Congo – France : Asie Dominique de Marseille échappe à un attentat à Paris

À la tête d’une mission du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication, le haut conseiller Asie Dominique de Marseille a été agressé le mardi 4 octobre, Gare d’Austerlitz à Paris. Son agresseur un certain « Makoy », ancien ninja-cobra de l’écurie de Willy Mansanga. Il a avoué être à sa deuxième tentative et reprocherait à Asie Dominique de Marseille ses accointances avec le gouvernement de Brazzaville.

Alors qu’il conduit une mission du Conseil Supérieur de la liberté de communication, qui prend part à la 7ème conférence du réseau francophone des régulateurs des médias qui se tient à Paris, Asie Dominique de Marseille est attaqué au moment où lui est ses collaborateurs sortent de la gare d’Austerlitz.

Son agresseur un certain « Makoy » pseudo combattant de la diaspora congolaise de France, serait un ancien ninja-cobra de l’écurie de Willy Mansanga. L’homme qui a visiblement pris la délégation en filature avoue être à sa deuxième tentative d’attentat à la vie d’Asie Dominique de Marseille. Il lui reprocherait ses accointances avec le gouvernement congolais.

Asie Dominique de Marseille qui s’en est sorti indemne, grâce à l’intervention spontanée de ses collaborateurs et autres passants explique son agression avec un réel sentiment d’incompréhension.

« Ce fameux Makoy déclare exactement ce qui suit : j’ai combattu, j’ai tué des gens pour ce pouvoir. Je suis du Pool. Aujourd’hui dans le Pool, on me prend pour un traitre, un infiltré. J’ai été abandonné sur le carreau, par ce pouvoir de Brazzaville qui a réussi. Ils m’ont abandonné, alors que j’ai combattu pour eux. Ce n’est pas normal, ce n’est pas sérieux.

Vous, monsieur Asie, je suis contre vous, parce que c’est vous qui défendez toujours le pouvoir de Brazzaville. Vous intervenez toujours en faveur du pouvoir de Brazzaville.

Lors de votre dernier séjour à Paris, je vous ai vu à l’aéroport de Roissy. J’ai failli commettre un crime. J’allais vous poignarder. Je me suis dit que j’allais me retrouver avec du sang pour rien. J’ai hésité, j’ai laissé tomber.

Aujourd’hui, je vous trouve encore à Paris, vous êtes à la gare d’Austerlitz. Je vous répète encore la même chose. Tant que vous parlerez toujours du pouvoir de Brazzaville, je m’opposerai à vous. J’ai failli vous tuer à l’aéroport pour ça et je vous le répète aujourd’hui. »

Face à ces aveux qui font froid dans le dos, fidèle à son tempérament et sa gouaille légendaires, Asie Dominique de Marseille a « remonté les bretelles » de son agresseur, le fameux Makoy, en lui demandant ce que lui Asie avait à voir avec le fait qu’on lui ait payé en monnaie de singe.

Est-ce que le fait de soutenir le pouvoir de Brazzaville suffit-il comme argument pour ôter la vie à quelqu’un ?

En quoi la mort d’Asie qu’il planifie réglerait-elle son problème.

Et de lancer tel un défit au fameux Makoy : « Ils t’ont abandonné sur le carreau, ils ne se sont pas occupé de toi, la mort d’Asie t’apportera t-elle tous ces bien réclamés ?

Vas-tu les gagner à partir du corps d’Asie qui va gésir dans le sang à Paris ?

Si défendre Sassou, si défendre le gouvernement de Collinet Makosso doit me coûter la vie, alors amène la mort. J’en ai encore pour une semaine à Paris. Je ne peux pas me laisser intimider par quelqu’un qui peut parler comme ça. »

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville