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Le lancement officiel de la campagne de célébration du 75e anniversaire de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a eu lieu le 14 avril 2023 au Radisson Blu-Mbamou palace hôtel de Brazzaville. La cérémonie s’est déroulée sous le haut patronage du ministre congolais de la Santé et de la Population Gilbert Mokoki, en présence du Représentant de l’OMS au Congo, le docteur Lucien Alexis Manga, de Mme la Conseiller à la Santé du Chef de l’État congolais, des collaborateurs du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, et de Chris Mburu, coordonnateur du système des Nation-unies au Congo. Le thème retenu cette année est : « La santé pour tous ». Un thème autour duquel une conférence de presse conjointe a été donnée par le ministre congolais de la Santé et le Représentant de l’OMS.
À l’occasion de la Journée mondiale de la santé, célébrée le 7 avril de chaque année, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et la République du Congo ont procédé au lancement des festivités marquant les 75 années au service de l’amélioration de la santé publique.
C’est sous le signe de la franche collaboration de la coopération perpétuelle entre l’OMS et le Congo que se déroulent ces activités.

De prime abord, il y a eu une projection cinématographique sur l’admission du Congo à l’OMS avec le président Fulbert Youlou et l’installation du Bureau régional de l’OMS-Afrique à la cité de l’OMS, de l’autre côté du Djoué. Des images faisant foi de la bonne collaboration qui règne jusqu’à aujourd’hui, avec le Président Denis Sassou Nguesso, qui a fait de la Santé son cheval de bataille.

Ce 75e anniversaire de l’Organisation, est l’occasion de revenir sur les avancées en matière de santé publique qui ont contribué à améliorer la qualité de vie des populations. C’est aussi l’occasion d’appeler à l’action pour relever les défis qui se poseront demain en matière de santé.
Dans son discours, le ministre Gilbert Mokoki a rappelé les objectifs majeurs de cette institution sanitaire : « Notre Organisation Mondiale de la santé poursuit sa mission, à savoir : promouvoir le meilleur état de santé possible pour tout être humain. Dans ce sens, au cours des Assemblées mondiales et des Comités régionaux, l’OMS adopte des résolutions et des stratégies pour rendre accessible et de façon équitable les soins de santé », a-t-il rappelé.

« Nonobstant cette volonté et le travail subséquent, force est de constater que le monde est loin de l’atteinte de cet idéal. Et ce, pour plusieurs facteurs limitants ; dont les principaux sont l’insuffisance des ressources et les crises humanitaires », a déploré le ministre.
D’autre part, pour Gilbert Mokoki, le thème « la santé pour tous » retenu pour cette année 2023, rappelle à chacun des 47 États membres, la nécessité de faire un bilan, de concevoir des mécanismes et des politiques de santé, afin que chaque habitant puisse accéder aux soins de santé sans verser dans des dépenses énormes qui l’enfonce dans la pauvreté.
Aussi, le ministre Gilbert Mokoki a t-il décrit et démontré la parfaite collaboration qui existe et perdure, entre la République du Congo et l’OMS. « Pour la République du Congo, pays qui abrite le Bureau régional de l’OMS en Afrique, les politiques sanitaires conçues par le Gouvernement sont en parfaite cohésion et les nombreux engagements pris ».
La volonté du Gouvernement du pays, sous l’impulsion du Président de la République Denis Sassou Nguesso est d’atteindre les cibles de l’ODD3-2030, objectif lié à l’instauration de la couverture santé universelle.
Quant au représentant de l’OMS, sa vision est d’avoir un Bureau où toutes les initiatives sont contextualisées, où les hommes et les femmes ont une autonomie de propositions et d’actions, dans un environnement de travail à l’abri du stress, des comportements et pratiques à risques, y compris les violences basées sur le genre.

À propos des pandémies qui secouent le monde, tel que le VIH/SIDA, le Dr. Lucien Alexis Manga défini que « seul l’OMS, de par son mandat, était capable de mobiliser tous les pays du monde et toutes les ressources qu’il fallait, pour atteindre son objectif de mettre les ARV (Anti-Retro-Viraux) à disposition de trois millions de personnes en moins de deux ans. Le but ultime était de permettre à terme que toute personne infectée partout au monde, puisse à moindre coût, se faire tester et accéder au traitement. 20 ans plus tard, nous pouvons dire et avec une grande fierté, que ce but à pratiquement été atteint. C’est cela l’Organisation Mondiale de la santé », s’est-il réjouit.
Signalons que la cérémonie a été clôturée par une conférence de presse conjointe devant la presse nationale et internationale. Conférence de presse au cours de laquelle les deux interlocuteurs ont abordé les problèmes de la collaboration, de la coopération, du rôle et de la mission, des apports des uns et des autres.
Valda SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-15 20:34:48
L’atelier de validation sur les deux annuaires statistiques 2018-2019 et 2019-2020 a pris fin le jeudi, 13 avril 2023 à Brazzaville. Le MEPPSA a ainsi validé les annuaires statistiques des années scolaires 2018-2019 et 2019-2020 et a décidé d’introduire une ligne budgétaire relative à la collecte des données statistiques.
À l'issue des travaux, les experts de la Banque mondiale et les participants du ministère ont fait des recommandations dont celle, de créer une ligne budgétaire relative à la collecte des données statistiques.
Pour Régine Tchicaya Oboa, cinq (5) jours durant, les participants ont ainsi appréhendé le travail accompli en amont par les experts dans la production des deux annuaires. De ce fait, elle les a remerciés.

« Au nom du ministre Jean-Luc Mouthou, je voudrais rappeler les efforts que ne cessent de déployer nos partenaires techniques et financiers pour la consolidation du SIGE dans les Ministères en charge de l’éducation. Qu’il nous soit ainsi permis, de remercier les Représentants de la Banque mondiale qui nous ont accompagnés dans la production des deux annuaires statistiques, qui viennent d’être validé », a-t-elle déclaré.
Régine Tchicaya Oboa a de fait salué l’implication personnelle de Calixte Kolyardo, coordonnateur du PRAASED, M. Calixte Kolyardo, pour l’organisation de cet atelier et pour les efforts d’accompagnement que cette institution ne cesse de déployer pour le développement du système éducatif congolais.

« Nous continuons toujours à compter sur vos appuis techniques et financiers, aux côtés d’autres partenaires engagés dans la même voie, afin de doter notre pays d’un appareil statistique performant », a rassuré Mme la directrice de cabinet.
Pour aboutir donc à cette performance, les participants, venus de tous les départements du pays, ont ainsi fait preuve d’assiduité, d’expertise et de détermination à propos des documents soumis à eux, afin de leur amélioration.

Afin de permettre à la direction des études et de la planification de produire de manière régulière les annuaires statistiques, les participants ont formulé à l’endroit du MEPPSA, et de la Banque mondiale, des recommandations ci-après : au MEPPSA, d’insérer la ligne budgétaire relative à la collecte des données statistiques ; à la Banque mondiale, de pérenniser l’appui multidimensionnel dans la production des annuaires statistique.
Valda SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-15 15:25:22
La Fédération des Organisations des femmes Entrepreneures d’Afrique Centrale, section Congo (FOFE-AC-CG) a organisé, le 12 avril 2023, dans la salle de conférence de la Banque Sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA Banque) à Brazzaville, la cérémonie de remise des certificats de fin de formation aux femmes entrepreneures ayant participé à la session de formation tenue du 27 au 29 mars dernier, dans le domaine digital ou du numérique, notamment en : E-commerce ou E-business et en Webmaster.
La cérémonie a eu lieu sous le patronage du ministre des Postes et de l’économie numérique, représenté par son directeur de cabinet, Jean-Marie Nianga, des participantes de la dernière session de formation, les présidents des associations partenaires, de Madame le point focal genre et numérique au cabinet du ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Cindy Gamassa, du président du Réseau des Jeunes Entrepreneures du Congo (RJEC) Audin Ndongo et de M.Ugain Kaya et d’autres partenaires.
La présidente de la FOFE-AC-CG, Mme Carine Ibombo a de prime abord,remercié les braves femmes entrepreneures, pour leur abnégation et leur esprit de responsabilité active et agissante.
« La formation des femmes entrepreneures constitue indubitablement un évènement qui a tenu toutes ses promesses, et nous pouvons légitimement nous en féliciter.La principale promesse tenue est celle de pouvoir transmettre la connaissance aux femmes qui ont pris part à cette session sur certains métiers du commerce en ligne et quelques connaissances concernant l’utilisation des certains outils de mise en ligne des articles dans les sites web et les applications numériques. Elles étaient au total cinquante femmes le premier jour qui ont pris part à notre session de formation organisée à l’occasion de la journée internationale des droits de femmes, et in fine, 24 femmes dont moi-même qui sommes restées en lice. Nous avons tenu jusqu'à la fin de cette formation qui avait une fréquence frénétique sans discontinuer », s’est-elle félicité.

Pour Madame Carine Ibombo, chaque année, de nombreuses formations innovantes et de nouveaux métiers se créent. Ces métiers poussent le commun des mortels essentiellement les jeunes à se projeter dans le monde du digital en découvrant d’autres options et d’autres opportunités.Tel est le cas de ces femmes qui ont découvert les bases du E-commerce, du E-business et du Webmaster à travers la formation qui leur a été donnée. Les femmes entrepreneures ont ainsi été formées par M. Christ Lando, diplômé en HTML, féru en informatique de gestion, enseignant à l’EAD et de langage de formatage de texte à l’Université Concordia de Montréal.
« Au cours de cette cérémonie, nous allons procéder à la remise des attestations d’assiduité à toutes les femmes ayant participé à cette formation et des certificats de participation aux 24 femmes qui ont suivi la formation complète en E-commerce, E-business et en Web master. Nous les félicitons pour leur promptitude, leur assiduité et leur courage, pour leur disponibilité et la confiance qu’elles ont placée en nous afin de s’imprégner des bienfaits de cette formation », a-t-elle ajouté.

En effet, le numérique qui est devenu un outil ou un domaine capital, permet aujourd’hui d'embrasser une carrière d'avenir, il touche toutes les branches d'activité. Avoir une large connaissance des métiers du numérique c’est briser le déséquilibre intellectuel et la fracture numérique. Le Digital est au cœur de nos sociétés. Par conséquent, le digital peut être assimilé à la vie.
« C’est pourquoi, les femmes, qui représentent la moitié de l’Humanité, doivent saisir les opportunités qu’offre le secteur des technologies de l'information (IT en sigle) afin de prendre leur place dans ce ’’monde de demain’’, de plus en plus exigeant », a précisé la présidente de la FOFE-AC, section Congo.
C’est ainsi que, lors de son dernier recensement en 2017, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a démontré que, dans les métiers du numérique, les femmes ne représentaient que 23% de l’ensemble des salariés. Plus précisément, leur part s’élève à 24% pour les métiers de l’expertise et du conseil mais les statistiques tombent à 9% pour ceux des infrastructures et des services, et 17% pour les métiers du développement et de la programmation. En 2019, le secteur rencontrait encore des difficultés à attirer les femmes. Suite à cela, Mme Carine Ibombo ose espérer que, en cette année 2023, ces chiffres seront élevés et que les tabous seront brisés.
« Par cette formation de 3 jours, nous avons voulu susciter l’envie et le goût à ces femmes entrepreneures pour qu’elles puissent utiliser ou de tâter le terrain des métiers du numérique », a-t-elle souhaité.
Pour Mme Ibombo, comme on dit souvent, « ’’le numérique est qualifié comme le pétrole du 21esiècle’’ et les "majors" ont pour noms : Google, Amazon, Facebook ou Apple, les fameux GAFA, ces géants du numérique qui ont mis leurs tentacules dans tous les secteurs de la vie aujourd’hui, mais aussi Cisco ou Salesforce en ce qui concerne l’Europe.Quant à la Chine les "majors" sont : Alibaba, Weibo, Huawei ou Xiaomi. Mais ici en Afrique ou mieux au Congo, jusque-là c’est presque le chaos. N’ayons pas de crainte à le dire », a-t-elle fait remarquer.
« Nous espérons qu’avec les jeunes femmes comme Cyndi Gamassa et Serémamabikas ainsi que les autres startuppeuses et pourquoi pas vous les dames déjà formées de la FOFE aux métiers du numérique, nous aurons demain les majors du numérique comme ’’le pétrole du 21e siècle’’ », a apprécié Mme Ibombo.

Par ailleurs, Mme Cindy Gamassa, Point focal FOFE-Congo, estime que, c’est un honneur et un vrai bonheur pour elle, d’être parmi les récipiendaires des certificats pour couronner les efforts d’intégration à la sphère digitale en quête d’une meilleure qualité non seulement de communication mais surtout, de vie.
« Oui! De plus en plus de femme manifestent de l’intérêt pour la participation active et concrète au développement de leur pays. Celui-ci se manifeste par la formation, enjeux prioritaire de la jeunesse et des femmes africaines pour l’atteinte des ODD (Objectifs pour le Développement Durable) sur le continent pour que personne ne soit laissé en marge. Dans le cas de notre pays, La République du Congo s’est dotée d’une Politique Nationale Genre, centrée sur : la réduction des inégalités des sexes; l’autonomisation socio-économique des femmes par la formation à l’entrepreneuriat féminin; l’appui à la mise en œuvre des activités génératrices de revenus etc. d’un programme national de promotion du leadership féminin en politique et dans la vie publique pour la période 2017-2021 et d’un Plan National de Développement (PND) 2018-2022 renouvelé dans le PND 2022-2026. Mais la volonté politique seule ne suffit. Il faut que les femmes congolaises elle mêmes se réveillent et prennent connaissance de leurs droits aux ressources économiques, établissent leurs besoins d’accès à internet et se dote de connaissances de maîtrise des équipements numériques pour que nous nous fassions d’avantage remarquer et par conséquent écouter », a-t-elle attiré l’attention des femmes entrepreneures.
« Ne dit-on pas qu’éduquer une femme revient à éduquer une nation ? Le e-commerce, en anglais e-business, ainsi que les bases du métier de webmaster constituent aujourd’hui le socle essentiel de ces connaissances dans l’ère actuelle, pour l’atteinte de l’indépendance financière. Chacune d’entre vous ayant participé à cette formation a saisi l’importance de son impact sur cette organisation ainsi que l’impact sur les associations, qui les constituent. En effet, être consciente de son rôle et participation individuelle dans l’avancement des grandes causes est la raison de ma présence devant vous », a expliqué et souligné Mme le point focal FOFE-Congo.
Au cours de cette allocution, Mme Cindy Gamassa a fait un témoignage plus que poignant !
« Je suis rentrée au Congo en 2020 pour entreprendre avec une stratégie digitale propulsée par la crise covid. Dans un temps où personne ne pouvait mettre le pied hors de sa demeure, j’ai utilisé une opportunité pour créer mon entreprise en communication digitale. C’est grâce aux formations gratuites en ligne que j’ai pu apprendre et par ma volonté que je me suis battue pour plus d’opportunités. Je me suis présentéeà tous les salons du numérique, bradant mes services pour atteindre des objectifs jusqu’à en arriver ou j’en suis. Désormais appréciée à ma juste valeur, je souhaite que les autres femmes embrassent pleinement leurs capacités pour qu’elles aussi dans leurs secteurs d’activités. Mais ce que nous recherchons c’est arriver à convertir l’entrepreneuriat informel et que la contribution des femmes soit quantifiable », a-t-elle déclaré.
Elle a ensuite exhorté les femmes entrepreneurs à plus d’engagement, de détermination et de persévérance.
« Ce que je fais, vous pouvez le faire. Je vous encourage donc une nouvelle fois à vous former selon vos compétences et objectifs. Mesdames soyez pragmatiques, optimisez votre temps, atteler vous a la tache de vous assurer une stabilité financière et par cette voie un avenir meilleur nonobstant votre âge et le début de votre histoire. Rappelez-vous que ce qui importe c’est la fin », a conclu Mme Gamassa.
A son tour, M. Jean-Marie Nianga, directeur de cabinet a salué l’initiative combien salvatrice pour les femmes qui se lancent dans l’entrepreneuriat dans notre pays. Il a également remercié et, a rendu un hommage mérité aux organisateurs, pour la pertinence de cette formation, qui conduira davantage les femmes, à la formalisation de leurs activités professionnelles. Il a donc, au nom du minister des Postes, des Télécommunications et de l’EconomieNumérique, clos les travaux de la masterclass de la Fédération des organisations des femmes entrepreneures.
Ainsi, vingt-quatre femmes entrepreneures ont reçu leurs certificats de formation à l’issue d’une session de formation au métier du numérique.
A cette occasion, deux protocoles d’accord ont été signé : d’une part, entre la FOFE-Congo, représentée par sa présidente, Mme Carine Ibombo et le RJEC (Réseau des Jeunes Entrepreneurs du Congo), représenté par M. Audin Ndongo ; d’autre part, entre la FOFE, section Congo l’ONG Eveil d’Afrique, représentée par une de ces membress.
En sommes, la présidente de FOFE, Mme Carine Ibombo a, dans la foulée annoncé la tenue prochaine à Brazzaville, d’une grande retrouvaille des femmes entrepreneures de l’Afrique centrale.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-14 20:21:55
Le ministre congolais de l'Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, a foulé ce jeudi matin le sol de la ville de Mossendjo dans le département du Niari (sud) pour le lancement officiel des travaux de réhabilitation et d'agrandissement de l'école nationale des eaux et forêts (ENEF) en centre des métiers du bois de Mossendjo.
On rappelle que l’école nationale des eaux et forêts (ENEF) de Mossendjo est la seule école nationale qui est spécialisée en foresterie dans le domaine de la conservation de la faune sauvage et floristique, l’exploitation forestière et l’industrie du bois.
Elle a pour mission de former les cadres moyens ou agents techniques principaux (ATP) des eaux et forêts au niveau national servant dans l’administration forestière et dans le secteur privé.
L’ENEF de Mossendjo propose des formations techniques de niveau pré-bac : Agent Technique Principal (ATP). Et des Brevets Techniques Forestiers avec trois options :
• Exploitation forestière ;
• Environnement et aménagement forestier ;
• Industrie du bois.
L’ENEF de Mossendjo propose également des formations modulaires : technique d’inventaire forestier ; abattage à faible impact ; affûtage ; et pépiniériste.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-13 13:12:08
La brique en terre cuite est toujours au meilleur de sa forme à Dolisie dans le département du Niari (sud). La brique rouge s'invite d’ailleurs dans tous les quartiers de la capitale de l’or vert. Une brique qui s’inscrit depuis la nuit des temps dans une démarche d’économie circulaire favorisant le circuit court et l’emploi local.
Ludovic sue à grosses gouttes sous une chaleur torride. A 17 ans, la boue jusqu'aux genoux dans ses vêtements troués, il confectionne des briques en terre cuite dans la capitale départementale du Niari, Dolisie, comme des dizaines d'autres enfants de la troisième ville du Congo.
Ils travaillent sur un grand terrain près du quartier Tahiti. Pas un arbre pour trouver un peu d'ombre. Le souffle de l'harmattan n'apporte qu'une légère brise au climat de la ville préfecture du Niari.
Ludovic, dont nous ne livrons que le prénom pour préserver son anonymat, malaxe avec ses pieds de la terre argileuse, mélangée à de l'eau. Il en remplit ensuite des moules. Un travail harassant pour son corps malingre.
« J'ai mal au dos à force de travailler ici », lâche-t-il, sans se détourner de sa tâche. Un an qu'il fait des briques. Pour six heures de labeur par jour, il gagne environ 2000 francs CFA.
« Mais je n'ai pas le choix, je dois subvenir à mes besoins », plaide-t-il.
Il vit dans une maison de fortune dans un quartier tout proche et travaille six jours par semaine.
Un peu plus loin, Germain, 16 ans, s'affaire au transport des briques. Malgré un buste chétif sur des jambes rachitiques, il porte chaque fois jusqu'à quatre briques, pas loin de 12 kilos.
« Je gagne environ 500 francs par jour, je viens ici juste après l'école », assure-t-il, à bout de souffle.
D'autres enfants à peine plus âgés, en haillons, font les mêmes allers-retours, payés par le propriétaire pour transporter les briques du lieu de fabrication à celui de vente.
Là, des centaines de piles de briques en terre cuite s'amoncellent.
Ces dernières années, le commerce des briques en terre cuite s'est accru considérablement, avec la flambée du prix du ciment. Les fabriques ont essaimé dans toute la ville de Dolisie.
Selon les estimations, l'activité économique au Congo aurait augmenté de 1,5 % en 2022, après la contraction de 2,2 % enregistrée en 2021. Le taux de croissance économique en 2022 n'a pas été assez fort pour faire baisser le taux de pauvreté. La part de la population (5,7 millions d’habitants, dont 47 % sont âgés de moins de 18 ans) vivant sous le seuil international d'extrême pauvreté a légèrement augmenté de 52,0 % en 2021 à 52,5 % en 2022.
Le Congo-Brazzaville a ratifié des conventions internationales qui prohibent le travail des enfants de moins de 14 ans mais. En raison des difficultés économiques, beaucoup de familles sont contraintes de laisser leurs enfants travailler dans des conditions de travail "très dures", de "longues heures" et des "bas salaires".
La figure couverte de boue, les vêtements poussiéreux, Jonas, 16 ans, répète inlassablement les mêmes gestes pour malaxer terre et eau avec une pelle. Depuis ses 15 ans... « J'ai mal aux bras à force », avoue-t-il au milieu d'une fosse. « Je gagne environ 1000 francs par jour, mais je donne tout à ma mère pour qu'elle puisse nous nourrir, mes frères et moi », poursuit-il.
Mais la brique en terre cuite fait vivre ou survivre aussi des adultes
« Je réussis à en faire 250 par jour pour 125 FCFA l’unité, ce qui me permet de gagner un peu d'argent, même si ce n'est pas suffisant pour vivre », souffle Mesmin, 40 ans, instituteur pendant une partie de la journée.
Rodrigue, fine barbiche du haut de ses 30 ans, fait figure de vétéran dans cette fabrique-là: il a commencé à travailler en 2015.
« Evidemment que c'est dur, mais comment je fais pour manger si je ne fais pas cela ? », assène-t-il, fataliste, à proximité d'un four dégageant une chaleur étouffante et une odeur âcre qui irrite la gorge.
« Comme mes parents n'ont pas les moyens, ils m'ont forcé à venir ici pour ramener de l'argent », poursuit-il.
Rodrigue exhibe ses deux mains, balafrées. « On se blesse régulièrement ». Le jeune homme, qui suit en parallèle des études pour devenir mécanicien, gagne environ 12.500 francs CFA, chaque semaine, qu'il reverse intégralement à ses parents.
« Depuis que je travaille ici, je vois de plus en plus d'enfants venir faire des briques, c'est vraiment compliqué pour tout le monde », déplore-t-il.
Près d’un jeune actif sur cinq de 18-40 ans est au chômage. Cela fait plus de 20 ans que le taux de chômage des jeunes se situe à un niveau très élevé à Dolisie.
Des générations dont toute la carrière s’est déroulée sur fond de chômage approchent aujourd’hui de l’âge de la retraite. Avec des conséquences plus graves pour les moins qualifiés dont l’insertion dans l’emploi durable est plus longue.
On aurait tort de minimiser le chômage des plus âgés. Depuis la fermeture de SOCOBOIS, la société congolaise des bois, la capitale de l’or vert a enregistré davantage de chômeurs parmi les plus de 50 ans.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-13 12:51:07
Il suffit de passer devant le siège de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) à Bangui, pour se rendre compte de cette triste réalité. Des drapeaux, symboles des Etats membres (Cameroun, République de Centrafrique, République du Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad) placés à l’entrée de cette organisation internationale flottent au rythme du vent. Seulement, ces derniers sont tous déchirés et décolorés, sans que personne ne s’en inquiète. Une drôle de manière d’accueillir les visiteurs !
Pour beaucoup, cette scène pour le moins honteuse, serait à l’image du fonctionnement des pays membres de la CEMAC regroupant plusieurs pays d'Afrique centrale, créée pour prendre le relais de l'Union douanière et économique de l'Afrique centrale (UDEAC).
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-13 10:27:17
Le représentant régional de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Afrique centrale, Arslen Boumemra, a annoncé la tenue à Libreville au Gabon du 12 au 14 avril de la réunion de l’équipe interdisciplinaire du bureau sous régional en Afrique centrale. Cette rencontre connue sous le sigle MDT se veut un espace d’échanges et de réflexions sur les thématiques prioritaires pour booster le développement agricole et la gestion durable des ressources naturelles en vue de rendre les systèmes alimentaires plus efficients, inclusifs, résilients et durables en Afrique centrale. Concrètement, il est question de passer en revue les principales réalisations communes, les défis et difficultés en vue d’apporter des mesures correctives et de suggérer des solutions pertinentes dans la perspective d’atteindre l’objectif « Faim zéro » d’ici 2030.
Le thème retenu cette année est : « financements innovants et verts : opportunités, défis et perspectives pour le développement des systèmes alimentaires inclusifs, résilients et durables en Afrique centrale ».
La réunion poursuit plusieurs objectifs. Il s’agit entre autres d’échanger sur les financements verts et innovants et les options qu’ils offrent pour appuyer les pays d’Afrique centrale à développer des systèmes alimentaires inclusifs, résilients et durables ; sur la mise en œuvre du nouveau cadre programmatique de la FAO en Afrique centrale à travers les activités des bureaux FAO ; sur les enjeux, opportunités, défis et synergies pour la mise en œuvre des réformes FAO dans les bureaux sous régionaux et la collaboration avec les bureaux pays.
Les participants devront également réfléchir et convenir des solutions sur les options de mobilisation des financements et de développement de nouveaux programmes régionaux intégrateurs (couvrant plusieurs champs thématiques).
La 15e réunion de l’équipe multidisciplinaire de Libreville rassemblera les représentants de la FAO, les parties prenantes des gouvernements des pays d’Afrique centrale, de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), les délégués des partenaires techniques et financiers, les représentants des organisations d’agri-preneurs des chaines de valeur agricoles, du secteur privé et des organisations de la société civile œuvrant dans le cadre du mandat de la FAO ainsi que tous les autres acteurs intervenants dans l’appui au développement agricole et rural.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-13 09:55:56
L’encours des titres publics émis par les pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) sur le marché de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a connu une augmentation de 606,4 milliards de FCFA (12,9% en valeur relative) entre janvier 2022 et janvier 2023.
Selon les données révélées par la Cellule de règlement et de conservation des titres (CRCT) de la banque centrale, cet encours est passé de 4 708,3 milliards de FCFA au 31 janvier 2022, à 5 314,7 milliards de FCFA un an plus tard.
Cette hausse, qui témoigne d’une demande plus accrue des financements par les États, survient alors que, souligne la CRCT, l’intérêt des investisseurs pour les différentes opérations s’est quelque amenuisé. En effet, alors qu’à fin 2022 le taux de couverture de la demande des émetteurs des titres était de 88,9% en moyenne, il est descendu à seulement 76,8% à fin janvier 2023, correspondant à une baisse de 121 points de base.
À côté de ce léger refroidissement des investisseurs pour les titres publics, la CRCT révèle également une baisse des coûts des obligations du Trésor assimilables (OTA), partant d’une moyenne de 8,04% à seulement 7,66% au cours des deux périodes. Cette baisse des taux d’intérêt sur les OTA, qui sont des titres publics dont la maturité est supérieure à un an, est cependant compensée par une hausse de la rémunération des bons du Trésor assimilables (BTA), qui sont des titres publics de court terme.
Sur cette catégorie de titres, apprend-on en effet, le taux d’intérêt moyen est passé de 5,3% à 5,6% au cours de la période sous revue, contraignant ainsi les États à délier davantage les cordons de leurs bourses pour obtenir des financements permettant de gérer leurs déficits de trésorerie.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-13 09:39:22
Le rétablissement de la paix dans le département du Pool et le processus de réinsertion des ex combattants sont des actions irréversibles pour le Président Denis Sassou N’Guesso qui a prescrit au Haut commissariat à la réinsertion des ex-combattants, de mener à bien ces missions. Le mémorandum d’entente et le plan de lancement du programme de Démobilisation, désarmement et réinsertion sociale (DDR) dans le Pool ont été présentés au Ministre-Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolelas, le 11 avril à Brazzaville par le représentant-résident adjoint du Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) au Congo, Henri René Diouf.
Avec les autres Organismes des Nations-Unies partenaires du Congo, notamment du Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants, le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) met tout en œuvre pour le démarrage « très rapidement du programme démobilisation, désarmement et réinsertion » des ex-combattants dans le Pool.
En témoigne la visite que le représentant résident adjoint de cette institution a effectué auprès du Ministre-Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolélas. Une visite au cours de laquelle, Henry René Diouf qui a salué les efforts entrepris par le Congo, a également loué l’omniprésence managériale du haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolélas auprès des partenaires techniques et financiers afin que le programme DDR puisse être lancé dans des délais relativement courts.
Au cours de leur rencontre, le représentant-résident adjoint du Pnud a présenté au haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants le mémorandum ainsi que le plan de mise en œuvre effective du programme DDR dans le Pool. Il s’agit d’une feuille de route élaborée avec l’appui des partenaires techniques qui contient l’ensemble des stratégies de développement du projet.
« Nous sommes venus présenter au ministre, haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, le plan de lancement de ce programme que nous estimons très important. Nous sommes donc sur la même longueur d’onde que nous devons commencer très rapidement le lancement et la mise en œuvre de ce programme très important », a indiqué le représentant résident adjoint du Pnud, Henri René Diouf.

Ce mémorandum et le plan de lancement de cet important programme, constituaient jusque-là le chainon manquant qui intègre un ensemble de missions de Démobilisation, Désarment et Réinsertion, une réinsertion sous-tendue par les activités génératrices de revenues, dont les prémices sont en cours de réalisation.
Et voilà qui éclairci davantage l’horizon, n’en déplaise à ces ennemies de la paix qui tentent de s’agiter, tant, eux qui se gavaient des profits de l’insécurité, sont confondus par les avancées enregistrées dans le retour à la paix, en distillant des discours calomnieux, tirés de la fange dans laquelle ils se vautrent, et qui, comble de l’ignominie, les recouvrent eux-mêmes, tant ils sont confondus par l’éloquence des résultats des actes qu’ils prétendent attaquer.
« Tout étant déjà fin prêt, nous procéderons, d’ici à la fin de ce mois, au lancement officiel du programme DDR dans le département du Pool », a rassuré Euloge Landry Kolélas.
L’opération est financée à hauteur de 8 milliards FCFA, dont 6,3 milliards seront apportés par les partenaires et 2 milliards par le gouvernement congolais.
Le programme prévoit théoriquement la réinsertion sociale d’environ 20 000 personnes, dont 7500 ex-combattants ninjas, déjà démobilisés après la signature, le 23 décembre 2017, à Kinkala, de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités entre le gouvernement et la partie naguère rebelle.
L’objectif final est de permettre à la population du Pool, meurtrie par des conflits armés à répétition, de se réinsérer dans la société afin de prévenir le recours violences et surtout d'impulser le développement multiforme des communautés de vie et partant, de la Nation congolaise.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-12 13:52:57
La politique de transformation industrielle du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso semble avoir déjà commencé. Fruit de la coopération entre les gouvernements congolais et indiens, la nouvelle cimenterie de Tao-Tao dans le département du Niari (sud), est réalisée à 45%. La deuxième cimenterie du Niari pourrait être opérationnelle en 2024.
Il est important de répondre au besoin de plus en plus croissant de la consommation du ciment au moment où le Congo-Brazzaville est entrain de s'attaquer au gros déficit de logement et à l'augmentation attendue des projets de développement.
Alors que le pays est en train de traverser une crise provoquée par la chute du prix du baril de pétrole, les dirigeants du pays comptent sur une industrialisation avancée pour résoudre les problèmes de création d'emploi et de croissance économique.
D’une capacité de production estimée à 600 000 tonnes, une fois opérationnelle, la cimenterie de Tao-Tao permettra d’augmenter la production nationale après la fermeture de Cimaf à Hinda (Pointe-Noire) et Diamond Cement Congo à Mindouli (Pool).
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-11 17:46:18
Plusieurs centaines de morts ont été enregistrées au cours des quinze dernières années. L'élite politique gabonaise est pointée du doigt par l’activiste gabonaise, Nina Dickambi, lors d’un point de presse organisé le 3 avril dernier à Evreux en France.
L’activiste gabonaise, Nina Dickambi, menacée de mort dans son pays d’origine, suit depuis la France, le dossier des crimes rituels censés procurer le pouvoir ou aider à le conserver, un phénomène barbare qui endeuille des familles et provoque la psychose dans la société gabonaise.
«Il règne au Gabon, un sentiment d’impunité totale qui fait que les crimes les plus odieux sont de plus en plus banalisés. Les auteurs de tels actes ne méritent pas la prison surtout qu’au Gabon ils sont protégés par les barons de la République pour qui ils travaillent. A quelques mois des élections, nous voulons tout simplement, à travers ce point de presse, dénoncer et condamner les sacrifices humains qui visent à favoriser une promotion politique ou professionnelle pour les commanditaires. Dans mon pays le Gabon, l’assassin et le commanditaire sont rarement arrêtés et jugés. Différentes contraintes bloquent l’action judiciaire : menaces et pressions contre les familles, corruption des agents de l’État, coût trop élevé des procédures ou des autopsies », dénonce cette rescapée des crimes rituels, mère de trois enfants à sa charge.
«Sur ces victimes sont prélevés des organes (yeux, oreilles, pénis, clitoris, langue, cerveau, etc...) censés offrir santé, richesse, réussite et pouvoir. Il y a un imaginaire qui dit que tant que ces organes sont prélevés sur des corps morts, l’énergie a évidemment disparu. Alors pour pouvoir recueillir cette énergie de l’homme ou de la femme, qui sont assassinés à ces fins-là, il faut que les organes soient prélevés à vif. Ainsi, ceux qui vont consommer ces organes par des voies fétichistes, vont ingérer et incorporer cette énergie des autres, qui est censée leur permettre d’être dominants, de se surpasser, d’être performants dans les domaines qui sont les leurs », a expliqué avec luxe et détails Nina Dickambi devant un public très coloré.
«Au Gabon, la police a saisi des glacières dont le contenu était destiné à approvisionner l’écœurant marché dit des ‘’pièces détachées’’. Mais ce trafic d’organes n’était pas destiné à quelque malade en attente de greffe : les organes (langues, yeux, cœurs, oreilles et sexes…) servent à élaborer des fétiches et, même s’il est impossible de le prouver, la rue gabonaise est convaincue que les instigateurs de ce commerce macabre sont issus du marigot politique et des beaux bureaux de la haute fonction publique. Ce serait le prix à payer pour accéder au sommet », a souligné la jeune activiste très engagée contre le pouvoir de Libreville.
« Il faut créer une vraie police scientifique et former des enquêteurs spécialisés, préconise-t-elle. Alors qu’ailleurs la police scientifique peut prélever l’ADN pour confondre un criminel, au Gabon nous ne sommes même pas capables de relever des empreintes digitales. Reste que les crimes rituels continueront d’endeuiller le Gabon aussi longtemps que certains seront convaincus que l’ascenseur social passe par l’étage du féticheur », a martelé la jeune activiste qui a promis faire le tour de plusieurs villes françaises pour dénoncer ce phénomène macabre.
Nina Dickambi qui plaide en faveur d’une justice indépendante dans son pays, capable de traquer et de sanctionner les commanditaires de ces crimes qui se poursuivent en toute impunité, a évoqué aussi la possibilité d’alourdir les sanctions encourues pour ne retenir, dans le cas de crimes rituels, que l’emprisonnement à perpétuité sans possibilité de remise de peine.
Solange DUCHEZ / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-11 15:49:20
Le français est une langue parlée dans de nombreux pays et territoires indépendants, elle est même la langue officielle pour 29 pays. Concrètement, cela signifie que le français est à la fois la langue du foyer et celle de l’école. Elle est aussi, selon cette définition, la langue officielle du pays, mais aussi la langue sociale qui permet de communiquer lorsque les langues maternelles diffèrent entre les concitoyens. Dans ce contexte, la langue française est aussi la langue des médias et de la culture. Mais quel est le pays qui compte le plus francophone ? Aujourd’hui, c’est la RDC (République démocratique du Congo) qui est le premier pays francophone avec plus de 95 millions d'habitants. En outre, on a aussi trois autres pays après la RDC. Nous avons notamment la France avec plus de 65 millions, le Madagascar avec plus de 28 millions d’habitants et le Canada avec 10 523 000 habitants et le Cameroun (9 millions).
On estime que le nombre de francophones dans le monde devrait avoisiner 700 millions à l’horizon 2050 : il représenterait ainsi 8 % de la population (contre 4 % aujourd’hui). 85 % des francophones se trouveront ainsi en Afrique, ceci s’explique par la croissance démographique élevée du continent africain.
Le français serait en effet la 5e langue la plus parlée au monde, en nombre de locuteurs, après l’anglais, le mandarin, l’hindi et l’espagnol.
Ainsi, selon l’Observatoire international de la francophonie (OIF), 321 millions d’individus à travers le monde savent s’exprimer en français en 2022.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-11 14:21:45
À l’initiative du Président Denis Sassou N’Guesso, le Congo abritera du 30 mai au 3 juin 2023, le sommet des chefs d’États et de gouvernements des pays des trois bassins forestiers tropicaux les plus importants du monde, à savoir, l’Amazonie, le Bornéo-Mekong et le Congo. Ces trois bassins représentent à eux seuls 80% de la biodiversité mondiale. Prélude à cet évènement de haute portée planétaire, l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya vient de publier un livre qui se veut un outil didactique, intitulé « Guide DSN ». Un livre qui tire son substrat de la vision écologique de Denis Sassou N’Guesso.
Cet ouvrage est un guide pratique, technique et stratégique de boisement et reboisement, d’afforestation et de transition écologique pour les États.

S’appuyant sur la politique dite de l’Économie forestière initiée par le Président Denis Sassou N’Guesso, dans ce livre, l’auteur Michel Innocent Peya aborde de façon pratique les différentes étapes d’un programme sylvicole, conçu dans le cadre de ‘’l’initiative DSN’’. ‘’DSN pour Denis Sassou N’Guesso’’.
Ainsi, la récolte et la gestion des semences, la construction et la gestion des pépinières ou encore les modalités d’installation et de conduite des plantations, sont entre autres sujets.

L’ouvrage décrit en détail l’itinéraire sylvicole de quelques espèces d’arbres de forêts denses humides et autres, nécessaires à l’afforestation, telles que proposées par le président Denis Sassou N’Guesso aux États du monde, dans le cadre des efforts planétaires de lutte contre le réchauffement climatique et ses corollaires, à travers la première partie de cet ouvrage qui se décline en deux parties principales.
Dans la seconde partie de son ouvrage, l’auteur Michel Innocent Peya aborde la proposition d’une stratégie nationale permettant aux États d’affronter les défis de la transition verte et de réussir la mise en place ou la matérialisation d’une transition écologique, dans l’optique du développement durable.
Ainsi que l’indique son titre, de par la mine d’informations pratiques qu’il contient, ‘’Guide DSN’’ est un ouvrage abouti qui sert autant d’aiguillon que de « cahier de travaux pratiques », tant les expériences évoquées ont connu avec éloquence, une certification sur le terrain de la pratique. C’est là que le travail de l’écrivain se double de celui du chercheur.

À travers cet ouvrage, Michel Innocent Peya montre l’évolution exponentielle de la vision écologique de Denis Sassou N’Guesso qui avec le temps, s’est affinée en fonction des aléas socio-climatiques, sans pour autant dévier de son idéal, celui de la lutte contre les changements climatiques, la préservation des écosystèmes et la sauvegarde de la planète.
Sous la conduite de son président, l’ensemble du peuple congolais accompli le 6 novembre de chaque année, le devoir citoyen qui consiste à planter un arbre.

À la tribune de la COP 27 en Egypte, le Président Denis Sassou N’Guesso rappelait que « ce devoir de portée universelle traduit la haute conscience de la population dont le rôle n’est plus à déterminer dans la lutte contre le réchauffement climatique. Au regard de cette expérience salutaire venue de la République du Congo et pour un monde plus sûr et plus juste sur le plan environnemental et climatique, je lance, du haut de cette tribune, l’appel solennel à l’instauration d’une décennie de l’afforestation qui obligerait l’humanité à inverser le cours actuel de destruction de nos forêts.

Bien plus qu’une solution, il s’agit d’un impératif de raison, l’afforestation apparaissant comme un réel cri de cœur qui nous interpelle tous ».

Denis Sassou Nguesso ne lançait pas seulement un appel pour impulser le combat contre le réchauffement climatique, à travers la décennie de l’afforestation. Il le sous-tendait de l’expérience congolaise, riche d’enseignements.
Des enseignements qui meublent l’ouvrage ‘’Guide DSN’’ de Michel Innocent Peya qui naturellement se colle bien à l’ère du temps, en matière de publications littéraires.

Quoi de mieux que ce guide soit particulièrement destiné aux États, aux pouvoirs publics engagés à appliquer l’initiative DSN, et plus généralement, à un large public, notamment les gestionnaires, aménagistes, techniciens forestiers, pourquoi pas les étudiants et autres scientifiques intéressés par la sylviculture et la transition verte.
Cet ouvrage constituera sans nul doute un des documents de référence aux organisateurs de la conférence sur les trois Bassins de l’Amazonie, du Bornéo-Mekong et du Congo, qu’abritera très prochainement ‘’Brazza-la-verte’’, la capitale du Congo.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-10 20:09:39
L'hôtel PEFACO de Brazzaville abrite du 7 au 13 avril 2023, l’atelier national de validation des annuaires statistiques des années scolaires 2018-2019 et 2019-2020. Cet atelier qui s’est ouvert sous les auspices du ministre Jean-Luc Mouthou, de l'Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et système éducatif, en présence du Haut-commissaire des États généraux de l'éducation Hellot Matson Mampouya des représentants du système des Nations unies et d'autres partenaires sociaux, a pour objectifs de contribuer au soutien de la stratégie sectorielle de l'éducation, d’améliorer le rendement scolaire au primaire et au collège et de renforcer l'efficacité de certains systèmes de gestion.

À l’ouverture des travaux, le ministre Jean -Luc Mouthou,a dans son mot de circonstance, rappelé que le moment est plus que propice, pour la mise en place d'un outil de travail viable pour notre système éducatif.
L'atelier a dit Jean -Luc Mouthou, « est l'aboutissement d'un long processus qui s'articule autour de plusieurs phases, entre autres : la formation des agents de collecte ; la collecte des données elles mêmes et la production des tableaux statistiques. Il faut cependant reconnaître que ces annuaires ont étés produits avec un retard de deux ans certes. Mais leur utilité demeure d'actualité.
En effet, ces données permettront au Ministère de maintenir série chronologique et de calculer les indicateurs utiles à l'actualisation de la stratégie sectorielle de l'éducation. Or, pour acquérir ce document d'une importance capitale, il convient de construire un système d'informations statistiques performant.
D'où, la nécessité d'identifier préalablement, des besoins en n outils de pilotage, plus particulièrement les indicateurs qui permettent la formulation des politiques éducatives en terme quantitatif précis et d'évaluer les progrès réalisés par rapport aux objectifs et spécifiques fixés. »
Le ministre a relevé « qu’il est impérieux de disposer des données statistiques fiables et actuelles, fondées sur des résultats exacts des recensements scolaires, de manière à pouvoir mesurer avec précision, les progrès réalisés. Ce qui est, du reste, une exigence de la part des partenaires techniques et financiers, et des utilisateurs potentiels des informations statistiques. »
Et de conclure que « le système d'informations performant permet aux techniciens de l'éducation d'établir des plans d'actions et de créer des objectifs opérationnels. Le système éducatif constitue un secteur complexe à gérer. Les ressources facilement attribuées naguère à l'éducation deviennent difficiles à obtenir dans la période actuelle des restrictions des crédits. Les enjeux sociaux et politiques de l'éducation étant important, il faut utiliser des argumentations plus solides, basées sur des informations quantifiées, pour défendre la part de l'éducation dans un budget d'État, souvent bien restrictif. »
C'est dans ce contexte que le gouvernement de la République, en lien avec la Banque mondiale, sont en train de financer conjointement le programme de développement des activités qui couvrent la période allant de 2016 à 2023.
Ce programme dénommé Projet d'appui à l'amélioration du système éducatif (PRAASED), s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l'éducation, développée par le gouvernement du Congo pour la période de 2021-2030. C'est ce projet qui, après avoir financé l'élaboration de l'annuaire statistique 2017-2018, a aussi financé, celles de 2018-2019 et 2019-2020.
La production des annuaires s'arrime donc à la vision de l'éducation, qui trouve sa pleine expression, dans les Objectifs de Développement Durable (ODD) d'ici 2030, notamment dans l'ODD lV.
Pour Calixte Kolyardo, Coordinateur du PRAASED, le présent atelier de validation des annuaires statistiques 2018-2019 et 2019-2020, épouse l'engagement des autorités congolaises, pour l'installation d'un système éducatif performant en République du Congo.
L'atelier de validation national prendra fin le 13 avril prochain.
Valda Saint-Val/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-08 12:24:47
Au Congo-Brazzaville, le travail de construction des routes et des maisons a longtemps été réservé aux hommes. Mais depuis plusieurs années, Liam Yvette Tchibouanga commence à s’initier aux métiers du bâtiment et à briser les paradigmes. Un monde, dans lequel la place de la femme n’est pas aisée.
Liam Yvette Tchibouanga indique que ce métier l’aide à subvenir à ses besoins ainsi qu’à ceux de sa famille.
Pour Liam Yvette Tchibouanga, il ne s’agit nullement d’une violation des mœurs en s’adonnant à la maçonnerie.
Elle appelle les autres femmes congolaises à s’adonner à tous les métiers, excepté la sorcellerie, pour satisfaire les besoins familiaux.

Liam Yvette Tchibouanga a suivi la filière maçonnerie à l'école. Elle était passée par le C.F.P de Dolisie ensuite le C.E. T.M à Pointe-Noire et elle avait fini par le lycée technique avec son Bac en poche.
Embauchée au CFCO et après les événements douloureux que le Congo a connus en 1997 elle se retrouve au Gabon.
Actuellement elle est au Gabon. Mais c'est la maison de ses parents qu'elle est revenue construire à Pointe-Noire, profitant de ses congés.
Un exemple à suivre dans un pays où la pauvreté a un visage féminin.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-06 18:55:08
Le tribun Brice Itoua « grand Zeus », secrétaire fédéral, chargé des questions économiques du parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir) Pointe-Noire également conseiller départemental et municipal de la ville océane, le Dr Chance, Diaf Kweta le résistant de la Diaspora et le visionnaire Hans Arnaud Loubika ont débattu, samedi 1er avril 2023 à 19h30, sur le forum WhatsApp Réseau des Patriotes Congolais. Si Brice Itoua s’est prêté à cet exercice inhabituel dont le modérateur était le conseiller Lefe Rossy Obia le Patriote, c’est avant tout pour toucher plusieurs congolais qui sont moins impliqués dans les débats politiques et surtout pour défendre bec et ongles le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Les thèmes du grand débat : « Les orientations du chef de l’Etat ont toujours eu des difficultés pour être exécutées avec «efficience. Cas d’exemples : les nouveaux villages Agricoles, fond des générations futures 14.000 milliards, Figa ect… comment analyser cette problématique ? », « Peut-on croire à une éventuelle candidature du Président Denis Sassou N’Guesso en 2026 ? ». Nous avons sélectionné les temps forts de ce grand débat passionnant, émouvant et instructif pour le bonheur de nos lecteurs du Congo, d’Afrique et du monde entier.
Lefé Obia : Mr le conseiller Brice Itoua pour vous, pourquoi les orientations du chef de L'Etat ont toujours eu des difficultés pour être exécutées ?
Brice Itoua : Entre le chef de L'Etat qui a eu la volonté de responsabiliser certains cadres et ces cadres qui prennent la modération et la tempérance du Chef de L'Etat pour une faiblesse, qui fait preuve de turpitudes ?
Mais le chef de l'Etat a le devoir de sanctionner les cancres M. le conseiller ?
Il y'a beaucoup de choses qui sont dites au cours de ce présent débat, toutes ne sont pas fausses. Au finish, il faudrait peut-être que le Président de la République mette de côté son paternalisme pour remettre chacun au travail, avec toute la rigueur qui s'impose. Opter pour une évaluation annuelle et remanier constamment chaque année le gouvernement, afin d'en sortir les moins performants.
Le Président de la République est élu au suffrage universel direct par le peuple, c'est vers celui-ci qu'il retourne pour solliciter à nouveau ses suffrages. Donc devant un enlisement constaté, il n'a pas d'autres choix que d'opter pour la fermeté, car devant la rigueur du jugement, il y sera seul. La cour des comptes a un pouvoir d'auto-saisine. Il revient donc à chaque organe habilité de jouer pleinement son rôle, à moins d'être complaisant.
Que peut-il faire pour rectifier le tir et redonner confiance au peuple ?
La meilleure approche c'est de remanier le gouvernement chaque année, c'est là où nous pourrons voir nos ministres rivaliser d'élégance dans le travail et imaginer des meilleures approches en adéquation avec les orientations du Président de la République, afin de rassurer le peuple. Le faire chaque 3 ans ou 5 ans, c'est courir le risque d'un immobilisme. Aussi, il serait mieux de savoir que dans l'actuel gouvernement , il n'ya pas que des choses négatives qu'il faut retenir, il y'a aussi des avancées, notamment des perspectives innovantes de financement, notamment le PPP, qui est un instrument, qui permet à tout investisseur intéressé par un secteur de proposer ses services à l'Etat moyennant un partenariat gagnant-gagnant.

Certaines réformes d'envergure contribuent à l'amélioration de la qualité des services, mais aussi à apporter une innovation dans les domaines de la communication, des télécommunications, l'assainissement des finances publiques, le redéploiement de notre diplomatie économique et politique, la réorganisation de notre système de sécurité avec la mise sous même tutelle de la police et la Gendarmerie, etc. Il suffit simplement d'en faire connaître la nécessité à l'opinion.
Le Président nomme par complaisance ethnique et familiale ?
Faux et Archi-faux. Il tient compte de tous les équilibres sociologiques et géopolitiques.
Oui en effet, le gouvernement doit amplifier sa communication sur ces innovations, afin d'édifier le peuple sur ces avancées ? Ce que nous ne comprenons pas, c'est le laxisme du Président de la République, qui ne sanctionne pas avec réactivité certains cas avérés d'antivaleurs, ça donne l'impression d'une impunité ambiante ?
En fait, il faut prendre le Président République sous multiple dimensions. Il est notable, à cet effet, il recourt beaucoup à la compréhension de ses sujets, Il est politique, il recourt à ce point à un Équilibre des cartes. Sur le plan métaphysique, c'est un initié, ce qui fait de lui un homme mesuré, bien qu'il connaisse les limites des Hommes. Mais un homme mesuré est très rigide dans la sanction, ne vous méprenez pas.
Les nominations aux fonctions étatiques, ne prennent pas en compte l'équilibre de tous les départements ; on a l'impression que seul le département du Président de la République est privilégié, avec une justice sous la coupe du PCT ?
Il est fait interdiction à tout magistrat de militer dans un parti politique, tout simplement afin qu'il conserve son indépendance d'esprit. Dire que le PCT dicte une conduite à la justice, c'est faire preuve d'un réductionnisme manichéen. La justice agit selon ses codes de procédure.
Pourquoi pour certains dossiers supposés d'abus, les organes habilités à élucider ces mystères traînent-ils les pas ? Cas Figa, nouveaux villages agricoles, fonds des générations futures…
Ne mettons pas la charrue avant les Bœufs. Pour toute affaire d'une certaine sensibilité, l'on tient compte d'un cheminement, jusqu'à aboutir à une procédure irréfutable. Si les Parlementaires se saisissent d'une situation, pour le cas du FIGA, ce n'est pas pour jouer les godillots, mais pour mesurer la gravité du problème. Laissons chacun prendre ses responsabilités, il y va de la crédibilité de nos Institutions.
Conseiller Brice Itoua, le Président Denis Sassou N’Guesso est-il toujours l'homme de la situation, après toutes ces affaires citées qui restent pendantes ?
Je comprends votre anxiété, mais au fur et à mesure que nous constatons l'enlisement, il revient à nous d'en suggérer les perspectives. Remanier chaque année serait déjà en soi une bonne option. Ouattara et Patrice Talon le font, leurs ministres sont au pas, et il y'a moins de dégâts.
La Géopolitique est source du tribalisme, elle occasionne le repli Identitaire ?
Bien au contraire, elle permet de redistribuer équitablement le pouvoir entre tous les équilibres sociologiques de notre pays, une bonne avancée. Ne pas le faire, c'est laisser le pays sous les pesanteurs d'une seule ethnie, ce qui ne serait pas bon.
Le dossier Figa risque de connaître un sans suite comme les autres dossiers antérieurs ?
Pourquoi penser à un cataclysme, alors que la procédure ne fait que commencer ?
Mr le conseiller Brice Itoua vu tous les maux qui minent le pays vous êtes sur que le Président Denis Sassou N’Guesso peut passer dès le 1er tour à l'élection présidentielle de 2026 si le PCT son parti le choisi comme candidat ?
Le Président de la République jouit avant tout d'une estime personnelle des Congolais. À cet effet, sa seule personne peut déjà créer un sursaut national. En dehors de certains de ses collaborateurs, dont l'image ne passe pas auprès de l'opinion suite à ces supposés scandales latents, le Président de la République est le ciment, qui permet à la nation congolaise toute entière de se retrouver au mbongui. Oublier cela, c'est perdre de vue certaines réalités de notre pays, où certains dirigeants passés de triste mémoire, avaient caporalisé le pouvoir pour leurs seuls départements.

Enfin, il y'a le contexte intérieur, qui veut que nous ne fassions pas une rupture brutale, mais une transition apaisée et en douceur, facilitée par l'actuel Président. Le Président de la République avait en 1992 dans la paix, pour prouver son empathie pour son peuple résolu d’accepter le verdict des urnes et facilité la première alternance démocratique au Congo. Mais malheureusement, la soif vengeresse des uns et des autres avait fait doucher cet espoir.
La lutte contre l'impunité et la restauration de l'autorité de L'Etat seraient-elles de vains mots ?
Tout cela est dans le projet de Société du Président de la République. Si ceux qui sont censés le mettre en musique manifestent des faiblesses, à quoi cela sert de transiger avec eux ?
Mais pourquoi le résultat est souvent négatif ? Ecair, villages agricoles, figa, les 14.000 milliards, destinés aux générations futures…
Qui vous a dit que ces dossiers sont classés sans suite ? Les 14.000 milliards, destinés aux générations futures comme telles, n’ont jamais existé dans un compte. Si quelqu'un a la preuve de ce montant, il peut nous la donner.
Cependant, entre 2010 et 2014, le Congo a engrangé d'énormes bénéfices, qui ont fait l'objet d'une projection à travers un fond de garantie dans un compte de Stabilisation pour des éventualités à venir. Nous devons aussi savoir que, les différentes Municipalisations que nous avons eues, l'ont été avec nos derniers propres. Aussi, après la catastrophe du 4 mars 2014, le gouvernement de la République, devant l'urgence de reconstruire la moitié de la ville qui était rasée, a dû faire recours à ces ressources pour redessiner et reconstruire en partie les zones dévastées et délocaliser et construire des nouvelles casernes. Pour une fois, tous les Congolais dans la zone de théâtre des explosions, ont perçu honnêtement et abusivement une allocation de 3 millions de cfa. Avec tout cela, malgré la volonté affichée, une telle Épargne ne pouvait que prendre un coup.
Conseiller Brice Itoua, nous allons vers la fin de ce débat, le peuple veut savoir , votre nom était sur la liste des membres du bureau du conseil départementale municipal de Pointe-Noire, mais qu'est ce qui s'était passé pour que vous soyez retiré ? Selon nos sources, soit disant que vous étiez écarté, victime d'un règlement de compte de dernière minute, parce que vous êtes proche du ministre Denis Christel Sassou N’Guesso ? Et pourtant, l'opinion connaît votre dévouement et votre habilité à défendre le pouvoir sur la Toile, Et votre estime par la jeunesse ?
Je ne m'en tiens pas aux rumeurs, je retiens qu'il m'a été notifié que ma candidature avait été retirée pour créer un apaisement et faciliter l'élection de Mme Tchichellé. Avéré ou pas, je ne suis plus là bas, je regarde l'avenir en toute sérénité.

Être un proche de Denis Christel n'est pas un pêché, si je dois être livré en holocauste pour cela, ce serait avec honneur et plaisir. Cela n'enlève en rien ma détermination et mon empressement à défendre le système avec zèle.
En plus, qui peut douter un seul instant de la constance de Brice Itoua, personne, sauf les gens de mauvaise foi.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-05 20:23:31
La décision n’a pas fait l’objet d’une annonce officielle. Mais depuis le 21 février 2023, la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) n’a plus injecté le moindre centime dans le système bancaire au titre de son opération hebdomadaire d’injection de liquidités, peut-on constater en parcourant ses appels d’offres. À la place, la banque centrale commune aux six pays de la zone Cemac (Cameroun, Gabon, Congo, Tchad, Guinée Équatoriale, Centrafrique, Congo) propose désormais toutes les semaines une offre de reprise de 50 milliards FCFA.
Pour ce placement, d’une maturité de 7 jours, les banques sont rémunérées à un taux alléchant de 0,75%. Au cours de la dernière opération qui date d’ailleurs du 4 avril, la banque centrale a décidé de porter sa demande à 70 milliards FCFA. Les opérations principales de ponction de maturité longue (50 milliards sur un an) ont été maintenues. Ce qui signifie qu’en moyenne c’est 120 milliards de FCFA que la Beac espère retirer du système bancaire chaque semaine. Selon nos calculs, l’institut d’émission monétaire a pu capter depuis le début du mois de mars 211 milliards de FCFA, et ceci à cause d’une nette réticence des établissements de crédit.
Depuis décembre 2021, le Comité de politique monétaire de la Beac augmente ses taux directeurs avec pour objectif de lutter contre l’inflation projetée à 6,4% cette année, soit plus du double du seuil communautaire de 3%. Le taux d’intérêt des appels d’offres (Tiao) et le taux de la facilité de prêt marginal (TFPM) sont ainsi passés respectivement de 3,25 à 5% et 5 à 6,75%. En suspendant les injections et accélérant les ponctions de liquidités, la Beac donne clairement un nouveau tour de vis à sa politique monétaire.
Soutien du FMI
Dans sa démarche, la Beac est d’ailleurs encouragée par le Fonds monétaire international (FMI). « Les administrateurs saluent le resserrement de la politique monétaire de la Beac, et l’encouragent à resserrer davantage si elle observait des signes de poussée inflationniste… Les administrateurs encouragent également la Beac à absorber plus efficacement les liquidités excédentaires et à mettre en œuvre la réglementation des changes de manière transparente et cohérente », peut-on lire dans un communiqué publié par l’institution de Bretton Woods le 22 décembre dernier.
Mais cette politique restrictive commence à avoir un impact sur les coûts du crédit. Selon les données de la Beac, les taux d’intérêt pratiqués par les banques de la Cemac sont passés de 10,29% en septembre 2021 à 10,75% un an après, soit une augmentation de 45 points. La hausse est encore plus importante en glissement trimestriel. Entre le 2e et le 3e trimestre 2022, ces taux sont passés de 9,99% à 10,75%, en hausse de 76 points. Par ailleurs, entre 2021 et 2022, le taux d’intérêt moyen des bons du Trésor assimilables sur le marché des titres publics de la Beac est quant à lui passé de 5,60 à 5,76% et celui des obligations du Trésor assimilables de 8,77 à 8,91%.
« S’il faut avoir une politique d’assouplissement, nous risquons de voir l’inflation s’accroître davantage. L’inflation est plus nocive que des taux d’intérêt élevés », assume le gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli. Pourtant, cette orientation peut aussi avoir des conséquences négatives sur la croissance économique de la sous-région qui fait en réalité face à une inflation importée et à de ce fait besoin de ressources pour soutenir son secteur productif.
D’ailleurs, en mars, la Beac a abaissé ses projections de croissance pour 2023 à 2,7% contre les 3% espérés au mois de décembre.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-05 19:44:25
À la suite de l’annonce du partenariat entre Airtel Africa et l’UNICEF, au mois de novembre de l’année 2021, visant à accélérer l'apprentissage numérique dans les écoles, les deux organisations en République du Congo ont procédé récemment au lancement officiel dudit partenariat à l’école primaire Moukoundzi-Ngouaka dans la commune de Makélékélé. Ce lancement vient rendre effectifs les activités et objectifs définis au niveau national lors d’un atelier de co-création qui s’est tenu le 20 janvier 2022 à Brazzaville.
Airtel Africa a offert de soutenir l'UNICEF dans son initiative mondiale « Réinventer l'éducation » lancée en 2020, qui vise à accélérer l'apprentissage numérique grâce à la connectivité, à des plateformes éducatives accessibles et à la promotion de l'importance de l'éducation pour tous. A cet effet, un protocole d'accord global pour la région Afrique a été signé le 26 octobre 2021 entre les deux organisations. À travers cette collaboration Airtel Africa s’est engagé à mettre à disposition ses canaux et ses produits (sms, internet et autres supports de communication) pour soutenir la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODDs), notamment l’ODD 4 pour les enfants du Congo.

«Notre engagement envers l'éducation en tant que pilier central de notre responsabilité sociale d'entreprise est renforcé par cette initiative. Ce partenariat avec l'UNICEF nous permettra d'élargir notre impact et de garantir que l'apprentissage numérique soit intégré au programme de services essentiels pour les enfants du Congo », a déclaré Monsieur Max Bouhoyi, Directeur général (par intérim) d’Airtel Congo.

Ce partenariat quinquennal (2021-2026) entre Airtel Africa et l'UNICEF a pour objectif de stimuler l'apprentissage numérique à travers l'Afrique dans treize (13) pays cibles. Il se base sur les 3 piliers suivants :
(1) Champion de l'éducation numérique pour les enfants d'Afrique mettre en avant les besoins des enfants et soutenir davantage les communications relatives aux changements de comportement qui favoriseront les résultats scolaires ;
(2) Plateformes d'apprentissage accessibles : Gratuité des contenus et des plates-formes d'enseignement afin de garantir l'accès de tous aux possibilités d'apprentissage ;
(3) Connectivité et accès à un apprentissage numérique de qualité (troisième pilier) : connecter chaque école à Internet et permettre à chaque enfant et chaque jeune de bénéficier d'informations, de possibilités et de choix.
En république du Congo, dans un premier temps, Airtel Congo fournira un accès internet gratuit à des plates-formes d’éducation dans 16 écoles et centres de formation des jeunes. Les apprenants pourront ainsi accéder à : ‘’Learning Passport’’, ‘’Ecole à Domicile’’ et ‘’Akelius’’. À travers cette initiative, Airtel Congo et l’Unicef projettent d’atteindre 10.000 apprenants pour l’année 2023-2024 dans 3 régions. Cette intervention s’étendra à une centaine d’écoles et structures de formation au cours des 5 années de la durée du projet.
«Il s’agit ici de la mise en œuvre de l’apprentissage numérique par l’implantation de laboratoires numériques dans les écoles et centres de jeunes. Ces laboratoires d’apprentissage numérique permettront aux élèves et aux enseignants d’entrer réellement dans l’heure du numérique, non seulement en se familiarisant à ce type d’apprentissage par l’utilisation des outils informatiques et numériques mis à leur disposition, mais aussi et surtout en intégrant ce type d’apprentissage dans leur programme scolaire. », a souligné Docteur Chantal Umutoni, représentante de l'UNICEF en République du Congo.

«Je voudrais ici adresser, au nom de l’UNICEF, et en mon nom personnel, ma sincère gratitude à Airtel pour son engagement sans faille en faveur d’une éducation de base équitable, inclusive et de qualité au profit de tous les enfants vivant en République du Congo, concrétisé par ce partenariat continental quinquennal qui est une grande première avec le secteur privé pour l’UNICEF au niveau continental. Le Congo peut en être fier ! » a-t-elle ajouté.
Airtel Africa et l'UNICEF se sont déjà engagés dans des activités conjointes, telles que la mise en place d'un programme d'éducation de base, le soutien à l'intervention d'urgence COVID-19 de l'UNICEF et l'assistance à des initiatives vitales en matière de santé dans toute la région Afrique.
Ce partenariat de cinq ans, d’un montant de 57 millions de dollars dont 50 millions en nature pour l’ensemble des pays, vise à garantir l’intégration de l’apprentissage numérique aux programmes éducatifs, essentiels pour les enfants en Afrique, notamment au Congo, au Gabon, au Kenya, à Madagascar, au Malawi, au Niger, au Nigeria, en Ouganda, en République Démocratique du Congo, au Rwanda, en Tanzanie, au Tchad et en Zambie.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-05 19:19:41
Le ministre d’État, des Affaires foncières et du Domaine public, Pierre Mabiala, a tenu le 4 avril à Brazzaville, une séance de travail en compagnie du ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo. Cette séance de travail a eu pour but d’étudier les modalités pratiques de la mise en demeure initiée le 21 février dernier et de faire le point sur l’application de la mesure arrivée à échéance, sur les périmètres des casernes militaires de Case Barnier, Mont Mambou et celle de Ndouo, dont les dépendances sont anarchiquement occupées.
Justifiée par la nécessité d’implantation, de surveillance et de protection des emprises foncières des casernes militaires de Ndouo, de Mont Mambou et de Mont Barnier, la protection des servitudes défensives autour des casernes précitées avait fait l’objet d’une réunion d’évaluation, le 21 février dernier.
Les dépendances des périmètres des trois casernes militaires, réservées à dessein pour les besoins de sécurité et de manoeuvres, sont occupées par des citoyens véreux.
Pourtant, ces domaines sont propriétés de l’État congolais qui en dispose après acquisitions par l’expropriation pour cause d’utilité publique et l’achat, le tout, payé rubis sur ongle, tant aux propriétaires fonciers initiaux qu’aux acquéreurs expropriés.
Depuis lors, l’État est propriétaire desdits sites, ainsi que des dépendances couvrant le périmètre immédiat des casernes.

La réunion du 21 février consacrait, en application de la procédure de la loi, une mise en demeure dont le délai de quarante-cinq jours, avant déguerpissement volontaire ou forcé, arrivait à échéance le 6 avril 2023.
Selon le point général des opérations menées après la mise en demeure, il a été noté que certains citoyens ont volontairement quitté les lieux.
Les opérations de récupération de la superficie totale et des emprises de ces trois casernes se poursuivent sans encombre dans les limites de ce que l’État a acquis, sans outrepasser quoi que ce soit.

De ce processus, « la date du 6 avril 2023 est comprise dans les quarante-cinq jours de mise en demeure. La population ne résiste pas à l’idée de quitter le périmètre des casernes. Actuellement, nous sommes en train d’étudier les modalités pratiques d’opérations de déguerpissement et elles se poursuivent jusqu’à la fin », a expliqué Vethey Francis Bemba, directeur de cabinet du ministre d’Etat.

Signalons que le processus de déguerpissement est dicté par la loi. L'article 33 de la loi n°21-2018 du 13 juin 2018, fixe les règles d'occupation et d'acquisition des terres et terrains. Et force est à la loi, ainsi que l’a rappelé le ministre d’État, Pierre Mabiala : « Le gouvernement a décidé de récupérer la totalité des superficies des trois casernes précitées. Le 21 février 2023, en application de la loi, l’État avait procédé à la mise en demeure qui prendra fin ce 6 avril 2023. Après la mise en demeure, l’État doit procéder par le déguerpissement et la démolition, selon les termes de la loi », a dit le ministre d’État.

Notons que les plans des trois casernes sont notifiés par des coordonnées GPS, de même que le cadastre a matérialisé le périmètre par l’implantation des bornes ayant un sailli d’un mètre de hauteur, peintes en rouge et blanc, afin d’être bien visibles des riverains et autres passants.
Valda SAINT-VAL/Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-05 12:38:37
Les réserves de changes de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cemac) se sont établies à 6 771,3 milliards FCFA (10,3 milliards d’euros) au 31 janvier 2023, contre 4 690 milliards FCFA (7,1 milliards d’euros) un an plus tôt, soit une hausse de 2081,3 milliards FCFA (+43%) en glissement annuel, selon le rapport de politique monétaire du mois de mars dont une copie est parvenue ce mardi matin à notre rédaction parisienne.
Selon le même document, ces avoirs en devises et en or permettent aux économies de la sous-région de disposer d’une couverture de 3,9 mois d’importation de biens et services et d’un taux de couverture de la monnaie de 73,1 % contre 64,0 % un an plus tôt.
« Cette évolution favorable se justifie principalement par la hausse des cours du baril de pétrole brut, les efforts de rapatriement des recettes d’exportation et la forte hausse des rétrocessions des devises par les banques primaires, pour le compte de leur clientèle du secteur extractif autorisée à détenir des comptes en devises, et pour la gestion des fonds de remises en état des sites (Fonds RES) », justifie le rapport.
En effet, depuis le début 2022, les compagnies pétrolières et minières sont contraintes d’appliquer le nouveau règlement des changes. Ce qui a induit une hausse de 557 milliards FCFA du volume de rétrocession de devises à la banque centrale. Les fonds rapatriés par les entreprises du secteur extractif ont été logés dans près de 500 comptes séquestres autorisés par la Beac. Cela fait partir des allègements consentis par l’autorité monétaire à cette catégorie d’assujettis dans le cadre de la mise en application de la nouvelle réglementation des changes.
Hausse en perspective des réserves de change
En vigueur depuis 2019, le texte interdit aux agents économiques de détenir (sauf dérogation spéciale) des comptes en devises offshore ou onshore (au sein des établissements de crédit de la Cemac). Les opérateurs sont également tenus de rapatrier 70% de leurs recettes d’exportations dans la sous-région. Sur ce point, pétroliers et miniers ont été autorisés à ne rétrocéder que 35%. Leur arrimage a cependant permis de booster dès la première année l’enveloppe des rétrocessions de devises qui est passée de 8200 milliards en 2021 à près de 12 000 milliards en 2022, selon une note de la Beac.
Compte tenu du poids du secteur extractif dans la Cemac et de la hausse considérable des cours du baril de pétrole brut, l’institut d’émission monétaire anticipe sur hausse plus importante des rétrocessions de ce secteur ce qui devrait gonfler de 11,5% le volume de réserves de change à 7 6391,9 milliards d’ici la fin de cette année.
Le rapatriement des devises pourrait impacter davantage la position extérieure de la Cemac, mais les sorties importantes destinées à l’achat des biens et de services viennent plomber quelque peu cette dynamique. Dans une note interne, l’institut d’émission indique qu’en 2022, des transferts sortants de plus de 10 000 milliards FCFA ont été enregistrés.
Sur le seul mois de janvier 2023, plus de 1 204 milliards FCFA de devises ont été sorties par les agents économiques contre seulement 788 milliards de rapatriements, soit un déficit de 34%.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-04-04 08:16:17