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Congo : Le DRH du Ministère des Finances au gnouf pour tentative de détournement de fonds !

Le DRH du Ministère congolais des Finances, Jean-Marie Moutsanga serait au gnouf depuis le 10 mars dernier. Motif de son incarcération : tentative de détournement de fonds.

Créé le 2022-03-14 15:37:38

Congo - Tribune libre: Que se passe t-il donc à l'UPADS? (Par Ouabari Mariotti)

Suite aux conclusions des travaux du dernier Conseil National de l'UPADS, Ouabari Mariotti, un éminent cadre du Parti, s'est vu en droit de s'interroger. Dans un texte aux allures du "J'accuse" de Zola, Ouabari Mariotti relève les incongruités de la réhabilitation dans ses droits de membre de l'UPADS, de Honoré Sayi, Ministre de l'Énergie et de l'Hydraulique, naguère suspendu du Parti, lors de son entrée au gouvernement. Une levée de suspension qui intervient, alors que les causes qui la provoquèrent demeurent. Cela a de quoi susciter des interrogations sur l'ancrage réel du Parti. Voici le texte intégral.

"Je m'interroge.

Moi, Ouabari Mariotti, militant des toutes premières heures de la création de l'UPADS, à Brazzaville.

Moi, Ouabari Mariotti, ce membre de l'UPADS, qui, à l'égal des milliers d'autres, me suis battu, dru, à la naissance de cette formation, pour lancer les assises de l'UPADS, sur des espaces du territoire national, fort acquis au Parti Congolais du Travail.

Moi, Ouabari Mariotti, cet ancien membre du Bureau Politique et du Conseil National de l'UPADS, qui n'ai ménagé aucun effort, au sortir du coup d'Etat de juin 1997 qui a expulsé le Président Pascal Lissouba du pouvoir, pour la réussite du Congrès Extraordinaire de l'UPADS, de 2006, en ma qualité de 2ème Vice Président du Comité Préparatoire dudit Congrès.

Le Comité Préparatoire était présidé par M. Pascal Gamassa. Le 1er Vice Président en était M. Pascal Tsaty Mabiala qui, au nom de l'unité, de la cohésion et du regroupement des forces demeurées, de manière indéfectible, fidèles au Président Pascal Lissouba, a été élu, à l'unanimité, Premier Secrétaire de l'UPADS, à l'issue du Congrès.

Premier Secrétaire, une fonction politique, éminente et sensible. Fonction d'un rassembleur de ces illustres anciens dirigeants de l'UPADS, tels Christophe Moukouéké, Victor Tamba Tamba, Raymond Ombaka, Arsène Tsaty Boungou et bien d'autres qui ne s'étaient pas associés à la dynamique du Congrès Extraordinaire de 2006.

Toutes ces séquences de ma légitimité à l'UPADS mises bout à bout, je m'interroge.

Que se passe t-il donc à l'UPADS?

En effet, M. Honoré Sayi, Ministre congolais de l'Énergie et de l'Hydraulique, depuis 2021, Député de l'Arrondissement 1 de la ville de Dolisie, dans le Département du Niari, a été réhabilité dans ses droits de membre de l'UPADS. Cette remise en état des droits est intervenue, lors des derniers travaux du Conseil National de l'UPADS, clos le 13 mars 2022, à Brazzaville.

En mai 2021, le Ministre Honoré Sayi avait été suspendu de ses fonctions des instances dirigeantes de l'UPADS, et de son siège du Président du groupe parlementaire dudit Parti à l'Assemblée Nationale, au moment où, libre, en son âme et conscience, il entrait au Gouvernement du Premier Ministre Anatole Collinet Makosso, sans que le Gouvernement ait été déclaré d'Union Nationale. M. Honoré Sayi émanant de l'UPADS, Parti affiché à l'opposition.

M. Honoré Sayi avait accepté sa sanction et promis revenir à la maison, une fois, sa mission de servir la République terminée. Et d'ajouter que pour respecter les prescrits de la République, il fallait bien qu'il ait des coudées franches, les mains libres parce qu'il ne peut pas servir deux maîtres à la fois.

Puis, M. Honoré Sayi de conclure par " Je vais donc me consacrer au service de la République et prends congé de mon parti.''

Des paroles qui valent ce qu'elles valent.

Présent, dans la salle, à la prononciation de la peine, M. Honoré Sayi n'avait exprimé aucun remords. Jugeant normale la suspension qu'il écopait.

J'interviens, ici, pour savoir, si en reprenant ses qualités à l'UPADS, M. Honoré Sayi a t-il achevé sa mission de servir la République? Comment pourrait-il ne plus servir deux maîtres, à la fois, étant donné qu'il ne quitte pas le Gouvernement? L'UPADS et le Gouvernement constituant, pour lui, deux maîtres.

Et pourtant, le point sur le Ministre Honoré Sayi n'était pas inscrit à l'ordre du jour du Conseil National. Comment en est-on arrivé là? Que sous tend une telle irruption d'une affaire qui a divisé les rangs de l'UPADS, dans un ordre du jour, établi, à l'avance, en toute responsabilité? Quelles pressions ont-elles joué pour que les membres du Conseil National effacent d'un trait, d'une part, les causes de la sanction de M. Honoré Sayi. De l'autre, les engagements solennels de ce dernier, face à l'impossibilité pour lui de se mettre au service de deux maîtres, formellement, en parallèle.

Devant l'histoire. Devant la mémoire du Président Pascal Lissouba, mort en exil, celle de ces milliers de militants de l'UPADS qui ont payé de leurs vies leur attachement à l'UPADS, lors des violences de juin 1997. Devant les souffrances de ces autres membres de l'UPADS qui ont tout perdu en 1997, n'ont jamais été réhabilités, en raison de leur loyauté à l'UPADS, ce Parti doit s'élever et revenir aux fondamentaux de 1995. Ceux ci sont connus.

L'UPADS doit réaffirmer la noblesse de son appartenance à l'opposition congolaise pour une alternative nouvelle, dans le pays. Les Congolais, dans leur grande majorité, en ont besoin.

À défaut d'un tel effort politique et moral attendu par les forces patriotiques et républicaines du pays, il ne reste qu'une option. Un choix difficile. Mais, on est sur le terrain de la politique.

Choisir, c'est l'éclair de l'intelligence. Tout en étant, à la fois, un supplice. Dans le cas de l'UPADS, le choix devient déterminant.

Cette option réside, de manière transparente, sur la base d'un compromis juste, équitable et sincère, dans la signature avec le Parti Congolais du Travail d'un partage du pouvoir qui prenne en compte tous les paramètres nationaux, depuis les institutions du pays, jusqu'aux postes d'Etat, ordinaires et régaliens.

L'UPADS, Parti de Gouvernement, legs précieux du Président Pascal Lissouba, ne peut pas continuer à offrir à ses milliers de militants ainsi qu'à l'opinion nationale et internationale l'image d'un Parti débutant.

Sans la moindre acrimonie, la mort dans l'âme, je me suis, là, exprimé sur mon Parti, l'UPADS. Et je l'assume, en homme de convictions.

Ouabari Mariotti

Paris 14 mars 2022"

Créé le 2022-03-14 14:56:07

Congo - Féminicide: Le musicien "DJ Boleance" accusé d'avoir tué sa femme

La nouvelle s'est répandue samedi à Brazzaville, comme une trainée de poudre. Le chanteur de coupé décalé Richelf Bolebantu plus connu sous son nom d'artiste, DJ Boleance a tué sa femme. Selon les temoins qui ont assisté à la dispute avant l'atercation qui a été fatale à la femme, tout serait parti d'un problème de bouillie de maïs que l'artiste aurait trouvé inapropriée pour le bébé.

Lorsque Richelf Bolebantu rentre au domicile où il n'a du reste pas passé la nuit, en ce samedi matin, le jour est déjà levé depuis bien longtemps. Assez de temps pour que le bébé déjà réveillé, se mette à pleurer. Il est resté affamé, en attendant le retour de papa qui doit donner de l'argent pour l'achat d'une boite de phosphatine, la seule bouillie dont il a autorisé la prise pour son enfant, avec une pointe d'orgueil tout de même.

Quelques minutes auparavant, à presque 10 heures tapante, face aux pleurs du bébé, la maman n'a eu d'autre choix que d'acheter de la bouillie de maïs, afin de calmer la faim du bébé, en attendant un repas copieux à la phospatine, une fois que son père sera là.

À peine a t-elle commencé à administrer au bébé, cette bouillie inscrite dans les moeurs, qui en a sevré des millions de congolais, qu'arrive le papa. À la vue du breuvage que son épouse donne au bébé, l'homme visiblement éméché, s'emporte. Dans un ton rugueux, il signifie à son épouse que l'enfant d'un grand musicien de sa trempe ne peut être nourri avec de la bouillie à 50 francs.

La femme s'emporte à son tour, rappelant à son mari que c'est suite à son irresponsabilité et notamment, ses découchements, que sans le sou, elle a été amenée à donner de la bouillie de maïs au bébé qui pleurait, car n'ayant plus de phosphatine depuis la veille et elle le lui avait fait savoir.

L'homme prend cette cinglante réplique qui le rappelle à ses responsabilités, comme une insubordination. Le ton monte, les coups pleuvent. Tentant de protéger l'enfant qu'elle tient dans ses bras, la femme est livrée aux coups de plus en plus violents.

Les voisins qui accourent pour tenter de séparer le couple constatent l'irréparable. La femme gît à même le sol. Il n'est même plus utile de la transporter à l'hôpital, elle est décédée.

La parcelle devenue un lieu de mort est prise d'assaut par tous ceux qui veulent voir de leurs yeux le meurtier et surtout le cadavre, pour s'en convaince.

Et déjà, chacun s'en va, portant l'horrible nouvelle, "DJ Boleance a tué sa femme à cause de la bouillie de 50 francs." "C'est l'effet de la drogue dont il se gave", disent certains. "Tuer sa femme pour avoir administré la bouillie de maïs au bébé, c'est de l'orgueil mal placé", disent d'autres.

Un "orgueil" pour lequel DJ Boleance devra répondre de son crime devant la justice.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-03-13 11:29:06

Congo - Force publique: Deux faux policiers interpellés à Brazzaville

Deux civils convertis en policiers ont été appréhéndés par les éléments la Police nationale, jeudi à Brazzaville. Les deux malfrats qui usaient de leur faux titre pour rançonner les paisibles citoyens ont été pris en flagrant délit d'extorsion de fonds sur une personne indument arrêtée, selon notre confrère Le Troubadour de Brazzaville.

Ces deux faux policiers harcelaient et extorquaient de l'argent aux populations des quartiers sud de Brazzaville.

Pour paraître comme de vrais policiers, ils avaient outre la tenue, des menottes ainsi qu'un radio émetteur-récepteur.

Ils ont été arrêtés à Moukoundzi Ngouaka, en flagrant délit, au moment où ils venaient de menotter un honnête citoyen à qui ils exigeaient le paiement d'une amende de 15000 FCFA pour sa remise en liberté.

Manque de pot pour les pseudo policiers, qui dans leur manège bien rodé, ont croisé le chemin des vrais éléments de la Force publique qui les ont mis hors d'état de nuire.

En deux mois, c'est la troisième fois que des civils se passant pour des militaires ou des policiers sont ainsi arrêtés.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-03-11 08:19:25

Congo : Tournoi caritatif de football : Kimbonguila de Madingou remporte le Trophée aux tirs au but face à l’Inter club de Nkayi

Dimanche dernier à 16 heures, l’équipe Kimbonguila de la ville de Madingou a battu celle de l’Inter club de Nkayi au stade municipal de la cité sucrière dans le département de la Bouenza (sud) aux tirs au but (3-2) et a remporté le Trophée de la première édition du tournoi caritatif de football organisé par la présidente de l’association Kiminou « Icole pour tous », Mme Berthe Blanche Laval Mouandza sous le patronage du Préfet de la Bouenza, Monsieur Jules Monkala Tchoumou, après que le temps réglementaire et les prolongations se soient terminés sur le score de 1-1.

Créé le 2022-03-09 11:38:18

France : Hommage populaire au Président Guy Brice Parfait Kolelas du 19 au 26 mars à Paris

Pour se souvenir de Guy Brice Parfait Kolelas, Président fondateur de L'UDH-YUKI, et, pour la continuité de son oeuvre, un grand moment d’hommage populaire sous le label de « SEMAINE PAKO » est organisé du 19 au 26 mars 2022 à Paris, à l’initiative des enfants et de la famille, avec le concours de la Diaspora Unie, du Collectif La Vérité Rien Que La Vérité, de la Confrérie des Pakoïstes, et de la Fédération UDH-Yuki France.

Créé le 2022-03-09 11:07:27

Célébration du 8 mars : les femmes de Moungoundou-Nord associent les autorités sous-préfectorales à une marche de santé

Le Congo, tout comme les autres pays du monde, a commémoré le 8 mars la Journée internationale des droits des femmes sur le thème « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ». A Moungoundou-Nord dans le département du Niari (sud), les femmes ont associé les autorités sous-préfectorales à une marche de santé de près de 5 km. Au-delà d’offrir de nombreux bienfaits pour le corps et pour l’esprit, la marche est l’activité idéale pour les personnes souhaitant faire travailler leur système cardiovasculaire, entretenir leur silhouette et la prévention de nombreuses maladies.

Créé le 2022-03-09 10:18:57

Congo - Journée de la Femme: Lettre à Madame la Ministre Ines Nefer Bertille Ingani

Madame la Ministre, à l'occasion de la journée internationale de la Femme, je me permets de vous écrire, afin de vous interpeller sur un sujet qui me préoccupe, celui de la banalisation de la prostitution pour de nombreuses jeunes filles congolaises, via les réseaux sociaux. Ce phénomène se transforme en un effet de mode sous-tendu par dit-on une évolution des mentalités, au point que cela semble ne plus émouvoir grand monde, alors qu'il contribue à l'avilissement de la Femme, maillon essentiel de la construction de notre société.

Madame la Ministre,

Il est bien loin, le temps où, ainsi que le relevait Simone de Beauvoir, "partout où il pouvait exister, le statut de la Femme était le fruit d'un cerveau masculin."

Depuis, à travers le monde, la Femme a mené pas à pas ses combats, sa lutte pour la pleine reconnaissance de ses droits, ceux de l'égalité, de l'équité, pour parvenir à son implication pleine et entière à la marche du monde, à coté de l'Homme.

La Femme africaine et de surcroit congolaise a aussi pris part à sa façon à cette lutte qui se ressent par sa pleine participation dans tous les secteurs de la vie nationale, sans qu'elle ne se soit départie de sa mission traditionnelle, celle de Femme et mère, marqueur fondamental de la société dont elle est sans conteste le socle.

Oui, de la Femme et de son rôle, la reconnaissance est unanime. Par delà "l'impérialisme masculin" qui a souvent brouillé le message, mais celà est juste la subsistance de quelques soubressauts des idées retrogrades qui tendent à disparaitre, des éminences ont redonné à la Femme sa noble place.

Édouard Maunick a dit d'elle qu'ellle est "le lieu exact de la naissance".

Sony Labou Tansi la comble d'honneur et s'incline comme un soldat devant son supérieur. "Devant une Femme, je me mets au garde-à-vous et je garde une page de silence", dit-il.

Que dire de Camara Laye qui à travers ce poème, cette ôde à la Femme, à la Mère, nous rappelle que la Femme gouverne nos premiers pas et nous ouvre les yeux aux prodiges de la terre.

De la Femme d'aujourd'hui, Henri Lopes nous rappelle ces mots d'Aragon dans Les cloches de Bâle: "La femme des temps modernes est née, et c'est elle que je chante. Et c'est elle que je chanterai."

La place et le rôle de la Femme, tant dans la préservation de l'espèce humaine que dans l'édification de la société, sont si grands, que même les écritures aussurent, "celui qui trouve une Femme, trouve le bonheur". Pourvu bien sûr que cette Femme capitalise en elle toutes les valeurs qui font d'elle cette "Femme sâge qui bâtit sa Maison". Cette Maison qui par extrapolation, est cette société qu'elle porte dans ses bras, car elle a un sens inné de l’organisation et du devoir.

Madame la Ministre,

De plus en plus de jeunes filles mineures et d’autres à peine majeures, sont portées par l’appât du gain facile, dont le seul moyen d’acquisition reste leur corps. Ces filles de la génération dite « 2.0 » ont au moins un téléphone androïde. Cet objet leur permet d’être présentes sur les réseaux sociaux, notamment Facebook dont elles connaissent les multiples facettes, pour déposer des annonces. Pour les rendez-vous, le réseau de prédilection est WhatsApp, dont les communications sont cryptées. Ainsi, cette porte sur le monde franchie, elles proposent leurs « services » aux hommes en quête d’aventures sexuelles.

Par des photos dévoilant des positions sensuelles, ces filles présentent leurs parties intimes comme un argument de vente telle une marchandise exposée et mise à disposition des éventuels acheteurs sur les réseaux sociaux. Des sites de rencontre déguisés sans aucune règle ni norme.

L’essentiel du message tout aussi direct que grossier qui accompagne les annonces, réside dans la convoitise qu’il suggère et surtout dans le désir qu’il crée auprès des éventuels clients, pour ce racolage virtuel. Les filles y disent leur disponibilité, tout comme elles exhibent leurs prouesses dans la manière de « faire ça », le prix de cette relation tarifée, ainsi que le contact. Ce qui étonne, c’est que ces jeunes filles qui affichent leurs contacts whatsApp, se « vendent » à visage découvert, comme si elles s’adonnaient à une activité des plus naturelles. C'est dit-on, "décomplexé".

C’est à se demander, si ces filles sont en rupture de relation familiale ou qu’elles vivent encore chez leurs parents. Il est vrai que la probabilité pour leurs parents, de tomber sur ces publications est mince, ceux-ci ne disposant pas très souvent de téléphone à même de leur faire croiser le chemin de leurs enfants.

Madame la Ministre,

Face à cette dérive des mœurs qui, outre qu’elle désacralise la nudité de la Femme, acte une quasi déchéance de sa dignité de Femme dont elle réduit le corps à un vulgaire objet de consommation, doit-on y assister résigné ?

« Le monde s’effondre » aurait dit Chinua Achebe. Oui, sans vouloir jouer les mollahs de la « police des mœurs », il y a lieu de reconnaître que s’y l’on n’y prend garde et si rien n’est fait pour réprimer ces pratiques, la société congolaise toute entière se contentera du fait accompli, face auquel plus personne ne pourra rien, le vice étant devenu un fait de société à considérer comme tel.

Les adeptes des théories de la « liberté » justifieront le « droit » pour la Femme de « disposer de son corps » selon ses principes, comme elle le fait désormais pour l’avortement, même sans raisons médicales, l’acte étant à l’évidence décriminalisé.

Madame la Ministre,

Libérée de toutes les pesanteurs qui freinaient sa pleine expansion, la jeune fille congolaise a désormais plus qu'hier, entre ses mains, les outils pour une pleine participation à la vie nationale.

C'est pourquoi, Madame la Ministre, je me permets de vous interpeller personnellement, afin que votre ministère se saisisse du problème, en en faisant une cause nationale, à travers une réelle campagne de « conscientisation » (même si ce mot dérange certains), à l’endroit des jeunes filles, dans les collèges, les lycées et même à l’université, sur ce que la liberté de la Femme ne saurait se réduire à l’usage qu’elle décide de ses charmes et de son corps.

Madame la Ministre,

Il est encore temps d’ouvrir les yeux face à ces délinquances qui dit-on, épousent l’ère du temps. Celles d’une société en mutation. Mutation de la fin des valeurs qui naguère fondaient la respectabilité. Mutation pour la déchéance morale et le laisser-aller, sans que cela n’émeuve outre-mesure. Sans que cela n’interpelle même les esprits policés.

Non Madame la Ministre, les autorités ne peuvent à peine hausser les épaules, comme résignées.

Dire que toutes ces pratiques gravitent autour de l’argent facile qui est devenu la norme existentielle pour tous les âges. Le désir de paraître, dans une société où très peu assument encore leur condition, quelle qu’elle soit, avec dignité.

Madame la Ministre,

Dans un pays où la pauvreté épouse désormais un visage féminin, les jeunes filles acteraient-elles l’assertion d’Honoré de Balzac, que « toute femme a sa fortune entre ses deux jambes »?

Hélas, une « fortune dévoyée », qui plutôt que de l’enrichir, s’en va appauvrir le socle même de la société toute entière, par ces ardeurs libertines de plus en plus portées par une jeunesse qui est pourtant vue comme l’avenir de la Nation.

Madame la Ministre,

Je sais que pour vous, ce chantier n'est pas un combat de trop. Vous pouvez le mener et je vous y invite respectueusement, car vous en avez les épaules et surtout l'étoffe.

Vous ne serez pas seule car ce vaste chantier appelle la mise en commun de toutes les énergies à même de changer les choses.

C'est d'ailleurs le sens de la publication de cette lettre qui autrement, vous serait parvenue sous pli fermé.

Veuillez agréer Madame la Ministre, l'expression de ma considération distinguée.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-03-08 08:53:46

Congo : L’association Kiminou fait don de matériels de travail à la radio communautaire de Nkayi

Un vent neuf souffle au sein de la radio communautaire de la ville de Nkayi dans le département de la Bouenza (sud). En cause l’octroi par la présidente de l’association Kiminou « Icole pour tous », Mme Berthe Blanche Laval Mouandza d’un don de matériels de travail pour soutenir les journalistes de cette radio locale et renforcer leurs missions  d’information, de sensibilisation et d’éducation des masses.

Créé le 2022-03-06 12:24:19

Concertation politique d’Owando : les participants ont recommandé qu’une révision des listes électorales soit effectuée dans les plus brefs délais

Le Premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso a clôturé samedi 5 mars à Owando dans le département de la Cuvette (nord) les travaux de la concertation initiée pour une tenue apaisée des élections législatives et locales en juillet prochain. Les 250 délégués sont parvenus à un consensus autour de douze points, selon le communiqué final.

Créé le 2022-03-06 10:35:42

Affaire Braconnage et Trafic des pointes d’ivoire dans le Niari : l’administrateur maire de Divenié Emile Mabioko Boukala totalement blanchi par la justice

La vérité arrive toujours la dernière, et fort tard, parce qu'elle a pour guide un boiteux, qui est le temps. C’est donc définitif, la décision du Tribunal de Dolisie dans le Niari (sud) vient de tomber dans le cadre de Mabiokogate. L’administrateur maire de Divenié Emile Mabioko Boukala a été totalement blanchi par le Tribunal de Grande Instance de Dolisie. Les agents des Eaux et Forêts de la ville préfecture du Niari écopent chacun de 2 ans d'emprisonnement avec sursis, d'une part, Ils sont aussi condamnés à payer la somme 5 millions de frs CFA à titre de dommages-intérêts à Monsieur Émile Mabioko Boukala, d'autres part. En outre, Mac Odet Massengui alias Makelele a été condamné à payer une amende ferme de 2 millions de frs CFA, à l'État congolais.

Créé le 2022-03-05 09:20:01

Congo : Domaine des Yvelines de Mayanama (DYM) œuvre pour le bien-être des populations du district de Boko-Songho

Le président de l’ONG D.Y.M (Domaine des Yvelines de Mayanama, Casimir Bathia a procédé samedi dernier, à l’ouverture des robinets publics et au lancement des activités du dispensaire de Mayanama. Petit village situé sur la route Madingou-Boko-Songho, Mayanama fait frontière avec une autre bourgade Kinsaka, en présence du sous-préfet du district de Boko-Songho, M. Osséré Okanzé et de Madame la maire de Madingou, Simone Bakoumina dans le département de la Bouenza (sud).

Créé le 2022-03-05 07:40:05

Congo : dix ans après les explosions de Mpila, la plupart des quelque 17 000 sinistrés recherchent toujours un logement digne

Dévasté le 4 mars 2012 après avoir été soufflé par la déflagration dans un dépôt d’armes et de munitions, le quartier de Mpila, à Brazzaville, attend sa reconstruction. Dix ans après, la plupart des quelque 17 000 sinistrés recherchent toujours un logement digne.

Créé le 2022-03-04 14:17:40

Congo : Anatole Collinet Makosso a présidé la cérémonie d’ouverture de la concertation politique d’Owando

Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, a présidé, ce jeudi 3 mars 2022, à Owando dans le département de la Cuvette (nord), la cérémonie d’ouverture de la concertation politique placée sur le thème : « Dans la paix et l’unité, œuvrons au renforcement de notre gouvernance électorale ».

Créé le 2022-03-03 19:40:56

France : Les acteurs européens et africains se mobilisent au Forum Europe-Afrique le 17 mars prochain à Marseille

Le 17 mars 2022, la première édition du Forum Europe-Afrique réunira un millier de décideurs politiques, économiques et de la société civile au Palais du Pharo de Marseille. Ce rendez-vous majeur est labellisé dans le cadre de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE 2022). A l’heure où l’invasion de l’Ukraine par la Russie déstabilise le monde et constitue un moment crucial pour le continent européen, le Forum Europe-Afrique s’annonce comme un véritable accélérateur des transitions et des relations entre les deux continents.

Créé le 2022-03-03 17:10:17

Congo : L’association Kiminou organise sous le patronage du Préfet de la Bouenza la première édition du tournoi caritatif de football à Nkayi et Madingou au profit de ses actions

Initié par la présidente de l’association Kiminou « Icole pour tous », Mme Berthe Blanche Laval Mouandza, un tournoi caritatif de football sera organisé sous le patronage du Préfet de la Bouenza, Monsieur Jules Monkala Tchoumou,  du vendredi 4 au dimanche 6 mars 2022,  dans le département de la Bouenza (sud). Il mettra aux prises deux équipes de Madingou (Kimbonguila et Mboukoudou) et deux équipes de Nkayi (Jaguar et Inter).

Créé le 2022-03-03 16:36:49

Congo : Reprise du trafic ferroviaire entre Brazzaville et Pointe-Noire au grand bonheur des usagers

Le trafic ferroviaire a été relancé le 1er mars 2022 après l’effondrement du sol ayant entraîné le 25 janvier dernier un déraillement d’un train marchandise au PK Ngamoukassa, à Mfilou, dans le 7ème arrondissement de Brazzaville.

Créé le 2022-03-02 15:35:53

Congo : la prostitution, un secteur à forte croissance à Brazzaville et à Pointe-Noire

Dans un contexte de crise économique et de crise sanitaire, l’industrie du sexe est le seul secteur de l’économie informelle qui n’est pas prêt de déposer le bilan. Le plus vieux métier du monde semble avoir encore de beaux jours devant lui à Brazzaville, la capitale politique, et à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Le vent en poupe, ces acteurs, de jour comme de nuit, de manière officielle ou officieuse, à des prix compétitifs, écument les rues et avenues à la recherche de rentabilité ou d’un statut social.

Créé le 2022-03-02 09:32:42

Congo-Concertation politique : Nous n’allons pas à Owando, nous voulons un dialogue national inclusif (Clément Miérassa)

Reçu mardi à Brazzaville par le ministre de l’Administration du territoire, le leader de la Fédération de l’opposition congolaise, Clément Miérassa, a clairement dit son refus à la concertation politique qui se tient du 3 au 6 mars 2022 à Owando dans le département de la Cuvette (nord).

Créé le 2022-03-02 08:56:40

Delvis El Salsero a 69 ans : portrait d'un artiste hors normes

Le chanteur congolais fête ce mardi 1er mars ses 69 ans. Depuis le milieu des années 80, Delvis Salsero Mulongo-Khama alias «Delvis El Salsero » est au sommet tout en cultivant une discrétion absolument unique.

Créé le 2022-03-01 19:31:13

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