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A l’occasion de la célébration de la Journée internationale des peuples autochtones le 9 août, sous le thème : "Le rôle des femmes autochtones dans la préservation et la transmission des savoirs traditionnels", plus de 2000 filles autochtones dans le département de la Lékoumou ont reçu un acte de naissance et un kit scolaire grâce à Joint SDG Fund leur conférant ainsi une identité et un passeport pour la vie.
La Journée internationale des peuples autochtones du monde est célébrée dans le monde entier le 9 août. Elle marque la date de la session inaugurale du Groupe de travail sur les populations autochtones en 1982.
Le Département des affaires économiques et sociales (DESA) a organisé une commémoration virtuelle de la Journée internationale de 9h à 11h (heure de New York) le mardi 9 août 2022, portant sur le thème de cette année : « Le rôle des femmes autochtones dans la préservation et la transmission des savoirs traditionnels ».
Au Congo-Brazzaville, un cadre juridique solide a été adopté pour permettre à ces populations autochtones de faire valoir leurs droits. Après la loi de 2011 – la première en Afrique consacrée aux peuples autochtones –, un article a été introduit dans la Constitution, en 2015, pour acter cette reconnaissance. Mais il a fallu attendre juillet 2019 pour que six décrets d’application sur neuf soient adoptés. Autant dire que cette protection promise est jusqu’à présent restée sur le papier.
La reconnaissance des droits des peuples autochtones a fortement progressé au Congo-Brazzaville, comme en témoigne la remise de 5000 actes de naissance, par le Ministère congolais de la Justice, aux peuples autochtones des départements de la Sangha, la Cuvette-Ouest et les Plateaux en septembre 2021.
On rappelle que les femmes sont la colonne vertébrale des communautés autochtones et sont le pivot de la préservation et la transmission des connaissances ancestrales traditionnelles. Elles jouent un rôle collectif et communautaire intégral en tant que gardiennes des ressources naturelles et des connaissances scientifiques. Elles sont aussi nombreuses à prendre la tête de la défense des terres et territoires des peuples autochtones et défendent les droits collectifs de leurs communautés dans le monde entier.
Cependant, malgré le rôle crucial qu'elles jouent dans leurs communautés, les femmes autochtones souffrent souvent de discrimination fondée sur le sexe, la classe, l'ethnie et le statut socio-économique.
Les femmes autochtones souffrent particulièrement de la pauvreté, d'un accès inégal à l'éducation et d'analphabétisme, des limitations de l'accès à la santé, à l'assainissement de base, au crédit et à l'emploi ; elles ne participent pas pleinement à la vie politique ; elles sont victimes de la violence domestique et sexuelle. En outre, leurs droits à l'autodétermination, à l'autonomie gouvernementale et au contrôle des ressources et des terres ancestrales ont été bafoués au fil des siècles.
Des progrès modestes mais significatifs dans les processus de prise de décision dans certaines communautés ont été réalisés par les femmes autochtones, qui ont pu obtenir un leadership dans des rôles communautaires et nationaux, et se sont tenues en première ligne des protestations pour défendre leurs terres et la diminution de la biodiversité de la planète.
La réalité, cependant, demeure que les femmes autochtones sont largement sous-représentées, affectées négativement de manière disproportionnée par les décisions prises en leur nom, et sont trop souvent victimes de multiples expressions de discrimination et de violence.
Dans le monde, 47 % des populations autochtones actives n’ont pas fait d’études, contre 17 % des non autochtones. Cet écart est encore plus important chez les femmes.
En cette Journée internationale des peuples autochtones, faisons que le rôle de ces femmes soit reconnu.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-10 10:07:06
Le processus de recrutement des agents d’encadrement supérieur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) devrait être annulé du fait des « défaillances significatives », selon une note confidentielle émanant d’un responsable de la Beac qui a organisé ce recrutement le 28 mai dernier.
Selon la note rédigée par Bienvenu Marius Roosevelt Feimonazoui, le DG du Contrôle général (DG-CG) à la Beac, à Libreville au Gabon, la détention d’un document d’identité valide était théoriquement une condition sine qua non pour pouvoir accéder aux salles d’examen. Cependant, dans les faits, même « des candidats ne remplissant pas cette condition ont été admis à concourir. De plus, les organisateurs n’ont pas respecté l’horaire de début des épreuves prévu pour 9 heures avec fermeture des portes à 8 heures ». La raison invoquée, selon la compréhension des organisateurs sur place, il fallait permettre à tous les candidats d’arriver alors que l’heure de début avait fait l’objet d’une communication publique.
« Ainsi jusqu’à 9 heures passées, des candidats étaient toujours autorisés à entrer dans les salles de concours. En outre, même après la fermeture des portes, les candidats sont restés plus d’une heure et demie dans les salles sans débuter les épreuves et sans qu’on ne leur fournisse d’explication précise sur les raisons de ce retard. Cette situation a entraîné une désorganisation préjudiciable au bon déroulement des épreuves », révèle le responsable de la Banque centrale.
Toujours selon lui, il ressort donc de ces événements que le concours pour ce recrutement de la Beac a été entaché de « nombreuses irrégularités » ne donnant pas à tous les candidats les mêmes opportunités de réussite. Pis, cela a même entraîné un risque de fraude important. Ce risque de fraude est notamment matérialisé du fait du décalage dans le début des heures effectives de début de concours et de l’existence des pauses favorisant la communication des informations sur les épreuves des candidats des centres ayant débuté à l’heure prévue vers les candidats des centres ayant débuté avec retard, d’une part, et de l’obligation d’autoéclairage des candidats via leurs téléphones portables, leur donnant accès à internet et à la consultation des réponses aux épreuves, d’autre part.
En dehors des irrégularités relevées à Libreville, Bienvenu Marius Roosevelt Feimonazoui révèle que des faits presque similaires ont été vécus au centre d’examen de Yaoundé, la capitale du Cameroun. Dans le cas de ce pays, affirme-t-il, il apparaîtrait, selon les informations parcellaires recueillies par ses services, que les copies des épreuves n’étaient pas disponibles dans les délais prévus et que des photocopies de ces dernières aient été effectuées, le jour même, dans des conditions ne garantissant ni leur confidentialité ni leur exhaustivité.
Par exemple, jusqu’à 9 heures passées, les épreuves relatives à la monétique n’avaient toujours pas débuté. En conséquence, le caractère tardif de la mise à disposition des épreuves de monétique ayant eu pour effet de décaler leur démarrage, ces dernières se sont également achevées tard dans la soirée, à près de 02 heures du matin, le lendemain. De plus, les candidats ayant choisi de passer les épreuves en anglais n’ont pas pu le faire dans la langue choisie.
« Si pour les épreuves de culture générale, des copies en anglais ont été mises à leur disposition, pour les épreuves spécifiques, les copies n’étaient pas disponibles dans cette langue et les candidats ont dû composer en français se voyant ainsi pénalisés du fait de l’organisation du concours », écrit le DG-CG.
Il mentionne également que, les salles de classe du centre d’examen de Yaoundé étaient privées d’éclairage comme le montrent certaines vidéos circulant déjà sur les réseaux sociaux. Cette situation n’a pas permis aux candidats de composer dans des conditions satisfaisantes et les a contraints à s’éclairer à l’aide de leurs téléphones portables, chose proscrite dans ce concours. Ils avaient ainsi potentiellement accès à certaines réponses aux questions posées par le biais d’internet.
Enfin, dans le cas du Cameroun, les vérifications d’identité et la problématique de l’acceptation ou non des récépissés de la Carte nationale d’identité (CNI), pourtant tolérés lors du dépôt des dossiers de candidature, ont entraîné des files d’attente interminables et un accès lent des candidats aux salles d’examen.
Risque d’annulation du recrutement
Le DG-CG conclut sa note en suggérant d’annuler ce processus de recrutement. Il écrit à ce propos : « Les préconisations ultimes et en phase avec les écarts constatés mais également plus onéreuses et potentiellement porteuses d’évolutions structurelles seraient, soit de reprendre entièrement ce concours pour l’ensemble des centres, tout en tirant les leçons l’ayant entaché et surtout en modifiant entièrement les acteurs, d’une part, soit d’annuler purement et simplement ce concours en vue de s’aligner sur les meilleures pratiques en termes de recrutements, moins susceptibles d’entraîner, du fait d’une massification des modalités y afférentes, les dérives observées pour ce concours ».
Dans la même veine de cette recommandation du DG-CG, le président de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) et par ailleurs, président du conseil d’administration de la Beac, Hervé Ndoba, a ainsi saisi, le 1er août 2022, le gouverneur de la Banque centrale pour relever les « incidents significatifs » de nature à altérer la nature et la crédibilité de ce recrutement. Aussi, a-t-il instruit au gouverneur de surseoir, de manière immédiate à ce processus de recrutement et de convoquer une session extraordinaire de la Beac afin que des mesures « adéquates » soient prises.
Le 2 août dernier, le gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli, lui a opposé une fin de non-recevoir.
« Il me paraît de toute évidence que contraindre le gouverneur de la Banque centrale à convoquer des sessions extraordinaires du conseil d’administration et du comité ministériel sur une question relevant purement de la gestion opérationnelle, est contraire aux statuts de la Banque centrale (article 47.5) et constituerait un dangereux précédent », a-t-il répondu.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-10 09:40:54
Son nom ne vous dit encore rien ? Ça ne va pas durer. Mama Colonel Julia la Fée. L'unique. Celle qui rend tout le monde hystérique. Celle qui affirme que sa voix est un don de Dieu et qui transforme en beau, en sincère et en or tout ce qu'elle touche, est une femme forte, fière et jamais fatiguée de prouver son intérêt pour la musique congolaise. La nouvelle devrait ravir ses très nombreux fans congolais et africains. Elle revient sous les feux des projecteurs avec son dernier single « ZAYI », qui séduit les critiques musicaux les plus pointus. Un single éclectique qui va être un gros tournant dans sa carrière musicale. En pleine promotion, l’artiste chanteuse, comédienne congolaise, a accepté notre invitation. Pas de tenue de gala, mais une djellaba brodée. Une larme a coulé au coin de notre œil.
Qui est Mama Colonel, votre parcours et comment expliquez-vous votre intérêt pour la musique ?
Je suis une artiste chanteuse, comédienne congolaise. Je chante depuis mon jeune âge. Comme la majorité de beaucoup de chanteurs, j'ai commencé à chanter à l'école pilote d’Ouest, ensuite à l'église.
En 1987, j'ai intégré l'orchestre Kamikaze de Youlou Mabiala où je suis restée un an. En 1988, j'ai intégré l'orchestre Télé Music et j’ai fait deux ans. En 1990, j'ai chanté avec l'orchestre Chic Sonore, et deux ans après, j'ai décidé de faire une carrière solo. En 1993, j'ai enregistré un titre « Publicité » avec Freddy Kebano comme arrangeur. C'est cette chanson qui m'a fait connaître du public congolais.
En 1995, je fais la rencontre D'Asie Dominique De Marseille, journaliste et animateur à Radio-Congo. Il me présente alors à sa collègue journaliste de l’OZRT aujourd'hui RTNC. Je voyage pour la première fois à Kinshasa et cette dernière me présente à Bozi Boziana. Benz Bozi Boziana me propose de chanter avec son orchestre juste en collaboration pour me faire connaître du public kinois. J’ai donc fait des concerts et une tournée avec son groupe Anti choc.

Après j'ai fait la rencontre de mon manager Serge Kayembé. J’ai décidé donc de m’installer à Kinshasa où ma carrière musicale a pris son envol. J’ai fait des podiums avec plusieurs artistes de la RDC : Gatho Beevens, Mbilia Bel qui est d’ailleurs ma marraine, JB Mpiana, Werason, Pépé Kallé, Defao, Koffi Olomidé, Sam Mangwana, Dindo Yogo, Ok Jazz, Afia Mala, la chanteuse togolaise…
J'ai fait des voyages, dans le cadre de la musique, en France, Hollande, Autriche, Gabon, RCA, Burkina Faso, Lomé, Abidjan…
Quand vous êtes-vous sentie assez confiante pour prendre totalement les rênes de votre parcours en tant qu’artiste chanteuse ?
Avec le temps, je comprends de mieux en mieux ce que je vaux. Je me suis rendu compte que je devais prendre le contrôle total de mon travail et de mon héritage, parce que je voulais être capable de m’adresser à mes fans d’une façon sincère et sans intermédiaires. Je voulais que mes mots et mon art viennent directement de moi. J’ai fait des choses dans ma carrière parce que j’étais incapable de dire non. Nous avons tous plus de pouvoir que ce que nous croyons.
Vous composez votre propre musique ? Comment faites-vous ?
C’est différent à chaque fois, je ne suis pas un schéma fixe. Je travaille sur un thème. Ou j’écris un poème que je convertis ensuite en paroles. Je peux aussi m’installer au piano sous le coup d’une émotion pour écrire une chanson dans la foulée. Le processus d’écriture peut être très émotionnel. Il m’arrive également de collaborer avec des gens qui me soumettent des idées. Je prends place devant le micro et je commence à chanter sur la musique que j’entends pour la première fois. C’est la seule façon de rester spontanée et créative.
À quel point est-ce important pour vous de vous réinventer ?
C’est une question que je me suis déjà posée. Je ne connais pas la réponse. Je pense avoir reçu un don de Dieu en ce qui me concerne. Ma voix limpide et mélancolique est un don du ciel. Et je ressens le besoin de le partager avec le Congo, l’Afrique et le monde entier.
Vous êtes fière aujourd’hui de votre carrière musicale ?
Ma mère m’a inculqué l’idée que la créativité commence par un grand saut dans l’inconnu en veillant à tenir ses peurs à distance. Et je suis fière d’y parvenir avec ma musique et grâce à ma musique.
Qu’est-ce qui vous stresse ? Vous semblez toujours avoir le contrôle de la situation ?
Je crois que le plus stressant, c’est de trouver un équilibre entre le travail et ma vie privée. M’assurer d’être présente pour ma famille. Tout ça en étant une artiste peut être un défi. Jongler avec ces différents rôles peut être stressant, mais c’est la vie de toute femme qui travaille.
Estimez-vous que les artistes d’aujourd’hui doivent utiliser leur statut pour diffuser un message ?
C’est le devoir de chaque artiste. Je trouve effrayant de voir des stars adulées qui paradent. Ça donne une fausse idée à tous ces jeunes congolais et africains. Il faut au contraire les inciter à prendre leur courage à deux mains, à se donner un but qui dépasse de loin la beauté physique ou le nombre impressionnant de followers. Je veux avant tout porter un message d’amour et de compassion. Quand vous posez vos yeux sur vos trophées, vous dites : Ok, mais qu’est-ce que vous compter faire pour l’humanité ?
Avez-vous été déçue de ne pas gagner un trophée dans votre carrière musicale ?
J’ai commencé à chercher un sens plus profond quand la vie s’est mise à me donner des leçons dont je ne pensais pas avoir besoin. Je ne vois plus le succès de la même manière. J’ai compris que les douleurs et les pertes sont en réalité des cadeaux. Être « numéro 1 » n’était plus ma priorité. Ma véritable victoire est de créer de chanter et de laisser une empreinte qui me survivra. C’est gratifiant.

La rumba congolaise, on en parle toujours en bien et en mal ! Aujourd’hui, on n’a pas le temps de savourer une gamme de musique que déjà s’entend, un cheveu dans la soupe, le nom d’un homme riche, d’un héritier, d’un député, Bref ! La rumba congolaise a dérapé vers une source au succès. Comme en Economie la mauvaise monnaie chasse la bonne, la musique faite par l’actuelle génération a enseveli sous les décombres de la médiocrité celle léguée par les Jean Serge Essous, Youlou Mabiala et Pamelo Mounka. De nos jours, la guerre des textes a cessé d’exister au grand dam de la vie. Verckys composa « Nakomi Tunaka », Mpassi Gongo Mermans lui répondit par « A mon avis ». Verckys dégaina de nouveau par « Sakumuna ». Pour répondre à « Pont sur le Congo » de Franklin Boukaka, African Jazz sortit « Ebalé ya Congo ». Est-ce que vous partagez cette analyse ?
(Rires). Non pas du tout. Société d’auteurs inexistante ou inefficace, piratage... Le manque à gagner est important pour les artistes congolais, qui peinent à profiter de leur succès. Depuis plusieurs années, ils manifestent toujours leur inquiétude devant la dégradation de leurs conditions de travail et de vie. Les points de cristallisation restent la perception de leurs droits, d’une part, et l’accompagnement social quasi inexistant, d’autre part.
Lassés de se retrouver toujours en situation de précarité, impuissants à la dégradation de leur vie, ils ont trouvé une solution idoine : les dédicaces (Mabanga). Le manque à gagner pour les artistes congolais du fait du non-paiement de leurs droits d’auteur est énormissime. Donc les dédicaces aident les artistes congolais aujourd’hui à se faire une petite santé financière. C’est aussi un moyen pour eux aussi de remercier leurs donateurs, mais il ne faut pas aussi exagérer, car trop des dédicaces tuent les dédicaces.

Nous sommes à la fin de notre entretien, quelle image aimeriez-vous que le public congolais ou africain garde de vous ?
Celle d’une personne courageuse. Ça me ferait plaisir évidemment qu’on se souvienne de ma musique et de mon art dans plusieurs dizaines d’années, mais je préférerais rester dans la mémoire collective des congolais et africains comme quelqu’un de courageux, qui ne mâche pas ses mots. Je ne crois pas que Dieu m’ait donné cette voix limpide et mélancolique pour que je devienne célèbre, mais pour changer le monde. C’est mon but ultime.
Merci Mama Colonel Julia la Fée et surtout plein succès dans votre carrière musicale !
Merci Jarele, merci infiniment aux Echos du Congo Brazzaville et à vos lecteurs à travers le monde.
Propos recueillis par Jean-Jacques Jarele SIKA (Les Echos du Congo-Brazzaville)
Créé le 2022-08-09 11:13:46
Au Congo, les malfrats ne manquent pas d’ingéniosité dans l’art d’extorquer des fonds à des personnes généreuses, qui répondent très souvent à l’appel de détresse de leurs parents, voire des tierces personnes. Ces bienfaiteurs se sentent naïfs, quand ils découvrent que l’appel de détresse est en fait une ruse des réseaux d’escrocs.
Profitant des possibilités de transfert d’argent qu’offre la téléphonie mobile, des escrocs ont mis au point une nouvelle trouvaille, à travers laquelle ils détroussent allègrement de nombreux citoyens, notamment à Brazzaville et Pointe-Noire.
Le manège bien rodée qui procède au préalable d’une véritable enquête de proximité, consiste en ceci: on vous appelle au téléphone. Votre interlocuteur, qui se fait passer pour un médecin, vous fait croire qu'un de vos proches est admis en urgence à l'hôpital et que, pour parer au plus pressé, il faut envoyer « quelque chose » via Airtel money ou Momo.
Dès que vous vous exécutez, vous êtes tombé dans le piège. Le prétendu médecin n'est plus joignable après avoir empoché rapidement l'argent.
Cette nouvelle forme d'arnaque commence à faire beaucoup de victimes. Et la police ne cesse d'enregistrer des plaintes contre x de la part de ces victimes.
En attendant que la police qui a mobilisé des équipes sur cette enquête, ne parvienne à mettre la main sur ces réseaux d’escrocs, l’attention et la vigilance des citoyens sont requises, afin de ne pas se laisser avoir.
Bien souvent, ces escrocs sont renseignés sur les liens familiaux, ou encore des antécédents médicaux d’un parent ou d’un ami très proche de la personne à arnaquer. Des informations qui rendent leur astuce quasi indétectable.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-09 07:17:30
Terrifiant pour certains, incroyable pour d'autres ou encore écœurant, cette femme a battu le record du monde des ongles les plus longs ! Ils ne mesurent pas moins de 13 mètres. Elle vient d'obtenir sa place dans le Livre Guiness des Records. Mais comment vit-on avec des ongles si longs ?
Diana Armstrong s’en sort, on dirait ! Cela fait plus de 25 ans qu’elle les laisse pousser.
Un drame familial se cache derrière un tel record. En effet, c’est la fille de Diana qui s’occupait des ongles de sa mère, jusqu’à ce qu’elle décède.
« Elle était la seule à faire mes ongles. Elle les a polis et les a limés pour moi », révèle-t-elle.
C’est donc pour lutter contre la dépression et le chagrin que cette maman s’est promis de ne plus jamais toucher à ses ongles.
Ses autres enfants, honteux et désespérés, ont finalement accepté le choix de leur mère éplorée. Bien entendu, Diana Armstrong est en grande difficulté pour entretenir ces ongles gigantesques. Elle ne le fait que tous les cinq ans. Depuis peu, elle redouble de coquetterie en peignant dessus.
Poser du vernis à ongles nécessite 15 à 20 flacons. Sacré budget manucure !
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-09 07:03:10
Quelques minutes de marche à faible intensité une heure après avoir mangé suffiraient à réguler la glycémie, affirment des chercheurs irlandais.
Nul besoin de marcher des heures pour contrer le diabète. Seulement deux minutes d’activité loin de son fauteuil permettraient d’aider l’organisme à réguler la glycémie (le taux de glucose ou sucre dans le sang) après un bon repas. Ce constat est dressé par des chercheurs de l'Université de Limerick, en Irlande, qui ont passé au crible sept études comparant les effets de la position assise et debout à ceux de la marche sur la santé.
Les participants aux études ont été invités à se tenir debout ou à marcher entre deux et cinq minutes toutes les 20 à 30 minutes au cours d’une journée. Les chercheurs ont observé que leur taux de sucre dans le sang augmentait après un repas mais redescendait progressivement grâce à cela, et ce dès deux minutes d’activité. D’après eux, l’idéal serait quand même de pousser un peu et de faire une promenade de 15 minutes. Ce phénomène s’expliquerait par l’activité des muscles qui puisent leurs ressources dans le glucose disponible dans le sang.
Partez en balade 60 à 90 minutes après avoir mangé
Les chercheurs irlandais ont aussi déterminé le moment idéal où il faudrait se mettre à bouger : entre 60 et 90 minutes après avoir terminé son repas. En effet, c’est à ce moment-là que la glycémie atteint son apogée et que les muscles absorbent un maximum de sucre ingéré via la nourriture. Il n’est pas toujours évident de s’octroyer une balade au travail, mais il recommande de se déplacer dans les couloirs par exemple.
L’activité physique est recommandée dans la prise en charge du diabète de type 2.
Maladie chronique caractérisée par un excès durable de la concentration de glucose dans le sang (hyperglycémie), au Congo, le taux de prévalence de la maladie est estimé entre 3 et 7%, selon les études réalisées.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-09 06:57:28
L’Observatoire congolais des droits des consommateurs fustige le non-respect de la règlementation du prix et du poids du pain par les patrons des boulangeries à Brazzaville et Pointe-Noire.
Pour le secrétaire exécutif de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, Mermans Babounga, le pain vendu à 50fcfa ne représente que 60g, celui de 100fcfa pèse à peine 120g et la baguette de 150fcfa un poids moins que celui qui est homologué.
Il en appelle à la responsabilité des autorités du ministère du Commerce pour faire respecter les mesures édictées par le gouvernement dans son Plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023.
En raison de la volatilité du marché de la farine de blé observée depuis le début de l’année, le gouvernement congolais a décidé de renforcer la règlementation des prix et poids du pain qui figure parmi les produits de grande consommation au Congo.
Par exemple, la baguette de 90g est fixée à 50fcfa, celle de 110g est à 75fcfa, celle de 180g est à 100fcfa et celle de 220g coûte 150fcfa.
Sur le terrain le rapport prix/poids du pain n’est toujours pas respecté par les boulangeries. Pour contourner la règlementation en vigueur, les boulangeries se sont lancées dans la fabrication de différentes formes de pain, on y trouve des pains à 300fcfa ou 400fcfa.
Le gouvernement a accepté de rembourser aux minotiers le montant au-dessus du prix d’achat. La somme correspondant au dernier stock s’élève à 2 204 000 000 FCFA.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-08 10:02:39
Alberto Nonino se souviendra longtemps de sa course de 400 mètres aux Championnats du monde d’athlétisme des moins de 20 ans. L’athlète de 18 ans connaissait un bon départ. Mais rapidement, les spectateurs ont constaté qu’il semblait gêné par un certain ballottement dans sa région pelvienne. Ne passons pas par quatre chemins : son pénis était sorti de son short. Le pauvre coureur, ainsi exposé, a tenté plusieurs fois de ramener les bijoux de famille dans le coffre-fort. Rien ne semblait fonctionner. En même temps, ça doit demander beaucoup d’agilité d’y parvenir en courant à toute vitesse.
L’athlète italien de décathlon a terminé dernier de sa vague de qualification… parce que son pénis sortait continuellement de ses shorts pendant la course.
Les tentatives désespérées de cacher ce qu’on ne devrait pas voir pendant un championnat mondial ont complètement ralenti celui qui a parcouru quelques mètres le paquet au vent.
Il a fini dernier avec un temps de 51.57 secondes.
Le sportif éprouvé tente maintenant d’en rire. Sur Instagram, il a expliqué à ses abonnés que ceux-ci n’avaient pas besoin de lui envoyer tous les articles à son sujet. Il les a vus.
Je sais que vous êtes curieux / curieuses et que vous voulez voir la chose en pleine action (et pas censurée), sauf que la chaîne Youtube World Athletics nous empêche d’intégrer la vidéo sur le site.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-08 09:38:37
Après le leader du groupe musical Extra-Musica, Roga-Roga et l’auteure-compositrice, mélodiste et interprète d’origine ivoirienne, Chérile Owêléo, c’est désormais au tour de Sam Talanis de s’offrir le centre de loisirs des Landes, au Mont-Valérien, dans le cadre de la onzième édition de la Guinguette Africaine de Suresnes, pour un show exceptionnel, le samedi 20 août 2022 à 14 heures.
Fort de son succès construit depuis plusieurs années, le célébrissime et talentueux artiste congolais aux multiples facettes, le meilleur artiste congolais de la Diaspora 2019, donne rendez-vous à ses fans le samedi 20 août prochain à 14 heures pour danser la rumba et ses dérivés (salsa, zouk, boléro, ndombolo…) à la Guinguette Africaine de Suresnes qui a repris cet été, depuis le 9 juillet dernier, tous les week-ends jusqu'à fin août le 28. De 13h à minuit.
Une date à ne pas manquer…
Ce spectacle intervient deux mois après celui de l’Espace We Welcome à Lagny-sur-Marne en Seine-et-Marne le 4 juin dernier. Le public a adoré et Sam Talanis s’est éclaté lors de ce concert inédit qui a ébloui mais surtout rassuré ses fans.
Et pour ce premier concert à Lagny-sur-Marne en région parisienne, synonyme de come-back à tous les niveaux, Sam Talanis célébrait également son anniversaire.
Accompagné par des artistes talentueux, le virtuose de la Rumba congolaise a interprété les plus grands succès de son répertoire.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-07 19:51:53
Le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso est arrivé, avec son épouse Antoinette Sassou N’Guesso, ce dimanche 7 Août 2022, à Oyo dans le département de la Cuvette (nord) pour un séjour de travail. Le numéro un congolais déposera une gerbe de fleurs sur la tombe de son père feu Julien N’Guesso alias Poro- Poro, qui a quitté la terre des hommes il y a 36 ans.
Le recueillement aura lieu au cimetière familial de kona-kona d’Edou. Un cimetière où reposent tous les défunts de la famille du Président congolais.
Julien N’Guesso décédé le 9 aout 1986 à Edou, était un chef chasseur notable à Edou.
On rappelle que c’est une coutume pour Denis Sassou N’Guesso d’aller déposer des gerbes de fleurs dans les cimetières familiaux d’Oyo où reposent sa mère Emilienne Mouebara et sa fille aînée Edith Lucie Bongo Ondimba.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-07 19:16:46
Le Congo va célébrer le 15 août 2022, le 62e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale.
Cet anniversaire qui marquera les 62 ans du Congo en tant que pays indépendant, libre de ses choix économiques, politiques, sociaux et culturels, sera fêté sous le thème : « Une démocratie apaisée, un peuple au travail, un pays stable en marche vers le développement ».
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-07 17:05:04
Des effluves de saka saka ou poulet s’échappent des cuisines, des airs de la musique chrétienne envahissent la parcelle située au 103, rue Mbounda, au quartier capable à Dolisie dans le Niari (sud), les femmes ont sorti leur plus beau pagne, les familles se sont mises sur leur 31, cette cérémonie de ce dimanche 7 août 2022, avait pour finalité d’officialiser, et de la plus belle manière, le mariage traditionnel de Nelly et Yvon. C’est beaucoup plus qu’un mariage civil, pour une femme, il relève de rendre hommage à sa famille et l’honorer afin de la rendre fière. Le couple originaire du Congo-Brazzaville, mène une vie tranquille aux USA depuis plusieurs années.
La cérémonie du versement de la dot est réellement celle de la dernière étape qui conclut et scelle les liens de mariage.

C’est une gigantesque besace de Père Noel qu’Yvon Dounda a présenté à la famille maternelle et paternelle de sa promise. Entre autres casiers de bières, jus, whisky, vins de palme, costumes, enveloppe d’argent, pagnes… Viennent s’ajouter d’éventuelles amendes pécuniaires.

Les deux orateurs (Nzonzi) se lancent des joutes verbales. Lucien Espoir Mbouloukou entre dans le rôle le plus délicat, car il doit user de toute la finesse pour demander la main de la future épouse d’Yvon Dounda : C’est de bonne guerre, parce que c’est lui qui tient le couteau du bon côté.

La ruse, le langage imagé sont les atouts pour être un bon orateur traditionnel.

Le public qui a assisté à ce mariage coutumier a vécu avec passion le duel des orateurs.

On rappelle que la dot est avant tout un geste pour montrer à la famille de la mariée la capacité de l’homme à prendre soin de leur princesse, et les remercier d’en avoir fait la femme qu’elle est devenue.

En règle générale, le mariage ne se fait pas sur un coup de tête au Congo-Brazzaville. Les choses doivent être programmées, planifiées, organisées… Les gens doivent être informés. On ne se lève pas un beau matin pour se marier. Pas au Congo-Brazzaville, en tout cas, car le tout n’est pas d’aller à la Mairie signer un acte. Ici, tant la cérémonie traditionnelle n’a pas eu lieu, le mariage est inexistant.

Le mariage civil de Nelly et Yvon aura lieu en septembre 2023 aux USA.

La force de leur amour et une bonne communication ont eu raison des difficultés et au final leur mariage traditionnel a été une réussite.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-07 15:23:57
Files d'attente aux stations-service, rationnement aux pompes : les automobilistes congolais font face depuis plus de deux semaines à une pénurie de carburant. Pour la société nationale des pétroles du Congo (SNPC), cette perturbation dans l’approvisionnement du pays en produits pétroliers finis est occasionnée entre autres, par le conflit en Ukraine et aux sanctions imposées par la Russie.

Créé le 2022-08-07 13:36:47
Plagiats, tripatouillages, copinages, on n’en finira pas avec tout ce qui touche l'africain francophone de l'Afrique centrale. Hier le CAMES était une fierté africaine, aujourd'hui sa crédibilité est remise en cause. Le Doyen Honoraire de la Faculté de Droit à l’Université Marien N’gouabi de Brazzaville, le Professeur Placide Moudoudou a dénoncé, dans une lettre adressée au secrétaire général, président du comité éthique et déontologique du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES), la corruption et la mafia qui gangrènent cette institution fondée le 26 avril 1972 à Lomé et regroupant à ce jour seize (16) États francophones d’Afrique et de l’Océan Indien.

Le Professeur Placide Moudoudou qui dénonce le caractère mafieux du CAMES demande que les fonctions de président du CTS soient retirées à M. Charles Mba Owono.

L’idée de création d’un organisme de coordination des problèmes de l’Enseignement supérieur dans les pays d’expression française d’Afrique et de Madagascar remonte aux premières années de leurs indépendances.
Plusieurs réunions de spécialistes chargés de définir le rôle et les fonctions de l’Enseignement supérieur ont conduit à la constitution d’une Commission consultative d’experts pour la réforme de l’Enseignement en Afrique et à Madagascar.
Une résolution de la Conférence des Ministres de l’Éducation nationale tenue à Paris en 1966 donnait mandat à la commission d’entreprendre une recherche approfondie sur les structures et les enseignements des Universités Africaines et Malgache, dans un large esprit de coopération interafricaine.
Les conclusions de la réflexion menée par la Commission leur ayant été soumises à la Conférence de Niamey, tenue les 22 et 23 janvier 1968, les Chefs d’État de l’OCAM décidèrent la création du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement supérieur, regroupant à ce jour seize (16) États francophones d’Afrique et de l’Océan Indien.
La convention portant statut et organisation du CAMES fut signée par les seize (16) Chefs d’État ou de Gouvernement, le 26 avril 1972 à Lomé.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-07 11:55:16
Le président de l'Etoile civique, Claude Bartos, décernera le 18 novembre prochain au Sénat français, l'Étoile civique à ceux qui ont fait preuve d'un engagement civique exceptionnel. Parmi les personnes honorées figure Carelle Moukémaha-Niang, fondatrice de la Web-TV Inspirante, pour son action auprès des jeunes.
Depuis son plus jeune âge, Carelle Moukémaha-Niang est animée par la passion d'aider les autres. Cet engagement l'a amenée à s’engager aussi bien pour la jeunesse de France qu’africaine. Ses efforts ne sont pas passés inaperçus. En reconnaissance de son travail désintéressé, elle se verra remettre au Sénat la Médaille d'argent de l'Étoile civique par Claude Bartos, président de l'Institution.
Fondée en 1930, cette organisation, couronnée par l'Académie française, vise à honorer les vertus civiques et à servir le prestige national. Parmi les anciens récipiendaires de cette prestigieuse récompense figurent entre autres, l'Abbé Pierre, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Roland Dumas ou encore Louis Leprince-Ringuet.
Recevoir cet honneur témoigne du dévouement de Carelle à faire la différence dans la vie des autres.
Poursuivre la tradition familiale de servir la Communauté
La servitude à l'égard de l'intérêt général semble être innée chez Carelle Moukémaha-Niang. Issue d'une famille politique ayant des racines au Congo-Brazzaville et au Sénégal, elle est la petite-fille d'Alioune Badara Niang - cofondateur du Parti démocratique sénégalais (PDS) et proche conseiller de l'ancien président du Sénégal, Abdoulaye Wade. Sa mère, Amy Niang, son modèle était la conseillère et la cousine d'Idrissa Seck, ancien Premier ministre du Sénégal et actuel président du Conseil économique, social et environnemental. Compte tenu de sa lignée, il n'est pas surprenant que Carelle ait grandi avec la volonté d'aider les autres et de faire la différence dans un monde sans cesse en mouvement. Suivant les traces de sa mère qui a consacré sa vie au service public ; Carelle poursuit son engagement afin de contribuer à l’amélioration de la société. Grâce à sa détermination, Carelle devient un leader à part entière, qui saura marquer son empreinte.
Ce que vous devez savoir sur Carelle, l’étoile montante
Carelle est animée par la volonté de développer son expertise technique dans le privé tout en servant l’intérêt général.
Tout juste âgée de 19 ans, Carelle crée l'association « Bouger l'Afrique » dans le but de promouvoir un changement positif sur le Continent. Elle y obtiendra un premier partenariat Média afin de diffuser les belles initiatives africaines et réunira autour de cette première initiative des dirigeants d’entreprises et personnalités politiques africaines.
A la fin de ses études de droit, Carelle commence sa carrière professionnelle au sein du Groupe AXA tout en s'engageant dans la vie politique française.
En 2020, elle est présente sur la liste des candidats aux élections dans le 16e arrondissement de Paris pour le mouvement présidentiel "La République en Marche".
Emmanuel Macron et Carelle Moukémaha-Niang

Après plus de trois années passées, au sein du leader mondial des assurances, Carelle rejoint un autre groupe international. Tout au long de ses diverses expériences, Carelle a toujours été passionnée par la promotion d'un changement positif et par la volonté d’améliorer le monde. "Inspirante" cherche à créer une nouvelle génération de leaders Le travail de Carelle sur la web-TV "Inspirante" est un engagement envers la jeunesse française, qui l'aide à voir le potentiel en elle et à aspirer à un avenir brillant. L'émission "Inspirante" cherche à donner aux jeunes Français un nouveau souffle en présentant les parcours de femmes qui ont réussi et qui ont eu un impact positif sur la société.
En s'inspirant de ces modèles, Carelle espère donner aux jeunes les moyens de réaliser leur potentiel et d'aspirer à un avenir meilleur. Son initiative a recueilli le soutien de plus de 40 personnalités, dont Agnès Pannier-Runacher, ministre chargée de la transition énergétique, Edith Cresson, ancien Premier ministre, et Pascale Cossart, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences.
Pascale Cossart, secrétaire perpétuel de l'Academie des Sciences et Carelle Moukémaha-Niang

A travers "Inspirante", Carelle contribue à créer une nouvelle génération de leaders prêts à relever les défis d'aujourd'hui et de demain.
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique

L'Étoile du civisme sera également décernée à Ibrahim Albalawi, ancien ambassadeur délégué permanent du Royaume d'Arabie saoudite auprès de l'UNESCO pour son action pour la paix.
Cette cérémonie sera certainement un événement émouvant qui rendra hommage à ceux qui se sont consacrés à rendre le monde meilleur.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-07 10:25:54
L’homme d’affaire malien Oumar Diarra veut se faire payer coûte que coûte dans l’affaire qui l’oppose à la Côte d’Ivoire. Après avoir tenté de saisir un avion de la compagnie Air Côte d’Ivoire au Mali il y a quelques mois, il vient de récidiver. Cette fois-ci, loin des frontières maliennes et ivoiriennes. Une fois de plus sur un avion de ligne de la compagnie aérienne ivoirienne.
C’est au Congo-Brazzaville qu’Oumar Diarra soulève encore une autre crise avec la Côte d’Ivoire. Ainsi, par un exequatur et des réquisitions à la force publique, l’huissier Maître Yvon Sow a pratiqué une saisie de l’aéronef airbus A319 immatriculé TU TSY de Air Côte d’Ivoire sur le tarmac de l’aéroport de Brazzaville-Maya Maya ce vendredi 5 août 2022.
Oumar Diarra parviendra-t-il à ses fins pour une fois ?
L’affaire connaitra-t-elle le même épilogue que celle qui s’est déroulée sur le tarmac de l’aéroport de Bamako ? Après le soufflet, l’avion d’Air Côte d’Ivoire avait pu décoller pour desservir Abidjan. Mais cette affaire commence à agacer dans le milieu aérien.
La compagnie ne comprend pas pourquoi ce sont ces aéronefs qui sont principalement ciblés par l’homme d’affaire. Elle n’a pas encore réagi à la saisie de ce jour. Mais de façon officieuse, on note la sérénité de la compagnie.
La saisie faisait suite à la décision, le 22 octobre, de la Cour de justice de la Cedeao de condamner la Côte d’Ivoire à payer à Oumar Diawara 1,25 milliard de francs CFA au titre de dommages et intérêts pour avoir violer ses droits après lui avoir confisqué, en 2020, environ 50 hectares de terrains sur décision du tribunal de première instance d’Abidjan.
Situées sur les communes d’Angré, Assinie, Bingerville et Abatta, ces terres sont estimées à 15 milliards de F CFA. L’une des parcelles concernées doit accueillir un tronçon de la future autoroute Y4, qui contournera la capitale économique. Toujours dans l’attente de l’exécution du jugement, l’investisseur, également actif dans les secteurs du pétrole et du gaz en Afrique centrale, ainsi que du transport de produits raffinés et alimentaires dans l’hinterland ouest-africain, a décidé de saisir les avoirs de l’État ivoirien.
Germaine MAPANGA / Source : AfrikMag
Créé le 2022-08-05 13:19:30
Suite aux instructions du Président de la République, chef suprême des armées, le ministre congolais de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo et son homologue de la Sécurité et de l’ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou ont procédé à la signature du procès-verbal relatif au transfert de compétences techniques de la Gendarmerie nationale au Ministère de la Sécurité mardi dernier à Brazzaville.
Cette décision de réorganiser des forces de sécurité intérieure avait été prise lors du conseil des ministres le 26 mai 2021.
Elle permettra d’optimiser les résultats, grâce à la synergie d’action, une meilleure coordination des forces, une répartition plus cohérente des missions sur l’ensemble du territoire national et une mutualisation des moyens technico opérationnels.
Un groupe de travail interministériel, chargé de la formalisation du transfert organique de la gendarmerie nationale à sa nouvelle structure de tutelle ; de l’élaboration et de la présentation, au Parlement, du projet de loi en vue de son adoption avait été mis en place.
La Gendarmerie nationale congolaise est une force de sécurité publique militaire au Congo. Ses missions et son organisation sont calquées sur celles de la Gendarmerie nationale française.
Mise sur pied au moment de l'indépendance, elle comprenait, en 2007, environ 2000 gendarmes, sous-officiers et officiers.
La Gendarmerie nationale était sous la responsabilité du Ministère de la défense nationale Congolaise au même titre que les Forces Armées Congolaises (FAC).
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-04 16:32:59
En dépit de la conjoncture économique et financière que traverse le pays, le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, a remis symboliquement le 4 août à Brazzaville, les contacts des moyens roulants (108 véhicules de marque Hilux ; cinq camionnettes de marque Hino ; un bus Toyota coaster et dix moteurs hors-bord de 40 chevaux) au ministre de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et du Développement local, Guy Georges Mbacka, qui les a transmis gracieusement par la suite aux ayants droit, dans l’optique de conjurer une difficulté de mobilité, laquelle a été décriée depuis de nombreuses années.
Quant aux animateurs de la territoriale, notamment les sous-préfets, les administrateurs maires des arrondissements et communautés urbaines ainsi que les secrétaires généraux n’ayant pas été pris en compte par ce premier lot de matériel, le ministre les a invités à faire preuve de patience, car le plus long voyage commence toujours par un premier pas. Le gouvernement agit et continuera, a-t-il rassuré, d’agir par paliers, dans les limites de ses possibilités.
Le Premier ministre a promis de faire bénéficier toutes les autorités déconcentrées des mêmes conditions de travail de sorte que les directions départementales soient davantage proches de leurs administrés avant de demander aux bénéficiaires de faire bon usage et de veiller scrupuleusement à l’entretien du matériel réceptionné.
Cette dotation participe de façon active au processus de restauration de l’autorité de l’Etat et de l’organisation de la territoriale.
Désormais les autorités des circonscriptions administratives territoriales n’auront plus d’excuses pour ne pas mener à bien les tâches qui leur sont confiées.
Ces autorités se plaignaient depuis des années de ne pas disposer de moyens roulants afin d’effectuer leurs missions au quotidien.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-04 16:06:12
L'Union des démocrates humanistes (UDH-YUKi) de l'opposant défunt Guy-Brice Parfait Kolelas a gagné sept sièges à la nouvelle Assemblée nationale, soit le même nombre d'élus que l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), jusque-là première formation de l'opposition et qui a perdu un siège lors de ce scrutin législatif. Quel parti conduira l’opposition ?
Pour le porte-parole de l’UPADS, Sidoine Romaric Moukoukou, l’UPADS doit rester leader de l’opposition congolaise.
« Nous pensons qu’il faut simplement appliquer la loi. L’article 11 portant statut de chef de file de l’opposition stipule qu’en cas d’égalité entre deux partis d’opposition, on doit se référer aux anciens résultats des dernières législatives de 2017 où l’UPADS avait eu huit députés », explique-t-il.
Mais du côté de l’UDH-Yuki, on ne s’avoue pas vaincu. Le processus électoral n’est pas encore terminé, précise Gilles Fernand Bassindikila, deuxième vice-président du mouvement. Le parti pourrait encore gagner un ou deux sièges et devenir chef de file de l’opposition.
«Nous avons des recours parce que nous avons été lésés dans plusieurs de nos circonscriptions où la victoire était certaine sur la base de nos procès verbaux. Peut-être que ce nombre (de sept députés) va être revu à la hausse. Nous faisons confiance aux institutions », espère-t-il.
La Cour constitutionnelle devrait se prononcer dans quelques jours sur les recours de l’UDH-Yuki, ainsi ceux déposés par plusieurs autres partis.
Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Pascal Tsaty Mabiala a été désigné le 27 décembre 2017, chef de l’opposition congolaise, par décision du conseil des ministres.
Pascal Tsaty Mabiala a été désigné à ce très convoité poste, du fait que l’Union panafricaine pour la démocratie sociale était la formation politique de l’opposition ayant obtenu le plus grand nombre d’élus à l’issue du scrutin législatif de 2017.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-04 15:30:13
Déjà largement vainqueur au premier tour avec 103 députés, le PCT, parti au pouvoir, totalise à lui seul cent-douze élus sur les cent-cinquante-et-un sièges de l’Assemblée nationale, selon les résultats du second tour des élections législatives des 26 et 31 juillet 2022, rendus publics le 2 août par le ministre congolais de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et du Développement local, Guy Georges Mbacka.
Au second tour des législatives, le Parti congolais du travail (PCT) a obtenu neuf élus sur les vingt-cinq sièges.
L’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) arrive en deuxième position avec quatre élus au second tour, suivie de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) qui a obtenu trois sièges.
A l’issue des deux tours, les deux formations politiques de l’opposition partagent la deuxième place avec sept députés chacune.
Trois indépendants ont pu se faire élire au second tour dont un à Brazzaville, un dans le Pool et un autre dans la Lékoumou.
Avec deux élus au second tour, le Parti républicain et libéral (PRL) de Nick Fylla a réalisé un exploit.
Les autres partis comme la Dynamique républicaine pour le développement (DRD), le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), le Club perspectives et réalité (CPR) et le Mouvement pour l’unité, la solidarité et le travail (MUST) ont obtenu chacun au second tour un député.
Les résultats provisoires du premier et second tour des élections législatives et locales de juillet 2022 seront validés dans les prochains jours par la Cour constitutionnelle.
Le Parti du président Denis Sassou-N’Guesso a la mainmise sur la chambre basse du Parlement depuis 2002.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-08-03 20:23:20