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C’est le jour J pour le second tour de l’élection présidentielle 2022 en France. Marine Le Pen ou Emmanuel Macron ? Plus de 48 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche 24 avril pour élire le président de la République. Les premiers résultats seront connus dès 20 h.
Marine Le Pen a voté à Hénin-Beaumont, Emmanuel Macron au Touquet.
L'abstention reste la grande inconnue du scrutin. Elle pourrait être élevée, voire plus forte qu'au premier tour (26,31 %). Tout comme les bulletins blancs et nuls qui avaient atteint un record en 2017, attestant du refus de millions de Français de choisir entre les deux finalistes.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-24 15:10:59
Quoi de mieux que de réussir là où les autres ont échoué en vendant la destination Congo à l’international ? La délégation congolaise, conduite par le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso, présentera lors de son prochain Roadshow à Casablanca, les 5 et 6 mai 2022, les nouvelles opportunités qu’offre l’économie du Congo aux acteurs économiques du Maroc.
Cet événement, baptisé « Congo, terre d’opportunités », se tiendra sous la forme d’une conférence publique le 5 mai 2022 à partir de 17H00 à l’hôtel Hyatt Regency de Casablanca, puis par des rendez-vous d’affaires B to G vendredi 6, et se veut une plateforme d’échange continue pour accompagner les investissements en République du Congo.
Présentant un réel potentiel économique pour le Congo, le Maroc connait, de par sa forte croissance économique et ses ambitions économiques pour le continent, la présence de nombreuses sociétés internationales et dispose d’importantes structures visant à favoriser l’investissement.
Denis Christel Sassou N’Guesso souhaite mettre le cap sur l’agriculture et le tourisme en priorité, étant des secteurs à forte valeur ajoutée pour l’économie marocaine.
En lançant sa campagne électorale pour la présidentielle le 5 mars dernier, le candidat Denis Sassou N'Guesso, devant une grappe de militants rassemblée au rond-point Lumumba dans le 1er arrondissement en plein cœur de Pointe-Noire, a promis faire la promotion de l'agriculture à l'échelle nationale en revenant et en insistant sur la dépendance du pays vis-à-vis de l'extérieur en matière de denrées alimentaires qui devra être corrigée car le Congo importe chaque année plus de 700 milliards C.F.A de produits alimentaires. C’est énormissime !
L’agriculture pourrait être une solution idoine, mais ce secteur a été délaissé pendant des années et le pays importe plus de la moitié de l’alimentation de ses habitants.
Quelle incongruité que de faire ses emplettes dans les grandes enseignes du Congo-Brazzaville sans les produits du terroir. Dans les rayons on retrouve à foison la bouffe qui vient de loin, de très loin même. Sur les étals des commerçants, les fruits et légumes sont pour la plupart importés de l'étranger, "même les safous", pour paraphraser Denis Sassou N'Guesso lors de ses différents meetings de campagne électorale en mars dernier.
Cette rencontre économique qui vise à stimuler l’investissement des partenaires étrangers et des entreprises privées dans des projets ayant pour but de consolider et pérenniser la croissance économique inclusive du Congo intervient après les étapes d’Abu Dhabi, Dubaï, et Londres.
En prenant ses fonctions en mai 2021, Denis Chrystel Sassou-N’Guesso avait exprimé son ambition de donner une impulsion encore plus grande à la Coopération internationale et d’attirer les investisseurs dans le pays. De ce fait, il avait promis mettre bientôt en chantier un projet de loi sur le partenariat public/privé, afin de baliser le cadre juridique qui est sans conteste, un élément de mise en confiance des partenaires.
L’homme entend apporter une touche particulière à la gestion des affaires publiques, par son esprit créatif et sa capacité à faire bouger les choses.
Denis Christel Sassou-N’Guesso a pris date avec les congolais qui devront le juger aux résultats, dans ce grand ensemble de décisions qu’est le gouvernement, même si beaucoup voient avant tout en lui, "le fils du Père".
Une position que le tribun assume devant Dieu et devant les hommes et qui va sans doute le pousser à s'affirmer davantage et à montrer sa capacité à faire le pont entre l'État, les milieux de pouvoir, et la société congolaise.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-23 22:58:29
L’Italie, qui multiplie les contrats en Afrique pour réduire sa dépendance vis-à-vis du gaz russe, a signé jeudi dernier, un accord avec la République du Congo-Brazzaville relatif à la livraison du gaz naturel liquéfié (GNL).
La lettre d’entente entre la République du Congo et la société pétrolière italienne Eni pour la production et l’exportation du gaz naturel, ainsi que pour des initiatives de transition énergétique en République du Congo a été signée par Bruno Jean-Richard Itoua, ministre congolais des Hydrocarbures, et Claudio Descalzi, administrateur délégué du groupe Eni.
Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio qui a été reçu en audience par le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso pour parler du renforcement du partenariat énergétique en matière de gaz et d’énergies renouvelables, a assisté à la signature de cet accord qu’il qualifie de « crucial ».
«L’agression russe aux dépens de l’Ukraine envers laquelle nous exprimons une condamnation a rendu encore plus urgent que jamais, la nécessité de diversifier les sources d’approvisionnement italiennes », explique-t-il.
Les quantités de gaz à produire au Congo et à exporter vers l’Italie n’ont pas été précisées à la presse.
Sur Facebook, le chef de la diplomatie italienne s’est félicité d’un «accord crucial avec la République du Congo pour augmenter la fourniture de gaz à notre pays», considéré comme «un autre résultat, après l’accord conclu en Algérie et celui de l’Angola».
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-23 22:19:31
En séjour de travail aux États-Unis, le Chef du Gouvernement congolais Anatole Collinet Makosso a eu une séance de travail de haut niveau au siège du Groupe de la Banque Mondiale, avec Hiroshi Matano, Vice Président Exécutif Directeur Général de MIG (Agence multilatérale de garantie des investissements), qui avait à ses côtés, Ethiopis Tafara, Vice Président, Directeur Administratif, Juridique et Gestion des Risques.
Il s’est agit pour le Premier Ministre Anatole collinet Makosso, de faire part de certaines préoccupations liées au financement de l’économie du Congo, de traduire officiellement la gratitude du Congo envers les institutions internationales qui accompagnent le Congo depuis 2015, au lendemain de la crise causée par la chute du cours du baril, crise aggravée par la crise sanitaire à covid19 et récemment, par la crise ukrainienne.
Aux interlocuteurs du Congo, le Premier Ministre a parlé aussi du Plan National de Développement 2022-2026. Les Echanges ont permis de mettre en exergue les attentes du Congo quant à MIGA qui est une agence multilatérale de garantie des investissements. MIGA encourage l’investissement étranger direct (IED) dans les pays en développement pour contribuer à soutenir la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations.

Accompagnant le Chef du Gouvernement, les Ministres de l’économie et du budget ont pris la parole pour faire un exposé sur le PND et le financement de l’économie du Congo…les différentes réformes en cours dans le cadre de l’économie numérique pour garantir la transparence.
Hiroshi Matano a félicité le Gouvernement Congolais pour les efforts entrepris dans la Gouvernement et la gestion des ressources et a affirmé être prêt, au nom de MIGA, de poursuivre le partenariat et d’accompagner les différents projets du Gouvernement.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Département Communication et Relations avec les Médias (Primature)
Créé le 2022-04-22 20:13:42
Madame Jeanne Dambendzet ne va plus vivre à Rome. L’ambassadrice Plénipotentiaire de la République du Congo en Italie, Représentante Permanente auprès de la FAO, du PAM et du FIDA, a été virée de ses fonctions par le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso sur instruction du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso.
Créé le 2022-04-20 07:44:12
Le tirage au sort du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire a eu lieu mardi 19 avril 2022, en Afrique du Sud. Les 48 sélections africaines engagées ont été réparties dans 12 groupes de quatre. La moitié d’entre elles obtiendra son ticket pour la CAN (23 juin-23 juillet 2023).
Groupe A : Nigeria, Sierra Leone, Guinée-Bissau, Sao Tomé-et-Principe ou Maurice
Groupe B : Burkina Faso, Cap-Vert, Togo, Eswatini
Groupe C : Cameroun, Kenya, Namibie, Burundi
Groupe D : Égypte, Guinée, Malawi, Éthiopie
Groupe E : Ghana, Madagascar, Angola, Centrafrique
Groupe F : Algérie, Ouganda, Niger, Tanzanie
Groupe G : Mali, Congo, Gambie, Soudan du Sud
Groupe H : Côte d’Ivoire, Zambie, Comores, Lesotho
Groupe I : RD Congo, Gabon, Mauritanie, Soudan
Groupe J : Tunisie, Guinée équatoriale, Libye, Botswana
Groupe K : Maroc, Afrique du Sud, Zimbabwe, Liberia
Groupe L : Sénégal, Bénin, Mozambique, Rwanda
À noter que la Côte d’Ivoire, placée dans la poule H, est qualifiée d’office en tant que pays hôte. Ainsi, la Zambie, les Comores et le Lesotho se disputeront le seul ticket disponible dans ce groupe.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-20 07:06:40
Le commissaire colonel Michel Innocent Peya a été nommé, Directeur général des Finances et de l'équipement au ministère de la Sécurité et de l'ordre public par décret présidentiel, en date du mercredi 14 avril 2022. Une structure qui a juridiction sur la police et la gendarmerie. À la publication du décret, beaucoup se sont étonnés de ce que cet écrivain-chercheur qui a toujours porté haut l'étendard du Congo sur les terrains de la lutte pour la planète, était un officier de la Force Publique congolaise. Et soudain, ils ont réalisé la justesse de son sens du devoir.
Beaucoup auraient continué à douter du statut professionnel du commissaire colonel Michel Innocent Peya, si le décret le nommant n'avait été signé par le Président de la République.
Dans l'univers littéraire ainsi que sur les différentes sphères de la lutte pour le climat ou encore pour d'autres thématiques qui appellent à un questionnement précursseur, Michel Innocent Peya s'est élevé comme un véritable ambassadeur pour son pays le Congo, au point de faire oublier à beaucoup, qu'il était avant tout un officier de la Force Publique.

À travers sa plume, une plume puissante, saisissante et qui sensibilise, Michel Innocent Peya a toujours interrogé le rôle des hommes face à la fondamentale et urgente question de la protection de la nature, en s'appuyant sur le bassin du Congo, deuxième poumon de la planète, mais aussi source de richesses, mystères et opportunités, à l'instar de ses tourbières, où sont stockées d'incommensurables quantités de carbone avec pour substrat, le plaidoyer du Président congolais, Denis Sassou N'Guesso.

En véritable auteur de best-seller, le docteur Michel Innocent Peya a toujours relévé avec force-détails, l'action éclairée du président congolais dans la lutte contre le réchauffement climatique, générateur de toutes les catastrophes d'une nature en furie, qui hélas échappent à la volonté des humains qui en subissent les affres.

Entre conférence-débats à animer par ci, cerémonie de dédicace par là, ou encore des séminaires à animer, Michel Innocent Peya ne recule pas devant la tâche à accomplir, au point que les sollicitations ont toujours fusé de partout.

Chefs d'État, directeurs des institutions internationales, diplomates étudiants et autres chercheurs voire des animateurs d'ONG et autres citoyens anonymes interressés par l'oeuvre de l'auteur, ont toujours manifesté un réel intérêt pour ses écrits.

Une fierté nationale et africaine, au point que cet engagement pour lequel s'est toujours investi pleinement, Michel Innocent Peya, avait occulté sa vocation première, celle de son appartenance à la Force publique.

Maintenant que cette appartenance est remise au goût du jour, la Nation ayant choisi de rappeller Michel Innocent Péya à ses devoirs, beaucoup mettent soudain en évidence ces traits de caractère qui chez l'homme, sont des principes qui ont toujours guidé son action. La discipline dans son engagement, le courage dans la défense desdits engagements et l'honneur de s'effacer personnellement plutôt que d'engranger les dividendes de son action, menée au profit du grand nombre.
Sthendall n'a t-il pas dit: "L’armée est une école de discipline, de courage et d’honneur." Et quand officiers, sous-officiers ou hommes de rangs reçoivent une citation d’honneur du chef suprême des Armées en personne, le bonheur se savoure dans la discipline et l’on s’arme de courage pour donner davantage le meilleur de soi même se disant, « à cœur vaillant, rien d’impossible ».
En ayant été nommé Directeur général des Finances et de l'équipement au ministère de la Sécurité et de l'ordre public, Michel Innocent Peya embrasse d'autres défis.
Des défis qu'il relevera avec le même allant, le même courage, celui du sens du devoir qui caractérise l'homme et pour lequel il s'est toujours investi, pour l'honneur de la Patrie.
Auteur de plus de vingt ouvrages publiés aux éditions l'Harmattan, Michel Innocent Peya est docteur en sciences de gestions, option management financier des universités libres de Bruxelles, d'un PHD en environnement et développement durable.
Michel Innocent Peya est également détenteur du Diplôme d'officier du Corps Technique et Administratif (CTA), spécialité Admnistration et Soutien de l'Homme (ASH). Diplômé de l'École Militaire Supérieure de l'Administration et de Management, (E.M.S.A.M) ex école du Commissariat de l'Armée de Terre de Montpellier en France. Il a effectué de nombreux stages notamment les Cours Supérieurs Interarmées de l'Intendance (C.S.I.I) à Marrakech au Maroc ou encore à l'École Supérieure de la Logistique et des blindés de Pologne. Stage en logistique à l'École d'application de Train et Transit de Tours en France. Stade de logistique au premier groupement logistique de l'Armée de terre (GLCAT) à Bretigny sur Orge en France ou encore au Centre de poroduction alimentaire de Lyon en France.
Michel Innocent Peya a déjà assumé entre autres fonctions, celles de Directeur administratif et financier (DAF) à la direction nationale des voyages officiels à la Présidence de la République (DNVO), Trésorier et DAF par intérim de la Zone militaire de défense numéro 9 (Ex ZAB), Directeur de la logistique de la Garde Républicaine (GR) ou encore de Directeur des affaires administratives et financières de la Sécurité présidentielle (DGSP).
Partout où il a été appelé à servir, Michel Innocent Peya a toujours opéré de grands changements qui ont suscité l'adhésion de tous et marqué les esprits car il a toujours placé l'homme et sa carrière au centre de son action.
Commandeur dans l'ordre du mérite congolais, Michel Innocent Peya est détenteur de plusieurs distinctions hororifiques étrangères et internationales, en l'occurence de la Lettre de Bénédiction Apostolique Implorée décernée par le Pape François, en reconnaissance du combat pour la paix et notamment la sauvegarde de la planète mené par le récipiendaire.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-16 15:59:43
L'Observatoire socio-culturel Nzebi met en vente un Bulletin d'information sur les idées de Pascal Lissouba, décédé dans la nuit de dimanche au lundi 24 août 2020, à Perpignan en France.
Le bulletin d’information, vendu à 500 FCFA, fait écho, dans sa première livraison de : L'Apport de Pascal Lissouba sur les données africaines dans la construction de la Démocratie (Réponse à Alioune Thiam et Alain Foka), les propos de Pascal Lissouba sur sa communauté des Banzebi, Atelier sur les Fondamentaux du Lissoubisme, Qu'est-ce que le Lissoubisme ? Comment construire la pensée politique de Pascal Lissouba, Une pensée Technocratique, Panafricaniste et Systémique…
Le montant de 500 FCFA va permettre à l'association de se documenter et d'effectuer des recherches. La démarche est scientifique : Tous les articles sur les Nzebis et sur les idées de Pascal Lissouba sont documentés et les sources précisées.
Les lecteurs n'auront aucun article subjectif sans aucune base scientifique.
Élu président de la République du Congo en août 1992, une guerre civile l’oppose au président Denis Sassou N’Guesso au cours des derniers mois de son mandat.
Défait par son adversaire après l'entrée des forces angolaises dans le conflit congolais, il doit quitter le pouvoir le 15 octobre 1997. Pascal Lissouba vivait en exil en France depuis 2004.
Né le 15 novembre 1931 à Tsinguidi, dans le département du Niari (sud), Pascal Lissouba est décédé à Perpignan en France, à 88 ans.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-14 21:18:12
Il ya douze ans, le 14 avril 2010, s’éteignait Nguila Moungounga Nkombo, l'un des rares hommes politiques de sa génération qui avait su croire en un idéal politique et qui y est resté fidèle, jusqu’à sa mort.
En ce douzième anniversaire de la mort de l'ancien ministre des Finances et du Budget du Président Pascal Lissouba, de nombreuses évocations montent de ses compagnons de lutte et autres militants qui avaient su apprécier le combat politique de l’homme, ainsi que ses idées.
En cette date mémorable, le ministre Ouabari Mariotti a ravivé la flamme de l’éternité de ce qui en Nguila Moungounga Nkombo, demeure par delà la mort : «C'était un grand esprit. Ses souvenirs en ses parents, ses amis, autres proches et en moi ne s'effacent pas ».
Homme de convictions fortes, Nguila Moungounga Nkombo disait, pour rien au monde, être à mesure de trahir ses certitudes. Telle son affirmation sur le développement complet d’un pays, le bien être du monde et la cause de la paix qui demandent la participation maximale des femmes, à égalité, avec les hommes, dans tous les domaines.
Nguila Moungounga Nkombo naquit le 9 Novembre 1940 à Mouyondzi au Congo-Brazzaville, il est mort le 14 avril 2010 à Paris en France.
Parmi ses dernières volontés, il y a la ferme volonté d’être enterré sur sa terre d’exil. Ce qui fut fait.
Paix à son âme.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-14 20:38:58
Le dimanche 24 avril prochain, une messe d’action de grâce sera célébrée, à l’église Saint Roch dans le 1er arrondissement de Paris, à partir de 14 heures, en mémoire du chanteur, surnommé le « roi de la rumba congolaise », mort à la suite d’un malaise, à l’âge de 66 ans à Abidjan en Côte d’Ivoire, fondateur du label « Viva la Musica », en 1977.
Pour commémorer le sixième anniversaire de la disparition de Papa Wemba, un verre d’amitié sera servi après la cérémonie. Les amoureux de la musique et de Papa Wemba sont les bienvenus, selon les organisateurs.
A Abidjan, c’est finalement au bord de l’Océan Atlantique que Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba, dit Papa Wemba a poussé son dernier souffle dans un micro.
Une ville pour laquelle il n’a jamais boudé son plaisir lorsqu’il devait s’y rendre. Et où il avait adopté la jeune rappeuse ivoirienne Nash pour un featuring sur le titre « Sapologie », très apprécié en Côte d’Ivoire.
Invité du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), fondé par le groupe ivoirien Magic System, l’artiste congolais avait une nouvelle fois effectué le déplacement de la capitale économique ivoirienne pour deux prestations. La première qu’il n’achèvera jamais à Abidjan et la seconde à Korhogo (nord du pays), une étape annulée par les organisateurs.
Né en 1949 en République démocratique du Congo, Papa Wemba a dépoussiéré la rumba congolaise, musique très populaire dans les années 1950, en y ajoutant notamment des instruments électriques.
Ses tubes « « Analengo », « Maria Valencia » ou encore « Yolele » ont largement dépassé le continent africain, faisant du musicien l’un des ambassadeurs de la « world music ». Un statut largement renforcé par sa signature, au début des années 1990, sur le label de Peter Gabriel, Realworld.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-14 18:05:27
Jean Claude Siapa Ivouloungou a été l’un de ceux qui ont donné de la richesse et de la vigueur à la 11e législature de l’Assemblée nationale entre 2002 et 2007, selon Etanislas Ngodi dans son livre intitulé : «Oppositions démocratiques du Congo-Brazzaville : De la Conférence Nationale Souveraine de 1991 aux élections législatives de 2012 » paru aux Editions L’Harmattan.
«Jean Claude Siapa Ivouloungou fait partie de cette poignée des députés de l’opposition, la dizaine en tout, sur les 129 députés, qui fera revivre l’opposition parlementaire au lendemain de la victoire militaire de 1997. C’est au début de l’année 1990 qu’il débute sa carrière politique dans les rangs de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS). Ce diplômé de Droit ne connaitra pas une véritable ascension professionnelle remarquable du fait de la domination des grands de la « bande des quatre ». Il sera reconnu comme cet universitaire laborieux, souvent surchargé, mais toujours intransigeant et généreux.
Après la guerre de 1997, il est à Tsinguidi, village natal de Pascal Lissouba, où il passe son exil interne. Il sort affaibli et surtout rongé par un sentiment d’injustice. Il sera élu en 2002, comme député de Mayoko sous les couleurs de l’UPADS.

Grand militant de la démocratie, Jean Claude Siapa Ivouloungou a été l’un de ceux qui ont donné de la richesse et de la vigueur à la 11e législature de l’Assemblée nationale entre 2002 et 2007.
Très critique, en aucune seule fois il a voté le budget national, arguant que celui-ci ne tenait jamais compte des vrais problèmes du peuple.
Lors des séances des questions orales et débats avec les gouvernements, tout le monde attendait que Jean Claude prenne la parole, pour relancer le débat politique, généralement mourant à l'hémicycle.
Il est choisi par ses pairs de l’opposition pour siéger au Parlement panafricain en Afrique du Sud.
Après les élections législatives de 2007, la poignée des députés dits de l’opposition se perd dans des querelles de leadership.
En raison des questions liées à la situation interne du parti depuis La chute de Pascal Lissouba, les tendances autour de Christophe Moukoueké et Pascal Tsaty-Mabiala formeront un groupe parlementaire de l’opposition. Jean Claude Siapa sera un acteur incontestable dans la réconciliation au sein de l’UPADS.
Pour tous ceux qui l’ont connu, retiennent de l’homme, l’image d’un parlementaire populaire qui n’avait pas besoin d’un garde-corps, un chauffeur ou d’attachés parlementaires. Il prenait son taxi pour se rendre à l’Assemblée nationale, recevait tout le monde chez lui, pour apporter de l’aide sociale ou économique. C’était un humanitaire, ami de tous.
Il a refusé pendant longtemps le poste de « ministre » dans un quelconque gouvernement du président Dénis Sassou N’Guesso, chose rare pour tous ces Congolais, assoiffés de pouvoir et vivant de la politique du ventre.
Il meurt le 3 juillet 2012 à Paris, à douze jours du premier tour des élections législatives, où il devait affronter pour la première fois un candidat du PCT. Les circonstances de sa mort demeurent inconnues. Evacué en France, à la suite d’un accident vasculo- cérébral, il laisse derrière un vide incommensurable.
Il est connu sur la scène politique comme un acteur à la voix grave ayant l’art oratoire convaincant. C’était donc un homme sérieux qui a vécu dans une ambiance de fair-play au point parfois de passer pour un naïf.
Paix à ton âme ».
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-14 17:31:15
En France, la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) a mis au jour une opération clandestine conduite par les services de renseignement russes sur le sol français. Les espions compromis ont été expulsés.
La France a décidé de l’expulsion de six espions russes qui opéraient sous couvert de leur ambassade à Paris, a indiqué le ministère des Affaires étrangères lundi 10 avril.
« À la suite d’une très longue enquête, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a mis au jour le dimanche 10 avril une opération clandestine conduite par les services de renseignement russes sur notre territoire. Six agents russes opérant sous couverture diplomatique […] ont été déclarés persona non grata », a précisé le quai d’Orsay dans un communiqué.
En fait d'opération clandestine, la DGSI a détecté et empêché une opération de captation d’informations, notamment des données informatiques sensibles et classées secrêt défense.
En l'absence de l'ambassadeur de Russie, le numéro deux a été convoqué au Quai d'Orsay lundi soir pour se voir communiquer la décision d'expulsion des six espions.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a salué sur Twitter cette « remarquable opération de contre-espionnage ». « Bravo aux agents de la DGSI qui ont entravé un réseau d’agents clandestins russes qui œuvraient contre nos intérêts », a-t-il écrit.
Paris avait déjà annoncé l'expulsion de 35 diplomates russes, reprenant déjà la formule selon laquelle leurs activités étaient "contraires" aux intérêts français et précisant que la sanction s'inscrivait dans "une démarche européenne".
Le Quai d'Orsay a précisé que ces six espions s'ajoutaient à cette précédente liste.
De nombreux autres pays européens ont massivement expulsé des diplomates russes, depuis le début de l'invasion de l'Ukraine. Dans certains cas, ces expulsions ont été accompagnées d'accusations d'espionnage.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-11 23:44:57
Plus de 8 000 rwandais basés au Congo-Brazzaville, ayant fui le génocide de 1994 n’ont plus leur statut de réfugiés depuis fin 2017. Ces ressortissants rwandais qui ne sont plus des réfugiés suite à l’application d’une clause intervenue le 31 décembre 2017, vivent dans la quasi-totalité des Départements du Congo. Ils sollicitent la régularisation de leur statut.
«Les gens qui ont perdu leur statut (de réfugiés) sont au nombre de 8 460. Vis-à-vis des autorités congolaises qui nous ont reçus depuis près de 25 ans, nous sollicitons la nationalité. Cette nationalité, nous la désirons. Que l’État puisse nous aider à trouver une pièce qui pourrait nous aider à circuler librement », a déclaré sur RFI Aloïse Bayingana, le président de cette communauté.
Ces ex-réfugiés sont nombreux à avoir formulé la demande, mais attendent encore la réponse des autorités congolaises, selon Aloïse Bayinganga qui affirme qu’ils sont bien intégrés.
Avant la date butoir du 31 décembre 2017, à peine 104 réfugiés rwandais avaient pu être rapatriés volontairement dans leur pays qui a établi des relations diplomatiques avec le Congo en 1982.
Le chef de l’État rwandais, Paul Kagame séjourne depuis ce lundi 11 avril à Brazzaville pour une visite de travail. Il doit s’adresser au Parlement congolais, signer des accords avec son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, avant d’aller visiter des fermes au nord du pays, jusqu’à mercredi prochain.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-11 19:45:54
L'immunité parlementaire du député de Lékana, Ghyslain Millet Galibali, vient d'être levée à l’Assemblée nationale ce dimanche 10 avril 2022. Les députés ont voté à 100% pour cette levée.
Le député Ghyslain Millet Galibali s'était fait recruter au Fonds routier avec un faux diplôme qu'il prétendait avoir obtenu en France.
Par la suite, le procureur de la République avait écrit au président de l'Assemblée nationale pour demander la levée de l'immunité parlementaire du député afin de pouvoir engager une action judiciaire.
Ce dimanche 10 avril 2022, c'est chose faite.
Au Congo-Brazzaville, des gens se permettent de trafiquer des diplômes, surtout qu’ils savent qu’il n’est plus évident de passer par le circuit informatique, ils se plaisent maintenant de falsifier les diplômes et quand vous les voyez, il n’y a pratiquement pas de différence avec le vrai diplôme.
Pour être embauché, certains candidats n’hésitent pas à enjoliver certaines lignes de leur CV, voire à s’inventer un diplôme jamais obtenu, en espérant ne pas être découverts.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-10 19:25:17
Le président sortant (28,1%) et la candidate RN (23,3%) se sont hissés en tête du premier tour. Ils devancent Jean-Luc Mélenchon (20,1%), Éric Zemmour (7%), Yannick Jadot (4,8%) et Valérie Pécresse (5,10%).
Une première depuis plus de 40 ans. Pour la deuxième fois dans l'histoire de la Ve République, les français s'apprêtent à vivre le match retour d'une affiche à laquelle ils ont déjà assisté.

Les deux candidats, qui se sont affrontés en 2017, seront départagés par les électeurs le dimanche 24 avril prochain, jour du second tour.
Les dix autres prétendants qui briguaient l'Élysée échouent donc à se qualifier. Parmi eux figure notamment l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon, arrivé troisième avec 20,1%. Il devance très nettement ses concurrents, dont le nationaliste Éric Zemmour (7%) - qui tombe sous la barre symbolique des 10%. Derrière, l'écologiste Yannick Jadot (4,8%) et la LR Valérie Pécresse (4,7%) - qui semble s'effondrer à la sixième place -, ne semblent pas en mesure de dépasser le seuil des 5%, et ne devraient pas voir leurs frais de campagne être remboursés par l'État. Tout comme le député Jean Lassalle (3,3%).
Dans le bas de tableau, le communiste Fabien Roussel (2,5%) crée la surprise en faisant mieux que le Parti socialiste, dont la représentante Anne Hidalgo (2%) réalise le pire score de l'histoire de son camp. Seuls le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (1,8%), l'anticapitaliste Philippe Poutou (0,7%), et la trotskiste Nathalie Arthaud (0,6%) font moins bien, et ferment la marche de cette élection présidentielle de 2022.
Jean-Jacques Jarele SIKA/ Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-10 18:19:33
Le président de la République fédérale d'Allemagne, Frank-Walter Steinmeier a décerné la croix fédérale du Mérite, l'une des plus importantes distinctions, à Francine Ntoumi, en considération de son engagement pour la science et ses actions dans le cadre de la coopération germano-congolaise.

Cette distinction lui a été remise, jeudi dernier à Brazzaville, par son excellence Dr. Wolfgang Klapper, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Fédérale d’Allemagne au Congo en présence des personnalités diplomatiques, des hauts fonctionnaires de l'administration congolaise, de la famille et des amis de la Professeure Francine Ntoumi.
«Je suis très heureuse et fière de cette reconnaissance qui témoigne de la qualité exceptionnelle de la collaboration entre les deux pays au travers de ma modeste personne », a déclaré Francine Ntoumi sur sa page Facebook.

Francine Ntoumi, née le 4 octobre 1961 à Brazzaville, est une scientifique congolaise spécialiste du paludisme. Elle est la première femme africaine responsable du secrétariat de l'Initiative Multilatérale sur le paludisme. Depuis quelques années, elle est aussi engagée dans la recherche sur d’autres maladies infectieuses.
En 2012, elle a reçu le Prix Scientifique Kwame Nkrumah de l'Union africaine pour les femmes, et elle était également lauréate du Prix RICE (Réseau International des Congolais de l'extérieur). Elle a reçu le Prix Georg Forster, en Allemagne, et le Prix Christophe Mérieux, en France, en 2015 et 2016 respectivement.
En 2014 elle a été nommée au Conseil d'administration du Comité consultatif scientifique de santé mondiale de la Fondation Bill & Melinda Gates.
En 2015, elle est nommée au Conseil d'administration de l'Initiative internationale de vaccins contre le SIDA.
Depuis le 8 février 2021, elle est membre du Conseil scientifique de l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Elle a été élue présidente du Conseil scientifique de l'IRD lors de sa session inaugurale tenue les 1er et 2 avril 2021.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-10 16:25:54
Au terme d'une campagne atone et largement éclipsée par la guerre en Ukraine, 48,7 millions de français se déplacent aux urnes ce dimanche 10 avril 2022 pour le premier tour de l'élection présidentielle, afin de désigner les deux candidats qui s'affronteront au second tour fixé au 24 avril prochain.

Parmi les douze prétendants à l'Élysée, qui sera désigné pour le second tour ? C'est aux français d'en décider ce dimanche 10 avril.
Depuis vendredi, minuit, les candidats à la présidentielle sont tenus à la plus grande discrétion jusqu'au résultat du scrutin qui sera dévoilé à 20 heures.

Grande inconnue de cette onzième élection présidentielle au suffrage universel de la Ve République : le taux d'abstention.
À midi, le taux de participation est de 25,48 %, soit en baisse de trois points par rapport à 2017, selon le Ministère français de l'Intérieur. Ce taux sera actualisé à 17 heures par le même Ministère.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-10 13:49:55
Le procureur général près la Cour suprême, Gilbert Mouyabi, dans une requête en autorisation de poursuite pénale à l’encontre du député de Lékana, dans le département des Plateaux, Ghyslain Millet Galibali, a demandé à l'Assemblée nationale la levée de son immunité parlementaire. Suite à une mission de vérification de la conformité des dossiers de recrutement des agents du Fonds routier et du Bureau de contrôle des bâtiments et des travaux publics, pour la période 2009-2021, l’élu du peuple aurait fait usage de faux diplôme d’ingénieur obtenu en France alors qu’il n’aurait jamais fréquenté au sein de cet établissement.
L’affaire a été inscrite à l’ordre du jour de la quatorzième session ordinaire de l’Assemblée nationale qui s’achève ce lundi 11 avril 2022.
Les députés sont donc appelés à voter pour ou contre la levée de l’immunité parlementaire de leur collègue conformément à la loi qui stipule qu’aucun député ne peut être poursuivi sans l’autorisation de l’Assemblée nationale.
Au Congo-Brazzaville, des gens se permettent de trafiquer des diplômes, surtout qu’ils savent qu’il n’est plus évident de passer par le circuit informatique, ils se plaisent maintenant de falsifier les diplômes et quand vous les voyez, il n’y a pratiquement pas de différence avec le vrai diplôme.
Pour être embauché, certains candidats n’hésitent pas à enjoliver certaines lignes de leur CV, voire à s’inventer un diplôme jamais obtenu, en espérant ne pas être découverts.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-10 13:31:25
La loi votée par le Parlement est un acte juridique de portée générale et obligatoire. La vie en société n’est rendue possible que par l’application d’un ensemble de règles de droit qui l’organisent, dans un souci de sécurité et de justice. Après avoir mis fin à l’esclavage, au joug de la colonisation, l'UPADS (l’Union panafricaine pour la démocratie sociale), parti leader de l'opposition congolaise, fondé en 1991 par Pascal Lissouba, n’est pas encore prêt à mettre un terme à cette injustice qui réduit les femmes à des citoyens de seconde classe. Son Secrétaire Général Pascal Tsaty Mabiala, a décidé de violer, sans scrupule, la loi électorale en complicité avec le PCT, le parti au pouvoir. Les listes de l’UPADS déjà validées ne contiennent même pas cinq femmes dans tout le pays.
A quoi ça sert de voter les lois au Congo-Brazzaville si elles ne sont pas respectées par ceux qui dirigent le pays ?
On rappelle que le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, avait annoncé, le 13 août 2010, à l’occasion de son adresse à la nation, la décision de faire voter, par le parlement, une loi assurant la parité hommes-femmes aux fonctions politiques, administratives et électives.
A ce titre, cette décision courageuse est l’une des plus importantes décisions politiques du chef de l’Etat, qui a choisi la parité, plutôt qu’une politique de quotas qui réduit la place des femmes à la seule volonté politique, faisant de la loi un idéal égalitaire, partie intégrante du pacte social défini par le Président de la République, lui-même, pour le bien-être de tous les congolais et l’accélération du développement national.
En mai 2017, le ministre congolais de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou a fait savoir, à Brazzaville, aux dirigeants des partis et associations politiques que désormais, chaque parti ou association devra réserver obligatoirement un quota de 30% aux femmes aux différents scrutins.
Raymond Zéphirin Mboulou avait même promis des sanctions aux formations politiques qui n’appliqueront pas cette disposition.
«Une liste qui n’aura pas réservé un quota de 30% aux femmes sera immédiatement invalidée. Nous serons surtout très regardants aux élections, conformément aux dispositions de la nouvelle loi électorale », avait déclaré le ministre congolais de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local.
Malheureusement, comme on peut le constater, cette loi qui redonne aux femmes congolaises leurs droits et leur juste place et qui reflète les aspirations de l’époque, des congolaises et de la société toute entière, a été violée par l’UPADS.
Ceux qui dirigent le Congo et qui ont une grande parcelle d’autorité dans l'organisation des élections n’ont pas été très "regardants". Comme d’habitude. Ils ont validé, les yeux hermétiquement fermés, toutes les listes des candidats de l’UPADS aux prochaines élections législatives.
Le fameux quota de 30% aux femmes aux différents scrutins peut encore attendre.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-09 17:15:16
En dépit de l'interdiction de manifester qui était signifiée par la Préfecture de Brazzaville aux organisateurs de la marche dite populaire, contre le Président Directeur Général de la société Énergie Électrique du Congo, ceux-ci ont tout de même tenté de manifester, vendredi à Brazzaville. La police a procédé à l'interpellation des principaux responsables qui depuis, ont été relâchés.
L'appel largement relayé sur les réseaux sociaux n'était finalement pas un canular.

En appelant à la marche populaire contre Énergie Électrique du Congo et notamment son directeur pour protester contre "trop de délestage, trop de coupures imprévisibles et trop de pertes matérielles", le collectif des abonnés d'E2C, conduit par Amédé De l'Eau Loemba, exprimait en fait bien haut nombre de reproches que la plupart de congolais font vis à vis de la société nationale d'éléctricité. Des prestations exécrables, bien loin des attentes des abonnés.
Si le motif paraîssait logique, la démarche versait tout de même dans le trouble à l'ordre public.
Aussi, la demande de manifester régulièrement introduite à la préfecture de Brazzaville n'avait-elle pas connu d'avis favorable et la manifestation interdite de fait.


En dépit de l'interdiction notifiée aux organisateurs, par le préfet de Brazzaville en raison "des motifs impérieux d'ordre public", ceux-ci ont tout de même tenus à braver les prescrits préfectoraux.
Ils ont été interpellés momentanément en ce vendredi 8 avril 2022 après avoir tenté d'organiser cette marche contre Énergie Électrique du Congo (ex SNE). Motif invoqué par la police: marche illégale parce que non autorisée.
Le temps de leur signifier l'infraction, Amédé Loemba ainsi que quelques membres dudit collectif des abonnés d'E2C, brièvement gardés au commissariat de Moukondo, ont été remis en liberté.
La marche n'a par ailleurs pas connu une grande mobilisation tant de nombreux badauds qui savaient la marche interdite, redoutaient l'intervention de la police dont les véhicules bien visibles étaient prépositionnés au lieu du départ de celle-ci.
Les organisateurs ont affichés leur satisfaction, celle d'avoir au moins osé évoquer les mauvaises prestations de la société d'électricité.

Comme pour donner raison aux collectifs, de nombreux quartiers de Brazzaville étaient privés de fourniture d'électricité à la nuit tombée, en ce vendredi. Ce qui a fait dire à de nombreux brazzavillois plongés dans le noir, que "la marche de protestation valait quand même la peine".
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-04-08 20:34:29