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Voilà un bouquin qui va vous accompagner pendant les longs trajets en voiture, à la plage les pieds dans le sable ou sur un transat au bord de la piscine. Faites place nette sur les étagères de vos bibliothèques à : « Le Testament de Charles » le livre lumineux, étonnant et passionnant du journaliste camerounais, Christian Eboulé paru aux éditions Les Lettres mouchetées. Le romancier revient avec luxe et détails sur le destin exceptionnel de Charles N'Tchoréré (qui prend le nom de Charles Ntchongwè dans le roman), officier né gabonais et naturalisé français, figure du sacrifice des soldats africains durant la Seconde Guerre mondiale. Incapable de reposer une fois ouvert. On lit une page, puis deux, puis un chapitre et sans s’en rendre compte, on a (déjà) dévoré le livre en entier. Très vite, un besoin irrépressible de connaître la suite vous envahit.
Avec les beaux jours, l’envie de s’évader du quotidien arrive. Et pour se plonger dans une lecture à en oublier quel jour on est, Christian Eboulé qui possède un beau brin de plume, vient de sortir son premier roman intitulé « Le Testament de Charles », pour parler de l’un des rares officiers africains dans les troupes coloniales françaises, le capitaine Charles N’Tchoréré, originaire du Gabon, et qui a servi sur de nombreux territoires de l’empire colonial français, avant d’être abattu froidement par les Allemands en 1940, alors qu’il défendait à la tête de sa compagnie la région d’Airaines, dans le nord de la France.
À travers son premier roman, Christian Eboulé, journaliste pour TV5Monde, restitue l'itinéraire d'un enfant d'Afrique, témoin des bouleversements du siècle et entraîné dans le tourbillon de l'Histoire jusqu'à en perdre le sens de sa propre histoire.
L’auteur dresse un tableau de l’histoire coloniale française, exposant les sacrifices souvent ignorés de ces hommes prêts à mourir pour un pays qui les a si peu considérés.
Ce choix de la fiction, avec ses libertés narratives, permet à Christian Eboulé de saisir les nuances émotionnelles de son personnage, d’autant plus poignantes à l’approche de sa mort.
Au cœur de cette réflexion se tient la figure fictive de son grand-père, Okili, symbole de la tradition et des racines africaines. Dans ce dialogue intérieur, Okili incarne la voix de la sagesse ancestrale, rappelant à Charles l’importance de sa culture d’origine face à l’assimilation imposée par la France. Ce conflit entre modernité et enracinement culturel constitue l’une des trames centrales du roman, soulignant la complexité de l’expérience coloniale pour les Africains. Charles, en renonçant à certains aspects de son identité pour avancer socialement, prend conscience qu’il a peut-être trahi une partie de lui-même.
« Le Testament de Charles » ouvre donc une fenêtre sur le passé pour mieux comprendre les défis de l’identité et les cicatrices laissées par la colonisation.
Enfin, le roman aborde aussi la participation des tirailleurs africains dans les guerres européennes et les débats qu’elle suscite. Eboulé place en exergue un extrait du poème « Thiaroye » de Senghor, rappelant le massacre de soldats africains après leur retour de la guerre, une tragédie qui résonne avec le destin de Charles. Ce choix souligne le poids historique des injustices vécues par ces hommes et rend hommage à leur courage.
Une œuvre donc importante, précieuse tant elle occupe une place originale dans le panorama de la littérature française ou africaine contemporaine. En évoquant le passé, Christian Eboulé éclaire le présent d’un regard lucide et plein d’humanité.
Il est clair qu’à la première rencontre, l’écrivain et journaliste peut agacer une certaine catégorie générationnelle par sa simplicité légendaire. Pour discrète qu’il soit, sa voix porte loin, balayant de nombreux territoires.
Christian Eboulé est journaliste chez TV5Monde, spécialiste des questions africaines depuis 2003 et auteur de nombreux reportages en plateau et sur le terrain. En marge de sa profession, il est modérateur de conférences consacrées à l’Afrique.
Son premier roman « Le Testament de Charles » s’ajoute au patrimoine littéraire universel sur la condition humaine.
Laissez-vous séduire par ce roman lumineux et étonnant.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-04 14:33:19
En prison pour des accusations de corruption, le directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF) est désormais au centre d’une controverse supplémentaire après la diffusion de plusieurs vidéos érotiques le mettant en scène avec plusieurs femmes, dont certaines sont réputées mariées.
Une enquête pour scandale financier dans le bureau de Baltasar Ebang Engonga a révélé un autre scandale d’une ampleur inattendue. Le directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF) décrit aussi comme un puissant homme d’affaires détenait environ 400 vidéos des célébrités, femmes mariées et même une fille du président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema qui sont passées sur son canapé pour s’envoler.
Des membres de la famille proche de Baltasar Ebang Engonga, tels que la femme de son oncle, enceinte, et celle de son propre frère, seraient également concernés, tout comme les épouses de nombreux hauts responsables.
Chaque scène était filmée et conservée dans l’ordinateur du Don Quichotte tropical.
La découverte de ces vidéos ultra chaudes menace la stabilité de ce pays voisin et du Cameroun dont des ressortissantes seraient sur la liste des prouesses de l’obsédé sexuel qui a profité de son argent pour assouvir son insatiable appétit sexuel.
Pour contrôler la situation, l’accès internet déjà réglementé est désormais très restreint au pays de la Ceiba.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-04 12:26:44
Le Président de la Transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema qui effectue une mini-tournée dans son pays, a donné le coup d’envoi vendredi dernier, aux travaux de la route Ndendé-Doussala devant renforcer le corridor Libreville-Brazzaville.
L’exécution de l’ensemble de ces travaux permettra de doter le corridor Libreville-Brazzaville d’une route entièrement bitumée, assurent les autorités de Libreville, précisant que la réalisation de ce projet permettra également d’améliorer «l’efficacité de la chaîne logistique de transport et de réduire les coûts d’acheminement des produits transportés afin d’accroître leur degré de compétitivité sur le marché local voire international».
Le Gabon et le Congo-Brazzaville ont bénéficié pour ce projet routier, d’un financement de la Banque africaine de développement (BAD).
Ces travaux seront réalisés en deux phases.
La première couvre le bitumage des tronçons d’extrémité Ndendé-Doussala-Rivière Ngongo (49 km, du côté gabonais) et Kibangou-Dolisie (93 km, du côté congolais) et la seconde phase consistera à réhabiliter en terre, le tronçon intermédiaire Kibangou-Ngongo (130 km du côté congolais) pour assurer la continuité du trafic.
La réhabilitation de la voie Ndendé-Doussala relève d’un programme régional visant à relier toutes les capitales de l’Afrique centrale par une route bitumée afin d’accélérer l’intégration en Afrique centrale.
Cette intégration est confrontée à de grands obstacles douaniers et tarifaires dans cette partie de l’Afrique.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-04 12:01:24
Les agressions homophobes et transphobes sont souvent commises par des proches, notamment les parents. Un rejet, source de grande souffrance, qui va parfois jusqu’au harcèlement, aux agressions physiques et même au suicide. « On te renie, tu n’es plus notre fils », ont été les derniers mots prononcés par les parents de Ravi Sanctifié Bounkazi Sendo, 26 ans, de nationalité congolaise, à l’annonce de sa mise en couple avec un jeune homme, le neveu d’un officier supérieur de la police nationale, juste avant de le chasser du domicile familial, le laissant sans ressources et sans solution d’hébergement, rapporte plusieurs médias africains.
Derrière son sourire, ce jeune homosexuel congolais, Ravi Sanctifié Bounkazi Sendo, semblait vivre un calvaire depuis 2020. L’annonce à ses parents a pris la tournure "d'un drame antique". Son cousin tombe par hasard sur des images pornographiques qu’il découvre dans son téléphone.
Discrètement, il effectue des captures d’écran. Au cours d’un repas, son cousin montre les images à son oncle. Une bombe vient d’exploser. Son aveu a eu un effet dévastateur. Il y a eu un silence de mort. Le ciel s'est écroulé sur leur tête.
Délaissé à la naissance par son père, son grand père maternel avait décidé d’exécuter par lapidation son petit fils comme c’est le cas dans les pays chrétiens en Afrique subsaharienne.
Ne sachant plus que faire, le jeune homosexuel mène une vie de cache-cache et est devenu un SDF (Sans Domicile Fixe). Avec cette menace qui plane sur sa personne, il a fait plusieurs quartiers de Brazzaville pour pouvoir échapper à une arrestation ou à la mort.
Cela va-t-il continuer et pour combien de temps ?
Le jeune homosexuel a eu la vie sauve grâce à la complicité d’une congrégation religieuse. Ce faisant, il a noué une relation avec un prêtre qui, compte tenu des risques encourus, va I ‘aider finalement à quitter le Congo-Brazzaville par voie aérienne le 16 septembre 2023.
Le 17 septembre 2023, il arrive en France, laissant derrière lui, son grand père, victime d’un AVC, dès qu’il a découvert l’orientation sexuelle de son petit-fils.
Depuis la France, le jeune homosexuel est partagé entre remords, chagrins et suicide. L’état grabataire de son grand-père lui a toujours pesé sur sa tête.
Plus grave, depuis son départ de son Congo natal, il a reçu plusieurs plaintes de la police judiciaire. Il est convoqué pour répondre des accusations de détournement sexuel.
Un officier supérieur de la police nationale accuse Ravi Sanctifié Bounkazi Sendo, d’avoir entraîné son neveu dans le sombre chemin de l’homosexualité. Son ex petit ami à son tour subit aussi une pression auprès de sa famille.
Il est accusé d’avoir gâché la vie du neveu de cet officier supérieur de la police qui a décidé, à tous les prix, d’écraser celui qu’il désigne par « cafard ».
La mère de Ravi n’ayant pas supporté toute la pression sociale et policière, est devenue portée disparue. Plus aucune nouvelle de sa mère et de son ex petit ami.
Au Congo, il est exposé aujourd’hui à un grand danger dont il n’a aucune chance de s’en sortir, car fiché à la police pour n’avoir pas répondu à toutes les plaintes déposées au domicile familial.
Ainsi commence, depuis plusieurs mois, pour Ravi Sanctifié Bounkazi Sendo, un calvaire qui est loin de connaître la fin car l’officier supérieur de la police a lancé ses subalternes à ses trousses sous prétexte que toute personne qui arriverait à arrêter « le sale pédé », aura un précieux cadeau. Une situation qui met en péril sa santé et sa survie.
En juin 2024, il a tenté de se suicider dans la rue Molière à Evreux en Normandie. Il a été sauvé in extremis par deux éboueurs qui ramassaient les poubelles.
« Si je repars à Brazzaville, c’est la mort de toute façon. Si je reste comme ça en France, c’est le calvaire. Autant éviter aux autres de se salir les mains », a-t-il lancé à ces sauveurs de circonstance, les yeux en larmes et totalement défiguré par la tristesse.
Né le 24 décembre 1998 à Brazzaville, Ravi Sanctifié Bounkazi Sendo est délaissé à la naissance par son père. Il a été élevé par son grand-père maternel.
En 2013, à l’âge de 15 ans, il est rattrapé par son attirance pour les hommes et commence à flirter avec des camarades de classe.
En 2018, après I ‘obtention de son baccalauréat, il a suivi des études de biologie à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville. Il fréquente un camarade de classe, puis, quelques mois plus tard, un feu s’allume dans leurs cœurs. Un amour fou est né entre les étudiants qui prennent tout de même soin de dissimuler leur liaison.
En Afrique subsaharienne, l'homosexualité est largement criminalisée, plus de la moitié de ses pays interdisent ou répriment les rapports homosexuels, parfois de la peine de mort. Les lois répriment cette orientation sexuelle, exposant la communauté LGBTQI+ à la stigmatisation et aux violences de tout genre.
Les personnes LGBTI se retrouvent confrontées à un recul inquiétant des avancées, à des remises en cause de leur identité et à de gros obstacles à leurs droits juridiques et sociaux. Les arrestations et détentions arbitraires se sont multipliées, le simple fait d’être soi-même étant considéré comme une infraction pénale. Dans certains endroits, la peine de mort plane tel un spectre terrifiant – un châtiment injuste et brutal qui sanctionne le fait d’être qui ils sont. Nous sommes confrontés à ce qui constitue assurément une crise croissante d’une guerre juridique homophobe.
Sur 45 pays en Afrique sub-saharienne, 28 disposent encore de législations interdisant ou réprimant l'homosexualité. Dans ces textes de loi et surtout le code pénal, cette orientation sexuelle est clairement définie comme une pratique 'contre-nature'. Les officiers de police et les tribunaux ont donc de facto une prise de position 'naturelle' qui criminalisent les faits et gestes de toutes personnes identifiées comme étant gay, lesbienne, transgenre ou queer.
A ce contexte de loi défavorable s'ajoute le poids de la culture et souvent de la religion.
L’univers de la sexualité en Afrique depuis l’ère du christianisme est entouré de tabous, à l’instar de plusieurs autres régions du monde.
Au Congo-Brazzaville, le plus souvent le sexe se pratique davantage qu’il ne se dit. Même à travers les contes lorsqu’il est abordé, c’est par le biais de métaphores, d’analogies, d’ellipses ou encore de métonymies.
Nick PARAISO
Créé le 2024-11-04 11:29:43
Les 10e Championnats de Volleyball zone 4 se sont achevés, le 1er novembre 2024 au Gymnase Henri Elendé de Brazzaville au Congo. Cette compétition, qui a connu la participation des équipes des clubs de la zone 4, s’est déroulée en présence de Son Excellence Louis-Magloire Nkoum-Me-Ntseny, ambassadeur du Cameroun en République du Congo ; de Monsieur Bello Bourdane, président de la zone 4 de la Confédération Africaine de Volleyball (CAVB) ; de Jean-Claude Mopita, président de la Fédération congolaise de Volleyball et des personnalités du Ministère des Sports.
La finale en Dames a opposé l’équipe LITTO Team du Cameroun, à celle de DGSP du Congo-Brazzaville (3 set à 0). On doit signaler l’expérience des Camerounaises, qui très souvent sont engagées dans des compétitions de façon régulière et permanente.

Alors que chez les Messieurs, le PAD (Port Autonome de Douala) a nettement dominé la GR (Garde Républicaine) de la République Démocratique du Congo par un score de 3 sets à 1.
Ces 10e Championnats des clubs de volleyball, zone 4 ont donné les résultats suivants :
Dames: LITTO Team (Cameroun); DGSP (Congo-Brazzaville); KINDA-ODZO (Congo-Brazzaville)
Messieurs: PAD (Cameroun) ; Garde Républicaine (RDC) ; INTER CLUB (Congo-Brazzaville)
LITTO Team (Cameroun); DGSP (Congo-Brazzaville); AS Gendarmerie (Pointe-Noire) puis SMO (Congo-Brazzaville).

Signalons que lors de ces 10e Championnats zone 4, un Tournoi des vétérans a opposé les anciens joueurs de volleyball du Cameroun, du Gabon et de la République du Congo. Les vétérans de Bassa Volleyball club du Cameroun est sorti vainqueurs du Tournoi, suivi de Manga Volley du Gabon et du Volley Ebeba du Congo.
Outre les médailles remportées par trois premières équipes et les meilleurs joueurs et meilleurs joueuses, les clubs champions ont reçu chacun un trophée comme récompense.

Dans son speech de la fin de la compétition, Monsieur Bello Bourdane, président de la zone 4 de la Confédération Africaine de Volleyball (CAVB) s’est réjoui de la bonne tenue de l’organisation des 10e Championnats des clubs de Volleyball zone 4. Il a d’ailleurs facilité les athlètes venus de de la zone 4, de l’Afrique centrale. « Cette compétition zonale est une occasion pour les différents pays de raffermir les relations entre les Nations et les peuples frères, pour le développement du volleyball, notre passion commune », a-t-il notifié.
Le président de la zone 4 de la CAVB a reçu un trophée décerné par la Fédération congolaise de volleyball, remis par son vice-président Jean-Marie Ompébé.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-02 21:33:17
Issue des travaux de l’Assemblée générale extraordinaire du 25 septembre dernier, la Commission ad’hoc de la Fédération Congolaise de Football ne cesse de multiplier les procédés et stratégies pour la relance effective et efficiente des activités du football dans notre pays, le Congo. Une réunion qui a concerné les représentants des clubs de Ligue 1 de football, a eu lieu ce samedi 2 novembre 2024, au siège de la Fédération, sous la direction du président de sa Commission ad’hoc, Théodule William Bouaka. Un communiqué final sanctionnant ladite réunion a été rendu public, dont voici in extenso la teneur :
« L’an deux mil vingt-quatre, le samedi 2 novembre, s’est tenue au siège de la Fédération Congolaise de Football, la réunion des représentants des clubs de Ligue 1, sous l’égide de son président, Théodule William Bouaka.
L’ordre du jour comportait les points ci-après : vérification des présences ; adoption de l’ordre du jour ; point sur les activités de la Fédération Congolaise de Football ; adoption du chronogramme de relance des activités sportives ; calendrier du Tournoi de lise en jambe et divers.
De la vérification des présences, sur les quatorze (14) équipes de Ligue 1, treize (13) ont répondu présents, à l’exception de l’As Végas.

Adoption de l’ordre du jour : l’ordre du jour a été adopté avec amendements.
Point sur les activités de la Fédération Congolaise de Football : le président a fait un compte-rendu sur les avancées judiciaires enregistrées de la fin des travaux de l’Assemblée générale extraordinaire du 25 septembre 2024, qui ont abouti à la reconnaissance au premier ressort, de la régularité desdits travaux par les instances administratives et judiciaires locales. Rapport a été fait, à la CAF et à la FIFA pour information.
A ce jour, un dossier reste pendant au niveau du Tribunal administratif du sport (TAS), opposant le Comité Exécutif révoqué, à la Commission ad’hoc.
Ensuite, il a rappelé l’objectif de la réunion de ce jour, qui n’est autre que, la relance des activités footballistiques, ce, à travers un Tournoi de mise en jambe dont le référentiel a été soumis au débat. A salué et remercié la présence de tous les représentants des clubs.
Pour l’adoption du chronogramme, après examen des documents soumis au débat, il a été retenu : 15 novembre 2024 : ouverture pour la qualification des joueurs pour le championnat national 2024-2025 ; 25 novembre 2024 : début du Tournoi de mise en jambe ; 15 décembre 2024 : début du championnat national Ligue 1.

A partir du lundi 4 novembre 2024, il est demandé à tous les clubs de reprendre les entrainements.
La FECOFOOT dès le début de la semaine prochaine, s’activera auprès du Ministère en charge des Sports pour l’ouverture des stades.
Dans les divers, il a été relevé de l’état de la dégradation très avancé du stade Municipal de Pointe-Noire. Que ce point soit retenu comme priorité dans le cadre de la reprise du championnat national de Ligue 1. Les représentants des clubs ont souhaité l’éclairage des stades, pour faciliter les matchs en nocturne.
Enfin, prendre en compte la préoccupation de l’As Otho’o comme un club du département de la Cuvette ».
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-02 18:28:03
Le premier arrondissement de la ville sucrière dans le département de la Bouenza (sud) se noie aujourd’hui dans l’insalubrité. Face à ce fléau, l’administrateur-maire, Marcel Kibouanga, a décidé de frapper fort. Ce samedi 2 novembre 2024, il a invité ses administrés à un changement de comportement, à participer à l’assainissement en évitant d’obstruer les caniveaux par les ordures. Une initiative ambitieuse pour redonner à Mouana-Nto ses lettres de noblesse.
Pour l’exécution de cette opération, l’accent a été mis entre autres, sur la collecte des encombrants, les papiers qui volent au vent, des poubelles qui poussent à tous les coins, le désherbage qui consiste à limiter le développement des adventices, ou mauvaises herbes et enfin le balayage manuel.

C'est à croire que les poubelles sont parfois invisibles à Mouana-Nto ! Mégots, chewing-gum, papiers, crottes de chiens. Mieux vaut parfois ne pas savoir où l'on met les pieds.
« L’insalubrité a des conséquences incalculables dont des cas de maladies. L’assainissement est l’affaire de tous, personne n’a le droit de s’en débarrasser au risque de compromettre sa santé », nous a confié l’administrateur-maire Marcel Kibouanga.
Mouana-Nto fait sa mue petite à petit. Le premier arrondissement de Nkayi veut retrouver sa beauté d’antan. Cet appel de Marcel Kibouanga permet, entre autres, de faire prendre conscience aux habitants l’intérêt de vivre dans un environnement propre. Ceux qui ne suivront pas, se verront surpris par la loi, des pénalités existent, mais pour l’instant la Mairie sensibilise avant de dissuader les indélicats qui persistent à transformer les rues en dépotoirs.
« Fini les trottoirs obstrués par des étals anarchiques, les dépôts sauvages d’ordures et les parkings illégaux. L’insalubrité n’est pas seulement un problème esthétique, c’est aussi une menace pour la santé publique », a martelé Marcel Kibouanga.
Plus qu’une simple opération de nettoyage, c’est un véritable changement de mentalité qui est en marche à Mouana-Nto depuis plusieurs mois. La réussite de cette initiative dépend de l’engagement de tous : citoyens et autorités.

Les populations sont plus ou moins satisfaites de ce qui se fait depuis que la nouvelle équipe municipale a pris les commandes de Mouana-Nto.
« Notre arrondissement se rajeunit au jour le jour. C’est une bonne chose qu’il soit dans cet état. Il fait beau vivre comme ça. J’encourage cette équipe de la Mairie de continuer dans cet élan de propreté. Nous en avons besoin pour éviter aussi de tomber malade » témoigne un quinquagénaire.
Depuis l’arrivée de cette nouvelle équipe, les populations sont satisfaites du travail abattu et les encouragent dans ce sens. La Mairie se donne les moyens de sa politique pour garder le premier arrondissement de Nkayi aussi propre et attrayant comme le veulent les populations.
On rappelle que l’incivisme des populations constitue l’une des causes d’insalubrité au Congo-Brazzaville, c’est un fait. L’insalubrité et l’incivisme règnent en maîtres dans tout le pays avec comme conséquence la dégradation du cadre de vie. A mesure que les années passent la situation devient préoccupante à tel point que le phénomène n’est plus caractéristique des seuls quartiers dits populaires.
Pour y remédier, la circulaire du 6 octobre 2018 du Premier ministre, Clément Mouamba a institué les opérations de salubrité publique dans les villes et villages le premier samedi de chaque mois.
Une opération qui suit son cours depuis six ans.
Pour garder une ville agréable à vivre, la responsabilité de tous est engagée. Le civisme est primordial pour que nos rues restent propres après les interventions de nettoyage. Chaque geste compte, il s’agit en effet d’un effort collectif et à réaliser au quotidien pour que la propreté soit durable.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-02 13:21:01
Fermez les yeux et imaginez un cimetière municipal au Congo-Brazzaville. Comment est-il ? Pour certains, ce sera de vieilles tombes entourées de feuilles mortes d'où jaillit parfois un écureuil ou un hérisson… Pour d'autres, ce sera un alignement de tombes de granit rutilantes séparées par un gazon finement coupé, d'autres encore imaginent un endroit où reposent les morts et voguent les vivants, ici un passant, plus loin, une poussette, une bicyclette… Notre vision du cimetière dit beaucoup de notre rapport à la mort comme à la nature, et l'espace du repos éternel de nos morts est ainsi devenu, ces dernières années, un terrain de bataille idéologique. Car depuis plusieurs décennies, les cimetières municipaux, comme le reste des espaces publics, ne peuvent plus être désherbés ou entretenus. Il y a des herbes un peu partout, il y a des pousses d’arbustes… Ce n’est pas à quelqu’un de bénévole de le faire, c’est un employé communal qui devrait s’occuper de ça. Un vrai casse-tête pour de nombreuses communes, et surtout les plus petites, qui n'ont parfois pas le budget suffisant. Ce sujet sensible revient sans cesse et les Mairies tentent de répondre aux besoins des administrés comme elles le peuvent, mais le manque de personnel ou le manque des moyens financiers inquiète.
La Toussaint, c'est l'occasion de se rendre au cimetière pour fleurir les tombes de proches disparus. Des cimetières municipaux parfois mal entretenus, car ça coûte cher aux petites communes.
À l’approche de la Toussaint, l’entretien des cimetières au Congo-Brazzaville est une question qui revient toujours sur la table.
Entretenir les tombes est un sujet sensible pour les familles des défunts, mais aussi un vrai casse-tête pour de nombreuses communes, et surtout les plus petites, qui n'ont parfois pas le budget suffisant. Et l'état du cimetière se dégrade.
En cette période de recueillement et de mémoire, la situation est encore plus frappante.
Le cimetière public d’Itatolo, relevant actuellement de Djiri, 9e arrondissement de la capitale congolaise, le cimetière privé Bouka, la Grâce, le Final, fait face au manque d’entretien, se heurte à de nombreux problèmes. Parmi lesquels, la profanation des tombes détruites, l’insalubrité, les constructions non autorisées autour du site, le manque des intervalles entre les tombes, le vol des croix et des cercueils. La mairie de Brazzaville, incriminée au premier plan, y compris les particuliers qui se sont lancés dans le service d’inhumation des morts. Ce, en dépit qu’il n’est plus opérationnel depuis plusieurs années.
Dans le lot, les cimetières Mayitoukou, Case Barnier, Moukoundzi-Ngouaka, Wayako, Samba Alphonse, Loukanga ne dérogent pas à la triste réalité. Certains sont sur des sites collinaires exposés naturellement à l’érosion, dénuder ou déplacer par ravinement. Dans ces cimetières, les cercueils ou les ossements des cadavres sont parfois emportés par l’érosion et exposés à l’air libre où dérivent avec les eaux de ruissellements jusque dans certaines zones résidentielles en contre bas qui sont les secrétions souterraines des cadavres contaminent probablement les sources d’eau.
Aux yeux de la loi, c'est bien à la commune d'entretenir les allées du cimetière. Le reste des tâches appartient aux proches, mais ils ne sont pas toujours présents.
Mais niveau budget, c'est impossible pour les différents maires du pays. Pour s'occuper du cimetière, il faudrait une personne toute l’année et ça nécessite des moyens matériel et financier. Donc ce n’est pas possible. Les moyens mis à disposition des cimetières dans les communes sont bien insuffisants, selon les élus.
Le Congo-Brazzaville vit une véritable révolution des mœurs funéraires qui devrait remettre en cause assez fondamentalement la place et les fonctions des cimetières dans les années à venir.
Malgré les marronniers de la Toussaint qui vont voir fleurir des articles sur les ventes de chrysanthèmes et le déplacement des Congolais dans les cimetières le 1er novembre, la réalité est tout autre.
Nos cimetières devenus des repères de bandits et autres malfrats, doivent évoluer pour répondre aux besoins nouveaux et rester un élément-clé de notre identité.
A Brazzaville comme à Pointe-Noire, quand les cimetières ne sont pas à l’abandon en matière d’entretien ou de salubrité, ils sont transformés en marché où les usagers viennent s’approvisionner. Ils ont cessé d’être des lieux sacrés. Nombreux sont même spoliés. Cet état de choses préoccupe les autorités congolaises qui étudient la possibilité de les clôturer et de leur affecter des gardiens.
Et pour leur entretien, il faut que tout le monde y mette du sien, le conseil municipal en premier.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-02 11:48:58
« Si tu veux écouter le chant d’un oiseau, n’achète pas de cage, mais plante un arbre », dit un adage africain. C’est dans ce contexte que la ministre de l'Economie forestière, Rosalie Matondo, a invité tous les congolais à planter des arbres pour verdir nos artères à l’occasion de la célébration, le 6 novembre prochain, de la 38e Journée nationale de l'arbre sur le thème « Mobilisons-nous, deux millions d'arbres pour des villes vertes et durables ».
« Cette année, le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, a tenu à ce que cette 38e édition de la Journée nationale de l’arbre, soit consacrée à l’arborisation des artères dans toutes nos localités pour faire de l’ombre, des haies pour nous protéger contre les rayons solaires, afin de rendre nos villes propres et vertes. J’invite donc nos compatriotes d’aller accomplir ce geste fort qui doit symboliser une réelle volonté de sauver nos villes victimes du réchauffement climatique », a déclaré la ministre de l'Economie forestière, Rosalie Matondo, lors de la visite de la 8e édition de la Foire aux Plants, le rendez-vous des mains vertes.
«Comme vous le savez, aujourd'hui nous vivons les méfaits du changement climatique, et la seule solution qui est à notre disposition, c'est la plantation des arbres dans nos cités pour l'économie et l'environnement, mais aussi pour aider nos villes qui sont aujourd'hui exposées aux érosions, les aider pour la stabilité de nos sols. C'est votre journée, les jeunes. C'est à vous qu'on a dédié cette année. Et donc, c'est vous qui devez-vous mobiliser pour qu'on puisse planter ensemble à coté de nos autorités », a-t-elle poursuivi.
Durant cette journée, l'objectif est d'encourager chacun à planter au moins un arbre, compte tenu de la répartition inégale des précipitations dans notre pays. La plantation d'arbres dans certaines régions ne peut plus être retardée.
La ministre Rosalie Matondo invite les citoyens, ainsi que les organisations œuvrant dans le domaine de l'environnement, les responsables des établissements d'enseignement publics et privés, ainsi que les autorités religieuses du pays, à soutenir cette cause en sensibilisant sur l'importance de la plantation d'arbres.
Depuis longtemps, les forêts sont reconnues pour leur potentiel à répondre à la double crise du changement climatique et de la biodiversité. Les décideurs politiques soulignent surtout la capacité des arbres à absorber le carbone de l’atmosphère.
On rappelle qu’au Congo-Brazzaville, l’arbre est un compagnon inséparable de l’homme, y compris par la branche transformée en canne en bois qui souvent assiste ce dernier, pour son équilibre locomoteur, pendant le troisième âge.
Plus qu’un symbole, l’accompagnement de l’être humain par l’arbre se révèle incontournable dès lors que la forêt incarne, tout à la fois, la médiation et le dialogue. C’est sous l’arbre à palabres, véritable institution traditionnelle, que sont trouvées les solutions les plus inattendues aux problèmes du village.
La forêt ne sera plus uniquement une ressource pour son bois, mais encore davantage par l’action exercée sur la vie en société et l’oxygène vital qu’elle libère pour la survie de l’humanité.
En outre, au cœur de la lutte contre les érosions, les inondations ou les glissements de terrain, les arbres accélèrent les différents processus de rétablissement ou de régénération.
Par ailleurs, les forêts confèrent de nombreux avantages en matière de santé.
Selon certaines études, un produit pharmaceutique sur 4 est fabriqué à base d’arbres, grâce à leurs propriétés médicinales largement reconnues depuis la nuit des temps.
Enfin, sources d’approvisionnement en denrées alimentaires pour les hommes et les animaux, les arbres rendent l’air plus sain en devenant des réservoirs de séquestration de carbone, contribuant à la réduction de gaz à effet de serre.
Au Congo-Brazzaville, les populations mesurent à présent l’importance de l’afforestation et du reboisement, après avoir mis en doute l’option visionnaire et anticipatrice de Denis Sassou-N’Guesso d’étendre et densifier les forêts, au regard du couvert végétal du pays, sur une superficie de plus de 60% du territoire national.
L’urgence climatique d’aujourd’hui, les canicules de ces derniers temps, les incendies de forêts, l’ensablement des cours d’eau, il n’a pas fallu plus que ces phénomènes pour illustrer l’imminence d’un danger qui menace le Congo-Brazzaville.
La situation, déjà bien connue, demeure préoccupante. Le tout réside dans la volonté d’agir et d’y consacrer les efforts nécessaires. Là où subsiste une volonté, il y a toujours une brèche pour la réussite.
Pour sa part, le Congo-Brazzaville et son Président pourraient se prévaloir d’une visibilité ancienne, voire lointaine, en ce qui concerne la préservation des écosystèmes forestiers.
A ce sujet, une loi promulguée le 11 septembre 1984 a institué, au Congo, la Journée nationale de l’arbre, pour laquelle, le 6 novembre de chaque année, tout citoyen congolais est tenu de planter un arbre d’essence fruitière ou d’espèce forestière.
40 ans après son instauration, la Journée nationale de l’arbre est devenue une tradition et une pratique durable, de portée patriotique, à travers l’adhésion et la participation massives des populations à cette œuvre salutaire.
Chaque congolaise et chaque congolais accomplissent ce devoir citoyen avec ferveur et en toute responsabilité.
Ainsi, le Congo plante et célèbre toujours les arbres, grâce à son Président Denis Sassou-N'Guesso.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-31 13:26:54
La paix est un concept qui désigne un état de calme ou de tranquillité ainsi que l'absence de perturbation, de trouble, de guerre et de conflit. Elle correspond aussi à un idéal social et politique. La paix désigne l'entente amicale de tous les individus qui composent une ou des sociétés civiles et/ou militaires. Elle n'implique pas l'absence de conflits, mais une résolution systématiquement calme et mesurée de toute difficulté conséquente à la vie en communauté, principalement par l'écoute, la compréhension, le dialogue, la négociation ou par des échanges de biens tel le commerce ou le troc. La paix implique également le goût pour le calme, ainsi que la capacité à vivre sereinement avec l'autre : individu ou société. En cela, la paix est l'intérêt commun pour le développement qui prend ses racines dans la prospérité. A propos de la paix, voici ce que pense Ngudi Nganga, Mbuta Massengo Mbemba Anicet, Chef spirituel des Ngunza-Matsouanistes au Congo :
« La Paix,
Il est dit en kongo : YENGE KIENO autrement dit en français PAIX A VOUS
Mama, Tata, souvenez-vous que nous vivons dans la paix sans y penser.
La paix c’est aussi Espérer dans la fraternité, Apprendre l’humilité.

L'illusion peut aussi se manifester chez des individus qui pensent être ’’droits’’, authentiques.
Les bonnes intentions ne suffisent en aucun cas et l'histoire des hommes démontre continuellement que les meilleures intentions produisent souvent les résultats les plus catastrophiques, les guerres constituent un exemple significatif à cet égard. Sur la voie de la sincérité surgissent donc de multiples obstacles dont le plus redoutable reste celui de l'ignorance volontaire ou non.
L'abus de langage peut aussi perturber la paix du village ou provoquer des combats et des procès.
Le mari qui déteste les querelles, décide qu'il vaut mieux n'avoir qu’une femme et avoir la paix à la maison. Beaucoup de femmes font du bruit comme celui que fait un groupe qui se soûle.
Il est dit en kongo, VASABUKILANGA NKELE NKWELA KA VASABUKILANGA NKELE MVITA KO autrement dit en français : « Où le fusil de mariage traverse, ne traverse jamais le fusil de guerre ».
Mais cette paix collective ne doit pas être retenue que comme le contraire de la guerre, du conflit et de la haine. C'est également un désir de tranquillité de l'être, du bien vivre avec les autres mais également et avant tout avec soi-même. Car comment être en paix avec sa famille, son voisin, son prochain si nous ne sommes pas en paix avec nous-même.

Un sage a dit avec humour : « La vraie paix, c’est quand il y a la guerre ailleurs ». Cette boutade porte une vérité profonde car elle signifie que notre sentiment de paix est renforcé par les malheurs de la guerre, vécus au même moment par les autres peuples. Mais aujourd’hui, peut-on sérieusement épouser cette thèse alors que les guerres portées sur le sol d’autres pays ont une incidence directe sur les populations du pays qui les exportent ?
Que les besoins humanitaires ne cessent de creuser le fossé entre pays riches et pays pauvres, le coût des dépenses d’armement qu’ils soient conventionnels ou nucléaires pèsent sur les économies des pays concernés qu’ils soient agresseurs ou agressés.
Que la guerre se fasse autrement, c’est à dire non dans la violence et la destruction, mais dans la contestation, la dispute, la remise en cause des inégalités, du mépris et de la violence cachée.
La Paix est-elle vraiment le remède souverain ou le « souverain bien » ?
Certes non ! S’il s’agit seulement d’être tranquille ; La paix ne se définit plus simplement comme « le contraire à la guerre ».
Mama, Tata souvenez-vous du désir consistant à combattre non seulement les ferments de haine et d’hostilité, mais aussi la bonne conscience.
Dès lors, la spiritualité doit penser à la fois la Paix dans son idée, la guerre dans sa réalité et l’avenir dans ses possibilités.
Prenons l’idée du développement durable qui par essence est porteuse d’immenses espoirs, car sur notre planète, des millions de personnes souffrent de la faim.
Il est dit en kongo, YENGE YE ZOLA autrement dit en français : PAIX ET AMOUR. Si vous êtes en paix avec vous-même, car être serein, c’est partager la paix. Si vous vous aimez, car s’aimer c’est pouvoir aimer les autres, en sachant que Paix et Amour représentent le droit chemin. La paix est l’élément essentiel et fédérateur de notre vie. Rien n’est possible pour donner vie à notre maxime dans ce qu’elle contient d’humanisme utile à toute et tous : PAIX ET AMOUR.
Le nom KONGO signifie aussi PAIX. Chacune et chacun peut se déterminer librement sur sa propre liberté de conscience, son idéologie dans la société, la laïcité nous le permet encore, mais quand même, en toute conscience, je suis fier de ne pas être du côté du manche !
Alors s’il y a la Paix du cœur et l'amour dans le cœur, quoi de plus normal que d'avoir la joie dans son cœur. Le monde est un immense tapis, plus les couleurs de la laine sont variées, plus le tapis sera beau, plus les nœuds seront serrés plus le monde sera solidaire, plus les brins seront nombreux, plus le monde sera doux mais cela, il nous faut une bonne trame : « LA PAIX »
L’idée de fraternité universelle et, par conséquent, le projet de construction d’un monde où toutes les femmes et tous les hommes pourraient vivre dans la paix et l’harmonie.

Pour la petite histoire, il était une fois, une vieille dame initiait sa petite-fille à propos de la paix : "Une lutte est en cours à l’intérieur de moi", disait-elle à l’enfant. "C’est une lutte terrible entre deux loups".
"L’un est plein d’envie, de colère, d’avarice, de mensonge, de cupidité, de supériorité, de fausse fierté".
L’autre est bon, il est paisible, heureux, serein, humble, généreux, vrai, rempli de compassion.
Cette lutte a aussi lieu en toi, mon enfant et en chaque personne.
La petite-fille réfléchit un instant et interrogea sa grand-mère : "Grand-mère lequel de ces deux loups va gagner la lutte ?"
La vieille dame sourit et répondit simplement : "Celui que tu nourris, ma grande".
Il est dit en kongo, WANENA MFUNI, YENDA NSEKE autrement dit en français : qui veut péter s'éloigne.
PAIX A TOI ! Matondo ! »
Ngudi nganga Massengo Mbemba Anicet, Chef spirituel des Ngunza-Matsouanistes
Créé le 2024-10-31 08:31:23
Profitez au maximum d'Halloween sans costume de fête ni citrouille-lanterne. Participez au tournoi 1xBoo et gagnez des prix en espèces sur vos machines à sous préférées. Les 280 participants les plus actifs remporteront de généreuses récompenses. 1xBet change les règles du jeu et donne sa propre réponse à la question « Trick or treat » ? Bien sûr, de l'argent !
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Créé le 2024-10-31 06:44:30
Gravement blessés par ses agresseurs qui ont failli le mutiler, le journaliste Duclaire Pan De Nguié a été contraint d’acheter sa survie ainsi que celle de sa famille, en acceptant quoique sous la contrainte, de se faire dépouiller par ses agresseurs. Les faits se sont déroulés le 30 octobre à une heure du matin, au quartier Nkombo Matatri, à hauteur de l’arrêt de bus ‘’forage’’, sur le tronçon Nkombo-Moukondo.
Duclaire Pan De Nguié, journaliste à la télévision nationale congolaise, son épouse et son enfant de trois ans, paisiblement endormis, ont été réveillés par les bruits de l’autre occupant des lieux, qui tentait désespérément de résister à ses agresseurs qui avaient réussi à pénétrer dans leur parcelle pourtant clôturée.
Tirés brutalement du sommeil au milieu de la nuit, le journaliste et sa maisonnée ont été comme l’autre locataire, surpris par des assaillants qui avaient déjà investi leur maison.
Le premier groupe des assaillants auraient « escaladé le mur par l’arrière-cour puis ouvert le portail en débloquant le crochet du bas, question de permettre aux autres de les rejoindre dans la parcelle. Plus d’une vingtaine d’individus. Duclaire Pan De Nguié a été blessé aux doigts par ses agresseurs.

Sous la menace de ses bourreaux de s’en prendre également à son enfant et sa conjointe, Duclaire Pan De Nguié, qui venait de retirer de l'argent de son compte bancaire dans la journée, a été obligé ''d’acheter'' sa vie, celle de sa femme et de son enfant en laissant les agresseurs s’emparer de l'argent qu'il avait à disposition.
Outre le butin estimé à 250 000 FCFA, les agresseurs lui ont aussi extorqué la carte monétique et son téléphone portable.

Chez l’autre victime, les assaillants ont aussi ravi de l’argent et un ordinateur portable. Une enquête est ouverte, indique un proche d’une des victimes.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-30 23:15:23
Le Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU-B) ne cesse de surprendre plus d’un congolais lambda. En dépit des griefs posés par les travailleurs, par le biais de leur intersyndicale, le CHU manque se caractérise par un manque criard des outils de travail les plus essentiels. Ce centre universitaire manque d’ambulances pour le transport et l’évacuation des malades.
En effet, le CHU-B est la plus grande structure sanitaire de la République du Congo. A sa création dans les années 1980, l’hôpital général de l’époque devrait se transformer en Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU-B), qui devait recevoir les malades de toutes les contrées du pays et de la sous-région. Construit selon les standards mondiaux, le CHU avait pour vocation la formation des jeunes formés des écoles de médecines du pays et de l’leur imprégnation au métier de santé.
Cependant, aujourd’hui, ce centre hospitalier est dans un état de délabrement total. Il manque presque de tout, même les ambulances manquent.
Cette amère expérience a été vécue, il y a quelques semaines par une famille en provenance de Ouesso, dans le département de la Sangha où une maman était évacuée sanitaire au CHU de Brazzaville. Fort heureusement qu’avant le décollage de Ouesso, l’équipage de l’avion, s’apercevant de l’état préoccupant de cette cliente presque agonisante à bord, s’était résolu d’appeler la sécurité civile, les sapeurs-pompiers pour préparer une ambulance. C’est ce qui fut fait. Autrement, ce sont les parents seuls qui prennent le soin de louer une ambulance dans d’autres hôpitaux de la place ou dans les structures sanitaires privées telles que, chez COGEMO ou chez SECUREX. Cette pratique est récurrente nous a indiqué nos sources d’informations.
Donc, en des prescriptions médicales, ordonnances et autres examens, le CHU ajoute aux peines des patients et de leurs parents, le supplice de location d’ambulance. Cette location n’est pas certes gratuite ! C’est à coût des billets de banques bien évidemment !
La dernière ambulance que le CHU possédait est en panne depuis belle lurette, par manque de pièces de rechange, ledit véhicule est paralysé et immobilisé devant le service d’urgence.

Ayant constaté ce manque d’outils de fonctionnement d’un centre hospitalier digne de ce nom, le gouvernement du Japon a fait un don de deux véhicules flambants neufs, servant d’ambulances. Mais ne pouvant immatriculer lesdits ambulances sont parqués devant les bâtiments administratif du CHU. Selon certaines sources hospitalières, cela est dû, paraît-il au manque de moyens, manque d’argent pour immatriculer les deux ambulances.

Outre ce manquement criard en moyen roulant pour le transport des a dans les conditions les plus idoines, les brancardiers du CHU, pourtant payés par leur employeur exigent de l’argent aux parents des malades pour transporter les patients d’un point à un autre. Surtout lorsqu’il s’agit d’un étage à un autre, moyennant au moins une somme allant de 2.000 francs à 5.000 F. CFA. C’est sans condition et sans négociation aucune, au détriment des parents ou de la famille des patients désemparés et désespérés.

Outre cet aspect funeste, le CHU de Brazzaville présente aussi des nuisances olfactives et optiques : des salles d’hospitalisation aux murs sales et décapants, des fortes odeurs et des chaleurs suffocantes donnent de la peine aux patients et aux gardes malades de passer des séjours agréables dans ledit hôpital.
DIOP DJAMBAR DIOP/ Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-30 14:06:35
Entre inflation, délestages, pénurie de carburant, manque d’eau potable, la vie au Congo-Brazzaville se corse davantage. Tout a augmenté ! Le constat est largement partagé. Ces derniers temps, le panier de la ménagère coûte beaucoup plus cher. Les prix de la farine, du lait, du sucre, de l'huile, des œufs, du poisson, de la viande et de la volaille sont passés du simple au double, voire au triple. Il en va de même pour les matériaux de construction, le ciment, le fer à béton, les produits des carrières (gravier et sable), les parpaings, les tôles bac et les produits dérivés du bois (planches, lattes, chevrons, et contreplaqués), et de façon générale, de tous les produits importés. Ce phénomène, qui n’épargne pas Brazzaville, est en réalité national. Sur les étals des marchés comme dans les grandes surfaces, les prix ont également augmenté de façon vertigineuse à l’intérieur du pays. Une situation qui en inquiète plus d’un.
Cette augmentation du coût des produits n'est cependant pas uniforme et touche certains produits plus que d'autres.
Ainsi, les biens manufacturés et ceux de première nécessité, comme l'alimentation, sont particulièrement concernés par l'inflation.
De quoi inquiéter le porte-monnaie des Congolais ?
Selon les marques, le litre d’huile est passé de 900 FCFA à 1200 FCFA, 400 g de lait Momo de 2200 FCFA à 2700 FCFA, 1 kg de sucre de 750 FCFA à 810 voire 750-900 FCFA, 1kg des cuisses de poulet de 1200 FCFA à 1400 FCFA, 1 kg de gésier de 1200 FCFA à 1500- 1700 FCFA, 1 kg des ailes de poulet de 1500 FCFA à 1600 FCFA, 1 kg de côtes de 1300 FCFA à 1600 FCFA, 1kg de viande de 3000 FCFA à 3500 FCFA, le petit manioc de 150 FCFA à 200 FCFA, le manioc "Imvouba" de 1000 FCFA à 1300FCFA…
Il devient pratiquement impossible pour certaines couches de s’en procurer.
Les consommateurs ne sont pas les seuls à ressentir les secousses de la vie chère. Même les petits commerçants s'en plaignent. Leurs charges sont actuellement au dessus des revenus de vente.

La mission est difficile. La dépendance du Congo-Brazzaville aux importations pour les produits de première nécessité est l'une des raisons qui justifie l'envolée des prix. Cette hausse touche tous les secteurs, notamment, le logement, le transport ou encore l’alimentation.
Accusés de plafonner les prix à leur guise, les commerçants se défendent.
Depuis plusieurs semaines, le pays vit un stress permanent. Le carburant étant au centre de l’économie, lorsqu’il y est en rupture, tous les corps de métiers sont affectés.

Au Congo-Brazzaville, il n’y a pas que les pénuries de carburants qui traumatisent la population. Le pays vit aussi une sévère crise énergétique. Celle-ci se manifeste au quotient par des délestages intempestifs.
En ville comme en campagne, chacun y va selon ses moyens et ses astuces.
Entre forage, puits aménagés, et petites sources, la population n’a toujours pas de choix.
Sceaux, bidons, cuvettes, les ménages sont obligés de se ravitailler chez des voisins généreux en matinée. A défaut, il faut régler son horloge, et se réveiller à 3h du matin, pour faire le plein des récipients.
Que faire pour inverser cette tendance inquiétante à l’inflation afin de soulager le panier de la ménagère ?
Il est vrai que la lutte contre la vie chère s’inscrit dans le long terme, mais cela ne nous dispense pas de faire quelques propositions :
Supprimer les taxes sur les produits importés, encourager les producteurs locaux par un accompagnement financier et technique, organiser de nouvelles assises nationales contre l’inflation qui seront sanctionnées par des décisions pertinentes et courageuses, subventionner la production locale des produits alimentaires, limiter les importations d’aliments et encourager la production locale, contrôler la mercuriale et sanctionner de façon exemplaire tout contrevenant, arrimer les salaires à l’inflation.
Réduire l’inflation n’est pas impossible, il suffit d’une volonté politique pour y arriver.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-30 10:55:17
La Commission Nationale Congolaise pour l’UNESCO, les trois Ministères des enseignements, les Universités Marien Ngouabi et Denis Sassou Nguesso ont procédé à l’ouverture, ce 29 octobre 2024, dans l’auditorium de la présidence de l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville du séminaire de renforcement des capacités dans l’administration éducative et redynamisation du Système d’Information et de Gestion de l’Educative (SIGE). Sous les hospices du Secrétaire général de la Commission nationale congolaise pour l’UNESCO, M. Gabriel Bokoumaka, représentant la ministre de l’enseignement supérieur, présidente de la Commission Nationale Congolaise pour l’UNESCO, en présence de M. David Boké, inspecteur général de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation.
Le séminaire qui concerne le lancement des projets du PP (Programme de Participation 2024-2025) est organisé à l’endroit du personnel des directions des études et de la planification des trois Ministères des enseignements ; des directeurs départementaux des Ministères des enseignements ; du personnel des inspections des enseignements et du personnel de la Commission Nationales Congolaise pour l’UNESCO. Ceci, afin de renforcer leurs capacités dans l’administration éducative et redynamiser le Système d’Information et de Gestion l’Educative (SIGE), en vue de la maîtrise des mécanismes de l’accélération de l’ODD4.
Dans son allocution, M. Gabriel Bokoumaka a annoncé le lancement de trois projets financés par l’UNESCO, dans le cadre du Programme de Participation du biennium 2024-2025.

« Pour rappel, le Programme de Participation, le PP en jargon Unescoïen, permet à l’Organisation de financer des projets nationaux et sous régionaux présentés par les Etats membres à travers leurs Commission Nationales. Pour ce biennium, le montant alloué à l’ensemble des 197 Etats membres et membres associés par une résolution de la Conférence Générale, en sa session de novembre 2023, représente un montant de plus de 12 millions de dollars américains. Les 3 projets approuvés pour notre pays le Congo ont un montant global de 75.000 dollars », a-t-il déclaré.
A ce jour, le Congo bénéficie de 3 projets approuvés sur les 6 projets nationaux et un projet sous régionaux présentés.
Les trois (3) projets approuvés sont les suivants : projet sur l’exécution et le suivi de l’ODD4 ; projet sur la vulgarisation de la convention internationale de lutte contre le dopage dans le sport et le projet sur la sensibilisation des jeunes responsables des médias et des radios communautaires, à la culture de la paix, à la lutte contre les violences en milieux scolaires, à la responsabilité quant au phénomène des fakes news.

Pour sa part, M. l’inspecteur général de l’enseignement s’est réjoui de l’organisation d’un tel séminaire, qui vient à point nommé pour une amélioration conséquente dans l’administration éducative sous tutelle afin de redynamiser le système d’informations et de gestion éducative.
« La Communauté internationale avait adopté en septembre 2015, un agenda de travail nommé Programme de développement durable à l’horizon 2030. Ce programme se définit en 17 objectifs de développement durables couvrant 5 dimensions à savoir : le développement humain ; la prospérité ; la planète terre ; les partenaires et la paix », a rappelé David Boké.
« Ce programme accorde une place de choix à l’ODD4-Education 2030, considéré comme la clé de voûte autour de laquelle gravitent les autres ODD en raison de son caractère transversal. A cet effet, il convient de préciser que l’éducation apparait comme un catalyseur au sein de cet ambitieux programme », a-t-il renchéri.
Cependant, en dépit des nombreux séminaires et colloques organisés aux niveaux mondiaux et sous régionaux, la mise en œuvre de l’ODD4 se heurte à plusieurs difficultés, singulièrement dans le domaine de renseignement des formulaires de l’Institut des Statistiques de l’UNESCO.

« En ce qui concerne les administrations des 3 Ministères du secteur de l’éducation en République du Congo, à savoir : le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique ; le Ministère de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation et le Ministère de l’Enseignement Technique et Professionnel, l’on constate ce qui suit : l’indisponibilité des statistiques actualisées dans les administrations centrales ; l’inexistence de l’Internet de haut débit dans ces administrations », a fait remarquer David Boké.
Selon lui, ces difficultés ont abouti à des recommandations telles que, la Commission Nationale et l’UNESCO doivent jouer un rôle décisif auprès des décideurs de l’éducation afin d’attirer leur attention sur la nécessité de mise en place des Systèmes d’Information et de Gestion de l’Education (SIGE) puis mener des réflexions en matière de publication annuelle des statistiques de l’éducation.
A noter que ce séminaire vise à l’accélération de l’ODD4 à travers l’appropriation de ses mécanismes de suivi-évaluation des indicateurs et la redynamisation du SIGE.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-30 10:53:02
A l’occasion de la journée mondiale contre la poliomyélite, la directrice générale du Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF), Mme Catherine Russell a fait, le 24 octobre 2024 à New York (USA), une déclaration au cour de laquelle elle plaide sur l’efficacité des campagnes de vaccination, afin d’empêcher les nouveaux cas de poliomyélite, notamment dans les pays fragiles ou en plein conflits.
D’après une nouvelle analyse menée par l’UNICEF à l’occasion de cette Journée mondiale contre la poliomyélite, 85 % des 541 enfants atteints par la poliomyélite dans le monde en 2023 vivent dans les 31 pays répertoriés comme fragiles, touchés par des conflits ou vulnérables.
Cependant, les cas de poliomyélite ont plus que doublé dans ces contextes au cours des cinq dernières années. Ainsi, le taux de vaccination systématique des enfants est passé de 75 % à 70 % dans le même laps de temps, soit bien en deçà des 95 % nécessaires pour atteindre l’immunité collective.

Ces données lancent par conséquent un sérieux avertissement quant au fait que cette maladie potentiellement mortelle continue de frapper les régions marquées par les conditions de vie les plus précaires, et où les conflits, les catastrophes naturelles, les crises humanitaires et d’autres facteurs déstabilisateurs rendent encore plus difficile l’accès aux soins de santé essentiels.
« Lors des conflits, les enfants ne sont pas seulement victimes des tirs et des bombardements. Ils sont également confrontés à des maladies qui devraient avoir disparu », a révélé Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF.
Elle a d’ailleurs fait remarquer que « dans de nombreux pays, nous sommes témoins de l’effondrement des systèmes de santé, de la destruction des infrastructures d’approvisionnement en eau et d’assainissement et du déplacement des familles, autant de facteurs qui entraînent la résurgence de maladies telles que la poliomyélite. Les enfants touchés terminent paralysés, incapables de marcher, de jouer ou d’aller à l’école ».
D'un autre point de vue, ce recul de la couverture vaccinale des enfants au niveau mondial est également à l’origine de l’augmentation des épidémies de polio, y compris dans des pays qui étaient exempts du virus depuis des décennies. Parmi les 21 pays concernés par ce retour de la maladie, cela est particulièrement manifeste dans les 15 d’entre eux aux prises avec une situation de conflit, tels que l’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Somalie, le Soudan du Sud et le Yémen.
A fortiori, au cours des derniers mois, l’UNICEF et ses partenaires ont donc intensifié les interventions d’urgence pour répondre à la recrudescence des flambées de polio, notamment à Gaza où l’organisation, en partenariat avec l’OMS, a pu vacciner près de 600 000 enfants âgés de moins de 10 ans lors de la première phase de sa campagne de vaccination contre la poliomyélite qui a eu lieu mi-septembre – une campagne menée en réponse à la résurgence de la maladie dans la bande Gaza pour la première fois depuis 25 ans. Une seconde phase, menée avec succès dans le sud et le centre de Gaza, a cependant été retardée dans le nord de l’enclave du fait des déplacements de masse et des bombardements répétés.
Au Soudan, la couverture vaccinale des enfants au niveau national a dramatiquement chuté, passant de 85 % avant le début de la guerre à 53 %, voire à 30 % à peine dans les zones de conflit actif, en 2023. Pour faire face à cette situation, l’UNICEF et ses partenaires ont mené au cours des derniers mois deux campagnes de vaccination d’urgence en porte-à-porte contre la polio, atteignant ainsi 2,9 millions d’enfants de moins de cinq ans.

Catherine Russell fait un grand plaidoyer mondial. « Afin d’empêcher l’apparition de nouveaux cas et de protéger les enfants déjà affaiblis, il est essentiel de mener des campagnes de vaccination efficaces contre la poliomyélite dans les pays fragiles, touchés par des conflits et vulnérables. Pour ce faire, les pauses humanitaires sont essentielles afin de garantir que les agents de santé aient accès aux enfants et puissent leur administrer les vaccins en toute sécurité », a-t-elle soutenu.
En conséquence, si la lutte contre la polio s’avère particulièrement difficile dans les zones les plus complexes, il reste toutefois possible d’éradiquer la maladie. Aussi l’UNICEF, qui fournit plus d’un milliard de doses de vaccins contre le virus chaque année (soit la plus grosse part de ses livraisons mondiales de vaccins), appelle-t-il les gouvernements, les partenaires et les donateurs à : hisser au rang de priorité la vaccination de tous les enfants contre la poliomyélite, en particulier dans les situations de conflit et de crise humanitaire ainsi que dans les pays à faible couverture vaccinale, notamment en Afrique et dans certaines régions d’Asie ; renforcer les systèmes de vaccination afin de garantir l’administration de vaccins essentiels et vitaux à chaque enfant ; protéger le personnel humanitaire et de santé qui fournit et administre les vaccins, et à respecter les pauses humanitaires nécessaires au bon déroulement des campagnes de vaccination ; fournir les ressources essentielles nécessaires à l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite et à Gavi, l’Alliance du vaccin, pour mettre un terme à l’épidémie et garantir que chaque enfant soit vacciné ; inscrire l’éradication de la poliomyélite à l’ordre du jour politique à tous les niveaux, tout en concentrant les efforts sur les solutions innovantes et les actions coordonnées dans l’optique d’améliorer la qualité des campagnes de vaccination.
« Si elle représente un danger immédiat pour les enfants des pays touchés, la propagation de la poliomyélite constitue également une menace grandissante pour les pays voisins », a-t-elle ajouté.
Pour la directrice générale de l’UNICEF, « les derniers efforts sont sans conteste les plus difficiles à fournir, mais il convient de les faire maintenant. Nous continuerons jusqu’à ce que la polio ne soit plus jamais une menace pour aucun enfant, où qu’il se trouve ».
VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-30 06:22:04
Dans un contexte de conflits géopolitiques, de préoccupations concernant la sécurité énergétique et d’instabilité mondiale, la 29e conférence des Parties sur les changements climatiques se tient à Bakou du 11 au 22 novembre 2024, sous présidence de l’Azerbaïdjan. Une étape cruciale dans la lutte contre le changement climatique.
Elle sera déterminante pour répondre à la question du soutien financier des pays donateurs en faveur des pays en développement.
Elle permettra aussi de mobiliser l’ensemble des Parties en vue de la COP30 de Belém (Brésil, 2025) qui lancera le prochain cycle de contributions déterminées au niveau national à horizon 2035.
Alors que l’année 2024 est en passe de se classer comme la plus chaude jamais enregistrée et que les canicules et inondations meurtrières se multiplient, les dirigeants étaient attendus pour prouver que le climat est toujours bien placé dans leur agenda.
Mais, dans un monde ébranlé par les conflits, l’Ukraine, Gaza et maintenant le Liban, « le climat a baissé dans l’ordre des priorités ».
L'ONU a tiré l'alarme lundi sur la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre, à deux semaines de l'ouverture de la COP29. Ces engagements mènent à seulement 2,6 % de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43 % préconisés.
Depuis Kazan en Russie, où il a pris part, du 22 au 24 octobre 2024 au 16e Sommet des Brics +, le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a appelé à une coopération plus renforcée dans ce domaine, avant de rappeler que le Congo vient de soumettre à l’Assemblée générale des Nations Unies, la résolution sur la décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement, pour consolider le rôle crucial des forêts dans la régulation du climat.
Aussi a-t-il invité les Brics + à se placer à l’avant-garde de cette lutte au service de la survie de l’humanité entière.
Cet appel du Grand défenseur de la cause climatique et environnementale, cadre avec la sortie de deux ouvrages de l’écrivain chercheur congolais, le Docteur Michel Innocent Peya parus aux Éditions Tropiques Littéraires à Paris, en ce mois d’octobre 2024, à savoir : ‘’Justice climatique – Engagements et ballets diplomatiques de Denis Sassou N’Guesso pour l’équité des peuples du monde’’ et ‘’ Santé climatique, urgence humanitaire – Denis Sassou N’Guesso au front du rendez-vous mondial de l’OMS’’.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-29 18:27:42
Le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso s'est entretenu ce mardi 29 octobre 2024 à sa résidence du Plateau à Brazzaville, avec le nouveau conseiller chargé du continent africain du Président français, Jérémie Robert, ancien consul de France à New-York, logé aujourd’hui au 2, rue de l’Elysée, bureau emblématique jouxtant la présidence française où se sont succédé les conseillers Afrique de la présidence française depuis Charles de Gaulle dont le plus célèbre d’entre eux : Jacques Foccart.
A l'occasion de ce premier échange, Denis Sassou-N’Guesso et le nouveau Monsieur Afrique de l’Elysée, Jérémie Robert, ont exprimé leur volonté commune de renforcer davantage le partenariat entre le Congo-Brazzaville et la France, fondé sur un respect mutuel, un partenariat équilibré au service des intérêts réciproques des deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées, par un lien humain et une relation d'amitié.

Denis Sassou-N’Guesso et ce diplomate pur jus qui a dirigé la Direction Afrique et Océan Indien du ministère française des Affaires étrangère de 2016 à 2018 et occupé différents postes sur le continent, ont échangé également sur les défis communs à relever pour poursuivre et renforcer la coopération dans les secteurs qui contribuent à une plus grande souveraineté du Congo.
Ils se sont félicités de leur volonté conjointe de renforcer la qualité du partenariat entre la France et le Congo.
« Brazzaville est une ville importante pour la France, ville importante dans l’histoire et aussi la capitale d’un pays ami, un pays très important pour la France. Je suis venu porter un message d’amitié de la part du Président Macron au Président Sassou-N’Guesso. Et on a passé en revue toutes les priorités de la relation bilatérale entre la France et le Congo », a déclaré Jérémie Robert déterminé à porter un suivi des engagements présidentiels en 2023 notamment, l’inauguration du CFRAD, la protection de la forêt du bassin du Congo…
La France entretient depuis toujours des relations privilégiées de coopération avec la République du Congo et se place aujourd’hui au premier rang des bailleurs de fonds bilatéraux.
Près de 200 entreprises ayant des intérêts français sont présentes en République du Congo, pour la moitié au travers de filiales de sociétés françaises, auxquelles s’ajoutent autant d’entreprises congolaises ayant un management et/ou des actionnaires français.
Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée, la relation entre le Congo et la France reste toujours forte. Et la lune de miel continue toujours.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-29 17:09:39
Constant sur sa vision écologique axée sur la lutte contre les changements climatiques et la préservation des écosystèmes, le Président Denis Sassou N'Guesso a toujours invité ses pairs à s’investir dans cette noble cause au service de l’humanité, chaque fois qu’il en a l’occasion. Depuis Kazan en Russie, où il a pris part, du 22 au 24 octobre au 16e Sommet des Brics +, appelant à une coopération plus renforcée dans ce domaine, le Président congolais a rappelé que le Congo vient de soumettre à l’Assemblée générale des Nations Unies, la résolution sur la décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement, pour consolider le rôle crucial des forêts dans la régulation du climat. Aussi a-t-il invité les Brics + à se placer à l’avant-garde de cette lutte au service de la survie de l’humanité entière. Cet appel cadre avec la sortie de deux ouvrages de l’écrivain chercheur le Docteur Michel Innocent Peya parus aux Éditions Tropiques Littéraires à Paris, en ce mois d’octobre 2024, à savoir : ‘’Justice climatique – Engagements et ballets diplomatiques de Denis Sassou N’Guesso pour l’équité des peuples du monde’’ et ‘’ Santé climatique, urgence humanitaire – Denis Sassou N’Guesso au front du rendez-vous mondial de l’OMS’’.
Véhiculer, partager et vulgariser des leçons de vie à travers la vision écologique du Président Denis Sassou N’Guesso, voila qui résume l’essentiel de la bibliographie de l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya, tant ses ouvrages sont centrés sur ce combat salvateur pour la planète, mené par le Président Denis Sassou N’Guesso.

‘’Justice climatique – Engagements et ballets diplomatiques de Denis Sassou N’Guesso pour l’équité des peuples du monde’’ et ‘’ Santé climatique, urgence humanitaire – Denis Sassou N’Guesso au front du rendez-vous mondial de l’OMS’’, ces deux ouvrages publiés en français et en anglais se veulent des relais conséquents, dans la vulgarisation de l’action menée par le Président congolais, face à une planète menacée et menottée.
Face à cette menace qui justement va en s’accentuant, le Président congolais redouble d’ardeur et chaque occasion d’appeler ses semblables à s’impliquer dans la lutte contre les bouleversements climatiques est saisie avec à propos, pour faire passer le message.
Constant dans son engagement littéraire pour la cause du climat dont il est sans conteste le porte-étendard à travers la vulgarisation de la vision écologique du Président Denis Sassou N’Guesso, l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya, a su coller à l’ère du temps, en publiant ces deux ouvrages de belle facture.
Deux ouvrages dans lesquels l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya revient sur la position et les efforts du Président Denis Sassou N’Guesso au sujet de la Justice climatique et la Santé climatique.
Le premier ouvrage intitulé ‘’Justice climatique – Engagements et ballets diplomatiques de Denis Sassou N’Guesso pour l’équité des peuples du monde’’, retrace l’engagement du Président Denis Sassou N’Guesso en faveur de la justice climatique. Une grande contribution à la protection et à la sauvegarde des droits humains et culturels des individus et des communautés dans le monde.
En tant que champion de ’’l’environnementalité’’ positive et active, engagé dans la sauvegarde du patrimoine de l’humanité, Denis Sassou N’Guesso insiste sur la responsabilité des gouvernants et gouvernés, de s’assurer que notre mode de fonctionnement est à la fois juste et équitable. Il appelle tous les acteurs concernés à faire preuve de sensibilité et d’engagement à protéger les droits humains dans toutes nos activités humaines, en établissant des liens entre les droits des personnes et une approche de développement centrée sur l’humain, visant à protéger les droits fondamentaux des groupes les plus vulnérables et à partager équitablement autant les fardeaux que les bienfaits du changement climatique.
Dans cet ouvrage, Michel Innocent Peya démontre en outre que l’action portée à la justice climatique, notamment par le Président Denis Sassou N’Guesso, se veut avant tout inclusive et éthique. Préserver efficacement et durablement, le droit à un environnement sain pour tous, même aux plus démunis.
Grand défenseur de la cause climatique et environnementale, le Président Denis Sassou N’Guesso s’est lancé depuis des lustres, dans un véritable ballet diplomatique sur le climat, en marge de ses nombreuses participations à des sommets, forums et conférences internationaux.
Cette détermination de chercher des solutions idoines aux problèmes climatiques, aura permis au Président congolais de rencontrer et d’échanger avec de hautes personnalités étrangères, des chefs d’État et de gouvernement ainsi que des responsables d’institutions et organisations internationales à travers la planète, dont le champs d’action pourrait impacter la donne environnementale au service des peuples du monde.

Dans le deuxième ouvrage intitulé Santé climatique, urgence humanitaire – Denis Sassou N’Guesso au front du rendez-vous mondial de l’OMS’’, l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya jette un regard rétrospectif sur l’allocution du Président Denis Sassou N’Guesso, à la tribune de la 74ème session de l’Organisation mondiale de la Santé, OMS-Afrique tenue à Brazzaville, le 26 aout 2024.
L’auteur rappelle dans cet ouvrage que Denis Sassou N’Guesso portait une mise en garde des effets des changements climatiques sur la santé humaine. Une mise en garde qui s’inscrit dans le cadre de son combat de sensibilisation et de mobilisation du monde sur les grands enjeux et défis liés aux changements climatiques et leur impact sur la santé.
Michel Innocent Peya relève avec force-détails, que les impacts des changements climatiques sur la santé humaine sont nombreux et variés. Certains facteurs comme les vagues de chaleur, auront un impact direct sur la santé des individus. D’autres, tels que la modification des distributions des agents pathogènes qui sont responsables des maladies infectieuses, influenceront plutôt directement la santé humaine. D’autres encore, bouleverseront les écosystèmes et affecterons les infrastructures.
Dans cet ouvrage, Santé climatique, urgence humanitaire – Denis Sassou N’Guesso au front du rendez-vous mondial de l’OMS’’, Michel Innocent Peya se met à l’avant-garde, avec un objectif général, celui d’explorer les pistes de recherches au regard de l’impact négatif des changements climatiques sur la santé humaine et animale dans le monde.
Voilà qui est constance et sens du devoir !
Cliquez sur la photo, pour lire la vidéo.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-29 08:46:53
Un coup de pression non dissimulé. L’intersyndical du CHU de Brazzaville appelle à la grève générale avec service minimum dans tous les services cliniques, médico-techniques et administratifs, à compter de ce mardi 29 octobre 2024, à 7h00, selon un communiqué dont une copie est parvenue à notre rédaction ce mardi matin.
L’intersyndical du CHU de Brazzaville exige le paiement successif des salaires des mois d’août, septembre et octobre 2024, la concomitance du paiement des salaires avec les fonctionnaires, la signature d’un protocole d’accord en vue de l’apurement des arriérés de salaires des mois de novembre, décembre 2019 et décembre 2020.
Les travailleurs sont appelés à la discipline et à la responsabilité en vue de sauvegarder l’outil de travail, selon le même communiqué de l’intersyndical du CHU de Brazzaville.
Par ailleurs, l’intersyndical met en garde contre toute éventuelle manœuvre de récupération politique de ce mouvement de grève dont le fondement et la finalité sont uniquement relatifs aux salaires, précise la même source.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-29 08:31:47