Congo – CHU de Brazzaville : Grande opération de désinfection, prélude à la réouverture au public

Suite à suspension de la grève qui avait occasionné sa quasi fermeture plus de deux mois durant, une opération de nettoyage en profondeur est organisée ce mardi 21 novembre au CHU de Brazzaville, afin de remettre l'établissement aux standards de propreté et d'asepsie en milieu hospitalier.

Cette opération menée de fond en comble, vise en la désinfection des blocs de soins et blocs de chirurgie, des unités techniques, des salles d'hospitalisation, du matériel, du mobilier et autres coursives.

Il s'agit, d'éliminer les bactéries, germes et autres microbes, voire d'inactiver les virus indésirables qui ont pu se développer et proliférer, tout le temps que le centre est resté fermé et sans nettoyage particulier.

Pour cette tâche, de puissants antiseptiques sont utilisés dans les unités où le protocole d'hygiène et d'asepsie est rigoureux, tels dans les blocs opératoires, de réanimation ou d'accouchement. Pour les autres services, l'eau de javel fera l'affaire.

Ainsi rendu propre, le Centre hospitalier universitaire, pourra recevoir ses malades à son rythme habituel dès mercredi, dans des conditions qui éviteront d'exposer soignants et soignés aux risques infectieux à l'hôpital, notamment les fameuses infections nosocomiales.

Après plus de deux mois d'arrêt de travail, les agents du CHU de Brazzaville ont suspendu leur mouvement de grève, à l'issue de l'assemblée générale tenue lundi 20 novembre.

Les agents du CHU qui exigent une paie concomitante de leurs salaires à celle des fonctionnaires, conditionnent la levée définitive de la grève à la prise en compte de toutes les conclusions arrêtées avec le gouvernement, sous la supervision du vice-premier ministre Firmin Ayessa, le 18 octobre dernier. Il s'agit notamment du paiement des arriérés de salaires, du règlement de la dette sociale et des allocations familiales, de l'amélioration des conditions de travail et du versement régulier de la subvention d'équilibre.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville