La lutte contre la fraude ou la corruption des contrôleurs est la grande priorité du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) qui entend présenter un plan d'attaque d'ici un à deux mois. Parmi les pistes étudiées sur l’axe Dolisie-Mbinda par le directeur de la zone CFCO N°2, Delphin Makaya : la présence des policiers dans le train Mbinda et l'augmentation des amendes.
Les policiers en civils se fondent dans la masse et prennent place à bord du train. Dès que les portes se sont fermées, ils suivent les contrôleurs, voiture par voiture, pour traquer les fraudeurs et freiner les élans de certains voyageurs appelés communément « cabris », qui tentent souvent à corrompre les contrôleurs de train.
Les pouvoir publics et le CFCO n’ont pas apporté de réponse adéquate permettant de diminuer la fraude ou la corruption des contrôleurs dans les trains.
Pire, cette pratique est en augmentation sur l’axe Dolisie-Mbinda depuis les années 90 et pèse fortement sur les comptes du CFCO.
Pourvu que policiers et contrôleurs ne forment pas un bloc, face à la crise financière qui étrangle le pays, pour paralyser le mécanisme qui sert à renflouer les caisses du CFCO qui a du mal à payer les salaires de ses agents depuis plus d’un an en raison de l’interruption persistante du trafic ferroviaire entre Pointe Noire, capitale économique du pays et Brazzaville.
Germaine Mapanga / Les Echos du Congo Brazzaville