Au Congo, il existe de nombreuses opportunités pour les entrepreneurs à la recherche de nouveaux business qui marchent. A Brazzaville, le marché du funéraire attire une nouvelle catégorie de professionnels, soucieux de faciliter l'organisation des obsèques ou d'aider à mieux surmonter le deuil. Innovants et discrets, ils souhaitent briser le tabou de la mort en achetant des parcelles en banlieue de la capitale congolaise, pour les transformer ensuite en cimetières privés. L’idée de créer une entreprise pour fournir le dernier refuge est très logique. Un business qui ne chôme jamais. Le secteur de la mort est l'un de secteur d'investissement très rentable. Les prix d’une pierre tombale varient entre 750.000 FCFA et plus.
Avec plusieurs décès par jour et par an à Brazzaville, le business de la mort a de quoi aiguiser l'appétit. Plusieurs congolais aujourd’hui s'y frottent avec succès.
A l'ombre de ces têtes d'affiche, bien des jeunes pousses tentent leur chance, avec plus de succès.
Certains ont depuis rejoint le cimetière privé de Loukanga 2.
Ici, quatre compatriotes ont acheté quatre terrains pas trop loin de la ville de Brazzaville car moins cher par rapport au centre ville pour abriter leurs sépultures. Ils ont clôturé après, avant de se procurer tous les documents nécessaires pour l'ouverture d'un cimetière privé.
Ces propriétaires d'entreprises de cimetières ont également enregistré leurs entreprises pour obtenir des permis d'exploitation.
Ici, les prix d’une pierre tombale varient entre 750.000 FCFA et plus.
Un autre aspect essentiel de la propriété de cimetière que vous devez prendre en compte est la taille de vos parcelles funéraires. Les cimetières typiques contiennent environ 1000 parcelles à l'acre, mais si vous disposez de moins de superficies, vous pouvez évoluer en fonction de la croissance de votre entreprise.
Un aspect unique des cimetières est le fait que beaucoup d'entre eux finiront par manquer de terrains pour les sites d'inhumation.
Les parcelles sont souvent la principale source de revenus des propriétaires de cimetières.
Cependant, lorsque toutes les parcelles sont pleines, les propriétaires de cimetières peuvent acheter d’autres comme c’est le cas au cimetière privé Loukanga 2 qui va bientôt fermé faute d’espace.
Ces fonds essentiels, souvent prélevés sur le coût du terrain de sépulture, rapportent des intérêts qui compensent les coûts de maintenance annuels tels que la réparation et l'entretien des routes, chemins et signalisation. Le fonds assure également aux familles de clients existants et potentiels un lieu de repos sûr et bien entretenu à perpétuité.
À bien des égards, les cimetières constituent un marché solide à Brazzaville comme celui de Loukanga 2, car tout le monde meurt et les familles doivent choisir un lieu de repos définitif pour les restes de leurs proches.
De plus, les inhumations traditionnelles restent la méthode la plus populaire de prise en charge des personnes décédées au Congo-Brazzaville.
Ainsi, bien que le besoin de cimetières puisse ne pas faire sourire tout le monde, si vous êtes propriétaire d'un cimetière ou envisagez de démarrer en solo une entreprise de cimetière à l'avenir, vous pouvez être assuré, du moins pour le moment, que les affaires vont bon train.
Enfin, le reste à faire c'est de se lancer sur le terrain pour palper les réalités ....
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville