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Législatives 2022 : Ferréol Gassackys remercie chaleureusement les électeurs qui ont voté pour lui

C’est à l’occasion d’un point de presse, animé par le camarade Ferréol Constant Patrick Gassackys, le mercredi 27 juillet dernier, au siège du Comité PCT/ Poto-Poto à Brazzaville, que l’heureux élu dès le premier tour de la troisième (3e) circonscription, a tenu à remercier ses électeurs. Il a ainsi félicité les habitants de Poto-Poto, d’avoir répondu favorablement et massivement à l’appel du Parti au pouvoir pour les élections législatives et locales de juillet 2022.

En effet, le Comité du Parti PCT de Poto-Poto a souhaité cette rencontre avec les médias afin de transmettre leurs vifs remerciements aux militants et sympathisants du Parti Congolais du Travail, mais surtout aux populations cosmopolites et nombreuses du 3e arrondissement de la ville capitale.

D’emblée, le camarade Ferréol Gassackys, l’heureux élu des dernières législatives, a tenu à rendre un vibrant hommage à tous les hommes et toutes les femmes et les jeunes qui ont renoué leur confiance en sa personne, mais aussi aux camarades des deux autres circonscriptions de l’arrondissement 3 Poto-Poto.

Il leur a simplement dit : « grand merci !!! » « Nous sommes très heureux aujourd’hui et le premier acte qui nous incombait s’était justement de remercier cette population de Poto-Poto tous azimuts. Les autres candidats de notre arrondissement ont été élus dès le premier tour, vous le savez pertinemment ! Nous avons obtenu 10 distingués conseillers au Conseil municipal et départemental de Brazzaville. Ainsi, cette fois-ci, nous avons amélioré notre score antérieur, étant donné, en 2017, nous avions 8 conseillers. Aujourd’hui, nous sommes à 10 conseillers », s’est-il exclamé.

Par ailleurs, Ferréol Gassackys, très ému et comblé des résultats obtenus, a félicité également les autres camarades : la camarade Opimbat née Mboundza Moké Ebotikambi Charlotte (élue de la deuxième circonscription) et le camarade Bokilo Rick Gérard (élu de la première circonscription), qui eux aussi, ont été élus dès le premier tour de l’élection. Il s’est félicité du score réalisé par son Parti, le PCT qui, dès le premier tour avait déjà totalisé près de 103 députés. Aussi, espère-t-il que son Parti raflera les autres circonscriptions en ballotage au second tour, afin de donner au PCT et alliés une large majorité pour l’exécution totale et sans faille des projets du Président de la République, chef de l’Etat et de facto, président du Parti Congolais du Travail, le Parti majoritaire à l’hémicycle.

« L’heure est à la fête, certes, mais aussi et surtout à la reprise du travail. Nous voulons du reste rassurer nos populations en premier, nos militants et sympathisants que nous respecterons strictement les consignes et directives du Parti, sous la houlette de son Secrétaire Général, le camarade Pierre Moussa ; mais surtout, en particulier sous les auspices de notre président du Comité central, j’ai nommé, le très illustre camarade Denis Sassou N’Guesso, qui n’aspire qu’au mieux-être des Congolais. Et nous invite tous à la marche vers le développement, aspiration tant rêvée par le chef de notre glorieux parti. C’est donc une invite au travail qui doit reprendre impérativement dès à présent », a-t-il martelé.

«En conséquence, nous voudrions par la même occasion garantir cette population de Poto-Poto sans exclusive, que nous poursuivrons l’ouvrage pour le bien-être de notre patrimoine commun : Poto-Poto. Donc, nous invitons tous les candidats, toutes les couches politiques laborieuses de se joindre à nous afin de hisser plus haut cette vitrine culturelle. Parce que, en réalité Poto-Poto donne cette vitalité, révèle l’amour, la force et renseigne sur l’hospitalité et la fraternité en terre congolaise. C’est simplement l’amour qui a triomphé », a-t-il conclu.

L’heureux élu de la troisième circonscription électorale de Poto-Poto Gassackys Ferréol Constant Patrick, a été très ému et fier des résultats qualifiés d’historiques. Un vrai plébiscite aux candidats du PCT à Poto-Poto. Des scores avoisinant les 100%, résultats comparables et rappelant à ceux de l’ère soviétique.

Rappelons que, le PCT fut créé par le Président Marien Ngouabi, le 31 juillet 1969. Prônant le Marxisme-Léninisme, le Parti était longtemps resté d’obédience socialiste, de de gauche prolétarienne, jusqu’à l’avènement de la démocratie en 1991, à la fin de la Conférence Nationale Souveraine. Dès lors, le PCT opta pour la Social-démocratie, comme la plupart des partis de la République, même d’ailleurs certains de ceux de l’opposition.

Le 31 juillet dernier, le glorieux parti de l’immortel Marien Ngouabi a célébré son 53e anniversaire, dans l’austérité et la volonté de vaincre à toutes les échéances électorales qui sont organisées dans le pays. Le Parti Congolais du Travail est de nos jours, le plus vieux Parti du pays et jouit d’une grande expérience politique et d’une longévité dans la gestion de l’Etat et de la chose publique. Le Parti est dirigé des mains de maître par le camarade Denis Sassou N’Guesso, président du Comité central, avec pour Secrétaire général, le camarade Pierre Moussa.

VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-08-03 20:04:40

Pointe-Noire : Difficile de faire le plein de carburant dans les stations-services depuis deux semaines

Spectacle de plus en plus courant à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Il n’est pas rare que les stations soient en rupture de gazole ou d‘essence. Depuis deux semaines, il est difficile de faire le plein de carburant dans les stations-services de la ville océane bien que le pays soit classé parmi les quatre premiers producteurs de pétrole d’Afrique avec 354 000 barils produit par jour.

Une pénurie d’essence, c’est avant tout la paralysie de la circulation. Combien de voitures avait-on vu garées le long des voies de circulation, faute de carburant ?

Délaissant leurs véhicules, les congolais, armés de leurs bidons ou jerricans, faisaient de l’auto-stop pour envahir les rares stations-services où ils pouvaient encore trouver quelques gouttes du précieux liquide.

Des conducteurs jugent la situation paradoxale parce que le pays fait partie des quatre premiers producteurs de l’or noir au sud du Sahara.

Officiellement la pénurie est due à la faible capacité de production de la raffinerie nationale qui ne couvre en réalité que 50% des besoins estimés à 1,2 million de tonnes par an.

En attendant, les ponténégrins souffrent et les contrebandiers (les Kadhafi) sourient.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-08-02 07:49:05

Congo : un milliard de F CFA pour études et exécution du projet touristique de La Baie de Loango

Le gouvernement congolais entend mettre un milliard de F CFA pour études et exécution du projet touristique de La Baie de Loango, dans la sous préfecture de Loango, dans le Kouilou.

Loango, située à 30 km de Pointe-Noire, fut la capitale du Royaume Bantou de Loango du 15e siècle au 19e siècle sur un territoire couvrant aujourd’hui le Cabinda (Angola), la République du Congo, la République démocratique du Congo (RDC) et le Gabon.

La Baie de Loango témoigne de l'histoire de la traite négrière au Congo. Elle était une porte pour la déportation des esclaves. Ce patrimoine africain est aujourd'hui menacé de disparition par des projets immobiliers et l'indifférence des autorités.

Avec l’épuisement de ses réserves pétrolières, le gouvernement congolais s’engage progressivement sur la voie de la diversification de son économie. La valorisation du secteur touristique s’inscrit dans cette politique.

Une situation politique stable : Dans la sous-région d’Afrique centrale, le Congo apparaît comme un îlot de paix, de relative sécurité et de stabilité. Des éléments importants pour attirer des touristes étrangers.

Des infrastructures de communication et d’hébergement assez acceptables : Le Congo est aujourd’hui couvert à près de 80 % en téléphonie mobile (réseau GSM), ce qui est un plus indéniable car le touriste reste joignable. On enregistre aussi une capacité hôtelière intéressante. Et toutes les capitales départementales sont desservies plusieurs fois par semaine par des compagnies aériennes.

Si les atouts touristiques du Congo sont importants et variés, il n’en reste pas moins que la valorisation de ce secteur rencontre encore des problèmes. Enclavement et dénuement de certains sites touristiques. Dans l’arrière-pays, d’une façon générale, se pose avec acuité le problème d’hébergement et de restauration pour les touristes.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-08-01 21:13:57

France-Immigration : Le voleur de pommes, on ne va pas l’expulser, mais ceux qui tabassent des policiers, oui (gouvernement)

Le ministre français de l’Intérieur souhaite durcir la peine d’interdiction de territoire à l’encontre des étrangers ayant commis une infraction. Une peine visant les personnes étrangères ayant commis un crime ou un délit en France. Le voleur de pommes, on ne va pas l’expulser, mais ceux qui tabassent des policiers, oui, a réaffirmé Gérald Darmanin, en inaugurant un centre de rétention administrative samedi à Lyon.

Cette peine, qui est prononcée par un tribunal correctionnel ou une cour d’assises, concerne les étrangers, mais pas les ressortissants de l’Union européenne. Elle s’applique pour certaines infractions : violences graves, viols, actes de terrorisme, trafic de stupéfiants, fraude au mariage…

L’ITF (interdiction de territoire français) est communément appelée double peine dans le cas où la personne est expulsée après avoir purgé sa peine de prison en France. L’ITF fait toutefois l’objet d’exceptions qui avaient notamment été mises en place en 2003, par le ministre français de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy. Elle ne peut pas être prononcée à l’encontre de certaines personnes à qui la loi accorde une protection : un étranger ayant commencé à séjourner en France avant l’âge de ses 13 ans. Ou vivant régulièrement en France depuis au moins vingt ans. Ou résidant en France depuis dix ans et ayant un enfant français. Ou encore vivant en France depuis plus de dix ans en étant marié à un Français ou une Française depuis quatre ans…

Ce sont ces dernières dispositions que veut supprimer l’actuel ministre français de l’Intérieur dans le cadre d’un projet de loi qui devrait être présenté en septembre prochain. Il ne souhaite maintenir qu’une dérogation : l’interdiction d’expulser des mineurs.

Jarele SIKA / source Ouest-France

Créé le 2022-08-01 20:18:54

Congo : Bientôt un complexe sportif et une aire de jeux pour occuper les enfants pendant les vacances scolaires à Moulimba et à Pointe-Noire

«Si vos rêves ne vous font pas peur, ils ne sont pas assez grands », disait Ellen Johnson Sirleaf. L’association Kiminou « Icole pour tous » est déterminée à changer le quotidien des enfants démunis du Congo-Brazzaville. Les responsables de cette association humanitaire débordent d’imagination pour le plus grand plaisir de nos bambins. Pendant des siècles, les enfants disposaient de grands terrains de jeux, des lieux de récréation et d’aventure offerts par la nature environnante. Cependant, les espaces dédiés au divertissement des enfants ont évolué avec la modernité. Comme il faut à l’esprit un aliment, celui qui n’est point occupé par des pensées sérieuses ne peut l’être que par de mauvaises pensées. Le manque d'activité expose les enfants aux tentations (drogue, vol, braquage, sexe...). C'est pour répondre à ce vide que l’association veut installer un complexe sportif et une aire de jeux pour occuper les enfants pendant les vacances scolaires à Moulimba dans le département de la Lékoumou et à Pointe-Noire.

Laisser place à la permissivité et à l’imaginaire collectif des enfants est au cœur de la conception de ces terrains d’aventure. D’une apparente simplicité, la création d’un complexe sportif et d’une aire de jeux sur une commune répond en réalité à un processus de prise de décision plus ou moins complexe. Sélection des équipements, respect des normes, objectifs et publics ciblés, facilités d’entretien et de gestion… créé sur-mesure, chaque aménagement ludique est le résultat d’une réflexion cohérente selon les besoins des enfants.

Le Complexe sportif disposera : un terrain de football, un terrain de handball et un terrain de Dzango, délimités par les gradins.

L’aire de jeux pour enfants aura : des balançoires et baby foot au milieu de banc pour assistance parentale.

Il y aura également des Espace de jeux de société (Echec, Ludo, Dame, Monopoly, Scrabble…).

Il est prévu aussi des toilettes publiques dans les trois extrémités du site ainsi que quelques arbres, des murs pour isoler les participants aux autres activités afin de préserver leur concentration.

« La place d'un enfant de 6 ans n'est pas aux champs pendant toutes ses vacances scolaires. Il est signalé également quelques formes de violences entre enfants quand ils restent dans les villages seuls, sans occupations. C'est pour répondre à ce vide que nous proposons ce projet d'installer les aires de jeux et de sport pour mieux les occuper », nous a confié la présidente de l’association Kiminou «Icole pour tous», Mme Berthe Blanche Laval Mouandza.

Les aires de jeux jouent un rôle important dans les villes. Les parents y trouvent des espaces ludiques adaptés et conçus pour les enfants qui peuvent s’adonner à de multiples activités. Ils s’amusent, se dépensent, apprennent à coordonner leur mouvement, à tester leur sens de l’équilibre mais aussi à nouer des relations.

Se retrouver dans un espace récréatif adapté participe au développement social des enfants. Ces échanges, en dehors des temps de scolarité, sont importants. Car ils rencontrent souvent d’autres camarades de jeu, tissent des liens éphémères et apprennent à partager, à attendre leur tour et à régler des petits conflits en dehors du cadre scolaire.

Pour la présidente de l’association Kiminou «Icole pour tous», Mme Berthe Blanche Laval Mouandza, la création d'une aire de jeux à Moulimba et à Pointe-Noire est pour une municipalité un formidable vecteur de valeurs universelles (solidarité, éducation, santé...). Familiales et conviviales, les aires collectives de jeux sont des espaces publics favorisant le "vivre ensemble". Source d'épanouissement pour les enfants, et d'interaction pour les adultes, l'aire de jeux est avant tout un lieu de vie et d'échange accessible à tous.

Toutefois afin que chaque enfant, quel que soit son âge et ses capacités, puisse jouer en toute sécurité et s’épanouir en toute quiétude, l’association Kiminou « Icole pour tous » à penser de segmenter l’aire de jeux en différents pôles d’activités adaptés pour chacun à une catégorie d’âge définie (une zone 1-3 ans, 4-8 ans…).

Pour qu’un aménagement soit réussi il faut qu’il réponde aux attentes des enfants en matière d’amusement mais aussi à celles des parents en matière de sécurité. C’est pourquoi l’association kiminou « Icole pour tous » a fait appel à une entreprise spécialisée qui saura conseiller et adapter le projet en prenant en considération tous les impératifs techniques.

Créée en mars 2020 à Franconville en France avec une antenne très efficace et dynamique au Congo-Brazzaville, l’association Kiminou «Icole pour tous » a pour but, d'aider, accompagner et soutenir les enfants et les jeunes de 3 à 15 ans issus de familles vulnérables, dans leur éducation et leur scolarité au Congo-Brazzaville.

Pour soutenir l'action de l’association Kiminou « Icole pour tous », voici les contacts : 06.705.89.89/06.907.89.89/ 05.632.89.89 pour l'antenne du Congo-Brazzaville et le 06.11.12.24.41 pour l'antenne de France. Whatsapp : 00336.68.92.71.11. Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Site internet : www.kiminou.fr.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-30 14:20:57

Congo : deux morts dans un glissement de terrain à la corniche de Brazzaville

Un glissement de terrain sur le bas côté de la corniche de Brazzaville, en bordure du fleuve Congo, a fait deux morts ce jeudi après-midi.

JJS / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-28 20:39:42

Le Congo gagne trois places au classement mondial sur l’indice de perception de la corruption

Le Congo a fait quelques efforts pour redorer son blason en matière de lutte contre la corruption à l’échelle internationale. Il vient de gagner trois places au classement mondial sur l’indice de perception de la corruption, selon la dernière étude réalisée en 2021 par Transparency international, passant de la 165e place à la 162e sur 180 pays.

Ce mercredi matin, le président de la Haute autorité de lutte contre la corruption (HALC), Emmanuel Olita Ondongo, a lancé un carnaval qui a arpenté les artères de Brazzaville avec pour message : « Tous, mobilisons-nous contre la corruption. Sinon, elle nous détruira ».

Le carnaval de sensibilisation de la population à la lutte contre la corruption est parti du siège de la Haute autorité de lutte contre la corruption en passant par les directions générales du Trésor ; des Impôts ; des Douanes ; la Caisse nationale de la sécurité sociale ; le Ministère des Finances et du Budget ; la Caisse congolaise d’amortissement ; le Commandement territorial des forces de police…

Les prospectus expliquant les missions de la HALC, le sens du combat contre la corruption ont été mis à la disposition des travailleurs de ces structures ainsi que les passants à travers des artères de la capitale. Le carnaval ponctué d’arrêts d’animation par un orchestre de la place et un groupe théâtrale : des chants et des sketchs pour faire passer le message de sensibilisation.

«Dénoncer est votre droit et un défi à votre portée », pouvait-on lire sur les prospectus distribués.

Une manière d’encourager la population à utiliser le 1023 , le numéro vert consacré à cet effet, pour dénoncer les antivaleurs.

Il est devenu de plus en plus ardu d’obtenir normalement un document administratif ou un service dans les délais normalement impartis. Tout recours à l’administration publique ou privée pour un papier ou une pièce spécifique, voire un service dont la délivrance est censée être régentée, du type passeport, carte d’identité, intervention des forces de sécurité, un poste budgétaire, une facture au Trésor public, nécessite un pot-de-vin.

A quelques exceptions près, la corruption est devenue endémique au Congo-Brazzaville et sévit à toutes les étapes de quelque processus que ce soit, particulièrement lorsque de fortes sommes sont en jeu.

La corruption et ses infractions connexes ou assimilées comme la concussion, le trafic d’influence, la soustraction et le détournement des biens, la gestion frauduleuse, l’enrichissement illicite, le favoritisme, la prise illégale d’intérêt, les abus des biens sociaux et le blanchiment des capitaux constituent un obstacle à l’éradication de la pauvreté et sape la capacité du pays d’atteindre ses objectifs du développement.

Le 31 juillet 2016, le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, Lamyr Nguelé, a accusé le Parquet de Brazzaville de ne pas engager les poursuites judiciaires contre les tierces sur certains dossiers avérés.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-27 19:48:53

En escale technique à l’aéroport d’Ollombo, Mahamat Idriss Déby Itno s’est entretenu avec Denis Sassou-N’Guesso

En escale technique à l’aéroport d’Ollombo dans la Cuvette (nord), le Président du Conseil militaire de transition du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, s’est entretenu, mardi 26 juillet 2022, avec son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso au salon présidentiel.

Cet entretien a permis aux deux Chefs d’Etat de passer en revue un large éventail des questions bilatérales, régionales et internationales d'intérêt commun.

Mahamat Idriss Déby était en provenance de Kinshasa où il a participé, aux côtés de ses pairs (Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo et Président en exercice de la CEEAC, Faustin Archange Touadera, Président de la République Centrafricaine, Carlos Manuel Vila Nova, Président de la République Démocratique de Sao Tomé et Principe), à la 21e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

La Conférence se félicite de ce qu’en dépit des défis multiples, le processus de transition au Tchad se poursuit sereinement. Elle a salué les étapes importantes qui ont été franchies, notamment les préparatifs du dialogue national inclusif prévu pour le 20 août 2022.

La Conférence a félicité également le Président du Conseil Militaire de Transition, le Gouvernement et le peuple tchadien pour le respect des engagements internationaux pour lesquels la République du Tchad a souscrit.

Elle a exprimé enfin ses remerciements au groupe international des partenaires qui soutiennent la transition au Tchad sous conduite de l’Union Africaine (UA).

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-27 10:58:50

Vote anticipé de la force publique pour le deuxième tour des législatives, une simple formalité pour le PCT

Les forces de défense et de sécurité ont voté mardi par anticipation pour le deuxième tour des élections législatives du 31 juillet prochain. Aucun incident n’a été signalé par la Commission électorale. Ce vote représente une simple formalité pour le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) qui a raflé 102 des 151 sièges de l’assemblée dès le premier tour.

Les bureaux de vote ont été fermés à 18 heures, heure locale. Les urnes ont été scellées et la compilation n’interviendra qu’à l’issue du vote général du 31 juillet prochain.

Les forces de défense et de sécurité font partie des plus de 2,9 millions électeurs, mais le premier tour a été marqué par un fort taux d’abstention.

Dans les 25 circonscriptions en ballotage, on dénombre 14 candidats du PCT, le parti au pouvoir. Il avait déjà remporté au terme du premier tour le 10 juillet dernier, 102 des 151 sièges de la chambre basse du parlement.

Le Parti du président Denis Sassou-N’Guesso a la mainmise sur la chambre basse du Parlement depuis 2002.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-27 10:24:37

Mort de Thomas Sankara : Blaise Compaoré présente ses excuses à sa famille

Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara, le président du Burkina Faso, tombe sous les balles d’un commando. Trente cinq après, l’ex-président Burkinabè, Blaise Compaoré a demandé pardon, ce mardi 26 juillet 2022, au peuple burkinabè pour tous les actes qu’il a pu commettre durant son mandat, plus particulièrement à la famille de son « frère et ami », Thomas Sankara.

«J’assume et je déplore du fond du cœur toute la souffrance et les drames vécus par toutes les victimes durant tout le temps que j’ai passé à la tête du Burkina Faso. Je souhaite que nous puissions aller de l’avant désormais, pour reconstruire notre destin commun sur la terre de nos ancêtres », a-t-il déclaré dans un message adressé au peuple burkinabè et au président Paul-Henri Sandaogo Damiba.

C’est en présence de sa fille que le message de l’ex-président Blaise Compaoré a été délivré aux Burkinabè par le porte-parole du gouvernement. À plusieurs reprises, l’ancien président a demandé pardon à ses compatriotes et à se donner la main pour taire définitivement leurs querelles et rancœur. « J’appelle tous nos compatriotes à la tolérance et à la retenue mais surtout au pardon pour que prévalent les intérêts supérieurs de notre nation. »

L’ancien dirigeant du Burkina Faso a présenté ses excuses pour l’assassinat de son prédécesseur, quelques mois après le verdict de son procès qui l’a condamné à perpétuité.

La mort de Thomas Sankara « idole de la jeunesse africaine », fut vécue comme un véritable choc, dans les pays progressistes d’Afrique où les organisations de jeunesse organisèrent des mouvements de protestation, pour condamner la « soldatesque de Ouagadougou incarnée par le traitre Compaoré ».

Au Congo, l’Union de la Jeunesse Socialiste Congolaise, UJSC, organisa sous la direction de son premier secrétaire Gabriel Oba Apounou, un grand meeting au lycée de Mikalou, nouvellement ouvert.

Le meeting rassembla les jeunes venus des différents arrondissements de la capitale Brazzaville.

Le message de l’UJSC lu par Godefroy Dominique Sala fut une véritable diatribe contre « les putschistes de Ouagadougou, conduits par le traitre Compaoré ».

Thomas Sankara fut déclaré héros de la jeunesse congolaise, au même titre que Marien Ngouabi ou Patrice Lumumba.

Dans son mot de circonstance, Gabriel Oba Apounou débaptisa le lycée de Mikalou en lycée Thomas Sankara, ainsi que l’avait décidé le bureau du comité central de l’UJSC-Jeunesse du Parti, réuni deux jours auparavant. 

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-26 20:04:05

Sergueï Lavrov à Oyo, porteur d’un message du Président Vladimir Poutine à son homologue Denis Sassou N’Guesso

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a achevé, ce lundi 25 juillet 2022, en fin d’après-midi, son séjour de travail de 48 heures à Oyo dans le département de la Cuvette (nord), au terme d’une audience de deux heures et quart avec le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Depuis que la Russie a envahi l’Ukraine, en février, le Congo-Brazzaville s’affiche comme un pays « neutre » dans ce conflit.

Porteur d’un message du président Vladimir Poutine au président Denis Sassou N’Guesso, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a, au sortir de l’audience et en compagnie de son homologue congolais, Jean-Claude Gakosso, exposé devant la presse les points abordés au cours de l’entretien.

Il s’est agi pour l’essentiel des relations entre les deux pays, de la crise ukrainienne, des conflits en cours en Afrique et au Moyen-Orient.

S’agissant du point sur la coopération bilatérale, Sergueï Lavrov a rappelé que celle-ci date de plusieurs décennies, elle se base sur l’égalité et le respect des intérêts des parties, en harmonie avec les normes internationales. « Nous avons abordé le renforcement de nos relations dans les domaines économiques, des hydrocarbures et de l’énergie en plus de la formation », a –t-il indiqué. Sur ce dernier volet, l’hôte de Denis Sassou N’Guesso a noté que le Congo occupe le troisième rang des pays bénéficiant des bourses russes actuellement en raison de 150 bourses par an.

Dans la perspective de développer encore un peu plus ces liens, le chef de la diplomatie russe a annoncé la tenue à Brazzaville, à la fin du mois de septembre de cette année, d’une réunion intergouvernementale au cours de laquelle seront définies les nouvelles opportunités d’investissements. « Les entreprises russes sont présentes au Congo et d’autres sont intéressées à s’y implanter », a-t-il développé, ajoutant que les deux parties vont aussi œuvrer dans les domaines militaires et techniques. Sergueï Lavrov a aussi annoncé que dans le cadre de l’assistance sanitaire, la Russie est disposée à aider le Congo à faire face aux pandémies et aux épidémies en construisant dans le pays un laboratoire conjoint de recherche en épidémiologie.

Sur la crise ukrainienne, le chef de la diplomatie russe a pointé « la responsabilité des Occidentaux » dans l’avènement de ce conflit et la poursuite de l’escalade. Il a surtout rejeté « tout diktat et politique de chantage dans les relations internationales ». Pour Sergueï Lavrov, l’Occident ferme les yeux sur les options de résoudre certaines crises, comme le conflit israélo-palestinienne, mais surtout il a rejeté l’hypothèse selon laquelle son pays a violé les récents accords conclus avec l’Ukraine en relation avec la Turquie et l’ONU, pour l’exportation des céréales. Pour lui, les frappes de l’armée russe sur le port d’Odessa ont visé des dépôts d’armes et de munitions fournies à Kiev par l’Occident, dénonçant un grossissement des faits : « Il n’y a pas d’obstacle à l’application de l’accord du 22 juillet », a-t-il déclaré.

Sergueï Lavrov a, en outre, évoqué la situation en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Mali et en Somalie, disant qu’il est important de travailler à la stabilisation de ces pays. Il a particulièrement insisté sur le cas libyen où le chef de l’Etat congolais remplit la mission de médiateur dans le cadre du comité de haut niveau de l’Union africaine. La Russie est prête, a –t-il renchéri, à soutenir l’aboutissement de cette médiation dans le schéma de ce comité qui projette la tenue d’une conférence inclusive de réconciliation afin de permettre à ce pays d’en sortir par les moyens du dialogue.

A son tour, le ministre Jean-Claude Gakosso a considéré la présence au Congo de son homologue russe comme la suite logique de la volonté du Congo et de ses plus hautes autorités de promouvoir les solutions négociées aux crises que vit notre monde actuellement.

Il a ainsi rappelé que Sergueï Lavrov visite le Congo à la suite des émissaires de haut rang venus ces jours derniers d’Italie, des Etats-Unis et de Chine rencontrer le Président Denis Sassou N’Guesso dont l’expertise en matière de médiation est internationalement reconnue.

Jack de MAÏSSA / Source Adiac

Créé le 2022-07-25 19:38:14

Anatole Collinet Makosso représente le Congo au sommet des chefs d’Etat de la CEEAC à Kinshasa

Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso représentera le Congo au sommet des chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) en présentiel, lundi 25 juillet, à Kinshasa (RD Congo).

Le chef du gouvernement congolais qui va y représenter le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, quitte Brazzaville ce dimanche 24 juillet 2022.

Le sommet a été convoqué par Félix Antoine Tshisekédi Tshilombo, chef de l’Etat congolais en sa qualité de président en exercice de la CEEAC.

Le sommet a été précédé des réunions préparatoires des ministres le 15 juillet dernier.

Il fera le point sur le bon fonctionnement des institutions de la CEEAC.

La CEEAC a été créée en 1983 et regroupe dix pays (Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe, Tchad).

Elle est l’une des cinq zones de développement sur lesquels l’Union Africaine (UA) entend bâtir la coopération et l’intégration continentales.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-24 12:47:09

Vague de mariages pendant la saison sèche : vers une année record au Congo-Brazzaville

Ah la saison sèche ! Elle nous fait vivre des moments agréables. Cette période est propice aux mariages coutumiers, religieux et civils, occasion des retrouvailles et de culture. Au Congo-Brazzaville, l’on se demande si tous les célibataires de Brazzaville et ses environs ne se sont pas convenus de se marier. Selon les constats, depuis début juin, le nombre de couple qui passent devant le maire accroit de façon exponentielle, et cela depuis ces dernières décennies.

C’est bien connu, la saison sèche est la saison des mariages. Pourquoi ? Un argument semble évident : la météo ! Certes, votre grand-mère vous dira que, ma petite, il n’y a plus de saisons aujourd’hui.

Force est pourtant de constater qu’un mariage en octobre, en décembre, en mars et mai ne présentera pas les mêmes conditions météorologiques qu’un mariage mi-juillet. La pluie, elle, ne se maîtrise pas (hélas) : elle peut s’inviter à n’importe quel mois de l’année, et même de façon particulièrement violente en saison sèche. Moins de risques, en juillet, août ou septembre, d’être trempée dans votre robe bustier.

Cette année se présente au Congo comme celle de tous les records au niveau des mariages tant coutumiers que civils à la lumière du nombre croissant des célébrations observées depuis juin dernier à travers le territoire national.

La semaine dernière, la matinée s’annonce ensoleillée. Dans les jardins de l’Hôtel de ville de Brazzaville, des hôtesses moulées dans des jupes uniformisées accueillent les invités et peaufinent le scénario de l’arrivée des futurs mariés.

Dans le parking, des dizaines de véhicules de toutes marques décorés de ruban blanc, rose ou bleu, prennent position.

A l’intérieur de la salle des fêtes, plusieurs femmes se distinguent par leur coiffure des grands jours, relevés par des chapeaux. A leur côté, les époux, eux-aussi endimanchés, échangent de chaudes poignées de main.

La cérémonie commence devant les témoins des conjoints et une assistance qui applaudit inlassablement après le « oui » prononcé par les jeunes mariés, Sylvain Biyokala et son épouse Nupcia Hilarie Kouvoukila Biyokala.

La veille, tradition oblige, le couple avait reçu l’onction des deux familles lors d’un mariage coutumier, de plus en plus célébré, à travers le pays.

Mais, cette année, selon les témoignages, il est susceptible que l’on s’achemine vers une cuvée exceptionnelle. Les deux formes d’union, légale ou traditionnelle, suscitent un réel engouement.

Phénomène visible dans les rues embouteillées de Brazzaville où circulent des cortèges nuptiaux très bruyants, sous escorte de la police.

«Le mariage reprend ses droits dans nos familles qui devenaient dangereusement monoparentales », se réjouit Arthur D. bien instruit sur « ce mouvement » dont il dit qu’il est « une chance pour la société congolaise ».

«Aujourd’hui, ne laissons pas les jeunes filles et garçons dans les bas-fonds alors qu’il faudrait oser leur proposer les sommets. Éduquer, c’est tirer vers le haut. Et non vers le bas. C’est pour vous dire que nous parents, nous devons expliquer à nos enfants le sens du mariage et notamment son caractère sacré, fondement de la famille », a-t- il poursuivi.

Arthur D. s’émerveille devant le « retour en force » de ses compatriotes aux valeurs traditionnelles, estime que ce regain d’intérêt découle de l’importance donnée par les plus hautes autorités au mariage coutumier qui devrait être légalisé et mieux encadré.

Auparavant, des orateurs, maniant la rhétorique, se livraient à des débats entrecoupés de conciliabules, de paiement de pénalités pour retard, absence d’un symbole fort …

L’un des grands moments demeure, sans conteste, la remise de la dot, sorte de présent, au montant varié, sous le regard des familles des conjoints, amis et connaissances.

Dans cet exercice, chacun y trouve son compte. Les retombées économiques sont réelles. Des tailleurs reçoivent, par vagues, des commandes au point d’en être débordés. Des traiteurs livrent des repas dans la limite des commandes. Les structures spécialisées dans la sonorisation font également recette. Les plus sollicitées sont celles qui louent chaises et tentes (VIP ou standards). A noter que les meilleurs artistes et autres humoristes s’arrachent à prix d’or afin d’agrémenter la fête.

Une adresse en direction des mouvements associatifs aussi bien laïcs que chrétiens ou musulmans aux fins de sensibiliser sur le mariage au moment où cette institution reprend du poil de la bête.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-23 19:48:42

Tournée africaine du Président français : Emmanuel Macron zappe Brazzaville, l’ex capitale de la France Libre

Finalement le Président français, Emmanuel Macron ne viendra pas à Brazzaville qui a joué un rôle important dans la formation et la mise en œuvre de la France Libre, durant sa mini tournée qui le mènera dans trois pays africains la semaine prochaine, selon le palais de l’Elysée.

Le président français entamera sa tournée par le Cameroun voisin du Congo-Brazzaville, avant de se rendre au Bénin puis en Guinée Bissau, pays qui a pris les commandes de la présidence tournante de la CEDEAO.

Réélu en avril dernier, Emmanuel Macron effectuera son tout premier voyage sur le continent africain. Il durera du 25 au 28 juillet prochain.

Ce déplacement de Macron en Afrique aura notamment pour thèmes la crise alimentaire provoquée par la guerre en Ukraine, les enjeux de production agricole et les questions sécuritaires, selon la présidence française.

Il s'agit de « marquer la continuité et la constance de l'engagement du Président de la République dans la démarche de renouvellement de la relation avec le continent africain », commente l'Élysée.

Ce sera la première fois qu'Emmanuel Macron se rend dans ces trois pays.

Le dernier président français à avoir effectué une visite officielle au Congo fut Jacques Chirac le samedi 5 février 2005. Il avait été invité à Brazzaville pour la conférence internationale sur la préservation des forêts du Bassin du Congo.

Jacques Chirac avait donné une conférence de presse à Brazzaville, en compagnie des Présidents congolais, Denis Sassou N’Guesso, camerounais Paul Biya et gabonais Omar Bongo Ondimba, trois des plus anciens "amis de la France" en Afrique.

L'aspect bilatéral de sa visite a été réduit à la portion congrue.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-23 13:54:16

Mise en circulation d’une nouvelle gamme de billets et de pièces d’argent au sein de la zone CEMAC

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a annoncé dans un communiqué, la mise en circulation d’une nouvelle gamme de billets et de pièces d’argent au sein de la zone CEMAC qui regroupe six pays à savoir : le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, le Centrafrique et le Tchad. Une décision conforme à l’article 33 des statuts de la BEAC qui lui confère le pouvoir d’injecter des nouvelles coupures.

Les nouveaux billets (10 000, 5000, 2000, 1000, 500 FCFA) vont changer de design et de format. Ils seront infalsifiables, contrairement à l’actuelle gamme en circulation depuis 2022.

S’agissant des nouvelles pièces, les unités monétaires de 1, 5 et 10 CFA dont l’utilisation est de plus en plus inadaptée disparaîtront. Seules celles de 25, 50, 100 et 500 CFA seront renouvelées sous de nouvelles caractéristiques, de tranche, de couleur et d’alliage.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-23 13:22:56

Congo-Législatives 2022 : second tour de scrutin les 26 et 31 juillet

Le second tour des élections législatives 2022 aura lieu le mardi 26 juillet pour les agents de la Force publique et le vote général se déroulera le dimanche 31 juillet, selon le communiqué du Conseil des ministres qui s’est réuni mercredi 20 juillet, par visioconférence, sous la très haute autorité du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

On rappelle que par décret du 6 mai 2022, le Président de la République avait convoqué le corps électoral les 4 et 10 juillet 2022, afin de procéder au renouvellement de l’Assemblée nationale ainsi que des conseils départementaux et municipaux.

Après avoir examiné les résultats tels que proclamés par les autorités compétentes, les membres du Conseil des ministres ont constaté que la loi électorale prévoit un second tour pour les deux candidats en lice ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés au premier tour dans chacune des circonscriptions électorales encore en ballotage.

Les premiers résultats donnent le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) largement vainqueur. Il a raflé la mise avec des scores de 100% pour certains candidats, même à Brazzaville. Il a remporté le plus grand nombre des 151 sièges de l’Assemblée nationale.

L’UPADS, première formation d’opposition, totalise quatre élus et quatre sont en ballotages. L’UDH-Yuki du défunt opposant Guy-Brice Parfait Kolélas confirme trois élus et sept sont en ballotage. Le Parti du président Denis Sassou-N’Guesso a la mainmise sur la chambre basse du Parlement depuis 2002.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-21 21:43:02

Congo – Législatives : L'administrateur maire de Mossendjo conteste les résultats publiés par le ministre

Dans une lettre adressée au préfet du Niari, en date du 18 juillet, l'administrateur maire  dénonce les résultats des législatives, relatifs à l’arrondissement 1 Bouali, publiés par le ministre de l’Administration du territoire.

Selon l'administrateur maire, les résultats publiés par le ministre Guy Georges Mbaka seraient purement et simplement imaginaires, car la personne déclarée élue n’a ni candidaté dans la localité et n’est ni inscrite sur les bulletins de vote du scrutin dont il est fait état.

En attendant de tirer au clair cette situation qui décrédibilise tout de même l’administration ministérielle qui aura, il faut le dire, fait montre d’un réel tâtonnement, voire un manque de métier dans l’organisation des législatives, il va s’en dire que cela fait véritablement tâche.

D’où le ministre aurait-il donc tenu les résultats publiés ?

Cette bourde si c’en est une, qu’importe qu’elle soit infime, est déjà présentée par certains comme étant le symbole des pratiques frauduleuses, dénoncées de ci de là, à tort ou à raison.

Reste que le ministre est bien en droit de se justifier sur un sujet qui risque de jeter l’opprobre sur tout le processus des législatives, car « quand un détail devient un symbole, peu importe qu’il soit infime ». Ce n’est pas de moi, c’est de Gilbert Cesbron.

Bertrand BOUKAKA, Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-19 21:31:08

Congo : Berthe Blanche Laval Mouandza chez le ministre de la Culture et des Arts Dieudonné Moyongo pour parler de la réhabilitation de la bibliothèque de Nkayi et de l'installation des aires collectives de jeux

"Aucun de nous, en agissant seul,  ne peut atteindre le succès",  disait Nelson Mandela. Fort de cette maxime, la présidente de l’association Kiminou «Icole pour tous», Mme Berthe Blanche Laval Mouandza, a été reçue en audience ce lundi 18 juillet 2022 à 11 heures à Brazzaville, par le ministre congolais de la Culture et des Arts Dieudonné Moyongo,  pour parler de la réhabilitation de la bibliothèque de Nkayi et son centre culturel et  l’installation des aires collectives de jeux et un complexe sportif pour permettre aux enfants  de jouer dans un cadre collectif.

 

«Je suis venue présenter au ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, le projet de réhabilitation de la bibliothèque de Nkayi et son centre culturel, et bien sûr demander aussi son soutien de la même manière que je demande aux entreprises, aux organismes et aux personnalités de la société civile. J'ai également présenté au ministre le projet de la création  des aires collectives de jeux ou  aires multi-sports, des lieux d'épanouissement,  pour permettre aux enfants  de jouer, s'amuser intelligemment et sportivement dans un cadre collectif. La  place d'un enfant de 6 ans n'est pas aux champs pendant toutes ses vacances scolaires. Il est signalé également quelques formes de violences entre enfants quand ils restent dans le village seuls, sans occupations. C'est pour répondre à ce vide que nous proposons ce projet d'installer les aires de jeux et de sport pour mieux les occuper », nous a confié la présidente de l’association Kiminou «Icole pour tous», Mme Berthe Blanche Laval Mouandza.

Devant les nombreuses dégradations constatées sur l’édifice communal aujourd'hui en passe de disparition par manque d'entretien, l’association Kiminou «Icole pour tous » a décidé de lancer depuis janvier dernier, un vaste appel aux dons afin de restaurer et préserver le patrimoine local pour le bonheur de la jeunesse de la cité sucrière.

Cette campagne de financement participatif a pour objectif de récolter 12.000.000 (Douze millions) de FCFA (19.000 euros), pour soulager la petite commune de Nkayi d'un important reste-à-charge.

Les dons récoltés serviront d'abord à consolider l'édifice : en réalisant des travaux de rafraichissement du bâtiment et la complétude de son contenu. Il s’agit de redynamiser son usage et faire du site un point focal de l’activité culturelle, en commençant par la bibliothèque et la mise à disposition de contenus variés. Des livres qui manquent en nombre, mais aussi une salle multimédia. Ainsi, le Centre culturel deviendra un lieu ou le soutien scolaire pourra se réaliser.

L'association "Les Petites Rivières" s'associe au projet pour fournir du contenu et doter la bibliothèque de plus de 1 300 ouvrages. Le Centre culturel héberge également la radio locale qui constitue un lien social essentiel dans le pays pour diffuser des informations locales et nationales. La radio est aussi l'écho des activités culturelles et sportives. Ce média est également un vecteur d'éveil, de sensibilisation et d'éducation très efficace.

La consolidation du bâtiment permettra aussi de pérenniser ce service à la population. La rénovation prévoit également la création de sanitaires permettant de venir étudier dans de bonnes conditions de confort.

Pour participer à l’appel au don, ceux qui sont en France, en Europe et le reste du monde, peuvent participer à l'appel au don via ce lien : (https://www.helloasso.com/associations/kiminou-icole-pour-tous/collectes/salle-d-etude-nkayi).

Pour ceux qui sont au Congo, ils peuvent participer à la collecte par transfert via Mobile Money au 06.705.89.89 ou via Airtel Money au 05.632.89.89.

Créée en mars 2020 à Franconville en France avec une antenne très efficace et dynamique au Congo-Brazzaville, l’association Kiminou «Icole pour tous » a pour but, d'aider, accompagner et soutenir les enfants et les jeunes de 3 à 15 ans issus de familles vulnérables, dans leur éducation et leur scolarité au Congo-Brazzaville.

Pour soutenir l'action de l’association Kiminou « Icole pour tous », voici les contacts : 06.705.89.89/06.907.89.89/ 05.632.89.89 pour l'antenne du Congo-Brazzaville et le 06.11.12.24.41 pour l'antenne de France. Whatsapp : 00336.68.92.71.11. Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Site internet : www.kiminou.fr.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-18 17:20:17

Le stade Massamba-Débat de Brazzaville : les travaux de relooking avancent

Les travaux de relooking du stade Massamba-Débat de Brazzaville, d'une capacité de 33 000 places, avancent cahin-caha.

Sur place, la tribune officielle du stade Alphonse-Massamba-Débat donne une entière satisfaction. L’installation des nouveaux sièges a permis à ce complexe de se doter désormais des tribunes VVIP, VIP 1 et 2, conformément aux exigences de la CAF.

En octobre 2021, le Ministère des Sports de la République du Congo a officiellement annoncé la fermeture du stade Alphonse Massamba-Débat à toutes les compétitions internationales, en attendant sa rénovation devant lui permettre de se mettre aux normes de la Fédération internationales de football association (FIFA).

Le gouvernement congolais avait pris cette décision en raison des exigences formulées par l'instance suprême du football continental, la Confédération africaine de football (CAF).

La réalisation des premiers travaux avait poussé la CAF à donner son accord au stade Alphonse-Massamba-Débat d’abriter une seule rencontre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations, celle opposant le Congo à la Gambie, comptant pour la deuxième journée.

Les travaux doivent être menés à terme pour séduire davantage la CAF, notamment la fixation des nouveaux box dans les vestiaires et les nouveaux bancs de touche d’autant plus que le Congo a commandé, pour la prochaine étape, d’autres matériels, à savoir la vidéosurveillance doit servir à la balnéothérapie, les tourniquets avec le système informatisé et numérisé d’accès au stade pour favoriser la billetterie informatisée…

Tous les travaux de rénovation du stade Alphonse Massamba Débat doivent être achevés avant que l’infrastructure sportive ne soit autorisée à être utilisée lors des prochaines rencontres internationales de la sélection congolaise.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-18 16:26:03

Cemac : la Beac optimiste sur la croissance et la monnaie, malgré le contexte international difficile

Le taux de croissance économique devrait s’établir à 3,5% au cours de l’année 2022 et à 3,3% en 2023 dans la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale). Cette nouvelle prévision pour l’année 2022, en hausse de 0,4 point par rapport à celle faite en mars 2022 (3,1%), a été révélée le 14 juillet dernier à Douala. C’était au sortir de la 2e session du Comité de politique monétaire (CPM) de la banque centrale (Beac) des États de la Cemac, pour le compte de l’exercice courant, tenue dans la capitale économique du Cameroun.

En augmentation de 2 points par rapport au taux de 1,5% enregistré dans cet espace communautaire en 2021, cette prévision de croissance est à mettre « principalement en relation avec l’évolution favorable des termes de l’échange de la Cemac (pouvoir d’achat de biens et services importés qu’un pays détient grâce à ses exportations, NDLR) et le dynamisme de tous les secteurs d’activités », précise le CPM.

Mais, au cours de la période, l’embellie ne se limitera pas à la croissance économique.

En effet, en dehors des tensions inflationnistes qui devraient s’établir à 3,8% en 2022 (au-dessus du seuil de 3% admis par les critères de surveillance multilatérale de la Cemac), en raison de la conjoncture internationale ; la Beac prévoit aussi une embellie au plan monétaire.

«Le taux de couverture extérieure de la monnaie remonterait à 74,4% en 2022, après 64% en 2021, tandis que les réserves de change croîtraient légèrement à 3,59 mois d’importations de biens et services à fin décembre 2022, contre 3,55 mois à fin décembre 2021 », souligne le CPM, malgré la perte de la valeur du FCFA vis-à-vis du dollar (15% depuis le début de l’année).

Fort de ces prévisions optimistes, qui surviennent dans un environnement global plutôt marqué par « la détérioration progressive des perspectives économiques mondiales, en lien avec la guerre en Ukraine », le CPM a maintenu inchangés ses principaux taux directeurs (taux d’intérêt appliqué par la banque centrale pour financer les banques commerciales).

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-18 15:36:37

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