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Littérature : « Dipanda », le nouveau conte épique et poétique de Gabriel Kinsa, une invite à la permanence de la lutte

Prolifique et protéiforme, Gabriel Kinsa revient en ce début d’année avec un nouveau conte, « Dipanda » (La doxa éditions), une épopée poétique avec un double enjeu narratif : interne et externe...

Bien que la quête de soi ou la quête initiatique soit le motif littéraire chez le natif de Boko en République du Congo, traversant son œuvre de part et d’autre, l’écriture, elle, reste en mouvement. Empreinte de formes inattendues, sa langue ne s’enquiquine pas de circonlocutions ou de détours pour disséquer l’âme de ses personnages, dont la connaissance de soi constitue in fine une source de bien-être, et plus encore d’accomplissement…

« Le sang de Boko – le point de départ du conte – a coulé (…) / Une voix venue des entrailles du Grand Arbre / Me demanda/De ne pas cesser le combat / (…) Je vis comme en plein jour / Le bras du Grand Arbre brandir le Sabre Sacré/Sans aucune hésitation /Je saisis l’arme /Je rugis comme dix lions à la fois /Je me mis à combattre sans relâche / La Vermine / (…) Avec mon armée faite de bric et de broc / Nous livrâmes un combat farouche / Contre les chacals de la Vermine / (…) Nous mîmes hors combat / L’armée des chacals / La Vermine prit la fuite… »

Vous l’aurez compris : « Dipanda – en français : indépendance ou liberté » est le héros de ce conte éponyme, au registre plus merveilleux que fantastique ; un conte qui symbolise la lutte. Avec son arme, Dipanda pourchasse La Vermine, une force ô combien destructrice, « une force oppressive qui asservit les cités et détruit les traditions », partout où elle s’installe. Les combats que les deux forces opposent ont pour cadre Boko, Mavula, Malebo et même dans le Mayombe…Un tantinet manichéen – parce que la vie est forcément un affrontement du bien et du mal –, une seule idée anime Dipanda : anéantir La Vermine pour rétablir la justice et l’honneur, piétinés par la force du mal. Mais toute quête, intérieure ou extérieure, n’est jamais un long fleuve tranquille. L’autre en face a aussi ses moyens, les moyens de se renouveler. Voire même de se métamorphoser tel un serpent dont la part en lambeaux. Alors Dipanda, une fois dans le Mayombe où il tente d’élever une cité utopique, est assailli soudain par un essaim de questions : est-il capable de se libérer lui-même avant de prétendre libérer les autres ? – car s’il privilégie le bonheur d’autrui, il n’est pas pour autant irréductible à la conjonction de sa propre âme avec son esprit et son corps. A-t-il réellement libéré son peuple de la fange de La Vermine ? Et si sa victoire n’était qu’illusoire ? Qu’est-ce que la liberté ? Peut-elle s’acquérir en une seule victoire… ?

« Abandonner la lutte, c’est mourir »

À l’évidence, par cette allégorie qu’est « Dipanda », Gabriel Kinsa nous invite à nous imprégner de l’idée que la vie est une lutte permanente. Chaque vers sonne comme un rappel : ce n’est pas parce que nous faisons au quotidien l’expérience de la tranquillité que nous pensons que la liberté est acquise. Dans cette juxtaposition de la force de vie et de la force de mort, le conteur en rend l’élan et l’énergie.

Non, la liberté n’est pas un acquis intangible. Elle nécessite une lutte sans fin. Et c’est en cela que le conte prend tout son envol, sortant du cadre congolo-congolais. Thomas Hobbes, s’inspirant de son contemporain Galilée, estimait que le mouvement des corps ne s’arrêtait jamais. «La félicité […] ne consiste point à avoir réussi, mais à réussir ». En d’autres termes, il ne s’agit pas de rechercher la paix et de s’y complaire douillettement, mais de faire en sorte que cette paix, très fragile, ne se brise pas comme un verre.

« Dipanda » prend la réalité à bras-le-corps et les mots pour l’exprimer sont aussi limpides qu’un ciel dégagé. Gabriel KINSA, artiste multidisciplinaire et véritable conteur d’histoires, puise dans ses racines et son vécu pour nous offrir un récit qui résonne avec profondeur et authenticité. Un récit qui mêle tradition et modernité.

Dans cette même veine, il est l’auteur entre autres de de « Nkisi » (2019), une bande dessinée coécrite avec DedLatol, qui raconte l'histoire d'un Nkisi, une figure spirituelle de la culture congolaise ; « Sur la route du lemba » (2022), un roman publié aux Éditions Paari, qui explore les thèmes de la mémoire et de l'identité.

BB

Créé le 2025-02-17 13:36:52

Ghys Fortune Bemba Dombe, degré zéro (Tribune libre par Bedel Baouna)

Comme dirait l’autre, il arrive un âge à partir duquel on n’échappe pas à ce que l’on est. Le Congolais Ghys Fortune Dombe Bemba, désormais exilé ( ?) en France, en est l’illustration parfaite. Affabulateur professionnel (et non journaliste), il a publié un truc transféré de nombreuses fois sur WhatSapp et dont on a peine à comprendre. Coups de griffe.

Qu’il s’agisse d’analyses, de réflexions et de commentaires, voire même d’informations, Ghys Fortune Bemba Dombe exhale une consternante confusion à un point incroyable. Le degré zéro, en somme ! Aussi bien à l’oral qu’à l’écrit ! Comprendre un propos ou un papier rédigé de ses mains relève toujours d’une douloureuse épreuve. Décousus, déstructurés, digressifs, ses papiers, oh pardon, ses bricoles dénotent une imposture et une inculture pitoyables. Et quand un papier signé de lui dégage une once de clarté, de cohérence et de structure, c’est qu’on le lui a écrit. Son incapacité à manier la périphrase ou l’implicite, la dénotation ou la connotation n’a d’égale que sa grotesque et infinie envie d’exister. Pour dire vrai, le psychodrame que vit cet homme réside moins dans la tranquille certitude de sa vacuité que dans l’entêtement profond de s’y complaire. Très douillettement.

Voilà quelqu’un qui, ancien directeur de publication du pseudo-magazine Talassa, n’a jamais brillé par la recherche de la vérité, à tout le moins par l’effort vers la rigueur… Voilà quelqu’un qui ne se contente que des « on-dit » !...

Fausse accusation

Toutefois, c’est dans son récent fouillis de phrases forgées à coups de marteau, une constellation de fautes impardonnables et de contre-vérités nauséabondes, un nid d’ennuis, que l’affabulateur cite Donatien Kivouvou, sans vraiment le connaître. Ou chercher à le connaître… Dans sa vétille intitulée, « REHFRAM, une clôture sur fond de Controverses sur les meetings en soutien à M. Sassou, de la vadrouille de Collinet et du sport » et qu’il qualifie « d’analyses », il barbouille : « Au lendemain des incongruités d’une pseudo-cérémonie de communion universelle, la ville d'Oyo a été replongée dans son obscurité la plus dense. La situation est d’ autant plus scandaleuse que l’on murmure que des masses d’ argent en liquide considérables (3 milliards ?) auraient été affectées aux Rencontres Humanistes Fraternelles d’ Afrique et de Madagascar (REHFRAM) une fois encore. Il y a deux ans déjà, en février 2023, le débarquement de ces rencontres à Oyo avait mis le couteau sous la gorge des obédiences adogmatiques du landerneau congolais. Le Sérénissime Grand Maitre du GOCB d’alors, Donatien Kivouvou avait, en toute vigueur, mangé son chapeau, cassé son épée et jeté sa canne d acacia contre des métaux < lourds > décidément plus forts que sa volonté. Remplacé par le Dr Jean Daniel Ovaga, PDG de la sinistre clinique SECUREX, où les vies des honnêtes gens s' abrègent mystérieusement, c’est le même schéma qui s’est reproduit. » Absurdités. Mensonges. L’emploi du plus que parfait lève ici le doute sur la véracité de l’information donnée. Est-ce vraiment le cas ? Non ! Il va sans dire que l’affabulateur professionnel n’a pas pris le temps de vérifier puis de contre-vérifier une rumeur qui confine à la diffamation ! Là où un journaliste sérieux et rigoureux aurait fait une recherche sur Donatien Kivouvou, Ghys Fortune Bemba Dombe, lui, sombre dans la fange. Pourtant, il lui aurait suffi de faire une recherche sur Google pour apprendre qu’en février 2023, au moment des premières REHFRAM à Oyo, dans le fief de Denis Sassou Nguesso, Donatien Kivouvou n’était plus Grand-Maître du Grand Orient du Congo-Brazzaville et ce n’est pas le Dr Ovaga qui lui avait succédé. Écrire que Donatien Kivouvou « avait, en toute vigueur, mangé son chapeau, cassé son épée et jeté sa canne d’acacia contre les métaux lourds », constitue ni plus ni moins une métaphore accusatrice. Il attente de fait à la probité d’un homme qu’il ne connaît pas, pas plus qu’il ne lui arrive à la cheville.

Son absurdité indigne d’un élève de CM2 prend son envol en parlant d’un sujet dont il n’a aucune maîtrise. Pour son esprit étriqué, faut-il lui rappeler que les REHFRAM ne sont pas une « communion universelle » puisqu’elles ne se limitent qu’aux francs-maçons africains, en dépit de la présence de francs-maçons européens ou américains ? C’est un événement « ghettoïsant » et ce ne sont pas tous les francs-maçons d’origine africaine qui y adhèrent. Elles ne sont pas non plus des cérémonies maçonniques mais des rencontres entre francs-maçons. La franc-maçonnerie se pratique en loge. Les REHFRAM sont plutôt des mondanités, ou la consécration de l’entre soi festif. Tout ce qui s’y décide n’engage en rien les obédiences maçonniques et les communiqués qui en résultent n’ont aucune valeur maçonnique car non signés par les Obédiences.

À la vérité, Ghys Fortune Bemba Dombe interroge à plus d’un titre.

Double jeu

« Comment a-t-il fait pour se faire connaître dans le monde médiatique congolais ? Je ne sais pas. Quoi qu’il en soit, au Congo, Ghys Fortune a bâti sa fortune en tournant autour des hommes politiques », explique une journaliste congolaise qui le connaît mieux que quiconque. Et d’ajouter : « On ne rompt pas avec son maitre. Son séjour en prison s’explique par sa tentative de trahison… ».

D’aucuns pensent aussi qu’au Congo, c’était l’un des « journalistes » les plus aisés. Il étrille le pouvoir de M.Sassou cependant qu’il fut un temps où, à la date-anniversaire de la disparition de la fille de M. Sassou, Ghys Fortune Bemba publiait un papier sur la défunte à grands renforts de superlatifs : « maman Lucie, c’était une belle femme » ; « maman Edith, tu nous manques », etc. Il étrille le pouvoir de M. Sassou cependant qu’il est proche de Vincent Gomez – dont il a présenté le livre à Paris. Et quand on sait les liens de Vincent Gomez avec Sassou…

Bedel Baouna

Créé le 2025-02-17 13:27:06

Au Congo-Brazzaville la route Kinkala-Mindouli est celle de tous les dangers

Le changement climatique impacte les infrastructures routières au Congo-Brazzaville. Certains axes routiers du pays sont pour la plus part dégradés ou tout simplement inachevés. Source d’angoisse et de désolation, le segment de 60 kilomètres reliant Kinkala à Mindouli via Gambari dans le département du Pool, se trouve aujourd’hui dans un état de dégradation avancée, que des érosions affectent sévèrement, l’une atteignant 4 mètres de profondeur.

La nécessité de relancer les travaux, afin d’éviter que cette route ne soit complètement coupée s’impose aux pouvoirs publics.

Il y a véritablement urgence puisque la nature impose sa loi à plusieurs endroits. Et il est donc crucial de consolider et de protéger cette route pour assurer une circulation fluide.

Face à l’escalade des risques d’érosion sur cette route de contournement, les autorités locales doivent mettre en place des dispositifs de signalisation pour prévenir d’éventuelles tragédies.

Cette route Kinkala-Mindouli, fruit de la collaboration entre la République du Congo et l’Union européenne (UE), avait été particulièrement abandonnée en mai 2023, en raison du manque de financements suffisants pour que les entreprises Socofran et Razel-Bec achèvent les travaux.

Au Congo-Brazzaville, la route est l’outil de mobilité de notre quotidien. Elle assure près de 90 % des déplacements de voyageurs et de transport de marchandises.

Elle est malheureusement parfois la scène d’accidents. Et quand ils surviennent sur une route abîmée se pose la question des responsabilités. La jurisprudence sur ce sujet est déjà pléthorique et cela risque de s’aggraver avec un réseau routier en train de se dégrader.

En cas de sinistre et de dommages de nature à impliquer l’entretien de la chaussée, la responsabilité du gestionnaire a vocation à être engagée.

L’usager qui à l’occasion de l’utilisation de l’ouvrage public subit un préjudice peut en obtenir réparation. Il doit agir sur le terrain de la responsabilité administrative du gestionnaire pour défaut d’entretien normal de l’ouvrage public.

Il bénéficie pour cela d’un régime de responsabilité pour faute présumée de la puissance publique.

Comme le défaut est présumé, l’usager n’a pas à le démontrer. Une situation protectrice qui suppose cependant pour l’usager de prouver d’une part la matérialité des faits dont il fait état et d’autre part le lien de causalité entre l’ouvrage mis en cause et le dommage subi.

C’est alors au gestionnaire de voirie mis en cause qu’il incombe de rapporter la preuve qu’il a entretenu normalement la route. C’est à cette condition qu’il peut être exonéré de sa responsabilité.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-02-17 10:02:23

Conflit en RD Congo : La rencontre entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi pourrait aplanir les tensions entre leur deux pays (Denis Sassou-N’Guesso)

Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso a estimé, dans une interview exlusive accordée à France 24, qu’une rencontre entre les présidents rwandais, Paul Kagame, et son homologue congolais, Félix Tshisekedi, pourrait aplanir les tensions entre leur deux pays.

Denis Sassou-N’Guesso estime que le risque d’une guerre régionale existe et se dit disponible pour servir de médiateur.

Une interview qui intervient au moment où le Président angolais, João Lourenço vient d’annoncer qu’il jette l’éponge dans la médiation entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.

Le Président angolais l’a dit au cours d’une interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique. Il justifie cette décision par le fait qu’il va prendre la présidence tournante de l’Union Africaine et que la situation que traverse le continent actuellement demande plus d’attention.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-02-16 22:30:02

Concert : Josey dompte l’esplanade du palais des congrès de Brazzaville

Pour fêter la Saint-Valentin, que pourrait-on souhaiter de mieux pour commencer la soirée qu’un superbe concert? La diva de la musique ivoirienne, Josey, a confirmé tout le bien qu’on dit d’elle pour avoir assuré un spectacle époustouflant lors de son concert du vendredi 14 février 2025 sur l’esplanade du palais des congrès de Brazzaville.

Arrivée sur scène à minuit, trempée dans une robe moulante de couleur rouge, la couleur de la robe du Christ sur la croix, symbolisant son sacrifice et son sang versé pour l'humanité, Josey disait vouloir être en symbiose avec les amoureux qui célébraient la Saint-Valentin à Brazzaville sans oublier « ses amazones » (le nom affectueux donné à ses fans), pour mener ce combat, celui de la réussite de son premier spectacle dans la capitale congolaise.

Mais comme le dirait l’autre, c’est le doigt dans le nez que la chanteuse de « Diplôme » a réussi ce challenge.

Elle a offert à son public, un récital de près de deux (2) heures d’horloges.

Cette fois, essentiellement concentrée sur sa musique et évitant tout sujet à polémique, Josey a égrainé dans un show 100% live, les titres de ses albums « Cocktail » et « vibrations universelles ».

En plus de sa voix suave, Josey s’est investi cette fois dans la danse. Elle ne s’est pas retenue quand il s’agissait d’exécuter la danse mapouka sur ses titres « ambiance à la côtière » et « Zambéléman ».

Le volet organisationnel, supervisé par son producteur Onycom en partenariat avec la bière Heneiken et MTN, était un franc succès (pas de bousculade, chacun était à sa place comme dans une cathédrale, bonne sonorisation etc).

Ce concert, bien plus qu’un simple spectacle, s'était également l’occasion de célébrer l’amour.

Un choix qui n'a pas laissé indifférents ses nombreux admirateurs, venus de tous les quatre coins de Brazzaville pour soutenir leur idole.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-16 21:49:49

Brazzaville : Les congolais combinent désormais entre médecine moderne et médecine traditionnelle

Au Congo-Brazzaville, la médecine moderne est devenue indispensable pour traiter les maladies et améliorer la qualité de vie. Pourtant, de plus en plus des brazzavillois se tournent vers la médecine traditionnelle ou des pratiques anciennes pour compléter leur parcours de santé.

Associer la médecine moderne et la médecine traditionnelle à Brazzaville offre une voie enrichissante vers la santé. Vous pouvez profiter des bénéfices de chaque approche, sans sacrifier l’efficacité des traitements ou l’apaisement du corps et de l’esprit.

Ces deux mondes, loin de s’opposer, peuvent enrichir votre parcours de guérison. Vous avez ainsi accès à des soins plus complets, qui prennent en compte toutes les dimensions de votre être.

On rappelle que la médecine traditionnelle devient une partie intégrante du Ministère congolais de la Santé où médecins, pharmaciens, tradipraticiens, décideurs et opérateurs économiques sont appelés à œuvrer ensemble dans l’objectif de réduire le taux de mortalité au Congo, l’un des pays africains les plus culturellement enraciné dans les sciences des plantes, selon le nouvel organigramme du Ministère de la Santé et de la population qui compte désormais trois directions au lieu de six.

Depuis plusieurs décennies, la médecine traditionnelle est valorisée au Congo.

Avec 342.000 km2, le pays regorge d’une flore riche, abondante et diversifiée susceptible de prendre en charge plusieurs pathologies.

De nos jours, la présence des tradipraticiens (hommes et femmes) a doublé dans nos villes et villages. Ils avouent soigner des maladies graves en pointant du doigt l'échec de la médecine moderne et le manque des médicaments dans les hôpitaux du pays.

L’effort d’encadrement des activités des tradipraticiens par le gouvernement congolais est donc capital car il ressort de ces 15 années de recherches un chiffre important de près de 60.000 espèces végétales analysées, dont 5.000 soit 11% sont utilisés dans la médecine traditionnelle. Ce qui insinue que la médecine traditionnelle occupe une place de choix au Congo avec près de 90% de malades tributaires des plantes médicinales.

L’exercice de cette médecine au Congo doit désormais se faire dans un cadre règlementaire afin de mettre un terme aux arnaques et escroqueries récurrentes dans le milieu des tradipraticiens congolais, en raison de l’amateurisme et du charlatanisme de certains d’entre eux.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-16 13:48:12

Brazzaville : Une ville de fresques murales, une nouvelle dynamique visuelle pour le lycée Savorgnan de Brazza

Les fresques murales qui fleurissent sur le mur du lycée Pierre Savorgnan de Brazza (dénommé à l’origine Cours secondaire de Brazzaville), d’une superficie d’environ 15 ha situé dans l’arrondissement 2 Bacongo, le plus grand lycée du Congo, voire de l'Afrique centrale, avec des classes allant de la sixième à la terminale, sont devenues une véritable attraction touristique et un élément fort du patrimoine urbain. Ces fresques illustrent l’histoire des sommités du monde littéraire et politique, et  permettent aux visiteurs soit de découvrir, soit de se remémorer un fragment du passé. Ce patrimoine encore en construction change le visage de ce grand temple du savoir, interpelle le passant et remplit de couleurs et d’histoire cet établissement scolaire en état progressif de délabrement.

La ville de Brazzaville est particulièrement connue pour ses fresques murales, qui font partie intégrante de l’identité visuelle de la capitale congolaise.

Le lycée Pierre Savorgnan de Brazza situé en plein quartier Bacongo dans le deuxième arrondissement abrite des œuvres d’art mural impressionnantes réalisées par Risk’Art des écrivains et hommes politiques congolais (Alain Mabanckou auteur du livre « Le commerce des allongées », Henri Lopes auteur du livre « Pleurer et rire », Charles David Ganao ancien premier ministre de 1996 à 1997, Jean Malonga auteur du roman « Cœur d'Aryenne », Sony Labou Tansi auteur du livre « l’Etat honteux ») et Camara Laye de son vrai nom Abdoulaye Camara, écrivain guinéen, auteur du roman « L’enfant noir », contribuent à faire de cet établissement scolaire une destination incontournable pour les amateurs d’art urbain.

Ces fresques murales transforment le lycée Pierre Savorgnan de Brazza en lieu de rencontre et d’échange.

En attirant les passants et en suscitant des discussions autour de l’œuvre, elles créent un point de convergence dans la ville de Brazzaville.

Ce lieu devient un espace où les habitants de Brazzaville ou de l’arrondissement Bacongo peuvent se retrouver et interagir, contribuant ainsi à renforcer la cohésion sociale.

Ces fresques murales occupent une place centrale dans la revitalisation du lycée Pierre Savorgnan de Brazza en état progressif de délabrement. La plupart des bâtiments sont en piteux état. On a la nette impression que ceux qui devraient s’en occuper restent indifférents et ferment les yeux. L’insalubrité aussi a envahi aussi ses abords et ses alentours. L’herbe y poussant allègrement, il n’est pas rare d’y trouver des déjections de toutes sortes. Quand santé et saleté s’allient, cela devrait interpeller tous ceux qui peuvent se mobiliser pour sortir cet établissement de l’état dans lequel il se trouve.

Aucun esprit avisé ne peut demeurer insensible face aux fresques qui recouvrent le mur d’enceinte du lycée Savorgnan de Brazza.  Le passant avisant ces fresques murales est interpellé tant par la qualité des œuvres, que par l’histoire que représente chacun des personnages illustrés.

Ces œuvres d’art transforment le mur du plus grand établissement scolaire de Brazzaville en véritable galerie à ciel ouvert, rendant l’art accessible à tous, en redonnant vie au lycée, tout en créant un lien fort entre les élèves et leur environnement. L’art mural, en rendant l’art accessible à tous, devient un outil puissant de transformation urbaine, à la fois esthétique et social.

Au lycée Savorgnan de Brazza, Risk’Art participe à cette dynamique en créant des œuvres qui transforment l’espace public et invitent à la réflexion.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-16 12:52:27

Makotimpoko : Une localité à éclairage fantôme

Dans le département des Plateaux, la sous-préfecture de Makotimpoko (au Nord du Congo), est situé aux abords du fleuve Congo, de la rivière Nkéni et entouré de la rivière Nkémi, ce qui lui donne un aspect d’une presqu’ile. Makotimpoko centre compte 8850 habitants, alors que toute sous-préfecture et tous les villages avoisine 9102 habitants, sous l’autorité de M. Jean-Pierre Ngampio Mbarou, le sous-préfet. L’éclairage public est inexistant, du fait de l’incivisme des populations qui ont démonté et volé la majorité des panneaux solaires qui autrefois servaient à l’éclairage public.

Cette localité administrative avec ses 9.102 âmes est un vivier des pêcheurs qui s’adonnent à cœur joie de leur activité. Ce qui fait de ladite cité, un vrai centre commercial, un cadre idéal d’approvisionnement en poisson, frais, séché ou fumé. Un marché forain se tient après chaque deux semaine, entre mercredi, jeudi et vendredi. Des marchands de toute la contrée, des villages environnants, même ceux qui quittent la République Démocratique du Congo, viennent vendre leurs diverses marchandises, et, ceux-ci achètent les produits vivriers locaux.

Il y a également un centre de santé intégré tenu par un infirmier diplômé d’Etat, M. Gaston Issompondo, chef de centre, un poste de police, une inspection de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation.

En dépit des inondations que vivent les habitants à chaque montée des eaux, en saison pluvieuse, Makotimpoko est doté d’une école maternelle et primaire publique, appelée 5 février 1979 plus une école primaire et un collège privés, l’école conventionnée des prêtres catholiques, en la paroisse Sainte Faustine de la Divine Miséricorde du diocèse de Gamboma. Pour les loisirs des jeunes gens, un Ciné-Foot projette et diffuse les matchs des championnats européens et américains, une salle de Jeux chez MM Maison Mère, alimentés par des groupes électrogènes. Le droit d’entrée est fixé à deux cents (200) F.CFA par téléspectateurs.

Quant à l’éclairage public, Makotimpoko a bénéficié du réseau d’électricité avec l’installation des poteaux dotés des panneaux solaires ce, à l’occasion de la municipalisation accélérée du département des Plateaux, en 2013.

Cependant, force est de constater que présentement, aucun poteau électrique n’est fonctionnel, pour cause, tous les panneaux solaires ont été vandalisés puis volés par les populations. Laissant lesdits lampadaires sans générateurs en électricité qui fait transparaitre la ville de Makotimpoko dans un manque criard en courant, donnant l’aspect d’une cité fantôme, avec des nuits noires, favorisant ainsi une insécurité potentielle.

Eu égard de ce qui précède, la sous-préfecture de Makotimpoko mérité une attention particulière des autorités politico-administrative, afin que le gouvernement s’efforce à parachever certaines structures non-achevés ou abandonnées pendant la municipalisation accélérée que le département a connu en 2013, le cas du siège de la sous-préfecture, dont les travaux sont restés aux arrêts.

Selon M. Gaston, un citoyen natif et résident de Makotimpoko, l’idéal serait que dans les travaux de constructions futures des habitations et des infrastructures étatiques ou autres et de relever les fondations à plus d’un mètre, pour palier au sempiternel problèmes d’inondations.

VALDA SAINT-VAL /Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-15 22:51:46

Makotimpoko-Ecole maternelle : Manque d’infrastructures adaptées et d’enseignantes qualifiées

Makotimpoko est une localité de la République du Congo, située dans le département des Plateaux (dans la partie Nord, au bord du fleuve). L'éducation des enfants en maternelle dans cette région, comme dans de nombreuses zones rurales du pays, est confrontée à plusieurs défis, notamment le manque de structures adaptées, déficits en enseignants qualifiés. L’école préscolaire 5 février 1979 est l’unique école qui accueille les enfants à bas âge pour une instruction fondamentale adéquate.

Généralement, il s’agit d’une situation des enseignements à l’école maternelle, donc de l’éducation à bas âge dans le district de Makotimpoko.

L’éducation préscolaire (maternelle) est essentielle pour le développement intellectuel et social des enfants avant leur entrée à l’école primaire. Cependant, à Makotimpoko : il y a un nombre très limité d’écoles maternelles formelles. La seule et unique école préscolaire est celle du 5 février 1979, adjacente à l'école primaire qui porte le même nom.

Beaucoup d’enfants commencent directement l’école primaire sans passer par la maternelle ou le préscolaire.

Les enseignants, (constitués généralement des femmes) manquent souvent de formation spécifique en éducation préscolaire.

A noter que l’accès aux fournitures scolaires et au matériel pédagogique, éducatif est très réduit.

Les programmes et méthodes d’instruction constituent très souvent un handicap pour cette formation des enfants.

En outre, lorsque des écoles maternelles existent, elles suivent généralement le programme officiel du ministère de l'Éducation du Congo, qui par ailleurs, met l'accent sur : l’éveil des enfants à travers le jeu, la musique, le chant et le dessin ; l’apprentissage des bases de la langue française et des langues locales et le développement des compétences sociales et motrices.

Dans certaines zones rurales, l’éducation informelle est assurée par les familles et la communauté, avec une transmission des savoirs basée sur les contes, les chants et les jeux traditionnels.

D’ailleurs, très souvent, les enseignantes communautaires sont plus nombreuses que les fonctionnaires, celles qui ont dûment reçu une formation qualifiante et adéquate.

Aussi, peut-on relever des grands défis et proposer des solutions idoines à cet état des faits.

Donc, parmi les défis, il y a l’insuffisance d’infrastructures scolaires adaptées, le manque d’enseignants qualifiés en éducation préscolaire, la difficulté d’accès aux écoles pour les enfants vivant avec handicap dans des zones éloignées et le peu de matériel pédagogique et didactique.

Néanmoins, des solutions sont plausibles et envisageables : le renforcement de la formation des enseignants en éducation préscolaire ; la création d’écoles maternelles communautaires adaptées aux réalités locales ; la sensibilisation des parents sur l’importance de l’éducation préscolaire, aussi, l’apport en matériaux didactiques et pédagogiques par le gouvernement ou par des ONG ou autres partenaires sociaux, a l’instar du Fonds des nations-unies pour l’enfance (UNICEF) qui, très souvent intervention régulièrement dans le domaine de l’éducation des enfants, apportant diverses assistances.

L’organisme onusien demeure actif dans la protection et la sauvegarde des droits de l’enfant.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-15 10:12:16

Brazzaville : Une allée des bustes et des talents pour rendre hommage aux personnalités congolaises et africaines qui ont marqué l’histoire

Une trentaine de visages de notabilités congolaises et étrangères de divers profils dont les mérites sont reconnus par la communauté, la nation, en Afrique ou dans le monde trônent en face de la gare CFCO de Brazzaville et de la Primature dans le troisième arrondissement Poto-Poto. Un projet « grandeur nature » du gouvernement congolais pour rendre hommage à des personnalités physiques et morales qui ont marqué l’histoire du continent. Des touristes de toutes les nationalités prennent la pose.

Il s’agit, pour ce qui concerne les critères généraux retenus par le Ministère congolais de la Culture, être congolais ou Africain, il faut figurer dans la mémoire collective, au niveau communautaire, national, continental et international comme ayant accompli une prouesse, une action salutaire ou une œuvre pionnière dans un domaine d’excellence.

La désignation s’est faite à titre anthume, c’est-à-dire, de son vivant, ou à titre posthume, c’est-à-dire, après son décès.

Pour les critères spécifiques, quant à eux, il s’agit de s’être illustré à travers des compétences avérées, des techniques exceptionnelles ou une créativité inédite dans un domaine d’excellence ; d’avoir accompli un haut fait qui fait la fierté du pays ; d’avoir développé une volonté ou une attitude exceptionnelle à travers le savoir et le savoir-faire au profit des générations ; d’avoir posé un acte salutaire ou accompli une noble mission au bénéfice de la communauté congolaise, africaine et de la diaspora.

Pour le Ministère congolais de la Culture, deux raisons ont prévalu à cette initiative.

La première est de rendre hommage à ces hommes et femmes valeureux du Congo et d’Afrique qui ont marqué de par leurs sacrifices.

Pourquoi en face de la gare CFCO ? Il s’agit tout simplement de redonner vie à ce lieu mythique de la capitale congolaise.

On trouve Paul Kamba, virtuose de l’art d’Orphée, Henri Pangui, qui fit du micro sur les antennes de la radio nationale un instrument de sagesse et de distraction, Félicité Safou Safouesse, première présentatrice et productrice de la radio de l’AEF, Pamélo Mounk’A, Essous Jean Serges, Nino Malapet, trois têtes d’affiche de la musique congolaise moderne avec les Bantous de la capitale, ou encore ces éminences de la plume que furent Jean Malonga, Jean-Baptiste Tati-Loutard, Sony Labou Tansi, Antoine Letembet-Ambily.

Sans oublier les acteurs politiques de poids parmi lesquels Patrice-Émery Lumumba, Kwame Nkrumah, André Milongo, Bernard Kolélas, Jean-Pierre Thystère Tchicaya, Alfred Raoul.

Des hommes d’église comme le cardinal Émile Biayenda, Mgrs Benoît Gassongo et Ernest Nkombo, le président du présidium de la Conférence nationale souveraine de 1991. Puis aussi, le ballon d’Or africain, Paul Sayal Moukila, le choriste Emile Oboa, le syndicaliste Albert Ikogne, etc.

Pour la postérité, ils témoigneront de la riche histoire du Congo et de l’Afrique. Des touristes de toutes les nationalités prennent la pose.

L’allée des bustes et des talents peut s’enorgueillir d’un record : celui d’être parmi les monuments les plus visités de la capitale congolaise.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-14 10:14:10

Congo : Pourquoi les caniveaux sont-ils laissés ouverts à Brazzaville ?

Pourquoi n’avoir pas posé des dalles lors de la construction plutôt que de dégager de grands moyens pour déboucher et nettoyer ces caniveaux de temps en temps ? La salubrité et l’embellissement d’une ville peuvent attirer les touristes, les investisseurs mais aussi pour abriter des évènements nationaux et internationaux. Ces caniveaux qu’on voit aux abords de nos routes de Brazzaville, la capitale congolaise, devraient permettre la circulation des eaux de pluie et des eaux usées des ménages afin de réduire les dégâts notamment les inondations. À quelques rares exceptions prêtes, ces caniveaux sont laissés à ciel ouvert alors qu’il faut absolument les recouvrir de dalles. Ces caniveaux sont constamment bouchés par des ordures et par conséquent peuvent entraîner des inondations, l’eau n’arrivant pas à circuler normalement.

C’est à Brazzaville qu’on a des problèmes de nettoyage des canalisations. Pourquoi ? On construit les routes et on laisse volontiers ouverts les caniveaux. Et après on se plaint que nos caniveaux sont bouchés et sales. Ne récoltons pas ainsi ce que nous avons semé ?

Pourquoi à Brazzaville les caniveaux sont ouverts ? En Europe par exemple, c’est rarissime de voir de caniveaux ouverts et donc les rues sont propres. Pareille pour le Canada et les USA.

Par contre, à Brazzaville, les caniveaux sont bouchés parce qu’ils n’étaient pas fermés dès le départ. Comment expliquer cet état de fait ? Le plus souvent ce sont les mêmes compagnies qui construisent ces routes. Pourquoi alors prend-on soin de bien faire les routes en Europe et pourquoi pas au Congo-Brazzaville ?

Cependant, le problème ne se limite pas qu’à cela puisqu’à l’intérieur même de chaque pays africain, les réalités varient d’une ville à une autre et surtout d’une commune ou d’un segment de quartier à un autre.

Quelles instructions le constructeur des routes a-t-il reçues ? Que stipule le contrat qui lie le constructeur aux autorités congolaises en charge de nos routes ?

Tous les caniveaux doivent être ouverts, c’est comme ça au Congo-Brazzaville.

Poser des dalles ne constituerait- t-il pas un travail de finition eu égard aux énormes efforts mis dans la construction d’une route dans une ville ?

En effet, nous pensons que nos autorités en charge des routes n’y accordent pas d’importance peut être certainement pour réduire les coûts des travaux.

Tout le monde s’accommode à ces caniveaux ouverts donc personne n’y voit aucun inconvénient à Brazzaville. C’est comme un fait banal qui est normal aux yeux de tous, autorités, riverains, municipalités, etc.

Nous évoquons ce problème parce que l’insalubrité du cadre de vie environnemental peut avoir un impact direct sur notre milieu de vie et par ricochet, des répercussions sur notre santé.

Les canalisations construites pour l’écoulement des eaux à Brazzaville sont obstruées par endroits par les déchets solides de toutes sortes, appareils ménagers, brouettes, ordures ménagères et autres.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la présence des eaux usées dans les caniveaux ouverts, des dépôts d’ordures anarchiques et les incommodités liées aux latrines, favorise le développement des vecteurs de maladies par les mouches et les moustiques.

Les moustiques causent le paludisme qui représente des cas élevés de maladies liées au mauvais assainissement, les maladies diarrhéiques, la rougeole, la conjonctivite, la fièvre typhoïde, la tuberculose, les infections respiratoires aiguës.

Quelque soient les explications morphologiques, géologiques, financières, géographiques, politiques, climatologiques, il n’est pas normal de laisser les caniveaux ouverts.

Que les autorités congolaises en charge de la construction et de l’entretien des routes en prennent sérieusement conscience.

Il faut prévoir des systèmes de canalisations des eaux dans tout le pays afin que les gens arrêtent de nous traiter de sales.

Il faut que nos dirigeants procèdent systématiquement à la confection et à la pose de dalles à chaque fois que de nouveaux caniveaux sont construits. Il vaut mieux investir dans une solution plus pérenne par rapport aux coûts d’entretien et aux coûts de gestion des Ministères créés spécialement à cet effet.

Ces caniveaux ouverts deviennent des dépotoirs où certaines personnes défèquent, d’autres y déversent les contenus de leurs wc.

A Brazzaville on ne ramasse quasiment plus les ordures depuis la fermeture d’Averda en dépit de quelques opérations isolées de la force publique.

Alors pour se débarrasser des déchets, les habitants de la capitale congolaise utilisent ces caniveaux comme poubelles.

Plutôt que d’effectuer des travaux de curage de caniveaux, pourquoi ne pas simplement poser des dalles sur les caniveaux lors des constructions des routes ?

Il est également coûteux de traiter les maladies causées par la non couverture des caniveaux. Il faut donc des caniveaux fermés. On ne devrait même pas voir ces caniveaux exactement comme en Occident. De plus, il faut renforcer le budget des municipalités pour en assurer la maintenance régulière dans nos villes.

L’on accuse à tort les populations de l’incivisme et de manque d’esprit patriotique. Nous disons à tort parce que lorsqu’un endroit est propre avant de jeter des ordures, on réfléchit. Prenez ces mêmes populations qu’on traite de la sorte et envoyez-les à l’hôtel Radisson Blu ou Hilton par exemple. Remarquez bien leurs comportements dans les quartiers et à l’hôtel Radisson Blu ou Hilton. Elles ne jetteront pas n’importe comment les mégots de cigarettes parce que l’endroit est déjà propre donc suscite la méfiance et la crainte de leur part. Elles sont tenues de maintenir l’endroit propre sans qu’on ne leur demande avec des lois ou des gendarmes ou policiers à leurs trousses.

Vous avez beau déposé sur la table du gouvernement des projets de loi qui portent sur le code de l’hygiène et de la salubrité, celui de l’assainissement. Puis deux mois après, ce code est adopté par le gouvernement pour ensuite être validé par l’Assemblée nationale. Ensuite vous procéderez à la sensibilisation et à la communication avant de passer à la phase de la répression, le problème de l’incivisme ne sera pas résolu tout comme celui causé par les caniveaux ouverts.

Mettez des gendarmes ou policiers autour de chaque caniveau ouvert, le problème sera toujours sans solution.

Oui c’est malheureux mais c’est cela nos réalités congolaises.

La solution idéale est de couvrir de dalles simplement les caniveaux dès la conception de vos travaux de routes. Ça va non seulement élargir les trottoirs pour une très bonne mobilité des brazzavillois, mais aussi de maintenir propre la ville capitale, Brazza la Verte.

Autrefois rayonnante, attrayante, Brazzaville était une ville où il faisait bon vivre grâce à sa propreté d'antan. Les congolais qui suivent l'actualité de leur pays, se souviendront d'un voyage à Brazzaville de Son Excellence, Paul Biya, Président du Cameroun au cours duquel, il a dit au Président Denis Sassou-N’Guesso : " Donne moi le secret, je trouve Brazzaville rayonnante".

Ces propos nous avaient ragaillardi et avaient suscité en nous, congolais, un sursaut d'orgueil et la fierté d'être congolais de Brazza la verte.

De même, lors du symposium littéraire international contre l’apartheid tenu à Brazzaville en 1987, le professeur Niang s’exclamait : « Nous sommes à Brazzaville l’altière, la luxuriante et coquette. Une ville où il fait bon vivre ».

De nos jours, cette fierté d'avoir Brazzaville comme capitale s'étiole à cause de l'état dans lequel se trouve aujourd'hui notre ville capitale.

Les populations transforment impunément les caniveaux en dépotoirs de déchets. On y jette tout : des sachets, des boites de conserve, des cartons, des bouteilles etc. Tout cela associé aux eaux usées qui stagnent. Les odeurs qui émanent de ces endroits ne laissent pas indifférents les piétons qui ne cessent de se plaindre.

Entre les artères de la capitale congolaise, ce sont plusieurs centaines de kilomètres de canalisations qui souffrent d’abandon, livrées ainsi à l’incivisme des populations qui ne mesurent pas toujours les conséquences de leur comportement, sur ces ouvrages publics et sur leur propre milieu de vie.

Fermons tout simplement nos caniveaux !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-14 08:15:25

Inondations à Makotimpoko : Les maisons sur pilotis, un choix de construction unique pour être à l’abri de la peur et du besoin

A Makotimpoko, dans les Plateaux, zone sujette aux inondations, les maisons sur pilotis ont gagné en popularité, offrant une option durable pour la construction d’habitation. Elles montrent non seulement une esthétique singulière mais aussi des avantages pratiques indéniables.

Les pluies qui s’abattent souvent dans la partie septentrionale du pays font disparaître de la carte nationale, au fur et à mesure, certaines localités situées le long du fleuve-Congo.

A Makotimpoko, dans les Plateaux, où la pirogue, le seul moyen de mobilité, est souvent transformée par certains en dortoir ou en cuisine, la situation est très préoccupante au regard de l’ampleur des dégâts.

Après chaque pluie diluvienne, c’est toute la localité qui est inondée. Une maison sur pilotis où le plancher principal se situe au-dessus du sol soutenu par des piliers appelés « pilotis », devient un choix de construction unique pour être à l’abri de la peur et du besoin.

Ces derniers peuvent être fabriqués de divers matériaux, tels que le bois, le béton ou l’acier, selon le besoin, le coût et les conditions environnementales.

Les pilotis sont ancrés profondément dans le sol afin d’assurer une base solide à l’habitat. La hauteur des pilotis varie, permettant ainsi une adaptation optimale aux variations du terrain ou aux risques potentiels d’inondation.

En surélevant l’habitation, les maisons sur pilotis offrent une protection supplémentaire contre les risques d’inondation, courants à Makotimpoko.

Depuis 2019, l'axe fluvial a souvent été frappé par de très fortes inondations dont celles de 2023-2024 demeurent sans nul doute les plus dangereuses.

203 personnes venues de Makotimpoko auraient demandé refuge à Gamboma. Certaines familles sont restées à Makotimpoko par manque de moyens logistiques.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-13 12:44:49

Inondations à Mossaka et Makotimpoko : Les populations sensibilisées par l’UNICEF avec pour volonté de renforcer la résilience

Entourés par des eaux, du fleuve Congo et de ses affluents comme la Nkéni, l’Alima, la Likouala-Mossaka et la Sangha, les localités des districts de Makotimpoko et de Mossaka sont souvent exposées aux grandes inondations. Il faut de façon permanente procéder aux dragage et au drainage des eaux fluviales qui, lorsqu’elles montent provoquent des inondations, la construction des digues à Mossaka par exemple est plus que nécessaire et faire des constructions des maisons et des écoles à la hauteur de plus d’un mètre, puisque les dernières pluies avaient atteint la hauteur de deux mètres. C’est ce qui ressort de la mission conjointe effectuée par l’UNICEF et les Médias, du 1er au 7 février 2025, à Makotimpoko dans les Plateaux et à Mossaka, dans l’actuel département du Congo-Oubangui.

L’amélioration de leurs conditions de vie dans ce grand bassin fluvial est le vœu le plus souhaité des populations riveraines. Aménagement des structures sanitaires, l’adduction en eau potable et la fourniture en électricité, l’acquisition en infrastructures scolaires fiables sont les désidératas de populations souvent meurtries par les inondations. Des grandes inondations intervenues depuis 2019, en 2023, jusqu’en début 2024 ont toujours occasionné d’importants dommages à travers les populations villageoises.

En conséquence, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), un partenaire social qui répond toujours favorablement à l’aide humanitaire que le gouvernement de la République du Congo avait lancé a organisé une mission conjointe avec les médias, afin de procéder à une évaluation de sa réponse humanitaire aux victimes ce, grâce l’assistance apportée puis au soutien reçu et les capacités de résilience de la population par rapport à d’autres éventuelles inondations avenirs.

Dans toutes les localités visitées, le constat et les réalités sont quasiment les mêmes. Dans le district de Makotimpoko, département des Plateaux puis dans la communauté urbaine de Mossaka, les villages Bonga, Likenzé et Konda, les victimes des inondations et des affres de celles-ci, ont émis un seul vœu, que les gouvernants et les partenaires sociaux puissent toujours leur venir en aide pendant des tels évènements douloureux. « Nous avons toujours été dans l’obligation de faire recourt aux pirogues. Une famille qui n’a pas de pirogue est une famille très malheureuse. Dans ces cas, l’unique moyen de déplacement est la pirogue. On va à l’école, à l’hôpital ou ailleurs, par la pirogue », a décrit un villageois.

« Pendant les inondations, seuls les habitants qui ont des maison surélevées ou construites sur pilotis ne souffrent pas des ravages. C’est pourquoi, il faudra dans le futur faire des constructions en hauteur. Les écoles, l’hôpital ou le centre de santé intégré doit être en hauteur. J’ai eu à faire les accouchements dans la pirogue avec les sages-femmes », a déclaré le chef du centre, un infirmier diplômé d’Etat à la retraite. Mais, n’ayant pas un remplaçant, celui-ci ne peut arrêter de travailler au risque de laisser un vide préjudiciable à l’hôpital.

Mossaka-centre, a connu les inondations de 2023 à 2024 de plein pied. Une sexagénaire, une vielle maman, veuve implore le Seigneur, puisque sa petite case fut détruite par les flots des eaux. « J’ai perdu ma maison pendant les dernières inondations. La maison est en ruine et je ne sais pas où aller. Je vis et dors en insécurité dedans, le jour qu’elle va s’écroulée dans la nuit, je risquerai de rejoindre mon feu mari », s’est-elle apitoyé.

En dépit de manque d’eau potable, l’UNICEF a fait construire un puits amélioré, autrement dit un forage et a doté des médicaments de traitement d’eau au sein de l’hôpital de base de Mossaka.

Sur l’axe Likouala-Mossaka, au village Bonga, à une quinzaine de kilomètre du district de Mossaka, les inondations provoquent toujours des graves épidémies : malaria ou paludisme, écoulement des selles liquides, anémie et autres. Besoin d’un hôpital et d’un agent de santé diplômé. Le seul agent de santé qui tient le CSI est un sujet de la RDC qui, tant bien que mal s’efforce à maintenir ledit centre, en dépit du manque criard des médicaments et autres matériels médicaux.

Pour une population de 300 âmes, les élèves de l’école primaire de Bonga avaient été dotées en kits scolaire, une dotation de l’UNICEF.

En outre, l’école de Likenzé, située en amont de Mossaka (à 25 kilomètres au Nord), a bénéficié des sacs bleus et des cahiers et bics.

Dans le village Konda par contre, ces inondations ont causé la mort d’un enfant. L’Unicef est toujours intervenu dans pareille circonstance et a toujours apporté ce dont les populations ont besoin : espaces des jeux pour enfants ; salles de classe provisoires ; kits scolaires aux élève du primaire ; Aquatabs et centre de traitement des médicaments de traitement d’eau ; dons en produits pharmaceutiques.

Les populations des dernières inondations ont remercié très sincèrement l’UNICEF, pour son implication de tous les temps, en ce qui concerne l’aide et l’assistance aux victimes du sinistre.

Prémunir les prochaines inondations dans la mesure du possible, en construisant des digues, des maisons, écoles et centres de santé en hauteur.

Pour le point de ladite mission, M. Roland Bris Kongo, chargé de la protection de l’enfance à l’UNICEF-Congo en fait la synthèse.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-13 10:01:19

Insolite : Il pleut dans la Faculté des Sciences de l'université Marien Ngouabi, les étudiants font cours avec des parapluies

Difficile de faire cours dans de bonnes conditions quand il pleut dans l’amphithéâtre de la Faculté des Sciences de l'université Marien Ngouabi de Brazzaville. C’est pourtant une difficulté que rencontrent enseignants et étudiants depuis bientôt plus d’un an. Des grosses intempéries ont endommagé une grande partie du toit de l’amphithéâtre. Depuis, ils ont régulièrement des fuites dans la salle quand il pleut. Quasiment tous font cours avec des parapluies et écrivent sur des cahiers mouillés.

La plupart des établissements de l’université Marien Ngouabi, visités sont des exemples qui constituent un véritable cas de conscience pour les responsables académiques de l’enseignement supérieur au Congo-Brazzaville. Car, ils offrent visiblement l’image des structures agonisantes.

Salles de classe entièrement délabrées, sinon en ruine pour beaucoup, avec des toits qui s’affaissent sous l’effet des ans, à cause d’une dégradation très avancée.

Partout, le constat est le même : accablant. On a touché le fond. Des bâtiments de classe littéralement en décrépitude se dressent comme une grand-mère édentée et courbée sous le poids de l’âge.

Absence totale ou presque, de tables-bancs, alors que la population estudiantine ne cesse d’augmenter…Tout un cortège de maux qui font que l’université Marien Ngouabi de Brazzaville est sous perfusion.

Le cas de la Faculté des Sciences est une parfaite illustration.

Dans le contexte économique actuel, la Faculté des Sciences ne peut ni envisager un emprunt pour assurer la réalisation de ces travaux ni faire peser cette somme sur les contributions des étudiants ou leurs parents.

Des sollicitations auprès de divers organismes afin de subventionner les travaux de réhabilitation de cette toiture restent une piste à exploiter. Ou tout simplement un appel aux dons.

Au Congo-Brazzaville, la Facultés des Sciences est destinée à former des étudiants dans des formations générales et professionnalisantes dans les disciplines fondamentales des sciences : Chimie, Biologie, Physique, Géologie et Mathématiques.

Parmi les établissements de l’université Marien Ngouabi, c’est l’établissement qui attire aussi le plus grand nombre d’étudiants avec près de la moitié des étudiants.

De son ouverture à nos jours, c’est la principale institution d’enseignement supérieur scientifique au Congo-Brazzaville.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-02-13 08:20:53

Harcelé par un camarade, un enfant de 8 ans se rend à l'école avec un couteau de 20 cm pour le tuer

Lundi dernier, un élève de CM1 s'est rendu à l’école de Villiers-Saint-Georges, en Seine-et-Marne, en France, avec un couteau dont la lame mesure 20 centimètres.

L’enfant de 8 ans a expliqué vouloir « tuer » un camarade de classe qui le harcelait.

C'est la grand-mère du garçon qui a donné l'alerte.

Lorsqu'elle a déposé son petit-fils lundi matin à l’école primaire de l’Aubetin, elle a remarqué qu’il avait un couteau dans sa poche.

Elle est allée trouver le maire, qui se trouvait à proximité. L'élu a alors désarmé l’élève avant qu’il n’entre dans le bâtiment.

Les parents de l’enfant visé ont porté plainte. Les six institutrices de l'école se sont mises à l'arrêt pour protester.

Réclamée par la directrice, l’exclusion de l’élève a été refusée. Il sera suivi par un psychologue.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-13 06:40:40

Un couple interpellé pour des agressions sexuelles filmées sur leur bébé

Un couple résidant dans le Cher, département français de la région Centre-Val de Loire, a été interpellé dimanche dernier pour des agressions sexuelles commises sur leur bébé.

Les deux parents, âgés d'une trentaine d'années, sont aussi soupçonnés d’avoir filmé leurs abus sur leur fille, âgée de moins d'un an.

Les faits ont été révélés suite à un signalement effectué par la PMI (Protection maternelle et infantile).

Placés en garde à vue, les deux suspects sont passés aux aveux.

Le père était déjà connu des services de police, il avait notamment été condamné à deux ans de prison avec sursis probatoire pour un viol sur mineur commis en 2009.

Le couple a été mis en examen et placé en détention provisoire. Ils risquent jusqu'à dix ans de prison.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-13 06:29:21

Brazzaville : altercation entre deux jeunes femmes pour un même homme à Mfilou

L’amour entre deux personnes peut faire des ravages surtout quand la 3e personne s’invite à la fête. C’est ce qu’a connu deux congolaises au quartier Mouhoumi, dans la rue Makalamba, dans le 7e arrondissement Mfilou, ce mercredi 12 février 2025 à 15h27. Se disputant la même place dans le cœur de leur homme, les deux voisines en sont venues aux mains au point où l’une d’entre elle a fini avec la robe, le soutien gorge déchirés et le téléphone portable cassé.

Deux jeunes femmes bagarrent au quartier Mouhoumi, dans la rue Makalamba, dans le 7e arrondissement Mfilou ce mercredi 12 février 2025 à 15h27 pour un homme. Ces deux jeunes dames occupent des chambres voisines et  vivent dans la même parcelle.

Les deux jeunes congolaises  en colère attirent l’attention de toute la ruelle ainsi que le quartier, cet après-midi avec des éclats de voix.

Les querelles de ces dernières se font entendre : « Cette fille est une sorcière, une arracheuse de mari. Je vais te faire la peau aujourd’hui ».

D’après la propriétaire du mari, sa voisine lui aurait fait le « tapé dos ».

C’est dans cet accrochage qu’elle va, sans hésiter, se diriger pour agresser physiquement la maîtresse de son mari qui réplique et va ainsi filer une raclée à cette dernière.

 

Cette bagarre va durer 20mn en l’absence de l’homme convoité et sous les regards admirateurs des enfants du quartier.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-12 16:06:12

Djambala : Dix équipes féminines s’affrontent pour décrocher leur place dans la compétition nationale de Nzango

Dix équipes de Nzango de la commune de Djambala, réparties en trois groupes, s’affrontent pour décrocher leur place dans la compétition nationale de Nzango, prévue lors de la célébration du 8 mars à Djambala, chef-lieu du département des Plateaux.

Le tournoi a débuté le 8 février et se terminera le 13 février 2025.

L’équipe ayant accumulé le plus de points sera désignée pour représenter la commune de Djambala.

Djambala présentera trois équipes lors des festivités du 8 mars prochain, à savoir, l’équipe des autochtones, qualifiée d’office, la meilleure équipe de la commune et la meilleure équipe du district.

La phase éliminatoire du tournoi de Nzango a été supervisée par l’inspecteur des sports, Florid Bardeche Kokolo.

On rappelle que toutes les petites Congolaises ont joué au "nzango" à l'école ou dans la rue. Aujourd'hui, ce jeu enfantin a acquis ses lettres de noblesse en tant que véritable sport.

Mêlant gymnastique, danse, chanson et une bonne dose de chance, le nzango est devenu populaire au Congo-Brazzaville.

Selon la Fédération congolaise de nzango (Feconza) de Brazzaville, la naissance du jeu se perd quelque part dans le nord de la République du Congo, bien avant l'indépendance du pays en 1960. "Nzango" signifie littéralement "jeu de pied" en lingala, la première langue du Congo.

Cette variante pédestre et montée sur ressorts du jeu pierre-feuille-ciseaux aurait été inventée par des filles ayant décidé qu'elles étaient tout autant en droit de s'amuser en face de garçons jouant aux billes et au cerceau.

Aujourd'hui, c'est un sport codifié, comme les autres, mais au départ, le nzango était pratiqué essentiellement au quartier et à l'école.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR

Créé le 2025-02-12 11:50:07

Protection faunique : La journée du 15 février 2025, consacrée au pangolin à travers le monde

Le pangolin est le mammifère le plus trafiqué au monde, ce qui en fait une espèce en danger et en voie d’extinction. L’humanité célèbre chaque année, précisément le troisième samedi du mois de février, la journée mondiale du pangolin. Cette année 2025, elle a lieu le 15 février.

Le but de cette journée est de sensibiliser les populations et les gouvernements sur les méfaits de la chasse et du commerce illégal des pangolins, ainsi que les mesures mises en œuvre pour empêcher l’extinction complète de cette espèce animale inoffensive intégralement protégée.

Le pangolin a un mécanisme de défense qui n'offre que très peu ou pratiquement aucune protection contre les braconniers. Lorsqu'il est menacé, l'animal qui est recouvert d'écailles cornées et se chevauchant, se recroqueville en boule, comptant sur ses écailles pour se protéger, ce qui facilite le travail des braconniers.

La forte augmentation du prix de ces écailles sur le marché noir constitue une grave menace pour cet animal. En 2016, toutes les huit espèces de pangolin ont été inscrites à l’Annexe I lors de la 17e conférence des parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Cela signifie que le commerce international de toute forme de pangolin est strictement interdit. Cependant, sa vente illégale vers certains pays d’Asie reste, malgré tout, en forte progression.

Les autorités compétentes devraient doubler d’efforts et renforcer la rigueur quant aux actes de trafic du pangolin à l’échelle mondiale. Il est aussi important que la population modère voire arrête la consommation de ce dernier. Sur le plan sanitaire, le pangolin serait l’agent vecteur du coronavirus qui a coûté la vie à plusieurs personnes selon les chercheurs de l’Université d’agriculture du sud de la Chine.

Au Congo, plusieurs trafiquants d’écailles de pangolin ont été interpellés ces dernières années par les agents des Directions départementales de l’Economie forestière de la Cuvette et du Niari, avec le concours des éléments de la Gendarmerie nationale appuyés techniquement par le Projet d’appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF). Certains présumés auteurs ont été condamnés et d’autres attendent de passer à la barre.

Le pangolin est une espèce animale intégralement protégée au Congo suivant l’arrêté N°6075 du 9 avril 2011. Les contrevenants des dispositions de cet arrêté peuvent encourir des peines d’emprisonnement allant de deux (2) à cinq (5) ans, et des amendes de cent mille (100.000) à cinq (5) millions de F.CFA ou l’une de ces peines seulement, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008.

VALDA SAINT-VAL/Source : PALF

Créé le 2025-02-12 11:37:03

L’école primaire du village PMD à Banda : Tout est à refaire !

PMD et Mabanayilou, deux villages du district de Banda dans le Niari (sud) interpellés par cette situation. Là-bas, les deux écoles primaires inquiètent plusieurs personnes au regard du visage que présente ces temples du savoir. Enseignants et enseignés sont exposés à tous les dangers possibles.

Avec les fortes pluies, le pire est vite arrivé ! On ne saurait tarder à enregistrer un fait divers dramatique au village PMD à Banda. Ce fait divers, surviendrait de l’écroulement de cette école très dégradée et dont les murs ne semblent plus être stables.

Les fortes pluies que nous enregistrons depuis quelques semaines peuvent accélérer la dégradation de ce bâtiment.

Les analyses et commentaires abondent dans le même sens, quand les villageois parlent de cette école. Ils lui prédisent une vie de quelques mois ou années.

Vivement que ceux qui ont la moindre parcelle d’autorité dans ce dossier, trouvent des solutions idoines pour donner une véritable cure de jouvence à cette école de tous les dangers qui compte environ cent élèves.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2025-02-12 09:37:48

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