UDH-Yuki : les élus nationaux et locaux rejettent les conclusions issues du congrès ayant porté à la tête de leur parti Joseph Badiabio

« Les élus nationaux et locaux condamnent avec la dernière énergie le congrès frauduleux et clandestin, tenu dans la nuit du 20 au 21 décembre 2023, au palais de congrès en violation des textes fondamentaux du parti et des procédures réglementaires. En conséquence, ils dénoncent la tenue du simulacre des congrès organisé par le premier-vice-président déchu de toutes ses fonctions en décembre 2023 et ce, pour forfaiture et haute trahison. Ils rejettent ainsi, avec véhémence les conclusions qui résultent de ce pseudo congrès », a déclaré le président du groupe parlementaires de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), Gérald Bambi-Goma, dans sa déclaration.

« Les élus nationaux et locaux demandent aux cadres épris de la loyauté au président Guy Brice Parfait Kolélas, de mettre en place un chronogramme qui amènera le parti à la reprise des travaux du congrès suspendu le 11 juillet 2023, au palais des congrès avec les 748 congressistes et les 9 candidats déclarés à la commission nationale d’organisation du congrès dans les délais raisonnables », a précisé Gérald Bambi-Goma.

Il a encouragé les membres de l’UDH-YUKI à tous les niveaux des structures du parti à rejeter toutes les influences extérieures qui visent à déstabiliser leur parti et de ne privilégier que son intérêt supérieur.

Le président du groupe parlementaire de l’UHH-YUKI  a fait savoir que les élus nationaux et locaux restaient attachés à la tenue d’un congrès inclusif où tous les congressistes doivent s’exprimer librement dans l’unité et la cohésion.

Le fondateur de l’UDH-Yuki, Guy-Brice Parfait Kolélas, est décédé il y a deux ans et neuf mois après avoir été gravement malade du Covid-19. Il était diabétique et faisait partie des six candidats qui se présentaient contre le Président Denis Sassou-N’Guesso.

Son parti était arrivé deuxième lors des élections présidentielles de 2016 et 2021.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville