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Une jeune fille de 21 ans victime d’un viol collectif par cinq garçons à Dolisie

Une instruction judiciaire a été ouverte par le parquet de Dolisie (sud) suite à une sordide affaire s’étant déroulée dans la nuit du 11 au 12 avril 2018 dans la ville préfecture du Niari. Une jeune fille de 21 ans, de nationalité congolaise, Mary Blood Mfoutou, élève en classe de terminale A au lycée Victor Sathoud, a été violée par cinq (05) jeunes à tour de rôle.

Créé le 2018-04-13 07:00:14

La Ceeac recommande aux chefs d'Etat de choisir le Congo pour abriter l’académie régionale de l’aviation civile en Afrique centrale

Concernant le choix du pays devant abriter le siège de l’académie régionale d’aviation civile, le Conseil après échange, recommande à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Ceeac, d’entériner le choix de la République du Congo, l’un des quatre pays (Cameroun, Congo, Guinée équatoriale, RD Congo), susceptibles d’abriter le siège de ladite académie, indique le communiqué final du Conseil des ministres des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) publié le 11 avril 2018.

Créé le 2018-04-12 11:02:35

Algérie : Trois jours de deuil suite au crash de l'avion militaire, ayant fait 257 morts

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a décrété un deuil national de trois jours, selon un communiqué officiel en mémoire des victimes du crash de mercredi. Il a également « ordonné » que soit récitée en mémoire des victimes ''la Prière de l’absent'' vendredi, après la grande prière musulmane hebdomadaire.

L’avion de l’armée de l’air algérienne, un Illiouchine 76 de fabrication soviétique, s’est écrasé mercredi matin peu après le décollage non loin de la base aérienne de Boufarik, à de 35 km au sud d’Alger.

L’accident a fait 257 morts selon le ministère algérien de la Défense. Les victimes sont les dix membres d’équipage et 247 passagers, « dont la plupart sont des personnels de l’Armée nationale populaire ainsi que des membres de leurs familles », précise le ministère, sans faire état d’éventuels survivants.

Le crash s’est produit dans une zone inhabitée, un champ situé à une centaine de mètres des murs d’enceinte de la base aérienne. Les flammes qui ont ravagé la quasi-totalité de l’avion sont désormais éteintes. À l'aide de grues et de tracto-pelles, les secouristes recherchent d'éventuels corps qui se trouveraient encore sous les décombres.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-04-12 10:25:12

Le « Ngouata », la danse mythique des Nzebis

Aucune nation ne peut se développer sans les normes de sa culture dit-on. Si l’on considère donc la culture comme un des piliers du patrimoine touristique congolais, alors la danse « Ngouata » en fait également partie.

Créé le 2018-04-12 09:51:40

Congo – Paix dans le Pool : Et si le pasteur Ntoumi choisissait, ''quel Dieu veut-il servir ?''

À l'issue de la clôture de la deuxième session ordinaire administrative de l'Assemblée nationale, le président de l'Assemblée nationale Isidore Mvouba, a renouvelé, le 10 avril à Brazzaville, la nécessité d’activer rapidement le processus de paix pour que la quiétude s’installe au plus vite dans le département du Pool, conformément à l’esprit de l’accord  du 23 décembre 2017 entre le gouvernement et la rébellion. Aussi a t-il demandé au pasteur Ntoumi de choisir le statut qui lui sied le mieux.

Conscient de ce que la paix est la condition sine qua non de toute existence et le levier indispensable au développement, le président de la chambre basse du parlement, qui est également député de Kindamba, a évoqué l’impérieuse nécessité de créer les conditions idoines, pour que « la bêtise humaine » qui a endeuillé la population du département du Pool ne récidive plus.

À cet effet, Isidore Mvouba a invité le pasteur Ntoumi à prendre ses responsabilités, en choisissant un seul statut. « Frédéric Bintsamou ne peut pas être en même temps un chef de guerre à la tête d’une milice armée, un chef religieux en tant que gourou d’une secte religieuse, et un chef d’un parti politique. Il doit faire son choix entre ces trois fonctions qui sont incompatibles », a dit le président de l'Assemblée nationale.

Il y a de quoi, pour les chrétiens, de se rappeler des paroles de Josué (Josué 24 – 15) : « Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Éternel, choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. »

De même, il est impérieux que les armes détenues par des personnes inappropriées, soit ramassées car déjà, des mutations sont constatées auprès de certains détenteurs desdites armes. « Pour consolider le climat de paix qui s’amorce, il est urgent de procéder au ramassage des armes et à la réinsertion des ex-combattants. Il faut aussi mettre un terme à l’action nocive des coupeurs de route qui persiste entre Bangou Pouété et le village Mpassa, dans le district de Kindamba », a également souligné Isidore Mvouba.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-04-12 09:35:37

Congo : Denis Sassou Nguesso invite Ali Bongo au Sommet des chefs d’Etat sur les forêts du bassin du Congo

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso a dépêché mercredi à Libreville son ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso pour transmettre à son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba une invitation pour participer au sommet des chefs d’Etat sur les forêts du bassin du Congo et sur les tourbières prévu à Brazzaville le 25 avril prochain.

Créé le 2018-04-12 08:56:05

Congo – Finances publiques : La taxe ''passager routier'', une niche en friche

Le maillage du Congo à travers un réseau routier desservant les grandes agglomérations a fait naître une activité des plus florissantes, celle de transport de voyageurs par autocars. Sur l'axe Brazzaville-Pointe-Noire, l'arrêt du trafic du CFCO est de pure aubaine pour les transporteurs. Il en est de même sur la nationale 2, jusqu'à Ouesso et au delà. Mais, que gagne l'État, lui qui a construit et entretient les routes ?

Il est d'usage pour tout voyageur embarquant sur les lignes intérieures, dans les aéroports du Congo, de s'acquitter d'une taxe aéroportuaire au taux de 1000 Francs CFA, soit 1 euro 50.

Même si sa mise en place, en son temps par le ministre d'État Isidore Mvouba avait donné lieu à une levée de bouclier de la part des usagers du transport aérien, cette taxe a depuis, intégré les mœurs et au regard des infrastructures qui nécessitent un entretien permanent, presque plus personne ne rechigne à s'acquitter de sa taxe qui pour certaines compagnies, est incluse dans le prix du billet.

Ce qui vaut pour les aéroports peut bien l'être aussi pour les routes, sur lesquelles l'État a consenti d'énormes investissements et dont l'entretien est tout aussi coûteux.

Les véhicules empruntant les différentes routes bitumées desservant l’hinterland s'acquittent d'une taxe en des points de péages bien définis. Cependant, il n'en est rien pour le voyageur, qui outre le billet dont il s'acquitte auprès du transporteur, bénéficie gratuitement des infrastructures, quand on sait que de nombreux congolais ne paient pas l'impôt mais profitent des fruits générés par celui-ci.

L'instauration d'une taxe ''passager routier'', permettrait à l'État de disposer tant soi peu d'une rente sur investissement routier, mais aussi de disposer de statistiques fiables du trafic voyageurs, au niveau des services des régies financières qui collecteraient ladite taxe.

De même, le contrôle des voyageurs permettrait la tenue de manifestes pour les personnes à bord de chaque véhicule, un aspect sécuritaire souvent négligé.

En ces temps où l'on parle de diversification des ressources pour les finances publiques, la taxe ''passager routier'' représenterait une entrée substantielle, et le flux de passagers désormais croissant du fait de la quiétude retrouvée dans la traversée du Pool, rendrait la ressource exponentielle.

Afin de rendre la taxe acceptable de tous, 500 Francs CFA serait un prix raisonnable et surtout de bon sens.

L'État a construit les routes, puissent les citoyens empruntant celles-ci, y contribuer même symboliquement à le lui rendre, à travers un denier, aussi petit soit-il.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-04-12 08:29:11

Congo : Interdiction de fumer dans les lieux à usage collectif

Le gouvernement congolais a pris l’engagement de renforcer la lutte contre le tabagisme en mettant fin à l’exposition forcée à la fumée, et aider ceux qui le souhaitent à s’arrêter de fumer. Un projet de décret portant interdiction de fumer dans les lieux à usage public a été donc adopté, lors du Conseil des ministres du mercredi 12 avril à Brazzaville.

Créé le 2018-04-12 08:24:18

Congo : création d’un établissement public à caractère administratif dénommé Fonds de garantie automobile

Le gouvernement congolais a adopté, lors du Conseil des ministres tenu mercredi à Brazzaville, le projet de décret portant la création d’un établissement public à caractère administratif dénommé Fonds de garantie automobile et ce, conformément aux dispositions des articles 600 et 621 du code des assurances.

Créé le 2018-04-12 07:40:21

Congo – Gouvernement : Des ministres éconduits du conseil des ministres pour cause de retard

Les ministres d'État Gilbert Ondongo et Henri Ndjombo, ainsi que le ministre Pierre Oba ont été empêchés de prendre part au conseil des ministres tenue ce mercredi. Les trois infortunés seraient arrivés en retard.

Les ministres Gilbert Ondongo, Henri Ndjombo et Pierre Oba n'auraient pas pris part au conseil des ministres tenu ce mercredi au palais du Peuple, sous la très haute autorité du président Denis Sassou N'Guesso. Et pour cause, le protocole d'État aurait purement et simplement demandé au trois ministres de rebrousser chemin, le président de la république s'étant déjà installé et le conseil ayant commencé.

Il va s'en dire que nous avions déjà dénoncé les retards récurrents de certains ministres aux conseils de cabinet présidés par le premier ministre.

Il est pourtant clair que le protocole d'État prend régulièrement le soins de rappeler aux ministres l'heure d'arrivée au conseil, de même que le cabinet du chef de l'État ainsi que celui du premier ministre en font autant.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-04-11 21:01:01

Congo – Musique : Jeff Louna s'en est allé

Le guitariste congolais Jeff Louna de son vrai nom Joseph Lounana, est décédé à Amiens en France, le mercredi 4 Avril 2018 à l'âge de 70 ans, de suite d’une longue maladie décelée depuis 2015. Virtuose de la guitare, auteur compositeur, arrangeur et professeur de musique, l'artiste est l’un des pionniers du jazz-rock congolais.

Depuis 2015, Jeff Louna  avait réduit considérablement ses activités musicales et pédagogiques, en raison de son mauvais état de santé qui hélas ne s’est pas améliorée jusqu’à son dernier souffle, le mercredi 4 avril 2018.

Jeff Louna était une icône de la musique congolaise. Parti en France pour ses études universitaires sanctionnées par un doctorat en biologie, Jeff Louna a créé, en 1973, le célèbre groupe Tao-Tao  au Campus d’Amiens qui regroupait des jeunes étudiants des deux Congo, de la Centrafrique, du Gabon, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Dahomey ( actuel Bénin).

Plus tard, il intègre le groupe semi-professionnel « Cabaret espagnol » où il côtoie  de nombreux artistes français de renom de l’époque avant de rejoindre le groupe de pop, rock’n roll et de variétés « Les Dauphins ».

À partir du début des années 80, la notoriété de Jeff Louna s’affirme de plus en plus en tant que guitariste, mais aussi en tant que chanteur, compositeur, interprète et conseiller musical, avec notamment la sortie coup sur coup de cinq albums personnels, ainsi que sa participation en qualité de musicien de studio ou comme directeur artistique à une trentaine d’albums réalisés par d’autres musiciens ou par des orchestres professionnels africains, tels que: Orchestre National du Congo Brazzaville, OK Jazz, Tanawa, Céli-Bitsu, Très-Fâchés, Casimir Zoba Zao, Ras Kebo, Gérard Madiata, Clotaire Kimbolo, Nzongo-Soul, Brush, Walla, Kosmos Mountouari, Samba-Dio, Jacques Loubélo, Boulhos Loupino, Chairman Jacques Koyo et bien d'autres. Son apport fait de l'IAD un studio quasi incontournable.

En 1984, en compagnie de Biks Bikouta et Bruno Houla, il a créé le groupe africain de jazz fusion baptisé « Jungle Trio » de Brazzaville,  qui a connu un succès retentissant dans toute l’Afrique grâce à leur tube "Jungle Spirit". Avec ce groupe, il a fait de nombreux cabarets et participé à de nombreux festivals nationaux et internationaux.

En 1999, Jeff  Louna s’est exilé en France. Dans l’hexagone, il s’adonne à nouveau à la musique  et  anime des conférences en musicologie aux universités d’Amiens, de Toulouse et de Pau. À Amiens où il a résidé, il est sollicité comme directeur artistique par de nombreux artistes et a donné des cours de guitare.

Jeff Louna a tout au long de sa carrière d’artiste et de musicien, touché à tous les styles musicaux. Ce qui a donné une couleur atypique à son style magnifié par son jeu de guitare au carrefour de plusieurs influences musicales, apportant  des colorations de jazz dans la rumba congolaise.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-04-11 09:59:34

Congo : Voici le classement provisoire du championnat national de football

À l'issue de la 13ème journée du championnat national de football au Congo-Brazzaville, les Diables Noirs (12 points) arrivent en tête de ce classement honorifique. Ils sont talonnés de près par l’AC Léopards de Dolisie (12 points).

Créé le 2018-04-11 08:45:29

Congo – Finances : Le président Denis Sassou N'Guesso s'est entretenu avec Guo Ningning

La vice-présidente de la Banque agricole de Chine, actionnaire principal de la Banque sino-congolaise pour l’Afrique a exprimé, le 10 avril, au chef de l’État congolais, l’engagement de son institution à soutenir les activités de la BSCA.

Après l’inauguration de la Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA), la vice-présidente de la Banque agricole de Chine, Guo Ningning, a été reçue en fin de journée par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, à la résidence du Plateau.

À la sortie de l’audience à laquelle assistaient le ministre des Finances et du budget, Calixte Nganongo, les principaux dirigeants de la BSCA et les diplomates chinois conduits par l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, l’hôte du chef de l’État s’est montrée confiante.

« La Banque agricole de Chine mettra tout en œuvre pour accompagner le développement de la BSCA. Notre objectif, à terme, est de nous implanter dans la sous-région d’Afrique centrale et sur le reste du continent », a-t-elle déclaré, assurant que la banque prendra le temps nécessaire d’observer l’évolution du climat dans les autres pays et décidera d’y étendre ses activités en connaissance de cause.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac

Créé le 2018-04-11 08:38:15

Le mari ne sourit pas assez sur les photos, elle fait annuler leur mariage

Visage courroucé sur les photos du mariage. C'est un détail, qui pour elle voulait dire beaucoup. Cette mariée avait des doutes sur les sentiments de son époux, en une photo, ses craintes se sont confirmées. La cour d'appel d'Aix-en-Provence a accepté d'annuler l'union à la demande de cette Marseillaise de 48 ans. Son avocate évoque "une escroquerie aux sentiments". Le futur époux ne voulait qu'une chose de ce mariage : obtenir des papiers français et disparaître dans la nature.

Créé le 2018-04-11 07:38:59

Congo /FMI : Le groupe Total nie avoir aidé le Congo « à contourner la vigilance de ses créanciers internationaux »

Le groupe français Total sort à tire d’aile de son silence quelques heures après la publication d’une enquête par le journal français Le Monde. Le roi du pétrole au Congo nie, dans un communiqué publié mardi, avoir aidé le Congo « à contourner la vigilance de ses créanciers internationaux ».

Créé le 2018-04-11 07:15:35

Le nouveau siège de la BSCA inauguré par le Président Denis Sassou Nguesso

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso a procédé dans la matinée du mardi 10 avril 2018 à Brazzaville, à l’inauguration officielle du nouveau siège de la Banque sino congolaise pour l’Afrique (BSCA) en présence de plusieurs invités dont la vice-présidente de la Banque agricole de Chine et Rigobert Andeli Président du Conseil d’Administration de la Banque Sino Congolaise.

Créé le 2018-04-10 14:15:23

Crise financière : Le FMI demande au Congo de renoncer aux préfinancements pétroliers

Abdoul Aziz Wane, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Congo est arrivé le 3 avril dans la capitale, Brazzaville, pour discuter deux semaines durant avec les autorités gouvernementales de leur programme économique et budgétaire, ainsi que de l’éventualité d’une réduction de la dette par le FMI. Cet allégement est soumis à un certain nombre de conditions, parmi lesquelles la renonciation aux préfinancements pétroliers : le Congo ne doit plus pouvoir emprunter de l’argent contre la promesse d’un remboursement à moyen ou à long terme grâce à la production d’hydrocarbures.

Créé le 2018-04-10 11:49:07

Congo – Climat : Les quartiers périphériques de Brazzaville seraient les plus exposés à la chaleur

Les habitants des quartiers périphériques des villes congolaises seraient plus exposées aux effets des accès de chaleur quasi insupportables qui inondent ces derniers temps le pays.

« Changements climatiques », ces mots sont désormais courants dans le langage des congolais, à travers les effets indus du climat dont ils subissent les contre-coups environnementaux, s'accommodant ainsi avec des réalités quasiment sans repères en terme de comparaison, pour de nombreux contemporains.

Entre un ensoleillement qui part du point du jour jusqu'au coucher, générant une chaleur torride, les pluies diluviennes à l'indice d'eau toujours plus élevé et les érosions qui s'en suivent, il y a de quoi y voir un acharnement de la nature.

Pourtant, avec du recul, on peut convenir que cette furie de la nature a été provoquée par l'homme à travers deux causes principales : l'absence de plan d'urbanisme et la destruction de l'environnement aux fins d'une urbanisation non maîtrisée.

Jusque dans les années 1980, la géographie de Brazzaville était faite de blocs résidentiels, d'un réseau hydrographique et d'un couvert végétal savamment repartis à travers les différents quartiers de la ville, au point qu'il se créaient sur celle-ci des micro-climats qui régulaient la température de l'air ambiant.

Les rivières Tsiémé, Madoukoutiékélé, la Mfoa, Mfilou et le Djoué irriguaient des petites forêts-galeries qui jouaient un rôle de régulateur thermique, en supplément de la forêt de la « Patte d'oie », s'étendant du Parc zoologique, le Boulevard des Armées, Alfred Raoul, jusqu'à Maya-Maya, englobant la zone du « jardin d’Essais », jusqu'à l'Orostom.

La peuplade de bois de fer qui couvrait le secteur de l'OCH, longeant l'asile Psychiatrique, jusqu'à Nganga Édouard, apportant ombre, et air frais aux passants ainsi qu'au secteur du « Quartier chic », n'est plus qu'un lointain souvenir.

Depuis, tous ces massifs ont fait place à des constructions d'édifices, privant la ville de ses différents « climatiseurs naturels ».

Mais, il y a aussi un autre phénomène, celui de l'engorgement des constructions.

Naguère l'habitat d'une concession était faite d'une maison centrale et d'une annexe, le cas échéant, une cuisine et des toilettes extérieures, dans un coin de la concession, au centre de laquelle se dressait un arbre, plus souvent d'essence fruitière.

Désormais, dans les parcelles, tous les arbres ont été coupés, surtout qu'il n'y a presque plus d'autorisation à prendre à la mairie, comme dans le temps, avant d'en abattre. Dans ces parcelles, il y a à peine de la place pour circuler, à travers des couloirs qui délimitent des « annexes pour locataires » ou autres boutiques et ateliers.

Le bornage de la parcelle était parfois fait d'arbres plantés aux quatre coins. Il y avait très peu de murs de clôture. Les haies de fleurs ou de tiges herbacées, voire du grillage ou des fils barbelés densifiaient l'air vivifiant qui circulait librement au moindre courant.

Logements modernes de Bacongo, les avenues sont dépourvus d'arbres 

Depuis, les murs d'enceinte de plus en plus élevés, ont transformé les parcelles en de véritables saunas pour ceux qui y vivent. L'air n'y circule pas. Ainsi comprimé, il devient chaud et sec, agressant autant le corps que les voies respiratoires.

Dans les quartiers périphériques, points de chute de tout l'air chaud charrié depuis les quartiers en amont, la situation est encore plus difficile. Le déboisement systématique a mis à découvert des habitations parfois faites en matériaux qui emmagasinent de plus en plus de chaleur.

Même les abords des avenues, naguère boisés, ont été laissés à découvert.

En définitive, les facteurs climatiques dont sont victimes les Brazzavillois sont outre les aspects d'urbanisation, la conséquence de la non sauvegarde de l'essence même de « Brazza-la-verte ».

Brazzaville-la-verte était à la fois un cadre de vie et une philosophie de l'environnement, mettant en synergie l'homme et son milieu.

Peut-être avons-nous fauté, en épousant un modernisme urbain qui trahissait nos fondamentaux culturellement écologiques.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-04-10 09:36:21

Congo – France : De souples « échanges des bons procédés » en matière de navigation aérienne

Le Sénat congolais a approuvé le 7 avril, le texte portant ratification de l’accord entre le gouvernement de la République du Congo et celui de la République Française, relatif aux services aériens signé le 29 novembre 2013 à Brazzaville. Ce texte prescrit des échanges mutuels plus souples entre le Congo et la France, en matière de navigation aérienne.

L’objectif de l'accord relatif aux services aériens est de permettre aux compagnies désignées de chaque partie d’exploiter les services aériens entre le Congo et la France.

Le texte stipule que chaque partie est tenue de garantir, aux compagnies de l’autre, le droit d’atterrir sur son territoire pour embarquer et débarquer des passagers, celui de survoler son territoire sans atterrir et/ou de faire escale sur son territoire pour des besoins non liés au trafic.

Le même accord engage également chaque partie à exempter de tout droit de douane et d’autres taxes l’équipement régulier, le carburant, les lubrifiants, les consommables techniques, les pièces de rechange, y compris les moteurs et les stocks à bord des compagnies exploitant les services aériens.

L'accord fait aussi obligation aux compagnies aériennes qui exploitent les services convenus de tenir compte des intérêts de l’autre partie et de ne pas porter atteinte aux services aériens que celle-ci assure sur l’ensemble ou une partie des mêmes itinéraires et requiert que les tarifs pratiqués par les compagnies désignées soient raisonnables et approuvés par les autorités aéronautiques des deux parties. Ils ne doivent être ni exorbitants ni discriminatoires et doivent tenir compte de tous les facteurs du marché.

Le document engage les parties, conformément aux droits et obligations découlant du droit international, à veiller à la sécurité de l’aviation civile et à la protéger contre les actes illicites, à respecter les conventions relatives aux infractions et aux autres actes commis à bord des avions, à la suppression de la saisie illégale des appareils  ainsi que des actes illégaux contre la sécurité de l’aviation civile.

Enfin l’accord garantit au personnel de direction, aux personnels techniques opérationnels et autres les conditions nécessaires pour assurer le service aérien, le droit d’entrée, de séjour et d’utilisation du territoire de l’autre partie.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-04-10 07:17:53

Congo – Affaire Lutumba: Le président Kabila aurait-il court-circuité la décoration du « poète » par Denis Sassou N'Guesso ?

Vendredi dernier 6 avril 2018, le célèbre guitariste et auteur compositeur Lutumba Simaro, devait se faire décorer par le président Denis Sassou Nguesso. La cérémonie avait été annulée à la dernière minute. Beaucoup pensent que ce n'est que partie remise.

« Joseph Kabila aurait empêché Lutumba Simaro de venir se faire décorer à Brazzaville ». C'est à tout le moins, ce que nous avons appris de source bien informée.

À 80 ans, notre artiste musicien a décidé de prendre sa retraite. À cette occasion, il avait prévu d'offrir ses deux guitares aux présidents Kabila et Sassou.

Le premier avait cru bon d"envoyer simplement un de ses conseillers aller chercher le fameux cadeau, alors que le second avait pris l'initiative de décorer l'ancien sociétaire de l'OK Jazz.

Et, pour ce faire, toutes les dispositions protocolaires avaient été prises. Mais, la veille de la cérémonie, surprise: tout a été annulé.

La raison? Contre toute attente, Joseph Kabila ayant eu vent de l'nitiative du président Sassou, avait, à la va-vite, prévu une même cérémonie, le même jour et à la même heure!

Des « sources » ont laissé filtrer que des précautions avaient été même prises au beach Ngobila à Kinshasa, afin d'empêcher Lutumba de se rendre à Brazzaville.

Lutumba Simaro portant l'une des deux guitares promises aux dons

Quoi qu'il en soit, ce n'est que partie remise, pense t-on à Brazzaville, car Lutumba Simaro qui dit « patienter désormais dans la salle d'attente pour son dernier voyage», mérite bien cette consécration des « arts et des lettres » surtout de son vivant, ce pour l'ensemble de son œuvre, aussi riche, tant pour ses contemporains que pour la postérité.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-04-09 12:56:35

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