RDC : Félix Wazekwa a enflammé le stade des martyrs de Kinshasa

« Il y a quelque chose de pire dans la vie que de n'avoir pas réussi, c'est de n'avoir pas essayé », disait Franklin Roosevelt. Le chanteur connu et apprécié des congolais et africains, aura définitivement marqué l'histoire du Stade des martyrs de la capitale de la RDC. L’architecte des rythmes tropicaux, Félix Wazekwa, a bel et bien ténu sa promesse de jouer dans ce stade mythique du pays de Patrice Lumumba le 12 août dernier, dans des conditions dantesques. Un événement mémorable et inoubliable qui a drainé les foules.

Nonobstant les propos qui contiennent des charges émotionnelles négatives sur les réseaux sociaux, et de la part « des petits esprits qui discutent des gens » pour paraphraser De Eleanor Roosevelt, le concert du natif de Kinshasa, a rassemblé une pléiade de stars (Fabregas Maestro, le doyen de la musique congolaise moderne, Jeannot Bombenga qui fêtera ses 89 ans d'âge le 25 août prochain, l'orchestre Kento Bakaji du célèbre producteur Louis Onema…).

Cette fois, la musique l’emporte et Félix Wazekwa signe l’une de ses performances live les plus mémorables.

«C'était un match à 4 points au stade des martyrs le jour de mon concert du 12 août 2023. Il fallait réussir à avoir un podium impeccable avec un bon aspect, nous avons réussi à l'avoir. Il fallait être présentable (mes artistes et moi), c'était fait. Il fallait présenter un spectacle digne, c'était fait et le public avait approuvé. En plus, le son était impeccable. Là où nous avons connu des problèmes, nous n'avons pas rempli ce stade››, a déclaré l'artiste congolais de renommée internationale quelques heures après son concert.

Félix Wazekwa avec ses musiciens de Cultura pays vie ont proposé au public une chorégraphie synchronisée, qui n'a laissé personne indifférente. Sa tenue a fait plaisir aux férus de la SAPE ainsi qu'aux mélomanes de la rumba congolaise.

On rappelle que Félix Wazekwa est le dixième chanteur congolais à affronter ce stade de 80 mille places assises, après le King Kester Emeneya, Bébé Tshanda, Papa Wemba, JB Mpiana, Werrason, Koffi Olomide, Fally Ipupa, Héritier Watanabe et Ferré Gola.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville