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Gabon : La route a encore tué six personnes

L’horreur sur les routes gabonaises. Six (6) personnes sont mortes au cours d’un accident survenu vendredi sur la route nationale N°1. Ce bilan terrible assombrit un peu plus les données statistiques du pays déjà mauvaises en matière d'insécurité routière.

Créé le 2018-03-31 07:25:50

Congo : Spectaculaire braquage d'un bus de transport à Louvakou

Un bus de transport voyageurs a été victime d’un braquage par des hommes non identifiés à Louvakou dans le Niari (sud).

Créé le 2018-03-30 15:31:54

Congo : Reprise du trafic ferroviaire entre Dolisie et Mbinda

Le trafic ferroviaire entre Dolisie et Mbinda dans le Niari (sud) a repris ce vendredi. Un train voyageur est tombé en panne depuis lundi dernier au PK Massanga.

Créé le 2018-03-30 15:05:36

Pointe-Noire : Des parents en difficulté de payer les frais d’écolage dans les écoles privées

De nombreux élèves inscrits dans les établissements scolaires privés de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, devraient affronter l’une des années scolaires les plus difficiles. Motif, la crise financière qui paralyse le pays empêche de nombreux parents à faire face aux frais d’écolage.

Créé le 2018-03-30 14:10:05

Congo : La ville de Nkayi envahie par des ordures

La ville de Nkayi dans le département de la Bouenza (sud) croule sous les ordures. Une situation qui met en colère les habitants et autres touristes de passage dans la ville.

Créé le 2018-03-30 12:46:24

Sibiti : Jitel Otika arrêté avec trois pointes d’ivoires et un sac d’écailles de pangolin

Jitel Otika, de nationalité congolaise, a été interpellé vendredi dernier par la direction départementale des Eaux et Forêts de la Lékoumou, en collaboration avec la gendarmerie nationale, pour possession illégale de trois pointes d’ivoires et d’un sac d’écailles de pangolin.

Créé le 2018-03-30 11:55:40

Congo – Justice : Ouverture des audiences de la cour d'appel de Brazzaville

La première session criminelle 2018 s’est ouverte sous l’égide du président de la Cour d’appel de Brazzaville, Christian Oba, en présence du procureur général, Michel Oniangué, et du bâtonnier de Brazzaville, André François Quenum, le 29 mars. Au nombre des affaires inscrites au présent rôle, ne figurent pas encore les dossiers Mokoko et Okommbi Salissa.

Prélude à l'examen des différentes affaires, plus d'une centaine, la Cour a installé les dix jurés retenus.

Dans son mot d’ouverture, le président de la Cour d’appel a rappelé à l’assistance que la justice n’est pas une arme de vengeance, mais qu’elle est faite pour rétablir la paix.

Dans son réquisitoire, André François Quenum a souhaité que rien que le droit soit dit tout au long de cette session, ce pour le triomphe de la vérité.

Au premier jour des audiences, la Cour a examiné l'affaire Emillion Christian Ulrich Mayassi. Ce jeune homme né en 1981, est accusé d’avoir assassiné sa petite amie au couteau, par jalousie.

Cette première série d’audiences s’achèvera le 20 avril avant que la seconde ne s'ouvre avec les affaires qui seront inscrites en cours de session.

Non inscrites à l’ordre du jour des assises qui ont démarré le 29 mars, les affaires Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa pourraient toutefois être portées à l'ordre du jour. Accusés pour atteinte, entre autres, à la sûreté de l’État et détention illégale d’armes de guerre, les deux candidats malheureux à la dernière élection présidentielle de 2016, détenus depuis plus d’une année, pourraient être jugés, même si leurs affaires ne figurent pas au présent rôle. Parmi des raisons évoquées, il y a les exceptions faites par les avocats de la défense.

Concernant le cas du général Jean-Marie Michel Mokoko, par exemple, l’accusé a fait un pourvoi en cassation à la Cour suprême.

Par contre, les affaires Pasteur Ntoumi ou encore Me Massengo Tiassé sont bien à l’ordre du jour. Parmi les cent trente-deux dossiers retenus, figurent les affaires ministère public et l’État congolais contre Frédéric Bintsamou alias pasteur Ntoumi et autres.

En exil depuis quelques années, Me Maurice Massengo Tiassé doit lui aussi répondre devant la justice. Le ministère public et l’État congolais accusent l’un des vice-présidents de la Commission nationale des droits de l’homme d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État, de détention illégale d’armes et munitions de guerre, complicité d’assassinat et complicité de destruction de biens mobiliers publics et privés.   

L’autre dossier inscrit est celui du journaliste Ghis Fortuné Bemba Dombé, poursuivi pour complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État.

Détenu lui aussi depuis plusieurs mois à la Maison d’arrêt centrale de Brazzaville pour complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État, Jean Stéphane Okandzé Okourou sera jugé au cours de cette session. Cette affaire implique également son frère, Elie Claver Okandzé, ex-directeur de cabinet de l’ancien commandant de la Garde républicaine, le général Nianga Ngatsé Mbouala.

Un autre dossier qui pourra attirer l’attention des Congolais, c'est celui relatif à l’affaire Jean-Martin Mbemba et autres. Le président de la Commission nationale des droits de l’homme, ancien ministre de la Justice et de la Fonction publique, en exil en France, est poursuivi pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État, complicité de détention illégale d’armes et munitions de guerre.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-03-30 11:14:38

Affaire Kadhafi : Les troublantes vérités de Jean Ping

Au moment où la justice française instruit le volet financier du dossier Kadhafi, nous nous permettons de revenir sur l'implication quasi personnelle de Nicolas Sarkozy dans cette croisade aux relents néo-coloniaux qui a abouti à l'élimination physique du dirigeant libyen. L'occasion pour nous, de revisiter ce texte de Jean Ping, d'août 2014, intitulé : « L’Union africaine court-circuitée par l’intervention occidentale »

« Fallait-il tuer Kadhafi ?

L’élimination de Mouammar Kadhafi, le 20 octobre 2011, a signifié la fin de son régime despotique, mais pas celle du chaos en Libye. Les dégâts collatéraux des raids aériens occidentaux affectent aujourd’hui tous les riverains du Sahara. Afin d’éviter un tel désastre, l’Union africaine avait proposé une solution politique, en passe d’aboutir au moment de l’intervention étrangère ; ce dont témoigne un acteur de premier plan.

par Jean Ping 

En 2011, en l’espace de seize jours, deux incursions militaires étrangères lourdes ont eu lieu dans l’espace souverain de l’Afrique, sans que l’Union africaine (1), considérée comme quantité négligeable, ait été consultée. Entre le 4 et le 7 avril, les troupes françaises intervenaient en Côte d’Ivoire. Quelques jours plus tôt, à partir du 19 mars, les forces de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), principalement françaises et britanniques, avaient commencé à bombarder la Libye. Pour l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, ces événements ont illustré « l’impuissance de l’Union africaine à faire valoir les droits des peuples africains face à la communauté internationale (2) ». Pourtant, fait ignoré par les médias, dans ces deux conflits, l’organisation dont j’ai présidé la Commission de 2008 à 2013 avait formulé des solutions pacifiques concrètes, que les Occidentaux et leurs alliés ont écartées d’autorité.

Dès les premiers jours de l’année 2011, tout avait basculé en Afrique du Nord. Le 14 janvier, le président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali prenait la fuite. Médusée, l’Europe n’intervint pas. Le 10 février, en Egypte, M. Hosni Moubarak démissionnait. Le 12 février, la contestation gagnait la Libye voisine. Pour les Occidentaux, ce dernier soulèvement fut une aubaine : il leur permit de jouer à bon compte les héros humanitaires et de faire oublier leur soutien aux autres régimes dictatoriaux. Avec le vote de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU), le 17 mars, ils pensaient avoir obtenu un feu vert pour entamer une danse macabre autour du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

« Afghanistan de proximité »

Parmi les protagonistes de ce conflit figuraient en premier lieu le Conseil national de transition (CNT) et ses révolutionnaires hétéroclites, qui avaient pour seul objectif commun de se débarrasser du tyran. Pour y parvenir, un soutien extérieur leur était indispensable.

En second lieu intervenaient la coalition occidentale et son bras armé, l’OTAN, qui firent irruption, tels des justiciers, dans cette nouvelle bataille des sables. Elles entendaient réagir avec férocité aux agissements de Kadhafi et, comme avec Saddam Hussein, l’éliminer définitivement. Mais, pour se débarrasser d’un seul homme et arrêter un massacre de civils, fallait-il engager une guerre punitive de cette ampleur et commettre un autre massacre de civils tout aussi innocents ? On jouait avec le feu, et on pouvait déjà prévoir le chaos qui, comme en Somalie, en Irak, en Afghanistan et ailleurs, en résulterait.

Le camp occidental comptait naturellement sur le grand frère américain, la « nation indispensable », selon l’expression de l’ancienne secrétaire d’Etat Madeleine Albright. Il se trouve cependant que, à ce moment-là, M. Barack Obama dévoilait sa nouvelle doctrine de pivotement vers l’Asie-Pacifique.

L’Amérique, engluée dans ses problèmes intérieurs nés de la crise économique et financière, éprouvait le besoin de se replier quelque peu sur elle-même. Elle avait de ce fait décidé d’exercer désormais son leadership mondial « depuis l’arrière » (leading from behind ).Abandonnant les traditions de sa diplomatie, la France, elle, prit la tête de la coalition internationale antikadhafiste. Elle dirigea les hostilités « de l’avant », et par procuration internationale.

Mais qui allait gouverner la Libye post-Kadhafi ? Qui saurait apaiser les tensions interrégionales, intertribales et interreligieuses qui naîtraient inéluctablement de la terrible confrontation à venir ? Comment éviter le chaos à l’intérieur et la déstabilisation à l’extérieur, notamment au Sahel ? Telles étaient les questions essentielles que nous nous posions au sein de l’Union africaine.

La résolution 1973 se contentait d’exiger un cessez-le-feu et d’interdire tous les vols dans l’espace aérien libyen pour protéger les civils ; elle excluait le déploiement d’une armée d’occupation. Sans utiliser leur droit de veto, la Russie et la Chine, faute de réponses sur les moyens envisagés pour mettre en œuvre cette résolution, avaient prudemment opté pour l’abstention (comme l’Allemagne, le Brésil et l’Inde). L’intervention militaire, avec le recours aux forces spéciales sur le terrain, l’aide aux rebelles ou les attaques aériennes contre les troupes et les centres de commandement, constitua donc pour ces deux puissances un camouflet et un détournement de procédure. Jamais il n’avait été question de se débarrasser de Kadhafi ou d’imposer un changement de régime.

Les agissements occidentaux, jugés illégaux et immoraux par beaucoup, suscitèrent de très nombreuses réactions internationales, comme celle, particulièrement acerbe, de M. Mbeki : « Nous pensions avoir définitivement mis un terme à cinq cents ans d’esclavage, d’impérialisme, de colonialisme et de néocolonialisme. (…) Or les puissances occidentales se sont arrogé de manière unilatérale et éhontée le droit de décider de l’avenir de la Libye. » Ce coup de sang illustrait un sentiment d’humiliation largement partagé.

Pour nous, de toute évidence, le spectre de la guerre civile, de la partition, de la « somalisation », du terrorisme et du narcotrafic planait sur la Libye. Pourquoi étions-nous alors les seuls à le voir ? Allait-on se battre là-bas pour la défense de la démocratie, pour le contrôle du pétrole, en fonction de sordides considérations électoralistes (M. Nicolas Sarkozy était déjà en précampagne pour l’élection présidentielle de l’année suivante), ou encore pour tout cela à la fois ? N’y avait-il pas, à ce stade, d’autres voies possibles que les bombardements massifs ?

L’Union africaine en était persuadée. C’est pourquoi elle opta pour une réponse plus politique que militaire et concentra ses efforts sur l’élaboration d’une feuille de route, adoptée le 10 mars. Ce document comportait essentiellement trois points : une « cessation immédiate des hostilités » ; un dialogue en vue d’une « transition consensuelle » — c’est-à-dire excluant le maintien au pouvoir de Kadhafi — ; et l’objectif ultime : l’instauration d’un « système démocratique ». L’Occident voulait supprimer un homme ; l’Union africaine entendait changer un système.

Comme pour la court-circuiter, les bombardements de l’OTAN débutèrent le 20 mars, le jour même où nous nous apprêtions à nous rendre à Tripoli, puis à Benghazi, pour tenter de mettre en œuvre cette feuille de route.

Le 19 mars, le comité des chefs d’Etat mandaté par l’Union pour persuader les deux parties du conflit libyen d’accepter les termes d’une solution politique se réunissait à Nouakchott, en Mauritanie, après une première rencontre à Addis-Abeba, en Ethiopie, au siège de l’organisation. Au beau milieu des délibérations, M. Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, voulut de toute urgence s’entretenir au téléphone avec moi. Il participait ce samedi-là, à Paris, à un autre sommet international réunissant les dirigeants arabes, européens et nord-américains pour « décider et agir collectivement sur l’application de la résolution 1973 ». Les gouvernements présents à Paris, m’annonça-t-il, l’avaient expressément chargé de me demander de dissuader nos représentants de se rendre à Tripoli et à Benghazi. Il invoqua une raison claire : « Les opérations militaires de l’OTAN vont commencer aujourd’hui. » Un scénario semblable, visant à marginaliser l’ONU et les médiations de l’Union africaine, a eu lieu en Côte d’Ivoire (7), démontrant que, pour certaines puissances, aucune autorité internationale n’est supérieure à la leur.

Pour nous, ce ne fut que partie remise. Le 10 avril, les représentants de l’Union africaine se posaient à Tripoli pour rencontrer Kadhafi. Le lendemain, à Benghazi, nos voitures furent encerclées dès l’aéroport, et nous fumes conspués jusqu’à notre arrivée à l’hôtel où devaient se tenir les pourparlers. « Bernard-Henri Lévy est sans doute à la manœuvre, peut-être ici, dans cet hôtel », pensai-je. M. Moustapha Abdeljalil, président du CNT, et son équipe engagèrent les discussions sous la pression ininterrompue d’une foule de manifestants agressifs, qui hurlèrent jusqu’à notre départ. Résultat : Kadhafi accepta notre proposition, mais la réponse du CNT fut négative. Les pyromanes venaient de l’emporter sur les pompiers, et l’affrontement sur la négociation.

Avec le recul, on relèvera que l’Union africaine fut la seule organisation internationale à proposer une issue politique. Sans doute parce que l’Afrique avait vécu des expériences analogues et en conservait les stigmates indélébiles. Que l’on se rappelle le drame que connaît depuis plus de vingt ans la Somalie, abandonnée de tous, à la suite de la désastreuse opération militaire américaine « Restore Hope », en 1993. Que l’on considère aussi le chaos irakien et la désintégration actuelle de cet Etat.

En Libye, comme nous l’avions prévu, le rêve européen a également tourné au désastre. Les appareils d’Etat ont implosé au profit des seigneurs de la guerre, des clans mafieux et des terroristes islamo-affairistes ; le pillage des stocks d’armes a transformé ce pays en un gigantesque arsenal à ciel ouvert ; les filières d’immigration clandestine se sont multipliées. Au point que la Libye est devenue, pour reprendre l’expression d’un ancien patron des renseignements français, « l’Afghanistan de proximité des Européens ».

Nous en avions averti le monde entier : cette bombe à retardement finirait par exploser entre les mains de ses artificiers, qui ne savaient pas l’histoire qu’ils écrivaient. La proposition africaine dont personne ne voulait entendre parler visait à persuader Kadhafi de suivre soit la voie de l’exil extérieur empruntée par M. Ben Ali, soit celle de l’exil intérieur, comme M. Moubarak. Il devait renoncer de lui-même à ce qu’il lui restait de pouvoir afin d’épargner à son peuple les malheurs et les humiliations d’une intervention étrangère, ainsi que les affres d’une guerre civile dont l’issue lui serait fatale.

Derrière le prétexte humanitaire

Nous nous sommes mis à la recherche de possibles lieux d’accueil. Pour l’exil intérieur, nous avions proposé Sebha, capitale de la région du Fezzan, proche des pays amis d’Afrique noire — notamment le Tchad. Pour l’exil extérieur, la Turquie avait décliné notre offre. Le Venezuela s’était proposé, mais c’était trop délicat. L’Egypte avait été contactée, mais les partisans de Kadhafi avaient rejeté cette proposition...

La diplomatie reste l’arme principale de notre Union. Notre logique est celle de la « paix préventive », et non, comme cela est devenu trop souvent le cas en Occident, celle de la « guerre préventive », dépourvue de toute légitimité. Pourquoi ne nous a-t-on pas laissé une chance de mettre en œuvre notre plan, que Kadhafi avait fini par accepter ? Curieusement, aujourd’hui, on n’entend plus beaucoup « BHL », le philosophe hyperactiviste et va-t-en-guerre français, sur la situation en Libye. Il s’est tourné vers d’autres fronts : Syrie, Ukraine (lire « Médias français en campagne ukrainienne »)...

Parmi les autres acteurs stratégiques figuraient les Etats arabes et leur organisation régionale. Contrairement à l’Union africaine, la Ligue arabe s’était pratiquement alignée sur la position occidentale, le Qatar se montrant le plus belliciste. Quant à Kadhafi lui-même, il ne pouvait comprendre que, dans un monde devenu village planétaire, tous les peuples aspirent à la liberté, à la dignité et à la justice. Sa réaction au soulèvement populaire venait d’un autre temps : la répression, rien que la répression.

Ce curieux personnage semblait pourtant au faîte de sa gloire. Il était redevenu fréquentable et entretenait les meilleures relations avec les puissants de ce monde : que l’on pense à son séjour à Paris fin 2007, et à sa célèbre tente bédouine plantée à quelques pas des Champs-Elysées, ou encore au voyage de M. Sarkozy à Tripoli en juillet de la même année ; aux bonnes notes du Fonds monétaire international, ou encore aux excellents rapports du dirigeant libyen avec l’Italie de M. Silvio Berlusconi. Kadhafi collaborait même avec les services de renseignement américains, britanniques et français. Et puis tous les rêves grandioses du « Guide » s’effondrèrent comme un château de cartes, emportés par le « tsunami arabe ». On se lève avec le monde à ses pieds, on se couche avec une pluie de bombes au-dessus de la tête.

Le 20 octobre, l’aviation française interceptait le convoi du chef libyen. S’échappant à pied, Kadhafi était repéré, atrocement battu par un groupe d’insurgés et finalement tué. On découvrit que la « guerre humanitaire », drapée dans les bons et nobles sentiments du nouveau principe de la « responsabilité de protéger » — adopté par les Nations unies en 2005 —, n’était en réalité qu’une mystification. Elle dissimulait une politique de puissance classique visant à renverser un régime et à assassiner un chef d’Etat étranger. Avec, cette fois, le feu vert de l’ONU.

Jean Ping

Ancien ministre des affaires étrangères gabonais et ancien président de la Commission de l’Union africaine.

Auteur d’Eclipse sur l’Afrique. Fallait-il tuer Kadhafi ?, Michalon, Paris, 2014 »

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-03-30 09:53:12

Insécurité grandissante à Brazzaville : Un commerçant sénégalais assassiné à Kintélé

Baldé Mouhamadou, la quarantaine révolue, commerçant, de nationalité sénégalaise, a été froidement assassiné par des individus non identifiés, dans la nuit du 24 au 25 mars 2018, dans sa boutique, au marché́ de Kintélé.

Créé le 2018-03-30 08:38:52

Congo : Le sélectionneur de l'équipe nationale de football démissionne

L'entraîneur des Diables Rouges du Congo, Sébastien Migné a démissionné. Le technicien français évoque avec courage le non-respect des obligations contractuelles.

Créé le 2018-03-29 20:10:48

Le chanteur congolais Doudou Copa en prison à Paris

Le chanteur congolais, Doudou Copa de Mi Amor, de son vrai nom Bienvenu Dominique Elenga, est en prison en région parisienne, où il purge une peine de dix (10) mois.

Créé le 2018-03-29 16:47:12

Congo - Justice : Les nouveaux membres de la Cour suprême ont prêté serment

Les quinze promus à la haute juridiction du pays ont prêté serment, le mercredi 28 mars, au Palais de justice de Brazzaville, en présence des autorités politico-administratives.

Au cours de l'audience solennelle présidée par le premier président de la Cour suprême, Henri Bouka, le procureur général près cette Cour, Gilbert Mouyabi, a exhorté ses collègues à respecter les prescriptions du serment et à cultiver, en même temps, l’esprit de collaboration avec les confrères dans le but, a-t-il insisté, de rendre plus vivant l’appareil judiciaire congolais.

Poursuivant ses réquisitions, il a également invité le président de la Cour suprême à créer des conditions pour que s’instaure, entre la présidence et le parquet général, une complicité dans le travail au profit de cette haute juridiction.

Au premier président de la Cour suprême ainsi qu'aux six présidents des chambres qui ont été également installés dans leurs fonctions au même moment, il leur a demandé d’entretenir des relations saines avec la hiérarchie et les autres collaborateurs, en se fondant sur la rigueur dans le travail et l’observation, en toute circonstance, de la déontologie et de l’éthique du métier.

Prenant la parole au nom de l’Ordre national des avocats du Congo, André François Quenum a adressé ses félicitations aux nouveaux promus. Il leur a garanti la franche collaboration des avocats, pourvu que, a-t-il renchéri, que chaque corps de métier joue sa partition dans le respect de la règle de droit.

Par ailleurs, cette cérémonie a permis à André François Quenum de faire l’état des lieux de la justice au Congo, en particulier, et en Afrique, en général. Le constat général, a-t-il indiqué, n’est pas si élogieux. De ce fait, il a plaidé pour une véritable séparation des pouvoirs comme l’avait suggéré, à son temps, Montesquieu. Le représentant des avocats congolais a sollicité des pouvoirs publics la modernisation de la justice et la formation adéquate des magistrats.

Le premier président de la Cour suprême a annoncé près d’une quinzaine de priorités sur lesquelles il placera son action durant son mandat. Parmi celles-ci, le mérite; la diligence dans le traitement des dossiers; l’examen minutieux des affaires de propriété et l’octroi des titres fonciers; le rétablissement de la discipline hiérarchique; la meilleure circulation de l’information au sein de l’appareil judiciaire; le rétablissement de l’ordre au sein des tribunaux ainsi que le respect des délais de détention préventive.

Henri Bouka a affirmé, à l’occasion, qu’il s’est déjà mis au travail pour la traduction dans les faits des priorités sus mentionnées. En outre, il a appelé les nouveaux promus à inscrire leurs actions dans sa nouvelle vision pour que l’appareil judiciaire redémarre sur de nouvelles bases.

Le nouveau président de la Cour suprême a pris acte des réquisitions du procureur général, du serment des promus et de la plaidoirie du représentant des avocats congolais.   

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac

Créé le 2018-03-29 13:59:22

Diaspora - Santé : Le nombre de malades du sida explose auprès des originaires d'Afrique subsaharienne en France

Quand ils se découvrent atteints du sida, de nombreux africains vivant en France se ruinent auprès des pasteurs, espérant une guérison-miracle. Les statistiques actualisées relèvent une progression de l'épidémie auprès des africains venant du Cameroun, de Côte d'Ivoire, des deux Congo et du Mali.

Les populations étrangères vivant en France sont trop longtemps restées absentes des programmes de recherche sur le sida et des politiques de prévention. Cette absence avait ses justifications. La crainte de voir stigmatisées ces populations. Depuis, les choses ont changé.

Au cours des dernières années, les institutions publiques françaises, comme les associations de lutte contre le sida ont accepté d’affronter une réalité mettant en évidence le poids croissant des populations étrangères – notamment celles provenant du continent africain – dans l’épidémie de VIH/sida.

Parmi les personnes diagnostiquées séropositives sur l’ensemble du territoire français, 48,3 % sont domiciliées en Ile‑de‑France. Le nombre de cas rapporté à la population est quatre fois plus élevé dans la région francilienne qu’en province, soit 46,6 cas pour 100000 habitants en Ile‑de‑France contre 11,5 en province.

Les personnes qui découvrent leur séropositivité plus de quatre personnes sur dix (41,5 %) sont originaires d’Afrique subsaharienne contre à peine plus d’une sur cinq (22,4 %) en province. Dans cinq départements franciliens, à savoir Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Essonne et Val-d’Oise –, plus de la moitié des cas de VIH diagnostiqués depuis 2003, l’ont été chez des personnes originaires d’un pays du sud du Sahara.

Auprès de nombreux africains originaires de sud du Sahara, l’activité sexuelle est très intense et les comportements de prévention quasi aléatoires, en dépit des connaissances relatives au dispositif de dépistage du VIH, ainsi que la fréquence du recours aux tests et aux circonstances qui les motivent.

Les africains qui ont découvert leur séropositivité entre 2003 et 2016 étaient principalement originaires du Cameroun et de Côte‑d’Ivoire, qui sont, par ailleurs, les deux pays d’émigration qui enregistrent les niveaux de prévalence les plus élevés (respectivement 5,4 % et 7,1 %), suivis des deux Congo et du Mali, la RD Congo volant d'une courte tête, la vedette à son voisin le Congo-Brazzaville.

La publication des résultats des enquêtes permet de mieux connaître les connaissances, attitudes, croyances et comportements face au VIH/sida, des populations africaines vivant en France et permet de franchir une étape supplémentaire vers une meilleure prise en compte de leurs réalités.

Le principe d’égalité républicaine cher à la France qui reconnaît les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion, commande la prise en charge de toute personne diagnostiquée malade.

Au cours des dernières années, les choses ont évolué, les institutions publiques, comme les associations de lutte contre le sida ont accepté d’affronter une réalité mettant en évidence le poids croissant des populations étrangères – notamment celles provenant du continent africain – dans l’épidémie de VIH/sida.

Déjà, de nombreux pays intègrent la dimension santé dans les critères d'immigration, notamment dans l'octroie ou pas aux demandeurs de visas, pour les maladies tels le VIH-Sida.

Entre 10 et 15% des migrants originaires d’Afrique subsaharienne dont le dossier d’étranger malade est accepté par l’Office de l’immigration et de l’intégration de Toulouse (OFII), sont atteints par le virus du Sida, selon le Dr Ferjani, rapporte la "Dépêche du Midi". Ainsi, une soixantaine de cas seraient détectés chaque année dans la seule région de Toulouse.

Cela a de quoi faire réfléchir et inciter aux changements de comportements qui se résument au triptyque Abstinence, fidélité ou port du préservatif.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-03-29 12:48:49

Dolisie : Interpellé pour avoir violé une fillette de 14 ans

Jeancel Makita, 19 ans, de nationalité congolaise, est accusé de viol par une fillette de 14 ans, Prodige Elenga, au quartier Bas Fleury à Dolisie dans le Niari.

Créé le 2018-03-29 10:41:29

Bassin du Congo-Fonds bleu: En VRP pour le financement du fonds bleu, l'écrivain-chercheur Michel innocent PEYA a porté la voix du Congo et de son Président au Forum mondial des investissements à impact Environnemental à Londres en Angleterre

Invité à participer à la fin-mars au Forum mondial sur les investissements à impact social, environnemental à Londres en Angleterre, l'écrivain-chercheur congolais, Michel Innocent PEYA a devellopé sur la nécéssité  des investisseurs de la planète  de soutenir le fonds bleu , mécanisme de financement et de gestion du bassin du Congo pour la protection de l'environnement mondial.

Il s'est une fois de plus illustré en porte étendard dans la diffusion des idées du combat écologique que mène le président congolais, Denis Sassou N'Guesso, pour la protection de la planète.

Créé le 2018-03-29 07:51:28

Réunion du Comité des ministres de l’aviation civile de la CEEAC le 6 avril prochain à Brazzaville

Le Comité des ministres en charge de l’aviation civile des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), se réunira le 6 avril prochain à Brazzaville, la capitale du Congo.

Créé le 2018-03-29 06:19:52

Congo : Une femme meurt frappée par la foudre à Kimongo

La foudre a de nouveau tué dans le département du Niari (sud) mercredi. Une femme de 33 ans, Yvette Kissama-Moussitou, de nationalité congolaise, a trouvé la mort au village Malemba 1, à un jet de pierre de la ville de Kimongo, après avoir été frappée par un éclair.

Créé le 2018-03-29 06:13:43

Tempête : De nombreux dégâts dans la ville de Nyanga

La tempête qui a soufflé sur la ville de Nyanga dans le Niari (sud), avec des vents dépassant parfois les 100 km/h, a fait plusieurs dégâts surtout sur les villages Longo et Mbengui.

Créé le 2018-03-28 16:38:58

Dolisie : La réglementation du transport en commun évoquée à la mairie

L’organisation, la réglementation des instructions et les recommandations dans le secteur du transport en commun dans la ville de Dolisie dans le Niari (sud) ont fait l’objet d’un communiqué du maire Ghislain Rodrigue Nguimbi-Makosso dans la presse locale.

Créé le 2018-03-28 15:35:04

Dolisie : Le député Honoré Sayi veut construire un pont sur la rivière Loubomo

Le député (Upads) de l’arrondissement N°1 de Dolisie dans le Niari (sud), Honoré Sayi n'entend pas pour autant couper tous les ponts avec le reste du département. Il veut construire un pont en matériaux durable d’une longueur de 18 m et 7 m de large sur la rivière Loubomo.

Créé le 2018-03-28 15:03:02

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