Brazzaville : Plusieurs diplômés de l’ENMA manifestent pour revendiquer plus de places d’intégration à la Fonction publique

Les cours à l’Ecole nationale moyenne d’administration (ENMA), n'ont pu se dérouler ce mardi 28 janvier 2025. Le motif de cet arrêt inopiné de cours est le mécontentement de certains étudiants des promotions 2012-2023 de cette école. Ce ras-le-bol est relatif au quota estimé insuffisant d’étudiants finalistes qui doivent intégrer la Fonction publique. D'où ils ont décidé d'empêcher tous les cours dans cette institution.

Il y a plusieurs années, les cours à l'ENMA sont souvent perturbés par l'intrusion des étudiants finalistes (6253) qui manifestent à cause de l'étroitesse du quota alloué depuis trois ans.

Déjà l'an dernier pour le compte de 2023 il y avait 32 postes et cette année pour le compte de 2024 qu'il y a 90 postes.

Les étudiantes finalistes promotions 2012-2023 demandent  donc aux autorités d’élargir le quota afin de mettre fin au sit-in organisé au sein de leur établissement.

Depuis trois ans, ils ne cessent de rebattre les oreilles des étudiants de l’ENMA avec les vuvuzelas et autres. Ils sont unanimes car ils ont déjà plusieurs années de chômage et qu’ils ne trouvent gain de cause auprès de l’Etat.

Cette situation devrait être murie par le Ministère congolais de la fonction publique, qui est compétent en matière de recrutement. Mieux, dans le quota alloué aux Ministères respectifs chacun devrait réserver son quota principalement aux 10 filières de l'ENMA, par exemple.

Les filières Trésor, Budget, Impôt, Douane entreraient dans le quota du Ministère des finances. La diplomatie dans celui du Ministère des Affaires étrangères, etc.

Dans sa politique de résorber le chômage qui étrangle plusieurs jeunes congolais, le gouvernement procède par des recrutements des étudiants sortis des écoles de formation comme l'ENS, l'ENI, l'ENEF, l'ENMA, l’ENBA, lINJS , l'EPMMS...

A cause des difficultés économiques le gouvernement est confronté aux difficultés financières qui mettent en mal cette politique de recrutement.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville