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  • Congo – Médias : Peggy Hossié s’en est allée, une étoile a rejoint le firmament

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Congo : les avocats de l'État demandent le paiement de leurs émoluments qu’ils n’ont pas perçus depuis 2015

Les avocats de l’État congolais ont décidé, au terme d’une assemblée générale extraordinaire vendredi 20 mai 2022 à Brazzaville, de ne plus assurer sa défense jusqu’au paiement intégral de leurs émoluments qu’ils n’ont pas perçus depuis 2015. Toutes leurs demandes d’audiences auprès du ministre des Finances sont restées lettres mortes. Les avocats reprochent également au gouvernement le fait de payer en priorité leurs confrères, issus des barreaux étrangers, qui s’occupent des contentieux de l’État congolais à l’étranger.

Dans une déclaration lue devant la presse par le coordonateur du Collectif des avocats impayés, le bâtonnier Me Jean-Prosper Mabassi déclare : « la suspension de la participation aux audiences devant les cours et tribunaux sur l’ensemble du territoire national jusqu’au règlement global et définitif de nos honoraires impayés. Ladite suspension se traduira, d’une part, par l’absence physique des avocats de l’État auxdites audiences, ainsi que les renvois systématiques, sine die, des dossiers dans lesquels l’État est partie au procès en qualité de demandeur, de défenseur ou d’intervenant volontaire, et d’autre part, le non-exercice par ceux-ci des voies de recours déjà rendues ou qui seront rendues pendant cette période de suspension ».

Les avocats appellent désormais au Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, à s'engager dans le contentieux pour dénouer cette situation.

Les avocats n’ont pas précisé le montant des impayés.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-21 08:41:13

Variole du singe : après la Covid-19, une nouvelle maladie inquiète en Europe

Une nouvelle maladie inquiète en Europe. Les autorités sanitaires françaises ont déclaré jeudi avoir détecté un premier cas suspect de variole du singe, aussi appelé "Monkeypox" en Île-de-France. Il s’agit d’un homme de 29 ans qui n’est pas allé dans un pays d’Afrique du Centre ou de l’Ouest, où circule le virus. Plusieurs dizaines de cas suspects ont été signalés en Europe.

L’Angleterre a été la première à tirer la sonnette d'alarme. Un premier malade de la variole du singe y a été recensé le 7 mai et leur nombre est passé à 9 mercredi, tandis que des cas confirmés ou suspects ont aussi été recensés en Espagne, au Portugal, aux Etats-Unis, au Canada, etc.

La variole du singe est une maladie provoquée par un virus découvert en 1958 au cours d’études menées sur des singes, au Danemark. Aussi appelé "monkeypox", il appartient à la famille des orthopoxvirus, comme celui à l’origine de la variole "humaine".

Le virus peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes. On peut également se contaminer au contact de l’environnement du malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain).

La variole du singe peut se manifester par de la fièvre, un intense mal de tête, une adénopathie, des douleurs musculaires, un mal de dos, et une intense fatigue. Mais elle se caractérise également par des éruptions cutanées au niveau du visage, de la paume des mains, et de la plante des pieds, essentiellement, pouvant s'étendre, mais de façon moins importante, à d'autres parties du corps.

L'OMS précise que "la durée d'incubation est en général de 6 à 16 jours mais peut aller de 5 à 21 jours". Toutefois, la maladie "se guérit en général spontanément".

L'autorité sanitaire mondiale se veut globalement rassurante sur les cas concernés, affirmant que "le taux de létalité lors des flambées d'orthopoxvirose simienne s'est établi entre 1 % et 10 %, la plupart des décès survenant chez les plus jeunes". L'évolution de la maladie serait donc plutôt positive.

Si le nombre de cas observés depuis le début du mois de mai laisse craindre un début de propagation de la variole du singe, l'OMS précise que "la transmission de personne à personne ne peut à elle seule entretenir une éclosion" de la maladie.

En mars 2017, elle avait fait des ravages en Afrique notamment, en RCA, au nord de la RDC et  au Congo-Brazzaville dans les districts d’Impfondo, Bétou, Enyelle et Dongou dans le département de la Likouala (nord). La tranche d'âge de 4 à 40 ans, plus exposée aux contacts quotidiens est la plus exposée à la pandémie.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-20 18:32:14

RDPS : Jean Marc Tchystère Tchicaya fait hurler la jeunesse de son parti à Pointe-Noire

La jeunesse du Rassemblement pour la démocratie et le progrès social (RDPS) rivalise de réactions outragées et retire leur confiance totale (sous réserve de la reconsidération des intérêts de la jeunesse) au Président du RDPS, Jean Marc Tchystère Tchicaya, pour l’exclusion de la jeunesse du RDPS, dans les sphères de décisions (au congrès) et dans le positionnement des candidatures aux élections locales et législatives, ou des fonctions électives, pour l’abandon de sa base et rejet de tout dialogue…

Créé le 2022-05-20 17:53:56

Congo : les forfaits de MTN ne durent plus, les jérémiades fusent de partout

Au Congo-Brazzaville, les forfaits de MTN ne durent plus. Pire, lorsque vous finissez un appel, le message qui vous disait le coût de l'appel et le nombre de minutes qui vous restent a lui-aussi disparu, selon des abonnés interrogés qui demandent à l’Agence de régulation dans ce secteur, de redoubler de vigilance et de mener une enquête.

«MTN est dans le marché oligopole, il fait ce que bon lui semble et le régulateur ne dit mot. Les forfaits Internet et appel ne durent plus », nous a confié un abonné de MTN.

Au moment où la crise sévit durement dans le pays, il y a lieu de savoir ce qui se passe réellement.

En avril 2014, les deux principaux opérateurs de téléphonie mobile du Congo, MTN, filiale d'une multinationale sud-africaine et Airtel, filiale du groupe indien Bharti, ont été sanctionnés et condamnés à payer plus de 2,2 milliards de francs CFA par l'autorité de régulation (ARPCE) pour préjudice causé aux abonnés par la dégradation de leurs réseaux et services.

En juillet 2016, le ministre congolais des Postes et télécommunications, Léon Juste Ibombo, avait demandé à l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), d’alerter l’ensemble des opérateurs de téléphonie mobile afin d’améliorer, dans les plus brefs délais, la qualité des services offerts aux usagers pour éviter des sanctions prévues aux articles 171 et 172 de la loi n°9-2009.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-20 15:10:55

A Brazzaville, des images choquantes de lycéens interpellés par la police

Des échauffourées ont éclaté jeudi entre la police et des élèves en effervescence aux alentours du lycée Lumumba, à un jet de pierre de la Mairie de Moungali, après l’agression d’un élève du lycée technique par des élèves du lycée Lumumba.

Ayant identifié le meneur, le proviseur l'a retenu dans ses bureaux et a requis la police pour venir le chercher. Mais, à l'approche d'un véhicule de la force publique, des élèves (qui venaient d'extirper avec violence leur collègue) ont commencé à lapider les policiers, occasionnant un trouble généralisé au sein de l'établissement et à l'extérieur.

Afin de rétablir l'ordre sur la voie publique, des unités dépêchées en renfort ont dû utiliser des grenades lacrymogènes.

À l'issue de l'intervention, une vingtaine d'élèves a été interpellée.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-20 14:26:55

Congo - Affaire de vols à Fondeco de Dolisie: 14 personnes dont le Directeur de cabinet du préfet du département du Niari, le neveu et garde corps dudit préfet ainsi que des policiers seraient au ngouf à la maison d'arrêt de Dolisie

La Police judiciaire de Dolisie avait interpellé plusieurs civils pour des vols en bande organisée à l'usine de la Fonderie du Congo (FONDECO). Remis entre les mains de la Justice, ces civils, auraient parlé et cité des noms, notamment M. Goma Bitanga Dieudonné, Directeur de cabinet du prefet du departement du Niari Frédéric BOUZOCK, M. DEBOT Trésor qui serait le neveu et garde corps dudit prefet avec 12 autres civils et policiers ont été placés en detentention preventive à la maison d'arrrêt de Dolisie, une situation très embarassante pour le préfet du departement du Niari. 

Dolisie, ville préfecture du département du Niairi est en effervescence, tant nombre de chefs des unités de Police ont été interpellés et placés en détention par décision de justice, dans le cadre de l'affaire de vols de matériels à l'usine de la Fonderie du Congo (FONDECO), fermé depuis 2016.

Outre l'adjudant-chef de police Joseph Mboungou, le chef du Groupement Mobile de Police, (GMP), le chef du Service de l'Unite de Garde Frontière du Niari (UGF), le garde du corp du préfet du Niari ainsi que le directeur de cabinet du préfet, ont déjà été defférés et écroués à la Maison d'arrêt de Dolisie et la liste est loin de s'arrêter. 

Le juge, un certain Anicet qui conduit l'instruction de cette affaire au Tribunal de Grande Instance de Dolisie, confirme que certains officiers supérieurs de police, de nombreux policiers et même des magistrats seraient impliqués à divers niveaux dans cette affaire.

Beaucoup d'entre-eux ont occasionné la vente des véhicules de la société Fondeco, en fournissant des documents permissifs de l'action illicite. Ils seront tour à tour interpellés, pour répondre chacun de ses actes.

D'autres responsables de police ayant déjà fait valoir leurs droits à la retraite sont également dans le collimateur de la Justice. Parmi eux, l'ancien chef de service de la police judiciaire au Niari et certains de ses collaborateurs. Ils sont sous le coup d'un mandat d'arrêt.

Cette quasi décapitation opérée au sein de la hiérarchie policière n'est pas du goût des policiers qui promettent des actions de représailles. Selon eux, la justice ne semble s'interresser qu'aux fautes commises par les policiers, alors que dans le même temps, la vente des certains matériels, notamment les véhicules, a été permise grâce aux documents délivrés par des magistrats qui eux, ne seraient pas inquiétés à ce jour.

D'autres policiers qui promettent des actions de représailles, voient en monsieur Anicet, un magistrat corrompu qui recevrait des pots de vin pour diverses affaires.

Pour tout dire, la situation est tendu et même explosive dans la capitale de l'or vert où chacun retient son souffle.

Lancée en 2012, La Fonderie du Congo en sigle FONDECO, basée à Dolisie dans le département du Niari, est une usine destinée à produire le fer à béton et ses dérivés. Elle est arrêtée depuis 2016. Le matériel de la structure subit depuis lors de nombreux vols.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-20 12:17:35

Congo - Force Publique: La nécessité d'une formation plus accrue des Hommes, et l'amélioration des infrastructures et des équipements au cœur des préoccupations du Ministère de la Sécurité et de l'Ordre Public

Assurer une formation efficiente aux Hommes afin de leur garantir des capacités opérationnelles à même de répondre en toute discipline et efficacité aux missions qui leurs sont confiées, telle est l'une des recommandations du Président Denis Sassou N'Guesso, lors du dernier réveillon d'armes, cette fête traditionnelle de la Force publique, au cours de laquelle le chef suprême des Armées échange avec les personnels de l'armée, de la gendarmerie et de la police. Une récommandation que le Ministre de la Sécurité et de l'Ordre Public, Raymond Zéphyrin Mboulou a placé au coeur de ses préoccupations, désormais traduites en actes.

La loi sur la sécurité intérieure acte dorénavant un rattachement de la Gendarmerie nationale au Ministère de la Sécurité et de l’Ordre public, auquel dépendait déjà la Police nationale.

Le Ministre Raymond Zéphyrin Mboulou a entrepris une tournée d'inspection des différents sites à même d'abriter des centres de formation et de perfectionnement, à travers le pays.

L'ancienne base-vie de la société Andrade Guterez située à un kilomètre du village Bokagna, appartenant désormais à l'État, sera transformée en centre de formation de policiers. Le Ministre de la Sécurité et de l'Ordre Public s'y est rendu en compagnie du Ministre de l'Agriculture, pour s'enquérir des conditionnalités de remise en état du site qui compte 13 bâtiments.

Sur ce site des policiers et gendarmes seront envoyés en formation. L'environnement se prête également à une extension pouvant permettre la réalisation des activités agricoles, une composante qui intègre la diversification des missions désormais assignées à la Force Publique. D'où la présence aux côtés du Ministre Mboulou, du Ministre de l'Agriculture.

Le Ministre Raymond Zéphyrin Mboulou s'est ensuite entretenu avec les populations de Bokagna qu'il a informés de l'imminence du projet. Un projet qui à n'en point douter, va apporter de la valeur ajoutée au village, notamment les échanges multiformes avec les agents en formation et leurs formateurs.

Autre site, autre visite d'inspection, celle du Centre d'instruction de police d'Obouya. Sur instruction du Ministre de la Sécurité et de l'Ordre Public, cette mission a été menée par le Directeur général des Finances et de l'équipement et le Directeur général de l'Administration et des ressources humaines au Ministère de la Sécurité et de l'Ordre Public, aux fins d'évaluer les besoins de la réhabilitation dudit centre.

Michel Innocent Peya et Bernard Okoko Essau ont eu droit à une visite guidée de ce centre qui dans un délai relativement court, devra abriter une formation des stagiaires de police. De même, ils se sont imprégnés des réalités de l'Espace Okouma, propriété du Ministère. Celui-ci est destiné à servir de logements aux formateurs et autres cadres en mission. Cet espace nécessite également des travaux de réhabilitation conséquents.

Enfin au village Assiéné 1 dans la sous-préfecture d'Okoyo, près de la frontière avec le Gabon, le site visité par le Ministre de la Sécurité et de l'Ordre Public, Raymond Zéphyrin Mboulou, se présente en un complèxe de 13 bâtiments qui permettront de loger les services de Police, de Gendarmerie et des Eaux et forêts, afin d'assurer la sécurité au niveau de la frontière.

Le site est doté de certaines commodités, notamment une école, un dispensaire, des bâtiments administratifs, des commerces, un restaurant-bar ainsi qu'un système d'adduction d'eau à partir d'un forage. Cette réalisation en passe d'être inaugurée, a requis le satifesfécit du Ministre Raymond Zéphyrin Mboulou.

Ainsi qu'on le voit, le Ministre de la Sécurité et de l'Ordre public est bien sur le terrain, afin de répondre pleinement aux orientations du Président de la République sur la sanctuarisation d’un certain nombre d’acquis permettant d’obtenir une disponibilité opérationnelle des Forces. C'est pourquoi le ministère de la Sécurité et de l’Ordre public, s'emploie à la mise en condition des structures dont la finalité est de recruter, instruire, former, entraîner et soutenir les hommes régulièrement, pour qu'ils soient en mesure d’agir efficacement en tous lieux, en tout temps et en toutes circonstances.

Benoît BIKINDOU/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-19 21:16:14

Plusieurs morts après l’incursion de l’armée angolaise au Congo

L’armée angolaise a franchi lundi, la frontière congolaise dans le district de Tchiamba-Nzassi avant de tuer trois congolais au village Tandou-Mboma à la frontière avec le Cabinda. Ils poursuivaient les Flec, selon de sources concordantes.

Richard Mondjo et Raymond Zephirin Mboulou, respectivement ministre de la Défense et ministre de la Sécurité et de l'ordre public ont été sur place pour aplanir la situation.

Ces derniers jours, il y aurait eu des incursions de l'armée angolaise dans la localité congolaise de Ntchiamba Nzassi à la frontière avec le Cabinda.

Les incursions répétées de l’armée angolaise au Congo-Brazzaville est un sujet de discussion très répandu, ces derniers temps.

La population s’interroge toujours sur les raisons qui poussent souvent l’armée angolaise à mener ces actions. Les soldats pourchassent-ils des rebelles cabindais qui se seraient repliés en territoire congolais ou s'agit-il d'une simple provocation de Luanda ?

Les deux pays disposent chacun d'un poste avancé à la frontière, mais le Cabinda demeure, aux yeux du pouvoir angolais, une véritable passoire pour les rebelles du FLEC.

Dans l’enclave de Cabinda, Luanda maintient un fort contingent de forces de sécurité dont les effectifs se montent à environ 4 000 hommes pour une population d'à peine 40 000 personnes, soit un soldat pour dix civils.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-19 10:08:36

Congo : L’administration publique est truffée de faux diplômes, un mal qui gangrène le pays !

«Des gens se permettent de trafiquer des diplômes, surtout qu’ils savent qu’il n’est plus évident de passer par le circuit informatique, ils se plaisent maintenant de falsifier les diplômes et quand vous les voyez, il n’y a pratiquement pas de différence avec le vrai diplôme», a déploré en juillet 2017, l’actuel Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, à l’époque ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, se demandant même si les détenteurs de ces diplômes pourront être capables de remplir les tâches qui leur seront confiées par des employeurs.

Au total 150 faux diplômes ont été décelés récemment à l’université Marien Ngouabi. Les congolais attendent toujours les sanctions, si sanctions il y a bien sûr.

C’est une réalité cachée au Congo-Brazzaville qui ne concerne pas seulement des personnes qui ont un problème linguistique mais également des personnes qui parlent bien le français et se débrouillent bien au quotidien mais sont totalement démunies lorsqu’elles sont confrontées à un contexte très complexe comme celui de la médecine par exemple.

Le directeur canadien a découvert , avant de quitter son poste, qu’il y a eu des recrutements des faux médecins au CHU de Brazzaville.

Au CHU de Brazzaville, cet "analphabétisme en santé" va  aussi de pair avec une qualité de vie moindre et une espérance de vie plus courte.

Ces résultats sont le reflet de la mauvaise qualité du recrutement par concours des apprenants, de la formation pédagogique, de la gestion scolaire caractérisée par la fraude, la tricherie, les faux diplômes et la corruption.

Jugé par défaut criminel depuis le 13 mai dernier, le député de la circonscription électorale unique de Lékana, dans le département des Plateaux, Ghislain Millet Galibali, a été condamné par la Haute cour de justice à 30 ans de travaux forcés Il a été reconnu coupable des faits qui lui sont imputés. L’infraction de faux et usage de faux a été requalifiée en faux criminels, en usage de faux criminel et escroquerie pour salaire.

Pour l’ancien Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ouabari Mariotti, si l'information est avérée, cette condamnation doit faire jurisprudence. C'est à dire faire autorité.

« Puisque les pouvoirs publics, par la condamnation du député Ghislain Galibali, se seraient investies, dans une logique de nettoyage des rouages de l'Etat de faux diplômes, il conviendrait que l'action se poursuive, pour que la justice n'ait pas d'exception. Que la justice s'applique à tous les Congolais, peu importe leur statut politique et leur environnement social », a écrit Ouabari Mariotti sur sa page Facebook.

«Le nettoyage devrait viser, non seulement des cas de faux diplômes, mais toutes ces situations désastreuses, visibles à l'œil nu, de biens mal acquis, d'enrichissement illicite, de malversations, de retraités qui continuent de travailler, avec arrogance, de ces agents de l'Etat installés à l'étranger et bénéficient de salaires injustifiés. Une identification minutieuse de postures similaires en dévoilerait d'autres », a-t-il ajouté.

Pour l’ancien Garde des Sceaux, ministre de la Justice, ces cas foisonnent dans les services de l'Etat congolais, devant l'incompréhensible indifférence des Ministres de tutelle, au fur et à mesure qu'ils se relaient, à la faveur des remaniements.

«Voilà, une réforme immédiate. Nous voudrions d'un pays d'équité. La nation congolaise ne peut continuer à vivre les mesures qui protègent les uns et les injustices qui frappent d'autres. Le Congo est à réformer », a martelé le fidèle compagnon de l’ancien Président congolais, le Professeur Pascal Lissouba.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-18 09:39:29

La Haute cour de justice a condamné le député de Lékana Ghislain Millet Galibali à 30 ans de travaux forcés

Jugé par défaut criminel depuis le 13 mai dernier, le député de la circonscription électorale unique de Lékana, dans le département des Plateaux, Ghislain Millet Galibali, a été reconnu coupable des faits qui lui sont imputés. L’infraction de faux et usage de faux a été requalifiée en faux criminels, en usage de faux criminel et escroquerie pour salaire.

Pour faux en écriture publique, Ghislain Galibali doit payer, dans deux ans, la somme de 101 319 705 FCFA à son employeur, le Fonds routier, en termes de remboursement des salaires qu’il a perçus pendant quatorze ans. La Haute cour de justice lui a également infligé dix ans d’inéligibilité avec interdiction de s’inscrire sur les listes électorales et lui a décerné un mandat d’arrêt à l’audience.

Selon le verdict rendu public par le président de la Haute cour de justice, Henri Bouka, le recrutement de Ghislain Galibali au Fonds routier était entaché de plusieurs irrégularités dont la présentation d’un faux diplôme d’ingénieur en développement. Grâce à ce diplôme « consciemment établi », il percevait mensuellement la somme de 615 077 FCFA. « Il était un employé peu assidu qui ne faisait qu’à sa tête », peut-on lire dans l’arrêt de la Cour.

Au Congo-Brazzaville, des gens se permettent de trafiquer des diplômes, surtout qu’ils savent qu’il n’est plus évident de passer par le circuit informatique, ils se plaisent maintenant de falsifier les diplômes et quand vous les voyez, il n’y a pratiquement pas de différence avec le vrai diplôme.

Pour être embauché, certains candidats n’hésitent pas à enjoliver certaines lignes de leur CV, voire à s’inventer un diplôme jamais obtenu, en espérant ne pas être découverts.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-17 20:33:45

La Fondation Schékinah Events de Sandrine Vialle Mouboli va former gratuitement des jeunes filles dans le domaine de la décoration évènementielle à Brazzaville et Pointe-Noire en juin prochain

C’est une grande première, disons mieux une révolution dans le domaine de l’entreprenariat au Congo-Brazzaville. La Fondation Américaine Schékinah Events se mobilise, et de la plus belle manière, pour que toutes les jeunes filles économiquement faibles puissent libérer leur potentiel et devenir des femmes libres et autonomes. Préparer une jolie fête pour un anniversaire, un mariage, un baptême… est toujours une belle idée, n'est-ce pas ? Entre la musique et les cadeaux, on a comme l'impression d'être une vedette de cinéma. Cependant, pour qu'une petite (ou grande) fête soit réussie, il faut d'abord penser à son organisation, notamment à la décoration de la salle. La disposition des tables, les associations de couleurs au niveau des nappes, les suspensions murales à poser… cette étape est essentielle. Pour libérer donc le pouvoir des jeunes filles congolaises, Sandrine Vialle Mouboli, organise la deuxième édition de la formation gratuite en décoration du 8 au 10 juin prochain à Brazzaville et du 14 au 16 juin à Pointe-Noire.

«Tu veux apprendre à dresser une table à buffet, backdrop, table d'honneur... et être compétitive dans le marché de l’emploi, vient, Schekinah events est la pour t'aider. La formation est gratuite du 8 au 10 juin prochain à Brazzaville et du 14 au 16 juin à Pointe-Noire, et tout le matériel sera á ta disposition », a écrit, sur sa page Facebook, Sandrine Vialle Mouboli, responsable de la Fondation Schékinah Events qui a vue le jour en février 2019 à Albany New York aux USA.

Au moment de décorer une salle, de nombreuses personnes commettent l'erreur d'oublier un détail qui peut pourtant s'avérer décisif pour le résultat final.

Avec Sandrine Vialle Mouboli et sa Fondation Schékinah Events vous n’aller pas dans le même piège.

Son objectif premier, sera donc de vous retranscrire toutes les idées de décoration pour marquer la différence sur le marché de l’emploi.

Cette formation gratuite (se munir juste des épingles, ciseaux et mètre) de la Fondation Américaine Schékinah Events traduit donc la volonté de la jeune entrepreneure, Sandrine Vialle Mouboli, originaire du Congo-Brazzaville, d’encourager et de soutenir les efforts des jeunes filles dans un pays où l’Etat providence est mort depuis fort longtemps.

Pour Sandrine Vialle Mouboli, la formation professionnelle est un outil indispensable pour que les jeunes filles congolaises de Brazzaville et de Pointe-Noire, les deux grandes villes du Congo, deviennent des femmes libres et autonomes.

Pour ce faire, il faut s’inscrire très vite, car les places sont limitées ( Mpita, 4 bis avenue Tchicaya U Tam'si à Pointe-Noire. Whatsapp : +518.495.26.26. Facebook Schékinahevents. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou www.schekinahevents.com).

La vision, l’engagement dans la lutte contre le chômage à travers l’auto-emploi des jeunes filles et la connaissance de son métier va permettre à Sandrine Vialle Mouboli de vous offrir une formation originale et exceptionnelle pour vous permettre de séduire votre future clientèle.

Les participantes à cette deuxième édition de la formation gratuite sur la décoration, vont recevoir leur attestation de participation. Pareil pour celles qui ont participé à la première édition.

Au Congo-Brazzaville, la pauvreté a un visage féminin. Le chômage des jeunes filles est très élevé.

La plupart sont trop pauvres pour accéder à une formation professionnelle, ce qui perpétue le cercle vicieux de la pauvreté.

Avec peu ou pas de compétences, elles travaillent souvent dans l'économie souterraine ou dans la rue. Elles sont exposées à diverses formes d'exploitation, aux abus sexuels et au VIH / sida.

Des mineures de 13 à 16 ans se livrent à la prostitution pour pouvoir nourrir leurs familles et s’entretenir elles-mêmes.

Pourtant, véritable levier à la réduction de la pauvreté, la formation professionnelle des jeunes filles a un impact majeur sur le développement d’un pays.

Et la Fondation Américaine Schékinah Events et sa responsable Sandrine Vialle Mouboli ont compris les enjeux : tirer rapidement les jeunes filles congolaises, économiquement faibles, du bourbier du désespoir,  pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui.

Une opportunité unique à ne rater sous aucun prétexte !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-17 10:50:25

Anatole Collinet Makosso annonce des réformes nécessaires à la transformation efficiente du Congo

Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, a réaffirmé, lors du quatrième séminaire gouvernemental, ce lundi 16 mai 2022 à Brazzaville, son ambition de remodeler le ‘’visage’’ de l’État congolais, en engageant l’action du gouvernement dans des réformes hardies des réformes nécessaires à la transformation du Congo et susceptibles d’accélérer sa course au développement.

«Il est donc question, pour nous, de procéder à une priorisation des réformes urgentes à engager et convenir de celles à impact rapide et celles à effets catalytiques, lesquelles sont à mettre en œuvre à court et moyen terme. Au nombre de ces réformes urgentes, nous pouvons retenir : les réformes nécessaires pour le basculement effectif du budget des moyens vers le budget ‘‘programme’’. les réformes nécessaires pour l’amélioration de la qualité des services publics tels que l’éducation, la santé, l’eau, l’électricité, le transport en commun ; les réformes nécessaires pour promouvoir le secteur privé, les partenariats publics privés et pour réduire la vulnérabilité de notre économie face aux chocs extérieurs ; les réformes nécessaires pour accroître l’attractivité des investissements directs étrangers; la digitalisation comme outil pour promouvoir le secteur privé, et l’attractivité des investissements directs étrangers », a déclaré le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

Le quatrième séminaire gouvernemental porte sur le thème « La Réforme de l’État au cœur de la gouvernance publique pour garantir la mise en œuvre du plan national de développement ».

Pendant trois jours, les membres du gouvernement seront en travaux pour redorer l’image de l’Etat et de son efficacité.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-16 20:38:52

Congo : L’UPADS joue-t-elle au jeu du pouvoir et/ou du PCT ?

L’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (U.P.A.D.S), Parti leader de l’opposition congolaise a toujours participé aux différentes assises nationales, lorsqu’il s’agit des problèmes qui concernent la Nation. Sauf la concertation de Sibiti où elle n’y avait pas été, puisque le but de celle-ci fut a eu pour objet, le changement de la Constitution de 2002. Ayant opté pour la politique de la chaise vide à la présidentielle de mars 2021, le Parti fondé par le Professeur Pascal Lissouba a décidé de prendre part aux prochaines élections législatives et locales de juillet 2022. L’U.P.A.D.S a d’ailleurs investi ses prétendants candidats aux élections, lors de la dernière session ordinaire du Parti. Sur la vie du Parti et de l’actualité, votre média en ligne s’est rapproché des hautes instances du Parti et M. Sidoine Romaric Moukoukou, son porte-parole, a bien voulu répondre à nos questions.

Les Echos du Congo-Brazzaville (L.E.C.B) : Vous avez pris part à la Concertation politique d’Owando de mars dernier, votre Parti, l’U.P.A.D.S a bel et bien participé. Vous ne pensez pas que vous êtes cette fois-ci tombé dans le piège du pouvoir ?

Sidoine Romaric Moukoukou (S.R.M) : A la vérité, l’U.P.A.D.S, sans gêne, en toute responsabilité a effectivement pris part à la Concertation politique d’Owando de mars 2022. Non ! Nous ne sommes pas tombé dans le piège, soit-il ! Simplement parce que, nous y avons participé pour débattre des questions qui concerne la Nation, des questions d’intérêt général. Donc, celle liée à la gouvernance électorale. Subséquemment, nous ne sommes pas du tout tombés dans un piège quelconque.

L.E.C.B : Ainsi, qu’avez-vous reçu en retour de positif ? C’est comme si c’est toujours du pareil au même ou plutôt, blanc bonnet, bonnet blanc ?

S.R.M. : C’est difficile de tout avoir ! En matière de négociations, on ne perd pas tout, on ne gagne pas tout non plus. Et, parmi les avancées significatives, nous avons eu quand même des promesses sur les prochaines échéances électorales, notamment le découpage électoral, qui sera accès avec le recensement général de la population et de l’habitat. Nous avons également la caution électorale qui sera revu à la baisse, ceci concerne bien entendu les futures échéances. En ce qui concerne les échéances proches, celles de juillet 2022, qui pointent à l’horizon, il faut dire que nous avons pu obtenir l’élargissement des membres des participants aux élections locales au niveau de tous les bureaux, au niveau de la centralisation des résultats. Pour nous, c’est quelque chose de gagné. Hier, tout le monde n’avait pas accès au niveau de la compilation des résultats. Aujourd’hui, on a la possibilité de participer activement. Chaque candidat a le droit d’avoir au moins un représentant, pour prendre part à cette activité liée à la compilation des résultats, ceci pour une transparence garantie.

L.E.C.B : La question de la biométrie ! Ce sempiternel problème, toujours renvoyé aux calendes grecques. Une certaine opinion pense ou dit que, vous jouez au jeu du pouvoir ?

S.R.M. : Je pense qu’en toute responsabilité, il n’est pas question de jouer au jeu du pouvoir ou P.C.T et sa majorité présidentielle. La question de la biométrie, elle est liée au recensement général de la population, donc, il est difficile de dissocier le recensement d’avec la biométrie. Les deux questions sont liées intimement, parce que, pendant que le recensement doit se faire, on doit aussi procéder à l’enrôlement des gens à travers la biométrie de sorte que, les cartes d’électeurs seront maintenant ou désormais des cartes biométriques. Donc, nous ne voyons pas comment on a été roulé ou on fait le jeu du pouvoir.C’est une affaire qui concerne la Nation, ça concerne les forces vives de la Nation congolaise.

L.E.C.B : La révision extraordinaire des listes électorales, l’un des points que vous avez pu arracher du pouvoir à cette Concertation d’Owando, la énième du genre, a été prolongé jusqu’au 5 mai 2022, soit une rallonge d’une semaine seulement, pensez-vous que cela aura été suffisant ? l’U.P.A.D.S, votre parti est-elle confiante pour la fiabilité de l’opération ? Fallait-il réviser ou faire un recensement général, afin de mieux nettoyer ledit fichier électoral ?

S.R.M. : D’abord, au sein de notre Parti, nous avions eu un débat là-dessus. De façon consensuelle, Owando a décidé qu’on fasse la révision, comme cela a toujours été le cas. Sur le plan du recensement, le gouvernement n’est pas prêt. C’est pourquoi, cela avait été renvoyé au futur. Maintenant, quant à cette révision, il s’agit ici de retrancher certains noms concernant les déplacés, les décédés, et aussi, ajouter, les nouveaux inscrits, ceux qui ont atteint leur majorité, l’âge de voter, 18 ans. Est-ce que nous avons apprécié l’opération ? Je dirais qu’elle est plus ou moins acceptable, parce que, nous avons relevé un certain nombre de disfonctionnement, dans l’exécution de cette opération au niveau de certaines commissions locales. Selon les informations en notre possession, et d’ailleurs, nous avons fait un rapport au Ministère en charge des élections. Il y a dans certaines localités, des responsables ou des présidents de commissions ont carrément supprimé les bureaux d’enrôlement. Dans d’autres, les bureaux d’enrôlement existent, on en a eu plusieurs cas, et nous avons envoyé des rapports à qui de droit ! Aujourd’hui, est-ce que mon Parti est-il satisfait ? A la vérité, nous avons envoyé des délégués, qui ont pris part à ces activités ; nous avons aussi demandé à nos militants de se faire recenser. Voilà ce que nous pouvons donner comme appréciation, à propos de la révision des listes électorales.

L.E.C.B : Lors de la 4e session ordinaire de votre Parti, l’U.P.A.D.S a eu à réhabilité l’un de vos camarades, Honoré Sayi, suspendu après son entrée dans le gouvernement Collinet Makosso, n’est-ce pas un acte d’impunité que vous reprocher souvent au sommet de l’Etat ?

S.R.M. : L’U.P.A.D.S est un Parti de gouvernement, un Parti responsable et un Parti qui sait respecter les textes en vigueur. Chez nous à l’U.P.A.D.S, nous nous appuyons sur les textes fondamentaux, lesquels sont : les statuts et le règlement intérieur du Parti. Que disent nos textes ? Lorsqu’un camarade commet une faute, tout naturellement, il doit être sanctionné. C’est l’article 188, qui stipule et fixe la durée de la sanction à six (6) mois. Mais dans l’intervalle, il faut que le Conseil national ou le Bureau politique se tiennent. S’il n’y a pas les sessions du bureau politique ou du conseil national, la sanction tombe d’elle-même. Nos textes le disent clairement. Notre camarade, le ministre Sayi a été certes sanctionné depuis sa nomination au gouvernement, aujourd’hui, une année après, lorsque la session s’est tenue, en mars dernier, la commission nationale chargée d’examiner les questions de discipline et d’éthique, a simplement fait constater que la sanction est tombée d’elle-même. Et que le camarade Honoré Sayi devrait automatiquement être réhabilité. Et c’est ce qui a été proposé au Conseil national et à l’unanimité, le Conseil national a décidé,à l’unanimité, de réhabiliter le camarade Honoré Sayi, en application des dispositions des statuts et règlement intérieur du Parti. C’est l’article 188, du règlement intérieur qui le dit. Et, pour prouver la bonne volonté des militants de l’U.P.A.D.S, un vote avait été organisé, plus de 80% se sont exprimés pour la levée de la sanction. Voilà comment les choses s’étaient passées. Ça n’est pas une façon d’encourager l’impunité, mais c’est parce que, nous savons respecter et appliquer nos textes. Lesquels textes, nous avons-nous même adoptés au Congrès.

L.E.C.B : Monsieur le porte-parole, est-ce quele Parti, a-t-il déjà investi ses candidats aux prochaines échéances ? Votre Parti est-il partant pour ces échéances de juillet ? Etant donné que vous étiez non-partant, tout au moins, votre candidat, Pascal Tsaty-Mabiala, le premier Secrétaire du Parti avait boycotté la présidentielle dernière, en 2021 ? La Commission Electorale et Indépendante et toutes ses instances n’ont point changés ?

S.R.M. : Il faut avouer que conformément aux conclusions de notre dernier Congrès de juin 2013, il avait été décidé que l’U.P.A.D.S devrait participer à toutes les échéances électorales, à l’exception de la présidentielle de mars 2021.

L.E.C.B : Pourquoi cette exception Monsieur le porte-parole ?

S.R.M. : Parce que, nous avions eu des raisons de ne pas participer à cette élection présidentielle, simplement pour diverses raisons dont je ne vais pas faire état ici. A la vérité, nous avons pensé que, au départ, les choses n’étaient pas bien organisées. Simplement, la présidentielle est une élection à un seul siège. Et nous nous sommes rendu compte que le Parti n’était pas prêt à prendre part à cette échéance. Par contre, les élections législatives, locales et sénatoriales, des élections à multiples sièges, les réalités n’étant pas les mêmes, parce que : à chaque district, à chaque circonscription, son fichier électoral, son corps électoral, donc les réalités de l’organisation ne sont plus les mêmes. C’est la raison pour laquelle, nous n’avons pas pris part à cette élection présidentielle de 2021. Maintenant, qu’en est-il des élections futures ? Bien sûr que oui ! L’U.P.A.D.S prendra en toute responsabilité part aux élections, législatives, locales et sénatoriales, parce que, c’est le seul moyen pour nous, de faire vivre le Parti. C’est l’unique moyen pour nous de montrer notre force de frappe, quelle est la capacité de mobilisation de l’U.P.A.D.S. Quant à la question de savoir si nous avons déjà investi nos candidats, le Parti a tenu au mois de mars dernier une session où le Bureau politique a investi à titre provisoire, les candidats qui prendront part aux élections législatives et locales de juillet 2022. Il a été décidé parmi les conclusions arrêtées que les camarades qui ont bien voulu accepter de réintégrer les rangs du Parti, ils étaient libres d’exprimer leurs ambitions électorales. S’ils le souhaitent bien sûr ! Donc, c’est le travail qui est en train de se faire présentement, dans les prochains jours, il sera boucler et on pourra publier officiellement notre liste.

L.E.C.B : Il me semble que le problème de parité reste en suspens ! Parité veut dire, parts égales. Le problème est-il résolu à l’U.P.A.D.S ? Quel est le pourcentage de la participation féminine à ces élections à venir ?

S.R.M. : D’abord, la loi électorale prévoit 30% de la participation, de la question du genre. Ça, c’est ce que prévoit la loi. En ce qui concerne la parité, l’exemple serait venu du gouvernement ! Aujourd’hui, le Président de la République ou le Premier ministre devrait nommer une équipe gouvernementale à part égale. C’est-à-dire, s’il y a 36 ou 38 membres du gouvernement, on devrait diviser par deux : une moitié des femmes et une autre des hommes. Donc, l’exemple partirait du gouvernement lui-même. En ce qui concerne mon Parti, nous n’avons pas pu faire l’égalité, par contre, nous appliquons le principe de la loi, la question du genre. Le quota de 30 % est toujours respecté à l’U.P.A.D.S, est-ce que nous avons des candidatures féminines, oui, nous en avons, aux législatives et aux locales. Au-delà de cela, c’est d’abord une décision personnelle et volontaire. La question de candidature est un engagement personnel, strictement personnel.

L.E.C.B : Monsieur le porte-parole, récemment, du 30 avril au 1er mai dernier, votre Parti a tenu un Forum pour l’unité et le rassemblement, qui a fait revenir à ’’la maison’’ certains de vos camarades partis. On a noté la présence très remarquée de l’un des pionniers, Martin Kimpo. Et les autres ? Songuissa Moulangou, Martin Mberri, Martial de Paul Ikounga, Bongouandza, Pascal Gamassa, Benoît Koukébéné…Les uns pourront également revenir non ? Même s’ils ont leur propre Parti. Le cas de Mme Claudine Munari et Kignoumbi-Kia-Mboungou, Jean Itadi. Le P.C.T. l’a fait en son temps. S’unir, se mettre ensemble pour être plus fort ?

S.R.M. : Je pense que c’est un processus et se poursuit. L’unité, le rassemblement de l’U.P.A.D.S, a commencé d’abord en 2010, sous l’initiative de Mme l’épouse de notre président-fondateur, Jocelyne Lissouba. C’était la première tentative et nous sommes allés au Congrès ensemble en 2013, c’était le Congrès unitaire. Il y a eu quelques mouvements, ce sont des problèmes internes. Il y en a qui n’ont pas voulu prendre part à ce Congrès pour diverses raisons. Ce qui a fait que bon nombre de camarades qui ont créé leur Parti, ils n’ont certainement pas eu tort, et aujourd’hui, nous avons constaté que certains camarades dont le cœur continue à battre la chamade pour le professeur Pascal Lissouba, pour l’U.P.A.D.S, caressaient les ambitions de réintégrer les rangs du Parti. Finalement, c’est en 2021, au Conseil national de janvier à Brazzaville, que le Premier Secrétaire a lancé cet appel, a demandé aux camarades de réintégrer le Parti. Et, à cette occasion, un organe – quoique informel- a été mis en place. On a créé le C.C.U.R (le Comité de Conciliation pour l’Unité et le Rassemblement) de l’U.P.A.D.S, organe dirigé par le camarade Joseph Adam Boussou-Diangou. C’est à lui qu’on a assigné un certain nombre de missions. Il a travaillé plus d’une année. Donc, après 16 mois, il nous a ramené ces conclusions. Les conclusions, sont les résultats du travail abattu qui a donné naissance à ce Forum sur l’unité et le rassemblement du Parti. Certes, tous les camarades ne peuvent pas revenir, évidemment ! Mais, c’est un processus. Les missions assignées au C.C.U.R vont se poursuivre, jusqu’à ce que, nous allons avoir le Congrès. Certains peuvent encore hésiter, d’autres nonchalants, dubitatifs, ils reviendront quoi qu’il en soit. C’est un retour volontaire, et non obligatoire.Parmi les conclusions auxquelles nous sommes convenus, les camarades qui viennent de réintégrer la « Maison », doivent être dans les instances nationales intermédiaires du Parti : au Conseil National ; au Bureau politique et pourquoi pas au Secrétariat National. Il a été aussi décidé que ses camarades, pour ceux qui auraient des ambitions électorales, de participer aux élections, ensemble avec nous et enfin, ensemble, nous préparerons le Congrès qui se tiendra après les élections sénatoriales, en 2023.

L.E.C.B : Concernant la guerre en Ukraine. Pensez-vous que l’O.N.U a-t-elle failli ? Quelle est la position de votre Parti par rapport à cette crise militaire ?

S.R.M. : L’U.P.A.D.S étant un Parti de paix, Parti de gouvernement, je pense que notre souci est de demander aux belligérants de cesser le feu. Parce que, les gens meurent. La guerre n’est pas du tout une bonne chose. Il y a non seulement des pertes en vie humaine, il y a aussi des grosses pertes matérielles. Des cités entières sont détruites, c’est impensable en ce premier quart du vingt-et-unième siècle. Inconcevable et insoutenable, vue les pertes matérielles et humaines quotidiennes très élevées. L’Organisation des Nations-Unies doit mettre tout en œuvre pour stopper cette guerre entre deux Etats indépendants et souverains. Le dialogue doit être le maître mot afin que cesse cette escalade destructrice et meurtrière. Ça devient inquiétant ! Très inquiétant avec des armements les plus modernes et sophistiquées que détiennent les uns, les autres. Ça donne froid au dos. Les conséquences sont immenses, accentuant ainsi cette crise économique qui sévit dans le monde.

L.E.C.B : Votre mot de la fin ?

S.R.M. : Mon mot de la fin, c’est de demander aux membres et sympathisants de notre Parti, l’U.P.A.D.S du Président-fondateur, le professeur Pascal Lissouba de nous faire confiance. Nous nous préparons aux futures batailles électorales avec beaucoup de déterminisme, d’abnégation, d’optimisme et espérons que les militants de notre cher Parti ne vont pas nous décevoir et ne ferons pas honte à leur Parti. « U.P.A.D.S ! Ya ba colères véé ! »

Propos recueillis par Valda Saint-Val le Frangin / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-16 20:11:37

Denis Sassou N’Guesso accrédite un nouvel ambassadeur au Gabon

François Ibovi, ancien ministre et ancien porte-parole du gouvernement congolais a présenté ses lettres de créance vendredi dernier à Libreville au chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba et devient le nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo auprès de la République Gabonaise.

François Ibovi a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo auprès de la République Gabonaise par décret présidentiel du 02 août.

Il succède à Pierre Nzila, qui a passé plus de 8 années au service de la diplomatie congolaise en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire et doyen du corps diplomatique au Gabon.

Le nouvel ambassadeur du Congo au Gabon accrédité par le président Denis Sassou N’Guesso résidera à Libreville comme ses prédécesseurs.

François Ibovi, ancien député d’Oyo, est un homme politique et diplomate congolais né en 1954 à Edou, dans le département de la cuvette à 5km d’Oyo.

Il est depuis juin 2017, représentant diplomatique de la République du Congo à Rome, en Italie.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-16 10:15:43

Congo : le coût des denrées alimentaires importées varie entre 500 et 700 milliards de francs CFA par an

C’est énormissime ! Le coût des denrées alimentaires importées par le Congo, essentiellement composées de viande, de volaille et de produits halieutiques, varie entre 500 et 700 milliards de francs CFA par an, selon le compte rendu de la réunion du conseil des ministres tenu le 5 mai dernier à Brazzaville.

Le gouvernement congolais a annoncé la réduction de 10% au moins chaque année de certaines importations alimentaires en vue de faire face aux enjeux de la « dépendance alimentaire » et promouvoir la « nécessité de consommer congolais».

«La mise en œuvre du plan de résilience amènera l’Etat à identifier et accompagner les producteurs agricoles et les éleveurs nationaux structurés de manière à augmenter leur production afin de réduire de 10% au moins par an la dépendance du Congo vis-à-vis de certains produits alimentaires de base venus de l’étranger », précise le compte rendu de la réunion du conseil des ministres.

Face à une production agricole nationale encore insuffisante, le débat sur le panier de la ménagère est devenu récurrent dans notre pays, depuis plusieurs années.

Tout est presque importé même l'œuf de table.

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso l’avait rappelé dans son message sur l’état de la Nation devant le parlement réuni en congrès, le mardi 17 décembre 2019 à Brazzaville : « Le salut du panier de la ménagère ne viendra nullement des cuisses de poulets importées on ne sait d’où, conservées on ne sait dans quelles conditions, gonflées artificiellement aux hormones douteuses ».

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-14 11:43:42

La loi Mouebara est une calamité intellectuelle (Par Olivier M)

Quel grabuge judiciaire à venir ? La loi Mouebara est une calamité intellectuelle et les initiateurs sont très limités dans la réflexion. Ils ont réfléchi par émotion, par clientélisme et non pour le bien-être de la République. C'est vraiment la chienlit. Considérons cela comme une facétie congolaise et une flagornerie à l’endroit du Chef de l’Etat.

"La loi Mouebara, déjà sur la forme et le fond, il y a un problème. Prenons un exemple, un seul. Il est dit dans l’article 70 : Est puni, d'un à Cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 200.000 à 2.000.000 de francs cfa, quiconque, sans motif légitime, aura expulsé sa conjointe ou sa concubine du foyer conjugal ou aura refusé de l’y ramener.

C’est d’un amalgame consternant, déjà on parle de concubine, je ne sais pas si la notion existe dans le code de la famille mais puisque nous tirons à bien des égards notre droit du droit français et avons même hérité de leurs codes, comment alors définir le statut de concubine dans une telle loi ?

Est-ce lui reconnaître un statut officiel donc partant avec des droits y afférents, notamment en matière successorale ?

Et puis associer concubine à foyer conjugal est un non sens béat car selon la définition, le foyer conjugal, est le domicile où vous même et votre conjoint marié vivez.

Bon passons ces détails de sémantique, le sans motif légitime est à la fois une aberration et une atteinte grave aux libertés individuelles ce qui augure bien de casses têtes judiciaires en perspective, car c’est quoi le motif légitime ? Ça sera à l’appréciation du juge ? Est-ce le critère physique est un motif légitime ? Le critère intellectuel ? Religieux ? Sont-ils légitimes ?

Pourquoi ne pas avoir en ce sens copié purement et simplement la parole biblique qui n’autorise le divorce que pour cas d’adultère ? Le Congo est un pays laïc, paraît-il. Bon diantre ! Quel grabuge judiciaire à venir ?

Enfin, le fait d’imposer un motif légitime à une séparation nous fait reculer de 100 ans dans le temps car, le monde retiendra qu’au Congo,  mon pays que j’aime tant, un homme ne peut plus quitter sa femme comme il veut, pire encore même sa simple concubine.

Chers hommes, vous êtes condamnés à rester avec des femmes même quand vous ne les aimez plus, si elles ne savent pas cuisiner ou si elles ne sont plus belles à votre goût alors même que les grandes civilisations modernes reconnaissent le divorce par consentement mutuel.

Enfin, pour mettre un peu de logique dans tout ça, va-t-on interdire la polygamie reconnue par le code de la famille congolaise ? Car si on ne l’interdit pas, on peut plus parler de motif légitime car il n’y a pas de plus grand motif de divorce que celui là.

Madame la ministre Inès Nefer Ingani porteuse de cette loi, on ne gouverne pas un pays avec des émotions. C’est la chienlit !"

Olivier M

Créé le 2022-05-14 09:32:31

Boulevard énergétique d’Imboulou : la ville d’Ewo a été oubliée

Le boulevard énergétique d’Imboulou ne s'est arrêté qu'à Boundji. Les travaux de la connexion avec la ville d’Ewo, capitale départementale de la cuvette-Ouest (nord) pourtant très avancés, se heurtent simplement au manque de volonté politique.

«Il suffit que l'ordre tombe, en deux semaines, toute la ville d’Ewo est électrifiée », nous a confié un élu local, sous couvert de l’anonymat.

Plus d’eau potable et d’électricité. Le désarroi des visiteurs ne se cache pas longtemps une fois le soleil couché. Dès la tombée de la nuit, la capitale départementale de la Cuvette-Ouest est plongée dans une obscurité totale.

Les habitants résignés se retirent petit à petit chez eux en attendant le levé du jour. Les populations se désaltèrent désormais avec les eaux des puits ou de source.Les risques des maladies microbiennes sont grands.

Le « grand boulevard énergétique » projeté par Denis Sassou N’Guesso en 2003, au moment du lancement des travaux de construction du barrage d’Imboulou, visait l’électrification du pays à 90% d’ici à 2025, en mettant un accent particulier sur l’électrification rurale.

Il s’agissait de faire profiter à tout le pays de l’électricité produite depuis les centrales à gaz de Djeno, les centrales hydroélectriques de Moukoukoulou, d’Imboulou et de Liouesso.

Dans son Message à la Nation prononcé le 23 décembre 2020, le Président Denis Sassou N’Guesso avait demandé au gouvernement d’accélérer la réalisation de deux autres infrastructures électriques importantes, à savoir les lignes Boundji-Éwo et Djambala-Lékana, avec pour objectif de les achever au premier trimestre de l’année 2021.

Les populations d’Ewo sont toujours dans l’expectative.

Il faut dire que, de plus en plus sollicitées dans les grandes villes du pays et en zone rurale, l’eau et l’électricité restent encore un luxe à Ewo.

Outre l’électricité, les 27 Km non bitumés entre Boundji et Ewo, restent un grand casse tête, surtout lorsqu'il pleut. Là, on ne parle quasiment plus de nids de poules, mais plutôt de trous béants ouverts au beau milieu de la chaussée. Un calvaire pour les usagers de ce tronçon qui se voient obligés de passer des journées et des nuits entières sur la route, exposés aux intempéries en cette période pluvieuse.

Les commerçants, les propriétaires de véhicules et autres usagers de cette voie se plaignent et appellent le gouvernement à l’aide.

Cette route est la preuve de la démission des autorités face aux problèmes cruciaux que vivent les populations d’Ewo.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-13 19:49:37

RN2 : les travaux de réhabilitation toujours au «point-mort »

La fin du calvaire des automobilistes, sur la route nationale 2 (Brazzaville/Ouesso), est-elle pour demain? A cette question, l’on est tenté de répondre par la négative. Couverts de boue, les véhicules zigzaguent pour éviter les nids-de-poule, mais ne peuvent contourner les énormes crevasses inondées : l'unique route qui permet de sortir de la capitale congolaise pour rallier le nord du pays, est un enfer pour les chauffeurs.

Créé le 2022-05-12 14:18:17

L’Ambassadeur des USA au Congo Eugene Young a lancé le projet «Sosso pona moto nionso » d’une valeur de 3 millions de dollars

L’Ambassadeur des USA au Congo, Eugene Young a lancé le 10 mai 2022à Brazzaville, le projet «Sosso pona moto nionso » autrement dit « le poulet pour tout le monde » d’une valeur de 3 millions de dollars.

Ce projet financé par les USA est une solution durable pour augmenter la production de volaille au Congo et améliorer le bien-être socio-économique des communautés.

En matière de denrées alimentaires, le Congo importe chaque année plus de 700 milliards C.F.A de produits alimentaires.

Face à une production agricole nationale encore insuffisante, le débat sur le panier de la ménagère est devenu récurrent dans notre pays, depuis plusieurs années.

Tout est presque importé même l'œuf de table.

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso l’avait rappelé dans son message sur l’état de la Nation devant le parlement réuni en congrès, le mardi 17 décembre 2019 à Brazzaville : « Le salut du panier de la ménagère ne viendra nullement des cuisses de poulets importées on ne sait d’où, conservées on ne sait dans quelles conditions, gonflées artificiellement aux hormones douteuses ».

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-11 14:50:31

Kouilou : plusieurs villages baignent dans le noir alors qu’ils abritent des infrastructures de production d’énergie

Il fait toujours noir au pied du phare. Ce proverbe véhicule l'idée selon laquelle on fait bien pour les autres, ce que l'on fait mal pour soi même. Et il produit aujourd’hui ses effets dans le département du Kouilou. Une révolution silencieuse se prépare. Dans les villages isolés de ce département et pauvre en énergie les habitants de Tchicanou, Bondi, Mboukou, Mboubissi, Loemé Nangama, Tchikatanga, Tandou Milomba, Ntoto Siala, Hinda, Tchimbouissi, Tchikoulou, Loango, Mengo… exigent leur droit à l’électricité. Ils affirment que l’électricité est un bien national ; et que tout le monde doit y avoir droit. Les fonds sociaux provisionnés par certaines sociétés pétrolières dans le cadre des contrats de partage de production sont pourtant disponibles pour mettre fin à cette injustice énergétique. Mais, les pouvoirs publics trainent à les mobiliser faute de volonté politique.

Le secteur de l’énergie congolais se caractérise par un faible niveau d’accès à l’électricité et une consommation énergétique par habitant parmi les plus basses au monde avec des disparités importantes entre les zones urbaines et rurales.

Dans les bus, et autres ‘’ngandas’’, ce manquement est interprété par les populations, comme une indifférence du gouvernement à l’égard des populations.

Pourquoi se poser la question de la prise en compte de la demande des populations dans la définition des programmes d’accès aux services essentiels ? Qu’il s’agisse de contextes ruraux dispersés ou de contextes urbains denses, les projets de desserte en eau ou en électricité reposent de toute évidence sur le constat - pour la grande majorité des cas - de besoins urgents à combler.

La société TOTAL Energie exploite le terminal pétrolier de Djeno depuis près de 50 années. Pourtant, le site du terminal est électrifié tandis que le quartier entier baigne dans l’obscurité.

La Centrale Thermique de Djeno, située dans le sixième arrondissement de Pointe Noire a été construite en 2007 avec 25 MW. Cependant, le quartier du même nom n’est toujours pas électrifié.

La Société Nationale des Pétroles du Congo en sigle SNPC qui exploite les champs Mengo-Kundji-Bindji au village Tchiminzi (District de Tchiamba) et dont le site est alimenté en électricité, ne se préoccupe pas non plus de l’électrification des communautés riveraines.

Le village Loango quant à lui, premier village pétrolier du Congo, n’est pas en marge de cette injustice...

On rappelle que depuis  2017, la Commission Justice et Paix de l’Archidiocèse de Pointe-Noire mène un plaidoyer « Electricité Pour Tous » auprès compagnies pétrolières et des pouvoirs publics pour mettre fin à la privation d’électricité dont font l’objet depuis de nombreuses années les communautés riveraines des sites d’exploitation pétrolière.

Si l’état a le devoir et l’obligation de fournir l’électricité́ aux congolais, il revient aux compagnies pétrolières de l’accompagner, particulièrement pour les communautés riveraines de leurs exploitations.

Il est donc temps de mettre fin à l’injustice énergétique que subissent certains villages du Kouilou abritant pourtant les installations d’extraction de gaz qui font fonctionner des centrales à gaz qui alimentent le pays.

Suite à l’échec de nombreux projets de développement, dont l’offre technique avait été mal dimensionnée, mal pensée, mal entretenue ou détournée, il est devenu incontournable de repenser l’offre dans le cadre des programmes de développement afin qu’elle soit adaptée aux nécessités de terrain.

Un sujet qui va certainement s'inviter aux législatives de juillet prochain.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-05-11 10:36:12

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