dont une copie est parvenue à notre rédaction.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-10 09:28:40
Un mois et demi après sa condamnation définitive dans l’affaire des écoutes, aussi appelée affaire «Bismuth», à trois ans de prison dont un ferme pour corruption et trafic d’influence, Nicolas Sarkozy s’est vu poser un bracelet électronique, vendredi 7 février, a-t-on appris auprès du parquet de Paris.
Peu après midi, un agent de surveillance électronique de l’administration pénitentiaire est arrivé au domicile de Nicolas Sarkozy, pour poser le bracelet à sa cheville, et paramétrer le dispositif.

La mesure est inédite pour un ancien chef de l’Etat. Nicolas Sarkozy a désormais l’autorisation de quitter son domicile uniquement entre 8 heures et 20 heures - jusqu’à 21h30 les lundis, mercredis, et jeudis, journées où il comparaît depuis le 6 janvier au procès des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
La procédure de pose du bracelet avait été lancée après le rejet le 18 décembre du pourvoi en cassation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire dite des écoutes, rendant effective sa condamnation à un an de prison ferme aménagé sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence.
Nicolas Sarkozy - définitivement coupable aux yeux de la justice dans cette affaire - « continue à contester le bien-fondé de la condamnation », a déclaré son avocate Me Jacqueline Laffont, précisant qu’il saisirait avant la fin du mois la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) - une saisine qui n’empêche néanmoins pas l’exécution des peines.
Nicolas Sarkozy, par ailleurs jugé en ce moment devant le même tribunal dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne 2007, avait été convoqué le 28 janvier dans le cadre de sa condamnation pour corruption et trafic d’influence à un an de prison ferme aménagé sous bracelet électronique, devenue définitive après le rejet de son pourvoi en cassation le 18 décembre. A l’issue de cet entretien, le juge d’application des peines (JAP) avait fixé au 7 février le début d’exécution de la peine sous bracelet électronique.
Nicolas Sarkozy va pouvoir demander sans délai à bénéficier d’une libération conditionnelle sous certaines conditions, comme le permet la loi pour les plus de 70 ans - âge qu’il a depuis le 28 janvier, jour de sa convocation devant le Juge d’Application des Peines.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-07 20:27:59
Au Congo-Brazzaville, le tarif de la séance d’hémodialyse effectuée dans les hôpitaux publics, relevant de la participation communautaire, est fixé à vint-cinq mille (25.000 FCFA), la première séance et cinq mille (5.000FCFA) à partir de la deuxième séance, selon une note de service du Ministère de la Santé et de la population, signée le 31 janvier dernier, par le ministre Jean Rosaire Ibara et dont une copie est parvenue ce vendredi après-midi à notre rédaction.
La même note de service signée par le Professeur Jean Rosaire Ibara précise que cette tarification ne s’applique pas aux sociétés d’assurance.
La prise en charge financière des séances d’hémodialyse des personnes vulnérables et des indigents relève des dispositions en vigueur, selon la même source.
On rappelle que l’Unité d’hémodialyse du CHU de Brazzaville, projet de haute importante pour les populations congolaises, a été inaugurée récemment en vue de sauver beaucoup de vies, car les malades ayant des infections rénales étaient obligés d’aller à l’étranger pour avoir des soins.
Toutes ces tracasseries aujourd’hui ne sont plus qu’un lointain souvenir, car l’unité d’hémodialyse du CHU de Brazzaville est belle et bien opérationnelle.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-07 16:15:57
Depuis plusieurs semaines, des pompistes véreux dans certaines stations-services de Brazzaville, la capitale congolaise, ont instauré le monnayage pour être servi en carburant, une denrée devenue rare.
« À une station-service à Bacongo, j’ai dû payer 1000 FCFA de plus à un pompiste pour être servi. C’est d’ailleurs devenu la règle si tu veux le carburant. Si tu veux par exemple le super de 10. 000 FCFA, tu ajoutes 1000 FCFA au pompiste pour espérer consommer », révèle un automobiliste.
Des témoignages du genre sont légion à Brazzaville.
Des consommateurs affirment avoir payé entre 500 et 1 000 FCFA aux pompistes pour être servis dans certaines stations-services de la capitale congolaise.
Un tour dans certaines stations-services dans plusieurs quartiers et arrondissements de Brazzaville, permet de constater que la pratique ignoble et ignominieuse est réelle et a atteint son paroxysme.
Mais les informations recueillies montrent qu’il s’agit des actions menées par les pompistes eux-mêmes à l’insu des gérants des stations-services.
« Si vous ne faites pas comme ça, vous ne serez pas servi. Le carburant est rare. Avant c’était le gasoil qu’il n’y avait pas. Aujourd’hui, même le super est devenu très rare », déclare un pompiste pour justifier le monnayage du service.
Une situation qui crée de fait une hausse des prix. Pourtant les prix homologués sont : 625 FCFA le litre de Gasoil et 775 FCFA pour le Super.
En outre, à cause de pénurie, des stations-services ont instauré le rationnement des quantités.
Pour les consommateurs du super, le prix maximum d’une commande est de 10 000 FCFA. Pour les utilisateurs du gasoil, le plafond à ne pas dépasser c’est 5 000 FCFA.

Dans toutes stations-services Puma de Brazzaville, la direction condamne avec force cette pratique qui engraisse les pompistes en ce temps de crise.
« Le service à la pompe est gratuit et sans contrepartie financière, et vous ne devez aux pompistes que le montant affiché à la pompe, sans aucune exigence de paiement supplémentaire » pour être servi, selon un avis aux clients en station-service, affiché partout.

Pour l’heure, les automobilistes continuent leur quête irrépressible du carburant. Ils contestent notamment la rareté du gasoil et du super et sans oublier les faveurs des pompistes à certains clients.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-07 13:05:11
La problématique de la boue sur les routes de campagne est récurrente en cette saison des pluies chaque année au Congo-Brazzaville. Le flux de véhicules, camions, bennes, grumiers toujours plus impressionnant à la sortie des parcelles boueuses. Avec la météo peu favorable ces derniers jours, le ciel sombre et les précipitations ont changé la donne, en rendant la route Dolisie-Kibangou (96 Km) très glissante. Il ne s’agit pas d’un cas isolé.
Chaque année en pleine saison des pluies c’est la même chose : camions et grumiers, routes étroites et parcourues par de larges véhicules qui empiètent sur les bas-côtés, résultat : une multiplication de la boue. Cette année, les intenses précipitations aggravent le phénomène.
Chaque année c’est de pire en pire. Cette année, certaines routes secondaires sont recouvertes de plusieurs cm de boue sur toute la largeur et sur des centaines de mètres.
Tout simplement parce qu’il y a de moins en moins de forestiers, selon plusieurs congolais interrogés par Les echos du Congo-Brazzaville, qui font attention, de plus en plus de gros et large trafic sur des routes pas faites pour.
Jusqu’où faut-il attendre ? Les véhicules sont dégoulinants de boue, les routes glissantes etc…

Outre l’irrespect d’un nombre croissant de forestiers, il faut mettre en cause aussi un trafic pas adapté au réseau (largeur des véhicules, étroitesse du réseau), bref, une gestion assez catastrophique du réseau routier.
Les forestiers et même l’Etat font preuve d’un sacré laxisme et il est grandissant chaque année.
L’accumulation de terre et de débris végétaux peut générer des risques de dérapage, accrus par les mauvaises conditions météorologiques.
Pourtant, l’obligation faite aux forestiers est particulièrement contraignante et ils sont assez peu à la respecter.
On ne cessera jamais de le répéter : le tronçon routier au Congo-Brazzaville est dans un état désolant.
Entre dégradation de la couche bitumineuse sur une bonne partie sinon la grande majorité de la route, les creux et les trous sur la chaussée, le bilan est désolant.
Aujourd’hui, c’est la désolation dans le département du Niari (sud), les poids lourds, les grumiers en file indienne détruisent les routes qui sont refaites. Ils ne respectent pas la norme en matière de charge concernant les poids lourds.
Espérons que le nouveau ministre congolais de l’Assainissement urbain, de l’entretien routier et du développement, Juste Désiré Mondele, prendra véritablement ce problème à bras le corps afin que ces comportements inciviques des conducteurs des poids lourds cessent.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-07 11:07:14
L’ambassadrice de France au Congo, Claire Bodonyi a exprimé, le 5 février à Brazzaville, la volonté de l’Agence française de développement (Afd) de renforcer la coopération sur les questions d’assainissement afin d’accompagner la jeunesse, dans une perspective intégrée de développement urbain et environnemental. Claire Bodonyi a manifesté cette volonté au terme d’une audience que lui a accordée, le ministre de l’Assainissement urbain, de l’entretien routier et du développement, Juste Désiré Mondele.
Le but de ces entretiens était d’échanger sur les orientations de la première Conférence sur l’assainissement urbain (Cau) et d’autres possibilités de coopération au-delà des sujets d’assainissement dont l’Afd a parlé lors de cette conférence.
Selon Claire Bodonyi, cette jeunesse perçue comme une force motrice dans la recherche de solutions aux défis environnementaux et climatiques, a besoin d’être accompagnée et de bénéficier d’un environnement propre et sain.
« Cette conférence a été marquée par l’engagement de la jeunesse du Congo, qui était comme porteuse de solutions. Une jeunesse qui a les mêmes problématiques que celle du monde, sur les évolutions climatiques, les sujets environnementaux, et qui attend des solutions, des gouvernants, des administrations », a expliqué la diplomate française.

Les débats entre les deux parties, tenus au lendemain de la Cau, ont permis d’ouvrir la voie entre le Congo et cette agence à de nouvelles initiatives visant à améliorer la gestion des infrastructures, notamment l’entretien routier et d’autres thématiques essentielles au développement durable du pays.
Acteur international majeur de l’aide au développement depuis plus de 75 ans, l’Afd contribue à la mise en œuvre de la politique de la France en matière de développement et de solidarité internationale. Elle finance du secteur public et des Ong, recherche, formations sur le développement durable et sensibilisation.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-07 09:32:56
Il y a quelques semaines, lors de l’annonce par la CAF de la disqualification des Diables Rouges A’ du tour final de la huitième édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN), nous prévenions que cette première déconvenue, en appellera d’autres plus douloureuses que les défaites auxquelles on est souvent confronté. Cette autre déconvenue est arrivée jeudi 6 février par une décision de la FIFA qui suspend le Congo. Depuis tout le temps que nous attirions l’attention que l’immixtion du politique dans la pratique sportive peut être lourde de conséquences, elles sont là.
Le Congo n’est plus membre de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) jusqu’à nouvel ordre. La Fecofoot perd tous ses droits de membre : les équipes représentatives et les clubs affiliés ne seront donc plus autorisés à participer aux compétitions internationales.
De plus, ni la Fecofoot ni ses membres ou officiels ne pourront bénéficier des programmes de développement, des cours ou des formations émanant de la FIFA et/ou de la CAF. De même, les associations membres de la FIFA ainsi que leurs affiliés ne pourront entretenir aucune relation sportive avec la Fecofoot et/ou ses équipes pendant toute la durée de la suspension.

Tout commence en septembre 2024, lorsqu’un groupe de membres organise une assemblée générale extraordinaire, destituant le président Jean-Guy Blaise Mayolas et mettant en place une commission ad hoc. Cette action, jugée illégitime par la FIFA, entraîne une intervention du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville, qui valide l’expulsion du comité exécutif élu.
Malgré les rappels à l’ordre de la FIFA et de la CAF, la commission ad hoc maintient son emprise sur la Fecofoot. Une mission conjointe de la FIFA et de la CAF en novembre 2024 échoue à trouver une solution. Le Tribunal Arbitral du Sport suspend ensuite les décisions contestées, mais elles ne sont pas appliquées.
Selon la FIFA, la levée de cette sanction dépendra du rétablissement du comité élu et du respect des directives de l’instance mondiale du football.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-07 09:04:24
La situation est infernale, invivable et désormais intenable pour les populations de Brazzaville, obligées d’activer le ‘’mode résilience XXL’’, face aux coupures intempestives d’électricité qui plongent les ménages sans arrêt dans le noir et la chaleur. Et si on ouvrait le secteur à la concurrence, la société Energie Electrique du Congo (E2C) devenue pour ses clients un purgatoire ?
C’est lors du conseil des ministres du 2 février 2018, que le gouvernement avait décidé de la mutation de la SNE, « toujours déficitaire », en une société anonyme.
Il va s'en dire qu'il y a bien l'Homme au centre de ces contre-performances. Et, pour une nouvelle société plus compétitive, il fallait à l'évidence s'affranchir de certains travailleurs, « poids mort », dont le minable rendement plombait les performances de la défunte SNE.
De toute évidence, la société Energie Electrique du Congo (E2C), traverse la pire période de son histoire, marquée par des dysfonctionnements de tous ordres et difficultés inextricables.
Ce constat ne nous fait pas forcément avancer si l’on manquait de souligner l’incapacité des pouvoirs publics à apporter des réponses idoines à tous ces problèmes qui se posent avec acuité d’année en année.
La gangrène est pourtant allée de mal en pis, alors même que toute une batterie de mesures avait été annoncée par le gouvernement, censée remettre à flots la société E2C.
Disons-le tout net, c’est un échec !
Quand ils n’ont pas dormi dans le noir, ils sont privés d’électricité pendant une bonne partie de la journée : les habitants de Brazzaville subissent ces derniers jours de longues coupures intempestives et des délestages de courant qui perturbent les petites activités.
Même sur Internet, les fréquentes coupures de courant qui pénalisent les habitants de Brazzaville alimentent l'humour et la dérision sur les réseaux sociaux.

La "lampe tempête" est devenue l'emblème du ras le bol des Congolais confrontés aux fréquentes coupures d'électricité.
La compagnie qui fournit l’électricité affirme que le secteur connaît de sérieux problèmes.
Selon la direction commerciale de la Société énergie électrique du Congo (E2C), elles sont causées, entre autres, par la surcharge des transformateurs. L’entrée en production de la troisième turbine de la centrale électrique du Congo, qui a porté sa capacité à 470 mégawatts, provoque des variations de tension à l’origine des coupures intempestives.
Depuis plus de deux semaines environ, le directeur d'exploitation de l'énergie électrique du Congo a annoncé à travers les ondes de la chaîne nationale Télé Congo, des perturbations dans la desserte de l'électricité à Brazzaville et ses environs à partir du 20 janvier 2025.
En effet, ces perturbations ont pour cause des travaux de nettoyage de la turbine 1, arrivée en fin de cycle. Car depuis son acquisition les travaux de maintenance n'y ont pas encore été effectués. Incroyable mais vrai !
A cette occurrence, nombreux sont des éditorialistes et autres nostalgiques du passé qui n’hésitent plus à évoquer à haute et intelligible voix, l’hypothèse d’une ouverture de ce secteur à la concurrence. La question alimente débats et polémiques houleux dans les maquis de quartiers et salons feutrés. Les souffrances n’ont que trop duré !
Pour de nombreux congolais, « la société remplaçante de la SNE n'a point besoin, plusieurs années après sa création, d'un chef, bon danseur, à la gestuelle souple et élégante, mais d'un directeur, brillant réformiste, efficace, qui fournit, de manière pérenne, l'électricité à ses clients ».
Le Président du Sénat, Pierre Ngolo, a invité le gouvernement, dans son discours prononcé le 1er février 2025 à l’ouverture de la 5e session ordinaire administrative, à trouver des solutions durables à la pénurie d’eau, d’électricité et de carburant qui sévit à Brazzaville et à l’intérieur du pays depuis plusieurs mois.
Pierre Ngolo dont on sait la communication très maitrisée mais la parole très sobre, a fustigé la pénurie d’eau, d’électricité et de carburant à Brazzaville, la capitale congolaise.
« La 5e session ordinaire administrative constitue le premier test pour améliorer notre environnement. La pénurie de carburant, les coupures intempestives d’eau et d’électricité ainsi que les tracasseries de transport nous engagent, avec l’exécutif, à tout entreprendre pour apporter les thérapies appropriées en vue de soulager la douleur de la population », a déclaré Pierre Ngolo.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-06 10:36:11
Brazzaville, le mercredi 10 avril 2019 entre 9h30 et 10h. Je quitte la maison avec ma dernière fille, Katya, qui a 10 ans. Nous marchons pour sortir du quartier. Dès le portail franchi, nous débutons les salutations matinales de bon voisinage. C'est important de maintenir une cohabitation de cohérence sociale avec les voisins. Surtout, si tu as construit et habites une maison plus cossue que celles du voisinage. En cas de..., si les voisins te prennent (et là, les raisons sont de tous genres) pour quelqu'un qui se la pète, jamais, ils ne t’informeront, à fortiori, ne t'avertirons s'il y a une situation désavantageuse qui rôde dans le quartier. Les relations de bon voisinage sont importantes.
Alors, ma fille et moi, nous poursuivons notre randonnée des saluts ici, saluts là, au fur et à mesure que longeons notre rue, la rue des P. T. T. Lorsque nous arrivons à la dernière intersection, d'avant le terrain plat où une société immobilière a creusé de grands caniveaux pour construire les fondations de la clôture qui délimitera l'enceinte de la cité immobilière qui, nous dit-on, abritera des logements sociaux, nous saluons le dernier groupe de voisins ; ensuite, nous parcourons la dizaine de mètres qui nous séparent du terrain vague de l'ancien ONPT - d'où notre rue tire son appellation de rue des P. T. T - montons le talus de motte de terre retirée de l'excavation faite par le personnel des BTP à l’aide de leurs engins de terrassement pour installer le béton de propreté qui servira pour couler les fondations de la clôture de l'enceinte des habitats sociaux.
Je préviens ma fille de faire attention pour ne pas tomber dans cette canalisation d'environ 1, 50 m de profondeur et 1m de largeur et qui ceinture le périmètre sur environ 2000 m² carrés. Malgré son appréhension et ses hésitations à franchir l'obstacle, elle réussit quand même à sauter de l'autre côté du terrain vague. Alors, nous marchons en direction de l'endroit qui sert de gare routière improvisée, située à l'entrée de l'hôpital de l'amitié sino-congolaise, appelé aussi hôpital des Chinois ou hôpital de Mfilou.
Cependant, l'objet de notre marche matinal tient sur trois raisons. La première est que j'ai déposé les véhicules utilitaires au garage pour des réparations techniques. Car la route abîmée qui part du rond-point de la Base militaire jusqu'à PK, a endommagé mes trois véhicules. L'autre, a vu sa culasse faire de la surchauffe, et en attendant que j'ai deux millions cinq cents (2.500.000) francs CFA pour l'achat d'une culasse neuve, ses joins et autres accessoires y compris la main-d'œuvre, mon fils Jean-Jérémie, l'a mis sur cale dans la cour de ma villa, au quartier Kibouéndé dans le 7ème arrondissement Mfilou-Ngamaba. La deuxième raison de notre marche matinale est l'enclavement du quartier Kibouéndé. En effet, la plupart des rues et avenues (tragique euphémisme), s'il faut appeler rues et avenues, ces pistes défoncées par d'énormes nids de poules boueux, oui, consentons à les appeler ainsi pour permettre aux décideurs politiques congolais de se flatter l'ego afin qu'ils se sentent importants à leurs propres yeux et non aux yeux du peuple qui les maudit, à tout bouts de champs et à chaque instant, quand ils portent leurs regards sur cet enfer, qu'est devenu le Congo-Brazzaville. La troisième raison, est qu'il nous faut prendre un hypothétique moyen de transport, disons une "brouette motorisée", tant la tôlerie et l'état des pneumatiques vous mettent tellement en doute si vous arriverez sains et saufs à destination, pour ne pas dire au premier centre hospitalier qui pourrait vous accueillir comme blessés graves ayant eu une destination finale imprévue.
Et moi, et Kathya, ma fille, sommes maintenant debout à une dizaine de mètres en face de l'hôpital de l'Amitié sino-congolaise. Jusque là, depuis notre arrivée à cet endroit, nous n'avons vu que ces vieilles guimbardes rouillées, qu'on nomme "cent-cent" ("100-100"), parce que la course coûte 100 Fcfa pour parcourir une distance saucissonnée en demi tronçons qui constituent les parcours pour lesquels, les hêleurs de voyageurs s'égosillent à rabattre les éventuels clients pour le compte du taxi pour lequel il bosse en vue de recevoir une commission par client guidé auprès d'une de ces "brouettes motorisées".
Finalement, Kathya et moi, nous en voyons arriver un de ces taxis. L'aspect extérieur de celui-ci faisait, un tout petit peu, bonne mine. Il se distinguait, tant soit peu, des deux ou trois "cent-cent" stationnés juste à coté du portail de l'hôpital de l'Amitié sino-congolaise. Je hèle le chauffeur, à forte voix et grands gestes de bras et de mains, pour attirer son attention parce qu'il continuait de rouler et tournait déjà son volant dans le sens d'où il était venu comme s'il n'avait pas envie de prendre des clients et sans se préoccuper, du tout, si ceux qui étaient debout là, et qui plus est, faisaient des grands gestes en sa direction, avaient besoin d'un moyen de transport ou non.
Je m'étonnerai toujours de cet état d'esprit du Congolais. Est-ce de la frime, du cynisme, de la désinvolture ou simplement du mépris pour les autres humains ? Il leva, enfin, les yeux en notre direction, puis alla s'arrêter, comme si nous étions des mendiants ou des quémandeurs d'une course gratuite à bord de son véhicule. Nous marchons donc pour le rejoindre, lui, le commerçant, qui était sensé venir solliciter notre désir de client afin de le choisir, lui. Mais, non, c'était à nous de solliciter sa bienveillance. Car il savait que les transports en commun étaient devenus difficiles du côté de Mfilou. Je lui dis notre destination : « Nous allons à Nganga Édouard, juste à l'école Dom Helder Camara. Combien, tu prends ? »
Il fait mine de réfléchir, comme s'il eût besoin de faire un gros effort en arithmétique pour évaluer le coût de la distance du trajet que je proposais. Ce long silence était agaçant. Je savais qu'il le faisait à dessein pour monter les enchères. Mais, j'étais pressé, ma fille devait arriver à 8h à l'école. Et voilà que ce gus, me faisait perdre du temps.
Pour me calmer, je me fais un petit dialogue intérieur avec moi-même : Je me vois en train de sourire à mon autre moi intérieur, et nous nous regardons, complices et sourire en coin, pour m'entendre lui dire, " ou c'est un des plus imbéciles des cons que je n'ai jamais vus, ou alors, c'est un mec taré, sinon psychologiquement abîmé et à qui un con a remis son véhicule pour en faire un taximan...". Mon autre moi, acquiesce, avec toujours ce sourire en coin, et me regarde complice, comme pour me dire... « C’est ça ! vivre parmi les Congolais..."
Au finish, il est sorti de sa longue réflexion, à la manière du paresseux, ce mammifère de la jungle amazonienne, pour me dire : « 1500 ». Qu'est-ce que ça pris du temps, mon Dieu ! C'était franchement agaçant !
J'ouvre la portière-arrière pour faire entrer ma fille. Puis, je m'installe à l'avant, à la place du co-conducteur. Nous roulons jusqu'au rond-point de la mairie de Mfilou. Juste à l'arrêt des bus de la mairie, avant que nous entamions le tronçon qui mène vers le rond-point de Ngambio, un jeune homme, en complet-veste gris, sac-à-dos, en bandoulière, hèle le taxi. Le chauffeur n'eût pas de mal à s'arrêter, puisqu'il roulait presqu'au ralenti et ça ne trompait personne ; car son intention était de prendre un ou deux clients supplémentaires pour remplir son taxi de passagers. Je ne dis rien pour éviter d'en placer une qui serait déplacée. D'autant plus qu'avant de sortir de la maison, j'avais prié en disant à mon moi supérieur d'être en communion avec moi pour la maîtrise de mes émotions, sentiments, pensées, paroles et actes.
Le monsieur s'assoie sur le siège arrière à côté de ma fille. Puis, nous roulons jusqu'au bourbier qui s'était formé tout autour de ce qui restait du rond-point de Mouhoumi. Le chauffeur du taxi hésita d'engager sa voiture. Ça se voyait qu'il se demandait s'il ne fallait pas rebrousser chemin ou nous dire carrément "descendez de ma voiture, votre course s'arrête ici". Je respire en inspirant un grand bol d'air pour me calmer et rester zen. Je pris soin de poser ma voix et lui dis : " votre voiture, c'est une traction-avant ou arrière ?". Il me décoche un coup d'œil rapide et surpris, ce genre de coup d'œil que vous surprenez chez un demeuré mental qui se prend pour celui qui est l’unique à même de connaître le truc...; dans le cas d'espèce, celui-ci, pensait qu'un client lambda n'est pas à même de connaître les problèmes de mécanique des véhicules, et de surcroît sur les états de route abîmées comme celles de Mfilou et même de toute la ville de Brazzaville.
Alors, j’enfonce le clou en poussant l'estocade plus loin encore : " prenez votre droite, et laissez une bonne distance entre le véhicule qui est devant vous, comme ça, vous verrez distinctement là où positionner vos roues ; ensuite, prenez un bon élan en poussant l'accélérateur au maximum, ça vous fera gagner de la puissance pour traverser cette zone ; mais donnez de brefs coups de volants successifs de gauche à droite pour permettre aux roues de ne pas creuser le sol et de s'embourber... ". Je n'avais fini de lui expliquer la démarche que je le vois foncer tout droit dans la boue que les autres conducteurs d'engins évitaient. Et là, v'lan !, en plein dans le mil. La voiture s'arrête net, les deux roues avant complètement enfoncées dans la gadoue de l'ex rond-point Mouhoumi. Je me dis qu'il fallait que je la ferme, c'est clair, j'avais à faire à un demeuré.
Je pense qu'il s'est rendu compte que je l'ai vraiment évalué à sa juste valeur. Il tente une marche arrière sur moins d'un mètre. Puis, met les gaz pour sortir de l'étau de la boue. Mais comme il n'a pas suffisamment pris de recul, le moteur hoqueta et les roues s'arrêtèrent. Des badauds, à les regarder, à n'en point douter, des "bébés noirs", ces délinquants assassins, qui terrorisent la capitale Brazzaville, s’étant amassés en bordure de l'ex rond-point Mouhoumi, comme des charognards qui épient les engins à l’agonie, avec des pèles et des bouts de bois dans les mains pour se précipiter sur les conducteurs non aguerris en leur proposant leur coup de main pour sortir de ce piège de boue.
Aussitôt, les voilà qui se précipitent en direction du taxi à bord duquel je me trouve avec ma fille, l'autre client et le taximan bizarre. Lui, les voyants arriver, a déjà le visage défait. Mais je crus comprendre que ce ne fût pas à cause des mines patibulaires de cette horde, mais il pensait à la dépense qu'il lui fallait consentir à leur donner. À le voir, il ne pensait même pas imaginer qu'une de ses pièces de 100 fr cfa s'en irait dans l'une des mains de ces gens. Non pas qu'il les prît en aversion, mais simplement, il était un taré égoïste. Je baisse aussitôt la vitre de ma portière et lance à l'attention de ces jeunes gens : "sortez-nous de là ! " L'un d'eux, me répond comme s'il n'avait pas bien compris l'expression que j'avais utilisée, et pour se rassurer, il me dit : " hein, donc qu'on pousse ?"
Je lui répète, "oui, poussez !"
Alors, cinq ou six bons hommes s’affairent autour du véhicule, l'un pelletant autour des roues et sous le châssis, les autres poussant par l'arrière et par les portières, le chauffeur s'occupant de tourner le volant, cette fois-ci comme je le lui avais dit ; finalement, le véhicule sortit du bourbier. Et avant qu'il ne soit question d'argent, je sors un billet de 500 Fcfa de la poche de mon blouson et le tends à l'un des pousseurs, celui qui était le plus près de ma portière.
Le taxi roule sur une double centaine de mètres plus loin sur la route qui mène du rond-point de Mouhoumi au rond-point du GPC. Là, juste en face de la rue qui conduit au CEG de Mfilou Ngamaba, se présente un autre bourbier. Visiblement, c’est un autre casse-tête pour le taximan. Je le vois hésiter tout en ralentissant sa vitesse. Je comprends qu'il réfléchissait s'il fallait engager le taxi dans cet autre bourbier. Ah là ! Ça commençait à bien le faire, excédé par l'apparente mollesse du cerveau de cet homme, je lui dis, " mais attends..., tu ne vas pas t'engager là-dedans ? Suis, les véhicules qui prennent les voies de déviation dans le quartier !
" Il donne un coup de volant à gauche, et nous entrons dans une rue étroite qui s'incurvait en un virage presque en épingle, rasant en angle droit le bord d'une boutique d'alimentation. Trois enfants dont deux filles d'environ 10 et 12 ans et une fillette de moins de 5 ans se retrouvent debout juste au beau milieu de la rue, donnant le dos à la grande voie d'où nous venions. Et le chauffeur continue à rouler en direction des enfants comme si leur présence malencontreuse ne le préoccupe guère. Elles n'avaient pas à se trouver là, ce qui arriverait, serait de leur faute et à leurs dépends. Non, c’est absurde et dramatiquement accidentogène d'être à bord de ce taxi. J'en vins à crier à l'endroit de ces enfants, presque avec une expression de blâme d'un père dans la voix, " mais quittez-là, vous !" Lui, ce qui importait, c'était de lorgner le coin du mur de la boutique d'alimentation pour voir si un autre véhicule venait dans le sens inverse.
Nous sortons de ces rues tortueuses après moult contorsions mécaniques et acrobatiques. Nous atteignons le Temple du royaume, l'église du Pasteur Yvon Castanou. Là, un ralentissement s'est formé à cause des dos d'âne nouvellement installés (je ne sais si par l'église ou par l'Etat) et à cause des camions remorques des sociétés chinoises qui ont occupé un espace de stockage de tonnes de sacs de ciment à proximité de l'église. Comme quoi, le commerce et l'église ne se sont jamais réellement éloignés... Elle n'est pas trop lointaine - dans le temps (à peine 2019 ans) et dans l'espace (moins de 5000 kms entre Jérusalem et Brazzaville) - l'image où Jésus-Christ se mit à chasser du temple les marchands de pigeons et de caprins.
Nous réussissons à arriver à l'école de l'enfant. En descendant du taxi, celle-ci se plaint d'avoir mal au ventre. Et comme nous nous sommes arrêtés à côté de la pharmacie au jouxte l’établissement scolaire, je dis au taximan de m'attendre quelques instants, le temps d'entrer acheter un médicament en pharmacie et de faire entrer l'enfant dans l'enceinte de l'école dont le portail n'est même pas dix mètres de là où est stationné le taxi. La durée dans la pharmacie ne dépassa pas cinq minutes. Lorsque nous sortons de l'officine pharmaceutique, c'est ma fille qui, en premier, remarque l'absence du taxi. Elle me dit, " ton taxi est parti !" Lorsque je regarde là où il était, je me rends à l'évidence que cet homme là, ce Taximan, était franchement un homme avec un cerveau soit trop mou soit trop dur. Je me posai rapidement la question de savoir comment un gars comme celui-là pouvait-il faire du commerce ?
Mais alors, s'il était réellement parti, comment justifierait-il tous les efforts consentis pour sortir du bourbier de Mfilou, l'énergie, le temps, le carburant et l'usure du matériel ? Non, je me dis qu'il a dû chercher un meilleur endroit pour stationner et m'attendre. Car le contraire n'eût pas été logique et raisonnable. Et puis, je me dis, que ce n'était pas envisageable qu'il se contentât seulement des 500 Fcfa que j'avais remis aux pousseurs du véhicule hors de la vasière de l'ex rond-point Mouhoumi ? Franchement, ce ne serait pas logique de la part de cet homme, même s'il avait une tête à claques...
J'accompagne ma fille au portail de l'école où était debout monsieur André le surveillant. Une fois, l'enfant à la charge et sous la responsabilité du surveillant, je reviens tout de même sur mes pas à l'endroit où j'avais laissé ce taxi. Car je voulais me convaincre qu'il y avait, tout même, un soupçon de bon sens dans la tête de cet homme. Ne l'ayant vu, je me convaincs qu'il fallait que je me rende à l'évidence et que je prenne un autre taxi pour me rendre au cyber café dans le centre-ville. Voyant un taxi, allant dans le sens que je préconisais, je lève la main et je vois le taxi clignoter et venir vers moi. En y jetant un coup d'œil, je me rends compte qu'il s'agissait de lui, l'homme en question, le chauffeur de taxi. À le regarder, je comprends qu'il y a des gens comme ça, que vous ne pourrez pas sauver, quelque soit votre bonne foi, votre altruisme et votre volonté de sauver les perdus du genre humain.
J'eus un zeste de soupçon, un sixième sens, peut-être ou quelque intuition de cet acabit, que c'était le mec sur le siège-arrière, celui qu'il avait pris en deuxième course, à l'arrêt des bus de la mairie de Mfilou, qui l'avait, un moment, influencé, pour aller le laisser d'abord lui à sa destination. Mais, je ne saurais jamais ce qu'il s'était passé entre eux ; mais tout aussi étonnant et absurde les voilà tous les deux qui revenaient me chercher là où ils m'avaient laissé un quart d'heure auparavant.
Je m'installe sur le siège que j'avais auparavant occupé avant de descendre à la pharmacie. Le feu de signalisation du Zoo est au rouge. Un policier régule le trafic sans tenir compte de l'ordre de passage du dispositif électrique des feux de signalisation. Puis, c’est notre tour. Notre chauffeur a du mal à décider s'il doit suivre les consignes du policier ou se référer à son instinct ? Il finit quand même par suivre les signes des mains du policier et franchir le croisement pour foncer vers l'école militaire préparatoire des cadets de la Révolution ou "école des cadets". Il y a beaucoup de monde sur la voie et nombreuses sont les personnes agglutinées aux murs et aux grilles de l'école comme s'il y avait un affichage des noms pour un concours à passer ou de résultats pour un examen proclamé. Le taximan s'arrange à rouler précautionneusement, car un incident à cet endroit truffé d'hommes formés pour " établir et rétablir l'ordre", pourrait s'avérer "bastonnagène" - pour parler light - sinon lourd de conséquences plus graves qu'on ne peut imaginer.
En portant les regards plus loin devant nous, nous apercevons un gros arbre tombé barrant toute la voie. "Eeeh, il y a un arbre ! L'avons-nous entendu s'exclamer. Il freine, sors la tête et regarde dehors pour voir comment manœuvrer afin de rebrousser chemin. Ce qu'il fait avec succès d'ailleurs. Nous revenons à la fourche de l'intersection qui conduit à droite vers Nganga Édouard, l'OCH et le CHU ; à gauche vers le camp ex Air Afrique et le palais de Justice. Il prend à gauche. Le gars à l'arrière se plaint, lui disant, "il fallait prendre à droite" . Pour une fois, je perçois un petit éclair de répartie dans la voix de ce taximan : "au fait, vous c'est où ? ". L'autre, client lui dit, "à la DGST", avec une certaine assurance dans la voix pour impressionner les interlocuteurs que nous sommes. Je me dis, en mon fort intérieur, "Ô cher ami, pas la peine d'en faire des tonnes !!!" Là, le taximan réplique : "quoi la DGST ? C'est quoi, c'est ? C'est la direction générale de... quoi, c'est déjà ?"
Le jeune homme lui répond : "c'est la direction générale de la surveillance du territoire". Pendant qu'il fouillait ses connaissances pour savoir, en clair, qu'est-ce que cela voulait dire, son moteur se met à tousser, hoquette : le véhicule avance en se cambrant et s'arrête. Il relance le moteur, mais celui-ci couine en faisant un bruit désagréable, accompagné de crissement de métal qui ne rassurent pas les oreilles même les moins férues à la mécanique.
Le véhicule s'immobilise en plein milieu de la route. Il tire le frein à main, désamorce le petit dispositif pour faciliter l'ouverture du capot, sort de la voiture et va ouvrir le capot. Là, en moins d'une seconde, il se met à parler à haute et intelligible voix pour que nous écoutons l'information qu'il tient à nous annoncer : "la croix dentée..."Je lui demande, à haute et distincte voix aussi : " c'est quoi aaah ?"
" C’est la croix dentée..."
Je comprends que le voyage s'arrêtait là. Il revient dans la voiture, l'air abattu, la mine défaite, comme pour nous demander quoi faire maintenant ? Comprenant qu'il n'aurait aucune initiative à proposer, je lui suggère de relancer le moteur, question, d'essayer de déplacer le véhicule pour le garer sur le bas côté de la chaussée. Il relance le moteur, tout engageant la première vitesse, le véhicule se cabre et avance un tout petit peu. Il répète la manœuvre deux à trois fois jusqu’à ce qu’il réussit à dégager la voie. C’en est fini de ma course. Je prends ma sacoche et lui remets 1000 Fcfa tout en lui rappelant que j'avais déjà avancé 500 en payant les pousseurs du rond-point Mouhoumi. Il acquiesça avec cette joie naïve des esprits simples.
Le second voyageur sort du véhicule et commence à marcher à reculons comme pour vite s'éloigner du théâtre des opérations. Je comprends son intention de s'en aller sans rien payer. Je l'interpelle en lui disant de remettre à ce type au moins la moitié de la course. Il plaide qu'il n'a que 1000 Fcfa et, que par ailleurs, il n'a pas atteint sa destination finale. Tout en le regardant dans les yeux, je lui dis, de lui remettre quelque chose, ne fusse que 500 fr, ce qui lui permettrait de faire face aux réparations de sa voiture. Mais, il recule toujours, avec ce sourire forcé des gens qui sont décidés à tirer partie d'une situation malencontreuse. Il tourna et les talons et s'éloigna.
J'arrête un autre taxi. Je lui dis de me conduire au cyber café GNI, situé en face de la boulangerie Léon, là où était le marché de la Plaine, au centre-ville. Il a du mal à situer l'endroit dans son GPS mental. Je lui promets de l'aider à retrouver le lieu. Nous arrivons au rond-point du CCF, (Centre culturel français). Comme nous venons par la voie de la direction générale des douanes et du ministère des Hydrocarbures, il nous faut bien observer et respecter le sens giratoire de la circulation. Curieux, je trouve ce second chauffeur légèrement fébrile. C'est comme s'il était en crainte de je ne sais quelle situation qui lui arriverait s'il n'était pas précautionneux. Je trouvais, depuis que j'étais monté à bord de ce taxi, qu'il était précautionneux à la limite du normal. C'était trop, ce petit quelque chose qui vous taraude l'esprit et vous met en garde sur ce dont on ne sait de quoi.
Il marque l'arrêt au stop afin de bien observer le mouvement des véhicules, puis il s'engage pour aller au plus près du cerceau du rond-point. Nous prenons le demi cercle pour contourner la partie qui donne à la droite au bâtiment du CCF, ensuite à l'église Saint-François, puis au fur et à mesure que vous roulez, à la bâtisse du ministère de l’Intérieur et là, vous donnez un coup de volant à droite pour aller vers le ministère de la Justice et du Commissariat central. Et pendant que nous roulons, arrivés à l'endroit où il devrait aller vers à droite, le taximan continua de tourner son volant vers la gauche ; j’ai compris, il voulait passer par le ministère des Sports. Je me dis en moi-même que, " décidément les jeunes chauffeurs de ce matin n'avaient pas la boussole qui fonctionnait correctement. Mais bon sang, pourquoi s'engager dans une zone aussi occidentogène, alors qu'on avait tout le boulevard Denis Sassou Nguesso libre à notre droite ? En regardant, en effet, à notre droite, nous vîmes arriver une colonne de véhicules militaires venant du côté du Palais présidentiel et allant vers... Je n'eus pas le temps de finir ma constatation que le taximan freina brutalement, question, pour lui de faire passer la colonne militaire. Je trouve cette décision incongrue d'autant plus que les engins militaires se trouvaient encore à une bonne cinquantaine voire soixantaine de mètres du rond-point, et que nous avions largement le temps de passer en donnant encore de la vitesse à la voiture ; mais non, ce taximan pile sur le frein.
Et grand booom se fait entendre dans la voiture. Le choc est tellement violent que j’ai senti comme si un passager, à l'arrière de mon siège, y avait donné un grand coup pied qui me secoua la poitrine et le cou au point de décoller ma casquette et de la projeter sur les pieds du chauffeur vers les pédales de la voiture. Il y a eu un grand vacarme occasionné par les cris des gens qui ont crié, "Eeeeh, accident...", et de froissement de tôles.
Puis, ce fut le silence dans l'habitacle, un silence mêlé au bruissement du dehors où des véhicules, nous contournant, continuent leur chemin comme si rien ne s'est passé à cet endroit. L'indifférence humaine. Personne n’est venu vers nous. Ce n'est pas leurs oignons. Ça, ça nous concerne et ça nous regarde. Je respire profondément et lentement pour me concentrer sur moi-même afin de ressentir tout mon corps pour percevoir et voir si je n'ai pas eu mal quelque part. Je regarde alors derrière moi, d'où est venu le choc. C'est à ces instants que j’aperçois un Van de marque Hiace, peint en vert et blanc, immobilisé derrière le taxi. Je réalise que c'était son chauffeur qui nous avait percutés par l'arrière. Je ne sais si c'est lui ou le conducteur du bus que je vois en train d'inspecter son pare-choc, faisant semblant de réajuster quelques pièces, tout en vociférant à l'endroit du Taximan, " mais comment peux-tu freiner brutalement, comme ça, hein ?"
Je cherche ma casquette dans la voiture, le chauffeur la retrouve à ses pieds, la prend et me la donne. Je la réajuste sur ma tête, prends une bouffée d'air et sors du taxi. Je regarde autour de moi pour jauger de l'atmosphère qui y prévaut. Que nenni, personne ne s'en préoccupe. Un accident où il n'y a ni blessé ni mort n’intéresse personne. Je parcours la portion du rond-point qu'il me reste à traverser, allant en direction du ministère des Sports. Je vois venir un taxi qui sort du côté de l'ex Impérial, du côté du marché du Plateau-ville, je le hèle, lui fais signe de la main pour signifier que je souhaite aller au centre-ville. Il s'arrête, tente de faire une manœuvre hasardeuse juste à l'entrée du rond-point. Tirant la leçon de l'accident qui venait d'avoir lieu, je lui fais comprendre d'arrêter sa manœuvre, de m'attendre venir à lui et de me laisser monter à bord pour me conduire au cyber café en toute sécurité.
Michel Mboungou-Kiongo / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-06 08:27:35
A Vindoulou, les autorités ont décidé de fermer récemment la société Metssa Congo, une entreprise à capitaux indiens, spécialisée dans la récupération et la valorisation des batteries au plomb usagées et de divers déchets en aluminium.
Une décision suscitée par les plaintes des populations riveraines qui dénoncent les nombreuses pollutions.
Toutes les portes de l'usine sont fermées, les dirigeants et au moins 70 employés sont introuvables.
Aucun site n’a été trouvé pour réinstaller cette société suite à son démantèlement.
Le collectif des habitants de Vindoulou confirmait depuis des années les bouffées de fumée provenant de l’usine de recyclage de cette usine, filiale de la société indienne Metssa, qui produit notamment des barres de plomb destinées à l’exportation.
En 2023, des échantillons de sang prélevés sur des personnes vivant à proximité de l’usine, dont des enfants, ont été analysés par un laboratoire. Tous ont révélé des concentrations de plomb.
Excepté le plomb dans le sang, le collectif d’habitants de Vindoulou affirme aussi que les toitures des habitations ont été dégradées.
En effet, du plomb dans le sang provoque des troubles irréversibles : anémie, troubles digestifs ou irréversibles comme atteinte du système nerveux, encéphalopathie et neuropathie.
L'intoxication par le plomb est appelée saturnisme, une maladie qui doit faire l'objet d'une déclaration aux autorités sanitaires.
Une somme de dix millions FCFA sera déversée par Metssa-Congo afin de pouvoir gérer les urgences et apporter provisoirement des soins aux personnes impactées.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-05 10:11:34
Le bookmaker fiable 1xBet Congo-Brazzaville a ajouté une touche de magie à l'atmosphère réjouissante et a profité de l'esprit de Noël avec ses clients pendant la promotion « Advent ». En décembre, les joueurs ont été actifs sur les réseaux sociaux, partageant leurs souhaits secrets et participant au tirage au sort de cadeaux précieux.
Le point culminant de la promotion a été l’offre « La réalisation des rêves ». Les abonnés ont confié leurs souhaits les plus profonds dans les commentaires avec la promesse de la part de 1xBet de réaliser les plus intéressants d'entre eux.
L'équipe du bookmaker mondial a vu se dérouler sous ses yeux une histoire inspirante, remplie d'un désir sincère pour le meilleur. Pendant la période de Noël, où il est si important de partager la bonté, Mvoula Alex Wesley a partagé son rêve qui n'a laissé personne indifférent. Le cybercafé de sa ville est devenu un lieu indispensable pour les écoliers, les étudiants, les demandeurs d’emploi et les familles qui utilisent des services d’impression et de copie. Cependant, le matériel obsolète tombe de plus en plus en panne, ce qui frustre les utilisateurs, ce qui est une grande déception pour Alex, qui comprend à quel point un seul document imprimé peut être important.

1xBet a soutenu l’initiative de Mvoula Alex Wesley, faisant ainsi un pas important vers sa réalisation. Désormais, son cybercafé sera équipé d'équipements multifonctionnels modernes qui lui permettront de fournir des services fiables et rapides. Cela aidera non seulement les élèves, les étudiants et les demandeurs d’emploi à accomplir leurs tâches sans stress, mais contribuera également de manière significative au développement de la société.
Ce geste de gentillesse de 1xBet permettra à Mvoula Alex Wesley d'aider les gens de sa région à avancer vers leurs objectifs en créant une véritable atmosphère de soutien et d'attention autour de lui.

Le véritable esprit de Noël s’incarne dans le désir d’aider ceux qui sont dans le besoin. L’une des histoires inspirantes était le vœu de Tanji Kouella Rolf Cyrus- il rêve d’avoir un ordinateur portable pour améliorer son niveau dans le domaine de l’informatique. Cette étape lui ouvrira de nouveaux horizons et l'aidera à évoluer dans son domaine.
L'équipe 1xBet a fait un pas important pour soutenir ces rêves, en donnant l'espoir d'un avenir meilleur et l'inspiration pour atteindre de nouveaux objectifs.
L’idée d’exaucer un souhait n’est devenue qu’un des accords de la symphonie magique de Noël de 1xBet Congo-Brazzaville. La promotion globale du Nouvel An a duré un mois entier, au cours duquel 1xBet a tiré au sort des prix de valeur et organisé des activités passionnantes pour les joueurs.
Calendrier de l'Avent 1xBet : des cadeaux chaque semaine
La promotion festive « Advent » de 1xBet est devenue un symbole de Noël. Les participants ont été imprégnés d'une atmosphère magique de Nouvel An et se sont vus récompensés à la fin. Tout au long du mois de décembre, les joueurs ont été actifs sur les réseaux sociaux, aimant et commentant les posts sur les pages de 1xBet Congo-Brazzaville.
Chaque semaine, les utilisateurs les plus actifs recevaient des codes promo pour des paris d'une valeur nominale allant de 6 220 XAF à 15 650 XAF. La société de bookmakers 1xBet croit sincèrement que ces cadeaux vous ont apporté de la joie et vous ont donné une charge d'énergie positive pour 2025.
Acceptez les cadeaux du Père Noël secret
Le bookmaker 1xBet Congo-Brazzaville a revêtu un manteau rouge vif de Père Noël et a fait plaisir à ses clients les plus actifs en leur offrant des cadeaux alléchants. Dans le cadre de la promotion festive, on a vu tirer au sort des écouteurs sans fil et des powerbanks.
Les écouteurs sans fil ont été décernés à Mvoula Alex Wesley, Rolland Patrick Mbollo et Tobiloba Josué Busari. Des powerbanks ont été attribués à Ngouma Idriss- Gwaladis, Akondzo Toli Koumou Eudes, Oyino Gedéon Promesse, Kadoulou Beranger, Mugisha Pacifique et Kadoulou.

Ces cadeaux sont devenus l’incarnation d’un miracle de Noël et ont chargé les chanceux d’émotions positives qui les accompagneront chaque fois qu’ils utiliseront leurs nouveaux appareils.
La participation active de la communauté a contribué à créer cette histoire de vacances inoubliable. Grâce au soutien de 1xBet, il a été possible de réaliser les vœux les plus chers des participants, de leur remettre des prix de valeur et d'unir tout le monde sous le drapeau des bonnes actions. Restez au courant des nouvelles activités et initiatives sociales de 1XBet!
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Créé le 2025-02-04 22:03:21
Une audience portant sur l’affaire d’un individu interpellé, le 15 janvier dernier à Owando, dans le Département de la Cuvette (Nord), aura lieu ce 6 février 2025, au Tribunal de Grande Instance de cette localité. Le présumé délinquant avait été pris avec deux pointes d’ivoire d’un bébé éléphant, espèce animale intégralement protégée par la loi au Congo.
Pour rappel, l’homme, de nationalité congolaise, avait été pris en flagrant délit par les éléments de la Région de Gendarmerie de la Cuvette en poste à Owando, en collaboration avec les agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière bénéficiant de l’appui technique du Projet d’appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF). Cet individu, âgé de plus de 35 ans, comptait vendre ces pointes d’ivoire, aux mépris des textes règlementant le secteur de la faune et de la flore dans le pays.
Le présumé trafiquant aurait ramené ces ivoires de Ouesso dans le Département de la Sangha pour Owando. Ce dernier aurait camouflé ces ivoires dans un sac afin de ne pas se faire prendre dans les postes de contrôle le long de ce trajet. Une initiative qui n’avait malheureusement pas souri en sa faveur. Le présumé trafiquant avait été pris pour des délits de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux petites pointes d’ivoire, représentant au moins un éléphanteau tué. Ce présumé trafiquant, juste après son interpellation, avait reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Selon une source proche du dossier, le présumé trafiquant d’ivoire va comparaitre ce 06 février 2025, au Tribunal de grande Instance d’Owando. Il s’agira d’une audience pour plaidoirie et réquisitions. Le verdict portant sur cette affaire sera connu dans les prochains jours. L’individu interpellé, risque des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de francs CFA, conformément à la loi.

Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces animales sauvages. Le Congo qui s’est engagé à protéger ses espèces animales en voie de disparition reste vigilant et traque tous ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune sauvage. Un excellent travail est régulièrement accompli par les autorités avec des effets positifs dans ce domaine de lutte contre la criminalité faunique.
L’abattage des éléphanteaux et le trafic de leurs trophées sont des actes d’une extrême gravité, au regard de la rareté de ces espèces comme d’autres espèces qui avaient existé et que leurs seuls souvenirs restent dans les livres et documentaires. L’interpellation de cet individu, le 15 janvier dernier à Owando, intervient un mois après l’arrestation d’un présumé trafiquant, le 29 novembre dernier, dans la même localité, en possession de trois petites pointes d’ivoire, représentant deux éléphanteaux tués.
En République du Congo, « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces animales intégralement protégées, ainsi que leurs trophées sont strictement interdits sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproduction », stipule l’article 27 de la loi N°37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.
VALDA SAINT-VA/Source : PALF
Créé le 2025-02-04 21:46:02
Depuis la chute des cours du pétrole, la jarre des finances de l'Etat congolais est tellement percée que le gouvernement a des difficultés à payer les pensions des retraités et les bourses des étudiants. Et si on interdisait l’usage du téléphone au volant pour renflouer les caisses de l’Etat ? On l’observe de plus en plus à Brazzaville, la capitale congolaise, avec la généralisation des smartphones et des réseaux sociaux, et plus globalement par avec l’hyper connectivité à laquelle nous sommes confrontés : l’utilisation abusive du téléphone au volant d’un véhicule ou au guidon d’une moto.
Tous les conducteurs interrogés par Les Echos du Congo-Brazzaville ce mardi 4 février 2025, confient l’utiliser au volant de leur véhicule ou au guidon de leur taxi-moto.

Un geste anodin en apparence, qui altère la vigilance du conducteur et donc son temps de réaction, sur la voie publique, et au milieu d’autres usagers. Un comportement dangereux susceptible de provoquer des accidents.
Au Congo-Brazzaville, les conducteurs ne sont pas encore suffisamment conscients du danger que représente l’utilisation du téléphone portable au volant.

L’usage du téléphone détourne l’attention et multiplie par 3 le risque d’accident. 1 accident corporel sur 5 serait lié à l’usage du téléphone portable au volant.
En Europe par exemple, la Belgique sévit contre le téléphone au volant. L’usage du téléphone portable au volant entraîne désormais un retrait de permis d’une durée de 15 jours. Se faisant, il devra répondre de son infraction devant un tribunal qui pourra – selon la situation – statuer sur une suspension du permis plus longue : jusqu’à 5 ans maximum. Des sanctions pécuniaires sont aussi prévues : entre 240 et 4 000€ d’amende en fonction du lieu de l’infraction, et donc de la gravité de l’atteinte à la sécurité des usagers…
Téléphoner au volant en France est interdit aussi, selon le Code de la route. Dès lors que le téléphone est tenu en main, il s'agit d'une infraction sanctionnée par une contravention de classe 4. Le PV entraîne alors une amende de 135€ et un retrait de 3 points. Utiliser des oreillettes, des écouteurs ou un casque est sanctionné de la même manière.

Au Congo, les automobilistes sont incorrigibles.
Malgré la multiplication des campagnes de sécurité routière, ils sont de plus en plus nombreux à ne pas respecter l'ensemble des règles du code de la route.
Entre non-respect des feux rouges, franchissement de lignes blanches et évolution sur les trottoirs, conduire après avoir bu deux verres, téléphoner en conduisant, l’oublie d’utiliser les clignotants, le seul moyen de faire comprendre aux autres la direction que l'on s'apprête à prendre, le refus de priorité, la vitesse … le florilège est long.
Les routes congolaises deviennent de véritables mouroirs et les accidents prennent les proportions d’un fléau qui devrait interpeller les autorités.
Nous ne cessons de le dire, il est vital de développer durablement en chacun, un « véritable esprit de prévention routière », même s’il s’agit d’abord d’une prise de conscience individuelle, d’une démarche individuelle. Chacun doit chercher à améliorer son comportement sur les routes, de façon à réduire significativement les risques, pour lui-même, mais également pour les autres.
Le Congo-Brazzaville a enregistré 12.564 accidents de la route, occasionnant ainsi 1.040 décès, 4.707 blessés graves dont 4.376 blessés légers.
Ces statistiques se situent pendant la période allant de 2020 à 2024, selon le Ministère congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande. Les mêmes statistiques indiquent également que sur les 12.564 accidents routiers observés dans le pays, 3.708 impliquent les motocycles, soit un pourcentage de 29,51%.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-04 19:27:54
La pastèque a su se frayer un chemin parmi les cultures les plus rentables au Congo. Elle devient même une importante source de revenus, notamment pour les commerçants de la capitale congolaise. La demande de pastèques est en constante augmentation à Brazzaville. Les consommateurs congolais recherchent des aliments sains et rafraîchissants. Ce qui crée un marché en plein essor pour les pastèques.
En cette période à Brazzaville, la vente de la pastèque se hisse au rang de vedette fruitière, séduisant les consommateurs avec son caractère juteux et gourmand.
Les prix de ses pastèques, vendues au marché Total, dans le deuxième arrondissement de Brazzaville, varient entre 1500 et 3000 FCFA.
La demande de pastèques est en constante augmentation à Brazzaville. Les vendeurs ont ainsi la possibilité de répondre à cette demande croissante et de profiter pleinement de cette opportunité.

La vente des pastèques présente de nombreux avantages agronomiques. Tout d’abord, les pastèques sont adaptées aux conditions climatiques du Congo-Brazzaville.
Cela les rend relativement faciles à cultiver dans la plupart des départements du pays. De plus, elles sont résistantes aux maladies et aux ravageurs.
La pastèque est très riche en eau et est naturellement faible en matière grasse. Incorporée dans notre alimentation quotidienne, elle nous fait bénéficier de plusieurs bienfaits qui vont de l’amélioration de notre santé cardiovasculaire à l’apport de nutriments pour nos yeux et le renforcement de notre système immunitaire.
La pastèque contient une quantité importante de lycopène, une sorte d’antioxydant qui diminue le risque de certains cancers tels que le cancer de la prostate.
Le Congo offre un terrain fertile aux personnes cherchant à investir ou à entreprendre dans le secteur de l'agriculture. Avec plus de 90 % des terres arables non cultivées, le secteur agricole est l'un, voire le secteur qui offre de nombreuses opportunités de gain en République du Congo. Cette section met en lumière les avantages exceptionnels que vous, en tant que potentiel entrepreneur agricole congolais, pouvez espérer récolter en vous lançant dans l'agriculture au Congo.
L'un des avantages les plus évidents de l'agriculture au Congo-Brazzaville est la possibilité de générer un revenu stable et de créer de la richesse à long terme. Avec une demande croissante en produits agricoles, il existe un marché prêt à acheter des produits agricoles sains et de qualité, vous pouvez espérer obtenir des rendements financiers importants.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-04 18:07:22
Le Président du Sénat, Pierre Ngolo, a invité le gouvernement, dans son discours prononcé le 1er février 2025 à l’ouverture de la 5e session ordinaire administrative, à trouver des solutions durables à la pénurie d’eau, d’électricité et de carburant qui sévit à Brazzaville et à l’intérieur du pays depuis plusieurs mois.
Pierre Ngolo dont on sait la communication très maitrisée mais la parole très sobre, a fustigé la pénurie d’eau, d’électricité et de carburant à Brazzaville, la capitale congolaise.
« La 5e session ordinaire administrative constitue le premier test pour améliorer notre environnement. La pénurie de carburant, les coupures intempestives d’eau et d’électricité ainsi que les tracasseries de transport nous engagent, avec l’exécutif, à tout entreprendre pour apporter les thérapies appropriées en vue de soulager la douleur de la population », a déclaré Pierre Ngolo.
Brazzaville, la capitale congolaise, connait une nouvelle vague de pénurie de carburant. Et les nouvelles ne sont pas bonnes puisque la situation ne semble pas vouloir s'arranger, de quoi faire perdre la patience de certains automobilistes. Des longues files d'attente au moins 100 mètres de part et d'autre des avenues dans toutes les stations d'essence de la ville capitale.
Environ la moitié de la population de Brazzaville subit un stress hydrique « élevé » depuis plusieurs mois. La capitale congolaise peine à fournir de l’eau potable à ses habitants. Face à une pénurie d’eau devenue récurrente dans plusieurs quartiers, certains riverains usent de tous les moyens comme la récolte de l’eau de pluie à partir des puits pour la cuisson et la lessive. Cette eau peut entraîner des maladies.
Depuis deux semaines environ, le directeur d'exploitation de l'énergie électrique du Congo (E2) a annoncé à travers les ondes de la chaîne nationale Télé Congo, des perturbations dans la desserte de l'électricité à Brazzaville et ses environs à partir du 20 janvier 2025. En effet, ces perturbations ont pour cause des travaux de nettoyage de la turbine 1, arrivée en fin de cycle. Car depuis son acquisition les travaux de maintenance n'y ont pas encore été effectués.
Parlant du conflit dans l'est de la RDC, le président du Sénat congolais a condamné avec force les attaques perpétrées récemment contre certaines Ambassades à Kinshasa dont celle de la République du Congo.
Pour la sortie de cette crise, Pierre Ngolo a exhorté la RDC et le Rwanda à privilégier la voie diplomatique.
Dans un communiqué rendu public ce lundi 3 février, le Kenya, qui assure actuellement la présidence de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC), a annoncé la tenue d'un sommet conjoint avec la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), vendredi 7 et samedi 8 février, à Dar es Salaam, en Tanzanie. Il précise aussi que les présidents rwandais et congolais, Paul Kagame et Félix Tshisekedi, y prendront part.
Si, à Kigali, les modalités de participation de Paul Kagame ont déjà été tranchées- il sera présent à Dar es Salaam samedi -, une source proche de la présidence congolaise affirme, elle, que Felix Tshisekedi n'a pas encore décidé s'il se rendrait sur place ou assisterait à la réunion en distancielle.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-04 09:30:35
Le méga-meeting prévu au boulevard Alfred Raoul à Brazzaville en l’honneur du Patriarche Denis Sassou-N’Guesso, le 5 février 2025, a été reporté au 9 février prochain à partir de 14h00.
Pour le président du comité d’organisation, M. Digne Elvis Tsalissan Okombi, cette décision de report, prise après consultations avec les partenaires, vise à renforcer l’appel au rassemblement pour garantir le succès de l’événement.
Outre ce meeting du 9 février prochain, il est aussi prévu un colloque international du 08 au 10 juin 2025 sur l’œuvre de Denis Sassou-N’Guesso qu’un ancien président africain va présider, dont l’identité sera révélée prochainement.
A une année de l’élection présidentielle, ce mouvement est vu comme un instrument puissant de campagne pour le chef de l’État Denis Sassou-N’Guesso qui sera, très probablement, candidat.
Habituellement, l’affrontement politique, c’est-à-dire la véritable campagne, débute au cours de la seconde quinzaine de mars. Les favoris se dégagent, les projets se confrontent, les intentions de vote se cristallisent. Rien de tout cela cette année, car le débat s’est concentré sur qui serait candidat.
Le Président Denis Sassou-N’Gguesso, avec sa grande expérience, saura sans doute prendre cette initiative qui s'impose le moment venu car il a la possibilité de se présenter pour un cinquième mandat, selon la Constitution en vigueur dans le pays.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-04 08:52:42
Sur le bord des routes congolaises, les imprévus sont monnaie courante et une panne peut survenir à tout moment. Dans ces situations délicates, le triangle de sécurité devient un outil fondamental. Cet objet, souvent négligé par plusieurs conducteurs de taxis à Brazzaville, joue pourtant un rôle déterminant pour signaler une panne ou un accident. Son utilisation ne libère pas de l’usage des feux de détresse.
Au Congo-Brazzaville, c'est devenu en quelque sorte la bête noire des automobilistes. Certains croient à une blague de mauvais goût lorsqu'un agent commis à un contrôle routier leur exige un triangle de sécurité ou un extincteur.
S’il y a une exigence qui ne manque généralement pas de susciter des interrogations lors des contrôles routiers, c’est bien celle de disposer, pour tout type de véhicule, d'un extincteur ou un triangle de sécurité à son bord. Plusieurs automobilistes congolais se demandent si ce dispositif fait effectivement partie des éléments requis pour une voiture qui se veut en règle.
Eh bien oui !
Faire l'impasse sur ces équipements est donc inadmissible.

Le triangle de présignalisation est encore désigné sous plusieurs autres vocables : triangle de signalisation de danger, triangle de sécurité, triangle de panne ou encore triangle de danger. Son principal rôle est d’alerter les usagers d’une route sur la présence d’un véhicule en panne stationné sur le bitume ou sur le côté de la route.
Placé à une distance suffisante du véhicule en détresse, il alerte les autres conducteurs et réduit ainsi le risque de collision. En plus de garantir la sécurité des occupants du véhicule immobilisé, il contribue à la fluidité du trafic en avertissant les autres usagers de la route de l’obstacle à venir.
Il est prévu par le Code de la route et fait partie des équipements obligatoires à transporter dans une voiture.

Il est utilisé pour baliser une scène d’accident ou un véhicule en panne juste après une intersection, un virage, un sommet de côte ou un passage à niveau, la nuit ou par temps de brouillard par exemple, avant l’arrivée d’une dépanneuse, des secours ou d’un véhicule de service. Il doit rester implanté pendant toute la durée d’immobilisation du véhicule.
Le triangle doit être placé en amont à une distance de 30 mètres minimum du ou des véhicules accidentés ou en panne. Il est positionné de manière à être bien visible par les usagers qui arrivent. Si le véhicule se trouve après un virage, le triangle devra être positionné avant celui-ci, même si cela représente une plus grande distance que les 30 mètres préconisés.
Quant à l’extincteur, il permet de lutter contre un début d'incendie à bord d’un véhicule. De même qu'il est choisi en fonction du type de véhicule : un extincteur d'un kilogramme pour les véhicules légers, celui de 6 kg pour les auto-bus, jusqu'à plusieurs extincteurs pour des véhicules poids lourds.
Il est donc urgent pour les services de sécurité routière de redoubler d’efforts et d’intensifier des actions de sensibilisation et de prévention pour réduire les accidents de la route.
A Brazzaville, de nombreux commerces proposent ce type d’équipement de sécurité : grandes et moyennes surfaces, magasins spécialisés, etc, à des prix tout à fait compétitifs.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-04 07:46:45
L’UNICEF-Congo effectue du 1er au 7 février 2025, une mission de visite de terrains des inondations dans les localités de Makotimpoko dans le département des Plateaux et de Mossaka, dans le département de la Cuvette (au Nord du Congo). Ce, pour constater l’impact causé par les inondations survenues ces derniers mois et la capacité de résilience des populations ainsi que leur capacité de faire face aux défis liés aux pratiques familiales essentielles. Afin de les préparer aussi à affronter la nouvelle saison des pluies.
En effet, lors des inondations, le Gouvernement du Congo avait déclaré l’état d’urgence humanitaire et, en collaboration avec l’UNICEF, avait développé un plan de réponse pour adresser les besoins urgents dans les domaines de la sécurité alimentaire, l’eau-hygiène-assainissement, la santé, la nutrition, l’éducation, la protection, les abris, etc.

Avec ladite mission, l’UNICEF se donne les objectifs et de permettre aux médias de : constater l’impact des inondations sur les communautés ; constater la capacité de résilience des communautés et de les préparer pour la saison de pluie à prochaine ; constater les programmes mis en œuvre par le l’UNICEF ; documenter l’impact et les réalisations pour sensibiliser le public par le biais de la couverture médiatique pour faire un plaidoyer en faveur desdites communautés ; permettre auxdits médias d’alerter l’opinion publique sur le nouvel épisode d’inondation à venir dont l’ampleur pourrait être similaire ou supérieur à celui de l’épisode connu au début de 2023.
La première phase de cette mission a été, le district de Makotimpoko dans le département des Plateaux, qui a connu des graves inondations aux conséquences incalculables, notamment sur le plan social, sanitaire puis éducatif.
Sur le plan social, plusieurs familles se sont retrouvées dans des maisons inondées jusqu’au . niveau de mes mollets. certaines ont même perdue leur logement. ''Toute la maison dans l’eau avec tous les risques possibles. Au point de perdre tous les documents de naissance et les fournitures scolaires des enfants'', en témoigne Boyamba Hissen, habitant de Makotimpoko.

« Je suis marié, père d’enfants, chef de famille dans cette parcelle. Lorsqu’il pleut, c’est vraiment difficile et pitoyable. Pendant la montée des eaux, nous sommes inondés. Tout le village est dans l'eaux. Si nous n’avez pas de pirogue, vous ne pouvez rien faire. Si vous avez la chance d'en avoir, vous pouvez vous rendre chez un voisin ou allez chez un parent plus loin. Il arrive des moments où, même entrer dans la maison, il faut dans une pirogue, le contraire est impossible. Dans ces cas, vous mettez des bois plus élevés pour mettre les lits et autres ustensiles. Le cas échéant, il faut construire des pilotis », a-t-il expliqué.
« Si Dieu n’est pas des vôtres, vous pouvez voir votre enfant tomber dans l’eau la nuit. Il y a de ceux qui ont perdu des enfants, qui, la nuit dans le sommeil, le bébé ou l’enfant tombe et, vous constatez au moment où, c'est déjà trop tard. Mais l’inondation de 2023 était plus dramatique. Qui a causé beaucoup de pertes, même en vie humaine. L’eau atteignait jusqu’au niveau du cou, sous le menton. Là, nous étions très en difficulté », a-t-il ajouté.
« Néanmoins, nous avions pu recevoir l’aide et l’assistance de l’UNICEF, qui était venus nous faire quelques dons de diverses natures. Notamment en médicaments et surtout en kits scolaires, des sacs d’écoles bleus des enfants avec quelques cahiers, bics bleu et rouge crayons, gomme et autres. C’est grâce à l’UNICEF que les enfants avaient pu renouer avec l’école. C’est d’ailleurs eux qui avaient désinfecté les salles de classes et avaient construit des abris provisoires pour l’enseignement des enfants », a conclu Hissen, remerciant cet organisme onusienne qui s'occupe convenablement de la vie et des droit de l'enfant.
Sur le plan sanitaire, l’hôpital également était dans l’eau et toutes les activités se faisaient en pirogue. Le chef du Centre de santé intégré, Issompolo Gaston, infirmier diplômé d’Etat, qui a vécu les dernières grandes inondations, celles de 2023, explique avec force et détailles, les moments cruciaux de cette période.

« C’est la toute première fois que nous avons vécu une telle inondation. Je suis natif de ce district, mais nous n’avions jamais vécu une telle inondation. Ce fut une vraie catastrophe ! les malades qui arrivaient à l’hôpital en pirogue, étaient soignés dans la même pirogue. J’ai eu à faire des accouchements dans la pirogue, avec mes sages-femmes », a détaillé le chef du centre. Depuis 2018, je suis arrivé à ce Centre de Santé et en 2020, on m’a nommé chef de centre. Et je remercie l’apport de l’UNICEF, que toujours nous vient en aide chaque fois qu’il a des problèmes d’inondations.
Cependant, en ce qui concerne l’éducation, les établissements scolaires étaient tous fermés à cause des eaux, ont bénéficié de l’apport de l’UNICEF qui a, dotés les élèves des sacs bleus, un kit contenant des cahiers et autres fournitures scolaires.

Pour la résilience, des abris temporaires étaient construits et ont permis aux enfants et enseignants de poursuivre les enseignements et faire avancer le programmes scolaires.
Selon le directeur de l’école primaire 5 février 1979 de Makotimpoko, qui accueille plus de 1600 élèves, les fortes pluies qui causes les inondations sont très néfaste pour le bon enseignement et la bonne éducation de nos enfants. Il a du reste salué l’assistance permanente de l’organisme UNICEF pour sa promptitude dans pareille circonstance. Non seulement, il a offert des kits aux élèves, il a aussi construit des abris.

« En dépit de tout ce que l’UNICEF fait, mon souci le plus ardent est que dans le futur, qu’on fasse des constructions des bâtiments plus élevées. Si on peut construire des salles de classe à la hauteur des deux mètres, ça serait plus prudent. Moi, dans mon bureau de fortune, pour sauver et protéger mes documents, les livres et autres ouvrages didactiques, j’ai été obligé de les placer en haut. J’ai fabriqué une sorte de plafond avec du bois », a expliqué le directeur.

Aussi, doit-on signaler qu’après cette première étape de Makotimpoko, la deuxième est celle du district de Mossaka, dans le département de la Cuvette.
Somme toute, les inondations survenues à Makotimpoko ont provoqués des graves conséquences sur les communautés et infrastructures locales. Il est donc impérieux de veiller puis être vigilent sur la situation, afin de pérenniser l’action de l’assistance humanitaire aux populations affectées. Cela pour réduire l’impact des inondations dans les différentes localités du département. Malgré les dommages causés par ces inondations à chaque fois, les communautés se refusent de quitter les lieux. '' C'est la terre de nos ancêtgres, nous ne pourrions en aucun cas la laisser ni l'abandonner'', disent-ils. Ils ne veulent pas et ne pourront pas aller ailleurs, en s'exclamant.
Le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF)est toujours aux côtés des enfants surtout en périodes catastrophes pour redonner et faire renaitre l’espoir.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-02-04 01:33:06