Brazzaville : Celui qui casse un poteau électrique pour mauvaise conduite ira en prison jusqu’au remboursement du poteau (Dieudonné Bantsimba)

Le maire de Brazzaville, Dieudonnée Bantsimba, veut restaurer l’ordre et à assurer la sécurité des infrastructures publiques. Dans une interview accordée à la presse, le président du Conseil départemental et municipal de Brazzaville, a annoncé des actions drastiques pour contrer l’incivilité et la conduite irresponsable qui menacent la stabilité et le développement de la capitale congolaise.

« Nous venons de rénover certaines avenues avec des poteaux électriques. Mais vous voyez des citoyens qui viennent les détruire de deux façons : soit en volant les câbles pour revendre les cuivres qu’ils contiennent, soit en les faisant tomber en raison de leur mauvaise conduite », a déclaré le maire de Brazzaville, Dieudonnée Bantsimba.

L’édile de la plus grande ville du Congo a annoncé également la mise en place d’une mesure coercitive visant à dissuader les comportements irresponsables sur les routes de la ville.

« J’informe les usagers de la route que celui qui casse le poteau électrique pour mauvaise conduite ira en prison jusqu’au remboursement du poteau », a-t-il prévenu.

Dieudonné Bantsimba, arrivé à la tête de la capitale congolaise en mai 2020 et réélu en 2022, a également mis en garde contre l’occupation illégale du domaine public.

« Ceux qui s’abstiennent d’occuper le domaine public illégalement nous trouveront sur leur chemin », a ajouté le titulaire d’un troisième cycle de l’Institut d’urbanisme de Paris en France et d’un diplôme d’études approfondies en géographie urbaine.

Cette déclaration s’adresse à tous ceux qui enfreignent les règles en occupant des espaces publics sans autorisation.

On rappelle que le Ministère congolais en charge de la Décentralisation mène depuis quelques jours, avec la Mairie de la capitale, une opération de déguerpissement de l’espace public dénommée « Gardons nos villes propres ».

Kiosques et tabliers… sont dégagés ou simplement détruits le long des trottoirs par la police, au grand dam des citoyens qui les tiennent.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville