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Dispense de visas entre le Congo-Brazzaville et l’Angola

Les détenteurs de passeports de service, officiels ou diplomatiques Congolais sont désormais dispensés de visa pour entrer ou séjourner en Angola et vice versa. Le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso a indiqué le 20 avril 2023 à Brazzaville que la tâche qui leur revenait était de concrétiser les recommandations et les engagements pris lors de la 8e session de la grande commission mixte de coopération entre le Congo et l’Angola.

S’agissant de la mobilité des personnes, la commission a réitéré les dispositions de l’Accord sur l’exemption des visas pour les détenteurs des passeports diplomatiques et de service entre les deux pays.

Les participants ont aussi échangé les informations sur la ratification de cet accord et procédé à l’échange des spécimens des passeports.

On rappelle que le traité d’amitié et de coopération entre le Congo et l’Angola a été signé le 24 septembre 1976 entre les Présidents le Commandant Marien Ngouabi et le Docteur Antonio Agostinho Neto.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-23 11:54:10

Pour faire baisser le chômage, le gouvernement délivre de nouveaux permis d’exploitation des mines de potasse dans le Kouilou

Mois après mois, le gouvernement rivalise d'imagination pour trouver des points positifs à mettre en avant pour tenter de résorber l’épineux problème du chômage qui étrangle les jeunes congolais. Le conseil des ministres sous l’égide du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso a adopté le 19 avril dernier à Brazzaville, deux projets de décret, dont celui portant attribution à la société Congoying d’un permis d’exploitation pour les potasses dit, « permis Makola-Est », dans le département du Kouilou. Ce projet permettra de développer l’économie du pays et la création d’environ 480 emplois.

Outre cette approbation, les membres du gouvernement ont adopté le projet de décret portant attribution à la société ZHI GUO PETROLE d’un permis d’exploitation pour les potasses, dit « permis Makola Ouest », toujours dans le département du Kouilou.

Les différentes études menées estiment la possibilité d’une production annuelle à 600 cents mille tonnes, qui permettra de créer environ 450 emplois.

L'économie congolaise est largement dominée par la production pétrolière, qui représente 80 % des exportations et 60 % des recettes intérieures (Coface). Cette dépendance au pétrole rend le pays vulnérable aux fluctuations des prix des matières premières.

Le taux de pauvreté est alarmant, atteignant 52,5% en 2020 selon la Banque mondiale. Le pays s'est classé 149e au monde sur l'indice de développement humain 2020, perdant 11 places. Le taux de chômage au Congo était estimé à environ 10,3% en 2020 (Banque mondiale).

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-23 11:31:20

Congo – RDC : « Deux missiles tombés dans le fleuve Congo » ont semé l'émoi dans les quartiers sud de Brazzaville

Deux fortes détonations ont fait trembler les habitations dans les quartiers sud de Brazzaville, vendredi après-midi, semant émoi et panique au sein de la population. Selon les premières rumeurs, deux missiles seraient tombés dans le fleuve Congo. Il n’en était pourtant rien de tout cela.

En dépit de la chaleur devenue endémique, qui étouffait les quartiers sud de Brazzaville, notamment ceux jouxtant le fleuve Congo, tout semblait normal en ce vendredi 21 avril.

Au beau milieu de l’après-midi, cette quiétude a été troublée par deux violentes explosions qui ont secoué les habitations et fait monter le « trouillomètre » des populations à son point le plus haut.

« C’est encore quoi ça ! » s’est-on écrié de partout.

Aussitôt, la peur a gagné les esprits et beaucoup de rumeurs ont circulé. Des plus alarmistes aux plus loufoques.

Sur les routes les véhicules se sont frayé le chemin, créant des embouteillages.

Chacun cherchait à rentrer chez lui, pour se mettre à l’abri, où évaluer le moyen de partir avec sa petite famille.

Mais partir où, puisque l’autre question qui a suivi le constat des explosions a été : « c’est tombé où ? »

Au nombre des causes des deux explosions de type militaire assurément, certaines personnes à l’imagination fertile ont vite fait le rapprochement avec la guerre en Ukraine.

« Tu as entendu, ce sont ces nouvelles armes de Poutine. C’était destiné à l’Ukraine mais ça va tellement vite que ça a dépassé la cible et c’est tombé chez nous. »

Incapables de situer le point d’impact, beaucoup ont prétexté que ces ogives de « Satan 2 » étaient tombées dans le fleuve Congo.

Du coup, la panique a davantage gagné les riverains du fleuve, tant la rumeur véhiculée leur a fait croire que la puissance des ogives qui s’étaient enfoncées dans le fleuve allait provoquer une espèce de tsunami au moment de la déflagration.

Les habitations seraient submergées, avec de l’eau jusqu’à la toiture.

Pourtant, rien de tel, de toutes ces rumeurs les plus alarmistes et même abracadabrantesques.

En réalité, ces détonations sont parties d'une carrière de pierres située au bord du fleuve Congo, à Kinshasa.

Les artificiers avaient sans doute un peu forcé sur la charge explosive et les vents contraires ont emmené tout le souffle des explosions du coté de Brazzaville, les quartiers riverains du fleuve en ayant presque encaissé la totalité tout comme le bruit des détonations.

Il est vrai qu’il y a eu plus de peur que de mal. Cependant, beaucoup ont déploré que face à la panique engendrée par la situation, les autorités n’aient pas communiqué pour apaiser les populations qui ont été soumises aux rumeurs les plus folles.

Beaucoup de personnes seraient allées faire vérifier leur tension dans la soirée, tant elle ne retombait pas.

Les moins informés de la cause réelle des explosions ont presque passé une nuit de veille, la peur au ventre.

Depuis, d’autres personnes sont prises de palpitations soudaines, tant ces explosions ont réveillé en elles des souvenirs qu’elles pensaient avoir enfouis à jamais au musée des horreurs.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-22 13:33:56

Denis Christel Sassou N’Guesso et l’ambassadeur de Chine au Congo Ma Fulin discutent coopération bilatérale

Le ministre congolais de la Coopération internationale et du Partenariat Public Privé, Denis Christel Sassou N’Guesso et l'ambassadeur de la République Populaire de Chine au Congo, Ma Fulin, ont discuté de la coopération bilatérale entre la Chine et le Congo-Brazzaville vendredi 21 avril 2023. Ils ont également, évoqué les relations sino-congolaises et les liens solides entre les deux pays notant l’importance de les consolider.

Denis Christel Sassou N’Guesso et Ma Fulin ont aussi abordé l'exposition sino-africaine prévue en juin prochain.

Placée sous le thème «Un développement commun pour un avenir partagé», la troisième CAETE se tiendra à Changsha, dans le Hunan (sud de la Chine), du 29 juin au 2 juillet 2023. La troisième CAETE présentera huit pays africains invités d’honneur et deux provinces thématiques (le Shandong et le Hubei). Elle organisera une trentaine d’événements dans six catégories, notamment des événements majeurs, des forums et séminaires de haut niveau, la promotion et le jumelage d’entreprises, des séminaires thématiques et des événements parallèles.

Sur une superficie d’environ 91.000 km², l’exposition principale présentera les acquis de la coopération économique et commerciale entre la Chine et l’Afrique, les pays invités d’honneur, les provinces thématiques, les entreprises d’État centrales, les provinces (municipalités, régions autonomes) chinoises, les produits spécifiques africains de haute qualité, ainsi que les produits, les industries et les services chinois orientés vers l’Afrique.

Le ministre congolais de la Coopération internationale et du Partenariat Public Privé et l'ambassadeur de la République Populaire de Chine au Congo, ont parlé également du forum de haut niveau sur la Ceinture et la Route.

Le diplomate chinois a aussi informé Denis Christel Sassou N’Guesso que la Chine célébrera les 60 ans de sa reconnaissance internationale en 2024.

Cette célébration coïncidera avec la prochaine grande commission mixte entre la Chine et le Congo-Brazzaville prévue la même année.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-22 08:52:52

Colloque international de Brazzaville : Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme

Ouverture du colloque vendredi 21 avril 2023 à Brazzaville, organisé par l’Ordre National des Avocats du Congo (ONAC), en partenariat avec la Conférence Internationale des Barreaux CIB). Cette rencontre des avocats de la CEMAC et de la CEEAC est d’intégré de façon efficiente les avocats, dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. La cérémonie a été présidée par le conseiller juridique du ministre de l’Economie et des Finances Maître Audrey Alban Mapithy, représentant de Monsieur le ministre, en présence du Bâtonnier de l’Ordre National des Avocats du Congo, Maître Claude Coelho de Carvalho et de l’ancien Bâtonnier du Barreau de Paris, Secrétaire Général de la Conférence Internationale des Barreaux (CIB), président de l'Union internationale des CARPA et des représentants de Banques et institutions financières.

C’est l’auditorium du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza qui a abrité ses assises. Les Avocats-participants sont venus de la sous-région d’Afrique centrale, notamment du Barreau de Kinshasa-Gombéen République Démocratique du Congo, du Barreau de Ndjaména au Tchad,des Barreaux de Pointe-Noire et Brazzaville au Congoet du Barreau de Paris en France, ont planché sur la thématique retenue pour ce colloque de Brazzaville 2023, intitulé : « Le Barreau acteur de la lutte contre le blanchiment et dans la prévention du secret professionnel et de l’indépendance des Avocats ».

Dans son mot d’ouverture, le représentant du ministre de l’Economie et des Finances, Maître Audrey Alban Mapithy a au nom de Monsieur le ministre, remercié tous les participants pour leur engagement et volonté d’être à ce grand rendez-vous du donné et du recevoir.

Il a également révélé aux participants que « les assises ouvertes, sous les auspices de l’Ordre National des Avocats sont dédiées à la question lancinante de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ». « Comme vous le savez, cette question préoccupe la communauté internationale dans son ensemble, du fait des conséquences graves pour la sécurité et la stabilité des Etats, ainsi que l’intégrité du système financier de nos pays respectifs. Conscient de ces conséquences et s’inscrivant dans une dynamique mondiale de lutte contre ces fléaux, les Chef d’Etats de la sous-région ont pris un engagement fort en 2000, de doter notre espace économique et monétaire, des instruments juridiques et institutionnels, afin de faire face à ces menaces des hommes. La République du Congo, sous la très haute impulsion de son Président, Son Excellence Denis Sassou N'Guesso, Chef de l’Etat, a pris une part active à toutes ces actions communautaires qui ont conduit, d’une part, à la création du groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale, organe de coordination et d’implémentation de la politique sous-régionale de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ; et d’autre part, à l’adoption du Règlement CEMAC, qui édicte les mesures de lutte contre ces crimes dans nos Etats », a rappelé Monsieur le Conseiller juridique, représentant le ministre.

Ainsi, deux panels ont été mis en place pour débattre et scruter les problèmes relatifs à la thématique.

Le premier panel, présidé par Me Djerandi Laguerre, Bâtonnier du Tchad, s’est accentué sur : « La réglementation relative au blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ». Avec pour sous-thèmes : ’’Information sur les fraudes relatives au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme’’, exposé par Mme Amona Valia, membre magistrat de l’ANIF ; ’’Similarité et différence entre lutte contre la criminalité transnationale organisée et celle de la lutte contre le terrorisme international’’, par le Professeur Jean-Paul Laborde, Avocat, Ambassadeur itinérant de l’Assemblée de la Méditerranée contre le terrorisme et le crime organisé, Ancien sous-Secrétaire Général des Nations-Unies’’ et ’’Identification des risques pour le client et pour l’Avocat en absence de CARPA et la contribution de la CARPA à l’obligation de vigilance à la charge de l’Avocat’’, par Me Jean Petro, Ancien Bâtonnier de l’Ordre National des Avocats du Congo et Me Mohamed Samba, membre du conseil de l’ordre.

Le second panel quant à lui a eu pour président de séance, Me Edouard Mukendi, Secrétaire Général de l’UNAAC, s’est focalisé sur : « L’Avocat et la CARPA », avec les sous-thèmes suivants : ’’La CARPA garantie de l’indépendance de l’Avocat et outil de protection du secret professionnel face au développement de règlementation visant à lutter contre le blanchiment au plan international’’, par Me Bernard Vatier, Ancien Bâtonnier du Barreau de Paris, Secrétaire Général de la CIB puis’’Règlements pécuniaires à travers les CARPA’’, exposé par Me Bernadin Bakoua Batangouna, membre du conseil de l’Ordre.

En outre, le colloque a eu le privilège de faire la promotion del’ouvrage édité avec l’appui de l’Association Henri Capitant.

A noter que, la synthèse des travaux de ce premier colloque en zone CEMAC et CEEAC a été faite par Me Guillaume Bakouete, Bâtonnier du Barreau de Pointe-Noire. Par contre, la communication publique sur l’engagement de l’Ordre dans la lutte contre le blanchiment a été prononcée par Me Christian Eric Locko, Bâtonnier du Barreau de Brazzaville.

En définitive, le Bâtonnier National de l’Ordre des Avocats du Congo, Me Claude Cohelho de Carvalho, a présidé et clos ledit Colloque international de Brazzaville.

Ainsi, en marge du Colloque, le 22 avril 2023, la Bibliothèque du mémorial a abrité la Réunion du Conseil de l’Ordre national et de la CIB sur la mise en place technique du Règlement Intérieur de la CARPA avec l’ensemble de l’argumentaire pour justifier de la cohabitation de la CARPA et de la Caisse de dépôts et de Consignation.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-22 08:08:53

Littérature : Le Professeur Jean-Bernard Nkoua-Mbon présente ses deux récits autobiographiques au public

Auteur de deux récits autobiographiques, le Professeur Jean-Bernard Nkoua-Mbon, médecin en oncologie, autrement appelé cancérologie, est un féru de l’écriture. De fil en aiguille, il s’affirme en tant qu’écrivain Congolais. Il vient de publier deux ouvrages autobiographiques, des récits :’’Le parcours d’un enfantde Poto-Poto, L’indoubile’’ et ’’Le carabin,l’oncologue’’,  parus aux éditions L’Harmattanà Paris en France. Les deux livres ont été présentés au public, le 21 avril 2023 à l’Auditorium du Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) de Brazzaville.

Ayant choisi le genre littéraire (Récit) pour écrire ces livres, l’auteur relate sa vie d’enfance dans le quartier Poto-Poto où il est né et grandi, donc, sa vie scolaire et universitaire puis professionnelle.

A la présentation des œuvres, le Professeur Richard Roger Urbain Bileckot, qui est d’ailleurs le préfacier de ces deux livres a comme quelqu’un qui ne lâche pas prise, lorsqu’il a une idée. Il va jusqu’au bout. Même au prix de moult sacrifices.

Dans le premier livre, une œuvre autobiographique : Le parcours d’un enfant de Poto-Poto, L’indoubile, la quatrième (4e) page de couverture indique que l’auteur retrace le parcours de l’indoubile ou le désœuvré (en argot congolais) du quartier Poto-Poto. Cet enfant au caractère bien trempé qui perd très tôt son père, à l’âge de 8 ans. Ce décès affecte négativement sa scolarité, avec pour conséquence son exclusion de l’école de Poto-Poto. Ainsi donc, pour survivre, il travaille comme doker au Beach de Brazzaville où il fut le plus jeune doker. Grâce à Mbon Okana (Allende), son frère qui, par solidarité familiale, lui tend la main en lui offrant de bonnes conditions d’études, il renoue avec le chemin de l’école jusqu’à obtenir son Baccalauréat et devenir carabin.

L’auteur, Nkou-Mbon livre dans cet ouvrage les épreuves et les difficultés de la jeunesse.

Par contre, dans le deuxième livre, autobiographique également, intitulé ’’Le carabin,l’oncologue’’est un Récit qui, raconte le parcours, cette fois-ci professionnel de son auteur, de son admission au baccalauréat et à l’agrégation en oncologie médicale, en passant par la formation en médecine à l’Institut supérieur des sciences de la santé (INSSA), de l’Université Marien Ngouabi à Brazzaville, et par la spécialisation en oncologie médicale, auprès du professeur jean klasterky de l’Université Libre de Bruxelles en Belgique (ULB) en Belgique. Tout ce parcours est jalonné d’adversité et, grâce à sa force de caractère, celles-ci ont été vaincues. C’est la preuve que, le mérite est au bout de l’effort.

Ce dernier livre du médecin-oncologue, le Professeur Nkoua-Mbon est un hymne à la persévérance et à l’effort. Il exhorte à poursuivre un objectif dans la vie, à ne pas se laisser abattre par les obstacles de parcours et à ne pas y renoncer malgré les difficultés.

Notons que l’auteur est un Professeur émérite, il est titulaire de la chaire de cancérologie médicale de la Faculté des sciences de la santé de l’Université Marien Ngouabi. Il est par ailleurs, Directeur du diplôme d’études spéciales de cancérologie médicale à l’Université Marien Ngouabi et chef de service de cancérologie médicale au CHU de Brazzaville.

A la question de savoir si on doit arrêter le concours de la faculté des sciences de la santé, étant donné qu’il y a au sein de cette école une pléthore considérable, l’auteur des deux ouvrages a répondu par la négative.

« On ne doit pas suspendre le concours. Parmi ceux qui s’admettent à ce concours, même si, il ya des choses qui sont dites pour cette école de formation, on y trouve des compétents, qui font leur preuve », a-t-il déclaré. Cette école a donc mission d’assurer un enseignement de qualité afin de former des compétents, capables de devenir des valeurs dans ce pays.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-22 07:48:45

France : Le gouvernement va restreindre les conditions de résidence pour toucher les allocations sociales

Le ministre français des Comptes publics, Gabriel Attal a confirmé ce vendredi 21 avril 2023 le durcissement des conditions de résidence en France pour toucher les prestations sociales, «à compter de 2024», pour lutter contre la fraude.

Il souhaiterait imposer neuf (09) mois de résidence par an en France au minimum aux personnes souhaitant bénéficier d'une prestation sociale. Il a également annoncé la fin du versement des aides sur les comptes hors Union européenne dès le 1er juillet prochain.

Il s'agit des allocations familiales, du minimum vieillesse, de l'assurance veuvage, du revenu de solidarité active (RSA) qui assure aux personnes sans ressources un niveau minimum de revenu qui varie selon la composition du foyer et de l'allocation supplémentaire d'invalidité. Les APL sont versées pour un logement en France occupé au moins huit mois par an, «sauf obligation professionnelle, raison de santé ou cas de force majeure», précise la loi.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-21 21:07:39

Congo – MAEP: Alain Akouala Atipault reçu par Isidore Mvouba

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a reçu en audience le 20 avril à Brazzaville, par le président de la Commission nationale d’auto-évaluation du mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) Congo, Alain Akouala Atipault. À l’occasion, le président du MAEP a exprimé son intention de présenter sa structure devant la représentation nationale.

Harmoniser les aspects pratiques de la structure dont il a la charge, en la faisant connaître auprès des institutions de la République, Alain Akouala Atipault s’y emploie, tant le domaine encore expérimental, appelle à un ancrage conséquent.

Face à la presse, Alain Akouala Atipault a expliqué le sens de sa démarche.

« Nous sommes venus rencontrer le président de l’Assemblée nationale pour solliciter la possibilité de faire une communication devant les députés sur le mécanisme africain d’évaluation par les pairs dont la compréhension nécessite, à mon sens, une parfaite connaissance de l’histoire du monde et de l’Afrique, une parfaite connaissance de l’évolution économique du monde, mais également des dynamiques souterraines qui impulsent ou influent sur un certain nombre d’acteurs ou d’évènements politiques et sociaux dans nos pays », a t-il expliqué.

Créé en 2003 par le Comité des chefs d’État et de gouvernement, chargé de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, le MAEP est un instrument d’autoévaluation volontaire de la performance des États membres en matière de gouvernance.

En adhérant à ce mécanisme, les États membres conviennent d’évaluer indépendamment la conformité à leurs engagements africains et internationaux en matière de gouvernance. La performance et les progrès sont mesurés dans quatre domaines thématiques que sont la démocratie et la gouvernance politique ; la gouvernance et la gestion économique ; la gouvernance d’entreprise ; le développement socio-économique. Pour ce faire, chaque évaluation aboutit à un programme national d’action pour l’État concerné en vue de traiter les problèmes identifiés. Un organisme national de suivi prépare des rapports semestriels et annuels sur les progrès réalisés quant à la mise en œuvre du programme d’action national à l’intention du Forum des chefs d’État et de gouvernement du MAEP.

D’Après Alain Akouala Atipault, pour préparer la convergence de l’économie dans chaque pays vers l’objectif d’intégration économique africaine, il faut qu’il y ait une commission nationale.

« L’horizon fixé par l’Union africaine c’est l’agenda 2063. Comment faire pour que l’Afrique demain devienne un continent économiquement intégré et prospère ? Il faut donc une évaluation de chaque pays à partir des différents axes à travers les lois, les codes, les accords que nous ratifions. En rapport à cette ultime ambition qui est celle de sortir l’Afrique du sous-développement, de la pauvreté, le mécanisme permet à ce que chaque pays s’auto-évalue de manière souveraine et responsable », a conclu le président de la Commission nationale d’auto-évaluation du MAEP Congo, Alain Akouala Atipault.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source ADIAC

Créé le 2023-04-21 20:48:37

Félix Tshisekedi présente ses excuses à Denis Sassou N’Guesso pour le comportement indigne des congolais vivant en République du Congo

Suite aux comportements indignes de certains congolais de la RDC vivant en République du Congo, Félix Tshisekedi veut ramener un bon climat avec son homologue, Denis Sassou N’Guesso. Voilà ce qui justifie la dépêche d’une délégation des membres du gouvernement Sama à Brazzaville, mardi 18 avril 2023 pour rencontrer les autorités du Congo-Brazzaville.

Celle-ci est constituée du Ministre des actions humanitaires Modeste Mutinga, et du Vice Ministre des affaires étrangères, Crispin Mbadu pour s’enquérir de la situation des congolais vivant dans ce pays.

La délégation de Kinshasa a été reçue par le ministre congolais de l’Intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou en présence du ministre délégué à l’Intérieur et celle des affaires sociales.

Il était question pour la délégation de Kinshasa, d’effectuer une visite rapide et spéciale pour s’enquérir des conditions de vie des congolais et transmettre les remerciements de Félix Tshisekedi au Sassou N’Guesso et son Gouvernement pour l’hospitalité accordée aux congolais dont certains ont plus de 35 ans sur le sol congolais.

Il est également question de l’identification de tous les congolais venus dans le cadre de réfugiés pour en déterminer et lister ceux qui manifestent le désir de retourner au pays et ceux qui veulent rester mais en respect des normes congolaises; et enfin présenter les excuses au Gouvernement Congolais pour certains comportements des congolais de la RDC allant jusqu’à violer les lois et règlement de la République du Congo.

La semaine passée, Félix Tshisekedi avait reçu à Kinshasa, un émissaire de Denis Sassou N’Guesso, qui était venu lui remettre une lettre secrète de son homologue du Congo Brazzaville.

Germaine MAPANGA / source : infosdirect.net

Créé le 2023-04-20 21:36:48

Brazzaville : Deux présumés « bébés noirs » ligotés, lynchés et brûlés vifs devant une foule en colère au quartier Nkombo

Les vindictes populaires prouvent la faiblesse de l’Etat qui doit asseoir son autorité et stopper ces tueries et vindictes populaires. Soupçonnés d’avoir emporté le sac d’une dame mercredi 19 avril 2023, en début de soirée, deux « bébés noirs » ont été ligotés, lynchés et brûlés vifs devant une foule en colère au quartier Nkombo, dans le neuvième arrondissement de Brazzaville.

Créé le 2023-04-20 21:21:50

Paris : Des pianos pour vous permettre de partager un joli moment dans l’enceinte des gares avant ou après votre voyage

« Un piano doit être un ami, c’est-à-dire un confident qui essuie nos rages », disait Félix Leclerc, écrivain et chanteur québécois. Ils incarnent les rencontres, les surprises, les instants d’émotions qui vous ont tant manqué durant les mois passés… Après des mois de silence à Paris, la ville lumière, les pianos sont de nouveau disponibles en gare, pour le plus grand bonheur des musiciens en herbe et confirmés, mais aussi des mélomanes.

Alors qu’ils avaient arrêté de résonner au début de la crise sanitaire, les pianos vous attendent dès aujourd’hui à Paris-Nord, Paris Lyon, Montparnasse…pour retrouver la magie de l’instant partagé, ce temps suspendu autour d’un morceau improvisé sur un piano.

Dans le respect des gestes barrières, du gel hydro-alcoolique est à votre disposition en gare avant et après l’utilisation de ce service.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-20 12:43:28

Pointe-Noire : Falaise qui s’effrite, maisons menacées au quartier André Jacques, le combat infini contre l’érosion

L'urgence dure depuis plusieurs années, mais les pluies diluviennes de ces derniers temps ont encore amplifié le problème, et depuis ces intempéries, la gravité de la situation a été perçue par les habitants du quartier André Jacques (zone située en face des cimetières de Mont-Kamba) dans le quatrième arrondissement Loandjili, à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.

Avec le réchauffement climatique et l’urbanisation, le quartier André Jacques n’a jamais autant été menacé par l’érosion. Faut-il accepter la situation et s’adapter ou tout faire pour contrer la nature ? Les jérémiades et grincement de dents fusent de partout.

Inondations et glissements de terrains, maisons éventrées, cour d'école au bord du précipice, route principale transformée en ravin : au quartier André Jacques, les habitants assistent impuissants à l'érosion qui engloutit tout sur son passage dans ce quartier de la ville océane, conséquence d'un urbanisme sauvage en République du Congo.

Pour tenter de protéger leur domicile, les riverains construisent des digues en empilant des sacs remplis de sable, dans l'espoir de ralentir l'éboulement.

Ils estiment cependant que "l’État congolais, garant de la chose publique, doit prendre ses responsabilités en urbanisant le quartier".

En attendant, avec le retour des pluies, les habitants disent craindre le pire.

Vivement que la municipalisation additionnelle de Pointe-Noire pense à apporter une solution idoine car les maisons tombent déjà une à une.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-20 12:21:30

Ordre national des experts comptables : Michel Patrick Gamassa réélu haut la main pour un nouveau mandat de trois ans

Michel Patrick Gamassa, placé à la tête de la liste qu'il conduisait, a été réélu président de l’Ordre national des experts-comptables du Congo le 15 avril dernier à Pointe-Noire, avec 98 % de voix pour un nouveau mandat de trois ans, après celui qui lui avait été confié le 21 décembre 2019.

« C’est à la fois un sentiment de fierté et de responsabilité. Ce n’est qu’un mandat qui m’est confié par mes confrères et je suppose que cette confiance renouvelée de mon mandat témoigne de la réussite de la mission qu’ils m’ont précédemment confiée », a déclaré Michel Patrick Gamassa à l’issue de sa réélection.

Il a par ailleurs, saisi cette occasion pour réitérer les défis qui l’attendent avec sa nouvelle équipe parmi lesquels l’adhésion de l’Onec-C à la Fédération internationale des comptables, l’accompagnement du gouvernement congolais dans les réformes des finances publiques, la digitalisation et le déploiement de la facture électronique.

Dans la perspective de promouvoir ce corps de métier, Michel Partrick Gamassa a invité l’ensemble des membres de l’Onec-C à continuer de garder à l’esprit la qualité de leurs prestations. Afin d’y parvenir, a-t-il précisé, le nouveau bureau ne ménagera aucun effort pour que des formations soient régulièrement organisées. Car, a-t-il insisté, la formation constitue le seul moment permettant de resserrer les liens et améliorer les compétences.

Evoquant les actions menées durant les trois dernières années, Patrick Michel Gamassa a rappelé qu’en dépit des vicissitudes, l’Onec-C créé depuis le 18 novembre 2013 se fixe davantage d'ambitions et des objectifs a atteindre pour d’être une véritable structure d’appui et d’accompagnement des initiatives du gouvernement, principalement du ministère des Finances dans le but de faire avancer l’économie du pays.

Le Conseil de l'ordre national des experts comptables du Congo est composé de neuf (09) membres dont six du bureau à savoir Michel Patrick Gamassa, Serge Alexandre Denguet-Atticky, Brice Voltaire Etou-Obami, Colbert Okinga Eboungou, Roger Mayabel et José Serge Seket, respectivement Président, vice-président, secrétaire général, secrétaire général adjoint, trésorier et trésorier adjoint. Les trois membres du bureau sont Paul Kali Tchiyembi, André Mankenda et Auguste Yolo.

Conformément à ses prérogatives, l’Onec-C est chargé d’assurer le respect des normes professionnelles, du code déontologique et d’éthique; le respect des obligations professionnelles en matière d’établissement, de contrôle et de certification des comptes annuels. Il collabore avec les pouvoirs publics en matière de formation et d’organisation des examens professionnels dans le domaine de la comptabilité ; la promotion de l’exercice libéral et de la profession de comptable.

Le renouvèlement du bureau du Conseil de l’Ordre des experts comptables du Congo (Onec-C) a été placé sous le patronage de Henri Loundou, commissaire du gouvernement auprès de l’Onec-C, une structure sous tutelle du Ministère des Finances.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-20 11:00:58

Pourquoi tant d'accidents sur les routes congolaises ?

Au Congo, la route fait peur. Inimaginables, ces accidents sur les routes congolaises, ces derniers temps. Certains graves, dans bien de cas, avec morts d'hommes. Ou moins graves. D’autres mineurs. Avec le recul, on réalise que le réseau routier congolais n’a profondément pas changé, comparé à celui d’hier, sous l’occupation française, en matière de sécurité de la circulation. Il est aussi périlleux que sous l’ère coloniale.

Les sinistres se succèdent à un rythme inquiétant. Et l’on s’interroge si le Ministère des Transports et, par extension, l'ensemble des services publics, en charge de la règlementation et de la sécurité routières jouent pleinement leur rôle.

Il ressort nettement de ces accidents que de nombreux facteurs y contribuent, de près ou de loin. Sans hiérarchiser les risques desdits facteurs, on relève d’abord l’état des chaussées qui se dégradent, sur certains tronçons. Viennent ensuite le volume de la circulation, né du net accroissement de l’activité des transports et l’ouverture, ces dernières années, de nouvelles routes qui relient les départements du pays. Enfin, une vitesse de circulation inadaptée à laquelle s'ajoutent l’environnement routier et la météorologie du climat équatorial.

Au-dessus de toutes ces causes, la soi-disant expérience des conducteurs de véhicules, ainsi que leurs comportements et leur état physique.

Pourtant, la plupart des accidents sur le réseau routier congolais sont classables dans la catégorie des sinistres évitables. Ce qui épargnerait les dégâts humains et matériels.

Les Congolais, au volant de véhicules, quel que soit leur statut social, surtout sur les routes de campagne, sont connus pour être susceptibles de prendre des risques. Ils sont en quête de sensations fortes, en roulant, très vite.

La consommation d’alcool aidant, des fois. Il existe des cas de chauffeurs qui se comparent à d’autres pour battre des records de vitesse. S’estimant plus performants. Une croyance individuelle, bien répandue, en milieu de conducteurs, fait que des automobilistes se considèrent comme moins exposés aux risques d’accident qu’autrui.

Certains se prennent pour des invulnérables, car disent-ils, couverts par un véhicule solide et doté de moyens efficaces de freinage et de protection.

D’autres chauffeurs jurent, par tous les dieux, qu’ils sont compétents, prudents, pouvant conduire sans le moindre danger. Ils se disent en mesure d’éviter tout péril, quelle qu’en soit la circonstance ou la nature.

Une assurance de soi, à la limite béate, plus ou moins intense, selon les automobilistes, leur histoire personnelle et leur vécu de conducteur.

Malgré la cascade des accidents sur les routes congolaises, très peu de conducteurs en tirent les leçons. Et la série noire continue.

Ces derniers temps, sur les parcours que réalise La Société Océan Du Nord, des accidents mortels ont été signalés. N'en est pas à son premier sinistre Océan du Nord, basée à Mikalou, avenue de la Tsiémé à Brazzaville. Une société qui s'attire une nombreuse clientèle en raison de ses tarifs de promotion sur l'ensemble de son réseau.

Et pourtant, que de voix se sont déjà élevées contre les dégâts causés par cette compagnie. Et pas une seule fois, en acte éducatif, Océan Du Nord ne s'est vue retirer sa licence d'exploitation, même pour une durée limitée. Histoire d'avertir les conducteurs pour qu'ils se réadaptent au mieux.

La lutte contre l’insécurité routière devrait être une des priorités du Gouvernement congolais. Le renforcement des sanctions, le développement d'une politique d’éducation et de prévention du risque routier au bénéfice de l’ensemble des usagers de la route pourraient en être une piste. Ce à quoi s’adjoindraient l’application rigoureuse des règles de conduite, une amélioration technique des véhicules, celle des infrastructures routières et le changement positif des comportements des conducteurs de véhicules.

Éduquer les conducteurs à la prudence pour développer en eux, la valeur prudence. Les automobilistes devant passer d’une logique de conduite à celle de se conduire correctement sur la route.

La route cause des morts. Les Congolais en savent quelque chose. Les cimetières du Congo sont garnis de ces milliers de passagers, innocents, poussés à la mort par des conducteurs irresponsables d'engins.

"La vie est un bien qui ne se reprend pas. Aucun homme ne peut la faire revenir, dès qu'en s'exhalant elle a franchi les lèvres"  disait Homère.

Nous voudrions d'un Congo fort. D'un Congo avec un Etat juste, aux Institutions solides. Un Etat qui protège ses Citoyens.

Ouabari Mariotti / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-20 10:01:41

Congo : Réunion de concertation pour le démarrage des Centres d’insertion et réinsertion des anciens ’’Bébés noirs’’ et ’’Kuluna’’

Cette rencontre a eu lieu le 18 avril 2023 dans la salle de réunions de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) à Brazzaville, sous les auspices de la Commissaire et membre du Bureau de la CNDH, Mme Yvette Marie Yolande Ambendet-Mbeto et du Conseiller du ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Education Civique, de la Formation Qualifiante et de l’Emploi, M. Séraphin Okoko, des hommes de Dieu et des partenaires sociaux.

Dans son mot de circonstance, Mme la Commissaire et membre du Bureau de la CNDH (Commission Nationale des Droits de l’Homme) a remercié les hommes de Dieu, qui ne se sont pas lassés pour encadrer ses jeunes désorientés d’hier. Qui, aujourd’hui accepte d’être récupéré au sein de la société. Certes, hier appelés ’’bébés noirs ou ‘’’kuluna’’, ils désirent aujourd’hui commencer une nouvelle vie.

« Nous nous sommes retrouvés afin d’échanger, pour rassurer la jeunesse, parce que, elle n’est nullement perdue. Et comme dit la maxime : ’’la jeunesse, c’est l’avenir de demain’’. Nous leur avons dit que Dieu ne les a point abandonnés, il a un plan merveilleux pour eux. Le Gouvernement également, a prévu un plan pour eux, parce que, le Chef de l’Etat avait dit dans un de ces messages que se sont nos enfants, on ne peut pas les laisser de côté. C’est pour ça, qu’il a organisé un plan, réunir les conditions en créant les centres d’insertion pour ces enfants. Parce qu’il n’est pas encore trop tard, on peut encore les récupérer », a-t-elle affirmé avec espoir.

Paraphrasant une parole de la Bible, Mme Ambendet-Mbeto s’est appesantie sur le livre de Ecclésiaste : « vaut mieux la fin d’une chose que son commencement » puis de conclure par la pensée de Jean-Jacques Rousseau « L’homme nait bon par nature, mais, c’est la société qui le corrompt ».

Le représentant du ministre, Séraphin Okoko de son côté, s’exprimant en langue vernaculaire, Lingala, dans une pédagogie qui lui est propre, a d’abord remercié les hommes de Dieu (Pasteures ou Pasteurs et Imams), pour les efforts consentis, afin de ramener ses jeunes sur le droit chemin. Il a aussi rappelé qu’en plus de lui-même qui représente son Ministère, il y a également les représentants Ministère des Affaires Sociales et celui du Haut-Commissariat à la Réinsertion.

Ensuite, s’adressant aux anciens ’’bébés noirs’’ ou ’’Kuluna’’, M. Okoko a fait un témoignage d’un détenu de la Maison d’arrêt, d’au moins quinze (15) ans seulement et qui en avait marre des conditions de détention, qui regrettait ce fait. Ce dernier avait donc juré de ne plus recommencer.

« C’est ce que vous aussi avez décidé d’y renoncer et de se repentir et se convertir », a-t-il conseillé.

Dans quelques mois, le processus sera mise en œuvre a dit M. Okoko.

« Le premier centre qui va démarrer est celui de Aubeville, à 14 kilomètre de Madingou. Cependant, étant donné que la réfection dudit centre nécessite une longue durée des travaux. C’est ainsi, nous allons apprêter un centre provisoire à côté du stade de Madingou, à Nsatou-Meya, où nous vous logerons un temps soi peu », a-t-il indiqué.

Signalons que le premier contingent sera de 160 personnes et dès la fin des travaux d’Aubeville, il y aura 300 et quelques personnes.

D’autres centres seront également construits à Etsendé, dans le district d’Oyo et Bokagnia à makoua. Les trois premiers mois seront axés sur la formation civique et citoyenne.

Pourquoi cette formation, s’est-t-il interrogé. « C’est pour vous inculquer le vivre-ensemble, la discipline et l’ordre dans la vie en société », a expliqué le Représentant du Ministère en charge de la jeunesse.

VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-20 09:32:52

Congo - Santé publique : Les prestataires des maternités de Brazzaville à l’école du savoir sur la Prévention et le Contrôle des Infections

Cinquante (50) sages-femmes des différentes maternités et Centres de Santé Intégrés (CSI) de Brazzaville ont pris part à l’atelier de formation ouvert le 17 avril 2023 à l’auditorium de l’hôpital spécialisé mère-enfant Blanche Gomes de Brazzaville.

Après Pointe-Noire, le tour revient à Brazzaville d’abriter cette session de formation des sages-femmes, pour promouvoir l’hygiène hospitalière.

Cette session de formation, organisé grâce à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en présence du conseiller à la santé du ministre de la Santé, le docteur Antoine Loussambou, du représentant de Monsieur le Représentant de l’OMS, le docteur Guy-Michel Mbemba, du directeur du programme national de Lutte contre les Infections Nosocomiales, le docteur Raphaël Taty et du directeur de l’hôpital Blanche Gomes, le Professeur Mabiala-Babela.

Cet atelier a pour but, d’améliorer les performances en matière de santé de la reproduction et de la Prévention et Contrôle d’Infection. Venues du Centre Hospitalier et Universitaire (CHU), de l’hôpital des Armées Pierre Mobengo, de l’hôpital de Référence de Talangaï, de l’hôpital de Base Makélékélé, celui de Bacongo, de l’hôpital Sino-Congolais de Mfilou et des différents Centres de Santé Intégrés (CSI) de la ville capitale, ces participantes ont jusqu’au 19 avril 2023 pour l’apprentissage.

Prenant la parole en premier, le docteur Guy-Michel Mbemba, au nom du Représentant de l’OMS, a exprimé sa joie et a dit que c’était pour lui un privilège de prendre la parole à cette occasion plus qu’imposante. A propos de la Prévention et le Contrôle de l’Infection (PCI), le docteur Mbemba a dit en substance que : « l’une des leçons tirer de la gestion du Coronavirus, est que la majorité ses sages-femmes et d’autres prestataires exerçant dans le service de maternité n’avaient pas été préparés à assurer des soins de qualité en se protégeant des patientes. C’est pour cette raison que cet atelier est organisé », a-t-il précisé.

« Les participantes vont bénéficier d’un renforcement des connaissances sur l’importance de la PCI dans le système de santé, les faiblesses et les défis rencontrés. Ils vont suffisamment s’approprier le concept PCI et que leur adhésion sera parfaite », a relevé le docteur Antoine Loussambou dans son allocution de circonstance.

« Par ailleurs, un des grands enjeux des dernières années pour la santé des populations du Congo est la lutte contre les infections nosocomiales ou infections associées aux soins. Le Gouvernement en a fait une de ses priorités, de même que la mise en place des mesures, pour espérer des progrès remarquables », a ajouté le représentant du ministre.

Il a de fait lancé un appel à tous les partenaires au développement, à apporter leur précieux appui et leur bonnes expériences à la réussite de ce processus déjà engagé. Il s’agit de pallier à cette situation des maladies dites à potentiel épidémique, c’est-à-dire, qui se transmettent facilement et qui ont une morbidité à grande échelle.

Cette session de formation est venue à point nommé pour inculquer des nouvelles bases de connaissances aux sages-femmes et aux gynécologues.

Après Pointe-Noire et Brazzaville, les autres départements du pays vont également bénéficier de cette formation en matière de santé de la reproduction, notamment de la Prévention et Contrôle d’infection (PCI).

Valda SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-19 06:44:57

Congo – Quartier Bacongo : Un immeuble en construction s’effondre sur les ouvriers

Une maison à étage en construction, en diagonale de la Maison-commune de Bacongo à Brazzaville, s’est effondrée, entraînant dans sa chute deux habitations voisines.

L’immeuble de quatre niveaux, situé sur l’avenue des Trois francs, en diagonale de la commune de Bacongo s’est effondré tel un château de cartes, avec fracas, soulevant un nuage de poussière.

Selon les secours, trois personnes seraient coincées sous les décombres.

Les sapeurs pompiers appuyés par des engins lourds tentaient de déblayer les gravats afin d’accéder aux victimes.

Les riverains du lieu sinistre ont également formé une chaine de solidarité, pour enlever les gravats qui peuvent l’être à mains d’hommes.

D’autres s’affairaient à casser la dalle, afin d’accéder aux personnes ensevelies sous les décombres.

À signaler qu'en s'écroulant, l'immeuble a emporté deux maisons mitoyennes de plains-pieds. Le corps sans vie d'une dame âgée a été extrait de l'une d'elle.

Le ministre de l’Intérieur, le commandant des Forces de police, le commandant de la gendarmerie nationale, le maire de Brazzaville et l’administrateur-maire de Bacongo ont effectué une descente sur les lieux pour toucher du doigt la réalité.

Le constat quasi unanime des témoins sur place fait état de la qualité friable du béton, cassé sans réel efforts par les sauveteurs. C’est sans doute cette fragilité de l’ensemble de la structure sur laquelle reposaient les étages supérieurs qui aura fait se dérober l’immeuble.

Cela pose le problème des matériaux de construction certifiés sur le marché congolais, mais dont la qualité s’est fortement dépréciée, notamment le fer à béton dit de fabrication locale, qui a perdu non seulement en ductilité, mais aussi en section.

Sans compter que certains ouvriers véreux qui ne respectent pas les normes édictées par l’architecte, réduisent les dosages en ciment, voire en gravier pour le béton ou le mortier, ou que les ferrailleurs réduisent le nombre de fers des structures métaliques.

Le différentiel dégagé est souvent vendu aux riverains du chantier. Tout y passe. Le ciment, le gravier, les planches, le fer à béton, le fil d’attache, même les clous.

Les quantités de ciment et gravier vendus sont compensées en volume par le sable, avec les conséquences que l’on sait.

L’enquête devra déterminer les causes de ce sinistre et définir les responsabilités des uns et des autres.

Entretemps, une course contre la montre est engagée, pour retrouver des survivants sous les décombres.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-18 13:19:06

Congo – Nguila Moungounga Nkombo : 13 ans déjà !

 

Il y a 13 ans, disparaissait Nguila Moungounga Nkombo. En ce 13ème anniversaire, Ouabari Mariotti évoque, dans sa rubrique Congo Brazzaville Terre des Légendes, le souvenir de cet homme politique dont le seul idéal de vie était le Congo. Voici le texte intégral.

« Congo Brazzaville Terre des Légendes. Déjà 13 ans, le 14 avril 2023. 13 ans. Parce qu’il nous a quittés, le 14 avril 2010, dans un hôpital parisien.

Lui, c’est l’ancien Ministre des Finances du Président Pascal Lissouba. M.Nguila Moungounga Kombo.

King Georges, je l’appelais, pour marquer l’envergure politique qui le caractérisait, aussi bien dans son pays, le Congo Brazzaville, qu’à l’extérieur. (…)

Nguila Moungounga Kombo était un dur.

Un homme de convictions, à l’esprit en mouvement qui savait défendre les causes justes.

Il croyait fermement aux vertus partagées.

Avec la capacité de se remettre en cause dans l’intérêt commun.

Attaché aux principes pour ne pas se perdre en conjectures.

Là bas à l’éternel infini, que Nguila Moungounga Kombo repose en paix.

À sa famille, particulièrement son épouse Asso et ses enfants, ses parents dont son frère Lucien Boukoro, je renouvelle ici ma solidarité.

Dieu, lumière vivante, est seule éternelle.

Tout passe.

Paris 14 avril 2023

Ouabari Mariotti »

Créé le 2023-04-17 19:57:30

Congo – Circulation routière : Encore un accident mortel impliquant un bus ‘’Océan du Nord’’

5 morts et plusieurs blessés, tel est le bilan encore provisoire de l’accident du bus ‘’Océan du Nord’’ survenu dimanche à quelques encablures de la localité de Ngo, sur la nationale 2. Parti de Brazzaville, le bus avait Ouesso comme destination finale.

5 personnes sont décédées, parmi lesquelles le chauffeur du bus, dans un accident de la route, dimanche 16 avril vers 11 heures, à environ 5 kilomètres de la localité de Ngo, entre les villages Chicago et Impan.

Le bus de la société ‘’Océan du Nord’’ a fait une sortie de route puis s’est renversé sur le côté.

Même si l’on ignore les circonstances de l’accident, les témoignages des rescapés font état d’un excès de vitesse du chauffeur, que beaucoup avaient dénoncé, avant que ne surviennent la catastrophe.

Les images de l’accident, diffusées sur les réseaux sociaux montraient des corps enchevêtrés dans de la ferraille, ou des blessés aux membres broyés.

Alors que le mois de mars s’achevait avec un accident, le 30 mars à Kingoyi sur la nationale 1 faisant 1 mort pour le bus de la société ‘’Océan du Nord’’ qui s’était renversé entre Mindouli et Kinkembo, voici qu’un autre bus de la même société est accidenté pour la même raison, à savoir l’excès de vitesse.

Pour de nombreux congolais, ‘’Océan du Nord’’ est plutôt devenu ‘’Océan de la mort’’, tant cette société détient la palme des accidents sur les routes congolaises et même celle ayant occasionné le nombre de décès par accidents le plus élevé, sans évoquer les blessés qui doivent déjà se compter par centaines, depuis son entrée en exploitation du trafic routier.

C’est à se demander, de quel type d’assurance dispose cette société, tant le nombre croissant d’accidents et surtout leur fréquence, induirait un véritable manque à gagner pour l’assureur ou même pour la société dont les avocats prendraient carrément un lit au tribunal, pour plaider sans discontinuer, lors des procès impliquant la société pénalement responsable, dont ils défendent les intérêts. Reste à savoir si les victimes, morts ou blessés et même les rescapés psychologiquement traumatisés de tous ces accidents, sont indemnisées.

D’autres part, avec le malus qui affecterait cette société très accidentogène, pas une seule compagnie d’assurance n’accepterait de l’assurer, ou que sa prime serait carrément hors de prix, car le nombre élevé d’accidents dénote d’un certain laisser-aller, sinon d'un amateurisme, dans le recrutement des chauffeurs qui à l’évidence, ne maîtriseraient pas le b-a-ba de la conduite des autocars.

Il est à noter que les statistiques de l’accidentologie montrent que 75% des accidents sont du fait du conducteur, 20% de l’état du véhicule et 5% de l’état de la route. Ce qui montre bien que les accidents à répétition dont se rend responsable la société ‘’Océan du Nord’’, sont avant tout d’origine humaine.

Et si d’aventure les recrutements des chauffeurs se faisaient en total irrespect des règles, il va s’est dire que pour les responsables de cette société, il s’agit d’une mise en danger manifeste, de la vie d’autrui, notamment celle des voyageurs qui faute d’autres moyens de locomotions, prennent le bus, en priant tous les dieux, qu’ils arriveront à destination.

Peut-être que le ministère des Transports devrait se pencher sur cette question, en initiant une réelle évaluation des chauffeurs d’autobus et une certification de leurs aptitudes qui avons-le, demeurent douteuses pour beaucoup d’entre eux.

Au moins, la société ‘’Océan du Nord’’ peut se complaire de ce qu'elle a un parc automobile bien fourni, car avec toute cette casse qui rend indisponible un nombre non négligeable de matériel roulant, elle continue de rouler, encore et puis encore.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-17 15:56:10

Congo – Département du Kouilou : Le Ministre Pierre Mabiala a présidé la session de la Commission Nationale de Reconnaissance des Terres Coutumières

Le Ministre d’État, Pierre Mabiala, Ministre des Affaires Foncières et du Domaine Public, chargé des Relations avec le parlement a présidé du vendredi 14 au dimanche 16 avril, la session de reconnaissance des terres coutumières des familles, dans le département du Kouilou. Cette session rejoint les dispositions de la loi fixant les règles d’acquisition des terres et terrains. Il s'est agit d'une véritable appropriation des textes par les populations détentrices des terres coutumières.

En application de la loi 21-2018 du 13 juin 2018, fixant les règles d’occupation et d’acquisition des terres et terrains, les terres coutumières sont désormais reconnues par l’État, qui délivre un procès verbal de reconnaissance de ces terres, assorti d’un plan de délimitation de celle-ci.

Au cours de la session du Kouilou, 42 familles ont présenté en vue de certification, leurs dossiers d’occupation de terres coutumières à la Commission Nationale de Reconnaissance des Terres Coutumière présidée par le Ministre d’État Pierre Mabiala.

Les 42 dossiers relèvent de l’ensemble des 5 districts du département du Kouilou, à raison de 10 pour Hinda, 21 pour Loango, 7 pour Madingo-Kayes, 3 pour Mvouti et 1 dossier pour le district de Nzambi.

À l’ouverture de la session, le préfet du Kouilou Paul Adam Dibouilou a dans son mot de circonstance, loué l’action du gouvernement ainsi que le Chef de l’État Denis Sassou N’Guesso, pour avoir mis sur pied les lois sur la règlementation foncière, à travers la certification des terres coutumières, dont le manque de cadre juridique approprié était naguère source de litiges entre familles, engendrant parfois des violences.

Ouvrant la session proprement dite, le Ministre Pierre Mabiala a procédé à la vérification de présences et de qualités. Puis il a été engagé l’examen des dossiers de reconnaissance des terres coutumières des familles, à travers les 42 dossiers jugés recevables.

Un dossier a été ajourné, du fait de l’absence de la famille concernée.

Chaque famille inscrite au rôle de la session a justifié de ses terres aux moyens des documents certifiés, avant validation.

Outre les 42 dossiers certifiés, 39 dossiers ont été rejetés ou ajournés en raison du manque de clarté de ceux-ci. Soit une superposition avec le domaine de l’État, ou encore un chevauchement avec une autre famille. Au final, seuls deux dossiers ont été validés.

Le travail préparatoire avait été fait en amont par les propriétaires des terres coutumières et la direction départementale des Affaires foncières du Kouilou.

Signalons que ces sessions qui se poursuivront dans d’autres départements, ont été permises par l’arrêté numéro 3084, portant publication du rôle général et convocation des sessions ordinaires de la commission nationale de reconnaissance des terres coutumières, pris par le Ministre d’État Pierre Mabiala, en date du 4 avril 2023.

Après le Kouilou, le tour est revenu au département de Pointe-Noire, dont la session s’est ouverte le lundi 17 avril.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-04-17 13:34:57

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