Brazzaville : une jeune fille de 21 ans décède à la suite d’une agression sexuelle et physique au quartier Mayanga

Les habitants du quartier Mayanga dans le 8e arrondissement de Brazzaville ont été témoins d’un drame mardi dernier. En effet, une jeune fille âgée de 21 ans (Kindra Belvina) aurait été violée et agressée physiquement par un jeune homme connu, qui en plus devait de l’argent à leur mère. Une action qui aurait entraîné la mort de la victime.

Le corps sans vie de la victime a été découvert par la famille qui soupçonne un jeune homme ayant visité le domicile familial, comme étant le présumé criminel.

Selon le témoignage de la sœur de la victime, relayé par l’Agence congolaise d’information (ACI), K. Belvina a été attaquée et violée par un jeune homme connu, qui en plus devait de l’argent à leur mère. Elle présentait les signes d’une personne sexuellement abusée, a indiqué la sœur meurtrie .

« Je me pose la question de savoir les motifs d’un tel crime, car en réalité ce jeune homme doit de l’argent à la maman de la victime. De mon retour de l’école, l’agresseur sortait de la parcelle me demandant de ne dire aucun mot et de rentrer droit dans la maison », a indiqué la jeune cadette de la victime précisant qu’à ce moment, son corps a été traversé par un frisson bizarre.

Lorsqu’elle s’est rendue dans la chambre de sa sœur, ce témoin a constaté que les habits et autres objets étaient pêle-mêle. Constatant que l’un des bras de sa sœur était enfoui sous un tas d’habits, elle a alerté les voisins.

« Elle était déjà dans un état critique et avait une gorge enflée, un signe indiquant qu’elle a été étranglée », a-t-elle expliqué.

Après avoir commis l’acte, il a pris la fuite, abandonnant le corps de la victime sur les lieux.

À la dernière nouvelle , l'assassin a été arrêté.

Ces derniers temps, plusieurs femmes congolaises ont subi des violences physiques ou sexuelles. Les hommes sont beaucoup moins souvent que les femmes victimes de viols et d’autres atteintes sexuelles.

Pour un homme sur deux victimes de violence, l’auteur est un inconnu.

À l’opposé, les trois quarts des femmes victimes de violence connaissent leur agresseur. Notamment, pour plus de 30 % d’entre elles, il s’agit du conjoint ou de l’ex-conjoint.

Ces violences conjugales sont rarement suivies de plaintes, en particulier lorsqu’il s’agit d’agressions à caractère sexuel.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR