Après avoir rendu un hommage bien mérité aux journalistes disparus récemment, à savoir : Aybienevie Nkouka Koudissa, Charles Noel Massengo dit Charly Noel et Cathérine Ballay et a sollicité la miséricorde du Bon Dieu d’accueillir leurs âmes, le ministre Moungalla a abordé les sujets d’actualité : les recrutements à la Fonction publique ; la grande lutte contre les bébés noirs ; les grèves récurrentes dans les différents secteurs de l’Etat ; la lenteur de l’effectivité dans la prise en charge des retraités, la mise en service d’un forage d’eau au Plateau des 15 ans, etc.
Préalablement, Thierry Lézin Moungalla, ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du Gouvernement a fait observer une minute de silence, en mémoire des chevaliers du micro qui nous ont quittés tout récemment : Aybevienevie Nkouka Koudissa, de la Semaine Africaine, Charles Noël Massengo dit Charly Noël, présentateur et producteur de l'émission Vidéo 45 à Télé Congo puis Catherine Balley de Radio Congo. Il a loué leur mérite dans l'accomplissement de leur tâche professionnelle. « Qu’ils sachent qu’ils ont laissé dans nos mémoires et nos cœur un souvenir et une œuvre inestimable », a déclaré le ministre. Aussi, a-t-il-imploré le Seigneur que leurs âmes reposent en paix.
Ensuite, il a rendu hommage à notre équipe nationale, les Diables rouges seniors dames, qui ont pris part à la dernière édition de la coupe d’Afrique des Nation handball qui s’est jouée à Kinshasa en République Démocratique du Congo. « Nos handballeuses, grâce à l’accompagnement du Gouvernement par le biais du ministre en charge des sports ont honoré la République par leur prestation. Notre compatriote a d’ailleurs été élue meilleures avant-centre de la compétition », a-t-il félicité.
Abordant les sujets brûlants de l'heure et les questions sur l'actualité, le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement a évoqué le sempiternel problème du grand banditisme urbain, avec le phénomènes kuluna ou bébés noirs, les grèves au CHU, à l’Université Marien Ngouabi ; l'électricité et l'état de dégradation avancée des routes, entre autres.
S’agissant du détournement des 6 milliards de bourse des étudiants, « parmi les procédures, il y a : la mise en œuvre ; la mise en action des autorités compétentes en matière des poursuites. Dans notre pays, c’est la Procureur de la République. Il est saisi de deux manières : soit, il est saisi par un tiers, un citoyen ; soit il se saisi lui-même du fait de la clameur populaire », a-t-il précisé.
« Et, il y a quelques jours seulement, le Premier Ministre, chef du Gouvernement a été interpelé au Sénat sur la question. En tant que journaliste, je crois que vous avez eu la position du Gouvernement sur ce sujet », a renchéri le Porte-parole du Gouvernement.
Ce faisant, « je peux résumer les propos du Premier Ministre en direct des médias nationaux au Sénat qui disait : il a évoqué le fait qu’il y avait dans le cas d’un audit qui a été demandé par le gouvernement et la mise en œuvre d’actions qui conduisent à un recensement biométrique des étudiants. Afin de savoir, qui est étudiant et qui ne l’est pas », s’est-t-il justifié.
Par ailleurs, sur la question des avancements des fonctionnaires, Thierry Lézin Moungalla a fait savoir que « cela relève de chaque département administratif, de chaque commission. Cela suppose la bonne tenue des dossiers et la concertation permanente entre les parties : Fonction publique-Budget et Finances d’une part, et le Ministère utilisateur de l’autre. En ce qui concerne le Ministère dont j’ai la charge, nous osons espérer que d’ici le premier trimestre 2025, nous puissions tenir la commission administrative paritaire sur les avancements », a-t-il rassuré.
Thierry Lézin Moungalla a promis améliorer les conditions et notamment du cadre dans lequel se déroule cet échange entre la presse et le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement.
A noter que cette dernière Quinzaine du Gouvernement de l’année 2024 s’est terminée dans une ambiance bon enfant avec une séquence de prise des photos entre journalistes et ministre.
VALDA SAINT-VAL /Les Echos du Congo-Brazzaville