Brazzaville : La chasse aux voitures ventouses et aux épaves est ouverte

Est-ce la fin des épaves et des voitures ventouses à Brazzaville ? Voitures volées, incendiées, saccagées, volontairement abandonnées, ou carcasses transformées en réserve de pièces détachées : la capitale congolaise recenserait plus de 500 véhicules hors d'usage. La municipalité affiche en tout cas sa volonté de leur faire la chasse. Véritable problème d'insalubrité et même d'esthétique, le député maire de Brazzaville, Dieudonné Batsimba, a décidé de prendre le taureau par les cornes en organisant l'enlèvement des épaves dans toute la ville.

Dieudonné Batsimba n'en finit pas de tenter de nettoyer la ville de ces épaves qui occupent les ruelles et avenues de Brazzaville et qui offrent un spectacle triste et peu rassurant aux habitants.

Il est difficile de circuler dans la capitale congolaise sans croiser les épaves de voitures en bordure de route. Une situation qui parfois obstrue les voies et gène le passage des piétons, et même des automobilistes. Le constat est plus qu’amère.

Doit-on parler de négligence ou de manque de fonds nécessaires destinés à déguerpir de ces vieilles voitures qui encombrent les voies publiques ?

Actuellement, plusieurs véhicules sont dans le collimateur dans le premier arrondissement Makélékélé, première étape de cette opération qui va se poursuivre sur toute l’étendue de la ville capitale pour mieux assainir la ville.

Une campagne de sensibilisation contre les voitures ventouses et les épaves sur le domaine public a été lancée dernièrement afin de rendre la capitale congolaise plus propre.

Une initiative louable, mais qui n’en ai pas à son premier coup d’essai.

Depuis plusieurs années, les différentes équipes qui se sont succédées à la tête de la Mairie de Brazzaville ont souvent initié de telles opérations coup de poing. Mais les véhicules abandonnés, en réparation et d’épaves ont toujours repris le droit sur le domaine public.

Dieudonné Batsimba a-t-il trouvé la bonne recette pour enrayer ce phénomène ?

Accordons-lui tout de même le bénéfice du doute.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville