Depuis l'arrêt du trafic ferroviaire sur la ligne Comilog, plusieurs véhicules rencontrent d'énormes difficultés. Surtout pour ceux qui n'ont pas de marques adaptées à l'état de ces routes défoncées. Après avoir heurté un caillou au niveau de Foralac à un jet de pierre de Makabana dans le Niari (sud), un chauffeur de la Toyota Corolla, immatriculée 467 JE 6, s'est retrouvé, dimanche dernier, avec le pot d'échappement arraché et le réservoir percé.
Le chauffeur a pris tous les risques du monde de rouler à vive allure avec le pot d'échappement arraché et le réservoir percé.
Malheureusement son aventure va s'arrêter dans le mayombe après avoir franchi les Saras là où la pompe a cédé définitivement.
Il est 3h du matin, pas de miracle à faire. Garer et attendre 6 h pour mener les démarches, c’était la seule solution pour le chauffeur qui revenait de Moungoundou-Sud à destination de Pointe-Noire.
C’est finalement lundi autour de 14 heures qu’un mécanicien en provenance de Pointe-Noire est venu pour décanter la situation et permettre au chauffeur de retrouver le moral qui était déjà en berne et dans les chaussettes.
L’impraticable réseau routier du Congo est le talon d’Achille au développement du pays. Il suffit, pour s’en rendre compte, d’effectuer une virée dans l’arrière-pays pour constater qu’elles ressemblent plus à des pistes d’éléphants. Seuls des transporteurs téméraires s’y aventurent. Au grand dam des populations qui n’arrivent pas à écouler le produit de leur dur labeur à Brazzaville, à Pointe-Noire, à Dolisie ou dans d’autres agglomérations.
Couverts de boue, les véhicules zigzaguent pour éviter les nids-de-poule et bourbiers mais ne peuvent contourner les énormes crevasses inondées.
Les résolutions des équations des réseaux routiers au Congo sont toujours attendues par le commun des Congolais.
Le gouvernement réfléchi sans doute aux stratégies pour que le pays ait des routes de qualité qui permettront aux Congolais de circuler en toute quiétude.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR