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Le forum national sur l’agriculture, l’élevage et la pêche s’est ouvert le 17 avril, à Kintélé, dans la banlieue nord de Brazzaville. Il est consacré aux grandes réformes visant à relancer le domaine agricole et rural.
L’événement d'envergure national qui s'étale sur trois jours, regroupe plus de deux cents participants parmi lesquels des experts et techniciens agricoles, des responsables des ministères sectoriels, des groupements et coopératives, de petits producteurs locaux ainsi que des partenaires au développement dont la Banque mondiale (BM) et l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l'agriculture(FAO).
Lancées par le ministre de l'Agriculture Henri Djombo, ces consultations ont pour but, d'aboutir à la validation de la politique agropastorale et halieutique, du Programme national de développement (PND) agricole 2018-2022.
Au Congo, le secteur agricole repose encore sur une prédominance de l'agriculture familiale rudimentaire et peu compétitive, dont les femmes constituent les principaux acteurs. Il est question de diversifier les apports agricoles, pour plus de productivité et de compétitivité. C'est la raison du présent forum.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-18 07:03:42
L’information vient de parvenir à la rédaction des Echos du Congo Brazzaville. Depuis quelques heures, les sénateurs congolais sont dans l'inquiétude la plus totale. En effet, leur vice-président, Michel Mayinga (PCT) a été victime d'un terrible accident de circulation ce mardi matin à Mont-Belo (sud).
Créé le 2018-04-17 15:00:04
Pour de nombreux congolais de France, il était « Ya Djeff ». Il est décédé dimanche à Rubelles, ville voisine de Melun, en France, dans des conditions rocambolesques. L'homme aurait succombé à une crise cardiaque chez sa copine.
"Je connais mon rival de longue date, c'est hélas mon ami ». Ces paroles d'une chanson populaire congolaise sont revenues à l'esprit de cet ami, quand il est tombé nez à nez avec celui qu'il croyait être son ami".
Pour la petite histoire, Jeff Malanda est l'amant de l'ex femme de son ami en instance de divorce. « Mâ Juvé » qu'elle se fait appelée dans le milieu melunais.
Dany "Mâ Juvé" en istance de divorce, elle fricotait avec l'ami de son ex mari
Pour un dimanche en amoureux, Jeff se trouvait chez sa maîtresse à Rubelles quand l'ex mari est passé récupérer un petit poste téléviseur se trouvant à ce domicile, afin d'en équiper la chambre qu'il loue quelque part en attendant de trouver un logement.
Sentant la présence de l'intrus qui garde encore le double des clés de l'appartement, les pas se rapprochant et de peur de ne rencontrer celui qui, en dépit des rumeurs qu'il balaie d'un revers de main, le prend toujours pour son ami, son frère, « Ya Jeff » se serait, à la demande de sa dulcinée réfugié dans la chambre des enfants.
Mal lui en a pris, car c'est également dans cette chambre que se trouvait ledit téléviseur.
L'ex mari, mêlé malgré lui à un drame
Ayant entendu le monsieur qui se dirigeait vers la chambre puisque la télé s'y trouvait, il serait entré dans le placard où il aurait suffoqué et fait une crise d'asthme. Il ne pouvait avoir recours à sa ventoline qui ne le quitte jamais, hélas restée dans la poche de sa veste restée dans la chambre conjugale.
L'effort physique de l'acte auquel il venait de s'adonner avec maestria avec "mâ Juvé", ajouté au stress et à la peur, sur fond d'étouffement ayant généré la crise d’asthme; tout nu, l'homme serait tombé de tout son poids du placard et aurait perdu la vie.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-17 10:57:15
Le tête-à-tête raté entre le président congolais, Denis Sassou Nguesso et le ministre français des Finances, Bruno Le Maire à Brazzaville, alimente les ragots sur les réseaux sociaux et autres médias occidentaux et africains. D'aucuns y voient un ''gel'' des relations entre Paris et Brazzaville qui serait né de la position française vis à vis de la dernière présidentielle congolaise.
Créé le 2018-04-17 10:29:20
Pascal Tsaty Mabiala aurait-il enfilé son costume de ''chef de l'opposition'', durcissant de facto le ton, face à la situation économique du pays et aux mesures énoncées par le président de la république pour en combattre les antivaleurs ? Son parti l'Upads, a publié une déclaration qui déjà fait échos à Brazzaville.
Après avoir analysé la déclaration de la majorité présidentielle du 4 avril, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a "marqué son étonnement face à son brusque réveil devant la mauvaise gestion de l’État qu’elle n’avait jamais condamnée et dont elle est complice depuis près de vingt ans".
Ainsi, le secrétaire national de la communication de l’Upads, Romaric Sidoine Moukoukou, qui a lu la déclaration, a signifié que si la majorité présidentielle pouvait dénoncer les présumés coupables des malversations tant décriées dans le pays, elle aidera la justice à accomplir ses missions de répression et de réparation.

Dans le même ordre d’idées, l’Upads exige le contrôle des patrimoines des hommes politiques et des hautes fonctionnaires de l’État, en application des dispositions de l’article 55 de la Constitution et des recommandations du Fonds monétaire international.
Ainsi, le secrétariat national de ce parti a sollicité, en outre, la création d’une brigade anti-corruption et de répression des faits de détournement, de recel et d’abus des biens sociaux au sein de la police judiciaire. De même, il a demandé la révocation, pour inefficacité, des organismes anti-corruption rattachés à la présidence de la République qui ont montré leurs limites.
Par ailleurs, s’adressant aux sociétés pétrolières, notamment à ENI et Total, l’Upads leur a demandé de déclarer, avec exactitude, ce qu’elles versent au Congo au titre des redevances pétrolières et, par souci de traçabilité, de lever l’opacité entretenue en matière des recettes pétrolières.
De même, l’Upads a exigé que les règles de gestion orthodoxe prévues par le régime financier de l’Etat soient scrupuleusement respectées, que seul le ministre des Finances soit autorisé à négocier les emprunts du Congo, et que la Caisse congolaise d’amortissement soit réhabilitée dans son rôle de gestionnaire exclusif de la dette.
En outre, l’Upads a rappelé son combat contre les antivaleurs, notant que dans son projet présidentiel de 2016, elle proposait, parmi les dix-huit mesures urgentes à prendre pour lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite, il y avait : l’adoption d’une loi sur la déclaration préalable des biens, à charge pour tout citoyen nommé à quelque poste de responsabilité publique de notifier à l’Etat ses biens à l’entrée et à la sortie de ses fonctions ; l’adoption d’une autre loi sur le délit d’apparence, à charge pour tout citoyen de justifier son train de vie, peu importe la position qu’il occupe dans la société, et la répression de tout acte de corruption.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2018-04-17 08:56:01
Les ruelles traversant le ''marché Total'' de Brazzaville sont encombrées d'étals de part et d'autre, qu'il est impossible d'y circuler autrement qu'à pied, surtout aux heures de marché. Cette situation a ralenti l'intervention des secours devant intervenir sur le sinistre qui s'est déclaré en plein marché, le 15 avril au matin.
Deux boutiques bien achalandées et une maison d'habitation entièrement consumées, le tout évalué à de nombreux millions de Francs CFA, tel est le lourd bilan causé par l'incendie qui s'est déclaré en plein marché ''Total'', au 391 de la rue Lascony, le 15 avril au matin.
Alors que le feu peut encore être attaqué et circonscrit, les pompiers arrivés sur place sont aussitôt confrontés à l'étroitesse des rues desservant le marché. Celles-ci sont quasiment obstruées par les tables et étals de commerçants qui au mépris des prescriptions de l'autorité municipale, ont investi cet espace, rendant impossible la circulation des véhicules.
Le temps des atermoiements, le feu avait consumé la première boutique d'où était partie le sinistre, pour cause de court-circuit on confié des témoins, avant d'embraser une autre boutique puis une maison d'habitation.
Les populations du voisinage, conscientes de l'engorgement des lieux n'ont pu venir à bout des flammes, avec leurs maigres moyens de les combattre, malgré toute leur « bonne volonté à s'y investir ».
Escaladant les toits des habitations, les sapeurs-pompiers ont pu acheminer leurs tuyaux jusqu'au foyer incandescent qu'ils ont réduit, préservant du même coup les habitations environnantes de l'imminente propagation du feu qu'elles risquaient, évitant du coup la catastrophe.
Même si l'on ne déplore aucune perte en vie humaine, il va s'en dire que cet incendie qui a révélé l'inaccessibilité des lieux pour les secours, a délié les langues pour les populations qui désormais réalisent l'étendue du danger qu'elles encourent.
« De grâce, que le maire pense à vider les ruelles du marché total. Même quand nous sommes éprouvés, on prend le corps depuis la morgue directement jusqu’au cimetière car, le corbillard ne peut pas venir ici du fait que les ruelles sont transformées en marché de fortune. Tout est sale ici, les vendeurs ne nettoient pas leur environnement », s’est plaint Gervais Tsamba, propriétaire de la parcelle d'où est parti le feu. « Nous ne pouvons plus vider nos toilettes, parce que le camion de vidange ne peut pas arriver ici », a t- il ajouté.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-17 07:36:45
14 femmes porteuses de projets à fort potentiel de développement ont participé à l’intégralité des 6 semaines de formation proposées par l'incubateur d’entrepreneuriat féminin ''Sounga Nga''.
Daniele Sassou Nguesso en exprime son satisfecit. La Fondation qu'elle dirige vient de réaliser l'une des missions qu'elle s'était fixée pour l'année 2018 à savoir, « accompagner les femmes porteuses de projets ».
Ainsi, ces 14 femmes sélectionnées qui se déclinent en 14 idées d’entreprises congolaises, 14 ambitions nouvelles, et 14 façons de croire que les femmes peuvent prendre la place qu’elles méritent dans la société et contribuer de façon significative au développement économique du pays, ont-elle relevé le défi de entrepreneuriat.

Au terme du programme d'incubation, ces 14 femmes se disent nanties de connaissances qui ouvrent en elles de meilleures perspectives, entrepreneuriales et managériales, car elles sont « devenues des meilleurs versions d'elles-même ». De bon augure, pour faire véritablement d'elles, « des femmes de demain ».
Rappelons que le dispositif, baptisé ''Sounga Nga'', vise à accompagner des femmes congolaises dans leur projet entrepreneurial, et ainsi plus largement à les soutenir dans leur projet de vie.
Les projets sélectionnés en amont sont des idées pour un produit ou un service que l’entrepreneure souhaite lancer sur le marché, qui viennent d’être lancées ou qui ont besoin d’être confortées dans une phase de développement.

L’incubateur évalue le projet, analyse son potentiel, et accompagne la bénéficiaire dans les démarches nécessaires pour le mener à la réussite. Cela inclut toutes les étapes d’accompagnement et de mise en place de l’entreprise : étude de marché, conception de l’offre, aspects juridiques, approche marketing et communication, comptabilité, financements, etc.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-16 07:31:32
Il se disait être un grand parmi les grands, Maixent Elenga vient de tomber dans les mailles des filets de la police nationale, dimanche 15 avril 2018 au petit matin , à Pointe-Noire. Il lui est reproché d'avoir mis en place un réseau mafieux dans le dédouanement de certaines marchandises notamment au port de Pointe-Noire.
Après plusieurs mois de traque, l'étau s'est resserré sur le célèbre transitaire Maixent Elenga. L'homme en cavale a été appréhendé par la police alors qu'il roupillait encore, dans sa cache investie au point du jour par la police, dans la ville océanne.
Sous le couvert de ses activités de transitaire douanier, et en complicité avec certains douaniers à sa solde, Maixent Elenga sortait illégalement des véhicules du port de Pointe-Noire.
Le préjudice s'élèverait à plusieurs milliards de FCFA, a t-on révélé dé source douanière.
Maixent Elenga, qui se sentait traqué, vivait dans la clandestinité depuis plusieurs mois déjà.
L'homme qui a un carnet d'adresse des plus fournis avec notamment des entrées auprès de nombreuses personnalités, argue n'être qu'un des maillons d'une vaste chaîne. « Si je me mets à table, beaucoup vont couler avec moi », a t-il avancé aux policiers, dans un air de menace. Beaucoup y voient une espèce de S.O.S à l'endroit de ces prétendues personnalités, afin qu'elles étouffent cette affaire.
Du coté de la douane, tout comme du peuple, on attend de connaître le dénouement de cette affaire, qui à l'évidence fait déjà couler de la salive dans les « ngandas » et autres bistrots.
Bertrand BOUKAKA/LesÉchos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-15 17:07:10
Le président congolais, Denis Sassou Nguesso a quitté Brazzaville vendredi pour l'Afrique du Sud, où il prend part ce samedi 14 avril 2018 aux obsèques officielles de Madame Winnie Mandela, ex-épouse de l'ancien président sud-africain, Nelson Mandela, décédée à l'hôpital Milkpark de Johannesburg lundi 2 avril dernier, à l'âge de 81 ans.
Créé le 2018-04-14 10:17:13
Le roi du Maroc, Mohammed VI est attendu à Brazzaville, la capitale congolaise, le 23 avril prochain, deux jours avant l’ouverture officielle du sommet de Brazzaville sur le Fonds bleu du Bassin du Congo, présidé par le président congolais, Denis Sassou Nguesso.
Créé le 2018-04-14 09:43:00
Le ministre congolais des Finances et du budget, Calixte Nganongo a déclaré que le franc CFA, officiellement franc de la Communauté financière africaine, avait besoin de stabilité, de solidarité, de fluidité et de sécurité.
Créé le 2018-04-14 08:40:33
Face à la crise financière qui étrangle le Congo-Brazzaville, le ministre français des Finances, Bruno Le Maire a déclaré que la France est prête à apporter une aide de 135 millions d'euros à la République du Congo, sous réserve que le Congo conclut son programme avec le FMI.
Créé le 2018-04-14 07:38:59
Cela peut paraître surprenant pour être souligné. Présent à Brazzaville pour la réunion des ministres des Finances de la zone Franc, c'est-à-dire des ministres de l'UEMOA, de la CEMAC et des Comores à Brazzaville, le ministre français des Finances, Bruno Le Maire s'est entretenu avec le Premier ministre congolais, Clément Mouamba et son homologue Calixte Nganongo. Il n'a pas été reçu par le président congolais, Denis Sassou Nguesso.
Créé le 2018-04-14 07:29:55
L’arrivée d’un appareil de radiologie a apporté une véritable bouffée d’oxygène au service de radiologie de l’hôpital militaire de la ville de Dolisie dans le Niari (sud), qui en a aussi profité pour se réorganiser.
Créé le 2018-04-13 19:01:33
Dix-sept (17) blessés dont quelques-uns sont dans un état très critique, c’est le bilan de l’accident de la circulation qui est survenu ce vendredi matin au niveau du poste de péage de Kintélé.
Créé le 2018-04-13 18:09:39
Est-il prudent d'accepter tout de suite les faveurs faciles ? Souvent elles réservent des surprises désagréables, à l'image de ce qui est arrivé à cet homme qui en fait le récit.
« Ce midi, ayant 300 Francs en poche, je décide d'aller manger au resto. Arrivé là bas, je commande du riz pour 100 Francs, du poisson pour 200 Francs et je vais m'asseoir pour manger.
C'est là que mon voisin de table, un homme habillé en veste prend pitié de moi et me dit : '' mon frère, tu manges mal hein ! Commandes ce que tu veux je paie pour toi''...
Je suis heureux et je commande alors un plat de 5000 Francs que je mange avec un grand appétit.
Mon voisin content de me voir manger avec appétit me dit encore : '' si tu finis de manger, prends deux bières, je paie ça pour toi''...
Là je suis aux anges. Je commande alors mes deux bières. Je bois la première. Et quand je veux décapsuler la deuxième, le décapsuleur tombe.
Je m'abaisse pour le ramasser et je constate que mon voisin n'a pas porté de pantalon sous sa veste et ses « attributs » sont dehors. En fait, c'est un fou.
L'angoisse m'envahit. Mon cœur bas à tout rompre. Je me relève. Le gars sourit et me dit : '' mon frère, façon ils vont te frapper aujourd'hui là, tu vas voir''. »
Cette leçon vaut bien plus qu'un rire, même si on ne peut s'en empêcher.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-13 10:38:57
La chambre d'accusation à décidé le 12 avril à Brazzaville, de renvoyer Jean Marie Michel Mokoko devant la cour criminelle pour être jugé pour atteinte à la sûreté de l’État, détention illégale des armes de guerre et incitation au trouble à l'ordre public.
Ils demandaient que la loi s’applique à son cas en tant que Grand Officier de l’ordre du mérite congolais au vu des décrets N° 86-1044 du 17-11-1986 et N° 2001-179 du 10-4-2001 qui lui confèrent l’immunité juridictionnelle. Les avocats de Jean Marie Michel Mokoko avaient fait de leur requête un débat de procédure, une exception en nullité pour l'exemption de leur client à comparaître devant la cour criminelle. Cette première bataille est à l'évidence perdue.
Jean Marie Michel Mokoko est désormais renvoyé devant la cour criminelle, siégeant actuellement à Brazzaville, pour y répondre des chefs d'atteinte à la sûreté de l’État, détention illégale des armes de guerre et incitation au trouble à l'ordre public.
Il y a quelques jours, les avocats de Jean Marie Michel Mokoko avaient, dans une autre tentative d'obstruction, rappelé au Président de la Chambre d'Accusation la position de leur client consignée dans une lettre manuscrite en ces termes :"Au vu des errements émaillant la procédure à laquelle je suis soumis, aucun magistrat ne pourrait faire montre ni d'Honnêteté ni de Courage pour arrêter l'Injustice dont je suis victime. Je ne me porterais donc pas caution d'une parodie de justice que la Jurisprudence qui en déroulerait et dont je me serais fait le complice, étonnerait même les étudiants en première année de Droit. "
Reste à savoir, quelle sera l'attitude du général Mokoko devant la cour dont il récuse d'emblée le caractère impartial.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-13 09:02:26
Le Sénat congolais a adopté il y a quelques jours, deux projets de loi portant dissolution de la Société nationale d’électricité (SNE) et la Société nationale de distribution d’eau (SNDE). Même si le président du Sénat a recommandé « d’être particulièrement regardant en veillant à ce que les opérations post dissolution des deux entreprises se mènent dans la stricte observance de la parole donnée par le gouvernement », il n'en demeure pas moins que de nombreuses zones d'ombre non éclairées par le ministre Zoniaba, donnent à ce dossier un caractère explosif.
Le président du Sénat espère que l'exécutif tiendra effectivement ses engagements pour que demain, les délibérations de cette chambre au sujet de ces deux entreprises ne soient pas génératrices de tensions sociales.
Cependant, malgré son optimisme, les sénateurs sont restés inquiets et préoccupés, au regard d’innombrables interrogations qui entourent ce dossier.
Le sénateur Daniel Abibi, par exemple, a laissé entendre que lorsqu’on aborde les dossiers de ce genre, le risque est grand de perdre de vue l’intérêt général pour s’attarder sur les intérêts particuliers.
Il s’est posé plusieurs questions parmi lesquelles l'opportunité de ce projet de loi, sa pertinence et si les effets attendus sur le plan social sont de nature à calmer le jeu car, a-t-il dit, la politique de l’autruche est à éviter. « Il faut qu’au plan social, les travailleurs aient la garantie de conserver leurs emplois, cela est essentiel car nous avons vu, dans ce pays, des dissolutions qui ont entraîné des remous, parce que les nouvelles sociétés viennent avec des exigences. Elles exigent des personnels qualifiés et ceux qui ne le sont pas, que deviendront-ils ? L’autre préoccupation, c’est la question des dettes laissées par la SNE et SNDE, qui les paiera ? », s'est interrogé le sénateur.
D’autres inquiétudes évoquées ont porté sur les prochains statuts de la SNE et la SNDE, ces sociétés devant être réformées sous le modèle Ohada.
Répondant à toutes ses préoccupations, le ministre de l’Énergie et de l’hydraulique, Serge Blaise Zoniaba, a simplement dit que face à la faillite de l’État, ces sociétés doivent être réformées pour de meilleurs services car c’est ce que la population attend d'elles.
Cependant, le ministre de l’Énergie et de l’hydraulique, Serge Blaise Zoniaba a sans doute, à dessein, omis de préciser que les phénomènes de restructuration désignent des processus diffus de transformation des organisations dans une recherche de flexibilité et d’avantages compétitifs, comme les réductions d’effectifs, les fusions acquisitions, ou encore les refontes de processus et les réorganisations internes.
Dans de nombreux cas, elles résultent de décisions stratégiques et de choix de gestion, une démarche polémique qui interpelle sur ses effets sociaux et humains.
Face au gigantisme du nombre d'agents que comptent la SNE et la SNDE, la première mesure dans la logique de toute restructuration, sera d'en réduire les effectifs, afin de faire des économies sur la masse salariale à l'évidence en inadéquation avec le service à produire et surtout les profits à réaliser, pour des entreprises qui n'intégreront plus la notion de « service public ».
Ainsi, en restant sur la logique de création de sociétés plus compétitives, la restructuration de la SNE et la SNDE induira forcément un recentrage sur le «cœur de métier», visant à assurer une meilleure lisibilité de l'activité ainsi qu'à externaliser les contraintes, surtout de productivité et de gestion des aléas conjoncturels.
Les critères sélectifs des agents devant rester dans les nouvelles entreprises, seront si drastiques, que nombreux seront remerciés.
D'autre part, un recentrage sur le «cœur de métier» conduirait à des mouvements de désengagement d'activités, ou d'externalisation d'activités, de délégation à des partenaires ou de travail en réseau. Cela alourdirait la facture pour des clients qui à l'évidence devront également payer pour tous les services annexes.
Mais, il y a aussi le passif des sociétés dissoutes. En cela, les sénateurs sont plus qu'interrogateurs, à l'instar du sénateur Stanislas Nguié qui voit en ces dossiers SNE et SNDE, à l'évidence mal ficelés, une espèce de fuite en avant, un voyage vers l'inconnu. « C’est quand même dommage que dans le cadre de l’analyse des dossiers importants comme ceux-ci, qu’on n’ait pas mis à la disposition du Sénat les états financiers de la SNE et SNDE. Ces états doivent être audités par des auditeurs indépendants, le transfert de plein droit de patrimoine de la SNE et de la SNDE à la nouvelle entreprise qui paiera les dettes », a relevé, le sénateur Stanislas Nguié.
Quoi qu'il en soit, sans avoir toute les cartes en mains, en votant la loi, le Sénat a donné un blanc-seing au gouvernement pour poursuivre son action dont nul ne peut présumer des conséquences à venir.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-13 08:01:07
«En cas de perturbation sur votre réseau de téléphonie mobile, rassurez-vous que votre câble ou poteau n’a pas été saucissonné et volé la nuit ». C’est ce qui s’est passé à Mvouti et à Les Bandas (sud) où des individus non identifiés ont fait main basse sur des poteaux téléphoniques.
Créé le 2018-04-13 07:18:35
Vergès Kibitsi-Bilili, 21 ans, de nationalité congolaise, a été interpellé par la police de Dolisie dans le Niari (sud) pour avoir volé un paquet de fromage (La vache qui rit) dans une épicerie au quartier Passi-Ngolo.
Créé le 2018-04-13 07:08:32