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La Beac prévoit une hausse de l’inflation en 2023, malgré un 3e durcissement de l’accès aux crédits bancaires dans la zone Cemac

Au sortir de la première session de son Comité de politique monétaire (CPM) de l’année 2023, tenue le 27 mars à Yaoundé, la capitale camerounaise, la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) projette un taux d’inflation à 6,4% cette année. Cette prévision, qui double le seuil de tolérance de 3% admis dans la zone Cemac (Cameroun, Gabon, Congo, Tchad, RCA, Guinée équatoriale), est en augmentation de pratiquement 1% en comparaison avec les 5,6% de l’année 2022.

Cette évolution à la hausse du taux d’inflation en 2023, souligne le CPM, sera portée par « la fonction produits alimentaires et boissons non alcoolisées », en lien avec la récente augmentation des prix des produits pétroliers à la pompe dans certains pays de la communauté. Du coup, la banque centrale des pays de la Cemac relève à nouveau deux de ses principaux taux directeurs. En effet, au cours du CPM du 27 mars 2023, la Beac a décidé de relever de 50 points de base le taux d’intérêt des appels d’offres (Tiao), passant de 4,5% à 5% ; ainsi que le taux de la facilité de prêt marginal, qui passe de 6,25% à 6,75%.

C’est la 3e fois que ces taux directeurs sont relevés depuis mars 2022. Mais, l’on constate que cette augmentation des taux directeurs, destinée à combattre l’inflation au moyen du durcissement de l’accès au crédit bancaire, n’a pour l’instant pas arrêté les tensions inflationnistes ni la croissance du financement de l’économie.

En plus de ce que la Beac appelle elle-même la « hausse quasi -continue du niveau général des prix », que l’on observe dans la zone Cemac depuis le déclenchement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, le volume du crédit bancaire, censé diminuer avec la hausse des principaux taux directeurs de la banque centrale, est aussi annoncé à la hausse.

En effet, la Beac projette une augmentation des crédits à l’économie de 10% en 2023 dans la Cemac.

Interrogé sur l’efficacité réelle de ces mesures prises par la Beac pour combattre l’inflation, le gouverneur soutient que c’est justement cette politique monétaire restrictive, lancée par la banque centrale au lendemain de la pandémie du Covid-19, qui permet aujourd’hui à la Cemac d’afficher un taux d’inflation à un seul chiffre, malgré son évolution constante depuis des mois.

« Regardez autour de nous ! Beaucoup affichent des taux d’inflation à deux chiffres », soutient Abbas Mahamat Tolli.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-29 07:22:34

Cemac : la Beac projette une légère baisse de la croissance économique en 2023

Le taux de croissance dans la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) est projeté à 2,7% au cours de l’année 2023. Cette prévision annoncée le 27 mars 2023 à Yaoundé, au sortir de la toute première session du Comité de politique monétaire (CPM) de la Beac de l’année, révèle une légère baisse par rapport aux 2,9% enregistrés en 2022.

En précisant que la croissance dans la zone Cemac en 2023 sera « portée principalement par le dynamisme du secteur non pétrolier », le CPM envisage implicitement un recul de la production pétrogazière. Cette activité est très souvent le moteur de la croissance économique dans cet espace communautaire abritant cinq pays producteurs.

À côté de ce taux de croissance, plutôt timide en glissement annuel, la banque centrale prévoit une embellie sur les réserves de change de la communauté.

Selon les projections du CPM, elles devraient permettre de garantir 4,9 mois d’importations en 2023, contre seulement 3,9 mois au cours de l’année 2022.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-29 07:10:47

Congo : Denis Sassou N’Guesso en colère sort la chicotte et fouette plusieurs magistrats corrompus, indélicats et véreux

Alors qu'une situation se dégrade sur le long terme, que la corruption s'installe sans que rien ni personne n'intervienne, "le ver est dans le fruit". Le Président du Conseil supérieur de la magistrature en colère, inquiet et fâché, est déterminé à mettre de l’ordre dans le secteur de la justice au moment où le gouvernement s’est engagé à améliorer le climat des affaires au Congo-Brazzaville. Et pour Denis Sassou N’Guesso, on ne peut pas améliorer le climat des affaires sans un Etat de droit. Le versement des dessous de table, le monnayage des décisions de justice et des actes administratifs, les lenteurs judiciaires et l’embourgeoisement des magistrats sont quelques-uns des griefs qui caractérisent le malaise actuel. Le ton a été donc donné lors de la session ordinaire de cette instance tenue le 27 mars au palais du peuple. Des magistrats ont écopé, sans pitié et remords, des sanctions proportionnelles à la gravité de leur acte. Nombreux d’autres ont en revanche été promus.

Pour des faits « constitutifs des manquements graves aux devoirs du magistrat et en particulier à la dignité et à la délicatesse attendue du magistrat », plus d’une vingtaine de magistrats ont écopé « des sanctions allant de la réprimande avec inscription au dossier, à la révocation avec droit à pension ».

Neuf magistrats dont le procureur général près la cour d’appel de Brazzaville, Michel Oniangué ont été révoqués avec droit à pension. Trois ont été rétrogradés, parmi lesquels l’avocat général près la cour suprême, Simon William Mviboudoulou.

Des fonctions ont été retirées à deux magistrats. La réprimande avec inscription au dossier a été infligée à neuf autres.

Concernant les avancements, 87 à divers échelons du 2e grade et du 1er grade en ont bénéficié, 265 autres ont vu leurs carrières reconstituées, les demandes d'avancement au sein du grade 19 magistrats hors catégories ont été rejetées, 15 magistrats ayant comparu devant la Commission de discipline des magistrats ont vu leurs demandes ajournées, 75 autres, non encore intégrés dans la magistrature ont vu leurs demandes d'avancement rejetées.

Le Conseil a procédé par ailleurs à des nominations à la Cour suprême où Henri Bouka est nommé premier président, aux Cour d’appel de Brazzaville, aux tribunaux de grande instance et d’instance…

Une instruction a été donnée pour la mise à la disposition de la Cour des comptes et de discipline budgétaire pour utilisation, les magistrats formés à la section comptes publics de l'Ecole nationale d’administration et de magistrature du Cameroun.

DE LA RÉVOCATION AVEC DROIT A PENSION

ONIANGUE Michel Procureur général près la cour d'appel de Brazzaville ; BASSENGA FIELLOT T'ov Fresnay Président de chambre au tribunal de grande instance de Brazzaville au moment des faits ; KOUBAKA Lucette Berthe juge d'instruction au tribunal de grande instance de Dolisie ; ZEKAKANY Thomas J. Chrisostome procureur de la République adjoint près le tribunal de grande instance de Pointe Noire ; MOUANDA MASSENDE José Bosco substitut du procureur général près la cour d'appel de Brazzaville ; EBILIKA Gervais doyen des juges d'instruction au tribunal de grande instance de Pointe-Noire ; BOLIBAN Serge Audrey conseiller à la cour d'appel de Pointe Noire NZENGUELE NGOUMBA Mayeul Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kinkala NZOUSSI Ferdinand ; conseiller à la cour d'appel de Pointe Noire président de chambre à ladite cour au moment des faits.

DE LA RÉTROGRADATION

EKOUNDZOLA Christian Régis vice-président du tribunal de grande instance de Pointe-Noire ; IWANDZA Didier Narcisse président du tribunal de grande instance de Pointe-Noire ; MVIBOUDOULOU Simon William avocat général près la Cour suprême.

DU RETRAIT DE CERTAINES FONCTIONS

BARA BONIBO Dann président de la 3ème chambre correctionnelle au Tribunal de grande instance de Brazzaville ; MABOUNDA WCKOUAMA Firmin juge d'instruction au Tribunal de grande instance de Brazzaville.

DE LA RÉPRIMANDE AVEC INSCRIPTION AU DOSSIER

MASSOUNGUILA Anicet, juge d'instruction au Tribunal de grande instance de Dolisie ; EBANDZA Francis, président par intérim de la 4ème chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Brazzaville ; MAMPAHA Michel, procureur de la République près le tribunal de grande instance de Sibiti ; KOULANGOU Ferdinand, avocat général près la cour d'appel de Brazzaville ; NGOLO NGAMBOU Sarah, juge d'instruction au Tribunal de grande instance de Pointe-Noire ; LEIVIBHET MISSONSA Davyne Arlette, juge d'instruction au Tribunal de grande instance de Pointe-Noire ; OBOYO IKAFILOFOULA Cyr, substitut du procureur de la République au Tribunal de grande instance de Pointe-Noire ; MASSAMBA Alain, Conseiller à la cour d' Appel d'Owando ; NTONDELE MASSAMBA Nicaise, juge d'instruction au Tribunal de grande instance de Kink.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-28 07:37:53

CEMAC : Les sorties de devises triplent en 5 ans malgré une règlementation des changes jugée restrictive

Selon une note de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), dont Investir au Cameroun a obtenu copie, les transferts sortants dans la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale) sont passés de 2 816 milliards à 10 120 milliards de FCFA, entre 2018 et 2022. En 5 ans, les sorties autorisées de devises ont donc plus que triplé. Il s’agit des sommes d’argent en monnaie étrangère utilisées par les agents économiques privés et publics en activité dans la Cemac, pour acheter des biens et services, régler des dettes, transférer des dividendes ou encore faire des dotations à l’extérieur de la zone.

En 2022, trois secteurs d’activités ont concentré 67% de la totalité des transferts sortants autorisés. Il s’agit de la finance-assurance (26,76%), du commerce (25,73%) et de l’industrie pétrolière (14,20%). Dans le détail, il a été question pour les opérateurs de ces secteurs d’activités de régler les compensations débitrices sur les opérations de monétique et de transferts rapides, les importations de produits alimentaires, manufacturés et pétroliers raffinés.

Ces données contrarient quelque peu le discours des agents économiques de la sous-région, qui n’ont de cesse d’accuser la nouvelle règlementation des changes de restreindre les échanges avec l’extérieur, et particulièrement les transferts de fonds sortants. Ce règlement, adopté en décembre 2018 et entré en vigueur en mars 2019, définit l’organisation, ainsi que les conditions et modalités de réalisation des échanges avec l’extérieur. Il s’agit d’une des réformes du programme économique et financier, mise en œuvre avec l’appui du Fonds monétaire international (FMI). Il a été adopté lors du sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cemac, tenu en décembre 2016 à Yaoundé, pour reconstituer les réserves de change de la communauté et éloigner le spectre de la dévaluation de sa monnaie, le FCFA.

Lutte contre l’évasion des capitaux

Pour ce faire, le texte vise notamment à lutter contre l’évasion des capitaux, en demandant aux opérateurs économiques de justifier les transferts d’argent hors de la Cemac. Arrivée à la tête de la banque centrale en 2017, Abbas Mahamat Tolli avait affirmé, au sortir du dernier Comité de politique monétaire de cette année-là, que beaucoup d’opérations de transferts sortants sont en réalité des sorties illégales de capitaux. Selon ses chiffres, en 2017, près de 40% des demandes d’importation étaient frauduleuses.

Face aux pressions des milieux d’affaires opposés à la nouvelle règlementation des changes, Abbas Mahamat Tolli s’emploie à démontrer que le texte n’est en rien restrictif. Pour le gouverneur de la Beac, les agents économiques qui ont du mal à faire des transferts vers l’extérieur sont souvent ceux qui peinent à justifier leurs précédentes opérations, faisant peser sur eux des suspicions d’évasion de capitaux. Néanmoins, le 23 juin 2021, la banque centrale suspend les rejets de dossiers de transferts pour « défaut d’apurement (c’est-à-dire de justification des opérations précédentes) ».

Il peut aussi arriver, ajoute la Beac, que les opérateurs économiques soient victimes des turpitudes ou des politiques internes à leurs banques. « Certaines banques de la Cemac ont pris sur elles de retenir les dossiers de transferts des sociétés stratégiques, en leur faisant croire que leurs demandes avaient été rejetées par la Beac, alors même qu’elles n’avaient jamais été déposées à la Beac », dénonçait par exemple la banque centrale en juillet 2019, lors d’une réunion de sensibilisation sur le nouveau règlement des changes.

La Beac avait à la même occasion annoncée des contrôles permanents visant à éviter ce type de comportement et sanctionner les contrevenants.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-27 17:15:40

Beac : le marché des titres de créances négociables lancé avec un emprunt de 20 milliards de FCFA d’Afriland First Bank

La banque à capitaux camerounais Afriland First Bank a effectué le 15 mars 2023, la toute première émission des titres de créances négociables (TCN) sur le marché des titres de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), l’institut d’émission commun aux six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale). À l’instar des bons et obligations du Trésor assimilables émis uniquement par les États pour contracter des emprunts de court, moyen et long terme sur ce marché ; les TCN, eux, peuvent y être émis à la fois par les entreprises et les États en quête de financements.

Les TCN comprennent les certificats de dépôt, qui sont des titres d’une maturité inférieure ou égale à 2 ans, exclusivement émis par les établissements de crédit et les Caisses de dépôts et consignations ; les billets de trésorerie, qui sont des titres d’une maturité inférieure ou égale à 2 ans, pouvant être émis par toutes les autres entreprises non financières et les États ; puis les bons à moyen terme négociables, qui sont des titres d’une maturité supérieure à 2 ans et inférieure ou égale à 7 ans, pouvant être émis par toutes les entreprises et les États.

L’opération inaugurale d’Afriland First Bank sur le marché de la Beac porte sur les bons à moyen terme négociables à 7 ans de maturité. Le montant recherché auprès des investisseurs est de 20 milliards de FCFA, dont une première tranche comprise entre 2,5 et 10 milliards de FCFA. Selon la documentation fournie par la banque, cet emprunt, qui servira à renforcer les fonds propres du leader du marché bancaire au Cameroun, est rémunéré à un taux d’intérêt de 6,5%.

L’opération de levée de fonds d’Afriland First Bank sur le marché des titres de créances négociables de la Beac survient 8 ans après l’adoption, le 27 mars 2015, du règlement régissant l’organisation de ce marché par le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac). Selon les autorités monétaires de la Cemac, ce marché a été mis en place pour « diversifier les canaux de financements des économies de la Cemac, améliorer la mobilité des capitaux grâce à l’élargissement de la gamme des produits financiers et inclure les nouveaux acteurs sur le marché monétaire ».

Encore embryonnaire dans la zone Cemac, les titres de créances négociables représentent désormais le deuxième marché de financement des entreprises en France, pour un montant de plus de 300 milliards d’euros (plus de 196 500 milliards de FCFA), révèle la plateforme Agicap.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-27 17:09:01

Congo – Réinsertion des ex combattants : Euloge Landry Kolelas a patronné une table-ronde sur l’apport des partenaires techniques et financiers

Le programme de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) qui se mène dans le département du Pool, nécessite une mobilisation de ressources pour lesquels, le compte n’y est pas. Le Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants a par la voix du Ministre Haut-commissaire à la réinsertion des ex combattants, Euloge Landry Kolelas, sollicité samedi 25 mars à Brazzaville, au cours d’une table ronde tenue, salle des conférences du ministère des Affaires étrangères, l’appui des partenaires techniques et financiers bilatéraux et multilatéraux dans la mobilisation desdites ressources. L’adhésion des partenaires augure des jours meilleurs.

La cérémonie s’est déroulée en trois phases à savoir : le moment des allocutions, la présentation du programme qui s’est effectuée en trois modules dont deux par des cadres du Haut commissariat à la réinsertion des ex combattants et un autre par le représentant résidant adjoint du PNUD au Congo. Enfin, la troisième phase a été celle des échanges.

D’un coût global de 8 milliards 300 millions de Francs CFA dont 2 milliards de contrepartie du gouvernement congolais, le programme de Désarmement, démobilisation et réintégration des ex combattants dans le département du Pool, lancé le 31 août 2018 à travers la signature du document programme entre le gouvernement et les Nations unies, appelle à un second souffle, dans la mobilisation de ressources financières, afin d’être mené à terme.

Ouvrant les travaux de la table-ronde, le haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolelas a rappelé que« Depuis la date de sa signature jusqu’à ce jour, certaines contraintes structurelles et conjoncturelles n’ont malheureusement pas permis le démarrage effectif du programme DDR-Pool ».

Euloge Landry Kolelas a remercié le Système des Nations Unies pour son appui sans faille dans le processus de paix et a indiqué que le gouvernement congolais avait concrétisé son engagement, en mettant 500 millions de Francs dans le ‘’basket-fund’’ du PNUD, spécialement créé pour le programme DDR.

« Je peux affirmer que le gouvernement congolais vient d’honorer son engagement, mais comme cela ne suffit pas, la communauté internationale est sollicitée pour nous accompagner dans la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre de ce programme, dont la présente table ronde en est le point de départ », a t-il précisé.

Faisant le point des différentes démarches menées auprès des partenaires techniques et financiers, la représentation nationale du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a souligné que la non démobilisation des ex-combattants est un facteur d’insécurité puisqu’ils pourraient échapper au contrôle de leur chef.

Le Pnud a, en effet, insisté sur la cohésion sociale, le développement économique et la prévention des conflits dans le cadre de la mise en œuvre du programme DDR. À cela, s’ajoute le relèvement communautaire pour une population estimée à plus de trois cent mille.

À l’approche des élections de 2026 et 2027, l’agence onusienne a relevé l'importance de démarrer le programme DDR et la prise en compte du département du Pool dans la cartographie d’investissement en cours d’élaboration dans le pays.

C’est ainsi que le représentant résidant du PNUD au Congo, Opia Mensah Kumah, a salué l’engagement politique des autorités nationales qui viennent de verser la contrepartie pour permettre à certains partenaires qui s’étaient engagés à contribuer à hauteur de 75% de se prononcer.

Soulignant la nécessité de prendre en compte le contexte actuel, il a annoncé que quatre autres partenaires se sont ajoutés sur la liste. Le système des Nations unies a aussi réitéré son appui au DDR.

Le représentant du pasteur Ntumi à la table ronde, Ané Philippe Bibi, a salué l’engagement des différents acteurs dans ce processus. Il a également interpellé la conscience collective, notamment celle du peuple congolais sur l’impérieuse nécessité de prendre son destin en main, son respect de la personne humaine ainsi que son engagement à mobiliser les énergies et de les mettre au service du développement, de la paix et de la justice sociale.

« Notre volonté de paix est irréversible. L’état d’avancement du processus de paix dans le département du Pool commande qu’on redouble les efforts en vue de réparer les équilibres rompus au cours des différentes turbulences qu'il a connues. Le relèvement communautaire mérite d’être mis en épingle et susciter massivement l’adhésion de toutes les énergies pour une paix durable dont notre pays a besoin », a déclaré Ané Philippe Bibi.

Ce programme qui est d’une durée de quatre ans, a pour but d’assurer le désarmement, la démobilisation et la réinsertion d’au moins vingt mille bénéficiaires dont 7500 ex-combattants, 2500 associés et 10 000 membres de leurs communautés d’accueil.

Il s’agit d’une opportunité offerte aux communautés du Pool en matière de relèvement communautaire et de relance des activités économiques et agropastorales pour un département qui fut un des principaux greniers du pays.

Rappelons que depuis la signature de l’accord, beaucoup actions ont été menées, parmi lesquelles, le ramassage des armes et le profilage de près de 6000 ex combattants. La mise en place des comités de dialogue et de réconciliation dans les 13 districts et les 2 communes du département du Pool. La libre circulation des biens et services et des personnes. La relance des activités génératrices de revenus ou encore l’exécution des projets pilotes.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Sources : HCREC/ADIAC

Créé le 2023-03-26 07:03:55

Congo : Lancement du concours de recrutement des élèves policiers et gendarmes

Le Ministère congolais de l'Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local organise le 28 mai 2023 à Brazzaville, Pointe-Noire et dans les chefs-lieux de département, un concours pour le recrutement des élèves policiers et des élèves gendarmes.

Ce concours de recrutement vise à engager les jeunes citoyens représentatifs de la population de la République Congolaise dans toute sa diversité.

Il est ouvert aux jeunes gens des deux sexes et de nationalité congolaise, âgés de 18 ans au moins et de 25 ans au plus au 31 décembre 2023 et titulaires d'un baccalauréat.

La période de dépôt des dossiers de candidature est fixée du 03 au 29 avril 2023.

Brazzaville:

A la direction générale de l'administration et des ressources humaines

Au commandement de la gendarmerie nationale

Pointe-Noire :

Au commandement territorial des forces de police

Au commandement de région de gendarmerie

Dans les autres départements

Aux commandements territoriaux des forces de police (hôtel de police)

Aux commandements de région de gendarmerie

Aux commissariats de Police de district

Dans les compagnies de gendarmerie.

Composition du dossier :

✓ Une demande d'inscription au concours adressée au ministre de L'intérieur, de la Décentralisation et du Développement local

✓ Une copie d'acte de Naissance

✓une photocopie en couleur de la carte nationale d'identité

✓une copie légalisée du diplôme exigé (BAC)

✓ Un casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois

✓ Un certificat de nationalité datant de moins de trois (3) mois

✓ Quatre photos format identité en couleur.

Les registres seront ouverts pour l'enregistrement desdits dossiers.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-25 08:26:16

Eliminatoires CAN 2023 : le Soudan du Sud renverse le Congo (2-1)

Le Soudan du Sud a battu le Congo (2-1) en match comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN)  jeudi à Brazzaville.

Les Sud Soudanais, très inspirés, ont surpris les Congolais à la 65e minute par Yuel Kuach. Thievy Bifouma a égalisé sur penalty provoqué par Prestige Mboungou à la 86e minute.

Mais dans le temps additionnel, les Sud Soudanais ont marqué le but qui a douché tous les espoirs des Diables rouges du Congo par le biais d'Okello Tito Ondong.

Un exploit pour une équipe qui a évolué en infériorité numérique.

Trois points en trois journées, le Congo se complique la tâche en vue d'une qualification.

On rappelle que le Congo a disparu de toutes les tablettes et seuls ses arbitres appelés de ci de là, sur les terrains du continent, renvoient l’image que le football s’y pratique encore.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-24 17:52:39

Guerre Rwanda-RDC : Sarkozy en première ligne pour tenter d'éteindre le feu !

Nicolas Sarkozy est arrivé à Kinshasa mercredi en fin de journée pour une visite privée express d'une journée en RD Congo. L’ancien président français a rencontré le chef d’État Felix Tshisekedi.

Le successeur de Joseph Kabila aurait sollicité l'ex-président français «pour faciliter une amorce de dialogue» avec le Président rwandais, Paul Kagame, dont Nicolas Sarkozy est très proche, selon la lettre d'information Africa Intelligence.

«La venue dans notre pays de l'ancien président français n'est aucunement à l'initiative du président de la RDC», a affirmé sur Twitter Tina Salama, porte-parole de Félix Tshisekedi, en ajoutant : «il n'existe aucun projet de médiation dans l'agression rwandaise qui serait confié à Nicolas Sarkozy».

«Cela étant», a-t-elle ajouté, le président Tshisekedi «sera ravi de le recevoir lors de sa visite privée à Kinshasa».

Cette rencontre intervient alors que les relations entre le Rwanda et la RD Congo sont exécrables depuis la résurgence du M23 dans l’est du pays.

Kinshasa, ainsi que les Nations unies, accusent le Rwanda de soutenir les rebelles, ce que Kigali dément toujours.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-24 09:58:48

Congo-Maroc : Signature d’un protocole d’accord entre le Conseil Départemental du Niari et le Conseil Régional de l’Oriental

Invité officiellement à prendre part à la célébration des 20 ans de l’intiative royale pour le développement de l’Oriental à Oujda au Maroc, le Président du Conseil départemental du Niari, Armand Moody Mafoumbou a saisi cette opportunite pour sceller des partenariats avec le Conseil régional de l’Oriental pour le développement de son département. Les domaines concernés sont : la formation, l’agriculture et le developpement durable.

La rencontre, organisée conjointement par la Wilaya de la Région de l’Oriental, le Conseil de la Région de l’Oriental, le Centre régional d’Investissement de la Région de l’Oriental et l’Agence de l’Oriental, a eu lieu du 17 au 19 mars 2023 et avait pour thème : « L’Oriental, la particularité d’une région multidimentionnelle ».

En effet, au cours d’un discours prononcé il y a 20 ans, le Roi Mohamed VI avait lancé l’initiative dite : Initiative pour le développement de la région de l’Oriental, ouvrant ainsi un vaste programme d’investissement au niveau de ladite région avec pas moins de 150 milliards de Dirham marocain. Ce discours a, selon le Jamaî, wali de l’Oriental, tracé une véritable feuille de route pour un développement inclusif.

Il s’agissait d’un espace d’échange permettant de montrer aux participants le nouveau visage de la region transformée par une stratégie de développement inédite en termes d’ampleur et de dimension intégrative. Il s’agissait aussi, selon le président du Conseil régional, Adbenbi Bioui, d’ouvrir une porte permettant la signature de partenariats favorisant la coopération Sud-Sud.

C’est dans ce contexte et à l’issue du Forum sur l’Investessement pour le développement durable qui s’est tenu en marge de la célébration des 20 ans de l’initiative royale pour le développement de l’Oriental, que les Président du Consdeil départemental du Niari et celui du Conseil régional de l’Oriental ont signé un protocole d’accord sur le développement local dans le Niari.

Les domaines concernés sont : la formation, l’agriculture et le developpement durable.

Aux côtés des onze (11) ministres marocains il y avait les représentants du Congo, du Cameroun, Burkina Faso, des Comores, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, de la Mauritanie et de la Côte d’Ivoire.

Ce séjour au Royaume chérifien du Président du Conseil départemental du Niari intervient deux mois après celui de la France notamment, dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Avec les membres du bureau du Conseil départemental et ceux du Conseil municipal de la ville de Verquin, les discussions ont mis en exergue les importantes opportunités économiques du Niari.

Le département du Niari au sud du Congo et le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France ont affiché leur volonté de renforcer leur coopération dans divers domaines (éducation, formation, santé, projets de développement...).

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-24 08:54:51

RDC- Félix Tshisekedi réaménage l’équipe gouvernementale : Jean Pierre Bemba et Vital Kamerhe font leur retour

Le Président Félix Tshisekedi a réaménagé son équipe gouvernementale vendredi 24 mars à Kinshasa. Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde est maintenu à son poste mais d’autres acteurs politiques de haut rang intègrent ou réintègrent le gouvernement.

Un Premier ministre, cinq vice-premiers ministres, onze ministres d’État, trente ministres et douze vice-ministres, telle est composée la nouvelle équipe Sama Lukondé.

Ce gouvernement compte 30 pour cent de femmes dont quatre d'entre elles sont ministres d’État, notamment Ève Bazaiba, en charge de l’Environnement et du Développement durable, Rose Mutombo Kiesse Ministre de la Justice, garde des sceaux, Adèle Kahinda Mayina, ministre du Portefeuille et Judith Tsuminwa Tuluka, ministre du Plan.

Des acteurs politiques qui jusque là étaient en marge des affaires du pays y effectuent leur come back et qui plus est, à des postes hautement stratégiques.

Jean-Pierre Bemba est nommé Vice-Premier ministre, ministre de la Défense et des anciens combattants.

Vital Kamerhe est vice-Premier ministre et ministre de l’Économie.

Peter Kazadi est vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur. Atipas Mbusa Nyamwisi est aussi nommé ministre d’État, chargé de l’Intégration nationale.

Signalons que le Journaliste sportif Claude-François Kabulo prend le contrôle du ministère des Sports.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-24 08:10:58

L’administrateur-maire de la communauté urbaine de Mbinda Davy Patrick Boupassy lance le concours du quartier le plus propre

La propreté ou plutôt la saleté est un vrai problème à Mbinda. Incivilité, inconscience ou manque d’informations, nous pouvons tous participer à une ville plus propre. C'est pour cela, que l'administrateur-maire de la communauté urbaine de Mbinda, Davy Patrick Boupassy, cherche des solutions et aménagements pour y remédier. En effet, il vient de lancer le projet du trophée du quartier le plus propre ou le prix Vert du quartier le plus propre pour justement récompenser cette fin du mois un quartier dont les habitants, surtout les jeunes, ont su faire la différence par leur prise de conscience et pu rendre à l’ancienne cité Comilog, perle du département. Initiative louable, ce concours écologique sera une première dans le département du Niari (sud). Ce prix tend à éveiller une véritable prise de conscience au sein de la société pour lutter contre la négligence et ancrer un comportement au service d’un environnement propre.

En quelques années, l’ancienne cité Comilog a perdu de sa superbe. Personne ne saurait le contester : ni les populations ou bien les touristes.

Davy Patrick Boupassy a incité jeudi dernier les chefs, secrétaires et chefs des blocs des quartiers à se prendre en charge pour lutter contre la saleté qui arrive au premier rang des motivations du premier citoyen de la ville frontalière Congo-Gabon.

Un mot d'ordre a été donné à ces responsables des quartiers. Donner l'information à tous ceux qui ont des terrains bâtis et non bâtis de les rendre propre dans l'intervalle d'un mois. Faute de quoi, les sanctions prévues par les lois en vigueur s'en suivront.

L’équipe municipale invite toutes les couches sociales à prendre un engagement fort en vue de mettre fin à l’insalubrité. L’évaluation de la propreté s’appuiera sur des aspects repartis en 5 grands groupes. Ce sont : la voirie et les espaces publics, l’habitat, l’embellissement, les marchés, les entrées et sorties de la ville ou de la communauté urbaine.

Davy Patrick Boupassy, a fait savoir que le degré de salubrité urbaine est un bon indicateur du niveau de développement de la nation et une bonne mesure de la maturité des populations. L’implication des populations dans la propreté des communes, quartiers et cités est donc indispensable, d’où le concours lancé.

Quand l’administrateur- maire se retrousse les manches

Dans les petites communes, les budgets sont souvent très tendus et parfois, il arrive que les maires mettent la main à la pâte pour les travaux. C’est le cas de Davy Patrick Boupassy, accompagné des hommes des églises de la parole tabernacle, de la Voie, du Zéphirin et de Pentecôte, a retroussé ses manches pour rendre propre l'espace public (jardin public et l'ex Hydro-Congo) ce jeudi matin de 08h à 10h.

Ce n’est pourtant pas la première fois que le jeune maire qui a célébré ses 41 ans le 6 mars dernier et ses équipes s’en remettent aux aléas de la météo et du climat pour affronter la saleté des rues de Mbinda et ses environs.

En septembre 2020, quelques semaines seulement après son installation par le Préfet du département du Niari, Baron Fréderic Bouzock, l’administrateur-maire de la communauté urbaine de Mbinda, Davy Patrick Boupassy, malgré le manque criard des moyens financiers, et dans le cadre de son "programme des 100 jours", a officiellement lancé les travaux de réhabilitation des ponts de Bichida qui relie Mbinda et la ville de Mayoko et celui de Yordane qui fait le lien entre le quartier Mpassia et le reste de la ville, avec le concours de l’entreprise Asia (exploitant forestier qui opère dans les pays de Mayoko).

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-23 16:59:15

France-Lycée militaire d'Autun : une élève originaire du Congo-Brazzaville aurait été discriminée en raison de ses origines par la direction de l'établissement

Une jeune élève du lycée militaire d'Autun, en Saône-et-Loire, aurait été discriminée en raison de ses origines par la direction de l'établissement. Elle aurait été poussée à quitter la filière générale pour une section professionnelle. Une plainte va être déposée.

Le lycée militaire d'Autun est-il au cœur d'une affaire de discrimination ? C'est une affaire soulevée par nos confrères du journal Le Parisien, et confirmée par France 3 Bourgogne mardi 21 mars 2023. Selon le Cran (le Conseil Représentatif des Associations Noires), la direction du lycée a tenté de pousser une élève originaire du Congo-Brazzaville à quitter la filière générale pour rejoindre une section professionnelle, qui n'existe pas dans l'établissement.

Incitée à quitter le lycée pour une filière professionnelle

D'après les informations du Parisien, vérifiées par France 3, la direction du lycée a envoyé un mail aux enseignants dans lequel elle les invite à modifier leurs appréciations sur le bulletin de notes de la jeune fille en question, pour décourager l'élève à poursuivre une filière générale. Et ce, alors que la date butoir de rendu des appréciations était dépassée.

Dans ce mail, la responsable pédagogique justifie son propos par le fait que l’élève de seconde aurait accumulé de grosses lacunes durant ses années en Afrique et qu’elle devrait donc être orientée vers une filière professionnelle, malgré la volonté de ses parents.

Nassurdine Haidari, président du Cran, n'a pas de doute, c'est une discrimination envers les origines de la jeune fille : "Nous avons été contacté par un lanceur d'alerte et par la famille qui ne comprenait pas cette demande d'orientation. Nous avons aujourd'hui un mail qui demande aux professeurs de changer leurs appréciations pour que cette jeune fille ne bénéficie pas de l'orientation qu'elle souhaite." Le Cran va déposer une plainte auprès du procureur de la République de Chalon-sur-Saône.

Maitre Joanes Louis, avocat au barreau de Paris, est saisi du dossier.

Pour lui, le caractère discriminatoire ne fait aucun doute : "Normalement, après le 10 mars, aucun professeur ne pouvait modifier ses appréciations, or le 14 mars, la proviseure adjointe demande à titre exceptionnel de modifier celles-ci en tenant des propos quasiment discriminatoires, en insistant sur la provenance de l'élève du Congo-Brazzaville. Il y a 600 élèves dans cet établissement, c'est la seule pour qui la date butoir a obtenu une dérogation."

Toujours selon l'avocat, malgré quelques difficultés, les résultats de l'élève ne justifient pas un tel traitement de défaveur. D’autres élèves ayant des résultats similaires ne se voient pas découragés dans leur orientation. Pire, plusieurs professeurs félicitent les efforts de la jeune fille.

Le lycée militaire se défend

Mis en cause, l'établissement militaire se défend et nie toute intention de nuire à la scolarité de l'élève.

"Nous cherchons à accompagner une élève dans ses difficultés et à essayer de lui trouver une orientation la plus adaptée possible à ses capacités et à ses aspiration", précise le colonel Pierre-Henri Truquet, chef de corps du lycée militaire.

Le Cran reçoit des centaines de témoignages sur des orientations qui sont étranges, "mais aujourd'hui, nous avons la preuve de cette main invisible qui agit contre une catégorie de population pour les orienter vers certaines filières", estime Nassurdine Haidari.

Jean-Jacques Jarele SIKA / source : francetvinfo

Créé le 2023-03-23 13:04:36

HAND BALL : La DGSP signe un protocole d’accord avec la Confédération Africaine de Hand Ball

C’est dans le cadre du 44e championnat d’Afrique des clubs champions, qui va se jouer du 28 septembre au 7 octobre 2023 à Brazzaville, couplé au 50e anniversaire de la Confédération Africaine de Hand Ball (CAHB). Cette confédération et le club multidisciplinaire de la Direction Générale de la Sécurité Présidentielle (DGSP) ont signé un protocole d’accord sur l’organisation de ce championnat africain de handball des clubs champions. Le général Serge Oboa, président de la DGSP, d’une part ; le Béninois Masourou Aremou, président de la CAHB, d’autre part, en compagnie de M. Ayessa Ndinga Yengué, président de la fédération Congolaise de Handball.

L’hôtel Grand Lancaster, ex-Méridien de Brazzaville a été le cadre de la signature d’un protocole d’accord entre DGSP handball du Congo-Brazzaville et la Confédération Africaine de Hand Ball, qui cette année célèbre son 50e anniversaire de sa création, car, elle fut créée le 15 janvier 1973.

La Confédération africaine de handball est une instance qui regroupe les fédérations de handball d’Afrique.

Elle organise les compétitions continentales, notamment les championnats d’Afrique des nations masculin et féminin.

Son siège est à Abidjan en Côte d’Ivoire depuis 1978, après Lagos au Nigeria et compte 45 nations membres.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-23 09:13:10

COOPERATION SUD/SUD : 1er Forum économique Côte d’Ivoire à Brazzaville

A l’initiative de l’Ambassade de la Côte d’Ivoire au Congo, avec l’appui du Ministère congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, il se tient à Brazzaville du 22 au 24 mars 2023, le 1er Forum économique Côte-d’Ivoire avec sous le thème : « Coopération économique Côte d’Ivoire-Congo : Opportunités & Perspectives ». C’est sous le haut patronage de leurs Excellences Messieurs Patrick Jérôme Achi, Premier Ministre de Côte d’Ivoire et Anatole Collinet Makosso, Premier Ministre du Congo que ce forum est organisé au Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza.

Pendant trois (3) jours les représentants des entreprises, les experts et investisseurs vont impulser une dynamique, pour booster les atouts dans les secteurs de l’économie, de la culture et du tourisme des deux pays.

Ce forum qui vise à faire la promotion économique de la Côte d’Ivoire afin de créer des opportunités d’affaires, des débouchés, ainsi que des partenariats pour les entreprises Ivoiriennes au Congo et de donner l’opportunité aux entreprises des deux pays, de faire connaître leurs produits sur le plan national et international, suscitant ainsi auprès des opérateurs congolais, un intérêt particulier pour des investissements en Côte d’Ivoire.

Ouvrant lesdits travaux du Forum, le directeur de cabinet du ministre de la Coopération International et de la Promotion du partenariat public-privé, Max-Henri Monka a d’ailleurs signifié que : « l’agriculture, qui est un pilier du P.N.D (Programme National de Développement) 2022-2026, l’expérience de la Côte d’Ivoire en la matière est une véritable opportunité. Le gouvernement de la République du Congo nourrit donc des grandes ambitions dans le domaine agricole. C’est pour cette raison que l’agriculture au sens large est le premier pilier de notre Plan national de développement 2022-2026. Je suis convaincu que les différents thèmes qui seront débattus durant vos travaux permettront d’éclairer la lanterne des uns et des autres dans le secteur de l’agriculture, des ressources animales, des échanges commerciaux et de la culture entre le Congo et la Côte d’Ivoire ».

Par ailleurs, la directrice générale de l’API-Congo (Agence pour la Promotions des Investissements), Mme Annick Patricia Mongo quant à elle fait remarquer que les accords signés vont booster les investissements de part et d’autre, c’est-à-dire, entre les deux pays amis et frères.

« En fait, il s’agit en substance de booster les investissements et les échanges commerciaux entre le Congo et la Côte d’Ivoire. Nous allons travailler à faire venir les investisseurs de la Côte d’Ivoire ici, et ceux du Congo en Côte d’Ivoire, vice-versa. Nous, nous avons besoin de leur expérience en matière de l’agriculture et eux aussi, on besoin de la nôtre, en matière des forêts ! On a des forêts, qui sont certifiées », a fait remarquer Mme la directrice générale.

L’organisation de ce forum offre une grande opportunité pour les deux pays, qui devra se traduire par un partage d’expertises et d’expériences, en matière économique, culturelle et touristique, en vue du renforcement de la coopération bilatérale, afin d’aboutir à des partenariats concrets et solides, tant en termes d’investissements directs que de transferts de technologie, entre le Congo et la Côte d’Ivoire.

Ce forum constitue de réelles raisons de maximiser les échanges en vue d’une coopération fructueuse entre les deux pays.

A l’issue de cette première journée du forum, deux accords ont été signés entre l’Université Denis Sassou N'Guesso et l’Université de San Pedro puis entre API-Congo et CE.P.I.C.I (Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire).

Les officiels, les experts ont ensuite visité les différents stands de ce 1er Forum.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-23 08:51:24

RELIGION : 22 mars 1977-22 mars 2023, cela fait exactement 46 ans que disparaissait le Cardinal Emile Biayenda

Toute la communauté chrétienne de Brazzaville a célébré l’an quarante-six de la disparition de Son éminence, le Cardinal Emile Biayenda. L’événement anniversaire, a été marqué par la célébration d’une messe en sa mémoire, à la place mariale de la Cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville. Cette messe, célébrée par l’Archevêque-métropolitain de Brazzaville, Monseigneur Bienvenu Manamika Bafouakouahou, président de la Conférence épiscopale du Congo (C.E.C), avec pour concélébrant, Monseigneur émérite, Louis-Portella Mbuyu, du diocèse de Kinkala et Monseigneur émérite Yves-Marie Monot, du diocèse de Ouesso. Agrémentée par : la chorale diocésaine Mgr Barthélémy Batantu ; la schola diocésaine et le chœur et les Amis grégorien de Brazzaville. En présence de quelques autorités politiques du pouvoir et de l’opposition.

C’est sous un soleil accablant de ce mercredi 22 mars 2023 que les chrétiens du diocèse de Brazzaville ont envahi ladite Place mariale. Hommes, femmes, enfants, les uns vêtus de l’uniforme du tissu du Cardinal Biayenda ; les autres en tenus de leur groupe de chants ou de prières, dans une ferveur inconditionnelle, n’ont pas voulu en aucun prétexte manquer cet événement marquant de la vie congolaise.

Car, ce fut le 22 mars 1977, que fut assassiné le premier cardinal congolais, le premier de toute l’Afrique centrale.

Rappelant la messe de paix et d’amour laissé par le Cardinal Emile Biayenda, le pasteur officiant, Monseigneur Manamika a exhoté le peuple de Dieu rassemblé pour la circonstance, à semer l’amour, cultiver cet amour, faire l’unité, afin que notre pays demeure un havre de paix.

«Soyons tous des apôtres de la paix comme l’a été Emile Biayenda, qui, de son vivant abordait tous les thèmes qui sont d’actualité de nos jours. L’amour du prochain, l’amour du pays, l’amour de l’Eglise ; mais aussi l’éducation. Surtout l’éducation de nos enfants qui s’adonnent parfois à des pratiques peu catholiques et peu responsables. Aujourd’hui, nous vivons malheureusement ce phénomène des enfants désœuvrés. La délinquance et le banditisme en milieu jeune bat son plein (les bébés noirs, les kuluna et autres). Sous l’indifférence coupable je dirai, des parents, des autorités et de l’Eglise », a-t-il martelé dans son homélie.

Monseigneur Bienvenu Manamika a d’ailleurs fait état de la mission pastorale qui incombe aux hommes de Dieu qui sont les prêtres, les laïcs, bref, tout le clergé, pour une moralisation efficiente et citoyenne de nos peuples à travers l’Evangile, la parole de Dieu.

« La Bible et la prière du chapelet avec la Sainte mère auxiliatrice doivent être les piliers detout chrétien », a ajouté l’officiant.

Un témoignage a attiré l’attention de près de quatre mille (4.000) chrétiens rassemblés. Celui d’une musulmane, Saadatou Saïdou SAD.

Elle a rencontré le Cardinal Emile Biayenda, qui lui a longtemps parlé. Il lui a demandé, à mainte reprises d’aller prier sur son tombeau dans l’enceinte de la Cathédrale.

Lorsque qu’elle a eu à le faire, sa maman et son enfant qui étaient malade ont trouvé guérison. Le fils, qui était kuluna s’est converti et à satisfait à son examen d’Etat, le baccalauréat.

A la fin de la messe un poème dédié au Bon Cardinal a été déclamé par Jolivet Christ, de la Paroisse Sainte-Rita de Moukondo.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-23 08:33:30

Réforme du FCFA : la Cemac poursuit la réflexion en vue d’élaborer un calendrier précis

Les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), réunis à Yaoundé le 17 mars 2023, ont fait le choix d’une révision progressive du cadre de coopération monétaire avec la France. Mais sur le fond du dossier, ils ont demandé de poursuivre au niveau ministériel la réflexion entamée par les organes de la Cemac.

En effet, après avoir suivi la restitution de la « réflexion approfondie » confiée au gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli, et au président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, en novembre 2019, les chefs d’État ont prescrit « d’élargir la réflexion au ministre en charge des finances et de l’économie » et de leur « remettre les conclusions conjointes à brève échéance, en planifiant suivant un échéancier précis, les mesures à prendre à court, moyen et long terme », selon le communiqué final qui a sanctionné la 15e session de la Conférence des chefs d’État de la Cemac.

De sources proches du dossier, les réformes qui pourraient se mettre en œuvre à court ou moyen termes sont celles similaires aux mesures prises au sein de l’Union économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest (Uemoa), qui utilisent également le FCFA. Il s’agit du changement dénomination de la monnaie, de la clôture du compte d’opération dans les livres de la Banque de France afin de permettre à la Cemac de disposer de la totalité de ses réserves de change contre 50% actuellement et du retrait des représentants français au sein des organes de décision et de contrôle de la Beac.

Jugées plus délicates, les mesures comme le rattachement du FCFA à un panier de monnaies, si elles sont retenues à la fin de la réflexion, devraient se mettre en œuvre à long terme.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-21 17:29:04

La Beac obtient l’autorisation des ministres pour la production de nouvelles pièces de monnaie dans la zone Cemac

Le 15 mars 2023, à la demande de son Conseil d’administration, la Beac, la banque centrale des six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA, Guinée équatoriale), a été autorisée par le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) à mettre en circulation de nouvelles pièces de monnaie dans la zone Cemac.

« Le Comité ministériel du 15 mars 2023 a autorisé la création d’une nouvelle gamme des pièces conformément aux préconisations formulées par la Beac », peut-on lire dans le communiqué final ayant sanctionné le conclave tenu à Yaoundé.

Aucune date n’est pour l’instant évoquée pour l’émission de ces nouvelles pièces. Mais, la décision prise par les autorités monétaires de la Cemac est porteuse d’espoir, dans la mesure où depuis plusieurs années maintenant, la pénurie des pièces de monnaie est quasi permanente dans la zone Cemac. La faute à la naissance de réseaux d’exportation de ces pièces vers un pays asiatique, après leur collecte dans les salles de jeux et autres circuits informels.

À l’origine de cette pratique, apprend-on, se trouve la valorisation dans les activités de bijouterie du métal de base servant à la fabrication desdites pièces. Interrogé sur les dispositions prises pour mettre un terme à cette pratique, au cours de la célébration du cinquantenaire de la Beac en novembre 2022 à Ndjamena, au Tchad, le gouverneur de la Beac s’était d’abord réjoui des décisions de justice prises dans certains pays à l’encontre des auteurs de ces exportations, ainsi que des mesures prises par certains États en vue d’interdire cette pratique.

Abbas Mahamat Tolli avait ensuite envisagé l’émission de nouvelles pièces faites à base d’une nouvelle matière première, qui ne correspond pas aux usages pour lesquels les pièces de monnaie sont souvent exportées.

Avec le quitus que viennent de donner les ministres de l’Umac à la Beac, Abbas Mahamat Tolli tient désormais la bonne occasion pour matérialiser cette idée.

Pour rappel, la décision d’émettre une nouvelle gamme de pièces dans la zone Cemac survient après l’émission, depuis le 15 décembre 2022, d’une nouvelle gamme de billets de banque. Selon la Beac, cette gamme plus sécurisée, vise à prendre une « longueur d’avance sur les contrefacteurs ».

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-03-21 17:16:17

Equipe de France : Brice Samba le premier à avoir fait son arrivée à Clairefontaine

Les joueurs de l’équipe de France sont arrivés tour à tour à Clairefontaine, ce lundi 20 mars 2023, pour le rassemblement des Bleus en vue des matchs des éliminatoires de l’Euro 2024. Le premier à avoir fait son arrivée est l’un des novices de cette sélection : Brice Samba. Le gardien du RC Lens a posé ses bagages peu avant 11h.

Créé le 2023-03-21 12:08:04

Congo – ‘’Affaire FIGA’’ : Ouabari Mariotti demande au gouvernement de rompre le silence

Dans sa tribune intitulée ‘’Congo Brazzaville. Terre des Légendes’’, le Ministre Ouabari Mariotti émet une réflexion au sujet du FIGA, qui suscite le buzz sur les réseaux sociaux et cible outrageusement les autorités gouvernementales. Avec la hauteur de vue qui le particularise il a demandé au gouvernement de la République, de rompre le silence, pour dissiper les malentendus, dans ce qu’est désormais nommé, à tort ou à raison, « l’affaire FIGA ». Voici le texte intégral.

« Se taire n'est pas toujours la sagesse,

Même si le silence est le sanctuaire de la prudence.

Le Gouvernement du Premier Ministre Anatole Collinet Makosso ne peut continuer à demeurer dans une posture qui ressemblerait à de l'indifférence dans ce qui apparait, depuis quelques jours, comme l'Affaire FIGA.- Fonds d'Impulsion, de Garantie et d'Accompagnement des Petites et Moyennes Entreprises.

Une affaire qui inonde les réseaux sociaux de toutes sortes d'interprétations et aurait tendance à créer de fortes divisions en milieux jeunes, sur le territoire congolais, au regard des prises de position en faveur ou contre Madame la Ministre de tutelle du FIGA.

La République est en devoir d'informer la Nation dès lors qu'elle se clive sur des questions qui suscitent tant d'interrogations. Encore que dans le cas du FIGA, des rumeurs persistantes courent, à tort ou à raison, sur une évasion financière.

Et l'on ne peut s'étonner que les jeunes Congolais, broyés par le chômage, et au demeurant en quête de financement pour bâtir de petites et moyennes entreprises se sentent prioritairement affectés dans une telle affaire où ils sont principalement concernés.

Le Gouvernement du Premier Ministre Anatole Collinet Makosso devrait s'exprimer sur l'affaire et laisser les voies légales s'en saisir. Devraient y répondre, les personnes physiques et morales qui y seraient mouillées.

Nous voudrions d'un Congo juste et prospère.

Ce pays en a les atouts.

Paris 20 mars 2023

Ouabari Mariotti

Ancien Ministre »

Créé le 2023-03-20 14:14:18

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