Denis Sassou Nguesso a réaffirmé la position de l’UA pour une sortie de crise en Libye

Le 31ème sommet des chefs d’Etat de l’Union Africaine (UA) s’est achevé lundi 2 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie), un sommet consacré à la lutte contre la corruption et qui a vu la participation d’une vingtaine de chefs d’Etat dont le président congolais, Denis Sassou Nguesso.

Ce sommet était l’occasion pour le numéro un congolais, fervent défenseur de la paix en Afrique et dans le monde,  de réaffirmer la position de l’UA pour une sortie de crise en Libye.

«Nous exigeons la prudence dans la gestion du dossier Libyen et demandons l’organisation préalable d’un forum inter libyen inclusif de réconciliation afin de poser les bases d’un consensus pour les élections apaisées », a déclaré le président Denis Sassou Nguesso qui dirige le Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye.

En mai dernier, les représentants des différentes parties prenantes de la crise libyenne, réunis à l'Élysée, à Paris, ont signé une déclaration commune prévoyant notamment l'organisation des élections législatives et de la présidentielle le 10 décembre 2018.

Les différentes parties se sont entendues pour faire de l’adoption d’une « base constitutionnelle » un préalable à l’organisation du scrutin. « L’adoption d’une Constitution constituera une étape essentielle pour la souveraineté de la nation libyenne », insistent les signataires de l’accord, qui s’engagent à apporter leur « soutien au représentant spécial des Nations unies dans ses consultations auprès des autorités libyennes portant sur une proposition et sur le calendrier de son adoption ».

Le texte final pose également l’engagement des acteurs à « adopter les lois nécessaires d’ici le 16 septembre 2018 ainsi qu’à tenir les élections parlementaires et présidentielles le 10 décembre 2018 ».

Un engagement qui vise à rendre effectif l’« accord sur l’organisation d’élections législatives ainsi que présidentielles dans les conditions arrêtées par le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, en concertation avec le gouvernement d’entente nationale, la Chambre des députés, le Haut Conseil d’État et la Haute commission électorale nationale ».

Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville