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Conscients du fait que le sport est un facteur de cohésion sociale, les candidats (PCT) aux élections législatives du 10 juillet prochain à Sibiti, Thierry Moungalla et son suppléant Albert Mpouomouo organisent un grand tournoi de « dzango » composé de huit équipes féminines dans la ville préfecture de la Lékoumou.
«J’ai reçu ce matin la visite des huit équipes de « dzango » qui vont participer au tournoi qui va débuter la semaine prochaine… Moment ludique et festif », a écrit le ministre congolais de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla sur son compte Twitter.

Jeu traditionnel pour adolescentes pratiqué depuis belle lurette dans les quartiers et les cours des écoles au Congo Brazzaville, le « dzango » est devenu, ces derniers temps, une discipline sportive à part entière opposant des équipes constituées de femmes.

Ce jeu oppose deux équipes de 11 adolescentes, rangées face à face et séparées par une distance de 2 mètres approximativement.
Pendant les rencontres les joueuses sautillent, claquent les mains et chantent des comptines. Les points sont marqués par une équipe en croisant ou décroisant les jambes selon les dispositions fixées avant le début du jeu. Deux arbitres officient la rencontre.

Sans qu'elles soient soutenues par aucun support, les filles doivent réaliser un jeu de pieds accompagné de chants et de claquements de mains, en s'imposant face aux autres joueuses, selon une chorégraphie au rythme soutenu, et dans une portion de terrain limitée.
Les adolescentes s’adonnent à cœur joie à ce jeu, pendant les récréations à l’école ou lors des heures libres dans leurs quartiers.
Le « dzango » semble être au goût du jour au Congo, étant prisé par différentes franges sociales. Il a, en effet, cessé d’être un simple jeu pour devenir un sport féminin, pratiqué non seulement par les adolescentes mais aussi par des femmes d’un âge plus avancé.
Des équipes religieuses, corporatives ou associatives ont ainsi vu le jour. Le jeu s’est modernisé sous l’impulsion de Guy Noel Mpassi Titov, agent du ministère de la Santé et actuel vice-président de la fédération congolaise de « dzango », qui milite pour son essor depuis 14 ans.
Depuis 2010, la Fédération organise des championnats en la matière. Ce jeu a été retenu, comme sport de démonstration lors des jeux africains de Brazzaville, en 2015.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-26 09:13:06
L’ancien Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ouabari Mariotti veut que les futurs députés prouvent qu’ils seront capables de reformer en profondeur le Congo et non à bailler sur les colonnes de l'Assemblée nationale, en attendant le versement des primes élevées.
«Aux candidats à ces élections, leurs idées pour réformer en profondeur le pays, nous voudrions entendre. Et non, nous saturer l'esprit, déjà affaibli par nos multiples problèmes au quotidien, de leurs photos et de quelques ordinaires anecdotes qu'ils déversent, lors des rencontres avec les électeurs. Des électeurs en quête de vrais Députés, représentants, dignes et honnêtes citoyens qu'ils mandateraient. Non pour les voir bailler sur les colonnes de l'Assemblée nationale, en attendant le versement des primes élevées. Mais, pour légitimer le vote des Congolais par une efficace contribution en projets de loi qu'ils écrieraient et en interpellation constructive des membres du gouvernement, lors des séances à l'Assemblée Nationale », a écrit Ouabari Mariotti sur sa page Facebook.
Selon Ouabari Mariotti, le Congo -Brazzaville a plus que jamais besoin de transformations et de réformes profondes, dans tous les domaines de la vie nationale. Des réformes qui viendraient réparer le pays et engager une politique de transformations ambitieuses, malgré les critiques et les procès d'intention de ceux là mêmes qui caricaturent toute volonté patriotique et républicaine de modernisation du pays, perçue, à tort, comme une intention déstabilisatrice du pouvoir du Président Denis Sassou N’Guesso.
Pour Ouabari Mariotti, aucun secteur du pays ne devrait échapper au courant réformateur qui y gronde. Parce que, devenu politiquement, socialement, économiquement et moralement indispensable.
Au Congo-Brazzaville, la campagne électorale pour les élections législatives et locales prévues le 4 et le 10 juillet prochain a démarré vendredi sur toute l’étendue du territoire national et se poursuivra jusqu'au 8 juillet prochain. Plus de 2 000 candidats briguent les 151 sièges de l'Assemblée nationale de ce pays d'Afrique centrale.
Tous les carrefours de la ville capitale ou presque sont noirs d’affiches. Visiblement, les différents candidats n’ont pas lésiné sur les moyens, notamment ceux du Parti congolais du travail, la formation du président Denis Sassou N’Guesso qui tient à conserver sa majorité à l'Assemblée nationale pour poursuivre la marche vers le développement.
Le double scrutin vise le renouvellement des conseils locaux et des 151 membres de l'Assemblée nationale dont le mandat prendra fin le 14 août prochain.
Le Parti Congolais du travail (PCT, parti au pouvoir) qui détient la majorité au sein de l'Assemblée nationale sortante, 92 députés sur 151, compte le plus grand nombre de candidats à travers le pays.
L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), unique parti d’opposition disposant d’un groupe parlementaire dans la chambre basse du parlement, prend également part aux scrutins.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-25 19:34:24
Le ministre congolais des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Rigobert Roger Andely, l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau et Maurizio Cascioli ont signé, vendredi 24 juin 2022 à Brazzaville, une Convention de crédit permettant la mise à disposition du Congo, d’un appui budgétaire de la France de 67,5 millions d’Euros, soit 44,3 milliards de F CFA, sur la période allant de 2022 à 2024.
Cet appui budgétaire, mis en œuvre par l’Agence française de développement (AFD), vise à soutenir les efforts engagés par le Gouvernement congolais pour le redressement économique et social du pays, à la suite de l’adoption, le 21 janvier 2022, d’un nouveau Programme avec le Fonds monétaire international (FMI), d’un montant total de 455 millions de dollars.
Cet appui sera réalisé en trois versements. Un premier de 30 millions d’Euros, soit 19,6 milliards de F CFA pourra être effectué dès la ratification par le Parlement congolais de cette Convention de crédit. Le deuxième versement, de 20 millions (13,1 milliards de F CFA), et le troisième de 17,5 millions d’Euros (11,4 milliards de F CFA) seront respectivement effectués en 2023 et 2024, sous réserve d’une bonne exécution du Programme avec le FMI.
Cette signature vient confirmer les engagements annoncés par la France, lors du Sommet extraordinaire des chefs d’Etas de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) qui s’est tenu à Yaoundé, le 18 août 2021, et traduit la solidité du partenariat entre le Congo et la France.
Au cours de cette cérémonie, l’ambassadeur de France a rappelé que cette aide budgétaire fera l’objet de suivis régulier, avec une attention portée sur les efforts entrepris par le gouvernement pour atteindre les objectifs du Programme conclu avec le FMI, notamment, en matière de réforme de la gestion des finances publiques et de la dette intérieure. Il a enfin souligné la présence de la France au côté du Congo pour l’accompagner dans sa volonté de renforcer le cadre de gouvernance.
De son côté, le ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public a salué cette contribution financière de la France en accompagnement des réformes déjà engagés par les autorités, qui va permettre de poursuivre les efforts en matière de stabilisation macroéconomique dans le cadre du Programme conclu avec le FMI et d’accompagner les autorités congolaises sur une trajectoire de diversification, de croissance économique et de lutte contre les inégalités, en cohérence avec le Plan national de développement (PND).
Jack de MAÏSSA / Source : Service de presse du Ministère des Finances
Créé le 2022-06-25 18:28:34
Démonstration de force pour le candidat du Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir). Le trubin Thierry Moungalla, a lancé sa campagne vendredi, par une caravane à l’entrée de la ville, à Sibiti jusqu’à son quartier général, après avoir sillonné toutes les grandes artères de la ville préfecture de la Lékoumou.

Mobiliser la base pour gagner ? C’est la stratégie de Thierry Moungalla. Il a un réel talent pour lancer dans la bataille son armée de volontaires enthousiastes pour frapper à toutes les portes en l’espace d’une seule journée. Impressionnant !

Sur les motos, à pieds et dans les voitures, un tour de ville a été effectué, et dans tous les quartiers de Sibiti, pour propager la bonne nouvelle : «Ensemble, poursuivons la marche. Tous derrière Thierry Moungalla le 10 juillet prochain pour donner la majorité au Président Denis Sassou N’Guesso».

Motiver les électeurs à voter est nécessaire. Le ministre congolais de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, compte énormément sur les jeunes, qui se font généralement tirer l’oreille pour aller voter.

Par ces temps difficiles liés à la crise sanitaire et économique, il n’y a pas de place ni pour l’amateurisme, ni pour l’apprentissage, ni pour la revanche. Thierry Moungalla est le candidat qu’il faut, avec son éloquence puissante et directe, pour mieux représenter Sibiti à l’Assemblée nationale et défendre, avec force, les intérêts des populations de la capitale départementale de la Lékoumou.

La campagne électorale pour le premier tour des législatives qui est officiellement lancée vendredi va durer deux semaines.

Ministre depuis une décennie, porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla, avocat de formation, né à Paris le 15 avril 1965 « à 16 h 10 », comme il aime le préciser, se distingue par son verbe incisif.
Après un échec en 2002, il est élu pour la première fois député (indépendant) à M’filou, dans le 7ème arrondissement de Brazzaville, en 2007.
Cinq ans plus tard, Thierry Moungalla, très proche du Président de la République, Denis Sassou N'Guesso, se présente avec succès à Sibiti, dans le Lékoumou, le département d’origine de son père.
Mais, en 2017, « pour des raisons impérieuses d’intérêt politique », il ne se représente pas, laissant la voie libre au Premier ministre Clément Mouamba, décédé à l’âge de 77 ans, à l’hôpital Saint Joseph à Paris en France des suites de maladie.
Entre Thierry Moungalla et la ville de Sibiti, c’est une question du fil et de l’aiguille, les deux sont toujours ensemble.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-25 14:31:44
Le ministre congolais de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso a visité vendredi, le site aménagé pour recevoir la Zone Economique Spéciale (ZES) de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, en présence des membres de son cabinet ainsi que des représentants de la société Arise IIP.
«Cette visite s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des actions retenues dans le mémorandum d'entente entre Arise IIP et le gouvernement congolais, en vue de la construction de deux ports minéraliers dans notre pays dont un à Pointe-Noire et un autre à Ouesso », a déclaré Denis Christel Sassou N’Guesso.

«Dans un futur proche débuteront les études nécessaires à la concrétisation de ces deux projets qui vont être financés sous forme de partenariat public-privé avec l'appui de notre partenaire Arise, engagée à contribuer au développement du Congo », a-t-il ajouté.

Le site comporte une zone dédiée à la construction du port minéralier, aux activités logistiques et portuaires. La zone industrielle abritera des usines de pétrochimie, de textiles, de boissons, des industries agro-alimentaires, de fabrication d’engrais et des produits manufacturés.
Ce projet cher au gouvernement congolais devrait apporter une nouvelle impulsion à l’économie du pays qui demeure jusque-là tributaire des ressources générées par le secteur pétrolier.
L’on estime à 2000 et 2500 le nombre d’emplois attendus pour ce projet de grande envergure.
Au regard de sa situation géographique stratégique en Afrique centrale et de son réseau de transport multimodal, le Congo jouerait un rôle économique important dans la région à travers la Zone Economique Spéciale de Pointe-Noire.
Ce projet ne profitera non seulement aux six États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) mais aussi aux pays comme le Rwanda, le Burundi, la Zambie, l’Angola, la Tanzanie et la République démocratique du Congo (RDC).
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-25 13:36:20
Émilienne Raoul, géographe, enseignant-chercheur retraitée de l'Université Marien NGouabi, ancienne ministre des Affaires sociales, de l'Action humanitaire et de la solidarité au Congo Brazzaville et Présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a reçu, au nom du Président de la République française, Emmanuel Macron, les insignes d’officier de la Légion d’honneur par l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau.
Cette distinction vient saluer la contribution de son inlassable combat en faveur de la Paix et de l’Unité, et pour son engagement au service des autres.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-25 10:19:37
La campagne électorale comptant pour les élections législatives et locales du 10 juillet prochain au Congo-Brazzaville a effectivement démarré ce vendredi 24 juin. Premiers meetings et premières affiches, pour un début, on note une sortie en force des candidats du PCT et de la majorité présidentielle à Brazzaville et à l’intérieur du pays, le démarrage est plutôt timide du côté des candidats des partis de l’opposition.
Le PCT grand favori de ce scrutin a lancé sa campagne à travers un meeting organisé au rond-point Mikalou, dans le 6e arrondissement de Brazzaville, Talangaï.
Un accueil chaleureux et populaire a été réservé aux candidats qui gardent toutefois leur posture d’humilité en reconnaissant que tout n’a pas été fait et qu’il reste encore des pas à franchir. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils sollicitent à nouveau leurs voix.

La rencontre a permis à la tête de liste du PCT-Talangaï, Claudia Ikia Sassou N’Guesso, de présenter les douze autres candidats aux prochaines élections locales. Elle a également présenté aux potentiels électeurs son suppléant à la députation dans la 5e circonscription électorale de Talangaï, Isidore Lenga.

S’exprimant le premier à cette occasion, le président du comité PCT-Talangaï, Daniel Guebila, également candidat aux locales, a appelé la population à aller voter massivement les candidats du parti socle de la majorité présidentielle aux législatives et locales.
De son côté, la tête de liste du PCT à Talangaï, Claudia Ikia Sassou N’Guesso, a demandé aussi à la population de voter les candidats du parti au pouvoir.
Elle a promis de se rendre dans les prochains jours dans les différents quartiers de cet arrondissement afin de prendre à bras le corps les soucis concernant l’adduction d’eau et l’électrification.
«Au niveau de notre parti, on dit que "Tout pour le peuple, rien que pour le peuple". Si nous sommes-là, c’est d’abord pour ce peuple-là. Donc, nous devons être attentifs à ce peuple, nous allons travailler et je suis confiante », a déclaré Claudia Ikia Sassou N’Guesso.
À partir de ces intentions de vote, les projections en siège accordent la majorité absolue à la majorité présidentielle.
L’UPADS deviendrait la deuxième formation à l’Assemblée nationale.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-24 23:19:27
Le Président français, Emmanuel Macron, dans un message de solidarité et d’amitié adressé à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, a souligné la nécessité de consolider les relations entre Paris et Brazzaville et les porter à de nouveaux sommets alors que la situation internationale connaît des changements profonds et complexes.
C’est l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau, qui a transmis, le 22 juin 2022 à Brazzaville, au ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, Florent Ntsiba, le message d’amitié.
«Je suis venu aujourd’hui apporter au directeur de cabinet la réponse de remerciements que le président Emmanuel Macron adresse au président congolais, Son excellence Denis Sassou N’Guesso, pour le remercier de ses félicitations. Donc, c’est un message de remerciements, d’amitié et d’encouragement à consolider la relation », a déclaré le diplomate français en poste à Brazzaville.
François Barateau a annoncé de bonnes perspectives dans les relations entre les deux pays.
« Nous allons, par exemple, signer dans les prochains jours avec le ministère de la Justice un document pour promouvoir les capacités de la chaîne pénale au Congo. Il y a des éléments nouveaux que nous allons essayer de mener ensemble », a promis l’ambassadeur de France en République du Congo.
Emmanuel Macron a été réélu le 24 avril dernier Président de la République française, face à son adversaire Marine Le Pen, lors du second tour de la présidentielle. Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso lui a adressé le lendemain un message de félicitations pour sa brillante réélection à la magistrature suprême.
Partenaire historique de la France, le Congo-Brazzaville reste une terre d'accueil des investissements français.
La France et le Congo ont toujours tenus à conserver une relation cordiale et respectueuse.
Ainsi, le Congo considère la France comme une « amie ». De son côté, la France considère le Congo comme un allié crucial en raison de sa croissance économique et des possibilités qu’il offre aux entreprises françaises dans tous les secteurs clés de l’économie nationale.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-24 08:49:15
Il leur reste deux semaines pour convaincre. Les candidats aux élections législatives du 10 juillet 2022 entrent dans la dernière ligne droite avec l’ouverture de la campagne officielle, ce vendredi 24 juin. Cette date déclenche la mise en place, dans chaque commune, des panneaux d’affichage et l’accès à la campagne audiovisuelle officielle. Plusieurs partis politiques de la majorité et de l’opposition vont ainsi bénéficier des émissions du service public.
Ce délai est jugé suffisant pour que les candidats puissent mener campagne. Deux semaines pour parcourir à nouveau la circonscription. Les candidats et leurs soutiens entrent dans le sprint final pour convaincre.
Ils sont près de 2 000 candidats dont le dossier a été validé par la Direction générale des affaires électorales (DGAE) à disputer les 151 sièges de l’Assemblée nationale. Ils ont quatorze jours avant le week-end du premier tour des scrutins pour tenter de convaincre les électeurs de les choisir comme député.
Dans certaines circonscriptions l’on s’attend à de grands duels entre des candidats du pouvoir, d’une partie de l’opposition qui a choisi de participer et même des indépendants.
Si le travail auprès des électeurs sur le terrain a, pour certains candidats, commencé depuis plusieurs jours, l’ouverture de la campagne officielle permet à la fois le déclenchement de l’affichage électoral et l’ouverture du temps de parole audiovisuel pour les formations politiques.
Dans le même temps, le Conseil supérieur de liberté de communication (CSLC) accorde à chaque formation politique un créneau de télévision et de radio de quelques minutes avant le premier tour de scrutin.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-23 19:07:01
Jugé lors d’un deuxième procès en appel le 2 juin dernier, la cour d’appel de Kinshasa/Gombe a annoncé ce jeudi 23 juin 2022 l’acquittement de l’ex-directeur de cabinet du Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi.
Débarrassé de sa condamnation pour corruption et détournement de fonds, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe a désormais le champ libre pour revenir dans l’arène politique.
Il avait été condamné en première instance, en juin 2020, à 20 ans de prison et à 10 ans d’inéligibilité pour corruption et détournement dans la gestion des fonds destinés au projet des « cent jours » du chef de l’État. Cette peine avait ensuite été réduite à 13 ans de réclusion lors d’un premier procès en appel, en juin 2021.
Certaines voix dénoncent une décision politique.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-23 18:10:32
Au Congo-Brazzaville, la campagne électorale comptant pour les élections législatives et locales des 4 et 10 juillet s’ouvre ce vendredi sur toute l’étendue du territoire national pour se refermer le 8 juillet 2022.
«Nous en appelons à votre sens de responsabilité et à votre esprit citoyen pour un strict respect des règles de jeu de cette compétition électorale, afin de consolider notre jeune démocratie et, par-delà, l’unité nationale. Pour ce faire, nous vous exhortons à placer le Congo au-dessus de toutes autres considérations », a déclaré le ministre congolais de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et du Développement local, Guy Georges Mbacka, dans sa communication aux dirigeants des partis politiques, le 23 juin au Palais des congrès de Brazzaville.
Pour les législatives, ils sont près de 2 000 candidats à disputer les 151 sièges de l’Assemblée nationale. En raison du vote par anticipation des éléments de la force publique, le 4 juillet, les différents acteurs marqueront une pose le 2 juillet pour ne répondre la campagne que le 5 juillet 2022.
La Direction générale des affaires électorales (DGAE) a clos, le 7 juin dernier, l’inscription des candidats aux élections législatives et locales du 10 juillet prochain, au Congo-Brazzaville. Les listes définitives sont désormais affichées.
Dans certaines circonscriptions l’on s’attend à de grands duels entre des candidats du pouvoir, d’une partie de l’opposition qui a choisi de participer et même des indépendants.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-23 16:29:17
«Le silence n'exprime pas forcément le vide et le vide n'est pas toujours silencieux. Notre silence est parfois l'expression du vide qui est en nous. Chaque vide peut être comblé ou rempli mais pas par ce qui existait avant. Devant ce grand vide, à savoir demain, chacun devrait dans le silence se fixer des objectifs et des défis à la hauteur de ses moyens et capacités. » C’est d’ailleurs le cœur qui parle, presque toujours dans cet ouvrage, explique Jean Didier Magnangani en évoquant son recueil de poésie de 72 pages : «Le silence du vide ou le vide du silence », publié en 2021, aux Editions le LYS BLEU – France.
Dans ce recueil de 30 poèmes, Jean Didier Magnangani étale une large palette des sentiments humains : L'angoisse, la solitude, la joie, la tristesse, la transcendance etc...
Né le 10 juillet 1972 à Onaf- Tsinguidi dans le département du Niari (sud), Jean Didier Magnangani est un amoureux des lettres.
L’écriture c’est sa raison d’être, sa passion. Les mots coulent dans ses veines comme l’encre au bout de la plume.
A travers «Le silence du vide ou le vide du silence », le jeune écrivain congolais se livre et se délivre d’émotions continues. Au fil des mots, il permet aux friands du livre l’évasion personnelle.
Des petits poèmes à lire comme bon vous semble pour commencer la journée du bon pied ! A lire, à relire, à déguster sans modération, à partager avec passion.
Jean Didier Magnangani est l’auteur de plusieurs livres dont Cris du cœur (En vain ou dans le vin peu importe j’ai dit) et Le coq du voyageur chante.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-23 15:45:15
Dans le cadre de sa démarche continuelle d’améliorer les conditions de vie des populations du sixième arrondissement de Brazzaville, Claudia Ikia Sassou N’Guesso, députée (PCT) de Talangaï et fille du Président de la République du Congo, a remis gracieusement un groupe électrogène de 250 kva au Centre de Santé Intégré (CSI) du quartier Ngamakosso pour pallier les multiples coupures d’énergie électrique entravant les biens et services de l’établissement sanitaire.
La remise de ce groupe électrogène de qualité et flambant neuf n’est que la suite des actions et de la charité emblématique de Mme Claudia Ikia Sassou N’Guesso au profit des populations de Talangaï.
La défaillance du réseau électrique implique très généralement une perte financière mais lorsqu’il s’agit d’un groupe électrogène de secours pour un hôpital, il s’agit d’assurer l’alimentation d’équipements qui sont essentiels pour la vie des patients. Il s’agit là d’un geste éloquent d’engagement et de soutien au CSI du quartier Ngamakosso.

Ce don intervient au moment ou la société Énergie Électrique du Congo (E2C) ne peut pas fournir de l’électricité de bonne qualité dans tous les quartiers de Brazzaville.
Le responsable du CSI de Ngamakosso, très satisfait de l’acquisition de cet outil très important pour le fonctionnement de sa structure, a vivement remercié Mme Claudia Ikia Sassou N’Guesso et promis, au nom des populations, de faire bon usage de ce groupe électrogène.
La veuve Lemboumba n’est pas à son premier acte de générosité dans le 6ème arrondissement de la capitale congolaise.
En juillet 2016, un projet de 115 logements dénommé «Mieux vivre dans le quartier 68 », a été initié par la député Claudia Ikia Sassou Nguesso, afin de lutter contre la pauvreté dans sa circonscription électorale en donnant de l’emplois aux jeunes et en offrant des logements décents aux populations pour un mieux vivre dans ce quartier.
En avril 2017, la rivière Kélé Kélé déborde de son lit, maisons, canalisations et ponts engloutis par le sable, de nombreuses parcelles envahies par l’eau, passage entre la zone 1 et la zone 2 entrecoupé dans le quartier 68 de Talangaï. Face au désastre, les populations ont sollicité le soutien de leur députée, Claudia Ikia Sassou N’Guesso. Cette dernière a mobilisé des engins, notamment un tracteur et un Poclain pour pallier à cette catastrophe.
En juillet 2017, elle a fait implanter un transformateur pour alimenter les zones 4,5 et 6 du quartier 68, 5ème circonscription de Talangaï à Brazzaville.
En juin 2018, consciente du fait que le sport est un facteur de cohésion sociale, la conseillère du chef de l’État congolais, responsable de la communication et des relations publiques à la Présidence de la République congolaise, avait fait don de plusieurs écrans géants avec kits complets aux jeunes de Talangaï pour suivre, match après match, la 21e édition de la Coupe du Monde de football organisée par la FIFA en Russie. Bref !
Claudia Ikia Sassou N’Guesso compte à son actif plusieurs œuvres caritatives et sociales à Talangaï 68.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-23 14:57:06
C’est une grande première dans l’histoire fiscale du Congo. Ludovic Ngatsé, ministre délégué en charge du Budget auprès du ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Rigobert Roger Andely, a lancé, ce mercredi 22 juin 2022 à Brazzaville, l’opération de recensement et d’actualisation du fichier des contribuables de l’Administration fiscale au Congo. Le consortium Ernst & Young et GEEPS Consulting, mandaté par le Gouvernement, entend terminer cette mission dans 6 mois, sur l’ensemble du territoire national.
Cette opération est prescrite à l’article 301 du Code générale des Impôts, tome 1, qui dispose ce qui suit : « Les autorités locales et l’Administration fiscale procèdent annuellement au recensement des personnes imposables et dressent les matrices au vu desquelles l’Administration fiscale établit des titres de perception ».
L’objectif est de constituer un fichier exhaustif (attendu depuis 2014) de toutes les personnes physiques et morales imposables, afin de permettre à la Direction générale des Impôts (DGID) d’élargir son assiette fiscale.
«C’est un fichier à partager, à savoir : avec les collectivités locales, pour l’établissement des matrices des patentes ; avec l’Agence congolaise pour la création des entreprises (ACPCE), pour apprécier la durée de vie des entreprises créées (car, bon nombre d’entre elles se forment et ne deviennent jamais contribuables) ; et avec l’Institut national de la statistique (INS), pour une analyse approfondie des entreprises », a expliqué Ludovic Ngatsé.
Pour lui, le Congo-Brazzaville doit passer de l’étape d’assistance extérieure à l’étape de souveraineté financière. C’est-à-dire de produire plus de recettes intérieures (provenant des taxes fiscales et douanières) que de recettes pétrolières au niveau national, au lieu de compter prioritairement sur les recettes extérieures (alimentées par les partenaires bilatéraux et multilatéraux : FMI, BM, BAD, UE, etc.).
Pour le Dr Charles Ngangoué, Responsable des opérations du consortium Ernst & Young et GEEPS Consulting, qui a fait la présentation technique du projet sur écran géant, « l’opération de recensement informatisé, avec géolocalisation des contribuables, commencera, dans dix jours, par la ville de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, et pourra se terminer dans un délai de six mois sur l’ensemble du territoire national ».
Pour y parvenir, le consortium en a appelé à la contribution des maires de villes et d’arrondissements, des chefs de quartiers, de zones et de blocs, dans la facilitation du travail des équipes de recensement au niveau local ; car, chaque contribuable relève d’un Centre des Impôts proche de sa localité.
A noter que cette cérémonie de lancement de l’opération de recensement et d’actualisation du fichier des contribuables de l’Administration fiscale au Congo a connu la participation, notamment, du Directeur général des Impôts, Ludovic Itoua ; des représentants du Mairie de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba ; et des maires d’arrondissements de la capitale ; et du Président du syndicat des transporteurs, Patrick Milandou.
Jack de MAÏSSA / source : Le Service de presse du Ministère des Finances
Créé le 2022-06-22 19:57:15
La vie d'une nation passe avant tout par la santé et l'éducation. En descente parlementaire dans sa circonscription électorale, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a doté le district sanitaire de Kindamba qui couvre également les sous-préfectures de Kimba et Vinza, dans le département du Pool, d’une ambulance neuve, d’un groupe électrogène d’une capacité de 500 KVA et de 2000 litres de gasoil et 1000 tables-bancs.
Ce don dont le montant n’a pas été révélé par le donateur, intervient à quelques semaines du premier tour des élections législatives et locales (10 juillet 2022).

Candidat à sa propre succession, Isidore Mvouba et les autres postulants aux élections locales ont été présentés à la population, le 18 juin dernier, par le président PCT-Kindamba, Alain Marcel Loufoukou.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-22 19:22:49
La Mairie de Pointe-Noire a présenté mardi 21 juin 2022, la nouvelle orientation du Programme participatif d’Amélioration des Bidonvilles (PPAB) en partenariat avec l’Onu Habitat. Ce qui passe notamment par les forages d’eau potable, des dispositifs de ramassage des ordures ménagères, le pavage des routes, la construction du marché de Mbota, la régularisation foncière au niveau de Km4, la construction du mur de clôture du collège de Tchiniambi, la mise en place d’un mécanisme de subvention au bénéfice de la population desdits quartiers pour développer des activités génératrices de revenu. Un second lot sera consacré à la construction d’une maternité à Mbota, la construction de maisons communes dans les deux quartiers et la formation des responsables des quartiers Km4 et Mbota où la population jeune est davantage confrontée au chômage et à la pauvreté.
Le budget prévisionnel de ce programme pilote est estimé à un milliard de Franc CFA.
Il est financé par le gouvernement congolais et l’Onu Habitat.
Le programme qui entend restructurer ces deux quartiers précaires, pendant deux mois, pour faciliter leur accès aux services de base, servira surtout de phase pilote permettant d’étendre la liste des bénéficiaires à d’autres quartiers de la ville océane, voire d’autres départements par le développement de projets similaires.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-22 18:57:47
Au Congo-Brazzaville, l’hôpital public, navire au cœur de la ville, devenu proprement inhospitalier, brûle, ses marins le quittent, épuisés de combattre la tempête. Trop de patients à sa porte, ne trouvant plus de médecins. Trop de patients dans ces couloirs des Urgences, en attente prolongée avant d’être admis dans un autre service dont les lits sont fermés par manque de personnel ? Certainement. Les soignants survivants s’égarent d’un service à l’autre, pour remplacer ceux qui manquent, prenant le risque de prendre en charge – en soin – des patients dont la pathologie leur est mal connue. A Mossendjo dans le département du Niari, depuis 2010, l’hôpital de base est au bord du gouffre sous l'œil indifférent et complice des gouvernants.
Les murs décapés, les lits avec des matelas délabrés et sans draps, la pharmacie de l’hôpital de base de Mossendjo est fermée depuis 2010. Un seul médecin vole au secours de tous les malades et de tous les services avec quelques infirmières bénévoles. Les appareils du laboratoire du deuxième grand organisme hospitalier du département du Niari sont hors service. Pas d’oxygène indispensable pour notamment les malades souffrant de broncho-pneumopathie chronique.
Consciente du problème, la direction affirme avoir pris les mesures nécessaires pour informer tous ceux qui ont la moindre parcelle d’autorité dans le domaine de la santé dans le département du Niari et au Congo.
Malheureusement, cette impasse se présente quasiment dans tous les hôpitaux du pays.
On a cru pourtant que la crise du coronavirus, par son ampleur, par sa rapidité, et par sa médiatisation, allait permettre une remise en question des politiques d’austérité menées depuis des décennies. Hélas !
Beaucoup de personnel hospitalier dénonce le manque de moyens à l’hôpital. Ils ont raison. Mais le manque de moyens n’est que la partie émergée de l’iceberg : sans modification profonde de l’organisation des hôpitaux, nous n’arriverons pas à faire évoluer dans le bon sens notre système de santé au Congo-Brazzaville.
La population congolaise doit questionner les candidates et candidats aux législatives et locales de juillet prochain sur l’hôpital public, en crise continuelle.
Comment redonner aux soignants le désir de continuer de travailler à l’hôpital ? Vous, nos prochains parlementaires, comment comptez-vous porter à la représentation nationale les revendications de si nombreux collectifs de défense de l’hôpital public, portant sur les modes de financement, la gouvernance, l’embauche des soignants ? Continuerez-vous à voter un budget de la santé incapable de s’adapter aux besoins de santé de la population ? Continuerez-vous à défendre une Tarification à l’Activité pour tout soin pratiqué, même complexe ? Proposerez-vous un vaste plan de formation et d’attractivité devant permettre de recruter dans les années à venir plusieurs infirmières et infirmiers, en les rémunérant à un salaire décent et en leur proposant des plans de carrière dignes de ce nom ? Saurez-vous redonner aux soignants la place qu’ils méritent au sein de leur service, en leur accordant le droit de décider pour eux de leurs conditions de travail : horaires, ratios, diminution des charges administratives ?
Quand les professionnels ne pourront plus continuer de soigner, les patients de toute condition, jeunes ou âgés, riches ou pauvres, ne pourront plus trouver à l’hôpital public la main qui rassure, la voix qui apaise, parce que cette main-là se sera arrêtée de toucher, parce que cette voix-là se sera arrêtée de parler.
Seule une stratégie du choc appliquée à l’hôpital public pourra permettre que les travailleuses et travailleurs du soin retrouvent le chemin de l’hôpital, en tout espoir de cause.
Ne dit-on pas qu'une population en bonne santé est le moteur d’une économie solide ?
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-22 11:28:55
L’histoire ne peut effacer ce qui s’est passé le 17 janvier 1961 au Congo-Belge par le rapatriement d’une dent de la honte… Une dent, seul reste de la dépouille du héros de l'indépendance, 61 ans après son assassinat, va faire le voyage ce mercredi 22 juin 2022 jusqu'au Congo, où doit avoir lieu une cérémonie d'inhumation, deux jours après la restitution par la Belgique à la République démocratique du Congo (RDC) de la dépouille de Patrice Lumumba, le premier Premier ministre congolais. Pour l’ancien ministre de la Communication chargé des relations avec le Parlement Porte-parole du Gouvernement congolais, Alain Akouala, la restitution de la dent de Patrice Lumumba concourt à une démythification de ce mythe.

«Pourquoi ai-je l’étrange sentiment que la restitution de la dent de Patrice Lumumba concourt à une démythification de ce mythe, qui s’est incrusté dans mon imaginaire depuis l’âge de 7 ans ? De plus l’absence de justice pour ce crime péché originelle de la RDC suscite un malaise », a écrit Alain Akouala sur son compte Twitter.
L'avion transportant depuis Bruxelles les restes du premier ministre de l'ex-Congo belge est attendu ce mercredi à Kinshasa pour une escale technique. Après un changement d'appareil, le cercueil et la délégation qui l'accompagne doivent s'envoler pour la province du Sankuru (centre), où naquit Lumumba en 1925, dans le village d'Onalua. Ce sera le début d'un périple de neuf jours dans le pays, qui fera étape dans des sites emblématiques de la vie de Patrice Lumumba et s'achèvera le 30 juin dans la capitale où, après un deuil national de trois jours, un mausolée accueillera une cérémonie d'inhumation.

Patrice Emery Lumumba est entré dans la légende le jour de la proclamation de l'indépendance du Congo, le 30 juin 1960, avec un discours aux mots très forts contre le racisme des colons. Dès le mois de septembre suivant, il était renversé, puis exécuté le 17 janvier 1961 avec deux frères d'armes, Maurice Mpolo et Joseph Okito, par des séparatistes de la région du Katanga (sud), avec l'appui de mercenaires belges.
Son corps, dissous dans l'acide, n'a jamais été retrouvé.
Il a fallu des décennies pour découvrir que des restes humains avaient été conservés en Belgique, quand un policier belge ayant participé à la disparition s'en est vanté dans les médias. Une dent que ce policier avait en sa possession a été saisie en 2016 par la justice belge.
Contenue dans un coffret, elle a été placée dans un cercueil remis aux autorités congolaises lundi à Bruxelles en présence de la famille du leader assassiné, lors d'une cérémonie empreinte d'émotion.
Le premier ministre belge Alexander De Croo a renouvelé les «excuses» du gouvernement de Bruxelles pour sa «responsabilité morale» dans la disparition de Patrice Lumumba.
Il y a deux semaines, c'était le roi Philippe de Belgique, en visite pour la première fois en RDC, qui réitérait à Kinshasa ses «plus profonds regrets pour les blessures» infligées durant la colonisation.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-22 09:51:52
Depuis mardi 14 décembre 2021, la rumba congolaise est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco. À Kinshasa, à Brazzaville et ailleurs, on célèbre la reconnaissance de ce phénomène musical, culturel et social. C’est finalement une inscription que le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a soutenu et accompagné dès l’année 2019.
Cette annonce a été faite par le ministre congolais de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, à l’occasion de la célébration de la 40ème édition de la fête internationale de la musique.
«La célébration de la fête internationale de la musique de cette année a été auréolée du prestige de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, le 14 décembre dernier. Une inscription que le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a soutenu et accompagné dès l’année 2019 », a déclaré le ministre de la Culture et des Arts.
Au-delà des deux Congos, c’est toute l’Afrique qui est à la fête, puisque, depuis plus de soixante-dix ans, cette musique accompagne les mutations de l’histoire africaine avant et après les indépendances.
La rumba congolaise a un impact qui dépasse le seul cadre musical : elle est au cœur même de la vie congolaise, que ce soit en République démocratique du Congo (RDC, Kinshasa) ou en République du Congo (Brazzaville).
Dans les différentes soirées, même lors de la fête nationale... À toutes les occasions, elle résonne dans les deux capitales. La rumba est une véritable identité nationale sur les deux rives du fleuve Congo.
La rumba s’est enrichie au gré des échanges sur le parcours du fleuve, ainsi que des codes de l’armée coloniale et, surtout, comme support littéraire de la chanson populaire urbaine, dans ses variations à la fois romantiques et satiriques.
La rumba congolaise continue de s’approprier les innovations contemporaines de la world music dans une inépuisable créativité. La pluralité des influences qui l’ont engendrée, autant que le succès mondial de ses différentes déclinaisons font reconnaître la rumba comme porteuse d’une identité sociale transversale qui la hisse à la notoriété planétaire.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-06-22 07:50:45
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, effectue cette semaine une mission de sept jours à Tripoli. Arrivé lundi, il est à la tête d’une délégation de l’Union Africaine (UA). L'objectif est de faire baisser les tensions entre les deux gouvernements rivaux en place dans le pays et organiser une nouvelle conférence de réconciliation nationale, préalable aux élections.
«Organiser les élections sans faire la réconciliation, cela pourrait être source de violences, les Libyens le savent très bien », indique le chef de la diplomatie congolaise, Jean-Claude Gakosso dont le pays, le Congo-Brazzaville, préside le Comité de haut-niveau pour les discussions sur la Libye.
Au cours de cette mission, la délégation africaine qui compte également dans ses rangs le médiateur mauritanien Mohamed El Hacen Ould Lebatt rencontrera ce mardi 21 juin le président Mohammed el-Menfi, ainsi que ses deux vice-présidents : Abdallah al-Lafi, en charge du dossier réconciliation, et Moussa el-Kouni, en charge des élections.
Un entretien est prévu mercredi avec le premier ministre sortant Abdel Hamid Dbeibah, au même moment où Fathi Bachagha, son rival désigné par le parlement, mais non reconnu par la communauté internationale, sera reçu à Brazzaville par le président Denis Sassou-N’Guesso.
«Si on est médiateur, on parle à tous le monde », commente le chef de la diplomatie congolaise.
Cette mission est, selon le ministre congolais, consécutive aux entretiens qu'il a eus en mai, à New-York avec le secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres qui « soutient complètement cette démarche africaine » sur la réconciliation. « Nous voudrons tourner la page, aller vers le pardon comme en Afrique du Sud », précise le ministre.
Germaine MAPANGA / Source : Rfi
Créé le 2022-06-21 18:13:18