Total : 11271 résultats trouvés.
Page 360 sur 564
Le ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo a reçu en audience, mercredi dernier à Brazzaville, l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery pour faire un tour d’horizon de différents sujets d’intérêt bilatéral susceptibles d’être évoqués à la prochaine réunion du Conseil des Ministres de la Zone Franc qui aura lieu en avril prochain à Brazzaville.
Créé le 2018-03-24 09:58:58
A l’issue du tirage au sort du tour de cadrage de la 15ème édition de la Coupe de la Confédération effectué le 21 mars dernier, au siège de la Confédération africaine de football au Caire, en Égypte, le V.Club de la RDC affrontera la Mancha de Pointe-Noire, le week-end du 6, 7 et 8 avril au stade des Martyrs de Kinshasa.
Créé le 2018-03-24 09:27:46
Le mois de mars qui s’achève bientôt aura été bien triste et douloureux pour les Diables Rouges du Congo-Brazzaville. Après l’annulation d’un match amical face à la Guinée Bissau, le talentueux attaquant de l’équipe nationale, Thievy Guivane Bifouma Koulossa, a préféré quitter le groupe tout en tirant les balles en caoutchouc sur le ministre des Sports.
Créé le 2018-03-24 09:00:05
Trop c’est trop. La liste des gens qui périssent dans des accidents de la route dans le pays ne cesse de s’allonger. Pour lutter contre ce fléau, le gouvernement congolais a décidé de prendre les taureaux par les cornes.
Créé le 2018-03-23 23:07:01
Il était attendu vendredi 23 mars à 10 heures au cabinet du procureur de la république André Oko Gakala, le général Nianga Ngatsé Mbouala ne se serait pas présenté. Dire qu'un véritable bras de fer serait en passe d'être livré par les deux hommes.
Une convocation authentique du procureur de la république, adressée à un général d'active et dont le fac-similé se retrouve sur les réseaux sociaux, c'est dire qu'il y avait un air de pied-de-nez dans la manœuvre.

Et comme pour narguer l'autorité judiciaire, le général Ngatsé Nianga Mbouala n'aurait pas déféré à la convocation, alors que celle-ci portait bien la mention qu'il serait entendu en qualité de témoin.
Reste à savoir quelle sera l'attitude du procureur André Oko Gakala face à cette obstruction qui s'illustrerait comme une entrave à l'action de la justice.
Sans doute la réponse se trouve t-elle sur la convocation elle-même, une mention y précise que « faute par l’intéressé de se présenter, un mandat sera décerné à son encontre ».
C'est dire qu'à l'allure où vont les choses, pour donner force à la loi, le procureur devra utiliser la contrainte vis à vis du général Nianga Mbouala. Un procédé qui risque de déboucher sur un conflit ouvert.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-03-23 22:32:38
Clameur de joie, tams-tams, sifflets et scènes de liesse, les habitants du département du Pool (sud) l'attendaient depuis plus d’un an. La route Brazzaville-Kinkala-Mindouli-Kindamb a enfin ouvert mercredi 21 mars.
Créé le 2018-03-23 22:20:42
25 minutes, c'est le retard-temps affiché par le ministre Jean Jacques Bouya, alors que ses collègues ministres avec à leur tête le premier ministre Clément Mouamba étaient depuis 15 heures face aux sénateurs, pour la Séance des questions orales.
Annoncée pour 15 heures, la séance des questions orales au gouvernement avec débats s'est ouverte à 15 heures 10 minutes par le mot introductif du président du Sénat Pierre Ngolo qui a, selon le règlement intérieur de ladite chambre, demandé au premier vice président de donner lecture de la liste des sénateurs inscrits pour des questions au gouvernement, ainsi que celle des ministres concernés.
Après l'énoncé de la liste des sénateurs et ministres, le président du Sénat a demandé au premier ministre de relever la présence effective des ministres concernés par les questions, car les questions adressées aux ministres absents sont retirées et posées à la prochaine séance, selon règlement intérieur du Sénat.
Ainsi, les ministres Silou, Gakosso et Ganongo ont été notés excusés, car absents du pays. Cependant, avec une gène qui se lisait sur son visage, le premier ministre a sans autre explication, indiqué que le ministre Bouya allait arriver.
C'est donc 25 minutes plus tard, notamment à 15h35 minutes, qu'est arrivé le ministre Bouya, suscitant un moment d'animation dans la salle, au point que la sénatrice qui posait sa question a dû s'interrompre, alors que toutes les cameras et tous les regards convergeaient vers le ministre Bouya.
Un détail certes, l'arrivée du ministre Jean Jacques Bouya annoncée avec un retard par le premier ministre, alors que rien ne l'édictait, a pris le sens d'un symbole que seul lui-même peut justifier.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-03-23 15:18:54
Une fuite d'eau s'est produite jeudi matin dans la ville de Dolisie dans le Niari (sud). Une canalisation importante en fonte a cédé. La cause pourrait être due aux travaux de défaufilage de la Mairie. La canalisation dessert plusieurs quartiers de Dolisie dont Gaïa et Bas Fleury.
Créé le 2018-03-23 12:42:47
Le gouvernement congolais conduit par son premier ministre Clément Mouamba sera face aux sénateurs, pour la Séance des questions orales, ce vendredi.
Dans les rapports entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, l'article 141 de la constitution stipule entre autre : « Le Premier Ministre et les autres membres du Gouvernement ont accès aux travaux de l'Assemblée nationale et du Sénat ainsi qu'à ceux de leurs commissions. Lorsqu'ils sont invités par l'une ou l'autre chambre du Parlement, le Premier Ministre et les autres membres du Gouvernement ont l'obligation d'assister aux séances de la chambre qui en a fait la demande et de fournir aux parlementaires toutes explications en rapport avec leurs activités. »
Ainsi, la séance qui s'ouvre à 15 heures et retransmise en direct à la radio et à la télévision nationales, sera un haut moment d'échanges, sous le regard des congolais qui à l'évidence seront édifiés sur les sujets se rapportant à la vie nationale.
Il va s'en dire que le contour des questions revêtira « l'air du temps » avec une nette propension aux sujets économiques et sécuritaires.
Aussi, les ministres Calixte Ganongo et Raymond Zéphirin Mboulou pourront-ils concentrer l'essentiel des questions avec entre autres sujets, l'audit de la dette de l'État congolais vis-à-vis des opérateurs économiques du pays afin de pouvoir envisager son apurement, pour le ministre des finances, ou encore l'évolution du processus de paix de Kinkala, avec notamment la réouverture de tous les axes routiers du Pool au trafic civil, consacrant la libre circulation des personnes et des biens, sur lequel le ministre de l'intérieur ne manquera pas d'apporter la lumière.
Naturellement, dans son propos liminaire, le premier ministre Clément Mouamba aura préalablement dressé la cartographie de l'action de son gouvernement ainsi que les défis auxquels il s'attelle.
Ces débats au parlement ont depuis peu pris dans l'opinion un caractère tout particulier. Ils sont à la fois signe d'activisme parlementaire pour les élus, et d'émulation pour les ministres à l'évidence jugés sur pièce.
Tout cela consacre la bonne santé de la démocratie congolaise.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-03-23 12:15:23
Le député de la ville de Mossendjo dans le Niari (sud), François Ndouna a remis mercredi un groupe électrogène de marque SDMO et d’une puissance de 36 KVA à la Société Nationale d’Electricité (SNE), pour palier au déficit criant d’électricité dont souffre régulièrement la deuxième ville du département du Niari.
Créé le 2018-03-23 10:34:09
À l’occasion de la journée de sensibilisation contre les faux médicaments, la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a révélé le 22 mars à Brazzaville, que les réseaux mafieux avaient jusqu’à présent profité de l’inaccessibilité des populations aux médicaments essentiels, pour semer la mort et la désolation.
Placée sous le thème « les médicaments falsifiés », cette journée de sensibilisation contre les faux médicaments organisée par l’Institut français de Brazzaville avec l’appui de l’ambassade de France et le soutien de la Fondation Jacques-Chirac, a donné lieu à diverses communications sur ce fléau.
Dans son adresse, la ministre Jacqueline Lydia Mikolo a souligné que plusieurs pays d’Afrique sont confrontés au fléau de faux médicaments qui déciment plus de 800.000 personnes chaque année dans le monde.
« Conscient du fait que les médicaments de la rue constitue une entrave à l’émergence du Congo, le gouvernement s’est investi afin de rendre disponible les médicaments de qualité, à prix abordables sur l’intégralité du territoire congolais et mettre ainsi les populations à l’abri de ce fléau hideux », a-t-elle dit en substance.
C’est dans ce cadre, a poursuivi Jacqueline Lydia Mikolo, qu’il a été lancé l’opérationnalisation de la Centrale d’achat de médicaments essentiels génériques et produits de santé (CAMEPS).
La présidente de la Fondation Chirac, Claude Chirac, a pour sa part relevé que le combat de tous à une santé et l’accessibilité aux médicaments de qualité a toujours été au cœur des engagements de cette fondation et considéré comme prioritaire.
De son côté, Philippe Ngondongo président de l’observatoire de santé et de la lutte contre les faux médicaments a notifié que le problème de l’accessibilité de médicaments de qualité se pose avec acuité. La plupart des médicaments proposés sur le marché sont contrefaits. Un rapport de l’Organisation mondiale de la santé affirme qu’environ 20 à 55 % des médicaments disponibles en Afrique sont contrefaits.
Abordant le « traité Medicrime »,Alexandre de la Volpierre, a expliqué que la Convention dote les États parties d’un instrument puissant pour combattre la contrefaçon des produits médicaux et les infractions similaires, dans l’optique de la protection sanitaire des patients et des utilisateurs des produits médicaux.
Rappelons que le Congo a mis en place une commission d’homologation des médicaments et un système de pharmacovigilance, et procédé au renforcement de l’autorité nationale de réglementation pharmaceutique.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-03-23 10:14:51
Après trois ans de relation et vie de couple ponctuée par la naissance d’une fille âgée aujourd’hui de deux ans, un homme originaire de Brazzaville, a été obligé de programmer un voyage au Congo où il comptait aller s’acquitter de la dot auprès de sa belle-famille. Sa liste de dot atteignait 10.000 euros et avait enchaîné plusieurs boulots en France pour les réunir sous la pression de sa fiancée qui exigeait d’être honorée.
Créé le 2018-03-23 09:42:40
Ils se disent « oubliés du 4 mars ». Une délégation des victimes de l'explosion du camp du régiment blindé de Mpila, conduite par le président du collectif, Narcisse Osselaka, a rencontré le bureau du Sénat, le 22 mars à Brazzaville, afin de lui faire part des souffrances qu'endurent les sinistrés.
Elles sont un peu plus de 130.000 familles visant entre précarité et oisiveté, depuis la destruction de leurs maisons ainsi que la perte de tous leurs biens, depuis le drame du 4 mars 2012.
Six ans après, la situation des sinistrés a empiré et le collectif l'a fait savoir par Narcisse Osselaka, au président du Sénat, Pierre Ngolo, qui a reçu la délégation.

À cœur ouvert, Narcisse Osselaka, président du collectif a confié :
« Nous sommes venus ici pour que le Sénat, le parlement et toutes institutions de la République tournent leur regard vers le dossier du 4 mars. Nous avons fait le tour des administrations afin de porter très haut le cri des lamentations des sinistrés mais hélas! rien ne se fait. Il est vrai que dans les faits, au lendemain de cette catastrophe, il y a eu quelques actions qui ont été posées avec les allocations affectées à chaque famille et on peut même dire que dans quelques zones de la périphérie, il y a des parties qui ont été faites. Mais l’impact de cet acte ne se fait pas voir »
Selon Narcisse Osselaka, la population sinistrée se sent abandonnée. Et de lancer le cri de détresse, teinté d'amertume:
« Beaucoup de nos amis sont en train de perdre leur vie. La maison est la chose la plus importante et on ne peut pas comprendre que six ans après, ces sinistrés vivent dans des abris de fortune. Nous sommes venus vous dire de vive voix, monsieur le président du Sénat, que la population de Ouenzé, Talangai, Kanga-Mbanzi, Yoro, en a assez. La République s’est empressée à réparer les édifices publics, ce qui est normal, mais la propriété privée a été comme abandonnée ».
Le collectif a souhaité que sa situation soit prise en compte dans la loi de Finances 2018 et qu’en même temps, la commission en charge de ce dossier se retrouve le plus tôt.
Pierre Ngolo a remercié le collectif d’avoir associé le Sénat dans sa démarche pour résoudre ce problème. Il a estimé que les sinistrés avaient pris la voie de la sagesse. Aussi, leur a t-il signifié que le président de la République et l’ensemble des institutions du pays avaient pris l’engagement de résoudre cette situation.
« Nous devons travailler ensemble pour que la question se gère avec toute l’attention. Continuons à travailler afin de voir quelles sont les solutions envisageables et cela dans la paix et non dans la violence au risque de tout perdre », a conseillé le président du Sénat.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-03-23 09:02:00
Comme des masques qui tombent, on commence à comprendre l’engouement des Chinois pour le Congo-Brazzaville. Les fréquences de leur présence dans le département du Niari (sud) attestent de la ruée vers l’or comme en témoigne le lancement cette semaine des travaux de prospection, de recherche et d’exploitation des minerais du village Lehala, à 20 km de la ville de Mayoko, par la société Potamon-Gold Limited-Congo.
Créé le 2018-03-22 14:17:28
La filière bovine, secteur très important de l’agriculture et de l’industrie agro-alimentaire au Congo, a fortement évolué depuis plusieurs années dans le département de la Cuvette (nord). Les responsables des ranches de Kila et d’Olenga, situées à Oyo, projettent de vendre la viande de bœuf et d’autruche d’ici décembre prochain au Congo et ailleurs.
Créé le 2018-03-22 11:26:20
22 mars 1977, quatre jours après l'assassinat du président Marien Ngouabi, le cardinal Émile Biayenda mourait assassiné à son tour. C'est en « bon pasteur » qu'il quitta la « terre des hommes » car le dernier acte qu'il posa pour son Congo tant aimé, résonne encore dans les mémoires.
Face aux velléités ethniques et tribales qui faisaient suite à l’assassinat du président Marien Ngouabi, le 18 mars 1977, le cardinal Émile Biayenda, réuni avec le conseil œcuménique peu avant sa mort, livrait un message dont la portée est encore actuelle pour le Congo-Brazzaville :
« À tous nos frères croyants du Nord, du Centre et du Sud, en souvenir du président Marien Ngouabi, nous demandons beaucoup de calme, de fraternité et de confiance en Dieu, Père de toutes les races et de toutes les tribus, afin qu’aucun geste déraisonnable ne puisse compromettre un climat de paix que nous souhaitons tous ».
Le Cardinal Émile Biayenda avait achevé sa sainte vie par son sang répandu comme celui de l'Agneau de Dieu, victime innocente de la méchanceté humaine.
En ce 22 mars, jour anniversaire de sa mort, les chrétiens du Congo honorent sa mémoire par des prières et des messes de suffrage. Ils espèrent toujours une béatification pour le bon pasteur que reste son Imminence Émile Biayenda.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-03-22 09:49:15
Les passeports, actes d’état-civil et autres documents établis par les services administratifs, dont la gratuité avait été décidée depuis quelques années, sont de nouveau soumis au paiement d’une taxe pour leur délivrance. La mesure qui fait partie des nouvelles dispositions contenues dans le budget exercice 2018, vise à renflouer les caisses de l’État.
Adopté sur fond de discussions avec le Fonds monétaire international (FMI), le budget 2018 se caractérise par une cure d’austérité destinée à reconstituer les réserves en devises du pays et à maîtriser la dette publique.
Ainsi, pour renflouer les caisses de l’État, il a été entre autres mesures, décidé de la suppression de la gratuité des documents établis par les administrations publiques.
Aussi, l’obtention du passeport ; des actes et documents d’état-civil ; des documents établis et délivrés par les administrations de justice, du commerce, de transport, des statistiques, de la police, de la gendarmerie et de la santé ; les inscriptions aux examens et concours d’État ; le retrait des diplômes d’État ; les déclarations d’importation ; les certificats des services de santé sont à nouveau soumis au paiement d'une taxe.
« La loi ne mentionne pas le montant des droits à payer pour chacun des actes et documents visés. Les administrations compétentes pour leur délivrance établiront les conditions financières de leur obtention, lesquelles ne devraient pas différer fondamentalement de celles antérieures », précise le texte.
En l'absence d'une campagne de sensibilisation et surtout d'un barème fixant les prix des différents actes et services, il est notée une véritable spéculation, selon que les citoyens recourent à tel ou tel autre service, ce avec une augmentation exponentielle des prix pratiqués avant la mesure de gratuité. C’est le cas du certificat de nationalité et du casier judiciaire, délivrés par les services de justice, qui sont passés de 1500 à 2500 Francs CFA.
Le prix de la carte nationale d’identité délivrée par les services de police varie désormais, entre 2000 et 15 000 Francs CFA. Bien entendu, les frais annexes de cartes de crédit téléphonique systématiquement exigés à l'usager pour être rappelé, n'y sont pas compris.
S’agissant des inscriptions aux examens, les candidats libres au baccalauréat technique ont dû débourser, chacun, la somme de 20 000 Francs CFA.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-03-22 08:52:19
Il était reconnaissable par sa chevelure grisonnante qu'il exhibait altier comme une bonification du temps qui passe sur sa personne. Pierre Pené est décédé mercredi 21 mars à Brazzaville.
Un infarctus foudroyant, tel serait la cause du décès du chroniqueur culturel, producteur et animateur de l'émission ''Stars 2000''.
Selon une version non vérifiée et non récusée répandue sur les réseaux sociaux, ''le Journaliste animateur Pierre Delmas Pené a été victime d'une crise cardiaque dans un poste de police de Talangai où il s'était rendu pour plaider la cause de son petit-frère arrêté et placé au cachot.
Il discutait avec des policiers, quand il a été foudroyé par une crise cardiaque. Transporté d'urgence à l'hôpital de Talangai, on n'a pu que constater son décès.''
Venu du monde de l'enseignement, c'est en acteur du théâtre populaire télévisuel communément appelé ''sketchs'' avec le groupe Molendé, que Pierre Delmas Pené fait ses premiers pas à la télévision, aux cotés d'autres acteurs comme Victor Loembé.
Il est accueilli par des anciens tels ''vieux Mokobo'' ou Victor Okoko.
Conforté par son goût d'apprendre et surtout son ouverture d'esprit, Pierre Delmas Péné se forme et réussi avec brio les tests. Ainsi du sketch, il passe à la couverture des reportages avant d'embrasser la présentation des journaux en langue nationale lingala.
Mis le pied à l'étrier, Pierre Pené s'émancipe en embrassant la production culturelle avec notamment la '' musique retro'', qu'il dépoussière des placards et remet au goût du jour.
Très entreprenant, et surtout d'un « nationalisme culturel » affiché, Pierre Delmas Pené se lance dans la promotion des artistes congolais, ainsi que des associations et groupements d'entraide de la société civile, ouvrant la télévision aux activités de « monsieur et madame tout-le-monde », une initiative originale qui lui vaut une notoriété incontestable dans l'opinion.
Depuis, Pierre Delmas Pené avait adjoint à ses émissions un volet historique, revisitant des images d'époque, sur la vie populaire de la période d'avant l'indépendance du Congo, une façon de montrer aux générations actuelles la vie d'antan.
De partout, sa mort a suscité une vive émotion et les témoignages se multiplient pour saluer la mémoire d'un homme des médias, qui a rangé son micro un peu trop tôt.
Adieu vieux frère.
Benoît BIKINDOU/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-03-22 07:44:12
Le président congolais, Denis Sassou Nguesso a regagné Brazzaville ce mercredi en fin d’après-midi après un séjour de travail à Kigali au Rwanda.
Créé le 2018-03-21 21:54:42
Mardi 20 mars 2018, aux alentours de midi, au Palais du Bord de mer, qui abrite la Présidence du Gabon, un plafond s’est effondré. Pas n’importe lequel, celui qui se trouve dans le bureau de Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba et, à ce titre, son principal collaborateur.
Créé le 2018-03-21 14:53:35