Oui, la criminalité des « Kuluna », qui désignait initialement de jeunes délinquants, a évolué à Brazzaville. Le phénomène s'est élargi au fil du temps et touche désormais des personnes d'âges variés, y compris les femmes, qui peuvent être impliquées dans des activités criminelles similaires aux hommes, participant à des actes de vol et de violence, souvent liés à la pauvreté et au manque d'opportunités. La Brigade spéciale d'intervention rapide (BSIR) a interpellé mercredi 20 août 2025, entre 14h et 18h, neuf kulunas dont une femme. Ils opéraient dans les zones de Ngamakosso, Domaine, Mboualé, Dallette et Mikalou et tous sont des Congolais de Brazzaville.
Multirécidivistes reconnus, ils devraient être présentés devant le procureur de la République.
Cette opération s’inscrit dans l’objectif de lutter efficacement contre le banditisme urbain dans la capitale congolaise, comme l’avait annoncé, au cours du traditionnel réveillon d’armes de fin d’année, le 31 décembre dernier à Brazzaville, Denis Sassou-N’Guesso, le chef suprême des armées.
Le Président de la République avait demandé à la force publique de poursuivre, en 2025, l’effort d’éradication complète du grand banditisme dans les grandes villes et à l’intérieur du pays.
En sus de l’éradication du grand banditisme urbain, la force publique devrait également contrôler les frontières nationales afin qu’elles ne soient pas des passoires des hors-la-loi venus d’ailleurs.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
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