Le 23 avril dernier, le monde entier a célébré la Journée mondiale du livre, une date symbolique dédiée à la lecture, à la littérature et à la promotion du droit d’auteur. À Conakry, cet événement a été marqué par une cérémonie spéciale au Centre Culturel Franco-Guinéen (CCFG), dans le cadre des 72 Heures du Livre. La célébration a réuni de nombreux invités venus de divers horizons – écrivains, éditeurs, diplomates, chercheurs – tous réunis pour honorer la puissance des mots et leur impact sur nos sociétés. Le candidat du Congo-Brazzaville et de son Président Denis Sassou-N’Guesso au poste de Directeur général de l’Unesco, Firmin Edouard Matoko a pris également part à la 17e édition de la fête du livre, organisée par L’Harmattan Guinée, en partenariat avec plusieurs institutions académiques.
Pour son parcours et ses actions reconnues, et qui ont profondément marqué l’univers du livre à l’échelle internationale, Firmin Edouard Matoko s’est vu honoré par l’attribution du titre honorifique de « Docteur honoris causa ».
Pour le candidat du Congo-Brazzaville et de son Président Denis Sassou-N’Guesso au poste de Directeur général de l’Unesco, sa présence à la célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, était d’aller à la rencontre des écrivains et auteurs de sa source d’inspiration et réaffirmer le respect de l’écrit féminin au service de la paix et du co-développement, des thèmes qui lui sont chers, et au cœur de ses priorités s’il est élu en favorisant à l’accessibilité au livre pour tous.
Après l’étape de Conakry, il s’est rendu à Lisbonne, au Portugal, avec à la clef des rencontres culturelles, et celles relevant du cadre de l’Unesco.
Le 9 avril dernier, lors de la séance d'audition de tous les candidats, au siège de l'Unesco situé dans le 7e arrondissement de Paris, Firmin Edouard Matoko a refusé d'être un directeur général de procédure, de projets.
Il veut tout simplement être un directeur général de vision. Pas celui d’un appareil, mais celui des idées. Pas celui d’une ambition personnelle, mais celui d’un service universel. Pas celui du bruit, mais celui d’une construction sereine, durable, partagée.
L’actuel Sous-directeur de l’Unesco chargé de la priorité Afrique et des relations extérieures, M. Matoko, candidat pour le compte du groupe Afrique face à l’égyptien Khaled Amed El-Enany Ali Ezz et de Mme Gabriela Ilian Ramos Patino du Mexique; pourrait succéder à Mme Audrey Azouley, actuelle directrice générale.
Il est porteur d’un programme qui propose des innovations majeures dans l’éducation, la science et la culture.
Il lancera, une fois élu, le programme “Générations UNESCO”, pour former chaque année des jeunes (spécialement dans les zones de conflit – post-conflit) aux enjeux de la citoyenneté mondiale, de l’éthique scientifique, du leadership culturel.
Le candidat du Congo-Brazzaville et de son Président Denis Sassou-N'Guesso, à la fois économiste, diplomate polyglotte et spécialiste en relations internationales, lancera également un programme spécial “Femmes pour la Paix”, soutenu par la société civile, pour donner de la visibilité et des moyens aux femmes bâtisseuses de paix.
Son ambition est de faire de l’Afrique, une force dynamique sur la scène internationale. Il veut aussi que l’UNESCO devienne un accélérateur de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et non simplement un partenaire technique et financier.
Firmin Edouard Matoko a d'ailleurs promis être directeur général proche du terrain, attentif aux plus petits Etats comme aux plus grands, respectueux des équilibres, mais ferme sur les principes.
Il croit en la force du dialogue, lorsque l'essentiel est en jeu : la paix, la liberté et la dignité humaine.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville