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Les congolais devront s'y faire encore plus longtemps. La République démocratique du Congo ne pourra pas organiser d'élection pour remplacer le président Joseph Kabila avant "504" jours, soit début 2019 au plus tôt, a annoncé mercredi la commission électorale, alors que la présidentielle devrait initialement avoir lieu fin 2017, selon l'accord dit "de la Saint-Sylvestre".
"La CENI a besoin de 504 jours après la fin du recensement pour arriver au jour du scrutin", a expliqué la commission sur son site internet. Ce recensement est encore en cours.
Le deuxième et dernier mandat du président Kabila a pris fin en décembre 2016, la Constitution lui interdit de se représenter. Le pays se retrouve cependant dans une impasse depuis lors.
Fin décembre 2016, sous la médiation des évêques catholiques, un accord avait finalement été trouvé entre le pouvoir et l'opposition, stipulant que des élections devraient se tenir avant la fin 2017. En raison "des violences dans le Kasaï", la Céni a estimé qu'il n'était "pas possible" de tenir le délai.
Certains médias de la place de Kinshasa évoquent l'élaboration d'un "plan" par la Majorité présidentielle pour permettre le maintien au pouvoir du chef de l’État en reportant l'élection présidentielle à fin 2019 au plus tôt et en modifiant le mode de scrutin.
Pareille stratégie de se maintenir au pouvoir en profitant des aléas conjoncturels, avait en son temps permis à Laurent Gbagbo de bénéficier quasiment d'un mandat supplémentaire, non comptabilisé et conforté par les textes constitutionnels.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2017-10-12 08:04:23
2 aspirateurs de mucosité (nouveau-né), 2 boites d’examen gynécologique, une boite accouchement complet, une boite césarienne, deux boites de petite chirurgie, une boite à pansement, deux boîtes abcès-suture, 2 haricots inox, 2 pèses personne grand cadron 0-180kg, 2 tensiomètre lian Scenic+stethoscope, 20 blouses blanc coton manche longue, 8 casaques verte bloc opératoire, 20 divers 1 champo vert coton, 2 kits complets de glycémie +bandelettes boite 50, 30 divers1 champ vert coton, 30 blouses blanc coton manche longue, 10 casque verte bloc opératoire…, tel est l'essentiel du don du Rotary club Brazzaville centre district 9150 (Congo) à l’hôpital de base d’Etoumbi dans le département de la Cuvette-Ouest (nord).
Créé le 2017-10-12 08:03:16
L'opposition togolaise refuse un référendum sur une modification de la Constitution qui permettrait au président togolais, Faure Gnassingbé de se présenter aux scrutins de 2020 et de 2025.
Créé le 2017-10-12 07:11:26
La vente des cartes sim par les vendeurs ambulants sera interdite au 1er janvier 2018. Les contrevenants seront strictement sanctionnés. Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), Yves Castanou, a fait cette annonce le 10 octobre à Brazzaville, lors d’une rencontre avec les opérateurs de téléphonie Airtel, MTN et Azur.
Le tableau des résultats de contrôle d’identification d’abonnés, un processus mis en cours depuis 2011, par l’ARPCE, a révélé que 40% de cartes SIM sont non identifiées chez Airtel. Chez MTN, le taux s’élève à 45% contre 70% chez Azur. Environ 42, 50% de SIM sont pré-activées chez Airtel ; 20% chez MTN, et 100% chez Azur.
Les vendeurs ambulants sont jugés facilement corruptibles. Il leur est reproché le fait qu’ils n’exigent pas de carte d’identité tel qu’ils le devraient.
Le directeur général de l’ARPCE a blâmé la procédure criarde d’Azur qui laisse libre cours aux abonnés pendant un mois avant de se faire identifier. Pour Yves Castanou, cette largesse d’esprit a fortement contribué aux nombreux délits enregistrés au niveau des services de sécurité du pays. « Injures sans précédents, des menaces provenant des inconnus, des guets-apens pour ne citer que ceux-là », a-t-il précisé.

« L’identification est l’affaire de tous », a rappelé Yves Castanou, faisant allusion non seulement à l’aspect sécuritaire de l’opération, mais également au volet commercial pour les opérateurs. La décision d’arrêter la vente ambulante des cartes Sim a été entérinée par les opérateurs eux-mêmes qui ont alerté depuis peu sur la nécessité « de connaître minutieusement leur abonné pour de meilleures décisions ».
Pendant trois mois, MTN, Airtel et Azur devront tout mettre en œuvre pour préparer la décision du régulateur. Au 1er janvier 2018, l’opération d’identification ne pourra être effectuée en dehors des locaux des opérateurs et de ceux de leurs prestataires agréés.
L’arrêt de vente des cartes Sim pré activées par les ambulants est à ne pas confondre avec la commercialisation ambulante des cartes de recharges, a nuancé Yves Castanou répondant à une inquiétude sur la probable disparition d’un emploi qui fait le bonheur des milliers de jeunes congolais.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-10-12 07:06:49
Plus d’un mois après sa prise de fonctions, le ministre congolais des Sports, Hugues Ngouélondélé a effectué, mercredi, 11 octobre 2017, une visite de terrain dans les Stades Mangandzi et Denis Sassou Nguesso de la ville de Dolisie (sud).
Créé le 2017-10-12 06:38:49
Depuis le 2 octobre dernier, date de la rentrée scolaire 2017-2018 au Congo-Brazzaville, les parents et élèves se plaignent de l’absence prolongée des enseignants dans tous les établissements publics de la ville de kibangou dans le Niari (sud).
Créé le 2017-10-12 06:20:51
Vingt (20) nations ont d'ores et déjà composté leur billet pour la Russie (14 juin-15 juillet), dont le Brésil, le Nigeria, l'Egypte, l’Argentine et la France. Onze places sont encore à prendre.
Créé le 2017-10-11 10:53:14
Leur champ d'action allait du Cabinda en Angola jusqu’à Dolisie, la capitale départementale du Niari (sud) en passant par la frontière de Pangui dans le district de Kimongo. Hier après-midi, les agents de police de Dolisie ont mis la main au collet de trois (03) individus, Massiala Nieto Lucas, Mvubu Paul et Tatuka, en lien avec cette affaire, soit les présumées têtes dirigeantes du réseau. Ils ont récupéré une Toyota BJ double cabine non immatriculée en provenance de l'Angola.
Créé le 2017-10-11 10:28:16
Un exercice entre la pédagogie économique et financière et la vulgarisation des mécanismes qui les sous-tendent, face aux médias le 10 octobre à Brazzaville, Clément Mouamba a esquissé les pistes pouvant générer des ressources hors pétrole dont le prix est en baisse sur marché mondial.
Le Congo dispose d’autres possibilités de mobilisation des recettes, notamment le recours aux ressources de proximité telles les recettes douanières et fiscales.
On s’est rendu compte que des niches de ressources existent dans les secteurs comme la forêt, le foncier, etc. Si l’on demandait par exemple à chaque Congolais de faire un titre foncier pour sa parcelle à des taux réduits..., cela nous apportera beaucoup d’argent », a-t-il estimé.
L’objectif est de faire du pétrole une ressource d’appoint en levant des ressources dans d’autres secteurs de l’économie nationale. « Le Congo a des problèmes, le pays est debout et sait où il va », a lancé le Premier ministre.
S’agissant des discussions entre le FMI et le Congo, il a fait savoir que le but de la récente mission du Fonds était de discuter sur la gouvernance et la dette nationale. Au terme des échanges qui ont duré du 25 septembre au 4 octobre, la mission technique du FMI a évalué la dette publique du Congo à 5329 milliards francs CFA, soit 110% du PIB.
« Au niveau de l’État, toutes les informations dont le FMI avait besoin lui ont été transmises. Je ne peux pas parler d’échec parce que nous sommes au début d’un processus. Le Congo ne peut pas seul retrouver ses équilibres macroéconomiques. Nous avons besoin du FMI pour sortir le pays de la situation actuelle. L’appui du Fonds permettra d’apporter la confiance aux investisseurs », a expliqué Clément Mouamba.
Le FMI devrait aider le Congo à améliorer le niveau de ses recettes et à maîtriser ses dépenses publiques, tout en évitant de contracter d'autres dettes. Les deux parties seront appelées à conclure un programme triennal au cours duquel le Congo ferait parfois face à des contraintes, des choix difficiles mais tout en préservant ses acquis sociaux.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-10-11 07:16:03
Les élèves du collège de l’unité et du lycée technique de Dolisie (sud), issus des familles démunies, ont reçu gracieusement des trousseaux scolaires de la part de Jérémy Lissouba, député (UPADS) du deuxième arrondissement de la capitale départementale du Niari.
Créé le 2017-10-10 13:11:58
Dominique Strauss-Kahn et sa compagne Myriam L'Aouffir se sont dit "oui" ce week-end au Maroc.
Depuis quatre ans, l'ancien directeur général du Fonds Monétaire International (FMI) coule des jours heureux avec sa compagne Myriam L'Aouffir, rencontrée courant 2007 lors d'une soirée organisée par l'ambassade du Maroc à Paris, ce que révélait Paris Match en 2015.
En 2013, les deux tourtereaux avaient finalement décidé d'officialiser leur relation, apparaissant côte à côte sur les marches du Palais des festivals de Cannes à l'occasion de la projection du film ''Only lovers Left Alive'' signé Jim Jarmusch.
À 69 ans, Dominique Strauss-Kahn a fini par épouser cette ancienne chargée de communication chez France Télévisions. Une union qui, selon les informations du journal Le Parisien, s'est déroulée au Maroc en toute discrétion, loin des médias, le week-end dernier.
"Oui, il s'est marié avec Myriam à Marrakech, là où ils vivent", a assuré au quotidien un proche de l'ancienne figure du Parti socialiste.
Et de quatre pour l'ex-patron du FMI qui en est à son quatrième ''oui'' devant le maire. DSK s'est en effet marié avec Hélène Dumas en 1967, avec Brigitte Guillemette en 1986, puis avec Anne Sinclair en 1991. Une dernière union, notamment ébranlée par l'affaire du Sofitel de New York, qui s'est conclue par un divorce en mars 2013.
Reste à savoir si ce dernier ''oui'' tiendra '' jusqu'à ce que la mort vous sépare''.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-10-10 10:34:42
Le front anti-FCFA vient de recevoir un soutien, certes inattendu mais de taille, en la personne de l’ancien footballeur international français Lilian Thuram.
Invité de l’émission « le débat BBC Afrique/Africa N°1 » diffusée le vendredi 06 octobre dernier, Lilian Thuram a abordé un sujet qui fait actuellement polémique sur le continent, en l’occurrence la question de l'arrimage du FCFA à l'euro.
« Moi je suis Français comme je le dis, est-ce que, ce serait normal que l’euro soit fabriqué en Chine ? Je suis sûr que beaucoup de Français ne seraient pas d’accord. Est-ce que ce serait normal qu’une certaine somme de la France soit déposée dans une banque en Chine? Et que ce soit la Chine qui décide ce que le pays peut dépenser ou pas ? C’est un questionnement nécessaire… », s’est exprimé Lilian Thuram.
Une telle déclaration, sous forme d’interrogations, ne laisse aucun doute quant à la position adoptée par l’ex international français, s’agissant de la question du FCFA. Et ce, dans la mesure où il estime, par ailleurs, que c’est aux Africains de décider de leur avenir.
Depuis janvier 2017, la mobilisation ne cesse de grandir autour du front anti-FCFA, recevant le soutien de nombreuses personnalités africaines ou afro-descendantes assez connues, tel que Claudy Siar, le chanteur ivoirien Alpha Blondy, l’ancien Président de l’assemblée nationale ivoirienne Mamadou Koulibaly, et bien d’autres, faisant ainsi enfler la polémique autour de cette monnaie partagée par 15 pays francophones d’Afrique.
Bertrand BOUKAKA/Source Ecofin
Créé le 2017-10-10 10:05:44
Le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville et le Centre national de transfusion sanguine sont en grève. La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo y a effectué une visite le 9 octobre, afin de s'assurer de l'effectivité du service minimum. Au CHU, le constat est alarmant. L'établissement n’admet presque plus de nouveaux cas.
C'est un CHU quasiment sans vie, vidé de ses malades, que la ministre Jacqueline Lydia Mikolo a visité, en présence du directeur général de l'établissement.

Au service des urgences par lequel la ministre a démarré sa ronde, l'habituel flux tendu des malades a fait place à des arrivées au compte-gouttes.
Au service de neuro-cardiologie, à peine cinq patients victimes d’accidents vasculaire cérébral (AVC) bénéficient des soins appropriés de la part des professionnels dévoués. Ici, le responsable dudit service, le Professeur Paul Macaire Ossou-Nguiet, a indiqué à la ministre que, malgré le non versement des salaires, le personnel commis à ce service s’emploie sans relâche à administrer des soins aux malades. Tout relâchement serait synonyme d’arrêt de vie.
La visite s’est poursuivie par la pharmacie, le service de pédiatrie nourrissons, suivie du service de néonatologie. Dans ces services, le personnel de santé essaie tant soi peu de prendre soins de malades qui y sont encore internés.
Après ce constat mitigé, la ministre de la Santé s’est rendue au Centre national de transfusion sanguine (CNTS), où à l’instar du CHU, le personnel en grève observe un service minimum pour assurer la mise à disposition des produits sanguins pour les malades.
Après ce constat, la ministre de la Santé et de la population Jacqueline Lydia Mikolo a avoué que « c’est une heure grave pour notre pays, eu égard à la grève déclenchée dans les deux structures sanitaires le CHU et le CNTS ».
Reconnaissant que la grève est un droit prévu par les textes de l’État, la ministre a notifié que ces mêmes textes stipulent que dans les structures sensibles, comme celles de la santé, un service minimum doit être assuré et de manière obligatoire. Jacqueline Lydia Mikolo a déploré le fait que le service minimum instauré au CHU et au CNTS est confronté à plus d’une difficulté du fait que les agents qui animent les services sont menacés par leurs collègues, victimes de pression.
Jacqueline Lydia Mikolo a encouragé tous ceux qui en dépit de difficultés viennent sauver les vies humaines, assurant que le ministère de la santé est à pied d’œuvre pour que le paiement des salaires soit pris en compte par le gouvernement.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-10-10 08:27:29
«Aucun ninja ne sera tué». C’est par ces mots que le chef de l’État congolais, Denis Sassou Nguesso a invité les rebelles Ninjas Nsiloulous du Pasteur Ntoumi à regagner la République.
Créé le 2017-10-10 08:24:00
Le face-à-face entre le gouvernement et l’intersyndicale de l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville monte en intensité. Les étudiants ont décidé de maintenir leur grève déclenchée depuis le 1er septembre dernier.
Créé le 2017-10-09 12:36:37
À l'issue de sa mission à Brazzaville, le FMI a évalué la dette du Congo "à "5.329 milliards de francs CFA, sans "les dettes litigieuses ni les arriérés intérieurs accumulés depuis 2014". La non prise en compte de la dette intérieure dans le programme en chantier, ne risque t-elle pas de faire disparaître le privé national?
Le FMI a évalué la dette du Congo "à environ 110 pour cent" du Produit Intérieur Brut (PIB), soit "5.329 milliards de francs CFA (à peu près 9,14 milliards de dollars américains)", sans "les dettes litigieuses ni les arriérés intérieurs accumulés depuis 2014".
S'il est vrai que la dette extérieure touche en majorité des groupes à capitaux étrangers, la dette intérieure impacte le quotidien immédiat des congolais dans ce qu'elle freine le développement d'une économie qui est l'un des leviers essentiels des équilibres sociaux dans le pays.
Occulter cette dette, c'est tuer des secteurs entiers de la vie économique nationale. Car, il faudra attendre que l'État se renfloue suffisamment, pour qu'il puisse payer sa dette intérieure. Entre-temps, les dégâts seront incommensurables.
Alors que l'ardoise de la dette intérieure congolaise est connue, pourquoi le FMI qui ''s'inquiète d'une activité économique qui continue de se contracter, tandis que les dépôts du gouvernement diminuent", n'intègre t-il pas le volet dette intérieure dans son programme pour soutenir et rétablir la stabilité macroéconomique et promouvoir une croissance soutenue et inclusive".
"La République du Congo souhaite accélérer les négociations pour parvenir à un programme soutenu par le FMI, tout en préservant les acquis sociaux". Il faudra que les férus de la haute finance commis aux négociations avec le FMI expliquent au peuple la dimension des acquis sociaux qu'ils entendent préserver.
À voir le premier round des négociations, cela n'augure socialement rien de bon. On le sait tous, les banquiers ne sont pas des philanthropes et quoi que l'on dise, le FMI ne s'est toujours pas débarrassé de ses « fourches caudines ».
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-10-09 09:16:33
« Yhombi est mort !» La nouvelle a parcouru le net et fait chauffer les téléphones samedi, au point que beaucoup se la sont relayée via whatsApp, affirmant mordicus la détenir de source sûre. Pourtant, un « fake news ».
Encore une farce dont le net a désormais le secret. L'expansion de rumeurs faisant état du décès de personnalités, ciblés au gré de la volonté de nuire dont nul ne peut justifier les motivations.
Samedi, la nouvelle de la mort de l'ancien président Jacques Joachim Yhombi-Opango a été propagée en boucle dans les milieux congolais de France. Vérification faite auprès de la famille, « le vieux », rentré de Monaco se reposait entouré de sa famille à Vaugirad.
Il est vrai que l’ancien président de la république populaire du Congo et du CMP, président fondateur du Rassemblement pour la Démocratie et le Développement RDD, parti de l’excellence, Jacques Joachim Yhombi Opango était hospitalisé au CHU de Rennes en France, en Août dernier. Son état de santé s'était brusquement détérioré au point qu’il avait été plongé dans le coma.
Depuis, le « patriarche d’Owando », s'est remis de sa maladie. Sorti de l'hôpital, il vaque à ses occupations, du haut de ses 78 ans.
Tout porte à se demander, pourquoi précipiter la mort, même virtuelle, d'un homme qui s’était déchargé tout mandat politique. Une mise à la retraite volontaire que l'on a rarement observée auprès des hommes politiques congolais. Peut-être, pour Jacques Joachim Yhombi Opango, c'est aussi cela, la marque de « l'excellence » dont il a toujours fait son credo.
Alors, que les charlatans du net se le tiennent pour dit, Jacques Joachim Yombi Opango est bien vivant !
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-10-09 07:56:21
La levée de corps du ministre Christian Gilbert Bembet a eu lieu ce vendredi 6 octobre au funérarium des Batignolles, en présence de l'ambassadeur du Congo en France, Rodolphe Adada.
Une foule immense a investi le funérarium des Batignolles vendredi, pour saluer la mémoire du Ministre Christian Gilbert Bembet décédé dimanche 1er octobre dernier, à l'hôpital américain de Neuilly.
Les autorités et le personnel de l'ambassade du Congo en France, des personnalités politiques congolaises de passage à Paris, des amis, des connaissances, des journalistes congolais résidant en France ou simplement des congolais anonymes disposés à rendre hommage à un ancien ministre de la république, tous étaient là, dans un élan de cœur, pour compatir à la douleur de la famille.

Des moments graves emprunts d'une émotion qui se lisait sur les visages éplorés et le lamento des femmes.

Une sœur religieuse, connaissance du ministre Christian Gilbert Bembet depuis de longs ans et qui a été à ses cotés jusqu'aux derniers instants a pris la parole dans un moment de prière et rappelé le sens de cette épreuve qu'est la mort. Une épreuve qui par dessus la douleur, devrait cultiver l'amour. Aussi a t-elle demandé à chacun et à tous, de garder de Christian Gilbert Bembet le souvenir des exemples qu'il a donnés. Exemples de droiture, de courage et de confiance en Dieu.

Puis, devant la bière contenant le corps, une procession s'est organisée dans la pure tradition congolaise, au son de la chanson « okonzi nzambé » de la chorale Saint Christophe de Ouenzé.
Sur le cercueil, des mots sobres : Christian Gilbert Bembet ''Grand Duc'' 1944 – 2017.
Quelques personnalités présentes ont témoigné de l'emprunte de Christian Gilbert Bembet dans leur vie ou du souvenir qu'ils gardent de lui.
Rodolphe Adada, ambassadeur du Congo en France :

« C'est un grand journaliste qui vient de nous quitter, en dehors du fait qu'il a été un collègue au gouvernement, et qu'il est pour moi un frère. Comme journaliste, Christian aura marqué plus d'un. D'ailleurs, vous même êtes là, comme nombre de vos collègues que j'ai vu dans la salle, c'est dire qu'il y a tout de même un référentiel. »
Mathias Nzon, homme politique :

« Je garde de Christian le souvenir d'un ami, le vrai. Avec lui, nous avons traversé des moments de joie, mais aussi des épreuves. Ma présence ici résulte de tout cela. J'y repense, Christian aura été un homme fascinant, de par sa plume. Pour tout vous dire, nous l'appelions « Montaigne ». »
Jean Michel Mbono, Sportif :

« Christian est pour moi un ami de 50 ans. À travers ce temps, l'amitié cède la place à la parenté. Christian est pour moi un parent. Hélas, dans la vie, nous sommes comme des soldats au front. Il y a ceux qui tombent et se relèvent pour continuer à avancer, et d'autres qui tombent pour ne plus se relever. Christian est tombé pour toujours. Vas en paix mon frère. »
Patrick Kibinza, Journaliste :

« Il y a beaucoup à dire sur le ministre Christian Gilbert Bembet, tant son passage au ministère de l'information aura marqué les esprits et de nombreux confrères peuvent être de cet avis. Pour faire court, je garde du ministre Bembet, le souvenir d'un homme qui n'avait pour jugement de valeur que le mérite. Il est, avec le ministre Florent Ntsiba, les seuls ministres qui à mon entendement, de leur passage à l'information, n'avaient devant les agents, aucun préjugé qui se rattache à l'origine géographique. Je souligne ce trait de personnalité qui jamais en moi ne s'effacera, vis à vis d'un homme qui quoi qu'étant très jeune, m'avait donné la chance de travailler au service de presse du président de la république.
Reportage de Benoît BIKINDOU
Quelques moments en images.







Créé le 2017-10-06 16:43:07
Des chauffeurs outrageusement verbalisés et sommés de payer sur le champ, des voyageurs obligés de s'acquitter d'un droit de passage, des pratiques récurrentes de la force publique sur la nationale1. Les transporteurs routiers en ont exprimé leur raz-le-bol.
Dans une déclaration rendue publique le 05 octobre à Brazzaville par le secrétaire général de la FE.SY.P.T.C, Ngatsé Itoua Mbola, la fédération syndicale des professionnels de transports du Congo et l’Union des employés des transports en commun (U.E.T.C) ont, de vive voix, dénoncé les violations abusives de la libre circulation des personnes et des biens sur la route nationale 1 et les voies secondaires par la force publique.

Selon ces syndicats réunis en assemblée générale, ces pratiques s’illustrent par le fait que des chauffeurs et des passagers sont rançonnés au niveau des barrières érigées pour les contrôles.
Il est exigé le payement d'une somme de 1500 à 15.000 FCA selon le gabarit du véhicule ; le paiement forcé des quittances et du droit de passage à chaque contrôle.
Pour les usagers, il y a la non prise en compte des permis de conduire, des passeports et des cartes scolaires pour les mineurs comme pièces justifiant leur nationalité ; les mauvaises méthodes d’interpellation accompagnées du lynchage dont sont victimes certains chauffeurs ; enfin, la dissimulation des véhicules de la force publique dans les herbes surprenant les transporteurs dans l'intention de les rançonner, la multiplication des barrières entre Dolisie et Londela-Kayes (12 au total).
« Ces pratiques entravent le contrat qui nous lie à l’État, étant donné que nous payons des taxes, et occasionnent en même temps un manque à gagner aux transporteurs. Le gain n’est plus le même parce qu’en route, il y a perturbation par des forces de l’ordre », a souligné le président du patronat national de l’U.E.T.C, Sar Gilberty Gampio.
À l’issue de cette assemblée générale, les transporteurs des différents départements ont recommandé au bureau exécutif fédéral national d’établir un cahier de charges où seront mentionnées toutes ces revendications, et qui sera déposé aux autorités compétentes.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-10-06 08:49:44
Une peau de panthère bien en évidence devant le roi et la reine, un collier fait de dents de panthère, un chasse-mouche en queue de buffle, les attributs royaux poussent bien au questionnement sur les modalités de prélèvement de ces espèces intégralement protégées.
Loin de nous toute velléité de perpétrer un crime de lèse-majesté. Cependant, que le roi Makoko ou Maloango s'affichent dans les cérémonies officielles, surtout au palais présidentiel, avec des attributs royaux qui sont en fait des trophées prélevés sur des espèces systématiquement protégés, cela a tout l'air d'un bras d'honneur inconsciemment fait aux lois et règlements du pays, sous les ors de la république de surcroît, et pousse à interrogations.
Le collier royal a pour pendentifs des dents de panthères
Quand bien même la lutte contre le braconnage, surtout des espèces protégées, se mène sans merci, personne n'a jamais rien trouvé à redire, devant ces attributs royaux faits de matériaux prohibés et dont la possession ou l'usage expose à des santions définies par la loi.
On a encore en échos le procès de Dolisie où des braconniers, trafiquants de peaux de panthères, tombés sous le coup de la loi ont été condamnés à de lourdes peines.
Gotrand Luther Likibi, Cédric Nzaou, Jeanne Moussonda et Prince Kombo Bakala, dont l’âge varie entre 30 et 52 ans, avaient été arrêtés en flagrant délit de détention de deux peaux de panthère. Bien moins que ce que le roi Makoko a tapissé sur les murs de sa résidence de Mbé.
Résidence du Makoko à Mbé. Des peaux de panthères ornent les murs
La panthère fait partie des espèces animales bénéficiant d’une protection intégrale en République du Congo. L’article 113 de la loi 37-2008 sur la faune et les aires protégées stipule : « quiconque détiendrait ou aura abattu, importé, exporté ou fait transiter sur le territoire national, les espèces protégées et ou leurs trophées, est passible d’une peine pouvant atteindre cinq (5) ans de prison ferme ainsi qu’une amende allant jusqu’à 5 millions de francs CFA ».
Si la loi est la même pour tous, surtout en république où les royautés existantes ne le sont qu'à titre « spirituel » ou cosmogonique, voire culturel, les attributs royaux dont se parent les rois devraient en toute logique faire l'objet d'une dérogation le cas échéant, quant à leur acquisition qui signifie la capture ou l'abattage par la cour royale, des espèces intégralement protégées.
Le parallèle avec la protection des éléphants est bien évocateur à propos. La protection des pachydermes intègre aussi l'interdiction du commerce de l'ivoire et des objets en ivoire, ainsi que leur port.
Il faudrait bien éviter qu'un jour, la jurisprudence Makoko de fait, sur le port des attributs royaux, ne mette à mal des juges face à des braconniers dont les avocats y feraient allusion.
Après tout, on est en république, pas dans un royaume, c'est évident. Et la rectitude du droit est la même pour tous.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-10-06 07:29:14