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La famille politique proche du chef de l’État congolais a effectué sa rentrée politique le 4 avril à Brazzaville. Dans une déclaration rendue publique, les partis de la majorité ont émis le vœu de voir tous les délinquants économiques, empêtrés dans le vol des deniers publics et autres antivaleurs, être traduits en justice afin qu’ils répondent de leurs actes. De même, ils demandent le rapatriement des fonds spoliés à l'État congolais et planqués à l'étranger. D'aucuns attendent que les partis et associations de la majorité, PCT en tête, fournisse la liste des détenteurs desdits fonds.
Voici le texte intégral de la déclaration.
« DECLARATION DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE RELATIVE À LA LUTTE CONTRE LES ANTIVALEURS
Dans son message sur l’Etat de la Nation devant le Parlement réuni en congrès, le 30 Décembre 2017, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N’GUESSO, a réitéré ses propos sur la rupture et la lutte contre les antivaleurs. Ce faisant, il a affirmé qu’il s’agit de la primauté du droit et de la justice sur l’arbitraire et l’impunité. Ce postulat, qui renvoie à l’application du principe de la sanction, est une invite à la nécessité d’éduquer, de redresser et de réprimer lorsque les faits l’exigent.
Ces propos qui, comme chacun le sait, ont été tenus dans un contexte socio-économique et politico-sécuritaire préoccupant, ont reçu un large écho et un soutien indéfectible dans l’opinion nationale qui en attend des résultats concrets.
Réunis ce jour 4 Avril 2018, au Palais des Congrès de Brazzaville, les Partis de la Majorité Présidentielle se félicitent de l’impulsion nouvelle donnée par le Chef de l’État à cette lutte pour la normalisation des mœurs dans la gestion des affaires publiques.
Les Partis de la Majorité Présidentielle soutiennent sans réserve les prescriptions du Chef de l’État et sont déterminés à accompagner cette entreprise salutaire de redressement de notre pays.
De même, les Partis de la Majorité Présidentielle apportent leur soutien indéfectible aux démarches entreprises par le Gouvernement auprès du Fonds Monétaire International (FMI) en ce qu’elles participent de la bonne gouvernance et visent à trouver les voies et moyens devant permettre à notre pays de sortir de la crise économico-financière actuelle.
Les Partis de la Majorité Présidentielle estiment qu’il appartient aux Institutions impliquées dans la répression de la corruption, la concussion, la fraude, le trafic d’influence, le vol, le laxisme et autres comportements blâmables de prendre leur responsabilité.
Les Partis de la Majorité Présidentielle sont convaincus que la rupture annoncée par le Chef de l’État n’est pas un vain mot, encore moins un simple slogan, mais un mot d’ordre, une remise en état de fonctionnement de notre pays, en privilégiant la norme juridique et en sanctionnant avec fermeté l’incivisme et les comportements déviants.
Les Partis de la Majorité Présidentielle appellent leurs adhérents et toutes les forces vives de la Nation à soutenir les directives et les instructions du Chef de l’État, pour que les Institutions de la République les traduisent, sans délai et sans faille, en actions concrètes de lutte contre les antivaleurs.
Les Partis de la Majorité Présidentielle se félicitent des décisions prises par le Conseil Supérieur de la Magistrature, sous l’autorité du Président de la République et consentent que notre Justice doit jouer son rôle avec abnégation.
Les Partis de la Majorité Présidentielle invitent le Gouvernement et la Justice à réprimer toute personne, sans distinction aucune, quels que soient son rang et sa sensibilité politique, coupables d’avoir commis des faits répréhensibles dans l’exercice de ses responsabilités, à n’importe quel échelon de la hiérarchie sociale, économique et administrative et à l’écarter de toute gestion de la chose publique.
Enfin, les Partis de la Majorité Présidentielle demandent aux Institutions de la République d’entreprendre toute action nécessaire destinée à faire rapatrier tout produit de corruption, de vol et de fraude placé en dehors du pays.
Fait à Brazzaville, le 04 Avril 2018
LES PARTIS DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE »
Transcription : Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-05 20:19:11
L'opposant congolais en exil Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle en République démocratique du Congo, doit être jugé fin juin dans une affaire de recrutement de mercenaires, a annoncé mercredi sa défense qui déplore l'impossibilité de faire appel.
Le procès dans l'affaire des mercenaires est fixé pour "le 26 ou le 27 juin devant la Cour suprême de justice", a déclaré à la presse Me Joseph Mukendi, qui dit l'avoir appris auprès du greffe du tribunal.
Les arrêts de la Cour suprême sont rendus "sans possibilité de recours", a déploré l'avocat. "
Le décor est ainsi placé pour détourner Moïse Katumbi de son juge naturel qui est le tribunal de paix, le privant du droit" de faire appel, a déploré l'avocat.
Moïse Katumbi, ex-gouverneur du Katanga qui s'est éloigné du président Joseph Kabila fin 2015, fait l'objet d'au moins trois procédures en RDC.
Le 19 mai 2016, il a été inculpé de "recrutement de mercenaires" et placé "sous le coup d'un mandat d'arrêt" pour "atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l'État".
Une enquête avait été ouverte à la suite de l'arrestation de quatre de ses gardes du corps, parmi lesquels un Américain.
Quelques heures plus tard le 20 mai 2016, il a été autorisé à quitter la RDC pour aller se faire soigner en Afrique du Sud. Il n'est pas rentré depuis, vivant principalement à Bruxelles.
Une dizaine de Congolais arrêtés dans le cadre de cette affaire sont toujours en détention et n'ont pas été jugés.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-05 09:48:53
L'Assemblée nationale du Congo a adopté il y a quelques jours, une loi prescrivant au gouvernement d'apporter dorénavant son soutien à tout citoyen congolais faisant objet des poursuites judiciaires devant les juridictions internationales, peu importe la nature des griefs requis contre lui.
Le ministre de la Justice, des droits humains et des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga qui a défendu le texte, assure que celui-ci « prévoit de garantir les droits des citoyens congolais traduits en justice à l’étranger ».

Aimé Ange Wilfrid Bininga le justifie par le fait, qu'« Il s’agit de préserver leurs droits fondamentaux liés à la présomption d’innocence et au traitement dégradant. Car même lorsqu’il est poursuivi pour trafic de drogue, d’humains, d’atteinte à la sûreté de l’État, ou de participation au terrorisme, le citoyen congolais n’a pas perdu sa nationalité et est en droit d’être soutenu par son pays ».
La loi adoptée concerne tous les Congolais, vivant ou non au pays, disposant ou non d’une double nationalité.

À travers ce texte, l’État congolais veillera désormais aussi bien sur la conformité de la procédure de l’inculpation de son citoyen que sur les conditions de sa détention, son traitement physique et moral, son droit à la défense, mais également sur la nature des peines prononcées contre lui.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-05 09:07:02
Le gouvernement congolais sera face aux députés vendredi à 11 heures, pour la séance de questions orales avec débats.
À l'opposé du Sénat où les débats sont jugés quelque peu tièdes, à l'Assemblée nationale, les séances de questions orales au gouvernement sont en passe de devenir populaires dans l'opinion.
Cette popularité s'explique autant de par la pertinence des questions posées, auxquelles les congolais attendent des réponses, car elles impactent leur quotidien, que de par la théâtralité qu'adoptent certains députés, à travers un langage décomplexé, voire une volonté d'en découdre avec les ministres pris à défaut.
Ainsi, la séance de vendredi, retransmise en direct à la radio et à la télévision, promet-elle de chaudes « empoignades », à travers les joutes oratoires pour des députés à la parole à l'évidence libérée et qui entendent remplir pleinement leur rôle dans le contrôle de l'action gouvernementale, mais aussi pour des ministres assurés de convaincre par la preuve.
Il ne fait aucun doute que Isidore Mvouba, le président de l'Assemblée nationale puisera dans ses ressources, pour discipliner des débats qui ne manqueront pas d'être passionnants et parfois heurtés, tant certains ministres souvent mis à l'index, entendent s'affranchir des us de la courtoisie institutionnelle, à l'instar de la dernière séance de questions orales au Sénat où des ministres ont été à la limite discourtois, vis à vis des sénateurs et même envers le président du Sénat, notamment dans le respect du temps de parole.

À propos du temps de parole justement, qu'il s'agisse des parlementaires ou des ministres, le président de séances ne dispose d'aucun mécanisme technique pour couper le son à un orateur ayant épuisé son temps de parole, voire pour la lui retirer.
Ce manquement technique a fait que la dernière fois au Sénat, on a trouvé un président à l'évidence impuissant, face à des ministres qui avaient simplement fait de l'obstruction. L'attitude des ministres Ondongo et Bouya, instillant une véritable cacophonie ce jour là, est plus que révélatrice de ce qui peut apparaître comme un manque de considération, vis à vis de la représentation nationale.
Pourtant, en attendant de disposer d'une salle appropriée pour les débats parlementaires avec le nouveau siège du parlement en construction, la question du temps de parole peut être résolue, avec un peu d'ingéniosité pour les techniciens du Palais des Congrès, sans qu'il en coûte une fortune.
Outre le chrono pour calculer le temps, un mixeur audio de 5 à 6 entrées et sorties, sur lequel convergeraient tous les micros, placé en dérivation sur le pupitre du président, permettrait à celui-ci d'ouvrir et de fermer les micros, en montant ou baissant le curseur.
Dans l'ordre du raisonnable, cet aménagement n'engagerait pas plus de 3 millions de Francs CFA, main d’œuvre comprise.
Quoi qu'il en soit, la séance de vendredi s'annonce ouverte et prometteuse, eu égard aux questions d'actualité.

Ainsi, le premier ministre Clément Mouamba et son gouvernement ont-ils en fait rendez-vous avec les congolais, à travers leurs représentants qui siègent à l'Assemblée.
Cela est de bon augure, la preuve de la bonne santé des institutions et notamment des us démocratiques.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-05 08:17:39
Les fonctionnaires congolais tirent le diable par la queue à Dolisie, la capitale départementale du Niari (sud). Arriérés de salaire et/ou retards dans le paiement de salaire, ils (les fonctionnaires) ne sont pas les seuls à en supporter le poids. Partout dans les ménages, c’est la grogne.
Créé le 2018-04-04 12:26:36
Eric Dupond-Moretti, avocat pénaliste français, réputé pour le nombre d'acquittements qu'il a obtenus sur le territoire français, ne figurera finalement pas parmi les conseils de la République du Congo lors du procès de l’ancien chef d’état-major, Jean-Marie Michel Mokoko, candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars 2016.
Créé le 2018-04-04 11:48:47
Il avait 91 ans. Il a consacré sa vie au service des autres, et notamment de la Femme africaine, en lui donnant la parole et en portant sa voix à travers les pages du Magazine AMINA qu 'il avait créé pour elle. Michel de Breteuil est décédé d'une rupture d'anévrisme, mardi 3 avril peu avant midi, à L'hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine.
Avant-gardiste de l'édition féminine en Afrique, Michel de Breteuil a su saisir les opportunités et puiser toutes les ressources au moment opportun pour inonder la Femme noire de la lumière médiatique et porter son message à l'universel, à une période où elle était encore dans l'ombre des à-priori.
AMINA, magazine de référence, clame haut et fort la place, la puissance et l’élégance des femmes depuis 1972, essentielles au développement de la société africaine à l’échelle internationale. Il est depuis devenu « le Magazine de la Femme ».

« AMINA est un journal pour les femmes, il vise à donner la parole aux femmes, de leur permettre de s'exprimer, et de faire part de leur avancement qui est considérable. AMINA a permis à beaucoup de femmes de faire connaître leur réussite, de faire connaître leur opinion et surtout de faire connaître l'état d'avancement dans ce qu'elles étaient. Aujourd'hui, les femmes ont beaucoup avancé et leur réussite est très grande », se réjouissait Michel de Breteuil en 2017, à l'occasion du 45ème anniversaire du Magazine AMINA, comme pour se satifaire d'une mission accomplie.
Avec les magazines AMINA et BINGO entre autres titres, Michel de Breteuil était pour les nombreux journalistes-collaborateurs et pigistes, à la fois un chef, un ami et même un père.
Passionné de l'Afrique, il avait longtemps vécu au Sénégal et en Côte d'Ivoire où il avait crée de nombreux titres de journaux locaux dans la période d'avant les indépendances et même après. AMINA aura été la grande expérience fédératrice, épousant la réalité locale de chaque pays, avec un titre désignant le mot ''Femme '' en langue locale. Ainsi dans les deux Congo, les femmes s'illustreront-elles à travers le magazine « Mwasi », avant que ne soit gardé un seul titre : AMINA.
À 91 ans, Michel de Breteuil tire sa révérence, en étant presque parvenue au bout de ce qu'il voulait : « Faire la promotion de la Femme à travers un titre de référence ». Il y a de quoi dire : Mission accomplie.
Puisse nos prières accompagner son repos éternel.
Benoît BIKINDOU/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-04 10:49:29
Face aux rumeurs orchestrées par certains medias en ligne, relayées et abondamment diffusées à travers les réseaux sociaux à propos d’une prétendue menace qui aurait été formulée par le FMI de suspendre son appui financier au Congo, sa délégation qui séjourne à Brazzaville et conduite par Abdoul Aziz Wane, vient de tordre le cou à cette campagne de diffamation. Une très bonne preuve pour démentir catégoriquement ces allégations.
Créé le 2018-04-04 10:41:27
Même si l’Asie est le continent le plus connu en matière de consommation des chenilles, sachez que dans les lointaines contrées de l’Afrique, c’est une tradition presque ancestrale. L’exemple le plus proche en est le Congo-Brazzaville. Saviez-vous qu’un des plats favoris des habitants de Mayoko et ses environs, dans le Niari (sud) est composé principalement de chenilles ? Ne pensez pas que cela doit être dégoutant, au contraire, manger les chenilles peut beaucoup apporter à votre organisme.
Créé le 2018-04-04 09:01:45
De nombreuses infrastructures sportives construites au Congo sont dans un état de délabrement qui met en doute la qualité du travail réalisé par les entreprises adjudicataires de ces marchés publics. Le rapport de la mission d’inspection initiée par le ministre Hugues Ngouélondélé est désormais sur son bureau. Les conclusions mettent en évidence un « laisser aller » manifeste de la part des Grands travaux. Mais, pourquoi ?
Le ministère des Grands travaux aurait-il fait montre de légèreté dans la construction et le contrôle de certaines réalisations sportives ? C'est à tout le moins ce qui ressort du rapport d'expertise qui permettra aux autorités de faire la lumière sur le travail réalisé par les entreprises qui ont eu en charge, entre autres, la construction des stades dans les grandes villes du pays.
Après avoir visité les infrastructures sportives, construites pour la plupart dans le cadre de la politique tournante de la municipalisation accélérée, à travers le territoire national, ou encore les 11èmes jeux africains, le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, avait fait un constat amer et s'interrogeait indigné:
« Comment allons-nous faire pour réparer les installations en état de délabrement très avancé alors qu’elles n’ont même pas encore totalisé cinq ans d’existence ? Il s’agit d’un défaut de construction. La réparation est urgente pour permettre aux Congolais de pratiquer le sport dans de bonnes conditions ». C'était le 8 janvier dernier, devant les représentants de la société Zhengwei, qui a construit le plus grand nombre de ces infrastructures.
Ces interrogations avaient conduit le gouvernement à déployer une mission d’inspection, qui est descendue sur le terrain avec les entreprises concernées ainsi que les représentants des Grands travaux et du ministère des Sports pour un état des lieux.
Face à l'étendue du désastre, il va s'en dire, qu'il s'agisse des édifices ou des installations sportives à proprement parler, le résultat ne serait pas à la hauteur des investissements consentis, même si les différentes sociétés ou entreprises ont rendu compte de ce qu'en certains cas, les choses s'étaient faites en étroite corrélation avec les services des Grands travaux qui tant au niveau de l'adéquation qualité-prix, du contrôle, que de la certification ou la réception des ouvrages, avaient marqué leur satisfecit.
Même si personne ne parle encore d'audit, cette initiative du ministre des Sports est tout de même un gros pavé dans la marre de son collègue des Grands travaux où des nombreuses réalisations sont sujettes à caution, tant leur qualité ne reflète toujours pas la hauteur des investissements consentis par l'État.
Au parlement où certains députés suivent de très près cette affaire, d'aucuns parlent déjà d'interpellation des différents protagonistes, à défaut d'une enquête parlementaire.
Face à la tournure hautement politique que semble prendre le dossier certains acteurs de l'expertise préfèrent déjà garder leurs distances : « Le travail de cette inspection est visible au niveau du gouvernement. Je pense qu’il faut des expertises plus approfondies des architectes et ingénieurs congolais qui ont de l’expérience pour ce genre de travail », a précisé le président de l’Ordre des architectes du Congo, Antoine-Béli Bokolojoué, dont l’institution avait été associée dans cette démarche.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-04 08:21:43
La menace d'une grève pour paralyser l’école congolaise ce mardi 3 avril est peut-être en train de s'éloigner. Le vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique, Firmin Ayessa, a promis aux syndicats des bénévoles et prestataires, ainsi qu'aux diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement, que leurs doléances seront présentées lors de la prochaine réunion de cabinet. L’objectif est de trouver les propositions idoines pour solutionner les problèmes de l’éducation.
Créé le 2018-04-03 13:08:40
La Fondation Congo Assistance a offert, le 30 mars à Kinkala, divers vivres aux personnes déplacées des treize districts du département.
Placée sous l’autorité de l’épouse du chef de l’État, Antoinette Sassou N’Guesso, la cérémonie s’est déroulée à la cathédrale de l’Église catholique de Kinkala, en présence de plusieurs autorités du pays en provenance de Brazzaville.
La population déplacée est venue très nombreuse recevoir, non seulement des vivres, mais également écouter le message de paix lancé par la première dame.

Pour permettre à toute la couche sociale de cette contrée de saisir le contenu de son message, Antoinette Sassou N'Guesso a choisi de s’exprimer en « lari », la langue locale qu’elle manipule parfaitement.
Dans son adresse, elle a invité la population à préserver la paix et l’unité et à privilégier, en toute circonstance, le dialogue. L'épouse du chef de l’État a appelé toutes les femmes du département à s’impliquer dans la paix. Dans le même cadre, elle leur a demandé à ne pas démissionner vis-à-vis de leurs enfants, qui posent des actes de toute nature, mais de continuer à les éduquer, jusqu’à ce qu’ils abandonnent des comportements déviants qui sapent pas l’unité.

Le message de paix livré par la première dame a été favorablement accueilli par les jeunes présents à la cérémonie, a-t-on constaté. Par ailleurs, la série de remise du don par la Fondation Congo-Assistance, a-t-elle annoncé, couvrira, dans les prochains jours, les treize districts du département du Pool.
La venue de l’épouse du chef de l’État, a indiqué le préfet du Pool, Georges Kilébé, vient conforter le climat de paix enclenché dans ce département et présage des lendemains meilleurs. « Nous témoignons notre gratitude pour l’aide que vous apportez aux déplacés du Pool », a-t-il déclaré.
Présente à cette cérémonie, la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, a également pris la parole pour annoncer la concrétisation du projet « Village vert », dont les travaux du tout premier village sur l’axe Kinkala-Brazzaville débuteront dans la localité de Voula, par l’installation de la pépinière et un premier planting, au mois de novembre prochain.
Les activités du premier "Village vert" seront lancées en présence de l’épouse du chef de l’État, a-t-elle dit.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-03 10:39:43
Une mission du FMI est arrivée à Brazzaville. Elle y restera du 3 au 18 avril 2018, dans le cadre des pourparlers avec les autorités congolaises, notamment le ministère des Finances et du budget, aux fins de conclusion d'un accord avec le Congo.
Conduite Abdoul Aziz Wane, cette mission devrait de nouveau faire le point avec la partie congolaise, dans la perspective de la conclusion d’un programme de relance économique.
Lors de sa dernière mission au Congo effectuée du 5 au 20 décembre dernier, le Fonds avait invité le gouvernement congolais à initier des « réformes fortes et immédiates en matière de gouvernance », devant inclure également « la mise en place d’un ensemble d’organes indépendants de lutte contre la corruption, la mise en place et le renforcement de mécanismes de contrôle de certaines structures publiques ».
Suite à ces prescrits, le Congo s'est engagé sur un vaste programme de réformes, impliquant un assainissement dans les milieux économiques et financiers, ainsi que la restructuration de certaines entités économiques. Outre ces réformes institutionnelles, la dette du Congo envers la Chine et celle liée aux traders constituaient les principaux obstacles à la conclusion d'un accord.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-03 10:00:11
Il n'a pas eu beaucoup de temps de cavale. Un des meurtriers de Chanelle Tchibinda , cette pharmacienne congolaise vivant au Gabon, assassinée à Tchibanga, a été identifié et écroué.
Le parquet de Tchibanga, la capitale provinciale de la Nyanga, avait ouvert une enquête pour « mort suspecte » et instruit la gendarmerie de diligenter les investigations, suite au décès de cette pharmacienne retrouvée, baignant dans son sang, lardée de plusieurs coups de couteau portés par un ou des individus non identifiés.
Suite aux enquêtes de voisinage, dans le milieu professionnel de la défunte, la gendarmerie gabonaise a mis la main sur un adolescent d'à peine 15 ans, présenté comme le meurtrier. Ce garçon qui était connu de la victime, n'est autre que le fils de sa collègue de travail. Ce qui fait orienter l'enquête vers un règlement de compte.

Cependant, la gendarmerie douterait du fait que le jeune garçon d'allure si frêle ait pu commettre tout seul ce forfait, même si la victime n'était pas sur ses gardes, car connaissant le garçon. Sans doute, celui-ci protégerait-il d'autres coupables d'âge mûr ayant pris part à l'expédition meurtrière et qui subiraient toute la rigueur de la loi, ce dont le jeune garçon sera exempté, du fait de son âge.
La communauté congolaise de la ville de Tchibanga, au sud du Gabon, espère dans les prochains jours, en savoir davantage sur la disparition de leur compatriote.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-03 08:48:02
Winnie Mandela, ex-épouse de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela, est morte à l'âge de 81 ans, a annoncé son entourage, lundi.
"C'est avec une grande tristesse que nous informons le public que Mme Winnie Madikizela Mandela est décédée à l'hôpital Milkpark de Johannesburg lundi 2 avril", a déclaré son porte-parole Victor Dlamini dans un communiqué.
Militante de la lutte anti-apartheid Winnie avait épousé Nelson Mandela en 1958. Ils s'étaient séparés en 1992, deux ans après la sortie de prison de son mari.
Seconde épouse de l'ancien président sud-africain, Winnie Mandela était une femme politique très engagée, au sein de l’ANC aux côtés de son mari. Elle avait œuvré sans relâche à faire connaître le combat de l'ANC et mais aussi pour la libération de Nelson Mandela, durant les vingt-sept années de prison de celui-ci.
Le couple a été le symbole de la lutte anti-apartheid, jusqu’à leur divorce.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-02 20:03:52
Les syndicats de la Société des transports publics urbains ont pris à défaut le ministre Gilbert Ondongo dont les travailleurs rejettent les propos tenus devant le Sénat, le 23 mars dernier. Ils l'ont fait savoir au cours d'un point de presse organisé le 29 mars à Brazzaville.
Le syndicat de l'entreprise a exprimé, le 29 mars à Brazzaville, au cours d’un point de presse, son indignation suite aux informations données au Sénat par le ministre en charge du Portefeuille public, selon lesquelles leur arrêt de travail se justifie simplement par le manque de moyens financiers.
Face aux travailleurs ainsi qu'aux responsables de la Fédération syndicale des professionnels de transport du Congo (FESYPTC), le secrétaire général du syndicat de la Société des transports publics urbains (STPU), Serge Léonard Miloki, a indiqué que le ministre de l'Economie, de l'industrie et du portefeuille public n’a pas réellement présenté la situation devant la chambre haute du parlement.
« En 2015, la société commence avec cent cinquante bus et six cents millions de fonds de roulement pour les villes de Brazzaville et Pointe-Noire. A cette époque, les recettes de l’entreprise avoisinaient les dix à douze millions F CFA par jour. Aujourd’hui, on ne peut pas justifier l’arrêt de travail à la STPU par manque d’argent, c’est plutôt la mauvaise gestion. La faute n’incombe pas aux travailleurs. Au contraire, ces derniers ont consenti d’énormes sacrifices que les gestionnaires de cette société ne veulent pas reconnaître, et nous sommes venus exprimer notre indignation suite à ces propos », a déclaré Serge Léonard Miloki.
Au cours de ce point de presse, les travailleurs sont revenus sur leurs revendications, notamment le paiement des sept mois d’arriérés de salaire, le remboursement immédiat des 700 900 000 F CFA de la mutuelle des travailleurs, la prise en charge de leur collègue accidenté depuis fin mars 2016, la régularisation de leurs droits de trois ans d’exploitation à la Caisse nationale de sécurité sociale, leurs droits liés à l’arrêt brutal de travail, le paiement de tous les arriérés et autres droits y afférents.
Informée de cette situation, la FESYPTC a promis, à son tour, de saisir la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), par le biais de son coordonnateur, Cyril Dzoundou. Elle a aussi condamné les propos du ministre Gilbert Ondongo, les jugeant non fondés.
« Nous avons été très déçus des propos tenus par le ministre Gilbert Ondongo devant la représentation nationale. Le ministre devait d’abord informer les sénateurs de la façon dont les directeurs placés à la tête de cette société ont géré l’entreprise au lieu d’incriminer les pauvres travailleurs qui ont travaillé sans bénéfice. Huit cents Congolais sont en difficulté aujourd’hui à cause de la mauvaise gestion », a souligné Cyril Dzoundou, avant de déclarer:« La FESYPTC et la CSTC rencontreront le Sénat pour qu’une enquête parlementaire soit engagée sur cette question, parce qu’on ne prend pas au sérieux la vie des Congolais dont, pour la plupart, les enfants ne vont plus à l’école ».
Cyril Dzoundou a signifié que les travailleurs de la STPU ne partiront pas, tant que leurs droits ne seront pas payés. « S’il faut nous faire partir, il y a nos trois ans qu’il faut payer ainsi que tous nos droits, conformément aux textes en vigueur régissant le cadre du travail », a-t-il conclu.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2018-04-02 09:23:35
Le vice-président du Congrès africain pour le progrès (CAP), Christophe Moukoueké, n’a pas mâché ses mots à l’encontre du chef de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty-Mabiala. Dans une virulente interview parue dans La Semaine Africaine, l’ex tout puissant secrétaire général de l’UPADS, n’a pas la langue dans sa poche : « C’est une honte d’avoir un chef de l’opposition dont le parti n’a que 8 députés sur 151 sièges ».
Créé le 2018-04-02 07:25:13
L'annonce a été faite ce dimanche 1er avril dans un communiqué signé du ministre des transports, Fidèle Dimou. La compagnie congolaise des transports aériens ECAir reprend ses vols commerciaux à compter du lundi 2 avril.
La relance était attendue depuis des mois, c'est désormais une réalité évidente et le personnel ECAir est en passe de boucler les derniers préparatifs pour ces vols de reprise qui seront simultanément lancés sur les lignes intérieures et à l'international.
Suite à un partenariat bouclé in-extremis avec le géant africain Ethiopian Airlines, la compagnie ECAir peut à nouveau déployer ses ailes.
Avec ses quatre avions disponibles, la compagnie ECAir a programmé un vol Brazzaville – Paris, un vol Brazzaville – Dubaï, les deux autres avions assureront les vols domestiques Brazzaville – Pointe-Noire.
Une grande affluence a été notée dimanche aux guichets ECAir où les billets mis en vente se sont arrachés en très peu de temps. Dire que les congolais attendaient le retour des vols de leur compagnie nationale.

En guise de cadeau de bienvenue pour les voyageurs ayant choisi de refaire confiance au fleuron de l'aviation civile congolaise, le communiqué du ministre précise qu'une dégustation de « Mboto », un poisson royal très prisé des congolais et presque réservé aux nantis, du fait de son prix élevé, est prévue pour les voyageurs qui en exprimeront la demande, sur la ligne Brazza-Paris dont les deux vols annoncés affichent complets.
De nombreux congolais saluent la prouesse du ministre Fidèle Dimou, mais espèrent des changements à la direction de la compagnie.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-04-01 16:26:51
Galanterie : respect ou sexisme ? Arme de séduction pour les uns, politesse du cœur pour les autres, des hommes et des femmes du Congo-Brazzaville décodent sans manières les errances de la courtoisie aujourd’hui.
Créé le 2018-03-31 09:31:22
La communauté congolaise de la ville de Tchibanga, au sud du Gabon, est dans l’émoi. Elle espère dans les prochains jours, en savoir davantage sur la disparition de leur compatriote. Chanelle Tchibinda, gérante d’une pharmacie, a été tuée vendredi après-midi, de plusieurs coups de couteau portés par des individus non identifiés.
Créé le 2018-03-31 08:29:29