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L’Algérie invite Denis Sassou N’Guesso à la commémoration du 60ème anniversaire de son indépendance

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso a quitté Brazzaville, ce lundi 4 Juillet 2022 pour Alger où il prendra part aux festivités marquant le soixantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.

L'Algérie célèbre en grande pompe mardi le 60ème anniversaire de son indépendance après 132 ans de colonisation française, dont la mémoire crispe toujours ses relations avec Paris en dépit des gestes symboliques de la France.

Après près de huit ans de guerre entre les insurgés algériens et l'armée française, les armes se sont tues le 18 mars 1962 aux termes des accords historiques d'Evian, ouvrant la voie à la proclamation d'indépendance de l'Algérie le 5 juillet de la même année, approuvée quelques jours plus tôt par 99,72% des voix lors d'un référendum d'autodétermination.

Les autorités prévoient une célébration en grande pompe de ce 60ème anniversaire avec comme point d'orgue une imposante parade militaire dans la capitale, la première depuis 33 ans.

Les éléments de l’Armée nationale populaire s’y préparent depuis quelques jours. Le défilé se déroulera sur une partie de la rocade nord d’Alger, entre Dar El Beida et la station de dessalement de l’eau de mer d’El Hamma.

L'indépendance a été arrachée au terme de sept ans et demi de guerre qui a fait des centaines de milliers de morts, faisant de l'Algérie la seule ex-colonie française d'Afrique dans les années 1960 à s'affranchir par les armes de la tutelle de la France.

Mais 60 ans après la fin de la colonisation, les plaies restent vives en Algérie alors que la France exclut toute "repentance" ou "excuses", bien que le président français Emmanuel Macron s'efforce depuis son élection d'apaiser les mémoires avec une série de gestes symboliques.

Fin avril, le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune avait félicité Emmanuel Macron pour sa réélection et l'a invité à se rendre en Algérie.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-04 17:04:51

Congo – Législatives : Euloge Landry Kolelas au plus près des réalités de terrain pour une campagne de proximité

Candidat dans la circonscription de « Kinkala district », Euloge Landry ne se ménage aucune zone de confort. Pour sa campagne électorale, il est auprès des populations des villages qui composent sa circonscription électorale, sans en négliger aucun. Des moments de proximité qui libèrent la parole pour exposer les préoccupations des populations qui sont autant de défis à relever. Au regard de la mobilisation qui marque l’adhésion à sa candidature, en comparaison avec le corps électoral et en l’absence de sondages, cette indication montre à l’évidence qu’Euloge Landry Kolelas est parti pour l’emporter hauts les mains.

« Tata’ yo, nzalé sili », autrement dit, « l’arrivée de papa va combler nos faims ». C’est à travers cette ambiance faite de danses, et autres chants dont les textes témoignent l’espoir que suscite sa candidature, que le Président du Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégral, MCDDI, Euloge Landry Kolelas, est accueilli à travers les différents villages de sa circonscription électorale, qui en compte 58.

L’étape de samedi 2 juillet, l’a conduit à travers les villages Kintamou, Kimpila, Kololo, Kingandou, Moubiri, Zandou dia ba bakala et P.K Loualou.

Partout, les populations ont salué l’arrivée d’Euloge Landry Kolelas, en laquelle ils ont vu un signe de considération à leur endroit. Ces populations qui entendaient parler de la campagne des législatives, s’offusquaient du fait que certains candidats en lice dans leur circonscription, n’ont choisi que les grandes agglomérations, tels Madzia, Kibouendé ou PK Loualou pour battre campagne. Une attitude de mépris que l'arrivée du candidat Euloge Landry Kolelas, est venue corriger. « Nzari ka fuluka, mamba nto na nto », lui ont-ils confirmé, autrement dit, « ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières ».

Ils ont rassuré, que l’addition des voix acquises de facto dans ces localités, fera la différence qui conduira à la victoire inéluctable de leur candidat, celui du MCDDI, dont l’implantation est acquise depuis toujours et la visite à leur endroit n’est pas dictée par l’opportunisme électoral.

Confiant en ce que leur candidat dont les œuvres accomplies dans la contrée à travers ses fonctions régaliennes forcent l’admiration, car ayant redonné de l’espoir à des populations qui l’avaient perdu, ils ont pris l’engagement de voter pour Euloge Landry Kolelas, afin qu’il reste cet interlocuteur privilégié, car l’homme fait, plus qu’il ne dit.

Fidèle à ses principes, Euloge Landry Kolelas a davantage écouté, afin de cerner les spécificités des besoins propres à chaque localité.

Quoique recueillies de ci de là, ces doléances qui dessinent les difficultés du quotidien, se rejoignent en trois facteurs principaux : La Santé, L’École et la Route. En termes de santé, en dépit de la réhabilitation de certaines structures, celles-ci sont dépourvues de personnel soignant. Là où preste un infirmier, le centre de santé manque de l’essentiel à même de lui permettre de prodiguer les premiers soins. Le grand problème sanitaire reste celui des femmes enceintes, obligées d’aller bien loin, pour les accouchements ou le suivi pré ou post natal.

Même si l’école se réduit à des bâtiments sommaires, voire délabrés, le manque de personnel enseignant est un handicap vécu comme un crève-cœur par des parents qui assistent impuissants au dépérissement de l’avenir de leurs enfants, faute d’enseignement. C’est la mort dans l’âme qu’ils ont lancé le plaidoyer à Euloge Landry Kolelas. « Pour nous, il est déjà trop tard pour nous asseoir sur le banc de l’école. Mais, devons-nous aussi accepter qu’il en soit ainsi pour nos enfants ? ».

Quant à la route, pour des populations entièrement investies à la production agricole, la nécessité de l’ouverture des pistes agricoles s’impose avec acuité. C’est un de leurs vœux.

De toutes ces doléances, Euloge Landry Kolelas qui en connaît un bon bout, car sillonnant la contrée dans le cadre de ses fonctions, a pris bonne note.

Il a rappelé aux populations que pour qu’il soit cet interlocuteur à même de porter le message qui est le leur, la décision leur revient, à travers le choix électoral, pour lequel il sollicite leurs suffrages.

« Ntangu ni ntangu kwa », autrement dit, « le Soleil, rien que le soleil », entendu, l’emblème du MCDDI, ont partout clamé les populations. Un emblème dont ils ont résolu de plébisciter le candidat qui n’est autre qu’Euloge Landry Kolelas.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-03 19:15:48

Législatives 2022 : Mottom Mamoni devenu un véritable danger pour la cohésion et l’unité de la Nation a été retiré de la course

Difficile voir impossible pour le ministre congolais de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et du Développement local, de mettre un bracelet électronique à Léonidas Carel Mottom Mamoni, candidat investi du Parti Congolais du Travail (PCT, parti au pouvoir) dans la circonscription de Ouesso 2 dans la Sangha (nord), potentiellement dangereux pour la cohésion et l’unité de la Nation congolaise. Mais, Guy Georges Mbacka a tout de même jugé plausible et loisible ce samedi 2 juillet 2022, de retirer, sans pitié et remords, sa candidature aux élections législatives.

«La candidature de Monsieur Léonidas Carel Mottom Mamoni est retirée», a déclaré Guy Georges Mbacka.

Selon le ministre congolais, « le parti qui l’a présenté peut investir un autre candidat et son suppléant ».

Pour Guy Georges Mbacka, le maintien de sa candidature aux législatives du 10 juillet prochain, serait contraire aux dispositions de l’article 128 de la Constitution selon lequel : «…chaque député, élu dans une circonscription électorale, est le représentant de la nation toute entière. Tout mandat impératif est nul ».

Au regard de ces propos jugés très dangereux, car tenus, inculqués, inoculés tels du venin de la division, à des populations acquises à sa cause, le PCT a donné la preuve vendredi, en lui retirant sa confiance.

La stature de Léonidas Mottom et les différents postes qu’il a occupés dans la sphère politique du pays, édictant une quasi obéissance de ses militants à son égard. Et, au nom du prétendu « Mabélé » dont se prévaut Léonidas Mottom, elles peuvent sauter le pas pour des violences de toutes sortes.

Aussi, outre les sanctions du PCT et du Gouvernement, le procureur de la République est en droit d’intenter une action en flagrance à son endroit, pour incitation à la haine tribale et propos tendancieux, de nature à saper les fondements de la République.

D’ailleurs des dispositions de la constitution condamnent les faits dont s’est montré coupable Léonidas Mottom, notamment à l’article 13 :  «Toute propagande ou toute incitation à la haine ethnique, à la violence ou à la guerre civile, constitue un crime puni par la loi ».

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-02 17:38:59

France : La 11ème édition de la Guinguette Africaine de Suresnes aura lieu du 9 juillet au 28 août prochain

Pour sa onzième édition, la Guinguette Africaine de Suresnes aura lieu du 9 juillet au 28 août prochain au centre de loisirs des Landes, au Mont-Valérien. Elle ne se veut pas seulement un moment de convivialité autour de plats aux saveurs épicées et de musiques du continent africain. Cette manifestation, ouverte à toutes les communautés, est aussi une opération de solidarité. Une collecte de béquilles pour l’association SOS Polios du Congo est prévue.

La Guinguette Africaine reprend cet été, à partir du 9 juillet 2022, tous les week-ends jusqu'à fin août le 28. De 13h à minuit.

Créée il y a 11 ans, ce rendez-vous, unique en région parisienne et centré sur la promotion du continent africain, attire tout les week-ends un public nombreux et coloré et assoit année après année sa réputation.

Durant 8 semaines, sur l'esplanade du Mont Valérien, les franciliens, de toutes origines, et notamment mais pas exclusivement des communautés africaines et antillaises, viennent entre amis ou en famille passer un bon moment, écouter et danser sur la musique d'Afrique et des Antilles et déguster la gastronomie africaine et créole dans le gite du Centre aéré des Landes dans une ville qui fut un berceau historique des guinguettes en bord de Seine, la Guinguette Africaine perpétue cet esprit festif et populaire en lui donnant une coloration cosmopolite.

La Guinguette Africaine de Suresnes a été régulièrement organisée par Sounda Stewart et le défunt Cyriaque Bassoka. Désormais et entendant une restructuration, Sounda Stewart s’est mis à l’œuvre pour sauvegarder l’objectif de la manifestation : développer les relations interculturelles et de promouvoir les musiques, les danses et les gastronomies africaines.

La Guinguette Africaine de Suresnes est devenue un évènement estival incontournable sur la ville de Suresnes. Elle attire ainsi les participants de tous les âges pour une véritable communion. C’est surtout le moment de faire de la place à la musique, aux spectacles, à la danse à la gastronomie et aux activités en tout genre. Et vive l’été !

On rappelle que pendant la Guinguette Africaine de l'été 2018, les initiateurs du projet avaient collecté 800 kg de marchandises (jouets, cahiers, livres…) pour les enfants démunis du Congo-Brazzaville longtemps ravagé par la guerre civile et encore fragile économiquement, et où une grande partie de la population vit sous le seuil de pauvreté, l'accès aux infrastructures éducatives, sanitaires et sociales reste très aléatoire pour de nombreux enfants.

Les deux principales villes du pays à Brazzaville et à Pointe-Noire, connaissent une persistance d'enfants survivant seuls dans les rues. Vulnérables ils sont exposés à divers types d'exploitation (sexuelle, drogue, travail forcé).

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-02 15:38:35

France : Files d'attente et cohue des africains amateurs de la viande devant la boucherie Flandre à Paris

Des files d'attente ce samedi 2 juillet 2022 sur des dizaines de mètres, des ressortissants de l'Afrique sub-saharienne qui attendent des heures pour acheter la viande à la boucherie Flandre, dans le 19ème arrondissement de Paris. Ces vitrines abritant des pièces au goût plus marqué ont de quoi attirer l'œil des clients. A l'heure où la tendance est à vouloir manger moins de viande mais de meilleure qualité en France, les africains sont plus nombreux à accepter de payer plus cher pour avoir des produits haut de gamme. Ce qui ne les empêche pas, par ailleurs, de se ruer vers le steak haché.

Les samedis, le véhicule est fortement déconseillé sur l’avenue de Flandre car la foule dense et les embouteillages inextricables. Il règne une ambiance folle devant la boucherie Flandre. Il faut se faufiler pour y entrer autant que pour en sortir avec son chariot de course.

Les africains viennent faire leurs courses de toute la région parisienne et c’est un véritable enfer pour circuler. Ils s’imaginent le temps d’un instant «être au pays». Impossible de faire un pas sans se faire bousculer ou apostrophé.

Tout en faisant leurs courses ils s’arrêtent souvent pour saluer et discuter dans leurs dialectes avec des amis, rencontrant parfois des gens perdus de vue. C’est alors l’occasion de retrouvailles chaleureuses. L’ambiance est saisissante, l’Afrique au cœur de Paris.

Beaucoup s’affichent avec un goût prononcé pour la fringue, assemblages originaux et couleurs vives.

A l’inverse de ce que sont les rues parisiennes (des lieux de passage), l’ambiance ici est incroyable tant certains africains sont extravertis. On se parle avec force gestes, des grands cris et éclats de rires. Certains parlent si forts et avec tant d’entrain qu’il est même difficile de savoir s’ils discutent ou s’ils s’engueulent. A tel point, que régulièrement le propos s’envenime et on entend alors des voix de stentors au débit infernal qui tonnent des minutes durant dans de grandes gesticulations théâtrales, des attroupements se créent, c’est l’attraction et ça se termine généralement très bien et sans anicroches.

Il a fallu du temps avant de tourner la page de la crise de la vache folle qui a incité la boucherie Flandre à proposer de la viande de meilleure qualité pour attirer de nombreux africains de Paris et de sa région.

Et pour de nombreux africains interrogés par Les Echos du Congo-Brazzaville, chacun sait que sans ce lieu, il serait difficile de trouver de la bonne viande nécessaire pour concocter un bon bouillon le week-end,  afin d'oublier,  un tant soit peu, le stress parisien.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Didier B

Créé le 2022-07-02 14:52:31

Congo – Législatives : Léonidas Mottom désavoué par le PCT pour attitude rétrograde et divisionniste

La dérive verbale manifestée par Léonidas Carel Mottom Mamoni, candidat investi du Parti Congolais du Travail dans la circonscription de Ouesso 2, a entrainé une véritable levée de bouclier de la part des congolais de tous bords politiques et même des citoyens apolitiques. Tous ont dénoncé et condamné des propos d’un tribalisme primaire, au point que beaucoup se sont demandés si cet homme était vraiment membre du Parti Congolais du Travail, dont la ligne connue de tous, est loin d’une telle dérive. Justement, par la voix de son secrétaire permanent à la communication, Parfait Iloki, le PCT rendu public une déclaration dans laquelle il dit avoir retiré son appui au candidat indélicat, en attendant des sanctions à venir.

À travers leurs commentaires de la vidéo dans laquelle s’exhibe Léonidas Mottom, de nombreux congolais se sont demandés, si dans ses délires, l’homme n’était pas sur le point de déclarer la guerre et de fermer la porte aux non natifs de la Sangha, partant de Ouesso, jugés personae non grata.

La conception de « Mabélé », la Terre, est tellement réductrice pour ce député sortant ayant de surcroit occupé un poste au bureau de l’Assemblée, que l’on se demande comment peut-il siéger à hémicycle, investi d’un mandat national, alors que sa vision de la Nation, se limite à sa région natale, voire à son ethnie.

Dire que cet homme qui a occupé des fonctions de ministre, est astreint à davantage de réserve, qu’un citoyen lambda.

Les propos de Léonidas Mottom sont condamnables et le PCT vient d’en donner la preuve, en lui retirant sa confiance.

Mais au-delà du condamnable, ces propos sont dangereux, car tenus, inculqués, inoculés tels du venin de la division, à des populations acquises à sa cause. Ces populations pourront se montrer réfractaires voire hostiles face aux congolais venant d’autres départements, la stature de Léonidas Mottom et les différents postes qu’il a occupés dans la sphère politique du pays, édictant une quasi obéissance de ces militants à son égard. Et, au nom du prétendu « Mabélé » dont se prévaut Léonidas Mottom, elles peuvent sauter le pas pour des violences de toutes sortes.

Aussi, outre la sanction du PCT, le procureur de la République est en droit d’intenter une action en flagrance à son endroit, pour incitation à la haine tribale et propos tendancieux, de nature à saper les fondements de la République. D’ailleurs des dispositions de la constitution condamnent les faits dont s’est montré coupable Léonidas Mottom, notamment à l’article 13.

« Toute propagande ou toute incitation à la haine ethnique, à la violence ou à la guerre civile, constitue un crime puni par la loi ».

Cet homme, de par les fonctions assumées, tant au gouvernement ou à l’Assemblée, devait savoir les limites du verbe, même en période électorale, confortée par ce passage de l’hymne national : congolais debout, fièrement partout, proclamons l’union, de notre nation. Oublions ce qui nous divise, soyons plus unis que jamais.

Eu égard à cette flagrance, ce crime ainsi que le stipule la constitution, et compte tenu des éléments évoqués, le Ministère de l’Administration du territoire peut bien requérir l’avis de la cour suprême, aux fins d’invalider la candidature d’une personnalité dont la dangerosité est prouvée. Les propos constituant la preuve de son « crime ».

Si rien n'est fait, Léonidas Motton sera sans doute élu député, car sa terre, ainsi qu’il la nomme, lui est acquise. Que fera t-il si, en réponse à sa logique d’interdire sa terre aux autres, les natifs de Brazzaville lui interdisaient la leur ? Siègera t-il par visioconférence depuis Ouesso ?

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-01 21:24:57

Wenge Musica BCBG 4x4 : Werrason demande des moyens au gouvernement pour un deuxième concert au stade de France

La seule enceinte au monde (avec 80 698 places en configuration football/rugby) à avoir accueilli une finale de Coupe du monde de football, une finale de Coupe du monde de rugby et la 67ème finale de la Ligue des champions, pourra se vanter un jour d'avoir, depuis son inauguration en janvier 1998 par Jacques Chirac, également reçu, pour la première fois, Wenge Musica BCBG 4x4 les Anges Adorables, l’orchestre mythique dont l’empreinte est indéniable dans les annales de l’histoire de la musique congolaise et africaine.

«Après ce concert du 30 juin au stade des martyrs, je demande des moyens conséquents au gouvernement congolais pour un deuxième concert au stade de France… Le Parc des princes ou Bercy n’est pas à notre niveau c’est-à-dire celui de Wenge Musica BCBG 4x4 », a lancé Ngiama Makanda dit Werrason, l'une des vedettes de la musique congolaise et africaine, leader du groupe Wenge Musica Maison Mère, sous les applaudissements nourris et prolongés du public venu très nombreux au stade des Martyrs pour soutenir le concert de réunification de l'orchestre Wenge Musica BCBG 4x4 Tout Terrain du 30 juin 2022, jour de la commémoration du 62ème anniversaire de l'indépendance de la République Démocratique du Congo.

Werrason, JB Mpiana, Didier Masela et Alain Makaba, tous pionniers du clan Wenge Musica 4x4 Tout terrain se sont retrouvés vingt-cinq ans après le 28 février 2022 à Paris en France autour du producteur congolais, Amadou Diaby.

Parmi les projets en préparation, un grand concert au stade des Martyrs de Kinshasa (80 000 places assises), le 30 juin 2022 et un album d’ensemble en avril 2023 au Cap-Vert pour l’enregistrement en studio.

Le producteur Amadou Diaby, qui a réussi l’exploit de réunir sur la scène les anciens de cet orchestre mythique dont l’empreinte est indéniable dans les annales de l’histoire de la musique congolaise, prévoit d’autres scènes.

L’on sait déjà qu’un concert VIP est à l’affiche, le 9 juillet prochain, au Pullman hôtel de Kinshasa.

Vivement que ce vœu de Werrason soit exaucé par le gouvernement congolais et son Président Félix Tshisekedi,  pour unir et faire la paix entre les artistes congolais et les congolais de kinshasa vivant en Europe et réunis au sein du mouvement «Les combattants », très hostiles au pouvoir de Kinshasa.

Si la finalité est bien de déstabiliser le régime, la méthode n’est donc pas la bonne. Et l’on peut s’étonner que la Préfecture de police de Paris se laisse si facilement intimider et ne prenne pas de mesure plus dure contre un mouvement qui empêche régulièrement des artistes congolais de s’exprimer sur le territoire français.

Quel que soit leur camp, les censeurs seront toujours du mauvais côté.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-01 17:11:02

Pointe-Noire : Un soldat admirant le postérieur très arrondi d'une femme heurte violemment un caillou qui a abîmé son brodequin

La tenue par laquelle le malheur est arrivé au  soldat !  Admirant ce vendredi matin, le postérieur très arrondi que faisait ressortir la jupe fendue par l'avant d'une femme vêtue en tenue africaine, un soldat a violemment heurté un caillou qui a abîmé son brodequin droit sous les regards hilares et moqueurs des passants à Loandjili, dans le 4ème arrondissement de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.

Sous les quolibets de la foule, le soldat a ramassé la semelle de sa chaussure dont le cuir est resté accroché au pied.

Pris de honte, l'homme en treillis a tenté d'intimider la foule, avant de bondir précipitamment dans un taxi qui était sollicité par une autre personne.

«Riez bien, je vous ai identifié tous et rassurez-vous que je vous rattraperai. Tant pis pour celui qui va tomber dans mon filet », a lancé le soldat, intimant ensuite l’ordre au taximan de rouler.

«Vas-y tu attends quoi, toi aussi », a-t-il hurlé à ce dernier.

«ça t'apprendra », lui ont en retour crié les spectateurs.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-01 12:22:54

Le général Obami Itou à Pointe-Noire pour évangéliser les policiers sur leur devoir de neutralité et d'impartialité en cette période électorale

Après Brazzaville, le général de police de 1ère classe, André Fils Obami-Itou, est à Pointe-Noire pour évangéliser les policiers sur leur devoir de neutralité et d'impartialité en cette période électorale.

Le général de police de 1ère classe, André Fils Obami-Itou, a insisté à Pointe-Noire, sur la neutralité et l'impartialité comme guide de l'action de la police.

Il a par ailleurs reconnu certaines faiblesses.

«Nous le voyons, il y a encore des manquements, parfois par ignorance, je le concède, mais souvent, hélas, par cupidité », a déclaré le général André Fils Obami-Itou avant d'avertir : « Nous ne tolérerons pas qu'un policier, par cupidité, sape le travail des milliers d'autres policiers qui paient un lourd tribut au quotidien pour accomplir leur mission, et j'en fais partie ».

« Maintenez l'ordre, rétablissez le ou imposez le sans état d'âme, dans le strict respect de notre règlement et du respect de la dignité humaine », a martelé le général André Fils Obami-Itou devant les officiers de police de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.

«Je vous appelle enfin à l'humilité dans la gestion de vos hommes, de vos collaborateurs. Aucun de nous n'a fait un concours pour avoir sa fonction. Nous ne sommes là que par choix d'un homme... pas d'arrogance inutile », a conclu le général André Fils Obami-Itou.

Cette tournée de sensibilisation intervient au moment où l'on remarque quelques comportements déviants de certains policiers depuis le début de la campagne électorale.

Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, montre un adjudant de police, trempé dans son uniforme, en train d'exhiber la danse Ekongo lors d’un meeting d’un candidat du PCT aux élections législatives.

Ce policier vient d'ailleurs d'être interpellé. Il devrait être sanctionné selon les textes en vigueur.

Le devoir de réserve en période électorale,  cette tradition républicaine, qu'il n'est aucunement question de remettre en cause, a pour objectif de garantir la neutralité de l'État et des services publics et d'ainsi éviter des prises de position partisanes. Une attitude qui vise à éviter que certains candidats soient perçus comme pouvant bénéficier du soutien de l'État.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-01 11:40:18

Denis Sassou-N’Guesso a rendu hommage à Patrice Emery Lumumba à Kinshasa

Le 30 juin, jour de l’Indépendance du pays en 1960, le pèlerinage de neuf jours qui a retracé les temps forts de la vie de Patrice Lumumba s'achève en République démocratique du Congo (RDC). Sa dernière relique, une dent, c'est-à-dire tout ce qui reste du corps du héros de l'indépendance, vient d'être inhumée, en présence du président Félix Tshisekedi et de son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, dans le mausolée construit à l'échangeur de Limete sur la route qui conduit à l'aéroport de Kinshasa.

Seul Chef de l'Etat associé à l'hommage national que la RDC a rendu à son héros, Emery Patrice Lumumba, le 30 juin 2022, le Président Denis Sassou N’Guesso, qui après avoir remercié son homologue Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour ce geste de fraternité et de considération , déclare : « Ma présence n'est pas qu'une affaire de Brazzaville-Kinshasa, Lumumba est proclamé ici à juste titre, héros national mais, Lumumba pour nous, qui nous réclamons du panafricanisme, est un héros africain. Ce jour est un jour historique, mémorable et inoubliable, puisqu'après plusieurs décennies, Patrice Lumumba est revenu à la maison (Kinshasa) où il a lutté. Nous sommes de la génération qui a suivi le discours mémorable de Patrice Emery Lumumba depuis Kinshasa, un certain 30 juin 1960, c'était une ébullition en Afrique à travers l'écho. Pour nous, ce n'est pas un jour de malheur, bien au contraire un triomphe pour l'Afrique toute entière ».

Le Président de la RDC, Tshisekedi a déclaré  de son côté que le deuil était enfin levé, 61 ans après, par le rétablissement de la vérité historique ouvrant la voie au pardon, à la justice et à la réconciliation avec la Belgique colonisatrice.

Que le Congo se réconcilie avec son histoire, au-delà des appartenances politiques et tribales. C’était le souhait de la famille de Lumumba et des confessions religieuses.

Après la restitution officielle par la Belgique à la RDC de la dent de Patrice Lumumba, le 20 juin, le cercueil du héros national congolais était arrivé deux jours plus tard à Kinshasa, la capitale de la RD Congo, où il a fait un pèlerinage de neuf jours qui a retracé les temps forts de la vie du tout premier ministre congolais. Il a ensuite été transporté à Onalua, dans le Sankuru (centre), sa terre natale; à Kisangani (nord-est), son fief politique ; et enfin, dans le Haut-Katanga (sud-est), lieu de son supplice.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-07-01 10:44:34

Congo – Législatives : Denis Christel Sassou N’Guesso a lancé sa campagne à Oyo

Le candidat du Parti Congolais du Travail (PCT, parti au pouvoir) dans la circonscription d’Oyo 1, Denis Christel Sassou N’Guesso, a lancé sa campagne au bord de l’Alima. Déambulations à travers les avenues, bains de foule dans les quartiers, échanges à bâtons rompus ponctués d’encouragements, Oyo vit une ambiance des grands jours. Fidele à ses traditions et sensibles au bien-être des populations, « Mwana Ndeya » a également profité de ces moments pour lancer une campagne de vaccination en faveur des jeunes enfants et des femmes enceintes.

Il a toujours gardé un lien étroit avec ses mandants, en sa qualité de député, avant d’entrer au gouvernement. En lançant sa campagne des législatives dans la circonscription d’Oyo 1 où il se représente, Denis Christel Sassou N’Guesso a pris la mesure, comme s’il en était encore besoin, du capital de confiance placé en lui et de l’espoir qu’il suscite auprès des populations, par delà les étiquettes politiques.

Traçant son chemin fait des valeurs reçues de ses parents, sous-tendues par la crainte de Dieu qui est de toute évidence « le commencement de la sagesse », le candidat Denis Christel Sassou N’Guesso a entamé sa campagne par une messe d’action de grâce, en l’église Notre Dame de l'assomption d'oyo.

Moments de grande ferveur et de foi en Dieu auprès de qui, Denis Christel Sassou N’Guesso a consacré ses activités afin que lui, en prenne le contrôle, en Maitre des temps et des circonstances.

Dans un pays où les sondages électoraux ne sont pas encore de tradition, la mobilisation de militants et autres sympathisants est un indicateur qui témoigne de l’adhésion désintéressée à un candidat.

Le différentiel quantitatif des potentiels électeurs étant un élément d’appréciation sur les chances des candidats de l’emporter.

À Oyo, la communion entre Denis Christel Sassou N’Guesso et la population est manifeste. « Mwana Ndeya », ainsi qu’on l’y nomme affectueusement, a drainé des foules et notamment les jeunes qui heureux de pouvoir enfin voter pour lui, ont scandé tel un défi marquant un contrat de confiance, « yo nani, oboya Christel » autrement dit, « qui es-tu, pour renier Christel ».

Fidele à ses traditions et sensibles au bien-être des populations, Denis Christel Sassou N’Guesso a, en marge des activités politiques, lancé une campagne de vaccination des enfants de zéro à vingt et un mois et des femmes enceintes, contre différentes pathologies néo-natales.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-06-30 20:44:03

Intégration de la CEMAC : mise en œuvre progressive des projets structurants

Les travaux du Comité technique consacrés à l’évaluation de la mise en œuvre des projets intégrateurs prioritaires de la CEMAC retenus dans le cadre du Programme des réformes économiques et financières de la CEMAC (PREF-CEMAC), tenus du 20 au 25 juin 2022 à Brazzaville au Congo montrent un bilan positif, en ce que plusieurs projets structurants sont progressivement mis en exécution.

Il s’agit de 4 projets sur les 11 qui ont démarré ou sont en cours de démarrage, notamment celui relatif à l’interconnexion des réseaux électriques entre le Cameroun et le Tchad, la construction de l’Université Inter-États Congo-Cameroun, l’aménagement de la route Ndendé-Dolisie (Gabon-Congo, en attente de la phase de démarrage) et de la construction/réhabilitation du corridor Brazzaville-Ouesso-Bangui-N’djamena.

Le projet de la construction de la route transnationale Kogo-Akurenam (Guinée Equatoriale-Gabon) vient d’entrer dans la phase de démarrage, avec l’approbation par le Conseil d’administration de la BDEAC, le 21 février 2022, d’un prêt de 88,3 milliards pour le financement de la section Akurenam-Minang.

Pour Antoine Nkodia, président de la cellule technique de suivi du PREF-CEMAC, «Au regard des résultats exposés, je voudrais exprimer notre profonde gratitude à l’endroit des autorités des pays de la Cemac qui ne ménagent aucun effort dans la mise en œuvre effective de ces projets. Nous les exhortons à prendre des dispositions requises afin, d’une part, de fournir les compléments d’informations techniques sollicités et, d’autre part, d’accomplir les formalités et les diligences nécessaires pour l’examen de demande de prêts et de dons par les bailleurs et les Partenaires techniques et financiers».

Les travaux du PREF-CEMAC, ont eu lieu moins de deux après de la table ronde de Paris ayant permis de mobiliser près de 4 milliards d’euros pour son financement. Grâce aux apports des investisseurs et partenaires financiers rencontrés lors de la table ronde de Paris en novembre 2020, un rendez-vous historique, 3,8 milliards d’euros sur les 3,3 milliards espérés, ont été mobilisés.

Cette 5e réunion du Comité technique en charge du suivi de la mobilisation des financements et de la mise en œuvre des 11 projets intégrateurs prioritaires convoquée par Rigobert Roger Andely, président du comité de pilotage du PREF-Cemac, portait sur l’état de mise en œuvre des recommandations de la précédente réunion du comité technique de suivi, le point de la mobilisation des contributions annoncées lors de la table ronde et sur l’élaboration et l’adoption du rapport et du relevé des conclusions et recommandations à l’attention du COPIL du PREF-CEMAC.

«grâce au suivi constant mené par ce Comité technique, avec l’appui déterminant de la Commission de la Cemac, de la BAD, de la BEAC, de la Banque Mondiale, et particulièrement de la BDEAC, 70 % des projets intégrateurs présentés à Paris en novembre 2020 ont effectivement démarré ou sont en phase de démarrage». «Nous ne sommes plus dans la phase des Avant projets sommaires (APS), des Avant projets détaillés (APD) et des études techniques et financières des projets ou même des montages financiers. Désormais, les équipes nationales de gestion de quatre de ces projets sont en place. Les premiers décaissements ont été faits au profit des États concernés par la Banque mondiale, la BAD et la BDEAC suivant les accords de prêt et de don dûment signés et ratifiés par les parlements nationaux suivant le cas», a précisé le Pr Michel-Cyr Djiena Wembou, secrétaire permanent du PREF-CEMAC.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-06-30 20:09:36

Devoir de réserve des Forces de police en période électorale : le général André Fils Obami-Itou prône la neutralité et l’impartialité de la police

Le général de police de 1ère classe, André Fils Obami-Itou, a attiré l'attention des Forces de police, lors d’une réunion ce mercredi 29 juin 2022 à Brazzaville, avec les différents commandants des structures de sa corporation, sur leur devoir de réserve en période électorale. Cette tradition républicaine, qu'il n'est aucunement question de remettre en cause, a pour objectif de garantir la neutralité de l'État et des services publics et d'ainsi éviter des prises de position partisanes. Une attitude qui vise à éviter que certains candidats soient perçus comme pouvant bénéficier du soutien de l'État.

En effet, tout comme le militaire et le gendarme, le policier doit observer un devoir de réserve qui lui interdit d'exprimer publiquement, par quelque moyen que ce soit, des opinions susceptibles de porter atteinte aux devoirs de discipline, de disponibilité, de loyauté, de neutralité, d'impartialité et de sacrifice que recouvre l'état militaire auquel il est assujetti.

Le général de police de 1ère classe, André Fils Obami-Itou a aussi insisté sur l'obligation des Forces de police de veiller à la sécurité des personnes et des biens avant, pendant et après le scrutin.

Cette adresse intervient au moment où l'on remarque quelques comportements déviants de certains policiers depuis le début de la campagne électorale.

Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, montre un adjudant de police, en train d'exhiber la danse Ekongo lors d’un meeting d’un candidat du PCT aux élections législatives.

"S'il est danseur d'Ekongo, c'est au village et pas ici", a martelé le général de police de 1ère classe, André Fils Obami-Itou.

Ce policier vient d'ailleurs d'être interpellé. Il devrait être sanctionné selon les textes en vigueur.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-06-29 20:16:28

Congo : Les employés du secteur pétrolier ont lancé une grève de la faim pour protester contre les bas salaires

Les employés du secteur pétrolier ont lancé une grève de la faim lundi 27 juin. Parmi les revendications, la revalorisation de leurs salaires, le sujet des agents du secteur pétrolier mis au chômage technique durant la période de crise sanitaire, les syndicats demandent une compensation pour ces derniers.

En cas de non satisfaction de ces exigences, une deuxième phase de la grève sera lancée ce mercredi 29 juin.

Elle concernera la suspension des activités professionnelles dans le secteur. Dans le même temps, la grève de la faim va se poursuivre dans les raffineries, les terminaux pétroliers, les bases onshore et offshore.

Le dernier mouvement de grève dans le secteur remonte à 2018.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-06-28 22:01:28

Congo – Exploitation minière : Les rejets du traitement des minerais de cuivre auraient des incidences sur la santé de la reproduction à Mfouati

Les hommes habitant le secteur de Mfouati souffriraient de plus en plus de stérilité, en témoigne les difficultés qu’ils éprouveraient pour remplir leur mission de procréation. La cause serait la pollution des eaux dont est responsable la société Soremi. Fleuron industriel de cette localité de la Bouenza, cette société qui transforme sur place le minerai de cuivre, est accusée par les riverains de ne pas respecter les règles environnementales.

La Bouenza est le département à la densité la plus élevée du Congo, avec une moyenne de 24,5 habitants au kilomètre carré. Si sur l’ensemble du département, il est noté une explosion de la natalité, le phénomène serait contraire à Mfouati, ou en l’absence de données scientifiques, les populations ont remarqué un phénomène nouveau, celui de la baisse de la natalité qui se vérifie par la rareté des femmes enceinte et des naissances à la maternité.

Le constat sur cette faible natalité serait fait depuis que la société chinoise Soremi installée à Mfouati, a décidé de transformer sur place le minerai de cuivre, avec des grandes quantités de rejets d’eau polluées, sans traitement préalable.

Par relation de causalité, c’est évidement la Soremi qui est rendue responsable de la faible natalité constatée à Mfouati. La Soremi est accusée par les villageois de polluer tous les cours d’eaux de Mfouati, rendant difficile la vie des riverains qui ne peuvent plus pécher ni utiliser l’eau. Et comme il se pose un problème d’eau potable dans la contrée, la tendance à utiliser toujours l’eau de la rivière demeure.

Les produits toxiques déversés dans les cours d’eaux seraient donc à la base de la stérilité et du manque de virilité des hommes de Mfouati qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Des phénomènes semblables sont décriés dans le département de la Sangha où des sociétés d’exploitation minière chinoises orientées vers l’orpaillage, mettent à rude épreuve l’application du code minier et le droit des communautés avec pour conséquences, la détérioration du couvert forestier et des cours d’eau ainsi que l’accaparement des terres des populations autochtones des villages environnants.

L’usage par ces sociétés du mercure pour l’extraction de l’or avec des rejets toxiques dans les cours d’eau font que dans le village de Zoulabouth par exemple, en plus de manquer d’eau potable qu’il faut aller chercher dans la forêt, à de nombreux kilomètres du village, les paysans souffrent des éruptions cutanées dues aux bains pris dans les eaux polluées, sans compter que leurs terres cultivables sont également souillées et aucune mesure ne serait prise pour la survie des habitants et leurs villages.

Des situations qui conduisent parfois des jeunes riverains à du vandalisme sur les engins de chantier des exploitants miniers.

Suite à la promesse faite en 2019, la société Soremi s’est investie à gérer au mieux la question de l’impact environnemental, grâce à la construction d’un bassin de traitement des eaux usées et autres déchets découlant de la production du cuivre. L’aspect lié à la pollution des eaux et de l’espace est toujours d’actualité et les conséquences se feraient ressentir sur la sexualité des hommes de la contrée.

Que le constat des hommes de Mfouati en panne procréative soit faux ou avéré, une étude d’incidence s’impose tout de même pour les pouvoirs publics afin de prendre si besoin, les mesures qui s’imposent. Il est évident que pour nombre de sociétés d’exploitation des mines solides, le respect des normes environnementales pourtant inscrit sur le cahier de charges, est loin d’être une réalité.

Et les conséquences pour les riverains sont à tout le moins dévastatrices. Sans doute, la question sera t-elle inscrite parmi les préoccupations des candidats à la députation à Mfouati.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-06-27 23:23:55

Congo - Lycée d’excellence d’Oyo : Les élèves dénoncent des conditions d’apprentissage entre prison et « école d’élite »

Pour de nombreux élèves congolais hors classes d’examen, c’est déjà le temps des vacances. Pour les élèves du Lycée d’excellence d’Oyo qui ont regagné leurs familles à travers la république et notamment à Brazzaville, le départ en vacance a été vécu avec soulagement, comme des bagnards en fin de peine. Les parents ayant accueilli leurs enfants en ont eu pour un réel effet de choc, au vue des silhouettes faméliques, au point qu’ils ont tenu une réunion d’urgence ce lundi, pour interpeller les autorités compétentes sur des faits de maltraitances unanimement relevés par les élèves auprès de leurs parents. Ces élèves soumis au mutisme pendant l’année scolaire, au point que les parents méconnaissaient leurs conditions de vie, refusent presque tous de repartir vers l’enfer, pour la prochaine rentrée scolaire.

Le 20 juin 2022, les élèves du Lycée d’excellence d’Oyo ont au terme de l’année scolaire, retrouvé leurs familles respectives, à l’exception de ceux de la troisième, en attente de l’examen sanctionnant la fin des études secondaires du premier cycle.

Mais quelle n’a pas été la surprise des parents massés dans l’enceinte de l’Institut National de Recherche et d’Action Pédagogique (INRAP), à Brazzaville dont nombre ont fondu en larme à la vue des silhouettes efflanquées et faméliques majoritairement couvertes de teignes et de gale qui sont sorties des bus affrétés pour la circonstance.

La rumeur d’une maltraitance avérée a tôt fait de gagner la foule et certains parents se sont risqués d’avancer que des faiblesses auraient antérieurement été épinglées dans la prise en charge des enfants, seulement l’année 2022 aura été celle des pires travers et pour tout dire celle de la mort. Le comité de parents d’élèves du Lycée d’excellence d’Oyo à Brazzaville a de suite émis un avis de réunion pour le 26 juin.

À l’occasion de cette assemblée générale tenue le jour convenu, à la commune de Moungali, un constat accablant sur la prise en charge déficiente des enfants a été dressé. Il a ainsi été fait mention des maltraitances en tout genre, laissant croire que l’univers carcéral s’était invité à l’école et pas n’importe laquelle, un lycée d’excellence, ce en dépit d’énormes moyens financiers consentis par l’État.

C’est ainsi qu’il a été rapporté au cours de cette réunion qu’au gré d’un surpresseur défaillant, les enfants consommeraient une eau infecte et insalubre, tirée d’un réservoir souterrain mal tenu. Ils seraient à deux dans un lit d’une place. Certains dormiraient à même le sol et dans tous les cas sans drap ni moustiquaire et sous une nuée de moustiques.

Dans l’établissement, il n’y aurait que cinq toilettes fonctionnelles sur sept, pour plus d’une centaine d’élèves et que ces lieux d’aisance bouchés et hors d’usage auraient favorisé l’émergence d’une épidémie de gale et autres mycoses dont la quasi-totalité des élèves seraient couverts.

La distribution du savon ne s’est pas faite plus de trois fois toute l’année. La cuisine serait médiocre, la ration alimentaire réduite à une portion congrue et les repas peu variés.

En marge de ces conditions de vie déjà biens spartiates, les parents n’ont pas passé sous silence le défaut d’infirmerie qui confèrerait des compétences médicales improvisées au personnel administratif, ouvrant ainsi la porte à l’automédication et mettant de facto la vie des enfants en danger.

Le chapelet des griefs a été si bien égrainé qu’au plan pédagogique, il a été déploré l’absence des ordinateurs, de la connexion internet, d’une bibliothèque adaptée aux programmes d’études.

Cette complainte des parents d’élèves ne serait pas exhaustive, si l’on omettait le profil du personnel enseignant, au dire des mêmes parents plutôt fait de bénévoles et d’autres prestataires non aguerris que des professionnels chevronnés et émérites, triés sur le volet pour soutenir l’excellence et l’éclosion d’une nouvelle l’élite. Car faut-il l’admettre l’excellence ne vient que des meilleurs qui donnent le meilleur d’eux-mêmes, plutôt que des médiocres qui donneraient le meilleur de leur médiocrité. Mais, c’est peu dire des enseignants que du personnel d’encadrement dont l’incurie serait sans commune mesure. Car comment comprendre que le staff de l’école ait pu se donner pour prébende la bourse d’internat, au point de priver les légitimes bénéficiaires du strict minimum, les contraignant à la précarité et conduisant certains enfants à la pratique de l’usure en matière alimentaire, un pain prêté le soir en valant deux le lendemain.

Les crédits pourtant conséquents octroyés par l’Etat se seraient ainsi impunément évanouis entre les mains de certains fonctionnaires, au grand dam de l’ambition du chef de l’Etat, de donner une nouvelle impulsion à la formation, par la promotion de l’excellence.

Le ministre de tutelle alerté par les parents, s’était prestement rendu sur les lieux peu avant les vacances. Il s’y serait évertué à réparer des malheurs qu’il n’a point causés, brisant au passage l’omerta imposée aux élèves par le staff de l’école, attaché à faire peser une chape de plomb sur des enfants dont les plus âgé sont inscrits en classe de seconde. Il en serait sorti avec la preuve que l’équipe de maitrise de ce lycée d’excellence a parfaitement perdu la main et qu’il y avait lieu d’en tirer toutes les conséquences.

Les parents d’élèves se sont par ailleurs étonnés que tous les enfants partis les valises pleines fussent de retour en guenilles, les valises vides. Une pratique qui tendrait à se perpétuer année après année, de quoi se demander où vont donc tous ces vêtements neufs, dont on déplore la perte dès le premier mois ? Le service de buanderie ferait-il preuve de truanderie ?

Au nombre des exigences formulées par les parents figure, au risque d’un retrait pour cause de maltraitance des élèves à la prochaine rentrée scolaire, la demande d’accès sans restriction du bureau des parents d’élèves aux installations du lycée d’excellence d’Oyo, l’amélioration des conditions de séjour et d’apprentissage jugées scandaleuses et à tout point contraires aux bonnes pratiques observées au lycée d’excellence de Dolisie.

Enfin, le bureau des parents d’élèves s’est vu confié la tâche de poursuivre la négociation avec le ministère de tutelle, particulièrement attentif aux sollicitations des parents.

Un nouveau rendez-vous des parents d’élèves a été programmé aux fins d’une constatation des améliorations attendues, de l’organisation d’une fête de fin d’année en l’honneur des élèves et de la projection d’autres actions, le cas échéant.

Pourvu que les enfants qui vivent un traumatisme qui s’est installé en eux, retrouvent à la rentrée prochaine, un établissement qui comblera leurs attentes, celles de leurs parents, des autorités et surtout de la Nations qui investi pour leur avenir et leur devenir.

Ce faisant, le Lycée d’excellence aura retrouvé les chemins de l’excellence à laquelle le Président de la République tient tant, à travers cette formation de l’élite.

Arielle KAMBISSY/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-06-27 20:37:33

Les hommes politiques congolais n'écrivent pas assez, le constat du philosophe Joseph Mampouya

Les hommes politiques congolais n'écrivent pas assez. Et rares sont les auteurs qui leur consacrent des livres. De sorte que le patrimoine politique national, dont ils sont pourtant les dépositaires privilégiés, se trouve presque ignoré du grand public, faute de ressources documentaires, selon Joseph Mampouya qui vient de publier un livre intitulé : « Regard sur Anatole Collinet Makosso », Premier ministre de la République du Congo, paru chez L’Harmattan Congo.

«Regard sur Anatole Collinet Makosso », préfacé par Isidore Mvouba, ancien Premier ministre et actuel président de l’Assemblée du Congo, et postfacé par le Pr Grégoire Lefouoba, contribue à décrypter le nouvel homme politique, né après l’indépendance, nommé par le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso au poste de chef du gouvernement par décret numéro 2021-300 du 12 mai 2021.

Pour Joseph Mampouya, philosophe de formation et secrétaire général du Cercle républicain pour l'innovation politique (Cripol), écrire devrait être un devoir des hommes politiques congolais au lieu de se contenter de le dire uniquement. Cela permettrait d’avoir des traces écrites pour voir comment les hommes politiques abordent le développement du Congo, comment ils entendent défendre l’écosystème du Bassin du Congo, le Congo dans la sous-région et à l’international.

Ce livre sur Anatole Collinet Makosso, veut donc corriger ce déficit de façon à ce que, désormais, les acteurs politiques congolais soient mieux connus de tous, au travers de la publication de leurs idées, de leurs programmes, de leurs ambitions, afin que le peuple se les approprie et puisse en faire librement son opinion en connaissance de cause. Car la construction d'une citoyenneté congolaise de qualité est à ce prix. De manière à créer la proximité des hommes politiques avec la population congolaise et d’augmenter leur visibilité dans le giron international.

Joseph Mampouya est l'auteur de plusieurs livres dont "Le tribalisme au Congo" (1981), "L'intellectuel", "La rose et l'oiseau pendu" (1997), "Le vieux Noumaz" (publié dans le cadre du Cripol en 2011).

Germaine MAPANGA / source : Adiac

Créé le 2022-06-26 11:15:33

Congo : 43 cas de torture entre 2020 et juin 2022 dont neuf se sont soldés par des décès (ONG)

La communauté internationale célèbre ce dimanche 26 juin 2022 le 35ème anniversaire de l’entrée en vigueur de la convention contre la torture. Malgré le fait que le Congo-Brazzaville a adhéré à cette convention il y a 19 ans, les ONG de défense des droits de l’homme affirment avoir documenté 43 cas de torture entre 2020 et juin 2022 dont neuf se sont soldés par des décès.

Pour les ONG de défense des droits de l’homme au Congo-Brazzaville, la torture est systématique et elles demandent aux autorités congolaises de réviser le code pénal afin d’y insérer la fin de cette pratique en sanctionnant sévèrement les auteurs.

Trésor Nzila, du Centre d’actions pour le développement (CAD), attend plus de fermeté : « À l’endroit des autorités, nous demandons que tous les dossiers, toutes les plaintes en rapport avec la torture, qui sont au niveau des cours et tribunaux, connaissent une suite favorable ».

Le 9 février dernier la justice congolaise a condamné à dix ans de travaux forcés quatre policiers jugés pour « coups et blessures volontaires ayant occasion la mort d’un homme et l’infirmité de sept autres ».

Pour l’OCDH, les peines prononcées n’ont pas été sévères au vu de la gravité des actes commis.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-06-26 10:29:45

Congo : Le gouvernement interdit l’exportation et la réexportation des produits alimentaires

Afin de permettre aux populations congolaises de bénéficier d’un prix du pain accessible, le gouvernement qui s’était résolu récemment de rembourser aux minotiers le montant au-dessus du prix d’achat du blé, a interdit l’exportation et la réexportation des produits alimentaires, selon la circulaire du ministre d’Etat, ministre du Commerce, de l’approvisionnement et de la consommation Alphonse Clause N’Silou datant 22 juin 2022 adressée aux minotiers du Congo.

Créé le 2022-06-26 10:04:01

Le marché Moungali victime d’un violent incendie

Le marché Moungali, l’un des plus grands marchés de Brazzaville, situé sur l’avenue de la paix, a été victime d’un violent incendie qui a consumée plusieurs boutiques sans faire de victimes dans la nuit du vendredi au samedi.

Selon des témoins, le feu s’est déclaré à 2 heures du matin, suite à un incendie survenu à la galerie Cissé, au moment où tous les vendeurs étaient chez eux.

Les Sapeurs pompiers, débordés par l’intensité des flammes, se sont mis à l’œuvre, à 3h du matin, pour stopper la propagation de l’incendie qui, par coup de chance, n’a pas touché la station service de la Société Nationale des Pétroles du Congo (Snpc) située à un jet de pierre de la galerie Cissé totalement carbonisée.

Un court-circuit serait à l’origine de ce drame qui a causé plusieurs dégâts matériels.

Les pertes sont énormes. On ne peut pas les chiffrer en ce moment.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-06-26 09:47:22

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