Ils sont estimés à 10.000 par les Nations unies, même s’il est difficile de connaître leur nombre exact. L’accord de cessez-le-feu signé il y a six mois prévoyait leur désarmement. Mais ces derniers posent un préalable : la levée du mandat d’arrêt lancé, il y a deux ans, contre leur chef, le pasteur Ntoumi. Une question délicate toujours pas réglée.
L’impatience grandit parmi les Ninjas Nsilulu qui sortent petit à petit des forêts. Le Pool est devenu fréquentable, aujourd’hui la libre-circulation des personnes et des biens est garantie.
Mais reste d'épineuses questions en suspens, notamment celle du désarmement des ex-combattants et surtout la levée du mandat d'arrêt qui frappe sur le révérend pasteur Ntoumi.
Pour l'heure, les Ninjas sont toujours dans l’expectative et leur chef Ntoumi dort en ne fermant qu'un seul oeil.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville
