Congo – Sénat : Les groupes parlementaires à la diète

La session l’assemblée générale inaugurale de l'organisation des sénateurs de la majorité,  tenue les 16 et 17 novembre à Brazzaville, n'a pu examiner la question du financement du groupe parlementaire du PCT et alliés. L'examen de la question est conditionné aux conclusions avec le Fonds monétaire international.

On ne peut budgétiser que ce dont on dispose ou dont on est sûr des disposer. Cette précaution a poussé les parlementaires du PCT et affiliés à renvoyer à plus tard, l'examen de la question du financement des groupes parlementaires, notamment le leur.

Le président du groupe parlementaire PCT et alliés, Théophile Adoua ne s'en est pas caché. La raison du renvoi de l'affaire est la poursuite des négociations entre le gouvernement et le Fonds monétaire international (FMI).

Quoi qu'il en soit, les participants ont adopté le règlement intérieur ainsi que le programme d’activités de leur organisation, même si l'ombre d'une politique plus austère se profile.

Aussi, Théophile Adoua a t-il invité les sénateurs du PCT et alliés à tenir leurs engagements vis-à-vis d’eux-mêmes, malgré la dureté des temps en se donnant les moyens de leur action, « afin de participer au fonctionnement du Sénat dont le rôle primordial est de légiférer au bénéfice des collectivités locales et du peuple congolais tout entier ». 

L’assemblée générale a par ailleurs, entériné la déclaration politique du groupe parlementaire déposée au bureau du Sénat, le 21 septembre, lors de l’installation du nouveau Sénat.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville